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241 milliards pour l’atome : l’ambition nucléaire de l’UE prend forme

Les projets des pays de l’Union européenne visant à développer l’énergie nucléaire nécessiteront des investissements de 241 milliards d’euros (278 milliards de dollars), ainsi que de nouveaux instruments de financement qui rendraient ces coûts énormes moins risqués pour les investisseurs privés. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 13 juin, la Commission européenne.

Les pays de l’UE ont élaboré des plans visant à étendre la capacité de l’énergie nucléaire à 109 gigawatts d’ici 2050, contre 98 gigawatts aujourd’hui, souligne la Commission dans un projet d’analyse des besoins d’investissement pour le secteur.

Ces plans nécessiteraient des investissements de 205 milliards d’euros dans de nouvelles centrales nucléaires, plus 36 milliards d’euros pour prolonger la durée de vie des réacteurs existants, y compris des fonds publics et privés, indique le projet, rapporte Reuters.

À noter que l’énergie nucléaire a produit environ 24% de l’électricité de l’UE en 2024.

Alors que les récents projets nucléaires en Europe dépassent les budgets prévus et sont confrontés à de longs retards, la Commission estime que davantage d’instruments financiers étaient nécessaires pour attirer les investisseurs privés, découragés par ces risques et les coûts initiaux énormes.

Un retard de cinq ans dans la mise en œuvre des nouveaux projets prévus ajouterait 45 milliards d’euros supplémentaires à leur coût estimé d’ici 2050, a-t-elle déclaré. « Une combinaison de diverses sources de financement complétées par des instruments de réduction des risques pourrait être la réponse », ajoute-t-elle.

Les pays de l’UE sont depuis longtemps en désaccord sur la promotion de l’énergie nucléaire pour atteindre les objectifs d’émissions de CO2. Au cœur du débat se trouvent la France, qui dépend du nucléaire comme principale source d’électricité, et l’Allemagne, qui y était opposée sous les gouvernements précédents.

En conséquence, les politiques énergétiques de l’UE n’ont généralement pas ciblé l’énergie nucléaire avec des incitations ou des objectifs, et le budget de l’UE ne soutient pas la construction de nouvelles centrales nucléaires.

Le projet de document prévoit que la Commission et la Banque européenne d’investissement (BEI) lanceront un programme pilote d’accords d’achat d’électricité d’une valeur de 500 millions d’euros, auquel les projets nucléaires seront éligibles.

Douze des 27 États membres de l’UE disposent actuellement de réacteurs nucléaires, la France possédant de loin le plus grand parc. La Slovaquie et la Hongrie ont de nouveaux réacteurs en construction, tandis que des pays comme la Pologne espèrent construire leurs premières centrales.

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Frappes israéliennes : l’Iran confirme une pollution nucléaire sur le site de Natanz

Frappes israéliennes : l’Iran confirme une pollution nucléaire sur le site de Natanz

Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Behrouz Kamalvandi, a confirmé la détection d’une contamination au sein du site nucléaire de Natanz. Il a précisé que cette pollution, qu’elle soit chimique ou radioactive, reste confinée à l’intérieur de la centrale, sans impact sur les zones environnantes, tout en soulignant la nécessité d’opérations de décontamination […]

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Frappes israéliennes sur des cibles nucléaires : le Moyen-Orient s’embrase

Nouveau cycle de violences au Moyen-Orient. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a procédé à des frappes contre des sites militaires et nucléaires en Iran. Téhéran réplique ce matin en attaquant l’Etat hébreu avec une centaine de drones.

Le Moyen-Orient est au cœur d’une nouvelle zone de turbulences. En effet, à quelques jours d’un sixième cycle de négociations entre Washington et Téhéran visant à résoudre la crise nucléaire par la voie diplomatique, Israël a mené, dans la nuit de jeudi 12 à vendredi 13 juin, une attaque, la plus vaste et la plus meurtrière jamais lancée par l’Etat hébreu contre la République islamique d’Iran, ciblant son programme nucléaire, ses installations militaires, ainsi que plusieurs hauts commandants et des scientifiques de premier plan.

Lire aussi : Israël lance une attaque massive contre les infrastructures nucléaires iraniennes

D’énormes explosions ont été entendues dans la nuit du vendredi à vers 3h30 du matin (heure locale) à Téhéran, mais aussi dans les villes d’Ispahan, Arak, Kermanshah et Tabriz, qui abritent des complexes militaires et industriels.

Des assassinats ciblés

L’aviation israélienne aurait simultanément attaqué au moins six bases militaires autour de Téhéran et ciblé des domiciles dans deux complexes hautement sécurisés réservés aux commandants militaires, ainsi que plusieurs bâtiments résidentiels à travers la capitale.

Ainsi, des assassinats ciblés ont été confirmés par la télévision d’État iranienne qui a indiqué que plusieurs figures militaires et nucléaires de haut rang avaient été tuées, dont le général de division Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, Mohammad Mehdi Tehranchi, professeur de physique réputé, Fereydoon Abbasi, ancien directeur de l’organisation iranienne de l’énergie atomique, le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes et deuxième plus haut commandant après le Guide suprême, ainsi que le général Gholamali Rashid, commandant adjoint des forces armées. Après avoir été hospitalisé en urgence, Ali Shamkhani, qui dirigeait les négociations nucléaires pour le compte du Guide suprême, a également succombé à ses blessures à la suite d’une frappe sur son domicile.

Trump s’en lave les mains

Les Américains étaient-ils informés au préalable de cette attaque massive et inédite? Donald Trump a confirmé jeudi 12 juin à Fox News que son pays était au courant des frappes à l’avance. Mais il nie toute implication militaire des Etats-Unis dans cette opération. Il a ajouté « ne pas souhaiter qu’Israël attaque l’Iran », car cela pourrait « faire capoter » les pourparlers.

Lire également : Israël bombarde des sites nucléaires et militaires iraniens 

Toujours est-il qu’avant cette opération, les États-Unis ont retiré des diplomates d’Irak mercredi et autorisé le départ volontaire des familles du personnel militaire américain du Moyen-Orient par mesure de précaution.

Fanfaronnades

Pour sa part, et se basant sur des soi-disant indications collectées ces dernières semaines par les services de renseignement israéliens, selon lesquelles l’Iran « courait vers la bombe nucléaire » et « disposait désormais de suffisamment de matériel pour assembler quinze bombes nucléaires » en quelques jours, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que l’attaque nocturne a été « très réussie ». Et d’ajouter : Israël avait frappé des commandants de haut rang iraniens, des installations nucléaires et des scientifiques de haut rang chargés de faire progresser les armes nucléaires. Il a également appelé la population (israélienne) à se préparer à passer une période prolongée dans des abris.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a pour sa part prévenu que son pays s’attendait à une riposte iranienne « par une attaque de missiles et de drones contre l’État d’Israël et sa population civile … dans un avenir très proche ».

Le chef d’état-major israélien, le général Eyal Zamir, a averti dans une allocution télévisée que la riposte de l’Iran serait probablement différente des contre-attaques précédentes : « Je ne peux pas promettre un succès absolu, le régime iranien tentera de nous attaquer en réponse, le bilan attendu sera différent de ce à quoi nous sommes habitués », a-t-il prévenu.

Selon des officiels israéliens, la réplique attendue de Téhéran pourrait prendre la forme d’un tir de centaines de missiles balistiques.

Israël a fermé son espace aérien et interdit la plupart des rassemblements non essentiels. L’aéroport Ben Gourion, principal aéroport du pays, a été fermé jusqu’à nouvel ordre. Des sirènes ont retenti à Tel Aviv et Jérusalem, poussant la population à se réfugier dans les abris. Toutes les écoles et la plupart des lieux de travail sont fermés vendredi.

Washington impliqué?

Pour sa part, la République Islamique a plusieurs fois averti qu’elle riposterait à toute attaque, réaffirmant cette semaine qu’elle pourrait viser des bases américaines dans toute la région.

Cela étant, de nombreux observateurs s’interrogent sur le rôle joué par Washington, le principal allié d’Israël, dans cette opération de grande envergure. Et ce, bien que les États-Unis aient officiellement exprimé leur opposition à la décision d’Israël d’une action militaire offensive contre l’Iran pour ne pas dynamiter les prochaines négociations entre Washington et Téhéran sur le programme nucléaire iranien. Mais une question est sur toutes les lèvres : est-il possible que les avions israéliens aient parcouru entre 3 000 et 4 000 km sans ravitaillement aérien que seuls les Américains sont en mesure d’assurer? Elémentaire, mon cher Watson!

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Après l’attaque foudroyante israélienne, l’Iran compte les dégâts et les morts

L’attaque israélienne contre l’Iran, ce vendredi 13 juin 2025, quelques minutes après minuit, a été minutieusement préparée sur le plan diplomatique, avec l’accord tacite des Etats-Unis, qui se sont officiellement tenus à l’écart de l’opération, et opératoire, notamment sur celui du renseignement militaire.

Deux cents avions de chasse de l’Etat hébreu ont ainsi frappé des sites nucléaires et militaires disséminés sur tout le territoire du pays, notamment autour de la capitale Téhéran. L’offensive, baptisée «Rising Lion» («le lion qui se lève»), a été jugée «très réussie» par Benjamin Netanyahu.

Après des années à menacer le régime iranien d’une attaque contre son programme nucléaire, présenté comme une «menace existentielle» pour l’Etat hébreu, qui se réserve la primauté dans ce domaine sur le plan régional, le premier ministre israélien est passé aux actes, profitant d’une conjoncture régionale très favorable, avec la quasi-élimination des alliés arabes de Téhéran, à Gaza, au Liban, en Syrie, et à un degré moindre en Irak et au Yémen.

Les explosions ont été particulièrement violentes dans certains quartiers de l’est de Téhéran, où résident de haut gradés des gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien, et où sont implantés de nombreuses bases aériennes, des casernes et des dépôts d’armes, les explosions ont été particulièrement violentes. Ces détonations se sont ensuite propagées à toute la capitale et à d’autres villes iraniennes, notamment Tabriz (nord-ouest), Qom, Natanz, Arak (centre) et Ilam (sud-ouest).

Plusieurs hauts responsables iraniens, dont le chef d’état major Mohammed Bagheri, ont été tués dans l’attaque israélienne.

L’attaque israélienne n’a pas ciblé que les installations nucléaires de la République islamique, elle a aussi touché sa chaîne de commandement militaire, des bases de missiles et des scientifiques impliqués dans le programme nucléaire. « Nous venons de mener une attaque d’ouverture très réussie», a déclaré Netanyahu, quatre heures après le début de l’offensive, se félicitant du «succès remporté». Succès qui a sans doute rempli d’aise les alliés d’Israël, y compris parmi les Etats du Golfe pour lesquels une éventuelle arme nucléaire iranienne aurait constitué une «menace existentielle».

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La BM reprend le financement des projets nucléaires

Le président de la Banque mondiale (BM), Ajay Banga, a annoncé mercredi 11 juin au personnel de l’institution que celle-ci reprendrait son soutien aux projets d’énergie nucléaire « pour la première fois depuis des décennies ».

Dans un courriel adressé mercredi au personnel de la BM, M. Banga a expliqué que ce soutien comprendrait « des efforts pour développer les réacteurs nucléaires existants dans les pays qui en disposent, et pour améliorer les réseaux et les infrastructures. Nous œuvrerons également à accélérer le développement des petits réacteurs nucléaires modulaires, qui constitueront une option viable pour davantage de pays à long terme ».

« À cette fin, la Banque s’associera à l’AIEA pour renforcer notre capacité à conseiller sur les garanties de non-prolifération, la sécurité et le cadre réglementaire », a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé les montants qui pourraient être alloués à ces projets.

Fin avril, le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, s’est félicité d’un « dialogue constructif avec la Banque mondiale » sur la question dans un message sur la plateforme X, soulignant toutefois que « le financement est essentiel » et que son organisation est « prête à soutenir » la Banque mondiale si elle change d’approche sur la question.

L’institution financière basée à Washington s’est fixé pour objectif de connecter plus de 300 millions de personnes aux réseaux électriques au cours de la prochaine décennie, un objectif qu’elle considère comme essentiel à sa lutte contre la pauvreté, sa mission principale.

Cependant, comme le souligne Ajay Banga, « la demande en électricité va plus que doubler dans les pays en développement d’ici 2035 », ce qui nécessitera un financement accru des réseaux électriques, passant de 280 milliards de dollars par an actuellement à 630 milliards de dollars par an d’ici une décennie.

Après avoir décliné suite à la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011, l’intérêt pour l’énergie nucléaire connaît un regain d’intérêt à l’échelle mondiale, notamment en raison des énormes besoins énergétiques du numérique et du développement de l’intelligence artificielle.

Lire aussi: Le Japon doute désormais du nucléaire : les coûts des mesures de sécurité sont trop élevés

Aux États-Unis, plusieurs grandes entreprises du numérique envisagent d’acquérir de petits réacteurs nucléaires modulaires pour alimenter leurs centres de données, dont la consommation énergétique augmente considérablement avec l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Plus largement, plusieurs pays, notamment la France, le Royaume-Uni et l’Indonésie, ont annoncé ces derniers mois la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, les considérant comme une solution bas carbone pour répondre à leurs besoins croissants en électricité.

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Ukraine │ Le risque d’une riposte nucléaire russe est réel

La Russie considère que Volodymyr Zelenski a dépassé toutes les lignes rouges en attaquant ses bases aériennes, lors d’une opération menée par l’armée ukrainienne à l’aide de drones, le 1er juin 2025. Moscou a publié une déclaration qualifiant l’opération ‘‘Toile d’araignée’’ d’attaque terroriste, atteignant des cibles militaires jusqu’en Sibérie et dans la région de l’Amour, à la frontière avec la Chine. Selon une enquête du Washington Post, appuyée par des vidéos et images satellites, au moins 13 appareils ont bel et bien été endommagés. (Ph. Quatre Tu-95 détruits à la suite de l’opération «Toile d’araignée» du SBU sur la base aérienne de Belaïa / Le chef du service de sécurité d’Ukraine Vassyl Maliouk avec des plans et photos de bases aériennes russes).

Habib Glenza, à Lodz, Pologne.

Au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue américain, Donald Trump, Vladimir Poutine a laissé entendre qu’après ces attaques, les chances d’une paix durable s’amenuisent tant que Zelenski sera à la tête d’un Etat qualifié de «terroriste».

Lors de cet entretien, le président russe, qui affectionne les symboles historiques, a comparé l’opération ‘‘Toile d’araignée’’ à l’attaque japonaise contre la base de la marine américaine de Pearl Harbor à Hawaï en 1941, rappelant ainsi à son homologue américain que c’est suite cette attaque, que les Etats-Unis se sont décidés à utiliser la bombe nucléaire contre le Japon, à Hiroshima et Nagasaki, allusion limpide au droit de la Russie de riposter, en utilisant des bombes nucléaires dites «tactiques».   

S’exprimant après son entretien téléphonique avec Poutine, Trump a déclaré : «Le président Poutine a dit très clairement et très fermement qu’il estimait devoir répondre aux récentes attaques contre les aérodromes».

Une guerre existentielle pour la Russie

Selon The Kyiv Independent, certains commentateurs russes, favorables à la guerre, ont affirmé que le Kremlin devrait riposter à l’opération ‘‘Toile d’araignée’’ en lançant une attaque nucléaire contre les aérodromes des pays de l’Otan. La menace n’est pas anodine, et le risque est réel.

En effet, ceux qui connaissent la ténacité montrée par les Russes durant la seconde guerre mondiale dans leur guerre contre les Nazis allemands savent qu’il n’y aura pas de paix entre la Russie et l’Ukraine des «banderas néo-nazis», selon la terminologie russe, poussée par l’Occident, et tout particulièrement par l’Angleterre, l’Allemagne et la France, qui soutiennent son effort de guerre.  

On sait que la guerre en Ukraine est existentielle pour la Russie qui ne permettra jamais la présence de l’Otan à ces frontières directes. De son côté, l’Occident cherche, à tout prix, à gagner cette guerre, qui ne prendra fin que lorsque l’Ukraine aura capitulé où lorsque la Russie aura utilisé la bombe atomique. C’est la crainte que l’on devrait avoir, et pas seulement en Europe de l’Est, qui est aujourd’hui sur un volcan, en raison de l’enlisement des deux parties dans une logique de guerre totale.

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