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Projet ARESSE : 11,5 millions d’euros pour l’innovation verte et la transition écologique en Tunisie

L’Agence nationale de la promotion de la recherche scientifique (ANPR) a organisé, hier mercredi, une manifestation intitulée « Vert demain” (ARESSE, une initiative pour relever les défis environnementaux), dans le cadre du projet ARESSE (Appui à la recherche et à l’enseignement supérieur dans le secteur de l’environnement), financé par l’Union européenne et visant à faire de la Tunisie un acteur de premier plan en matière de recherche et d’innovation environnementale en Méditerranée.

À cette occasion, plusieurs panels de discussion ont été organisés, portant sur la coopération internationale face aux défis environnementaux, l’intégration de la dimension écologique dans les réformes institutionnelles, ainsi que les questions liées à la formation, l’employabilité et la promotion de l’entrepreneuriat vert.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd , a souligné la nécessité de mobiliser la science, la technologie et l’innovation pour produire des solutions capables d’anticiper et de répondre aux effets du changement climatique.

Il a rappelé que, depuis 2017, le ministère a placé la gestion durable de l’eau et des écosystèmes, la transition énergétique, la digitalisation, ainsi que l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques pour atteindre la souveraineté alimentaire dans ses priorités.

Le ministre a salué la coopération stratégique avec l’Union européenne, notamment dans le cadre du programme ARESSE, qui cible les chercheurs, les jeunes docteurs, les établissements universitaires, les acteurs économiques et les composantes de la société civile œuvrant dans le domaine de l’innovation environnementale.

D’une durée de quatre ans, le projet ARESSE dispose d’un budget global de 11,5 millions d’euros.

Il ambitionne de renforcer la recherche environnementale, de promouvoir l’innovation verte et de faciliter le transfert de technologies en réponse aux enjeux écologiques croissants auxquels la Tunisie est confrontée.

Le projet repose sur plusieurs axes stratégiques, notamment le renforcement de la formation et de l’employabilité dans le secteur environnemental, le soutien à la recherche appliquée collaborative, la diffusion de la culture écologique, ainsi que la mise en œuvre du programme « Mobidoc Green ».

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L’homme qui veut verdir le désert tunisien

Abdelkader Slama, producteur de dattes (Slama Dattes) basé à Souk Lahad, gouvernorat Kébili, se présente sur son profil LinkedIn comme «global deal maker». Il veut «transformer les opportunités en transactions commerciales rentables», et pour cela, il cherche à entrer en contact avec des organisations ou associations en quête d’idées de projets à but non lucratif, dans le domaine de l’économie verte.

Les projets qu’ils porte, et qu’il aimerait pouvoir y associer des structures ou des acteurs civils capables de mobiliser des financements importants auprès de bailleurs internationaux, visent «améliorer les conditions de vie des habitants des zones touchées par l’avancée des dunes de sable» et à «promouvoir une agriculture oasienne écologique et équitable.»

Dans une partie de la région de Kébili où M. Slama vit, des habitants souffrent de l’avancée des dunes de sable qui envahissent les maisons et les oasis, causant ainsi d’importants dégâts et des problèmes environnementaux et sociaux, explique-t-il. «Dans les terres de Nefzaoua, toujours à Kébili, des agriculteurs ont, au contraire, besoin de sable pour régénérer les sols des anciennes oasis, comme à Souk Lahad et dans d’autres localités, et ils en recherchent activement», ajoute-t-il.

Pour résoudre cette équation et soulager les deux parties, des associations environnementales pourraient mobiliser des financements extérieurs auprès d’organismes soutenant la protection de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie, estime M. Slama.

L’objectif serait de retirer les dunes de sable et les dépôts accumulés sur les toits et les routes dans les zones touchées, puis de les transporter et les distribuer gratuitement aux agriculteurs dans les régions où ce sable est nécessaire, propose-t-il, en formant le souhait de pouvoir partager cette solution pratique et efficace au problème souligné, tout en attirant l’attention sur les opportunités existantes dans ces régions du sud-ouest tunisien qui ne manquent pas de potentialités agricoles, touristiques et autres.

«Ce projet est réalisable si des financements sont mobilisés à cet effet. Et il serait même possible d’éliminer toutes les dunes en un an si le travail est mené avec sérieux», estime M. Slama. Qui conclut un brin rêveur : «Nous évoluons dans un monde riche en opportunités; notre mission est de les reconnaître et de les saisir à temps.»

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Tunisie Écologique : un forum à Jendouba pour promouvoir les métiers verts et les projets écologiques

Les travaux du forum “Tunisie Écologique” ont démarré, vendredi, au Centre de formation et de formation professionnelle de Jendouba.

Ce forum est organisé par le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle en partenariat avec l’Agence suisse pour le développement et la coopération (DDC), l’Association tunisienne des femmes ingénieures (ATFI), ainsi que d’autres partenaires.

Plusieurs responsables locaux et régionaux ainsi que des représentants de centres de formation privés ont assisté à cet évènement qui a pour objectif de soutenir l’innovation verte en encourageant les initiatives locales pour la création de projets écologiques dans les domaines des légumes, fruits, jus et huiles.

Le forum vise également à renforcer les compétences des entrepreneurs, faciliter les réseaux et la coopération entre les acteurs de l’initiative privée, préserver l’environnement et promouvoir la formation professionnelle dans les métiers verts, selon les interventions des représentants du ministère de la Formation Professionnelle et des partenaires du projet lors de la séance d’ouverture.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le directeur du réseau des centres de formation du Nord, Imed Dridi, a souligné que les porteurs de projets écologiques présents au forum et venus des différents gouvernorats du Nord-Ouest sont des cadres supérieurs, chercheurs et promoteurs de projets innovants dans le domaine de l’économie verte.

Selon la même source, leur participation vise à concrétiser les principes de cette économie, combler le fossé technologique, faire face aux changements climatiques, et respecter les normes internationales nécessaires pour accéder aux marchés mondiaux et obtenir des certifications dans les spécialités reconnues.

De son côté, la présidente de l’Association tunisienne des femmes ingénieures, Nadia Souissi, a indiqué que 54% des diplômés en ingénierie en Tunisie sont des femmes, tout comme 74% des diplômés de l’Institut National Agronomique de Tunisie (INAT), dont la majorité proviennent des régions de l’intérieur, qui offrent un terrain favorable aux projets écologiques.

Elle a ajouté, à l’Agence TAP, que l’association œuvre, en plus de l’accompagnement, du coaching et de la formation, à diffuser une culture de participation et de leadership des femmes dans la conduite de projets.

Le forum a été enrichi par des ateliers et des démonstrations variées portant notamment sur l’énergie photovoltaïque, les changements climatiques, les sources d’énergie alternatives, le développement durable, et le diagnostic automobile.

Il a aussi inclus des conférences sur l’économie verte et la présentation de success stories de projets innovants.

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Onudi │ 15 projets en Tunisie pour un montant global de 40 M$

L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) met actuellement en œuvre 15 projets de développement en Tunisie, couvrant divers secteurs industriels, pour une valeur avoisinant les 40 millions de dollars (117 millions de dinars). Vidéo.

C’est ce qu’a annoncé son représentant en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, dans un entretien avec l’agence Tap, en précisant que ces projets sont financés grâce aux contributions de l’Union européenne, de l’Allemagne, de la Suisse, du Japon, de Monaco, du Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds multilatéral.

Depuis leur lancement, et pour la majorité en 2019, ces projets ont permis de créer ou de maintenir plus de 6 000 emplois, avec un accent croissant mis sur la transition verte et le développement industriel durable.

Ben Hassine a souligné que la Tunisie est un partenaire privilégié de l’Onudi, grâce à une coopération remontant au début des années 1970, couronnée par la signature d’un accord bilatéral en 1994 et l’ouverture d’un bureau permanent en Tunisie.

Les interventions de l’organisation s’inscrivent dans le cadre de l’accord des Nations Unies pour la coopération en faveur du développement durable et s’alignent sur la vision «Tunisie 2035», ainsi que sur le plan de développement 2023-2025, tout en visant une harmonisation avec le nouveau plan 2026/2030.

Les interventions de l’Onudi en Tunisie reposent sur quatre principes clés : répondre à la demande nationale, garantir l’appropriation nationale des projets et la coordination gouvernementale, soutenir la transformation productive et l’innovation industrielle, et ancrer les projets dans les régions intérieures pour promouvoir l’équité économique.

Artisanat, design et autonomisation des femmes

Dans ce contexte, Ben Hassine a présenté certains projets de l’Onudi en Tunisie. Il a notamment mentionné le projet «Tunisie Créative» qui soutient depuis 2019 les chaînes de valeur dans le secteur de l’artisanat et du design, couvrant 17 filières dans six secteurs, tels que, les fibres végétales à Gabès, et les tapis au Kef.

Le projet a permis notamment la formation de plus de 2 500 personnes (dont 80% de femmes), la production de 750 nouveaux produits et l’amélioration de la compétitivité de 248 entreprises, dont 16 entreprises féminines.

Le projet «Autonomisation économique des femmes» (2022-2024) a, quant à lui, soutenu 205 entreprises féminines dans le secteur des cosmétiques, obtenu cinq certifications ISO 22716 et créé plus de 1 400 emplois.

Dans le domaine de la compétitivité, Ben Hassine a évoqué le projet d’accès aux marchés étrangers pour les produits agricoles traditionnels, qui a renforcé les filières des dattes, de la figue de barbarie, et de la tomate séchée.

Ce projet a permis la création de 492 nouveaux produits (dont 148 en 2024), la génération de 735 emplois supplémentaires (90% pour des femmes) et l’élaboration de la première stratégie nationale pour les produits agricoles traditionnels.

Transition écologique et économie verte

Sur le plan environnemental, Ben Hassine a mis en avant l’importance du Protocole de Montréal, qui comprend quatre projets ayant permis de réduire 13,3 millions de tonnes d’équivalent CO₂, de soutenir la transition technologique de sept entreprises vers des réfrigérants moins polluants, et de former 155 techniciens, 83 douaniers et 29 formateurs. Une feuille de route nationale pour l’application de l’amendement de Kigali a également été élaborée.

Le responsable a également mentionné le projet de mobilité électrique (2024-2028), visant à réduire la pollution en promouvant les véhicules électriques, en installant des bornes de recharge et en renforçant la coordination entre les secteurs des transports, de l’énergie et du climat. Une phase pilote a été lancée dans trois villes : Djerba, Sfax et Bizerte, avec des avancées notables sur le cadre juridique.

Enfin, dans le cadre de l’économie circulaire, le projet «SwitchMed – Textile circulaire» (2020-2024) a permis le recyclage de 68 000 tonnes de déchets textiles et la production de 224 000 jeans recyclés, ainsi que l’élaboration d’une feuille de route nationale pour le textile durable.

En septembre 2025, ce projet évoluera vers un «Projet d’économie verte» ciblant initialement le secteur des composants automobiles pour son impact économique et environnemental.

Ben Hassine a affirmé que l’ensemble des projets de l’Onudi en Tunisie a permis, depuis 2024, d’accompagner 565 PME dans leur transition technologique et écologique, et de bénéficier directement ou indirectement à plus de 9 400 personnes dans les domaines du design, de l’industrie créative, de l’industrie 4.0 et de la production durable, avec un accent particulier sur les régions intérieures, les femmes et les jeunes.

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