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Méditerranée/Mer Noire : 65 % des ressources halieutiques restent surexploitées, selon la FAO

D’après le rapport « État des ressources marines halieutiques mondiales 2025 » publié par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’océan (9-13 juin 2025) organisée à Nice (Face), 65 % des ressources halieutiques en Méditerranée et en mer Noire sont toujours exploitées de manière non durable.

Bien que ce chiffre reste alarmant, la FAO note une évolution positive : la pression exercée par la pêche a diminué de 30 % dans cette zone. Autre signe encourageant : le nombre de bateaux de pêche y a été réduit d’un tiers en dix ans, preuve que les efforts de gestion durable commencent à porter leurs fruits.

À l’échelle mondiale, plus d’un tiers des stocks halieutiques sont surexploités, mais 77 % des poissons consommés proviennent de pêcheries bien gérées, souligne l’agence onusienne.

Cependant, des lacunes importantes subsistent, notamment en ce qui concerne les données disponibles, en particulier dans le secteur de la pêche artisanale. Le manque d’informations sur les sites de débarquement complique l’évaluation précise des stocks.

Face à ces enjeux, la FAO exhorte les pays à renforcer leurs systèmes de collecte de données, à investir dans la recherche scientifique, et à développer leurs capacités nationales, afin de respecter les objectifs de durabilité et d’assurer la pérennité du secteur halieutique.

Selon les estimations de l’agence, environ 600 millions de personnes dépendent aujourd’hui de la pêche et de l’aquaculture pour leur subsistance.

La 3e Conférence des Nations Unies sur l’océan, co-organisée par la France et le Costa Rica, a réuni 15 000 participants, dont plus de 60 chefs d’État et de gouvernement. Elle s’est achevée par un appel fort à renforcer la protection des océans, à lutter contre la pollution, à réguler l’exploitation des hautes mers, et à mobiliser davantage de financements pour les pays côtiers et insulaires.

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L’OMS réaffirme son engagement en faveur de l’approche « Une seule santé »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient pleinement l’approche « Une seule santé », considérée comme une stratégie clé pour construire un avenir sanitaire plus sûr et plus résilient. C’est ce qu’a affirmé son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un message vidéo diffusé samedi 14 juin à l’ouverture de la conférence régionale dédiée à cette thématique dans la région MENA.

Dans son intervention, le Dr Tedros a insisté sur la nécessité d’investir davantage dans cette approche intégrée, qui relie les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale. Il a notamment plaidé pour une coopération intersectorielle renforcée, estimant que les réponses cloisonnées ne suffisent plus face aux menaces sanitaires émergentes.

Le chef de l’OMS a également appelé à une mobilisation financière accrue et à un partage d’expériences entre pays pour renforcer l’efficacité des actions menées dans ce cadre.

La conférence régionale « Une seule santé », qui se tient à Tunis, a réuni des ministres, hauts responsables et experts venus de 14 pays, ainsi que de nombreux représentants d’organisations internationales. Les participants planchent durant plusieurs jours sur les moyens de renforcer cette approche face aux défis croissants liés aux pandémies, au changement climatique et à la sécurité alimentaire.

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Textile : signature d’une convention pour booster l’innovation, la durabilité et la digitalisation en Tunisie

Une convention de partenariat stratégique a été signée cette semaine entre la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH), l’Association tunisienne des chercheurs en textile (ATCTex) et le Laboratoire de génie textile (LGTex) relevant de l’Institut supérieur des études technologiques (ISET) de Ksar Hellal.

Objectif : moderniser et verdir le secteur textile

Cette initiative a pour ambition de stimuler l’innovation, d’accompagner la transition écologique et numérique du secteur textile et d’encourager les entreprises à s’engager dans des projets de recherche appliquée, selon un communiqué publié vendredi par la FTTH.

La convention vient renforcer la collaboration entre les acteurs industriels, les chercheurs et les institutions académiques, avec pour but de faire évoluer le secteur vers des pratiques plus durables, innovantes et compétitives à l’échelle nationale et internationale.

Recherche et industrie main dans la main

L’ATCTex, fondée en 2007 par un groupe de professeurs et chercheurs de l’ISET de Ksar Hellal, s’investit depuis sa création dans la valorisation de la recherche scientifique textile en Tunisie. Elle œuvre à rapprocher les milieux académique et industriel pour accélérer l’adoption de solutions technologiques innovantes.

Un pas vers une industrie textile responsable

En s’appuyant sur cette synergie entre la recherche et le tissu économique, les signataires entendent positionner la Tunisie comme acteur clé d’un textile plus intelligent, plus propre et plus digitalisé, en phase avec les enjeux mondiaux liés à l’environnement, à la compétitivité et à l’innovation.

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Tunisie : un programme national pour sensibiliser à la maltraitance des personnes âgées

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées, célébrée le 15 juin de chaque année, le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a élaboré un programme riche et varié, à déployer aux niveaux national et régional.

Dans ce cadre, une réunion de travail s’est tenue vendredi 13 juin au siège du ministère pour finaliser les actions prévues. Selon un communiqué officiel, ce programme s’inscrit dans la continuité des principes de l’État social et vise à préserver la dignité, les droits et la place des personnes âgées au sein de la société tunisienne.

Une culture de respect et de bientraitance

Présidant la réunion, la ministre de la Famille, Asma Jebri, a souligné l’importance de cette journée pour alerter l’opinion publique sur les différentes formes de maltraitance — physique, psychologique, économique ou sociale — dont peuvent être victimes les personnes âgées.

Elle a insisté sur la nécessité d’agir à plusieurs niveaux : « La protection des personnes âgées ne se limite pas aux politiques publiques ou aux textes de loi. Il est essentiel d’éduquer les enfants dès leur plus jeune âge au respect des aînés, d’inculquer une culture de bientraitance au sein de la famille, et de lutter contre toute forme de négligence ».

Une stratégie de communication ciblée

À l’occasion de cette journée, le ministère lancera une campagne de sensibilisation via les médias traditionnels et les plateformes numériques, afin de toucher un large public et encourager des comportements respectueux à l’égard des personnes âgées.

Une vision inclusive et solidaire

Pour Asma Jebri, cette initiative reflète l’attachement de la Tunisie à ses choix constants en faveur d’une société solidaire et équilibrée, où les personnes âgées bénéficient pleinement de leurs droits, de soins adaptés et d’une véritable reconnaissance sociale. « Valoriser les aînés, c’est aussi valoriser leur expérience et leur contribution au développement de notre société », a-t-elle conclu.

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Bientôt un nouveau plan de développement sanitaire axé sur l’équité et l’accès pour tous

Le ministère de la Santé a tenu, vendredi 13 juin, une séance de travail consacrée à l’élaboration du plan national de développement sanitaire 2026-2030.

La rencontre, organisée au siège du ministère, a réuni des représentants du ministère de l’Économie et de la Planification ainsi que les directeurs régionaux de la santé, connectés à distance en visioconférence.

Un plan centré sur les besoins des régions

Ce nouveau plan ambitionne de répondre aux besoins spécifiques des régions, en particulier celles souffrant d’un accès limité aux services de santé. Il s’inscrit dans une approche territoriale visant à réduire les disparités et à garantir à chaque citoyen l’exercice effectif de son droit à la santé.

Une vision présidentielle pour une santé accessible à tous

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a affirmé que ce projet de réforme s’aligne sur la vision du président de la République, qui place la santé parmi les priorités nationales. « Le droit à la santé, partout et pour tous, est une obligation de l’État », a-t-il souligné, selon un communiqué publié par le ministère.

Cinq axes stratégiques

Le plan 2026-2030 reposera sur cinq axes majeurs, à savoir : renforcement de la prévention et de la sécurité sanitaire; accès équitable et sécurisé aux services de santé; mise en place d’une couverture sanitaire universelle; accélération de la transformation numérique du secteur; positionnement de la santé comme moteur du développement économique et social.

Ce chantier ambitieux vise à moderniser le système de santé tunisien tout en assurant sa durabilité et sa résilience face aux défis actuels et futurs.

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Khaled Shili préside la première réunion du nouvel Office de Rjim Maatoug

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a présidé, vendredi 13 juin 2025, la première réunion du conseil de l’Office de Rjim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara, récemment réorganisé.

La réunion s’est tenue au siège du ministère, en présence du directeur général de l’Office et de représentants de plusieurs ministères et institutions concernés.

Un nouveau cadre pour une nouvelle mission

Cette réunion marque le lancement officiel des travaux de l’Office sous sa nouvelle appellation, en application du décret n° 247 du 8 mai 2025. Ce texte a modifié l’ancien intitulé de l’établissement – auparavant limité à la région de Rjim Maatoug – pour étendre son champ d’action à l’ensemble du Sud et du Sahara tunisiens.

À cette occasion, Khaled Shili a rappelé que cette évolution vise à instaurer un développement équilibré, durable et mieux adapté aux besoins des régions concernées.

Mobilisation collective et plan d’action intégré

Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective entre les différents acteurs étatiques pour assurer la réussite de cette nouvelle orientation. La mise en œuvre du décret doit s’appuyer sur un plan d’action intégré, réaliste et ciblé, garantissant des résultats concrets sur le terrain, ajoute le ministre.

Une approche fondée sur l’autonomie locale

« Ce projet reflète une approche de développement intégrée, basée sur l’autonomisation des populations locales et le principe du compter sur soi », a déclaré le ministre. Il s’agit également, selon lui, de répondre efficacement aux défis socio-économiques spécifiques aux zones reculées.

Parmi les priorités évoquées figurent la prise en charge des catégories vulnérables, la lutte contre le chômage et la réduction du décrochage scolaire précoce.

Sélection rigoureuse des projets

Pour garantir un impact durable, Khaled Shili appelle à une sélection rigoureuse des projets financés dans le cadre de cette nouvelle dynamique. L’objectif est de privilégier les initiatives à forte valeur ajoutée pour les habitants des régions concernées.

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Caravane Soumoud : La Coordination appelle à un sit-in de soutien, samedi 14 juin

La Coordination de l’action commune pour la Palestine a appelle à un sit-in, samedi 14 juin, devant le Théâtre municipal de Tunis pour réaffirmer les objectifs de la Caravane de la Résilience « Soumoud » à savoir; briser le blocus de la bande de Gaza, condamner le génocide et soutenir la cause palestinienne.

Dans une vidéo publiée sur la page officielle de la Coordination sur Facebook, Mourad Ben Jeddou, un des membres, a appelé à des actions similaires à travers les régions du pays, en appui à la caravane et à ses objectifs.

Ces rassemblements sont de nature à conforter la Caravane de la Résistance dans sa tentative de lever le siège de Gaza, un objectif défendu par les défenseurs de la liberté à travers le monde, a-t-il soutenu.

Pour les membres de la Coordination, il s’agit de répondre aux campagnes de dénigrement qui cherchent à nuire politiquement et médiatiquement à la caravane et ses objectifs et aux menaces sionistes qui la ciblent. Et c’est également, l’occasion d’exprimer l’entière solidarité avec les membres de la Flottille de la liberté.

Partie de Tunisie le 9 juin, en direction de Gaza, la caravane est arrêtée depuis jeudi 12 juin, à l’entrée de la ville de Syrte (Libye), à la demande des forces de sécurité et de l’armée relevant des autorités de l’Est libyen. Sur sa page Facebook, la Coordination indique que les responsables sécuritaires exigent d’attendre une autorisation en provenance de Benghazi avant de reprendre la route.

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Marché algérien : potentiel export à valoriser (ITCEQ)

L’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ) a appelé à renforcer l’action publique pour valoriser le potentiel de la Tunisie à l’export sur le marché algérien. A ce propos, il a souligné la nécessité de poursuivre l’amélioration des procédures administratives, logistiques et douanières, afin d’optimiser l’accord commercial préférentiel entre la Tunisie et l’Algérie.

Dans une note d’analyse intitulée « Le marché algérien : quel potentiel à l’export pour la Tunisie ? », qu’il vient de publier, l’ITCEQ a déploré la faiblesse des échanges commerciaux entre les deux pays, en dépit de leur proximité géographique et culturelle, estimant que ces échanges sont « loin des attentes et des objectifs escomptés ».

Selon la même source, les importations en provenance de l’Algérie ont dépassé de loin les exportations vers ce marché, durant la période 2011- 2021, se soldant, ainsi, par un déficit structurel. Ce dernier est, principalement, imputable à l’importance des importations nationale de gaz naturel de ce pays voisin, au cours de cette période.

L’évolution du déficit commercial montre qu’il a été moins important sur les cinq années 2017-2021 (605 M$ en moyenne par an), comparativement à la période 2011-2015 (1501 M$ en moyenne par an).

L’ITCEQ a plaidé en faveur de la promotion du commerce et de l’investissement entre les deux pays, en créant des projets de partenariat dans les secteurs d’activité à fort potentiel et en favorisant l’implantation des entreprises tunisiennes sur le marché algérien (octroi d’avantages spécifiques, soutien diplomatique, organisation de foires, rencontres régulières des hommes d’affaire…).

Il est également primordial, souligne l’Institut, de renforcer l’intégration au niveau de la zone nord-africaine et continentale (ZLECAF), d’accélérer le processus de réalisation de zones frontalières entre les deux pays et de consolider les mécanismes bilatéraux de lutte contre le commerce informel et la spéculation touchant certaines marchandises.

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Environ 150 mille quintaux d’orge récoltés au Kef

La campagne de moisson s’accélère cette semaine dans le gouvernorat du Kef, avec un volume d’orge collecté atteignant près de 150 000 quintaux à la date du vendredi 13 juin.

Alors que la campagne de moisson bat son plein dans le gouvernorat du Kef, le rythme des récoltes devrait s’accélérer la semaine prochaine avec l’achèvement de la maturation des épis, notamment pour les variétés tardives ou celles ayant subi les effets des pluies du mois de mai. C’est ce qu’a indiqué Mounir Laâbidi, président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP), dans une déclaration à l’agence TAP.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Laâbidi a estimé que le rendement reste « globalement moyen » dans les exploitations privées, mais « nettement plus satisfaisant dans les zones irriguées publiques ».

Il a par ailleurs lancé un appel à l’ensemble des citoyens, et particulièrement aux automobilistes, les invitant à faire preuve de vigilance et à contribuer à la prévention des incendies, insistant sur le fait que la protection de la récolte constitue une responsabilité nationale partagée.

De son côté, le chef de la cellule de gestion des terres domaniales, Abdelkhalek Bouakka a souligné la qualité du cru de cette année en orge, précisant que ce dernier peut être utilisé aussi bien comme semence pour la prochaine campagne agricole, que comme fourrage ou même pour des usages alimentaires, en fonction des besoins.

Dans le même sillage, les services de la protection civile, les forces de sécurité ainsi que les équipes de la délégation régionale au développement agricole du Kef sont pleinement mobilisés pour prévenir les risques d’incendie.

Des pare-feux ont été ouverts, les accotements des routes ont été dégagés, et des équipes d’intervention avancées et des patrouilles mobiles ont été mises en place afin de sécuriser les exploitations céréalières et les forêts avoisinantes contre tout départ de feu accidentel.

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Démarrage de la moisson à Siliana

La directrice générale de l’Office des céréales, Saloua Ben Hedid, a déclaré à l’agence TAP, que les prévisions de récolte de céréales à Siliana s’élèvent à 2,5 millions de quintaux. Cette déclaration a eu lieu à l’occasion du lancement officiel de la campagne de moisson dans une ferme de la délégation de Bourouis (gouvernorat de Siliana).

À ce jour, 283 000 quintaux ont été collectés dans la région, dont 9 % d’orge, a-t-elle précisé. Par ailleurs, 600 000 quintaux ont déjà été récoltés dans le gouvernorat de Kairouan.

Elle a ajouté que les opérations d’évacuation de la récolte se poursuivent afin de désengorger les centres de collecte, soulignant que l’Office a aménagé de nouveaux espaces pour accueillir des quantités supplémentaires d’orge.

Au niveau national, la capacité de collecte devrait atteindre 8 millions de quintaux au cours de cette saison, un chiffre record, selon la responsable.

De son côté, la cheffe du département de la production végétale au Commissariat régional au développement agricole de Siliana, Noura Zouari, a souligné que les conditions climatiques ont été favorables cette année grâce aux précipitations régulières enregistrées dans la région. Elle a rappelé que le gouvernorat de Siliana compte 28 centres de collecte, offrant une capacité de stockage d’environ 1,1 million de quintaux de céréales.

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Fin de semaine dans le rouge pour le marché boursier

Le marché boursier a terminé la semaine en baisse. Le Tunindex a reculé de 0,76 %, vendredi 13 juin, pour s’établir à 11 237,61 points, dans un volume modeste de 4,9 millions de dinars. Depuis le début de l’année, sa performance s’élève désormais à +12,9 %, selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SOMOCER a chapeauté le palmarès de la séance. L’action du loueur a progressé de 3,7 % à 0,560 D, dans un modeste flux de 43 mille dinars.

Le titre SITS s’est également placé en haut du podium. L’action du promoteur immobilier s’est offert un gain de 3,2 % à 2,230 D, dans un volume faible de 11 mille dinars.

Le titre SIAME s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste en compteur intelligeant a perdu 5,7 % à 2,970 D, dans un flux de 44 mille dinars sur la séance.

Le titre ICF a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action a reculé de 3,4 % à 109,010 D, en amassant un flux de 40 mille dinars. Le titre POULINA GROUP HOLDING a été le titre le plus échangé sur la séance.

Le titre de la holding s’est effrité de 0,64 % à 15,590 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 482 mille dinars, soit 10 % du volume de la cote.

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Prix Mustapha Azzouz 2025 : Découvrez les grands gagnants de la littérature jeunesse arabe

 La 16ème édition du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature pour enfants a connu son épilogue lors d’une cérémonie prestigieuse qui s’est étalée sur deux jours à la Cité de la Culture de Tunis.

Organisé conjointement par le Forum de la Littérature pour Enfants et l’Arab Tunisian Bank (ATB), cet événement littéraire a réuni un jury d’exception présidé par l’écrivaine Nafla Dhahab et composé des auteurs Amal Mokhtar et Hedi Khadhraoui, du professeur Mohamed Al-Qadi et du chercheur Fathi Ben Maamer. Après avoir examiné 117 œuvres soumises par des auteurs spécialisés en littérature adolescente ainsi que 22 créations de jeunes talents, le jury a rendu son verdict.

Palmarès 2025 :

  • Premier prix (12 000 DT) : Ichraf Ben Mourad (Tunisie/Qatar) pour « Rêve de Lumière» (حلم نور)

  • Deuxième prix (8 000 DT) : Basma Ghandouzi (Tunisie) pour « Couleurs de la Vie » (ألوان الحياة)

  • Troisième prix (5 000 DT) : Ibrahim Riahi (Tunisie) pour « Le Garçon à l’œil paresseux » (الفتى ذو العين الكسولة)

Prix jeunes talents (1 000 DT chacun) :

  1. Nourcine Charfi (Algérie) – « Les Graines d’Olivier » (بذور الزيتون)

  2. Moatassam Billah Wathek Midani (Algérie) – « Vivons avec Respect » (لنعش باحترام)

  3. Islam Majoul (Tunisie) – « Là où est la Liberté… là est la Patrie » (حيث تكون الحرية.. يكون الوطن)

La cérémonie a rendu un vibrant hommage posthume à Feu Faraj Chouchane, figure éminente de la culture et des médias, ancien conseiller scientifique du Prix. Madame Anissa Bouhajba Saâdaoui, ex-directrice de la communication de l’ATB, a également été honorée pour son rôle déterminant dans la création et le développement de ce prix littéraire, ainsi que pour son engagement continu en faveur de la littérature jeunesse.

En amont de la cérémonie, 60 enfants ont participé à des ateliers créatifs organisés en collaboration avec le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Âgées, insufflant une ambiance festive à ce forum littéraire. L’ouverture officielle a été présidée par le Dr. Mohamed Ait Mihoub, président du Forum de la Littérature pour Enfants, et Madame Jamila Bel Tayeb, Directrice générale de l’Enfance.

Cette édition s’est articulée autour du thème « L’humour, la comédie et le jeu dans la création pour enfants », avec dix communications scientifiques présentées par des chercheurs renommés du monde arabe, dont Mohamed El Mai, Samia Dridi, El Idy Jallouli (Algérie), Chafik Jendoubi, et plusieurs autres experts.

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Organisation des conseillers fiscaux : recommandations du gouvernement

Les recommandations du gouvernement concernant la proposition de loi relative à l’organisation de la profession de conseiller fiscal portent à la fois sur des « modifications formelles et d’autres de fond, en raison de leur incompatibilité avec certains principes juridiques ou textes législatifs en vigueur », selon un communiqué publié ,vendredi 13 juin, par le Parlement.

Lors d’une audition tenu, jeudi 12 juin, par la Commission de la législation générale, des représentants de la Présidence du gouvernement, du ministère des Finances et du ministère de la Justice ont souligné la nécessité pour toute initiative législative d’être conforme au cadre juridique national et fondée sur des données et des statistiques fiables.

Ils ont précisé, à cet égard, que la proposition de loi organique n°13/2023 relative à l’organisation de la profession de conseiller fiscal comporte certaines dispositions contraires à la législation en vigueur, notamment au Code des droits et procédures fiscaux ainsi qu’au décret encadrant la profession d’avocat.

Les représentants du gouvernement ont toutefois réaffirmé leur soutien à la volonté d’organiser les professions, notamment celles liées au service public de la justice, dans un souci de spécialisation et afin d’éviter les conflits de compétence.

Ils ont rappelé que la loi encadrant la profession de conseiller fiscal date de 1960, soulignant l’importance d’adopter une approche équilibrée et participative, en assurant une coordination entre les pouvoirs législatif et exécutif.

De leur côté, les députés à l’origine de la proposition ont exprimé leur ouverture à l’ensemble des remarques et amendements, dans le but d’améliorer le texte.

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ARP-Commissions : Audition sur le projet de loi sur les notaires

La Commission de la législation générale à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a auditionné, jeudi 12 juin, des représentants de la Présidence du gouvernement et du ministère de la Justice au sujet du projet de loi organique relatif à l’organisation de la profession de notaire.

Les représentants du ministère de la Justice ont affirmé soutenir toute initiative visant à encadrer les différentes professions, à condition qu’elle soit conforme aux acquis de la législation tunisienne et qu’elle tienne compte des spécificités de la société tunisienne.

Abordant l’article 26 du projet de loi, qui propose d’octroyer aux notaires la possibilité de rédiger des actes de divorce par consentement mutuel, les représentants du ministère ont exprimé leur refus catégorique. Ils ont souligné que cette disposition va à l’encontre du Code du statut personnel, lequel stipule que le divorce est une décision judiciaire relevant exclusivement de la compétence des tribunaux.

Ils ont également critiqué les compétences exclusives attribuées aux notaires dans cet article, estimant qu’elles sont en contradiction avec la législation en vigueur.

Par ailleurs, les représentants du ministère ont pointé plusieurs articles du projet qu’ils jugent non conformes aux lois existantes, et susceptibles de porter atteinte à l’équilibre du système procédural et à l’organisation de la justice. Ils ont également dénoncé l’absence de disposition permettant la saisie sur les comptes des notaires, comme stipulé dans le texte.

De leur côté, les auteurs du projet de loi se sont dits ouverts à toutes les propositions visant à combler les lacunes du texte et à en améliorer le contenu.

En conclusion de la séance, les représentants de la Présidence du gouvernement et du ministère de la Justice ont souligné l’importance de réglementer la profession de notaire, en tant qu’officier public, pour renforcer la confiance dans les transactions juridiques et économiques.

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Bâtiments menacés d’effondrement : première opération pilote du ministère de l’Équipement

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat prévoit de lancer, d’ici la fin de l’année 2025, une première opération pilote pour l’application de la loi relative aux bâtiments menaçant ruine. C’est ce qu’a annoncé le ministre Slah Zouari lors d’une séance de dialogue avec les membres du Conseil national des régions et des districts (CNRD).

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un plan d’appui au secteur de l’habitat, structuré autour de huit objectifs. Le ministre a insisté sur l’importance de cette loi, précisant que les mécanismes de mise en œuvre ont déjà été définis et publiés.

La mise en application de cette loi démarrera en 2025 et se poursuivra dans les années à venir, avec pour objectif de garantir un logement décent pour tous.

Slah Zouari a également évoqué une hausse attendue de la demande pour le mécanisme du « premier logement », notamment grâce aux mesures prises pour en faciliter l’accès dès 2025.

Par ailleurs, l’Agence foncière de l’habitat (AFH) lancera, à partir de 2026, l’attribution de lotissements sociaux dans le cadre d’un programme spécifique visant à permettre l’acquisition de terrains domaniaux.

Autre mesure phare : la relance du mécanisme de location-vente, considéré comme l’un des piliers du plan gouvernemental. Celui-ci permettra aux citoyens de louer un logement avec la possibilité de l’acquérir, facilitant ainsi l’accès à la propriété, notamment pour les catégories à faibles revenus.

Le ministre a enfin présenté les projets en cours dans le secteur public de l’immobilier : l’AFH pilote actuellement 66 projets couvrant 3 000 hectares, tandis que les investissements de la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT) atteignent environ 40,4 millions de dinars.

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Logement social : appel d’offres imminent pour 3100 logements

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, a indiqué que l’appel d’offres pour la réalisation de la deuxième phase du programme de logements sociaux, visant à construire 3 100 unités d’habitation, sera lancée avant la fin de l’année 2025, en attendant l’achèvement de la première phase du programme.

Zouari a précisé, vendredi 13 juin, lors d’une séance de dialogue avec les membres du Conseil national des régions et des districts (CNRD), que la composante relative à la construction de logements sociaux, inscrite dans le cadre du programme spécifique, a connu une progression notable en matière de réalisation.

Lancé en 2012 dans le cadre de la politique gouvernementale en matière d’habitat, ce programme vise à fournir des logements décents à travers la construction de 13 400 unités d’habitation. Il est mis en œuvre en deux phases, avec un financement provenant de plusieurs bailleurs de fonds ainsi que du budget de l’État, pour un montant total estimé à 1,038 milliard de dinars.

Le ministre a indiqué qu’environ 4 537 logements ont été livrés, tandis que 1 100 autres sont prêts à l’être dès que la liste des bénéficiaires sera finalisée. Il a également souligné qu’environ 2 681 unités n’ont pas encore été réalisées, rappelant que cette première phase prévoit la construction de 8 372 logements, pour un coût estimé à 588 millions de dinars.

Par ailleurs, il a fait savoir qu’environ 10 000 personnes ont bénéficié de la composante relative à la substitution, après l’éradication des logements rudimentaires. Sur les 9 500 unités identifiées dans ce cadre, 7 300 ont déjà été achevées.

Évoquant plus largement la politique de l’habitat, Zouari a mis en avant les mécanismes mis en place par l’État pour soutenir ce secteur, notamment l’activation du mécanisme de location-vente et la mise à disposition de logements sociaux réalisés dans le cadre des interventions ordinaires du Foprolos.

« La Tunisie œuvre à renforcer et à faciliter l’accès au logement, à travers le mécanisme du premier logement, la mise à disposition de parcelles sociales, ainsi que l’octroi de subventions pour l’amélioration de l’habitat », a-t-il conclu.

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L’industrie à l’ère du risque numérique : des attaques aux coûts vertigineux

Plus de la moitié des entreprises industrielles estiment que leurs pertes financières estimées à plus d’1 million de dollars (880 000 €) sont dues à des cyberattaques. Une entreprise sur cinq fait état de pertes de plus de 5 millions de dollars (4,4 millions €), et 2 % d’entre elles ont subi des pertes dépassant 10 millions de dollars (8,8 millions €). Cette découverte a été révélée dans une étude commune entre Kaspersky et VDC Research.

Une récente étude commandée par Kaspersky et VDC Research appelée « Securing OT with Purpose built Solutions » dresse un état des lieux de la cybersécurité des environnements technologiques dans les entreprises du secteur de l’industrie. A partir d’un panel de 250 décideurs issus, entre autres, des secteurs de l’énergie, des services publics, de la manufacture, et des transports, l’étude analyse les principales tendances commerciales et techniques qui affectent les organisations industrielles, et revient sur les stratégies les plus efficaces pour relever ces défis.

 

Selon l’étude, les répercussions financières d’une cyberattaque dans le secteur des TIC sont complexes et variées. Les organisations doivent prendre en compte un large éventail de coûts, y compris les pertes de revenus, les arrêts de production non planifiés, la perte et la mise au rebut des stocks de produits en cours de production, et les dommages causés aux équipements ou aux biens. Au-delà de tous ces frais, la charge financière totale englobe également les dépenses directement liées à la violation, telles que la réponse aux incidents, qu’elle soit assurée en interne ou par des fournisseurs tiers, ou encore le paiement des rançons dans le cadre des attaques ransomware.

En considérant tous ces facteurs,  21 % des répondants à l’enquête ont estimé que chaque cyberattaque pourrait entraîner des dommages supérieurs à 5 millions de dollars sur une période de deux ans. La répartition des coûts varie considérablement d’une organisation à l’autre et d’un incident à l’autre, mais elle a généralement un impact sur plusieurs départements et influe à la fois sur le chiffre d’affaires et la rentabilité.

Le rapport précise que la réponse aux incidents représente environ 22 % du total des dépenses liées aux violations, suivie par la perte de revenus (19,5 %), les temps d’arrêt imprévus (17 %), la réparation et le remplacement d’équipements ou de biens (17 %), le paiement de rançons (12 %) et la mise au rebut ou la perte de stocks de travaux en cours (12 %). Concernant les temps d’arrêt, 70 % des personnes interrogées ont indiqué que ces interruptions durent généralement entre quatre et 24 heures. Ces arrêts peuvent engendrer des pertes financières importantes, des blocages opérationnels et ébranler la confiance de la clientèle.

« Les arrêts non planifiés représentent un coût majeur pour les entreprises industrielles. La maintenance est évidemment un moyen crucial de les limiter, mais la mise en œuvre de mesures de cybersécurité renforcées sont également indispensables. Ignorer les risques de cybersécurité sape les efforts visant à éliminer les temps d’arrêt et à assurer la rentabilité », commente Andrey Strelkov, responsable de la ligne de produits de cybersécurité industrielle chez Kaspersky.

 

Kaspersky propose un écosystème unique pour les clients OT, combinant des technologies professionnelles, des connaissances spécialisées et une expertise approfondie. Au cœur de cet écosystème se trouve Kaspersky Industrial Cybersecurity (KICS), une plateforme XDR native conçue pour la protection des infrastructures critiques et des entreprises industrielles. KICS offre une couverture de bout en bout de l’infrastructure, des mesures de réponse sécurisées, une gestion centralisée des actifs, une évaluation des risques et des capacités d’audit, tout en assurant une sécurité évolutive dans des environnements complexes et distribués grâce à une plateforme unifiée.

Avec communiqué

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Tataouine : bientôt mise en service du réseau de distribution du gaz naturel

Le réseau de distribution du gaz naturel au profit des habitants de la ville de Tataouine sera bientôt mis en service, a affirmé à l’agence TAP une source au sein de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG).

Ce projet, dont le coût s’élève à 32 millions de dinars, a porté principalement sur la pose de conduites sur des distances de 50 et 13 km, ainsi que leur raccordement au réseau de distribution du gaz naturel.

Le raccordement des foyers au réseau se fera sur demande. L’approvisionnement de la région en gaz naturel sera, dans un premier temps, assuré par la station de gaz de Gabès, en attendant l’achèvement de la construction de l’unité de traitement de gaz à Kordhab, dans la délégation de Ghomrassen.

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Le nouvel index du transport routier publié au second semestre 2025

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slaheddine Zouari, a confirmé, vendredi 13 juin, lors d’une séance de dialogue sur le secteur du logement et de l’aménagement du territoire tenue au Conseil national des régions et des districts (CNRD), que le nouvel index de transport routier sera officiellement publié au cours du deuxième semestre de l’année 2025.

Zouari a précisé que le ministère a mis à jour l’index routier, en vigueur depuis 1984, en le remplaçant par un nouveau guide prenant en compte l’évolution du trafic, le volume des échanges commerciaux, les changements climatiques, ainsi que l’intégration de l’innovation et de l’économie circulaire pour des routes durables.

Il a indiqué que le ministère vise à atteindre 1 320 km d’autoroutes d’ici à 2035, rappelant que la Tunisie en compte actuellement 743 km.

Dans ce cadre, il a souligné que les efforts portent sur l’achèvement de l’autoroute Tunis-Jelma (186 km), ainsi que sur la finalisation des études et procédures foncières pour d’autres tronçons totalisant 390 km, notamment Bou Salem-frontière algérienne, Jelma-Sidi Bouzid-Gafsa, ainsi qu’une autoroute vers Le Kef.

Concernant les routes express, le ministre a précisé que son département ambitionne de réaliser 2 000 km d’ici à 2035, contre 700 km actuellement disponibles.

Il a également annoncé le lancement d’études visant à relier les régions et les pôles technologiques aux zones frontalières.

Durant le second semestre 2025, plusieurs projets majeurs seront lancés, notamment le doublement de la route nationale 13, reliant Kasserine à Sfax via Sidi Bouzid et Kairouan, pour un coût de 1 470 millions de dinars, ainsi que le doublement de la route nationale 2, reliant Nefza à Kairouan et à l’autoroute A1, pour un coût de 360 millions de dinars.

S’agissant des pistes rurales, le ministre a estimé que les projets réalisés sont inférieurs à l’objectif fixé (moins de 50%). En effet, seulement 28 000 km sur les 58 000 km existants ont été aménagés et bitumés.

Il a souligné que le ministère achèvera prochainement la réalisation de 900 km de pistes rurales, et entamera parallèlement la construction de 114 km de pistes autour de l’axe économique de la route nationale n°13.

Le plan stratégique 2026-2030 devrait inclure l’aménagement d’au moins 2 000 km de pistes rurales, sélectionnées selon les priorités définies par le Conseil des régions et districts.

Le ministre a également rappelé que son département a élaboré un programme d’action jusqu’à fin 2025, comprenant la réalisation de 22 projets en attente pour un coût de 1,2 milliard de dinars, ainsi que le lancement de 12 nouveaux projets inscrits dans la loi de finances, répartis sur 14 gouvernorats, pour un montant global de 2,3 milliards de dinars.

« Le ministère vise également à relancer 16 projets bloqués dans 13 gouvernorats, pour un coût de 0,4 milliard de dinars avant la fin de l’année 2025 », a-t-il ajouté.

Enfin, concernant le projet du pont de Bizerte, le ministre a indiqué qu’il sera exploité d’ici à fin 2027. Ce projet, qui comprend trois tranches, représente le plus grand marché conclu dans le secteur des ponts et routes. Il sera réalisé par une entreprise chinoise pour un investissement total de 610 millions de dinars.

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