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L’excellence gastronomique tunisienne s’invite à Rome

La deuxième édition de l’événement «Excellence gastronomique tunisienne», organisée les 11 et 12 juin 2025 au Centro Agroalimentare di Roma (CAR), s’est conclue avec succès. Promue par l’ambassade de Tunisie en Italie et le Centre de promotion des exportations (Cepex), l’initiative a mis en valeur le meilleur de la production agroalimentaire tunisienne, entre tradition ancestrale et innovation durable.

L’événement a vu la participation de six entreprises tunisiennes, engagées dans la promotion de produits d’excellence tels que l’huile d’olive, les dattes, les tomates séchées, les fruits de mer et les conserves, tous conformes aux normes européennes de qualité et de sécurité. L’objectif affiché : consolider les relations commerciales avec le marché italien, à travers des dégustations, des rencontres B2B et des ateliers techniques dédiés aux grossistes automobiles.

«Cette initiative constitue une nouvelle étape dans le programme de coopération lancé l’année dernière avec le Centre agroalimentaire de Rome, et la participation croissante des opérateurs italiens témoigne d’un intérêt concret pour l’offre tunisienne», a déclaré l’ambassadeur de Tunisie en Italie, Mourad Bourehla. Et d’ajouter : «L’Italie et la Tunisie partagent des affinités culturelles et culinaires qui rendent le renforcement de nos liens économiques naturel et stratégique.»

Une vision également partagée par le directeur du Cepex Milan, Anis Basti, qui a souligné l’importance de «promouvoir les produits tunisiens par des dégustations et des réunions d’information, favorisant ainsi de nouvelles opportunités commerciales entre les deux rives de la Méditerranée.»

Pour Fabio Massimo Pallottini, directeur général de Car et président d’Italmercati, l’événement a été «l’occasion d’entamer un dialogue structuré avec un secteur d’activité tunisien de plus en plus compétitif. L’objectif n’était pas de signer des contrats, mais de construire un parcours commun de croissance et de collaboration».

L’Italie s’affirme comme le deuxième partenaire commercial de la Tunisie dans le secteur agroalimentaire, avec des échanges dépassant les 460 millions d’euros par an.

Dans un contexte mondial marqué par les tensions géopolitiques et les défis logistiques, la Tunisie se présente comme un fournisseur fiable et durable : sa proximité géographique, ses délais de livraison rapides, sa faible empreinte carbone et ses certifications de qualité font du pays un allié idéal pour l’industrie italienne.

L’événement à Rome s’est conclu avec satisfaction pour les organisateurs et les participants, confirmant le Car comme une plateforme de référence pour l’internationalisation de l’industrie agroalimentaire et le dialogue économique entre l’Italie et la Méditerranée.

D’après Ansa.

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Algérie │ Le Général à la retraite Ali Ghediri libéré après 6 ans de prison

Le général à la retraite Ali Ghediri, ancien candidat à l’élection présidentielle algérienne annulée de 2019, a été libéré de prison jeudi soir, 12 juin 2025, après avoir purgé une peine de six ans de prison pour «participation à une entreprise visant à affaiblir le moral de l’armée».

Son avocate, Nabila Slimi, l’a annoncé sur sa page Facebook en ces termes : «Cette vidéo est dédiée à toi, grand homme, à notre cher Ali Ghediri. Enfin libre, après tant d’injustices, il a retrouvé la liberté».

Ghediri, détenu depuis juin 2019, avait été initialement condamné à quatre ans de prison, une peine alourdie en appel en 2023.

Personnalité indépendante et sans affiliation politique, il s’était fait connaître en 2018 par ses critiques ouvertes du système politique, qu’il connaît très bien pour l’avoir longtemps servi au sein de l’armée, et du possible cinquième mandat du président de l’époque, feu Abdelaziz Bouteflika.

L’ancien militaire, aujourd’hui âgé de 70 ans, a pris sa retraite en 2015 du ministère de la Défense, où il a dirigé le département des ressources humaines pendant dix ans. Il est également titulaire d’un doctorat en sciences politiques.

On ne sait pas si les 6 années passées sous les verroux lui ont fait comprendre définitivement sous quel régime il vit ou s’il se berce encore d’illusion à ce sujet. Il est fort à parier qu’il réfléchira désormais par deux fois avant d’ouvrir la bouche en public.

I. B.

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Tunisie │ La FTDES dénonce le silence officiel sur le naufrage en mer des migrants

Le porte-parole du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), Romdhane Ben Amor, a dénoncé sur la radio Express FM l’«omerta» des autorités tunisiennes concernant la découverte de dizaines de corps de migrants sur les côtes de Sfax et Mahdia. De telles tragédies sont récurrentes et ne suscitent pas de réponse adéquate, témoignant d’un manque flagrant d’information de la part de l’État, a-t-il dénoncé.

Ces derniers jours, a rapporté Ben Amor, des dizaines de corps ont été retrouvés le long des côtes orientales de la Tunisie, notamment dans les régions de Sfax et Mahdia, où des embarcations vétustes coulent en tentant de rejoindre l’autre rive de la Méditerranée, une véritable urgence humanitaire.

Le Forum critique l’absence de communication officielle concernant le nombre précis de victimes, ce que l’organisation juge inacceptable.

Ben Amor a également pointé du doigt les pratiques des garde-côtes tunisiens envers les migrants en mer, souvent caractérisées par des interventions violentes, des collisions avec des bateaux et un manque d’organisation des opérations de sauvetage.

Selon le FTDES, les opérations de sauvetage sont défaillantes et entravées par l’incapacité à identifier et à restituer les corps aux familles, notamment en raison de l’absence de base de données ADN.

Les critiques du Forum s’inscrivent dans un contexte de pression croissante sur les ONG venant en aide aux migrants et d’interventions répressives contre leurs dirigeants.

Selon Ben Amor, la politique tunisienne de «silence officiel» face aux décès des migrants en mer risque de masquer une violation systématique des droits humains. Il appelle le gouvernement à garantir la transparence, à améliorer les opérations de sauvetage en mer, à mettre en place des protocoles efficaces d’identification des corps et à coopérer concrètement avec les organisations humanitaires et les pays européens afin de prévenir de nouvelles tragédies. «Sans intervention immédiate, la crise migratoire et humanitaire qui persiste en Méditerranée centrale va s’aggraver», conclut-il.

I. B.

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Elyssa fête la musique au CCI de Hammamet

L’Institut français de Tunisie (IFT) organise l’événement «Elyssa fête la musique», qui se tiendra les vendredi 20 et samedi 21 juin 2025, de 19h à minuit, au Centre culturel international de Hammamet (Dar Sebastian). Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du projet Elyssa, un dispositif de soutien à la création artistique contemporaine en Tunisie.

Piloté par l’IFT avec le soutien du Fonds Équipe France, le projet Elyssa vise à renforcer les dynamiques de création et de professionnalisation des artistes résidant en Tunisie. Il s’adresse aux secteurs des arts visuels et des musiques, en proposant un accompagnement structuré incluant résidences de création, formations techniques et artistiques, mentorat et opportunités de diffusion.

À l’issue de quatre appels à candidatures (deux par discipline), 32 projets ont été sélectionnés par un comité composé de professionnels des secteurs culturels tunisien et français. Depuis janvier 2025, les artistes lauréats bénéficient d’un accompagnement personnalisé adapté à leurs besoins.

Un temps fort de diffusion artistique

«Elyssa fête la musique» constitue le temps fort du volet musical du projet. Ces deux soirées de concerts publics marquent la fin du cycle d’accompagnement et offrent aux 12 projets musicaux lauréats l’opportunité de présenter pour la première fois le fruit de leur travail devant un public élargi, dans un cadre professionnel.

Les concerts seront répartis sur deux soirées consécutives, avec une programmation alternée entre deux scènes, permettant une visibilité équitable des artistes. Cette restitution constitue un espace de valorisation de la diversité musicale contemporaine tunisienne.

Un lieu emblématique de la vie artistique

Partenaire du projet depuis ses débuts, le CCI de Hammamet a accueilli les résidences de création et de préparation scénique en janvier, février, mai et juin. Sa contribution permet d’inscrire l’événement dans un lieu emblématique de la vie artistique en Tunisie, notamment connu pour son rôle dans le rayonnement du Festival International de Hammamet.

Programme

Vendredi 20 juin

19H00 – 19H45 : Nejia;

19H50 – 20H35 : Broua;

20H40 – 21H25 : Soudeni;

21H30 – 22H15 : Ayman Boujlida – Mabrouka;

22H20 – 23H05 : Islem Jemaï.

23H10 – 23H55 : Benjemy – Haï.

Samedi 21 juin

19H00 – 19H45 : Hadra;

19H50 – 20H35 : Jathb;

20H40 – 21H25 : LaimanProd (Aymen Goubaa);

21H30 – 22H15 : Pychedelic Winds;

22H20 – 23H05 : Chaima Mahmoud;

23H10 – 23H55 : Dendri Stambeli Movment.

L’entrée est gratuite dans la limite des places disponibles.

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‘‘Sursis à volonté’’ de Basma Omrani │La fragile beauté d’une vie suspendue

Il y a des vies que l’on dit «en sursis» — ces vies où le temps semble s’effilocher, où le souffle s’arrête au bord du silence, où le rêve se dissout dans l’ombre d’un quotidien désenchanté. C’est cette fragile condition que Basma Omrani explore avec une sensibilité bouleversante dans son premier roman, ‘‘Sursis à volonté’’.

Djamal Guettala

Sobhi, son personnage central, n’est pas un héros. Il est ce passant invisible, écrasé par l’invisible poids d’un salaire dérisoire, hanté par l’écho d’un bonheur qui lui échappe toujours. «Il ne vit pas, il survit», écrit la romancière, et cette survie se fait au prix d’une «précarité existentielle» plus lourde que toute misère matérielle.

Dans une langue ciselée, parfois cruelle, souvent douce, le roman trace les contours d’un labyrinthe intérieur où s’égarent les rêves fissurés. Sobhi erre, cherche ce «quelque chose de plus» qui donnerait enfin sens à son errance.

Basma Omrani écrit pour tous ceux dont la dignité est brimée, pour ceux que le monde oublie ou ignore, pour ceux dont le cri silencieux se perd dans le tumulte des jours.

Entre espoir et résignation

Dans un entretien accordé à La Presse de Tunisie, l’autrice confie : «Écrire ce roman était une nécessité, un débordement émotionnel. Comment vivre pleinement quand le corps et l’âme sont enfermés dans un carcan de pauvreté ? Sobhi incarne cette lutte quotidienne — entre l’ombre et la lumière, entre l’espoir et la résignation.»

Le titre, ‘‘Sursis à volonté’’, résonne comme un chant de fragilité et de résistance, métaphore d’une existence suspendue dans l’attente d’un renouveau. Ce roman est aussi une quête, celle d’un équilibre fragile, d’un verrou à trouver pour enfin libérer le souffle intérieur.

Basma Omrani, née à Sfax et formée à la Sorbonne, poursuit aujourd’hui son exploration des liens invisibles entre l’intime et le collectif, toujours à la recherche de ces frontières mouvantes entre le «je» et le «nous».

Publié aux éditions Zayneb en Tunisie et L’Harmattan en France, ‘‘Sursis à volonté’’ est un éclat poétique dans la grisaille du monde, un appel vibrant à ne jamais renoncer à la quête du sens et de la liberté.

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Investissez dans l’avenir de vos enfants avec Najah des assurances Hayett

Comme son nom l’indique, Najah (ou réussite) est une nouvelle solution d’assurance spécialement conçue pour financer les études supérieures et faciliter l’entrée dans la vie active des enfants. 

Dans un contexte où les coûts de l’éducation continuent de croître, Assurance Najah se  positionne comme une réponse flexible et adaptée à tous les budgets. Et qui permet aux parents de constituer une bourse pour leurs enfants dès aujourd’hui.

Les souscripteurs peuvent déterminer l’âge auquel leur enfant commencera à bénéficier de la bourse, ainsi que la durée et le montant de celle-ci. Cette flexibilité permet de répondre aux besoins spécifiques de chaque famille.

Garanties multiples et tranquillité d’esprit

En plus de l’épargne, Assurance Najah propose des garanties complémentaires en option, assurant des bourses en cas de décès du souscripteur. Cela garantit que, même en cas de malheur, l’avenir financier de l’enfant sera protégé.

Rendement attractif et sécurisé

Avec Assurance Najah, l’épargne est rémunérée à un taux de rendement minimum garanti, annoncé chaque année par Assurances Hayett. De plus, une participation aux bénéfices, représentant au moins 90% du taux de rendement des fonds gérés, s’ajoute à ce rendement, offrant ainsi une croissance stable de l’épargne.

Epargne disponible à tout moment

Assurance Najah offre également la possibilité d’obtenir une avance, de réaliser un rachat partiel ou de demander le rachat total de l’épargne en cas de besoin de trésorerie.

Une lettre d’information annuelle, envoyée dès que le contrat atteint deux ans, permet de suivre l’évolution de la bourse assurée.

Assurances Hayett est leader dans le secteur de l’assurance vie en Tunisie, proposant une  gamme complète de produits d’assurance pour les particuliers et les entreprises. Avec une mission axée sur l’innovation et la fiabilité, Assurances Hayett continue d’offrir des solutions adaptées aux besoins de ses clients.

Pour plus d’informations sur Assurance Najah, visitez le site web de Hayett.  

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Rencontre à Paris sur la géopolitique et des résistances au Maghreb

La première rencontre du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) autour de la géopolitique et des résistances au Maghreb, se tient ce samedi 14 juin 2025 de 15h à 18h à la Maison des associations, au 2 rue Claude Bernard, 93100 Montreuil, à Paris.

Cette rencontre est organisée par le groupe informel de réflexion sur «Géopolitique et résistances» créé au sein du CRLDHT, qui se réunira, de manière régulière, pour analyser les dynamiques régionales, en lien avec les réalités politiques, économiques et sociales des pays du Maghreb.

La première rencontre verra la participation de Fouad Abdelmoumni (président du CRLDHT), Michaël Ayari (chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman, Ireman), Ali Bensaad (géographe, enseignant-chercheur à l’Iremam/CNRS) et la chercheure Khadija Mohsen-Finan.



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Score au service de la compétitivité des entreprises tunisiennes

Après six années d’impact significatif sur le tissu économique tunisien, le programme Score (Soutenir les entreprises compétitives et responsables) a tenu sa cérémonie de clôture le jeudi 12 juin 2025 à Tunis.

Mis en œuvre par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et financé par le Secrétariat d’État à l’économie suisse (Seco) et l’Agence norvégienne de coopération pour le développement (Norad), l’événement a marqué une transition stratégique : le passage d’un projet de coopération internationale à un modèle durable, entièrement porté par les acteurs tunisiens.

La cérémonie a été marquée par les allocutions de nombreuses personnalités, notamment Jad Boubaker, point focal de l’OIT; Josef Renggli, ambassadeur de Suisse en Tunisie; Mohamed Bakay, expert au département des études de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT); Zied Charfi, représentant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica); Houcine Baccouche, représentant du ministère des Affaires sociales ; et Nesrine Abid, représentante du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines. Tous ont salué une initiative où l’amélioration de la productivité et celle des conditions de travail avancent ensemble, comme les deux rails d’une même voie ferrée menant au succès.

La cérémonie a offert une expérience immersive aux invités, qui ont traversé à leur arrivée un tunnel d’images, de visages et d’histoires de succès illustrant l’évolution des entreprises.

La matinée a été rythmée par des moments forts, des témoignages poignants de bénéficiaires lors du «Moment Performance», et des quiz interactifs qui ont engagé l’audience. Un «Moment Hommage» a également permis de saluer l’engagement des partenaires clés et du personnel parti à la retraite, soulignant la dimension profondément humaine du programme. Le tout a culminé avec un «Moment Partenariat», une table-ronde stratégique présentant les plans concrets de pérennisation du dispositif par les institutions d’appui et les clusters tunisiens.

Depuis 2019, l’impact du programme s’est traduit par des résultats concrets pour 263 entreprises accompagnées. Parmi les succès les plus notables, on compte une augmentation de la productivité allant jusqu’à +209%, une réduction de 90% des accidents de travail et un retour sur investissement de 193%, généré directement par les idées des salariés.

De plus, 66 entreprises ont divisé leurs défauts de qualité par deux et 73 ont pu relancer leur activité en moins de 14 jours durant la crise du Covid-19.

Héritage humain et structurel

Au-delà des chiffres, l’héritage le plus durable est humain et structurel. Le programme laisse derrière lui un écosystème national renforcé, avec 49 formateurs tunisiens certifiés, 21 experts de terrain spécialisés et 18 structures partenaires mobilisées dans toutes les régions. Ce transfert de compétences est la clé de la pérennité du modèle : aujourd’hui, 95 % des formations Score en Tunisie sont financées et animées localement.

Lors de la cérémonie de clôture du programme, M. Renggli a salué les résultats remarquables de cette initiative, qui a permis à plus de 250 PME tunisiennes d’améliorer leur compétitivité, leurs conditions de travail et leur durabilité tout en renforçant les capacités nationales pour assurer la pérennité du programme.

Commentant ces succès, Aymen Chahloul, coordinateur national de Score Tunisie, a déclaré : «Ces chiffres sont une immense fierté. Mais au-delà des indicateurs, le véritable accomplissement de Score réside dans la transformation des mentalités au sein des entreprises. Nous n’avons pas seulement introduit des outils ; nous avons semé les graines d’une culture durable fondée sur le dialogue, la responsabilisation et l’amélioration continue. Aujourd’hui, le changement ne vient plus de l’extérieur, il vient de l’intérieur. Le taux élevé de mise en œuvre des suggestions des employés en est la preuve : les travailleuses et travailleurs sont devenus les moteurs de la performance de leur entreprise. Nous transmettons le flambeau à nos partenaires tunisiens avec sérénité et confiance. Ils sont désormais pleinement outillés pour porter cette dynamique à l’échelle nationale, et faire de Score un levier structurel au service de la compétitivité et de la dignité au travail.»

La clôture de ce chapitre n’est pas une fin mais la preuve qu’un programme réussi est un programme qui se transmet. Score continue, en tant que dynamique tunisienne, pour une économie plus forte et plus inclusive.

Communiqué.

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Tunis │ Débat à l’Utica sur les stratégies de décarbonation

L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) et la Société chimique de Tunisie (SCT) organisent une journée de réflexion et d’échange autour du thème : «Face au changement climatique : enjeux et stratégies de décarbonation», le lundi 16 juin 2025 au siège de l’organisation patronale à Tunis.

Face à l’urgence climatique mondiale et aux engagements internationaux pour la neutralité carbone, la Tunisie, comme de nombreux pays, est appelée à repenser ses modèles de production, de consommation et de gouvernance environnementale.

La question de la décarbonation des secteurs industriels devient un axe stratégique incontournable, tant pour la transition énergétique que pour la compétitivité à long terme.

C’est dans ce cadre qu’est organisée cette journée de réflexion et d’échange autour des enjeux et des stratégies liés au changement climatique et à la décarbonation, avec la participation de représentants du secteur industriel (énergie, chimie, matériaux, agroalimentaire, etc.), d’enseignants-chercheurs et doctorants, d’institutions publiques et organismes de régulation et d’ONG et acteurs de la société civile impliqués dans la transition écologique.

Le but est d’explorer les synergies possibles entre la lutte contre le changement climatique et les stratégies de décarbonation dans le contexte tunisien, et d’offrir une plateforme d’échange entre industriels, chercheurs et étudiants sur les avancées technologiques, les défis et les perspectives.

Il s’agit aussi de renforcer le dialogue entre science et industrie sur les enjeux climatiques, de valoriser des solutions innovantes en matière de décarbonation, de constituer un réseau d’acteurs intéressés par des initiatives communes, et d’élaborer des recommandations ou une feuille de route pour les parties prenantes.

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Les potins du cardiologue │ En échographie, la paille dans l’œil du voisin

Le grand problème en Tunisie, c’est qu’il n’existe pas de lois sur le principe de précaution dans la pratique médicale. La justice ne réprime que lorsqu’il y a mort d’homme ou dommage corporel important. Mais les collègues condamnés obtiennent généralement en justice les levées des sanctions ordinales.

Dr Mounir Hanablia *

La dernière déclaration du Conseil national de l’Ordre des médecins a suscité chez les jeunes des réactions où l’angoisse le partage à la nervosité. Selon une habitude solidement ancrée dans ce pays, une catégorie de collègues essaie de mobiliser l’ensemble de la profession, en en suscitant l’émoi, afin de défendre ses intérêts spécifiques.

Il y a quelques années on avait eu les anesthésistes réanimateurs après l’arrestation de l’un de leurs confrères, suite à une erreur médicale. Certains avaient alors exigé la dépénalisation de la pratique médicale, ce qui avait démontré d’abord leur ignorance des réalités.

Un manque à gagner

Maintenant, les agitateurs sont tous ceux qui pratiquent l’échographie dans un but lucratif, hors toute qualification à le faire, c’est-à-dire hors tout cadre légal.

Si les radiologues se sentent légitimement lésés par le manque à gagner qui en résulte, cela ne signifie nullement qu’ils sont eux-mêmes le problème. En Inde, dans un récent documentaire, on a même vu des «faiseurs d’anges» s’acheter des appareils d’échographie. C’est dire que la question mérite d’être soulevée, puisqu’elle peut avoir des conséquences criminelles.

Maintenant, est-ce que des spécialités comme la cardiologie, l’angiologie, ou la gynécologie, sont concernées? Nullement! La formation d’échographiste y fait partie du cursus des spécialités, et sa pratique ne nécessite pas de diplôme spécifique, contrairement à la France par exemple.

Un rappel de principes

Si on examine le fondement légal de cette déclaration du Conseil de l’Ordre, il ne s’agit que d’un simple rappel de principes, afin que la pratique médicale soit conforme aux règles de la déontologie.

A mon avis le grand problème en Tunisie, c’est qu’il n’existe pas de lois sur le principe de précaution dans la pratique médicale. La Justice ne réprime que lorsqu’il y a mort d’homme ou dommage corporel important. Donc il ne faut pas s’attendre à beaucoup de changements, d’autant que les collègues condamnés obtiennent généralement en Justice les levées des sanctions ordinales, une habitude héritée de l’époque où les velléités corporatistes étaient étroitement assujetties aux intérêts du pouvoir politique.

Néanmoins, l’instance ordinale est parfaitement dans son droit et son rôle pour rappeler des règles de déontologie. On attend même qu’elle aborde des problèmes plus sérieux, comme par exemple la latitude laissée aux cardiologues de pratiquer l’angioplastie coronaire dès l’acquisition de leur diplôme alors que leur formation y est nettement insuffisante et que les conséquences en sont bien plus redoutables. Ou bien encore l’invasion de la radiologie interventionnelle par les chirurgiens vasculaires.

Enfin, avant de jeter la pierre à l’ensemble d’une spécialité, il ne faut pas oublier que les installations de radiologie nécessitent un investissement considérable, et que les radiologues depuis l’apparition de l’Intelligence Artificielle, ont le sentiment d’être une profession en sursis et s’inquiètent à juste titre de l’avenir.

* Médecin de libre pratique.

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Alors que la RAM décolle, Tunisair stagne dans une léthargie inquiétante  

Alors que certains ses voisins avancent à pas sûrs vers l’avenir, la Tunisie semble résolument attachée à une vision figée de son transport aérien. Le monde se réinvente autour de nous, mais Tunisair s’arc-boute sur un modèle dépassé, sans anticipation ni ambition, ce qui lui vaut (et nous vaut) une marginalisation progressive sur les plans régional et international.

Leith Lakhoua *

Dernière illustration en date : l’annonce par Royal Air Maroc (RAM) d’un projet d’envergure pour renouveler et élargir sa flotte. La compagnie marocaine est sur le point de conclure une commande colossale de près de 14 milliards de dollars, comprenant : 24 Boeing 787 Dreamliner pour ses vols long-courrier; jusqu’à 50 Boeing 737 pour les lignes court-courriers ; et 20 Airbus A220 pour les dessertes régionales.

La RAM déploie ses ailes

Ce plan s’inscrit dans une stratégie claire et assumée du royaume chérifien : faire du Maroc un hub aérien de premier plan en Afrique de l’Ouest. Tout est pensé dans une logique de connectivité régionale, de compétitivité internationale et de rayonnement économique.

Et nous, en Tunisie ? Du côté de Tunisair, c’est le silence radio. Aucun plan connu. Aucun signal fort. Aucune stratégie publique digne de ce nom. La compagnie nationale, autrefois fleuron régional, stagne dans une léthargie inquiétante, prise en étau entre une flotte vieillissante, des problèmes structurels chroniques et un immobilisme politique confondant.

Tunisair clouée au sol

Les années passent, les gouvernements se succèdent, les promesses s’accumulent, mais rien ne change vraiment. Pire, alors que le monde se réinvente autour de nous, Tunisair semble s’arc-bouter sur un modèle dépassé, sans anticipation ni ambition.

À qui incombe cette responsabilité ?

Il serait trop facile de la faire peser uniquement sur les directions successives de Tunisair. La responsabilité est collective et politique.

Elle est celle des ministères concernés qui n’ont pas su ou voulu bâtir une vision nationale de l’aviation civile; de l’État actionnaire qui, au lieu de soutenir une réforme courageuse, a trop longtemps maintenu la compagnie sous perfusion sans réelle restructuration; des partenaires sociaux, parfois arc-boutés sur des positions rigides, qui freinent toute évolution; et, enfin, celle de l’élite politique, incapable de faire de l’aviation civile un levier stratégique pour le tourisme, le commerce et la diplomatie tunisiennes.

Le contraste avec le Maroc est cruel. Tandis que Casablanca s’équipe pour devenir une plateforme aérienne moderne et ambitieuse, Tunis semble accepter une marginalisation progressive, y compris dans son propre espace géographique.

Il est encore temps d’agir. Mais pour cela, il faut du courage politique, une vision long terme, et une volonté de rupture avec les habitudes du passé. La Tunisie a les compétences, les talents et la position géographique pour redevenir un acteur majeur du transport aérien en Méditerranée et en Afrique.

Encore faut-il s’en donner les moyens. Sinon, nous continuerons à regarder nos voisins décoller… pendant que nous restons cloués au sol.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.  

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My-oya et les plaisirs de l’été

My-oya est une marque de prêt-à-porter créée il y a quelques années par Oumayma Kefi et qui, à l’approche de l’été, fait parler d’elle. Et pour cause : ses collections de maillots de bains pour hommes ne laissent pas les femmes indifférentes. Et ce marketing croisé fonctionne bien, d’autant que l’appel de la mer, du soleil et des autres plaisirs de l’été font toujours vibrer, les petits et les grands. Vidéo.

On a parlé de marketing croisé ? Justement, parce que la collection de l’été 2025 de My-oya s’intitule «À table, à la plage !», évoquant, en plus du maillot de bain, l’appel de la mer, les plaisirs de la table et le sens de l’amitié.

My-oya, c’est une marque de prêt-à-porter qui vous fait vibrer au rythme d’une vague de fraîcheur.

«Quand nous avons créé la marque My-oya, nous voulions qu’elle reflète l’image d’une Tunisie vive et joyeuse, libre, authentique, pleine d’énergie positive et de good vibes. Une Tunisie à laquelle on croit, et que l’on souhaite promouvoir à notre manière», explique Oumayma.

Evoquant sa collection de maillots pour l’été 2025, elle parle, un brin lyrique, des «souvenirs de plage, moments simples et saveurs inoubliables», ajoutant que «la nourriture a un goût différent quand elle est dégustée les pieds dans le sable ! Tout devient plus intense, plus savoureux, plus vivant».

Et pour revenir à ses maillots, parce qu’il s’agit surtout de cela, les histoires qu’ils racontent ne sont pas dissociables des symboles forts de la culture culinaire tunisienne : «le felfel piquant, l’harissa, la brika croustillante de La Goulette, le goût iodé du poisson grillé, les scènes animées des marchés pleins de fruits, de légumes frais et de poissons du jour… Sans oublier nos épices uniques, qui font toute la différence».

Pourquoi résister au souvenir, quand le présent appelle : le soleil, la plage, le sable fin, l’eau fraîche, les amis, les vannes, et la bonne bouffe ?

I. B.

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Israël-Iran │ L’heure est aux règlements de comptes

Entre attaques israéliennes et représailles iraniennes, c’est une guerre qui se déroule depuis vendredi au Moyen-Orient dont les observateurs ont du mal à apprécier l’éventuelle durée. En attendant le retour aux négociations politiques, qui ne sont pas pour le moment à l’ordre du jour, les deux parties continuent d’enregistrer des morts, des blessés et des dégâts matériels. Un climat d’instabilité et de peur règne dans toute la région, provoquant une onde de choc planétaire. (Ph. Secours israéliens déployés après une frappe iranienne).

Deux personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans une frappe iranienne sur Israël, a indiqué le Maguen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, à l’aube de ce samedi 14 juin 2025. Cela porte à trois morts le bilan des tirs de représailles menés par l’Iran contre les attaques aériennes israéliennes d’une ampleur sans précédent qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires.

La télévision d’Etat iranienne a annoncé, ce matin, «une nouvelle série d’attaques dans le cadre de l’opération “Promesse honnête 3”», nom donné aux tirs de représailles aux frappes israéliennes.

Téhéran, dont la riposte a commencé vendredi soir a affirmé viser «des dizaines de cibles», «de bases et d’infrastructures militaires» en Israël.

Certains de ces missiles ont pu être interceptés, a déclaré l’armée israélienne qui avait appelé la population à se réfugier dans des abris anti-bombardements. Vendredi soir, les pompiers israéliens ont fait état de «plusieurs incidents majeurs» autour de Tel-Aviv.

Dans le même temps, de fortes explosions ont été entendues dans la nuit à Téhéran, alors que la défense antiaérienne était activée, selon l’agence officielle Irna, contre de nouvelles frappes israéliennes. Des flammes dégageant une épaisse fumée s’élevaient, samedi matin, à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, a constaté un journaliste de l’AFP alors que les médias locaux faisaient état d’une explosion dans les environs.

La République islamique iranienne a annoncé, ce matin, avoir abattu samedi des drones israéliens qui étaient en mission de reconnaissance au-dessus du nord-ouest du pays, a rapporté un média d’État.

Les forces iraniennes «ont réussi à abattre des drones israéliens qui avaient violé l’espace aérien du pays dans la région frontalière de Salmas», a indiqué la télévision d’État iranienne, ajoutant que «les drones avaient pénétré dans l’espace aérien iranien pour des missions d’espionnage et de reconnaissance».

Les frappes israéliennes en Iran ont tué 78 personnes et en ont blessé plus de 320 autres, «une large majorité étant des civils, dont des femmes et des enfants», selon l’ambassadeur iranien à l’Onu, Amir Saeid Iravani.

En Israël, le bilan des tirs de missiles iraniens s’élève à 3 morts et une cinquantaine de blessés. Les services de secours avaient fait état, vendredi soir, de 47 blessés, puis une sexagénaire est décédée de ses blessures dans la région de Tel-Aviv, selon les médias locaux.

L’armée israélienne a annoncé avoir « démantelé » la base militaire de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran.Une attaque a également visé le site d’Hamadan, situé 500 km environ plus au sud.

L’armée israélienne a aussi affirmé avoir «démantelé» une usine d’uranium à Ispahan, au centre du pays. Les dégâts sur ces installations comme sur le site de Fordo, au sud de Téhéran, sont mineurs, a, au contraire, assuré l’organisation iranienne du nucléaire.

Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël avait mis en place contre l’Iran «une des plus grandes opérations militaires de l’histoire». L’heure est venue pour les Iraniens de se révolter contre le «régime maléfique et oppressif» qui les gouverne, a ajouté le premier ministre israélien.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, a écarté, vendredi, toute retenue vis-à-vis d’Israël. De son côté, le ministre de la défense israélien a estimé que l’Iran avait franchi des «lignes rouges» en tirant des missiles sur des centres urbains israéliens.

L’organisation de l’aviation civile iranienne a annoncé que l’espace aérien du pays serait fermé jusqu’à samedi, à 14 heures (12 h 30, heure de Paris). De nombreuses compagnies, comme Air India, Emirates ou Air France avaient déjà supprimé ou dérouté des dizaines de vols, vendredi, après les frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé, vendredi soir, Iran et Israël à mettre fin à leurs attaques. «Bombardements israéliens sur des sites nucléaires iraniens. Frappes de missiles iraniens sur Tel-Aviv. Assez de l’escalade, il est temps que ça cesse. La paix et la diplomatie doivent l’emporter», a-t-il écrit sur X.

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président américain, Donald Trump, ont, eux, «convenu» de «l’importance de la diplomatie et du dialogue» dans la résolution du conflit entre Israël et l’Iran, lors d’un entretien téléphonique vendredi soir, a annoncé Downing Street.

I. B. (avec agence).

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Ghazi El Biche reconduit à la présidence de l’AHK Tunisie

La 46e Assemblée générale de la chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie) s’est tenue le 12 juin 2025 à Tunis. À l’issue du vote, Ghazi El Biche (van Laack Tunisie) a été reconduit à la présidence. Hichem Elloumi (Coficab) et Ibrahim Debache (Ennakl Automobiles) ont quant à eux été élus vice-présidents.

Cet événement annuel, qui constitue un moment clé pour la communauté d’affaires tuniso-allemande, s’est déroulé dans une atmosphère marquée par le dynamisme et l’esprit de collaboration, en présence d’Elisabeth Wolbers, ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, qui a salué la qualité exceptionnelle des relations économiques entre les deux pays et leur développement dans de nombreux secteurs.

Côté allemand, les membres suivants ont été confirmés au sein du comité directeur :

– Dr. Wissem Badri (Kromberg & Schubert Tunisie);

– Volker Kasten (Nani);

– Dr. Adel Ben Khaled (Nexans Autoelectric-ACT&ECT);

– Mohamed Yassine Bouagila (Sartorius Stedim Bioprocess).

Du côté tunisien, ont été élus :

– Nazeh Ben Ammar (Excellencia);

– Sonia Mahjoub (Focus);

– Mehdi Tekaya (Wevioo).

Le nouveau comité directeur incarne la diversité et la richesse des échanges tuniso-allemands, réunissant des représentants de secteurs aussi variés que l’automobile, l’informatique, le médical, le textile, la plasturgie, les startups, le bâtiment et le commerce.

Outre le renouvellement des instances dirigeantes, cette AG a permis de faire le point sur les principales réalisations de l’année 2024 et de présenter les axes stratégiques pour 2025.

L’événement a également été marqué par la participation de Mhamed Ben Abid, directeur général de la direction du suivi et de l’évaluation des réformes du climat des affaires, lors d’une séance d’échange autour du thème : «La Tunisie : opportunités et défis pour le secteur privé et les investissements directs étrangers dans un monde en mutation».

Jörn Bousselmi, DG de l’AHK Tunisie et membre exécutif du comité directeur, a présenté à cette occasion un aperçu des premiers résultats de l’enquête annuelle menée auprès des entreprises allemandes établies en Tunisie. Les résultats complets seront dévoilés lors d’une conférence de presse prévue en septembre 2025.

À travers cette rencontre, l’AHK Tunisie réaffirme son engagement en faveur de ses membres, en défendant leurs intérêts et en promouvant un dialogue constructif avec les autorités tunisiennes, dans le but de renforcer un climat propice à l’investissement et à une croissance durable.

Depuis 46 ans, l’AHK Tunisie œuvre pour la promotion des relations économiques tuniso-allemandes et soutient ses 1 000 membres dans leurs activités internationales en tant qu’interlocuteur privilégié et représentant officiel de l’économie allemande en Tunisie.

L’AHK Tunisie fait partie du réseau mondial des Chambres de commerce allemandes à l’étranger (AHK) avec 150 sites dans 93 pays.

Communiqué.

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Après l’attaque foudroyante israélienne, l’Iran compte les dégâts et les morts

L’attaque israélienne contre l’Iran, ce vendredi 13 juin 2025, quelques minutes après minuit, a été minutieusement préparée sur le plan diplomatique, avec l’accord tacite des Etats-Unis, qui se sont officiellement tenus à l’écart de l’opération, et opératoire, notamment sur celui du renseignement militaire.

Deux cents avions de chasse de l’Etat hébreu ont ainsi frappé des sites nucléaires et militaires disséminés sur tout le territoire du pays, notamment autour de la capitale Téhéran. L’offensive, baptisée «Rising Lion» («le lion qui se lève»), a été jugée «très réussie» par Benjamin Netanyahu.

Après des années à menacer le régime iranien d’une attaque contre son programme nucléaire, présenté comme une «menace existentielle» pour l’Etat hébreu, qui se réserve la primauté dans ce domaine sur le plan régional, le premier ministre israélien est passé aux actes, profitant d’une conjoncture régionale très favorable, avec la quasi-élimination des alliés arabes de Téhéran, à Gaza, au Liban, en Syrie, et à un degré moindre en Irak et au Yémen.

Les explosions ont été particulièrement violentes dans certains quartiers de l’est de Téhéran, où résident de haut gradés des gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien, et où sont implantés de nombreuses bases aériennes, des casernes et des dépôts d’armes, les explosions ont été particulièrement violentes. Ces détonations se sont ensuite propagées à toute la capitale et à d’autres villes iraniennes, notamment Tabriz (nord-ouest), Qom, Natanz, Arak (centre) et Ilam (sud-ouest).

Plusieurs hauts responsables iraniens, dont le chef d’état major Mohammed Bagheri, ont été tués dans l’attaque israélienne.

L’attaque israélienne n’a pas ciblé que les installations nucléaires de la République islamique, elle a aussi touché sa chaîne de commandement militaire, des bases de missiles et des scientifiques impliqués dans le programme nucléaire. « Nous venons de mener une attaque d’ouverture très réussie», a déclaré Netanyahu, quatre heures après le début de l’offensive, se félicitant du «succès remporté». Succès qui a sans doute rempli d’aise les alliés d’Israël, y compris parmi les Etats du Golfe pour lesquels une éventuelle arme nucléaire iranienne aurait constitué une «menace existentielle».

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Migration │ 196 rapatriements volontaires supplémentaires depuis la Tunisie

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour volontaire de 196 migrants de Tunisie vers leur pays d’origine, soulignant ainsi son engagement continu en faveur d’un rapatriement sûr et digne, leur réintégration durable dans leur pays d’origine, en leur donnant espoir et la possibilité de prendre un nouveau départ. Plus de 3 700 migrants illégaux ont quitté le pays depuis le début de l’année.

Dans un communiqué publié le 10 juin 2025, l’OIM a précisé que 149 bénéficiaires sont rentrés en Guinée Conakry et 47 en Côte d’Ivoire.

Ces opérations font partie intégrante du programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR), mis en œuvre par l’OIM en étroite coordination avec les autorités tunisiennes et les bureaux de l’OIM dans les pays de retour.

Cette collaboration garantit que chaque retour se déroule de manière humaine, sûre et digne, en privilégiant le bien-être et les perspectives d’avenir des bénéficiaires.

Le programme AVRR, indique le communiqué, offre une bouée de sauvetage essentielle aux migrants qui souhaitent rentrer chez eux et reconstruire leur vie. Leurs histoires incarnent l’espoir et la détermination qui animent ces parcours.

Beaucoup de migrants illégaux, qui font face à de grandes difficultés pour survivre dans les pays de transit, et faute de pouvoir émigrer par voie maritime vers l’Europe, décident de bénéficier de ce mécanisme du retour volontaire, qui leur permet, ainsi qu’à leurs conjoints et enfants, un retour digne et des perspectives de relance dans la vie.  

I. B.

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Conférence à Tunis │ La désinformation structure le monde d’aujourd’hui  

Une réponse efficace aux menaces posées par la diffusion de fausses informations nécessite une coopération étroite entre les pays de l’Union européenne (UE) et leurs partenaires. C’est ce qu’ont déclaré les participants à la conférence organisée mercredi 11 juin 2025 par l’ambassade de Pologne à Tunis sur le thème : «Lutte contre la désinformation : menaces, stratégies et bonnes pratiques».

La prolifération de la désinformation est devenue une menace sérieuse pour de nombreux pays, dont ceux de l’UE, a déclaré l’ambassadrice de Pologne en Tunisie, Justyna Porazińska, lors de la réunion à laquelle ont participé les ambassadeurs de l’UE à Tunis et plusieurs experts tunisiens et étrangers des médias et de la communication. Il est nécessaire de trouver des solutions efficaces pour «enrayer l’hémorragie» de fausses informations et de mettre en place des mécanismes pour endiguer leur propagation, a-t-elle souligné.

Lutter contre ces contenus, qui compromettent la démocratie et la stabilité de nombreuses sociétés à travers le monde, nécessite d’éduquer les jeunes, de sensibiliser le public à leurs dangers et de renforcer la capacité des médias à distinguer les informations factuelles des rumeurs, ont souligné les participants.

L’ambassadeur de l’UE en Tunisie, Giuseppe Perrone, a déclaré que tous les États doivent s’unir pour lutter contre l’utilisation abusive de l’information et la propagation de fausses nouvelles à des fins purement politiques. L’UE a mis en place une série de mécanismes de lutte contre la désinformation afin de préserver la stabilité de ses membres et de leurs partenaires, a-t-il rappelé. Ces outils comprennent des programmes de soutien au journalisme et aux médias indépendants, l’adoption de cadres législatifs pour la vérification des informations circulant dans l’espace public, et des outils diplomatiques pour freiner la propagation de fausses informations.

L’UE, a-t-il ajouté, travaille actuellement avec ses partenaires à la mise à jour de ces mécanismes, ce qui devrait permettre de surveiller l’évolution des sources de fausses nouvelles et des canaux par lesquels elles sont diffusées.

M. Perrone a également exprimé des inquiétudes croissantes concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la désinformation et la vitesse à laquelle les contenus trompeurs se propagent et son impact sur les sociétés.

Facebook diffuse de fausses informations sur Gaza

De son côté, le professeur et expert en communication et désinformation Karim Bouzouita a déclaré que la désinformation a désormais structuré nos sociétés et l’imaginaire collectif, d’autant plus que la presse, autrefois «chien de garde» chargé de filtrer le vrai du faux, a vu son rôle diminuer. Les fausses nouvelles se sont multipliées avec l’émergence d’entreprises spécialisées dans leur production, a-t-il indiqué, citant Facebook, qui a, selon lui, acquis une entreprise spécialisée dans la désinformation et l’espionnage numérique, dans le seul but de diffuser de fausses informations sur Gaza.

La solution réside dans l’enseignement de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) pour aiguiser le sens critique des jeunes, combiné à une réduction, voire une interdiction, de leur accès aux réseaux sociaux où prolifèrent les contenus trompeurs, a-t-il conclu.

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Conférence académique à Tunis sur les politiques migratoires

La deuxième édition de la conférence académique de l’Observatoire national tunisien des migrations (ONM), se tient à Tunis les 12 et 13 juin 2025. Cet événement vise à renforcer les liens entre le monde de la recherche académique et les institutions en charge des politiques migratoires, en favorisant le dialogue et le partage des connaissances sur les dynamiques en relation avec la migration en Tunisie

Parmi les thématiques étudiées par les intervenants tunisiens et étrangers : «Migration, coopération et développement socio-économique»; «Le contexte migratoire dans l’espace euro-méditerranéen à l’épreuve des politiques migratoires européennes»; «Logiques du partenariat migration et développement entre la Tunisie et l’UE : entre intentions et réalités» ; «Encadrement juridique des transferts de fonds migratoires et le développement socio-économique en Tunisie» ; «Transferts de fonds, investissement transnational et développement socioéconomique – Leçons apprises et recommandations de politiques publiques» ; «Migration, protection et déterminants sociaux de la migration»; «La gestion des migrations en Tunisie : entre engagements politiques et humanitaires à l’international et dimensions socio-politiques en interne»; «Les enfants migrants provenant des pays subsahariens en Tunisie: quelles protections et quelles perspectives ?»; «La protection sociale décourage-t-elle les intentions de migration ? Étude causale pour la Tunisie»; «Le droit d’accès à la santé par les personnes migrantes. Entre reconnaissance et restrictions».

I.B.  

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Vers un renforcement de la coopération militaire entre la Tunisie et l’Italie 

La coopération entre les armées tunisienne et italienne et la diversification de ses axes d’intervention ont été au cœur de la rencontre, le 12 juin 2025, à Tunis, entre le ministre de la Défense, Khaled Shili, et le général Carmine Masiello, chef d’état-major de l’armée de terre italienne, au siège du ministère.

Selon un communiqué du ministère de la Défense, M. Shili a salué les liens d’amitié historiques et de qualité entre la Tunisie et l’Italie, notamment ces dernières années, réaffirmés lors de la rencontre avec son homologue italien à l’occasion de la clôture de la réunion de la Commission militaire mixte tuniso-italienne.

«Les deux parties partagent une vision commune de la paix dans la région et une volonté commune de relever les défis actuels», poursuit le communiqué.

À cette occasion, M. Shili a exprimé l’espoir de voir cette coopération évoluer vers un partenariat continu et fructueux entre les deux pays amis, notamment dans les domaines de la formation, des exercices conjoints, de la santé militaire, de l’hydrographie et des projets de développement. Le ministre Shili a ensuite souligné l’importance d’assurer la mise en œuvre des programmes de coopération bilatérale, compte tenu des opportunités qu’ils offrent pour renforcer davantage cette coopération, notamment dans le développement des capacités opérationnelles des armées des deux pays dans un climat de confiance et de respect mutuels.

Shili a également salué les efforts de la partie italienne et le soutien apporté à la réalisation et au lancement de projets intégrés dans les zones désertiques, tels que la revitalisation des régions de Rjim Maâtoug et d’El-Modeth (gouvernorat de Kébili), deux exemples réussis de projets de développement intégré.

Grâce au financement italien, ces projets ont transformé la zone, autrefois désertique et aride, en oasis de palmiers et zones habitées offrant une vie digne à leurs habitants.

De son côté, Masiello a exprimé sa profonde appréciation pour le niveau de coopération tuniso-italienne dans le domaine militaire, affirmant la volonté de l’Italie de poursuivre ses efforts pour élargir son champ d’action afin d’améliorer les capacités opérationnelles des institutions militaires des deux pays et de servir les intérêts des deux peuples amis.

Le chef d’état-major de l’armée tunisienne et l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, ont assisté à la réunion.

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