La Tunisie a accueilli, en 2024, 170 000 curistes dans ses 60 centres spécialisés en thalassothérapie, en majorité des touristes étrangers. Elle est deuxième destination mondiale pour la thalassothérapie, après la France.
Selon l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie (ONTH), la France reste le principal marché émetteur, avec 40 % des arrivées en Tunisie.
Moufida Ben Nasr Ayadi, responsable de la communication de l’ONTH, a déclaré à la radio nationale que la Tunisie comptait également 63 stations thermales traditionnelles, dont les célèbres Hammam Zriba, Hamma Gabès et Korbous.
Les cures thermales aux eaux minérales chaudes ont été particulièrement populaires en 2024, avec 5 millions de visiteurs enregistrés dans tout le pays.
Par ailleurs, les sept établissements de thalassothérapie modernes ont attiré à eux seuls 70 000 clients.
Le secteur de l’hydrothérapie compte 390 centres répartis dans les principales villes et de nombreux hôtels. Ce segment a attiré environ 1,2 million de personnes en 2024.
L’équipe de chirurgie ophtalmologique à l’hôpital universitaire de Gabès, dirigée par le maître-assistant universitaire Yassine Belghith, a accompli une nouvelle réussite médicale en réalisant avec succès la première greffe de cornée au sein dudit établissement.
L’intervention, conduite dans des conditions opératoires de haute précision, a mobilisé un arsenal technologique de pointe, notamment un microscope chirurgical de dernière génération. Ce dispositif a permis d’assurer une exécution minutieuse du geste opératoire et d’atteindre un résultat optimal, salué comme une première dans l’établissement.
La direction de l’hôpital universitaire de Gabès, qui a annoncé la nouvelle, mercredi, a adressé ses vives félécitations à l’ensemble du personnel médical et paramédical du service, ainsi qu’à toutes les personnes ayant contribué à cette avancée médicale majeure.
Elle a également réaffirmé son engagement à poursuivre ses efforts pour renforcer les compétences du personnel médical et améliorer les équipements afin d’offrir les meilleurs services de santé aux citoyens.
Ce succès vient consolider une dynamique entamée en septembre dernier, lorsque le même service avait réalisé, en coordination avec le Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes et la banque du sang de Gabès, une greffe de tissu amniotique sur un jeune patient atteint d’un ulcère cornéen profond.
Cette intervention avait permis d’éviter une perforation irréversible de la cornée, illustrant déjà l’expertise croissante du service en matière de microchirurgie oculaire.
Près de trois décennies après le lancement des premières politiques de valorisation des déchets, la Tunisie semble toujours enlisée dans une impasse écologique. Invitée mercredi 11 juin sur la radio Mosaïque FM, Ines Labiadh, coordinatrice du département de justice environnementale et climatique au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), a dressé un constat sans appel : la gestion des déchets demeure l’un des angles morts des politiques publiques.
Depuis 1996, l’État tunisien affiche sa volonté de moderniser ce secteur à travers le recyclage, la valorisation énergétique et la réduction des décharges. Mais « les approches traditionnelles ont montré leurs limites », juge Mme Labiadh. Selon elle, la prolifération de plus de 3 000 décharges anarchiques à travers le pays illustre l’inefficacité d’un système reposant encore largement sur l’enfouissement. « Dans certains pays, les déchets génèrent de la richesse. En Tunisie, ils produisent des crises », déplore-t-elle.
Les conséquences de cette gestion défaillante se font sentir sur la santé des populations, notamment dans des régions industrielles comme Gabès, où les maladies respiratoires et les cancers se multiplient. Le FTDES évoque régulièrement le phosphogypse rejeté par les usines chimiques comme source majeure de pollution. À l’échelle nationale, 6 000 décès prématurés seraient liés chaque année à la pollution de l’air, selon plusieurs études.
La réponse politique reste en deçà des enjeux. Le projet de nouvelle loi sur l’environnement, amorcé en septembre 2022, est toujours en cours de discussion. En l’absence d’un cadre réglementaire renouvelé, la société civile peine à faire pression sur les autorités. « Nous avons besoin d’une révolution environnementale à tous les niveaux : législatif, institutionnel et citoyen », insiste Mme Labiadh.
Face à l’inaction de l’État, certaines municipalités tentent de structurer localement des projets de tri et de compostage. Mais les moyens manquent. Pour le FTDES, il s’agit désormais de replacer la justice environnementale au cœur du débat démocratique, dans un pays où la crise écologique se conjugue à la crise sociale.
Un tragique accident de la route survenu ce mardi 10 juin 2025 au niveau de Oued El Makrane à El Hamma (Gabès) a coûté la vie à six personnes.
Quatre personnes ont également été blessées, indique le colonel Fethi Touati, directeur régional de la protection civile à Gabès, cité par l’agence Tap, en précisant que cet accident a impliqué un louage en provenance de Kébili et un camion.
Les blessés ont été rapidement transportés à l’hôpital local de Hamma, ajoute la même source en ajoutant que trois d’entre eux ont été transférés à l’hôpital universitaire de Gabès.
Un accident de la route s’est produit tôt dans la matinée de ce mardi sur la route nationale n°16 reliant Gabès à Kébili, au niveau de Oued El Makrane (Hamma Ouest). Il a causé la mort de six personnes et fait quatre blessés à des degrés de gravité variables, selon les déclarations du colonel Fethi […]
Un tragique accident de la route s’est produit ce vendredi 6 juin 2025 sur la route nationale n°15 reliant Gafsa à Gabès, au niveau de la délégation de Belkhir (gouvernorat de Gafsa). Selon une source de la garde nationale de la région d’El Ksar citée par Mosaïque FM, le drame a été causé par l’éclatement […]
Trois enfants de Ghannouch, qui ont perdu leurs parents et leurs deux frères dans un incendie domestique survenu le jour d’Arafat l’année dernière, ont reçu aujourd’hui, mercredi, un nouveau logement. La construction de cette habitation a été rendue possible grâce à la collaboration entre les autorités régionales, l’association « Saed pour le travail bénévole » de Ghannouch et le Comité régional de solidarité sociale de Gabès.
Le coût de ce logement, dont la construction a été supervisée par la Direction régionale de l’équipement et de l’habitat de Gabès, s’élève à près de 160 000 dinars, incluant la construction et l’ameublement.
Lors de la remise des clés, le gouverneur de Gabès, Ridha Nasri, a souligné la nécessité de continuer à soutenir ces enfants et de les aider à obtenir les meilleurs résultats scolaires. Il a également salué le travail de solidarité continu de l’association « Saed pour le travail bénévole de Ghannouch » et sa contribution précieuse à la construction et à l’équipement de ce logement.
La justice a accepté les demandes de libération des trois jeunes activistes arrêté lors d’un rassemblement pacifique organisé contre la pollution à Gabès.
Le collectif de défense avait déposée des demandes pour demander la libération provisoire de Mohamed Ali Rtimi (condamné à 4 mois de prison), de Moez Rajhi et Anass Chtouna (17 ans), condamnés quant à eux à deux mois ferme.
Examinées ce mercredi 4 juin 2025 par le tribunal, les demandes de libération ont été acceptées, en attendant la comparution des trois jeunes devant la Cour d’appel.
Le jeune militant écologiste Dali Rtimi (R’timi) risque jusqu’à 10 ans de prison après avoir été arrêté, le 23 mai 2025, lors d’une manifestation pacifique contre la pollution industrielle à Gabès, dans le sud du pays, organisée par le collectif Stop Pollution. Cette affaire remet la crise environnementale de Gabès au centre du débat national en Tunisie.
Imed Bahri
Après l’émission, le 26 mai, d’un mandat de dépôt à son encontre, ainsi qu’à l’encontre de deux autres activistes, Rtimi est désormais accusé de multiples chefs d’accusation, notamment d’agression contre un agent de la fonction publique – une infraction passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison en vertu de l’article 127 du Code pénal – ainsi que de rébellion et de constitution d’un groupe criminel.
Les groupes de défense des droits humains affirment que ces accusations sont motivées par des considérations politiques et visent à faire taire la dissidence.
Rtimi aurait tenté de protéger d’autres manifestants lorsque la police est intervenue violemment. Lui et deux autres personnes ont été frappés sur place, puis au poste de police, selon l’Association Intersection pour les droits et les libertés.
«Ils ont subi de nouvelles violences physiques et psychologiques», a déclaré Rami Ben Salah, porte-parole de l’association à The New Arab. Et d’ajouter : «Ils se sont également vu refuser l’accès à un avocat, ce qui constitue une violation flagrante de la loi n° 5 de 2016.»
«Le corps du jeune homme porte des traces visibles de coups», a déclaré le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) dans un communiqué, dénonçant ce qu’il a qualifié de «tentative de masquer les abus policiers et de criminaliser l’activisme».
Les avocats affirment avoir été harcelés alors qu’ils tentaient de défendre les militants. D’autres sympathisants venus à Gabès en signe de solidarité ont été arrêtés et fouillés, certains étant interrogés pour avoir porté des pancartes de protestation dans leurs voitures, selon des associations locales.
Les arrestations ont ravivé la colère à Gabès, ville côtière souvent décrite comme la zone de sacrifice environnemental de la Tunisie.
La manifestation du 23 mai s’inscrivait dans le cadre de nombreuses actions menées par la jeunesse locale exigeant la démolition des usines industrielles toxiques du Groupe chimique tunisien (GCT), une entreprise publique.
Les habitants affirment que les unités de traitement du phosphate contaminent l’air, la mer et les sols de la ville depuis des décennies.
L’industrie du phosphate a longtemps été un pilier de l’économie tunisienne post-indépendance, mais à Gabès, le coût est exorbitant.
Les habitants signalent des taux élevés de cancer, d’infertilité et de maladies respiratoires, ainsi que l’effondrement des écosystèmes marins et la perte de moyens de subsistance traditionnels comme la pêche et l’agriculture.
Le mouvement Stop Pollution est né après la révolution de 2011, porté par une jeunesse désillusionnée face à la crise écologique que traverse le pays.
En 2017, le gouvernement s’était engagé à délocaliser les installations les plus dangereuses hors de la ville, mais ce projet n’a jamais été concrétisé.
Une explosion meurtrière dans une usine d’asphalte en 2021, qui a tué six ouvriers, a encore accru la méfiance du public, notamment après la révélation du stockage de nitrate d’ammonium – le même produit chimique à l’origine de la catastrophe du port de Beyrouth – à proximité de zones résidentielles.
De nouveaux projets industriels, notamment une usine d’ammoniac et une initiative pour l’hydrogène vert, ont suscité de nouvelles craintes.
Bien que présentés comme faisant partie de la transition énergétique verte de la Tunisie, les militants avertissent qu’ils risquent de reproduire le même modèle : des projets extractifs imposés aux communautés vulnérables sans consultation ni garanties environnementales.
«Nous voulons juste vivre sans être empoisonnés», scandaient les manifestants la semaine dernière à Gabès.
Dans un pays en proie à l’inflation, au chômage et à l’autoritarisme, la crise environnementale de Gabès a rarement fait la une des journaux nationaux.
Pourtant, pour les associations de défense des droits humains, ces arrestations s’inscrivent dans une répression plus large de la dissidence.
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