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Advans Tunisie fĂȘte 10 ans d’inclusion financiĂšre et inaugure une nouvelle gouvernance

Depuis son lancement en 2015, Advans Tunisie s’est imposĂ©e comme un acteur clĂ© de la microfinance, offrant aux petits entrepreneurs un accĂšs simplifiĂ© Ă  des crĂ©dits responsables, souvent inaccessibles dans le circuit financier traditionnel.

En dix ans, plus d’un milliard de dinars ont Ă©tĂ© prĂȘtĂ©s Ă  travers un rĂ©seau de 27 agences rĂ©parties sur tout le territoire, au service de plus de 35 500 clients (commerçants, artisans, agriculteurs et industriels), avec l’appui d’une Ă©quipe de plus de 600 collaborateurs engagĂ©s.

DerriĂšre ces chiffres, ce sont des milliers d’histoires d’initiatives locales, d’ambitions concrĂ©tisĂ©es et de projets qui ont pu voir le jour.

Cette trajectoire remarquable doit beaucoup Ă  une Ă©quipe engagĂ©e de plus de 600 collaborateurs, mais aussi Ă  une gouvernance forte. 

Ce 10e anniversaire marque Ă©galement une Ă©tape importante dans la gouvernance de l’institution, avec la nomination de GrĂ©goire Danel-Fedou Ă  la prĂ©sidence du conseil d’administration, succĂ©dant Ă  Claude Falgon, fondateur du groupe Advans.

Advans Tunisie a Ă©galement Ă©tĂ© primĂ©e Ă  plusieurs reprises, notamment avec la certification Client Protection Pathway (CPP) niveau Or et la norme MSI 20000, attestant de la qualitĂ© de ses pratiques, de sa soliditĂ© financiĂšre et de son engagement durable.

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Le détroit des startups: la Tunisie entre deux continents

Par Alberto Onetti – Chairman, Mind the Bridge

La Tunisie ne viendrait pas forcĂ©ment en premier lieu Ă  l’esprit quand on pense aux puissances africaines de l’innovation. Et pourtant, ce pays du Maghreb est en train de se tailler une place de choix parmi les Ă©cosystĂšmes tech les plus prometteurs du continent, tout en jouant un rĂŽle de passerelle stratĂ©gique entre l’Afrique et l’Europe.

Alors que des marchĂ©s plus matures, comme l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria ou le Kenya, occupent le devant de la scĂšne, la Tunisie progresse discrĂštement mais sĂ»rement. Son Ă©cosystĂšme de startups a connu une belle croissance ces derniĂšres annĂ©es, soutenu par un rĂ©seau dense d’universitĂ©s, de centres de recherche et de technopĂŽles, ainsi que par l’engagement affirmĂ© de l’État en faveur de l’entrepreneuriat et de la transformation numĂ©rique.

 

 

Ce virage ne date pas d’hier. DĂšs les annĂ©es 2000, le pays a investi dans des infrastructures d’innovation, telles que des incubateurs d’entreprises ou des technopĂŽles. En 2018, l’adoption du Startup Act marquait un tournant en instaurant des avantages fiscaux, un soutien au financement et un cadre juridique adaptĂ© aux jeunes pousses innovantes. Des dispositifs plus rĂ©cents, comme le Startup Act 2.0, le plan Digital Tunisia 2025 ou encore le lancement de la Terna Innovation Zone Tunisia, en partenariat avec le cabinet international de conseil en Innovation Mind the Bridge, tĂ©moignent d’une volontĂ© claire de bĂątir une Ă©conomie de l’innovation ouverte sur le monde.

 

Si l’on regarde les statistiques de l’écosystĂšme actuel, les chiffres sont encourageants. La Tunisie compte aujourd’hui plus de 1 450 startups et 17 scaleups (source: Mind the Bridge, Tech ScaleupTunisia 2025 Report). À l’échelle rĂ©gionale, c’est une statistique remarquable: la Tunisie se positionne devant les pays voisins, comme le Maroc ou l’AlgĂ©rie, et Ă  peu de distance de l’Égypte. Des rĂ©ussites comme InstaDeep, une start-up spĂ©cialisĂ©e dans l’intelligence artificielle rachetĂ©e par BioNTech aprĂšs une levĂ©e de fonds de plus de 100 millions de dollars, ou encore des pĂ©pites Ă©mergentes comme Kumulus Water, Be Wireless Solutions (BWS), Asteroidea, NextAV, ou Kamioun, montrent que l’impact mondial est bel et bien Ă  portĂ©e de main.

Ce qui distingue la Tunisie, c’est son ambition non seulement de faire Ă©merger des startups, mais surtout de les faire grandir. Et c’est lĂ  que le dĂ©fi se pose. L’écosystĂšme fourmille de projets early-stage et de talents, mais la dynamique se ralentit souvent au moment de l’internationalisation.

Pourtant, le pays consacre 0,4% de son PIB Ă  l’innovation — deux fois plus que le Maroc et quatre fois plus que l’AlgĂ©rie. Si cet engagement s’accompagne d’un meilleur accĂšs aux capitaux internationaux et Ă  des partenariats stratĂ©giques, la Tunisie pourrait devenir le pilier de l’innovation en Afrique du Nord-Ouest, avec une vocation naturelle Ă  faire le lien entre deux continents.

 

Au moment oĂč le paysage technologique africain s’accĂ©lĂšre, la Tunisie nous rappelle que l’efficacitĂ© ne se mesure pas uniquement Ă  la taille. La vision, les politiques publiques et la coopĂ©ration internationale sont sans doute les vĂ©ritables moteurs de l’innovation.

 

 

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Alberto Onetti

​​Alberto Onetti est Chairman de Mind the Bridge et professeur Ă  l’UniversitĂ© de l’Insubrie. Entrepreneur en sĂ©rie, il a fondĂ© trois startups au cours de sa carriĂšre, dont Funambol, l’une des cinq scaleups italiennes ayant levĂ© le plus de capitaux. Il est reconnu comme l’un des principaux experts internationaux en open innovation et possĂšde une solide expĂ©rience dans la conception et la gestion de projets d’innovation ouverte — venture client, venture building, intrapreneuriat, corporate venture capital — auprĂšs de grandes entreprises multinationales. Il intervient Ă©galement en tant que conseiller et formateur sur ces sujets. Onetti publie rĂ©guliĂšrement des contributions dans plusieurs mĂ©dias internationaux spĂ©cialisĂ©s.

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Finances publiques: sous la surface de l’excĂ©dent, une vulnĂ©rabilitĂ© persistante

La Tunisie a traversĂ©, entre 2021 et 2024, une pĂ©riode dĂ©licate pour ses finances publiques, marquĂ©e par des crises mondiales Ă  rĂ©pĂ©tition et la nĂ©cessitĂ© de maintenir le rĂŽle social de l’État. Selon la derniĂšre publication de l’IACE intitulĂ©e «ExĂ©cution budgĂ©taire et vulnĂ©rabilitĂ© des finances publiques», la dette publique est restĂ©e au-dessus de 80% du PIB, signe d’une pression persistante.

Des recettes fiscales fragiles

AprĂšs des recettes plutĂŽt bonnes en 2021 et 2022, le pays a vu ses ressources budgĂ©taires ralentir en 2023 et 2024. En cause: une croissance qui peine Ă  dĂ©coller et un effort de recouvrement fiscal qui s’essouffle. L’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s non pĂ©troliĂšres a notamment chutĂ©. MalgrĂ© tout, la pression fiscale est restĂ©e forte car l’activitĂ© Ă©conomique a ralenti. L’IACE souligne que plus de 90% des ressources de l’État dĂ©pendent encore des recettes fiscales, ce qui rend le systĂšme trĂšs vulnĂ©rable en cas de nouveau choc Ă©conomique.

Dépenses maßtrisées mais charges rigides

D’aprĂšs le mĂȘme rapport, la masse salariale a Ă©tĂ© plutĂŽt bien contenue, et les investissements ont gardĂ© une certaine dynamique. Mais les subventions, elles, ont bondi entre 2021 et 2023 pour se stabiliser Ă  plus de 7 000 Mtnd par an depuis 2022. Face Ă  un manque de ressources extĂ©rieures, l’État a massivement eu recours Ă  l’emprunt intĂ©rieur. En janvier 2024, la Banque centrale a mĂȘme dĂ» financer exceptionnellement le budget Ă  hauteur de 7 000 Mtnd, preuve de tensions persistantes.

Une dette qui pĂšse lourd

Les chiffres confirment une vulnĂ©rabilitĂ© structurelle. Le taux d’endettement public dĂ©passe 70% du PIB depuis 2020. Le service de la dette reprĂ©sente plus de 40% des ressources budgĂ©taires, franchissant un seuil jugĂ© critique. Les dĂ©penses rigides — salaires, dette, subventions — pĂšsent dĂ©sormais prĂšs de 89% du budget total en 2024, selon l’IACE. De quoi laisser trĂšs peu de marge pour financer de nouveaux projets ou investir dans des rĂ©formes de fond.

Début 2025: un excédent comptable à relativiser

À fin mars 2025, l’exĂ©cution budgĂ©taire affiche un excĂ©dent de 2 078 Mtnd. Ce «rĂ©pit» est liĂ© Ă  une hausse des recettes fiscales, Ă  une baisse des dĂ©penses de gestion et Ă  l’apport de financements extĂ©rieurs, notamment via un crĂ©dit de l’Afreximbank. Mais l’IACE prĂ©cise que cet excĂ©dent reste avant tout «comptable»: la baisse de 33,7% des dĂ©penses d’investissement et le recours rĂ©gulier Ă  la Banque centrale montrent que la trĂ©sorerie reste sous tension, surtout en fin d’annĂ©e.

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Deux nouvelles émissions de timbres-poste sur le thÚme «Euromed Postal: réserves naturelles de la Méditerranée»

La Poste tunisienne, Ă  l’instar des autres pays membres de l’UPMed, Ă©met aujourd’hui 7 juillet 2025 deux timbres-poste dĂ©diĂ©s aux rĂ©serves naturelles de la MĂ©diterranĂ©e: RĂ©serve nationale de la Galite et RĂ©serve nationale de Zembra.

Cette Ă©mission intervient dans le cadre de la contribution aux activitĂ©s de l’Union postale pour la MĂ©diterranĂ©e «UPMed» et du renforcement de son rĂŽle dans le soutien et le dĂ©veloppement de la coopĂ©ration et du partenariat avec les institutions postales mĂ©diterranĂ©ennes.

Ces deux timbres-poste ainsi que les autres produits philatĂ©liques rĂ©alisĂ©s Ă  cette occasion seront disponibles Ă  la vente dans tous les bureaux de poste Ă  partir d’aujourd’hui 7 juillet 2025 et via internet Ă  travers le site

www.e-stamps.poste.tn

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EY (Ernst & Young) annonce son retrait de 9 pays d’Afrique francophone à partir de 2026

Le cabinet EY a annoncĂ© son retrait de neuf pays d’Afrique francophone Ă  partir de janvier 2026.

Les pays concernĂ©s sont: le Cameroun, la CĂŽte d’Ivoire, la RDC, le Congo, le Gabon, Madagascar, le Tchad, le SĂ©nĂ©gal et le Togo.

Ce retrait s’inscrit dans une stratĂ©gie de recentrage sur les marchĂ©s jugĂ©s prioritaires, notamment l’Afrique anglophone.

Les entitĂ©s locales continueront d’exister, mais sous une nouvelle marque, sans lien direct avec le rĂ©seau EY.

Un tournant important pour le paysage du conseil et de l’audit en Afrique francophone.

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La concurrence accrue, principale barriùre à l’export pour les PME en Tunisie

En Tunisie, la concurrence Ă©trangĂšre de plus en plus intense et la saturation des marchĂ©s Ă  l’export figurent en tĂȘte des prĂ©occupations des PME. C’est ce que rĂ©vĂšle une enquĂȘte menĂ©e par la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancĂ© par l’Union europĂ©enne. Selon cette Ă©tude, publiĂ©e ce jeudi, 60 % des dirigeants de PME tunisiennes identifient la pression concurrentielle sur les marchĂ©s Ă©trangers comme un obstacle majeur Ă  leur dĂ©veloppement international. Sur un Ă©chantillon de 150 entreprises issues de secteurs exportateurs clĂ©s – notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile – les rĂ©sultats brossent le portrait d’un tissu entrepreneurial dynamique mais freinĂ© par des contraintes multiples. Une Ă©conomie dominĂ©e par les PME
 en quĂȘte d’ouverture Les PME reprĂ©sentent environ 97 % du tissu productif tunisien. Elles sont essentielles Ă  l’économie nationale, mais peinent encore Ă  s’imposer Ă  l’international. Si 88 % des entreprises interrogĂ©es dĂ©clarent exporter, seules la moitiĂ© le font de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Une PME sur dix demeure totalement absente des marchĂ©s extĂ©rieurs, souvent par manque de moyens pour se conformer aux normes internationales, innover ou prospecter efficacement. Parmi les autres freins Ă©voquĂ©s, le manque de financement arrive en deuxiĂšme position, citĂ© par 48% des dirigeants comme un obstacle majeur Ă  l’internationalisation. La faiblesse du capital propre, l’accĂšs limitĂ© au crĂ©dit, ainsi que des dispositifs de soutien encore jugĂ©s insuffisants, limitent leur capacitĂ© Ă  investir dans des stratĂ©gies exportatrices solides. Des barriĂšres logistiques et commerciales persistantes MĂȘme les entreprises ayant dĂ©jĂ  franchi le pas de l’exportation se heurtent Ă  des contraintes structurelles.

Les coĂ»ts logistiques et douaniers Ă©levĂ©s, les exigences de conformitĂ©, ainsi que la difficultĂ© Ă  Ă©tablir des partenariats commerciaux Ă  l’étranger sont autant de freins citĂ©s par une large majoritĂ© des sondĂ©s: 62% dĂ©noncent des charges excessives, et 44 % pointent l’isolement sur les marchĂ©s cibles. «Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intĂ©gration des PME tunisiennes dans les chaĂźnes de valeur mondiales», souligne le rapport de la BEI, qui insiste sur l’importance d’un accompagnement structurĂ© et ciblĂ© pour surmonter ces obstacles.

Miser sur la formation et la compĂ©titivitĂ© Pour rĂ©pondre Ă  ces dĂ©fis, le Trade and Competitiveness Programme propose un appui concret aux PME, en partenariat avec les institutions financiĂšres tunisiennes. Au cƓur de cette initiative : des formations techniques sur des enjeux stratĂ©giques comme la dĂ©carbonation, les rĂšgles d’origine ou encore la mise aux normes europĂ©ennes, mais aussi des lignes de financement dĂ©diĂ©es, avec des garanties allĂ©gĂ©es. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des idĂ©es audacieuses, des formations ciblĂ©es et un accompagnement structurĂ© pour franchir les barriĂšres Ă  l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compĂ©titivitĂ© et s’imposer durablement sur les marchĂ©s internationaux », tĂ©moigne un chef d’entreprise interrogĂ©. Un appel Ă  un soutien renforcĂ© L’étude de la BEI illustre le paradoxe auquel font face les PME tunisiennes : une volontĂ© affirmĂ©e de s’internationaliser, mais des conditions encore peu favorables pour y parvenir. Face Ă  la saturation des marchĂ©s et Ă  une concurrence fĂ©roce, la compĂ©titivitĂ© devient un facteur diffĂ©renciant dĂ©cisif. Les efforts pour renforcer l’intĂ©gration des PME dans les circuits d’exportation devront donc s’accompagner d’un soutien renforcĂ©, tant sur le plan financier que technique, pour leur permettre de transformer leur potentiel en rĂ©ussite durable Ă  l’international.

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la concurrence accrue, principale barriùre à l’export pour les PME en Tunisie

En Tunisie, la concurrence Ă©trangĂšre de plus en plus intense et la saturation des marchĂ©s Ă  l’export figurent en tĂȘte des prĂ©occupations des PME. C’est ce que rĂ©vĂšle une enquĂȘte menĂ©e par la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancĂ© par l’Union europĂ©enne. Selon cette Ă©tude, publiĂ©e ce jeudi, 60 % des dirigeants de PME tunisiennes identifient la pression concurrentielle sur les marchĂ©s Ă©trangers comme un obstacle majeur Ă  leur dĂ©veloppement international. Sur un Ă©chantillon de 150 entreprises issues de secteurs exportateurs clĂ©s – notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile – les rĂ©sultats brossent le portrait d’un tissu entrepreneurial dynamique mais freinĂ© par des contraintes multiples. Une Ă©conomie dominĂ©e par les PME
 en quĂȘte d’ouverture Les PME reprĂ©sentent environ 97 % du tissu productif tunisien. Elles sont essentielles Ă  l’économie nationale, mais peinent encore Ă  s’imposer Ă  l’international. Si 88 % des entreprises interrogĂ©es dĂ©clarent exporter, seules la moitiĂ© le font de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Une PME sur dix demeure totalement absente des marchĂ©s extĂ©rieurs, souvent par manque de moyens pour se conformer aux normes internationales, innover ou prospecter efficacement. Parmi les autres freins Ă©voquĂ©s, le manque de financement arrive en deuxiĂšme position, citĂ© par 48% des dirigeants comme un obstacle majeur Ă  l’internationalisation. La faiblesse du capital propre, l’accĂšs limitĂ© au crĂ©dit, ainsi que des dispositifs de soutien encore jugĂ©s insuffisants, limitent leur capacitĂ© Ă  investir dans des stratĂ©gies exportatrices solides. Des barriĂšres logistiques et commerciales persistantes MĂȘme les entreprises ayant dĂ©jĂ  franchi le pas de l’exportation se heurtent Ă  des contraintes structurelles. Les coĂ»ts logistiques et douaniers Ă©levĂ©s, les exigences de conformitĂ©, ainsi que la difficultĂ© Ă  Ă©tablir des partenariats commerciaux Ă  l’étranger sont autant de freins citĂ©s par une large majoritĂ© des sondĂ©s: 62% dĂ©noncent des charges excessives, et 44 % pointent l’isolement sur les marchĂ©s cibles. «Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intĂ©gration des PME tunisiennes dans les chaĂźnes de valeur mondiales», souligne le rapport de la BEI, qui insiste sur l’importance d’un accompagnement structurĂ© et ciblĂ© pour surmonter ces obstacles. Miser sur la formation et la compĂ©titivitĂ© Pour rĂ©pondre Ă  ces dĂ©fis, le Trade and Competitiveness Programme propose un appui concret aux PME, en partenariat avec les institutions financiĂšres tunisiennes. Au cƓur de cette initiative : des formations techniques sur des enjeux stratĂ©giques comme la dĂ©carbonation, les rĂšgles d’origine ou encore la mise aux normes europĂ©ennes, mais aussi des lignes de financement dĂ©diĂ©es, avec des garanties allĂ©gĂ©es. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des idĂ©es audacieuses, des formations ciblĂ©es et un accompagnement structurĂ© pour franchir les barriĂšres Ă  l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compĂ©titivitĂ© et s’imposer durablement sur les marchĂ©s internationaux », tĂ©moigne un chef d’entreprise interrogĂ©. Un appel Ă  un soutien renforcĂ© L’étude de la BEI illustre le paradoxe auquel font face les PME tunisiennes : une volontĂ© affirmĂ©e de s’internationaliser, mais des conditions encore peu favorables pour y parvenir. Face Ă  la saturation des marchĂ©s et Ă  une concurrence fĂ©roce, la compĂ©titivitĂ© devient un facteur diffĂ©renciant dĂ©cisif. Les efforts pour renforcer l’intĂ©gration des PME dans les circuits d’exportation devront donc s’accompagner d’un soutien renforcĂ©, tant sur le plan financier que technique, pour leur permettre de transformer leur potentiel en rĂ©ussite durable Ă  l’international.

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