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Israël-Iran │ L’heure est aux règlements de comptes

Entre attaques israéliennes et représailles iraniennes, c’est une guerre qui se déroule depuis vendredi au Moyen-Orient dont les observateurs ont du mal à apprécier l’éventuelle durée. En attendant le retour aux négociations politiques, qui ne sont pas pour le moment à l’ordre du jour, les deux parties continuent d’enregistrer des morts, des blessés et des dégâts matériels. Un climat d’instabilité et de peur règne dans toute la région, provoquant une onde de choc planétaire. (Ph. Secours israéliens déployés après une frappe iranienne).

Deux personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans une frappe iranienne sur Israël, a indiqué le Maguen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, à l’aube de ce samedi 14 juin 2025. Cela porte à trois morts le bilan des tirs de représailles menés par l’Iran contre les attaques aériennes israéliennes d’une ampleur sans précédent qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires.

La télévision d’Etat iranienne a annoncé, ce matin, «une nouvelle série d’attaques dans le cadre de l’opération “Promesse honnête 3”», nom donné aux tirs de représailles aux frappes israéliennes.

Téhéran, dont la riposte a commencé vendredi soir a affirmé viser «des dizaines de cibles», «de bases et d’infrastructures militaires» en Israël.

Certains de ces missiles ont pu être interceptés, a déclaré l’armée israélienne qui avait appelé la population à se réfugier dans des abris anti-bombardements. Vendredi soir, les pompiers israéliens ont fait état de «plusieurs incidents majeurs» autour de Tel-Aviv.

Dans le même temps, de fortes explosions ont été entendues dans la nuit à Téhéran, alors que la défense antiaérienne était activée, selon l’agence officielle Irna, contre de nouvelles frappes israéliennes. Des flammes dégageant une épaisse fumée s’élevaient, samedi matin, à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, a constaté un journaliste de l’AFP alors que les médias locaux faisaient état d’une explosion dans les environs.

La République islamique iranienne a annoncé, ce matin, avoir abattu samedi des drones israéliens qui étaient en mission de reconnaissance au-dessus du nord-ouest du pays, a rapporté un média d’État.

Les forces iraniennes «ont réussi à abattre des drones israéliens qui avaient violé l’espace aérien du pays dans la région frontalière de Salmas», a indiqué la télévision d’État iranienne, ajoutant que «les drones avaient pénétré dans l’espace aérien iranien pour des missions d’espionnage et de reconnaissance».

Les frappes israéliennes en Iran ont tué 78 personnes et en ont blessé plus de 320 autres, «une large majorité étant des civils, dont des femmes et des enfants», selon l’ambassadeur iranien à l’Onu, Amir Saeid Iravani.

En Israël, le bilan des tirs de missiles iraniens s’élève à 3 morts et une cinquantaine de blessés. Les services de secours avaient fait état, vendredi soir, de 47 blessés, puis une sexagénaire est décédée de ses blessures dans la région de Tel-Aviv, selon les médias locaux.

L’armée israélienne a annoncé avoir « démantelé » la base militaire de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran.Une attaque a également visé le site d’Hamadan, situé 500 km environ plus au sud.

L’armée israélienne a aussi affirmé avoir «démantelé» une usine d’uranium à Ispahan, au centre du pays. Les dégâts sur ces installations comme sur le site de Fordo, au sud de Téhéran, sont mineurs, a, au contraire, assuré l’organisation iranienne du nucléaire.

Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël avait mis en place contre l’Iran «une des plus grandes opérations militaires de l’histoire». L’heure est venue pour les Iraniens de se révolter contre le «régime maléfique et oppressif» qui les gouverne, a ajouté le premier ministre israélien.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, a écarté, vendredi, toute retenue vis-à-vis d’Israël. De son côté, le ministre de la défense israélien a estimé que l’Iran avait franchi des «lignes rouges» en tirant des missiles sur des centres urbains israéliens.

L’organisation de l’aviation civile iranienne a annoncé que l’espace aérien du pays serait fermé jusqu’à samedi, à 14 heures (12 h 30, heure de Paris). De nombreuses compagnies, comme Air India, Emirates ou Air France avaient déjà supprimé ou dérouté des dizaines de vols, vendredi, après les frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé, vendredi soir, Iran et Israël à mettre fin à leurs attaques. «Bombardements israéliens sur des sites nucléaires iraniens. Frappes de missiles iraniens sur Tel-Aviv. Assez de l’escalade, il est temps que ça cesse. La paix et la diplomatie doivent l’emporter», a-t-il écrit sur X.

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président américain, Donald Trump, ont, eux, «convenu» de «l’importance de la diplomatie et du dialogue» dans la résolution du conflit entre Israël et l’Iran, lors d’un entretien téléphonique vendredi soir, a annoncé Downing Street.

I. B. (avec agence).

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Nouvelles frappes israéliennes sur Téhéran !

Nouvelles frappes israéliennes sur Téhéran !

Des explosions ont été entendues dans la soirée du vendredi 13 juin 2025 à Téhéran et dans ses environs, rapporte l’agence de presse officielle iranienne IRNA, précisant que l’origine des détonations reste pour l’heure inconnue. Des explosions ont notamment été signalées à l’ouest de la province de Téhéran, dans les villes de Shahriar, Malard et […]

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Frappes israéliennes en Iran : l’Arabie saoudite et d’autres pays dénoncent une escalade dangereuse 

Les frappes aériennes menées par Israël dans la nuit du 12 au 13 juin sur plusieurs sites militaires et nucléaires en Iran ont suscité une vague de condamnations à travers le monde. Si l’État hébreu assume ouvertement l’opération — baptisée Rising Lion —, ses répercussions diplomatiques s’annoncent déjà majeures.

L’Arabie saoudite, premier acteur régional à réagir, a dénoncé, vendredi 13 juin, « une violation flagrante du droit international ». Dans un communiqué diffusé par son ministère des affaires étrangères, Riyad a condamné des « attaques odieuses » et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à « assumer ses responsabilités pour faire cesser immédiatement cette agression ».

Réprobation dans le Golfe et au-delà

Oman, pays hôte de pourparlers informels entre Washington et Téhéran, a exprimé une condamnation similaire, déplorant une « escalade susceptible d’embraser toute la région ». Le Qatar et le Koweït ont également exprimé leur inquiétude, appelant au respect de la souveraineté iranienne et à la désescalade.

En Asie, l’Indonésie a exprimé sa préoccupation face aux « risques majeurs pour la stabilité régionale et mondiale ». Le Japon a exhorté toutes les parties à « la retenue » et à privilégier « la voie diplomatique », tandis que la Chine a mis en garde contre « une dérive vers un conflit ouvert ».

Du côté occidental, les réactions sont restées plus nuancées. Le Royaume-Uni s’est dit « préoccupé par l’escalade » tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre. L’Union européenne a appelé à « éviter tout acte susceptible de compromettre davantage la stabilité régionale », sans condamner directement l’opération israélienne.

Un précédent stratégique

Selon plusieurs analystes, cette attaque marque un tournant dans la confrontation israélo-iranienne. « Le niveau de coordination, la simultanéité des frappes sur Natanz, Ispahan, Tabriz, Téhéran et Khorramabad montrent une planification militaire poussée », note un diplomate européen. Contrairement aux échanges de 2024 — ripostes limitées après l’attaque de l’ambassade iranienne à Damas et l’assassinat du général Abbas Nilforoushan —, cette opération semble viser à dégrader durablement les capacités stratégiques iraniennes.

L’ONU, par la voix du secrétaire général António Guterres, a exprimé sa « vive inquiétude » face à ce qu’il qualifie d’« escalade militaire dangereuse », appelant toutes les parties à la retenue. Des consultations d’urgence pourraient être convoquées au Conseil de sécurité dans les prochaines heures.

Un risque d’embrasement régional

À Téhéran, les autorités iraniennes ont dénoncé une « agression brutale » et promis une « riposte décisive ». Plusieurs responsables iraniens ont évoqué la possibilité de s’en prendre aux intérêts américains dans la région, bien que Washington ait assuré ne pas avoir été informé des frappes israéliennes.

Les États-Unis, tout en rappelant leur engagement en faveur de la sécurité d’Israël, ont ordonné l’évacuation partielle de plusieurs ambassades et bases militaires en Irak et au Golfe. Le Pentagone a indiqué avoir placé ses forces en état d’alerte renforcée.


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