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Coupe du monde des clubs â”‚ L’EspĂ©rance sans grande ressource face Ă  Flamengo  

L’EspĂ©rance de Tunis n’a finalement pas fait le poids, Ă  l’aube de ce mardi 17 juin 2025, face au club brĂ©silien Flamengo en s’inclinant 0-2, en match comptant pour la premiĂšre journĂ©e du groupe D en phase de poules de la Coupe du monde des clubs 2025 (Etats-Unis), au Lincoln Financial Field de Philadelphie.(Ph. Seul Onuche Ogbelu a fait jeu Ă©gal avec les BrĂ©siliens).

Giorgian Daniel De Arrascaeta Benedetti a ouvert la marque pour les brésiliens à la 17e, avant que Luiz Araujo ne double la mise à la 70e.

Pendant la premiĂšre mi-temps, les EspĂ©rantistes Ă©taient acculĂ©s dans leur zone, perdant la balle au terme d’une ou deux passes au profit d’un adversaire qui quadrillait le terrain et laissait peu d’espace, alliant technicitĂ© et vitesse, et crĂ©ant un bon nombre d’occasions.

En seconde pĂ©riode, les coĂ©quipiers du revenant Yassine Meriah sont sortis de leur lĂ©thargie et ont tentĂ©, notamment par Youcef Belaili, d’agresser l’adversaire et de le presser dans sa zone, en vain. Et c’est au moment oĂč ils ont cru pouvoir faire jeu Ă©gal avec leur adversaire que ce dernier les a terrassĂ©s par un second but, sur une balle bien bottĂ©e Ă  droite du gardien Bechir Ben SaĂŻd qui ne put que constater les dĂ©gĂąts.  

DĂ©cidĂ©ment, les forces en prĂ©sence Ă©taient trĂšs inĂ©gales et seul le NigĂ©rian Onuche Ogbelu a rĂ©ussi Ă  faire jeu Ă©gal avec ses adversaires du jour.

Les chances de voir l’EspĂ©rance passer au second tour s’amenuisent car il lui reste Ă  croiser le fer avec deux Ă©quipes tout aussi coriaces l’une que l’autre, les AmĂ©ricains du Los Angeles FC qui s’étaient inclinĂ©s, et par le mĂȘme score (0-2) devant les irrĂ©sistibles Anglais de Chelsea, lundi soir, Ă  Atlanta.

Le public «sang et or» qui a fait le dĂ©placement aux Etats-Unis peut se consoler de s’ĂȘtre bien amusĂ© lors de ses rassemblements en ville ou dans les gradins du stade, car sur le terrain, les siens n’étaient pas au top de leur forme.

I. B.

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Tunisie │KaĂŻs SaĂŻed poursuit son combat contre le travail prĂ©caire

L’État social n’est pas un simple slogan, mais une rĂ©alitĂ© qui sera mise en Ɠuvre sur le terrain dans tous les secteurs et toutes les rĂ©gions, a dĂ©clarĂ© KaĂŻs SaĂŻed, ajoutant qu’il s’agit d’une rĂ©volution de libĂ©ration nationale, qui sera menĂ©e jusqu’à la victoire, par allusion au projet de dĂ©cret relatif Ă  l’interdiction de la sous-traitance et l’emploi prĂ©caire dans le secteur public.

Lors de sa rencontre, lundi 16 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et son collĂšgue des Technologies de la communication, Sofien Hemissi, le prĂ©sident de la rĂ©publique a Ă©voquĂ© le projet de dĂ©cret relatif Ă  l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public et Ă  la dissolution de la sociĂ©tĂ© Itissalia Services, qui recourt encore Ă  ce mode d’emploi prĂ©caire dans le secteur public.

Selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence, le chef de l’État a prĂ©cisĂ© que ce texte devrait complĂ©ter la modification du Code du travail interdisant et criminalisant la sous-traitance dans le secteur privĂ©.

Que ce soit dans le privĂ© ou public, lorsqu’un travailleur se sent en sĂ©curitĂ© et stable, et qu’il s’identifie Ă  l’entreprise pour laquelle il travaille, sa productivitĂ© et son dĂ©vouement seront plus grands.

Il n’y aura plus de servitude ni d’esclavage sous le couvert d’une lĂ©galitĂ© fabriquĂ©e de toutes piĂšces, taillĂ©e sur mesure pour ceux qui ont Ă©laborĂ© les lois dĂ©jĂ  abrogĂ©es ou qui sont sur le point de l’ĂȘtre, a encore dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de la rĂ©publique, qui cherche ainsi Ă  concrĂ©tiser sa conception d’un Etat social moins inĂ©galitaire.

I. B.

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Tunisie │ Kaïs Saïed, l’antisystùme au cƓur du systùme

«Il ne faut pas hĂ©siter Ă  Ă©carter ceux qui ne travaillent pas dans l’intĂ©rĂȘt du peuple et Ă  accĂ©lĂ©rer la rĂ©alisation de ses attentes», a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed, lors de sa rencontre, lundi 16 juin 2025, au palais de Carthage, avec la PremiĂšre ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, ajoutant, selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence que l’État tunisien est rĂ©gi par ses institutions et les lois qui les rĂ©gissent et que nul n’est au-dessus de la responsabilitĂ© ni de la loi.

Le chef de l’État poursuit ainsi le combat qu’il a ouvert depuis la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 contre les groupes d’intĂ©rĂȘt qui, selon lui, noyautent l’administration publique et les agents de l’Etat qui sont Ă  leur service.

Ce combat ne semble pas avoir beaucoup avancĂ©, puisque SaĂŻed ne cesse de revenir, dans ses rencontres avec les membres du gouvernement, sur la nĂ©cessitĂ© de purger les rouages de l’Etat de ces malfaiteurs de la rĂ©publique qu’on a d’autant plus de mal Ă  identifier qu’il ne les dĂ©signe jamais nommĂ©ment.   

Lors de la mĂȘme rencontre, SaĂŻed a soulignĂ© que les efforts se poursuivent sans relĂąche pour trouver un Ă©quilibre entre croissance Ă©conomique rĂ©elle et justice sociale, appelant, une nouvelle fois, Ă  l’élaboration de nouvelles approches pour mettre fin aux souffrances de milliers de Tunisiens victimes de politiques injustes ayant conduit Ă  une pauvretĂ© et une exclusion gĂ©nĂ©ralisĂ©es.

Saïed a également réaffirmé son engagement à poursuivre la lutte contre la corruption et les corrompus, soulignant que les agents de la régression ont trouvé un appui au sein de certaines institutions. La responsabilité ne doit pas seulement incomber à ces éléments mais également à leurs complices, dont le seul but est de porter atteinte aux Tunisiens et de provoquer des troubles. Leurs objectifs sont désormais exposés au grand jour et leurs actions bien connues, a-t-il lancé, en laissant aux Tunisiens le soin de deviner de qui il parle.

«La lutte actuelle oppose le peuple au systĂšme. Tant que le peuple restera la force agissante, ce systĂšme, ou ce qu’il en reste, finira par s’effondrer, avec ses tenants», a encore dĂ©clarĂ© SaĂŻed, ajoutant que le peuple, dont il estime incarner lui-mĂȘme la volontĂ©, poursuivra sur la voie qu’il s’est tracĂ©e.

SaĂŻed continue ainsi de se positionner, non pas comme le principal dĂ©tenteur du pouvoir dans le pays, mais comme le principal opposant Ă  un ancien systĂšme si enracinĂ© dans les rouages de l’administration publique qu’il a n’a pas encore rĂ©ussi Ă  en venir Ă  bout au terme de ses six annĂ©es Ă  la tĂȘte de la prĂ©sidence de la rĂ©publique !

I. B.

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IsraĂ«l-Iran │Les Etats-Unis vont-ils ĂȘtre acculĂ©s Ă  s’engager dans la guerre ?

Aussi paradoxal que cela puisse paraĂźtre, plus l’Iran inonde IsraĂ«l de missiles en semant la terreur parmi les IsraĂ©liens et plus il s’engage dans une dynamique qui fera passer son conflit avec IsraĂ«l Ă  une confrontation militaire et diplomatique avec les Etats-Unis d’AmĂ©rique et les autres pays de l’Alliance Atlantique. (Ph. Explosion lors d’une attaque de missiles iraniens Ă  Tel Aviv, le 13 juin 2025).

Elyes Kasri *

La pluie de missiles iraniens sur Tel Aviv, HaĂŻfa et d’autres sites Ă©conomiques et militaires israĂ©liens constitue une premiĂšre dans l’histoire moderne du Moyen Orient et suscite une grande excitation chez ceux qui ont Ă©tĂ© longtemps exaspĂ©rĂ©s par l’impunitĂ© dont a longtemps bĂ©nĂ©ficiĂ© IsraĂ«l avec sa politique devenue ouvertement raciste, gĂ©nocidaire et au-dessus de tout droit international et de toute morale humaine.

Il faut toutefois se rendre Ă  l’évidence que, depuis le coup fatal du 13 juin 2025 qui a vu IsraĂ«l dĂ©capiter le systĂšme de dĂ©fense anti-aĂ©rienne et le commandement militaire iranien, en plus de l’élite des scientifiques nuclĂ©aires, toute riposte iranienne aux provocations israĂ©liennes ne fait que renforcer la main du criminel de guerre Benjamin Netanyahu dans le plus important aspect de ce conflit qu’est l’engagement direct des Etats-Unis d’AmĂ©rique dans un conflit ouvert avec l’Iran.

Un conflit aux conséquences imprévisibles

Si plusieurs prĂ©sidents amĂ©ricains ont rĂ©sistĂ© Ă  cette manƓuvre israĂ©lienne, Donald Trump, avec son credo «America First» et sa promesse de ne pas engager les Etats-Unis dans une guerre extĂ©rieure, semblait ĂȘtre le plus rĂ©fractaire Ă  toute implication ouverte dans un conflit aux consĂ©quences imprĂ©visibles.

Toutefois, le diabolique Netanyahu semble, avec l’aide d’un rĂ©gime iranien en dĂ©sarroi et aux prises Ă  de sĂ©rieuses remises en question internes, sur le point de forcer la main Ă  Trump et crĂ©er une atmosphĂšre de menace existentielle Ă  l’Etat juif pour justifier une intervention amĂ©ricaine et mĂȘme de l’Otan. Les pays membres de l’Alliance Atlantique seraient trop contents de voir la prĂ©sidence amĂ©ricaine renoncer Ă  sa tentation isolationniste pacifiste avec ses implications sur le théùtre europĂ©en et russo-ukrainien.

En conclusion, l’Iran a perdu une grande bataille le 13 juin et risque, avec ses tirs de missiles dont la valeur stratĂ©gique est inversement proportionnelle Ă  leur effet psychologique immĂ©diat, de perdre la guerre non seulement en Ă©tant obligĂ© de renoncer dĂ©finitivement Ă  son ambition nuclĂ©aire mais en tombant dans une phase d’instabilitĂ© politique et un processus sĂ©paratiste qui pourrait aboutir Ă  l’éclatement de l’Iran moderne en plusieurs provinces autonomes ou carrĂ©ment des Etats ethniques indĂ©pendants.

Donald Trump dans l’expectative

En gagnant certains aspects de la guerre d’image, l’Iran a perdu l’initiative militaire et diplomatique et joue dorĂ©navant dans un carrĂ© qui lui est tracĂ© par Netanyahu et les pays de l’Otan dĂ©sireux d’affaiblir le prĂ©sident amĂ©ricain Trump en le forçant Ă  renoncer Ă  son refus de s’engager dans des guerres extĂ©rieures et Ă  ĂȘtre rejetĂ© par son Ă©lectorat Maga (Make America Great Again) pour le faire revenir Ă  de meilleurs sentiments bellicistes et militaristes.

Aussi paradoxal que cela puisse paraĂźtre, plus l’Iran inonde IsraĂ«l de missiles en semant la terreur parmi les IsraĂ©liens et plus il s’engage dans une dynamique qui fera passer son conflit avec IsraĂ«l Ă  une confrontation militaire et diplomatique avec les Etats-Unis d’AmĂ©rique et les autres pays de l’Alliance Atlantique.

* Ancien ambassadeur.

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Le dĂ©mantĂšlement de l’Axe de la rĂ©sistance a balisĂ© la voie Ă  la guerre d’IsraĂ«l contre l’Iran

La Ceinture du feu composĂ©e par les groupes armĂ©s et financĂ©s par l’Iran dans divers pays du Moyen-Orient et thĂ©orisĂ©e par l’ancien chef du Corps des Gardiens de la rĂ©volution Qassem Soleimani avait pour vocation de protĂ©ger la RĂ©publique islamique de toute attaque israĂ©lienne. Si l’État hĂ©breu frappait l’Iran, il subirait les foudres de cette Ceinture du feu. Aujourd’hui, celle-ci n’existe plus, les IsraĂ©liens l’ont dĂ©mantelĂ©e maillon par maillon et attaquent dĂ©sormais l’Iran et le cƓur de TĂ©hĂ©ran. (Ph. Immeuble Ă  TĂ©hĂ©ran dĂ©truit par des raids aĂ©riens israĂ©liens, le 13 juin 2025).

Imed Bahri

Dans une analyse publiĂ©e par le Guardian, Jason Burke est revenu sur la mĂ©thode du Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu qui a systĂ©matiquement et avec succĂšs affaibli ses ennemis rĂ©gionaux pour enfin se concentrer sur le rĂ©gime iranien qu’il veut faire tomber. 

Burke indique que l’offensive israĂ©lienne contre l’Iran est le dernier maillon d’une sĂ©rie d’évĂ©nements dĂ©clenchĂ©s suite Ă  l’opĂ©ration DĂ©luge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023. Tous ces Ă©vĂ©nements ont successivement affaibli TĂ©hĂ©ran et, militairement du moins, renforcĂ© IsraĂ«l et s’ils n’avaient pas eu lieu, il est difficile d’imaginer comment la nouvelle offensive lancĂ©e directement contre l’Iran vendredi aurait Ă©tĂ© possible.

Au commencement, la guerre contre le Hamas

Il y eut d’abord l’offensive israĂ©lienne Ă  Gaza, qui a dĂ©jĂ  tuĂ© des dizaines de milliers de Palestiniens en quelques semaines et a suffisamment affaibli militairement le Hamas pour qu’il ne reprĂ©sente plus une menace significative pour les IsraĂ©liens.

Le Hamas faisant partie de ce qu’on appelle l’Axe de la RĂ©sistance, une coalition d’organisations similaires Ă  travers le Moyen-Orient, rassemblĂ©e par TĂ©hĂ©ran au cours de la derniĂšre dĂ©cennie pour projeter sa puissance dans la rĂ©gion et dissuader IsraĂ«l de frapper son programme nuclĂ©aire iranien, cette offensive a eu des implications rĂ©gionales majeures.

En avril dernier, IsraĂ«l a bombardĂ© e consulat de la RĂ©publique islamique d’Iran Ă  Damas tuant sept personnes dont des hauts gradĂ©s du corps des Gardiens de la rĂ©volution. En rĂ©ponse, l’Iran a attaquĂ© IsraĂ«l directement pour la premiĂšre fois, lançant une salve inefficace de missiles et de drones. Le conflit entre l’Iran et IsraĂ«l, longtemps menĂ© par des intermĂ©diaires, des assassinats et des frappes hors du territoire israĂ©lien, s’était alors ouvert au grand jour.

La déroute du Hezbollah libanais

À l’automne, le Hamas Ă©tant affaibli, IsraĂ«l pouvait se retourner contre le Hezbollah, le groupe basĂ© au Liban et soutenu par l’Iran, de loin le plus puissant des membres de l’Axe de la rĂ©sistance.

En septembre, IsraĂ«l a Ă©liminĂ© l’ensemble des dirigeants du Hezbollah ainsi que la majeure partie de son redoutable arsenal de missiles et a envahi le cƓur de son territoire, le sud du Liban, sans rencontrer de rĂ©sistance significative. MĂȘme les partisans du Hezbollah ont reconnu avoir subi une dĂ©faite cuisante.

L’Iran a de nouveau lancĂ© une offensive aĂ©rienne inefficace contre IsraĂ«l qui a ripostĂ© par des frappes aĂ©riennes qui ont anĂ©anti une grande partie de son systĂšme de dĂ©fense aĂ©rienne ouvrant ainsi la voie Ă  l’attaque plus vaste de vendredi.

La chute de la dynastie Assad

De mĂȘme, la faiblesse soudaine du Hezbollah a empĂȘchĂ© l’Iran de dĂ©fendre le rĂ©gime Al-Assad en Syrie, son autre alliĂ© crucial, lorsque les rebelles ont lancĂ© une offensive.

La chute d’Assad en dĂ©cembre a mis fin Ă  des dĂ©cennies de relations Ă©troites entre TĂ©hĂ©ran et Damas. Cela a encore affaibli l’Axe de la rĂ©sistance dĂ©jĂ  en dĂ©clin, exposĂ© les mandataires iraniens en Syrie et permis aux avions de chasse israĂ©liens d’atteindre plus facilement des cibles vulnĂ©rables en Iran.

Les milices soutenues par l’Iran en Syrie et en Irak Ă©tant convaincues que transformer les menaces rhĂ©toriques d’attaquer IsraĂ«l en actes Ă©tait une mauvaise idĂ©e, les Houthis au YĂ©men sont restĂ©s le seul membre de l’Axe de la rĂ©sistance encore engagĂ© dans les hostilitĂ©s avec IsraĂ«l. Ils ont certes harcelĂ© les navires en mer Rouge mais les missiles balistiques qu’ils ont lancĂ©s sur Tel-Aviv ne pouvaient causer aucun dommage stratĂ©gique significatif.

Une fenĂȘtre d’opportunitĂ©

Le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu, dĂ©sireux d’exploiter ce qui pourrait ĂȘtre une fenĂȘtre d’opportunitĂ©, a commencĂ© Ă  prĂ©parer l’offensive majeure qu’il espĂ©rait lancer depuis longtemps.

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump n’a accordĂ© que 60 jours aux nĂ©gociations avec TĂ©hĂ©ran pour parvenir Ă  un nouvel accord sur le programme nuclĂ©aire iranien. Ce dĂ©lai a expirĂ© la semaine derniĂšre. Vendredi, Netanyahu a dĂ©clarĂ© aux Iraniens qu’il espĂ©rait que la poursuite de l’opĂ©ration militaire israĂ©lienne en Iran ouvrirait la voie Ă  leur libertĂ©, autrement dit Ă  la chute du rĂ©gime des mollahs. 

MĂȘme si IsraĂ«l ne cherche pas Ă  remonter le temps jusqu’à des annĂ©es antĂ©rieures Ă  la rĂ©volution iranienne de 1979, Ă©poque Ă  laquelle le pays Ă©tait un proche alliĂ© d’IsraĂ«l et des États-Unis, la nature des cibles choisies par les stratĂšges israĂ©liens pourrait avoir pour effet de dĂ©manteler le rĂ©gime au pouvoir depuis cet Ă©vĂ©nement sismique. Cela s’explique en partie par le rĂŽle central que joue encore en Iran une gĂ©nĂ©ration d’hommes ayant dĂ©butĂ© leur carriĂšre au lendemain de la chute du Shah voire avant.

L’Iran seul face à son destin

Les premiĂšres victimes de vendredi comprenaient de nombreux officiers supĂ©rieurs parmi les premiĂšres recrues du Corps des gardiens de la rĂ©volution islamique (CGRI), fondĂ© en 1980 pour protĂ©ger le nouveau pouvoir puis devenu le cƓur idĂ©ologique et militant du projet rĂ©volutionnaire. Plusieurs d’entre eux Ă©taient Ă©galement des vĂ©tĂ©rans de la guerre Iran-Irak, qui a durĂ© de 1980 Ă  1988 et que de nombreux historiens considĂšrent comme le creuset oĂč le rĂ©gime actuel s’est forgĂ©.

Au moins un des scientifiques nuclĂ©aires tuĂ©s lors de la premiĂšre vague de frappes Ă©tait Ă©galement un vĂ©tĂ©ran du CGRI. Également, Ali Shamkhani, un proche collaborateur du Guide de la RĂ©volution Ali KhameneĂŻ visĂ©, avait Ă©tĂ© un militant islamiste clandestin dans les annĂ©es 1970 avant d’occuper une sĂ©rie de postes de plus en plus importants. KhameneĂŻ lui-mĂȘme est arrivĂ© au pouvoir en tant que successeur de l’ayatollah Khomeini en 1989 mais son parcours d’activiste islamiste a dĂ©butĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1960.

Il est extrĂȘmement improbable qu’une fois la guerre terminĂ©e, l’Iran revienne Ă  une position pro-israĂ©lienne ou pro-amĂ©ricaine. En revanche, il semble trĂšs probable que le pouvoir des hommes qui ont d’abord renversĂ© le chah puis dirigĂ© le rĂ©gime rĂ©volutionnaire au cours des dĂ©cennies suivantes soit gravement, voire fatalement, affaibli. Et il est certain que la stratĂ©gie de l’Axe de la RĂ©sistance censĂ© protĂ©ger l’Iran avec les groupes mandataires qui le composaient a Ă©chouĂ©. Aujourd’hui, la RĂ©publique islamique fait face Ă  son destin toute seule.

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Tunisie │ Un 3e lot de bus chinois sera livrĂ© en juillet

La Tunisie, dont la flotte de transport public terrestre est trĂšs vĂ©tuste, attend l’arrivĂ©e d’un nouveau lot de bus en provenance de Chine en juillet prochain, livraison qui fait suite Ă  la visite du ministre des Transports en Chine en fĂ©vrier dernier.

L’ambassade de Tunisie en Chine a rĂ©cemment supervisĂ© l’expĂ©dition du troisiĂšme lot de nouveaux bus chinois depuis le port de Xiamen, dans le sud de la Chine, oĂč se trouve l’entreprise chinoise King Long.

Cette nouvelle livraison s’inscrit dans le prolongement de la visite du ministre des Transports, Rachid Amri, en Chine, du 14 au 23 fĂ©vrier 2025. Lors de cette visite, des discussions ont Ă©tĂ© menĂ©es pour consolider la coopĂ©ration bilatĂ©rale et soutenir le parc de vĂ©hicules de transport public en Tunisie.

L’accord avec la sociĂ©tĂ© chinois porte sur l’acquisition de 300 bus modernes, destinĂ©s Ă  la SociĂ©tĂ© des Transports de Tunis (Transtu), pour un montant global de 152 millions de dinars tunisiens. 

L’arrivĂ©e de ce nouveau lot de bus en Tunisie est prĂ©vue en juillet prochain, contribuant ainsi au renouvellement et Ă  l’amĂ©lioration des services de transport public dans le pays.

I. B.

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Tunisair condamnée par un tribunal français à indemniser des passagers

Par jugements rendus en dernier ressort le 28 avril 2025, le Tribunal de ProximitĂ© de Martigues, saisi en 2023 par les avocats de MTA Conseil, sociĂ©tĂ© française spĂ©cialisĂ©e dans la dĂ©fense des droits Ă  l’indemnitĂ© des passagers aĂ©riens victimes de retards, d’annulations ou de modifications de vols, a condamnĂ© la sociĂ©tĂ© Tunisair Ă  indemniser 13 passagers victimes, en 2022, de retards, annulations et modifications sur plusieurs vols Marseille-Tunis.

Les 13 passagers ont des profils variĂ©s. Plusieurs sont tunisiens rĂ©sidents en Tunisie. D’autres sont français ou encore canadiens. Leurs demandes d’indemnisation Ă©taient fondĂ©es sur le RĂšglement europĂ©en CE 261/2004, qui s’applique Ă  tous les vols assurĂ©s par Tunisair au dĂ©part des aĂ©roports français et qui bĂ©nĂ©ficie Ă  tous les passagers, quels que soient leur nationalitĂ© et leur pays de rĂ©sidence.

Les 13 passagers ont subi des mésaventures différentes : modifications horaires de vol

(Marseille-Tunis TU931 du 14/10/2025), annulation de vol (Marseille-Tunis TU931 du 04/07/2022) ou encore retard de vol (Marseille-Tunis TU903 du 05/05/2022).

Les 13 passagers ont cependant tous en commun d’avoir peinĂ© Ă  obtenir gain de cause : 2 Ă  3 ans de procĂ©dure selon les cas.

Un retard, une modification ou une annulation de vol Marseille-Tunis ouvre droit Ă  une indemnitĂ© de 250 €/passager (la distance entre les deux aĂ©roports Ă©tant infĂ©rieure Ă  1 500 km). Or les transporteurs aĂ©riens – Tunisair comme d’autres – se montrent peu enclins Ă  verser ces sommes, quand bien mĂȘme la rĂ©glementation les y oblige.

Les 13 passagers n’ont donc pas eu d’autres choix que de mandater MTA Conseil pour tenter de faire entendre droit à Tunisair.

Selon MTA Conseil, «Tunisair n’était ni prĂ©sente ni reprĂ©sentĂ©e Ă  l’audience du tribunal, alors qu’elle y avait Ă©tĂ© dĂ»ment convoquĂ©e». Le dĂ©nouement de ces affaires devrait l’inciter Ă  repenser sa relation clients et sa gestion des demandes d’indemnisation. Car au final, c’est la compagnie nationale tunisienne qui sort grande perdante de ces procĂ©dures au long cours.  

«En ayant coopĂ©rĂ© pleinement avec MTA Conseil, il lui en aurait coĂ»tĂ© 13 indemnitĂ©s de 250 € chacune, soit 3 250 €. Mais aprĂšs condamnation, le montant explose Ă  7 750 € (les frais de justice s’ajoutant aux indemnitĂ©s rĂ©glementaires)», explique encore la sociĂ©tĂ© française dans un communiquĂ©.

I. B.

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Guerre israĂ©lo-iranienne │ Tous les chemins ne mĂšneront pas Ă  Tel Aviv

Il est nĂ©cessaire de le rappeler ! C’est l’impasse sur le dossier palestinien imposĂ©e depuis des dĂ©cennies par l’Etat sioniste soutenu par le bailleur de fonds et d’armes amĂ©ricain, ainsi que la rĂ©signation des Etats arabes Ă  la normalisation avec leurs ennemis, qui ont conduit Ă  la guerre actuelle, entre IsraĂ«l et l’Iran, et qui a dĂ©butĂ© Ă  Gaza, il y a prĂšs de deux annĂ©es. Les ondes de choc se ressentent dĂ©sormais au Pakistan, seul pays musulman Ă  disposer de la bombe nuclĂ©aire, et au-delĂ , jusqu’en mer de Chine.

Dr Mounir Hanablia *

Mollahs ou pas, il n’était pas acceptable pour l’Iran d’assister les bras croisĂ©s Ă  sa marginalisation et Ă  la mise hors service d’un dĂ©troit d’Ormuz court-circuitĂ© dans une pĂ©ninsule arabique dont tous les chemins depuis la mer d’Oman et Aden mĂšneraient Ă  Haifa. Aucun Iranien n’aurait pu accepter ce degrĂ© d’impĂ©rialisme.

Les mĂ©dias occidentaux soulignent l’unanimitĂ© de l’opinion publique au sein de l’entitĂ© sioniste sur la nĂ©cessitĂ© de priver l’Iran de l’arme nuclĂ©aire. C’est oublier la non moins implacable unanimitĂ© de l’opinion iranienne relative Ă  son acquisition, non seulement en tant que symbole de souverainetĂ©, mais comme moyen suprĂȘme de sauvegarder son indĂ©pendance et son intĂ©gritĂ© territoriale.

Les effets de la politique occidentale

Les Iraniens avaient vu leur pays occupĂ© par les Anglais au Sud et les SoviĂ©tiques au Nord en 1941, sans qu’ils n’eussent pu rĂ©agir. Au sortir de neuf annĂ©es de guerre contre l’Irak de Saddam Hussein soutenu par l’Occident, les Iraniens ont pu constater les effets de la politique occidentale dans ce pays Ă  partir de 1991, puis en 2003.

L’Iran perdra la guerre, c’est inĂ©vitable. Et on ignore Ă  quel degrĂ© de destruction il aura Ă©tĂ© soumis Ă  la fin du conflit. Sa seule chance est d’infliger Ă  IsraĂ«l des pertes telles que l’alliĂ© amĂ©ricain pour le neutraliser n’aurait d’autre choix que de l’intĂ©grer dans son dispositif en tant qu’alliĂ© de plein droit et d’en assurer la reconstruction ainsi qu’il l’avait fait pour le Japon et l’Allemagne. Cela suppose Ă©videmment de cibler le rĂ©acteur nuclĂ©aire de Dimona, entraĂźnant une catastrophe mondiale de grande ampleur.

Ainsi le discours sioniste actuel sur la nĂ©cessitĂ© de renverser le rĂ©gime des Mollahs n’est qu’un tissu de propagande. Les IsraĂ©liens savent parfaitement que la fin de leurs ennuis ne se situerait pas dans la chute du rĂ©gime clĂ©rical chiite mais dans le dĂ©membrement du pays, Ă  l’instar de ce qui avait Ă©tĂ© fait en Irak et de ce qui vient de l’ĂȘtre en Syrie. Et c’est quand mĂȘme un peu fort qu’un gĂ©nocidaire patentĂ© comme Benjamin Netanyahu, recherchĂ© par la Cour internationale de justice (CIJ) en tant que criminel de guerre, se pose dĂ©sormais en dĂ©fenseur du peuple et des femmes iraniens, au point de les appeler Ă  se soulever pour leur libertĂ©.

La variable pakistanaise

Mais le premier ministre sioniste, qui vient de se signaler en glissant une imprĂ©cation talmudiste dans les failles du mur de lamentations, invoquant comme prĂ©texte Ă  la destruction du potentiel nuclĂ©aire iranien la sĂ©curitĂ© du peuple juif, a inĂ©vitablement Ă©veillĂ© l’inquiĂ©tude de la puissance nuclĂ©aire pakistanaise.

On s’en souvient, il y a deux semaines environ, l’Inde avait attaquĂ© son voisin, et avait de toute Ă©vidence subi une dĂ©culottĂ©e obligeant le prĂ©sident amĂ©ricain Trump Ă  intervenir pour mettre fin au conflit. Comment situer cette attaque indienne par rapport Ă  la guerre actuelle? Sans doute par la volontĂ© d’empĂȘcher le Pakistan de rĂ©agir en apportant son soutien Ă  son voisin iranien.

Le Pakistan est et a toujours Ă©tĂ© un alliĂ© de l’Occident, mĂȘme aprĂšs la guerre d’Afghanistan oĂč il n’a pas manquĂ© de jouer son va-tout. Et l’exĂ©cution de Ben Laden sur son territoire a dĂ©montrĂ© toute l’ambiguĂŻtĂ© des relations qu’il entretient avec l’AmĂ©rique. Soucieux de ne pas placer tous les Ɠufs dans le mĂȘme panier, il est dĂ©sormais un dĂ©bouchĂ© important de l’économie chinoise sur la mer d’Oman, permettant Ă  son puissant voisin de contourner le dĂ©troit de Malacca.

Il est donc douteux que les Pakistanais assistent les bras croisĂ©s Ă  une tentative de dĂ©nuclĂ©ariser leur pays, au nom de la sĂ©curitĂ© de l’entitĂ© sioniste qui joue Ă  plein la carte de l’Inde. Or la doctrine israĂ©lienne est d’empĂȘcher tout pays musulman de maĂźtriser le nuclĂ©aire, mĂȘme civil, prĂ©lude Ă  son utilisation Ă©ventuelle Ă  des fins militaires. 

Et les oubliés de Gaza ?

Que feront donc les Pakistanais dans le conflit actuel? Difficile de le prĂ©voir. NĂ©anmoins, ce Ă  quoi nous assistons actuellement est la tentative israĂ©lienne d’assurer sa mainmise sur le Moyen-Orient au moment mĂȘme oĂč les Ukrainiens bombardent en profondeur le dispositif militaire russe. Cette tentative de dominer le Moyen-Orient a pourtant dĂ©jĂ  Ă©chouĂ© puisqu’elle a dĂ©montrĂ© que si l’AmĂ©rique Ă©tait d’accord pour dĂ©nuclĂ©ariser l’Iran, elle ne l’était pas autant pour voir sa prĂ©dominance dans la rĂ©gion ĂȘtre remise en question, mĂȘme au bĂ©nĂ©fice de son exĂ©cuteur des basses Ɠuvres. Autrement elle aurait menĂ© elle-mĂȘme la guerre.

En attendant, tout le monde a oubliĂ© que le gĂ©nocide Ă  Gaza se poursuit, et, retour Ă  la case dĂ©part, que tant que la question palestinienne n’aura pas ĂȘtre Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e, la paix demeurera illusoire. Et ce ne sont pas les imprĂ©cations issues du Talmud ou d’ailleurs qui y changeront quoique ce soit.  

* Médecin de libre pratique.

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Atelier régional à Tunis sur le traitement aux agonistes opioïdes

L’atelier rĂ©gional sur le traitement aux agonistes opioĂŻdes s’est ouvert hier, lundi 16 juin 2025, Ă  Tunis, avec la participation de responsables de la santĂ© de Tunisie, d’Egypte, du Maroc, du Liban et de Jordanie.  

Le traitement par agonistes opioĂŻdes, parfois appelĂ©e TAO ou traitement assistĂ© par mĂ©dicaments, est un traitement mĂ©dical destinĂ© aux personnes souffrant de dĂ©pendance aux opioĂŻdes, ces substances psychotropes de synthĂšse ou naturelle dont les effets sont similaires Ă  ceux de l’opium sans y ĂȘtre chimiquement apparentĂ©s. Il rĂ©duit l’envie d’opioĂŻdes et prĂ©vient les symptĂŽmes de sevrage graves.

L’atelier rĂ©gional sur le traitement aux agonistes opioĂŻdes, organisĂ© par le ministĂšre de la SantĂ©, en partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (OnuDC) et le Bureau OnuSida Tunisie, en marge des Ă©vĂ©nements marquant la JournĂ©e internationale contre l’abus et le trafic de drogues, s’est ouvert Ă  Tunis, lundi 16 juin 2025.  

L’atelier a rĂ©uni des reprĂ©sentants des ministĂšres de la SantĂ© de Tunisie, d’Égypte, du Maroc, du Liban et de Jordanie, autour de l’objectif commun de renforcer les capacitĂ©s de 20 professionnels de santĂ© tunisiens dans la mise en Ɠuvre du traitement des usagers de drogues par les agonistes opioĂŻdes, ainsi que de favoriser le partage d’expĂ©riences et d’expertises entre pays de la rĂ©gion.

Mustapha Ferjani s’entretient avec Cristina Albertin.

À cette occasion, le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, qui a ouvert l’atelier, s’est avec Cristina Albertin, ReprĂ©sentante rĂ©gionale de l’OnuDC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, accompagnĂ©e du Dr Ilyes Kessal, chef du bureau de l’OnuDC pour la Tunisie, et de Lassaad Soua, directeur de l’OnuSida Tunisie.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a soulignĂ© l’engagement fort de la Tunisie en faveur de la prĂ©vention de l’usage de drogues et de la protection de la jeunesse, Ă  travers des politiques basĂ©es sur les droits humains et centrĂ©es sur la personne. Il a saluĂ© les efforts de coopĂ©ration rĂ©gionale en matiĂšre de santĂ© publique et de rĂ©duction des risques.

Mme Albertin a, quant Ă  elle, fĂ©licitĂ© le ministĂšre de la SantĂ© tunisien pour le dĂ©veloppement d’une stratĂ©gie nationale intersectorielle axĂ©e sur la prĂ©vention, la rĂ©duction des risques et la prise en charge des troubles liĂ©s Ă  l’usage de substances psychoactives illicites. Elle a Ă©galement saluĂ© le lancement du projet pilote de traitement par la mĂ©thadone en 2025, positionnant la Tunisie comme un modĂšle pour la rĂ©gion.

Le Dr Kessal a exprimĂ© sa reconnaissance pour la coopĂ©ration exemplaire avec le ministĂšre de la SantĂ© et a rĂ©affirmĂ© l’engagement de l’OnuDC Ă  soutenir la Tunisie dans ses efforts de prĂ©vention et de prise en charge de l’usage de drogues, notamment chez les jeunes et les populations les plus vulnĂ©rables.

 I.B.

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La GB met la Tunisie parmi les destinations pouvant ĂȘtre affectĂ©es par la guerre IsraĂ«l-Iran

Face Ă  l’escalade du conflit entre IsraĂ«l et l’Iran, le ministĂšre britannique des Affaires Ă©trangĂšres, du Commonwealth et du DĂ©veloppement (FCDO) a publiĂ© un nouvel avis aux voyageurs concernant plusieurs destinations du Moyen-Orient, dont les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Qatar, Oman et la Jordanie.

Cet avis, mis Ă  jour le 13 juin 2025, fait suite Ă  l’évolution rapide de la situation sĂ©curitaire dans la rĂ©gion, fortement impactĂ©e par les opĂ©rations militaires entre IsraĂ«l et l’Iran.

Le FCDO recommande aux voyageurs de redoubler de prudence en raison des risques accrus de violence, d’instabilitĂ© politique et de perturbations potentielles des infrastructures de transport. Cette mise Ă  jour vise Ă  informer les ressortissants britanniques et Ă  garantir leur sĂ©curitĂ© face Ă  la montĂ©e des tensions dans ces pays.

Bien que la Jordanie demeure la plus touchĂ©e par le conflit en cours, le FCDO a Ă©tendu son avis aux pays voisins tels que les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Qatar, Oman et l’Égypte. En raison de leur proximitĂ© avec les zones de conflit, ces pays sont confrontĂ©s Ă  des risques accrus d’instabilitĂ© rĂ©gionale, qui pourraient s’étendre au-delĂ  des frontiĂšres immĂ©diates du conflit.

On remarquera, cependant, que le Maroc, pays touristique au sud de la MĂ©diterranĂ©e, ne figure pas dans cette liste, peut-ĂȘtre parce que Rabat entretient des relations diplomatiques avec IsraĂ«l, et est souvent mĂ©nagĂ©, pour cette raison, par les dĂ©cideurs occidentaux. Suivez mon regard !

I. B.

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Travel retail │ Avolta prĂ©sente sa stratĂ©gie pour la Tunisie

Comme annoncĂ© en janvier, Avolta a confirmĂ© avoir remportĂ© un contrat pour l’exploitation de 15 boutiques dans cinq aĂ©roports clĂ©s de Tunisie, marquant ainsi son entrĂ©e sur le marchĂ© du travel retail dans notre pays. Ces nouveaux points de vente ouvriront dans cinq des principales portes d’entrĂ©e internationales: Tunis-Carthage, Djerba-Zarzis, Sfax-Thyna, Tozeur-Nefta et Tabarka-AĂŻn Draham. Avolta y occupera ainsi sa premiĂšre prĂ©sence opĂ©rationnelle et remplacera l’opĂ©rateur prĂ©cĂ©dent, Atu Duty Free.

Cette opĂ©ration s’inscrit dans la stratĂ©gie Destination 2027 d’Avolta et permet Ă  l’entreprise de servir prĂšs de 80% des voyageurs aĂ©riens en Tunisie, marquant ainsi une nouvelle Ă©tape dans l’expĂ©rience client et le dĂ©veloppement des expĂ©riences passagers dans ce hub mĂ©diterranĂ©en et africain majeur.

Dans un entretien avec Global Travel Retail Magazine, le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral Emea d’Avolta, Luis Marin a parlĂ© de la stratĂ©gie de l’entreprise derriĂšre cette expansion majeure en Tunisie.

Le rebond du tourisme ancre le potentiel du marché

Forte d’opĂ©rations bien Ă©tablies au Maroc et en Égypte voisins, et de plus de trois dĂ©cennies d’expĂ©rience sur l’ensemble du continent, Avolta considĂšre la Tunisie comme un atout stratĂ©gique pour sa prĂ©sence rĂ©gionale. «La Tunisie est l’un des marchĂ©s du travel retail les plus importants et les plus dynamiques du corridor mĂ©diterranĂ©en et d’Afrique», souligne Marin.

Si le secteur touristique tunisien a connu des revers au cours de la derniÚre décennie, de la révolution du Printemps arabe de 2011 aux attentats de 2015 dans des destinations prisées comme Tunis et Sousse, les perspectives se sont considérablement améliorées ces derniÚres années, soutenues par un rebond mondial des voyages aprÚs la pandémie.

Marin souligne que la StratĂ©gie nationale pour un tourisme durable 2035 du gouvernement est un moteur important du nouvel Ă©lan du secteur, qui vise Ă  positionner la Tunisie comme l’une des destinations les plus compĂ©titives et les plus respectueuses de l’environnement au monde. «Cette initiative devrait attirer de nouveaux segments de voyageurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e en Tunisie», affirme-t-il, soulignant que le tourisme reste au cƓur de l’économie et de l’identitĂ© culturelle du pays.

Pour Avolta, la combinaison d’une Ă©conomie stabilisĂ©e et d’une feuille de route touristique ambitieuse Ă©tait idĂ©ale. «Nous renforçons notre prĂ©sence dans l’une des principales destinations touristiques de la MĂ©diterranĂ©e et souhaitons faire de la Tunisie l’une des destinations touristiques les plus prisĂ©es de la rĂ©gion», dĂ©clare Marin.

Des signes de progrĂšs sont dĂ©jĂ  visibles. L’annĂ©e derniĂšre, ces cinq aĂ©roports gĂ©rĂ©s par l’Office de l’aviation civile et des aĂ©roports (Oaca) ont accueilli environ 9 millions de passagers internationaux. Tunisair, la compagnie nationale, modernise actuellement sa flotte et Ă©tend son rĂ©seau de lignes, amĂ©liorant ainsi la connectivitĂ© entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest.

L’expansion d’Avolta en Tunisie vise Ă©galement Ă  renforcer les rĂ©seaux d’approvisionnement, Ă  rationaliser les chaĂźnes d’approvisionnement et Ă  Ă©largir l’accĂšs aux donnĂ©es commerciales et Ă  un vivier de talents qualifiĂ©s. «La Tunisie nous permet Ă©galement de dĂ©couvrir de nouveaux profils de clients en Afrique du Nord, ainsi que de nouvelles nationalitĂ©s europĂ©ennes», ajoute Marin.

Concevoir un parcours de vente unique en Tunisie

Dans le cadre de sa stratĂ©gie Destination 2027, Avolta s’attache Ă  concevoir des magasins qui reflĂštent l’ADN de leurs aĂ©roports et villes respectifs. Cela implique de combiner des concepts de vente internationaux avec des saveurs et spĂ©cialitĂ©s locales, tout en intĂ©grant les innovations numĂ©riques et les nouvelles technologies autant que possible.

Si les nouveaux magasins proposeront l’ensemble des catĂ©gories hors taxes, des parfums et cosmĂ©tiques aux spiritueux, en passant par le tabac et la confiserie, Avolta s’attache Ă©galement Ă  intĂ©grer l’esprit et le caractĂšre tunisiens au parcours d’achat.

«La Tunisie possĂšde un patrimoine et une culture forts», explique Marin, soulignant la diversitĂ© des paysages du pays, allant de son littoral mĂ©diterranĂ©en Ă  ses vastes chaĂźnes de montagnes et Ă  l’immensitĂ© du dĂ©sert du Sahara. «Avolta souhaite reprĂ©senter tous ces Ă©lĂ©ments dans ses opĂ©rations. Nous souhaitons proposer aux voyageurs des produits qui rappellent la culture locale et offrir un service client reflĂ©tant l’hospitalitĂ© et la gĂ©nĂ©rositĂ© des Tunisiens.»

Avolta proposera Ă©galement des expĂ©riences de vente digitales et dĂ©ploiera ses plateformes exclusives de bien-ĂȘtre et de beautĂ©, Mind, Body & Soul et Haute Parfumerie, conçues pour rĂ©pondre aux besoins des voyageurs d’aujourd’hui, de plus en plus Ă  la recherche de produits de bien-ĂȘtre sophistiquĂ©s.

Comme pour toutes ses implantations mondiales, Avolta continuera de privilĂ©gier le client en Tunisie. «Nous continuerons Ă  placer le client au cƓur de toutes nos activitĂ©s. Notre objectif principal est de satisfaire les voyageurs», conclut Marin.

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La Tunisie prend option pour l’achat de 75 000 tonnes de blĂ© tendre

L’Office des cĂ©rĂ©ales tunisien a lancĂ©, le 13 juin 2025, un appel d’offres pour l’achat de 75 000 tonnes de blĂ© tendre toutes origines. L’agence Zerno On-Line a rapportĂ© cette information en citant des nĂ©gociants europĂ©ens.

100 000 tonnes de blĂ© ont Ă©tĂ© achetĂ©es en C&F auprĂšs des entreprises suivantes : GrainStar – deux lots de 25 000 tonnes Ă  243 $ la tonne; Buildcom – 25 000 tonnes Ă  243,77 $ la tonne; Raya – 25 000 tonnes Ă  248,27 $ la tonne.

Dix-sept entreprises ont participĂ© Ă  l’appel d’offres et le prix du blĂ© proposĂ© variait de 243 $ Ă  276,03 $ la tonne, prĂ©cise Ukragroconsult. Qui ajoute : «Selon les termes de l’appel d’offres, l’expĂ©dition se fera par lots de 25 000 tonnes entre le 1er juillet et le 10 aoĂ»t 2025».

I. B.

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Italian Screens│ Le nouveau cinĂ©ma italien prĂ©sentĂ© Ă  Tunis  

Avec l’évĂ©nement «Italian Screens», le nouveau cinĂ©ma italien arrive Ă  Tunis avec un cycle de projections dĂ©diĂ© au meilleur du cinĂ©ma italien contemporain, programmĂ© du 17 au 22 juin 2025 au cinĂ©ma L’Agora, Ă  La Marsa, banlieue nord de Tunis.

L’initiative est promue par l’Institut culturel italien de Tunis dans le cadre de la huitiĂšme Ă©dition de Â«Fare Cinema», une manifestation organisĂ©e par le ministĂšre italien des Affaires Ă©trangĂšres et de la CoopĂ©ration internationale pour promouvoir l’industrie cinĂ©matographique italienne dans le monde.

Le projet, conçu par Roberto Stabile, responsable de l’internationalisation Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale du cinĂ©ma et de l’audiovisuel de CinecittĂ , vise Ă  soutenir la diffusion internationale du cinĂ©ma italien et Ă  valoriser des instruments de soutien tels que le crĂ©dit d’impĂŽt et les fonds pour la coproduction et la distribution internationale.

Seront projetĂ©s Ă  cette occasion des films rĂ©cents qui reflĂštent la diversitĂ© des styles et des thĂ©matiques du nouveau cinĂ©ma d’auteur italien, avec un accent particulier sur les coproductions italo-tunisiennes, tĂ©moignage d’une solide collaboration entre les deux pays.

Le cycle s’ouvrira avec le film â€˜â€˜FolleMente’’ de Paolo Genovese, projetĂ© le 17 juin Ă  19h.

Une table ronde est également prévue le 18 juin à 10h dans la salle Tahar Chériaa (CNCI) à la Cité de la Culture de Tunis, modérée par le réalisateur Mourad Ben Cheikh, avec les interventions de Habib Attia (Cinetelefilms), Mohammed Challouf, Badi Chouka, Ilaria Congiu, Francesco Lattarulo, Roberto Stabile (en visioconférence) et Ginella Vocca, directrice du MedFilm Festival.

Parmi les projections au programme : ‘‘Breath’’, en prĂ©sence de la rĂ©alisatrice Ilaria Congiu (mercredi Ă  18h); ‘‘Asfour Jenna’’, en prĂ©sence du rĂ©alisateur Mourad Ben Cheikh (mercredi Ă  22h); ‘‘Sulla terra leggeri’’ de Sara Fgaier (jeudi Ă  18h30); ‘‘Diamanti’’ de Ferzan Ozpetek (vendredi Ă  18h30); ‘‘Vermiglio’’ de Maura Delpero (samedi Ă  18h30); ‘‘Il tempo che ci vuole’’ de Francesca Comencini (dimanche Ă  18h30).

Tous les films seront projetés en version originale avec sous-titres en français.

L’entrĂ©e est libre dans la limite des places disponibles.

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Libye │ Les affidĂ©s du MarĂ©chal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud  

Les participants la Caravane de la rĂ©silience (Al-Soumoud) ont dĂ©cidĂ© de retourner en Tunisie, mais ils ne quitteront pas la Libye avant la libĂ©ration de leurs camarades activistes arrĂȘtĂ©s par des autoritĂ©s libyennes prĂšs de l’entrĂ©e de Syrte.

C’est ce qu’a annoncĂ© Jawaher Channa, porte-parole de la caravane, dans une dĂ©claration aux mĂ©dias, ce lundi 16 juin 2025, tout en appelant les autoritĂ©s tunisiennes Ă  intervenir pour la libĂ©ration des personnes arrĂȘtĂ©es.

Les autoritĂ©s tunisiennes sont restĂ©es silencieuse Ă  propos de cette initiative lancĂ©e Ă  Tunis par des organisations de la sociĂ©tĂ© civile et Ă  laquelle se sont joints des activistes d’autres pays, notamment d’AlgĂ©rie, de Mauritanie et de Libye. Le but Ă©tait d’appeler Ă  la levĂ©e du blocus infligĂ© par l’Etat d’IsraĂ«l aux Palestiniens Ă  Gaza, qui sont soumis Ă  un vĂ©ritable gĂ©nocide depuis le 7 octobre 2023, sans que le monde dit «civilisé» ne s’en Ă©meuve outre mesure.

Cependant, Ă  l’approche de Syrte et de l’est de la Libye, rĂ©gion contrĂŽlĂ©e par le MarĂ©chal Khalifa Haftar, alliĂ© de l’Egypte et des Emirats arabes unis qui comptent parmi les Etats arabes ayant nouĂ© des relations diplomatiques avec IsraĂ«l, les problĂšmes ont commencĂ© et les activistes ont subi des harcĂšlements, des vols et des arrestations de la part de groupes libyens proches ou affidĂ©s audit MarĂ©chal.

Les intĂ©rĂȘts d’IsraĂ«l sont bien dĂ©fendus sous ces cieux
   A elle seule, l’Egypte a interpellĂ© plus de 200 activistes venus le plus lĂ©galement du monde pour prendre part Ă  la marche pacifique vers Gaza.

Partie de Tunis le 9 juin en direction de Gaza via la Libye et l’Égypte, la Caravane Soumoud est bloquĂ©e depuis vendredi soir Ă  l’entrĂ©e de Syrte par les autoritĂ©s de l’Est libyen.

Elle dĂ©nonce un siĂšge systĂ©matique qui empĂȘche l’accĂšs Ă  la nourriture, Ă  l’eau, aux mĂ©dicaments et aux communications.

Environ 1 500 participants sont bloquĂ©s, dont certains ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, sans assistance juridique ni contact avec leurs familles.

La caravane appelle Ă  l’intervention des organisations internationales pour lever ce blocus jugĂ© arbitraire.

I. B.  

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Football │ Face Ă  Flamengo, l’EspĂ©rantisme fait figure d’outsider  

Les pronostics vont bon train pour la rencontre de demain, mardi 17 juin 2025, Ă  2 heures, Ă  Philadelphie, entre l’EspĂ©rance de Tunis et Flamengo FC, dans le cadre du groupe D de la Coupe du Monde des clubs de la Fifa ! Les BrĂ©siliens sont donnĂ©s favoris, mais les Tunisiens n’ont pas dit leur dernier mot. Ils vont sans doute subir l’essentiel du jeu, mais s’ils parviennent Ă  rĂ©aliser un nul blanc en premiĂšre mi-temps, ils sont capables de renverser la vapeur en seconde mi-temps sur un contre foudroyant, une erreur adverse ou un Ă©clair de gĂ©nie de son buteur algĂ©rien Youcef Belaili.  

Imed Bahri

Dans une poule probablement dominĂ©e par Chelsea, il y aura trois Ă©quipes pour une place. Flamengo FC et l’Esperance Tunis vont lutter pendant 270 minutes afin de finir dans le top 2, synonyme de qualification en phase Ă  Ă©limination directe. D’ailleurs, deux formations en pleine forme croiseront le fer dans la nuit de lundi Ă  mardi, sous les coups de 2h du matin.

Il s’agit de la troisiĂšme participation de Flamengo FC Ă  la Coupe du Monde des Clubs, battu en finale par Liverpool en 2019, avant une campagne catastrophique au Maroc en fĂ©vrier 2023, Ă©liminĂ© par Al-Hilal en demi-finale.

L’EspĂ©rance de Tunis participera Ă  sa quatriĂšme Ă©dition, aprĂšs avoir Ă©tĂ© battue en quarts de finale lors des trois Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes, perdant quatre de ses six matches disputĂ©s jusqu’à prĂ©sent.

Flamengo avec les faveurs des pronostics

La derniĂšre dĂ©faite des BrĂ©siliens remonte au 4 mai dernier, soit un enchaĂźnement de huit parties sans la moindre dĂ©faite toutes compĂ©titions confondues. Le groupe entraĂźnĂ© par Filipe Luis reste sur 4 succĂšs de suite, avec un total de trois clean-sheets et un secteur offensif en rĂ©ussite. Les Mengao ont inscrit 3 buts en moyenne lors de cette sĂ©rie, dont un superbe 5-0 face Ă  Fortaleza peu avant le break international. Dans une spirale positive, les rouges et noirs comptent envoyer un message Ă  leurs concurrents dĂšs le premier match! 

L’EspĂ©rance rĂȘve de crĂ©er la surprise  

Champion de Tunisie, l’EspĂ©rance de Tunis espĂšre se mĂȘler Ă  la bataille d’une seconde place difficile d’accĂšs. En effet, dans ce groupe Ă  quatre Ă©quipes, les Tunisiens n’ont pas les faveurs des pronostiqueurs, qui les classent pour l’instant en derniĂšre position pour une Ă©ventuelle qualification en huitiĂšme de finale.

La saison des EspĂ©rantistes a Ă©tĂ© trĂšs chaotique, passant par quatre entraĂźneurs diffĂ©rents, mais l’effectif dirigĂ© par Maher Kanzari a parfaitement prĂ©parĂ© son arrivĂ©e sur la scĂšne mondiale, avec une invincibilitĂ© qui dure depuis onze parties !

Tout comme son adversaire du jour, la dĂ©faite n’est plus au rendez-vous depuis plusieurs semaines. Avec une dĂ©fense en confiance (6 clean-sheets en 7 sorties), les «Sang et or» peuvent voyager n’importe oĂč avec confiance. Si les secteurs dĂ©fensif et offensif rĂ©alisent la meilleure prestation possible, une surprise est envisageable au terme du temps rĂ©glementaire. Les coĂ©quipiers de Yann Sasse, le joueur le plus en forme du moment, y croient et semblent dĂ©cidĂ©s Ă  vendre trĂšs chĂšrement leur peau dans ces joutes mondiales.  

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IsraĂ«l continue de bomber le torse, fort du soutien aveugle de l’Occident

AprĂšs les frappes iraniennes de la nuit du dimanche 15 au lundi 16 juin 2025, le bilan du cĂŽtĂ© israĂ©lien est de 5 morts et 92 blessĂ©s, selon les secours locaux. Ce nouveau bilan porte Ă  18 le nombre total de personnes tuĂ©es en IsraĂ«l depuis les premiers tirs iraniens, vendredi, en riposte Ă  l’attaque massive israĂ©lienne contre diffĂ©rentes cibles en Iran. (Ph. Incendie dans les dĂ©pĂŽts pĂ©troliers de Shahran, au nord-ouest de TĂ©hĂ©ran, suite Ă  des frappes israĂ©liennes).

En Iran, les frappes israĂ©liennes ont fait, en trois jours, au moins 224 morts et plus d’un millier de blessĂ©s, selon des chiffres annoncĂ©s dimanche le ministĂšre de la santĂ© iranien.

Par ailleurs,l’ambassadeur amĂ©ricain en IsraĂ«l, Mike Huckabee, a fait savoir ce lundi sur son compte X qu’un bĂątiment de sa reprĂ©sentation diplomatique Ă  Tel-Aviv avait Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement endommagĂ© Ă  la suite des frappes iraniennes sur le pays, survenues pendant la nuit.

Les habitants de Tel Aviv avaient Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  plusieurs reprises dans la nuit Ă  se mettre Ă  l’abri Ă  la demande de l’armĂ©e.

MalgrĂ© l’aggravation des pertes humaines, et le risque d’élargissement du champ de la guerre qu’il livre Ă  l’Iran, IsraĂ«l continue de bomber le torse. Son ministre de la dĂ©fense, IsraĂ«l Katz, a averti lundi, dans un message publiĂ© sur ses rĂ©seaux sociaux, que les habitants de TĂ©hĂ©ran Â«paieront le prix» des frappes iraniennes sur des civils israĂ©liens, comme si IsraĂ«l, qui a lancĂ© les hostilitĂ©s, n’est pas en train de tuer, lui aussi, des civils iraniens, Ă  moins que M. Katz estime que ce qui est permis Ă  IsraĂ«l ne l’est pas pour ses ennemis.   

Fort du soutien inconditionnel et aveugle des pays occidentaux, qui l’aident par les armes sophistiquĂ©es et les renseignements utiles, IsraĂ«l croit bĂ©nĂ©ficier d’une totale impunitĂ© pour poursuivre ses attaques contre ses voisins, mĂȘme les plus lointains, comme les Iraniens.    

En soutenant IsraĂ«l, leur malĂ©fique crĂ©ature, vĂ©ritable nid de guĂȘpes plantĂ© au cƓur du Moyen-Orient, les pays occidentaux jouent avec le feu. S’ils ne se ravisent pas Ă  temps et ne retrouvent pas la raison, ce feu risque de les atteindre eux aussi. D’une maniĂšre ou d’une autre. Qui sĂšme le vent rĂ©colte la tempĂȘte !  

I. B.

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Edition │ Cinq romans pour dire le Maghreb 

Les Éditions Barzakh continuent d’affirmer leur place comme l’un des piliers de la littĂ©rature algĂ©rienne contemporaine, en langue française. Pour cet Ă©tĂ©, la maison d’édition nous offre une sĂ©lection de cinq romans puissants, audacieux, souvent subversifs, qui bousculent les formes et les rĂ©cits habituels.

Djamal Guettala 

Ces Ɠuvres ne racontent pas seulement des histoires, elles explorent l’AlgĂ©rie dans toute sa complexitĂ©, entre mĂ©moire, politique, vie quotidienne et aspirations. Une invitation Ă  plonger dans un pays en tension, qui cherche Ă  se comprendre Ă  travers ses contradictions et ses rĂȘves.

‘‘BientĂŽt les vivants’’ d’Amina Damerdji (Prix Transfuge 2024) ouvre le bal. Nous sommes dans l’Alger des annĂ©es 1990, au cƓur des violences et des incertitudes, Ă  travers le regard de Selma, jeune cavaliĂšre passionnĂ©e. Son attachement Ă  SheĂŻtane, un Ă©talon rebelle, et sa relation avec Adel, un palefrenier rĂ©servĂ©, dressent le portrait pudique d’une jeunesse qui cherche la lumiĂšre malgrĂ© les dĂ©chirures.

Avec ‘‘Amin. Une fiction algĂ©rienne’’, Samir Toumi propose un thriller politique nourri d’introspection, dans lequel un Ă©crivain se voit confier les secrets d’un systĂšme qu’il va dĂ©cortiquer. Un roman coup de poing qui questionne le pouvoir et ses manipulations Ă  l’ùre de la modernitĂ©.

‘‘Terminus Babel’’, de Mustapha Benfodil, est une fable brĂ»lante sur la censure et l’exil, portĂ©e par une Ă©criture foisonnante et une verve jubilatoire. L’écrivain exilĂ© y dĂ©fend avec passion le droit Ă  la libertĂ© d’expression, un manifeste pour une littĂ©rature sans frontiĂšres.

Dans ‘‘Taxis’’, AĂŻmen LaĂŻhem, laurĂ©at du prix Mohammed Dib 2025, prĂȘte sa voix Ă  un chauffeur de taxi d’Alger. Chaque course devient une fenĂȘtre sur la ville, ses habitants, ses secrets. Ce premier roman choral, tendre et discret, rend hommage aux invisibles et Ă  une capitale vibrante.

Enfin, ‘‘Le dĂ©sastre de la maison des notables’’ d’Amira Ghenim, traduit de l’arabe et finaliste du prix MĂ©dicis Ă©tranger 2024, explore l’histoire politique de la Tunisie, de la colonisation Ă  la rĂ©volution. À travers le destin de deux familles patriarcales, ce roman choral donne surtout voix aux femmes qui brisent le silence dans une sociĂ©tĂ© encore largement dominĂ©e par les hommes.

Ces cinq romans sont autant de fenĂȘtres ouvertes sur une littĂ©rature algĂ©rienne plurielle, audacieuse et en pleine mĂ©tamorphose. Ils offrent une lecture exigeante mais accessible, indispensable pour qui veut comprendre les mutations profondes d’un pays toujours en quĂȘte de son identitĂ©.

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Guerre IsraĂ«l-Iran │ Le Moyen-Orient brĂ»le et la loi du plus fort rĂšgne!

Les États-Unis ont autrefois freinĂ© Benjamin Netanyahu et l’ont empĂȘchĂ© pendant quinze ans d’attaquer l’Iran. Avec Donald Trump, les choses ont changĂ©. Et au-delĂ  de la guerre actuelle au Moyen-Orient, c’est l’ordre international qui est bousculĂ© et plus que jamais c’est la loi du plus fort qui prĂ©vaut. Plus aucun pays ne pourra ĂȘtre Ă  l’abri de l’hĂ©gĂ©monie des pays plus puissants que lui et cela donne lieu Ă  un monde multicrises et trĂšs instable. (Des secouristes devant un bĂątiment Ă  TĂ©hĂ©ran, l’une des quelque 100 cibles touchĂ©es par une frappe israĂ©lienne le 13 juin 2025. Ph. Meghdad Madadi/Tasnim News).

Imed Bahri

Une enquĂȘte de Steve Bloomfield paru dans The Observer indique que le gĂ©nĂ©ral Amir Hajizadeh, commandant de l’armĂ©e de l’air au sein des Gardiens de la rĂ©volution, a tenu une rĂ©union jeudi soir au quartier gĂ©nĂ©ral du commandement ignorant les conseils d’éviter de se rassembler dans un mĂȘme endroit. Lui et ses collĂšgues pensaient que la menace d’une attaque israĂ©lienne n’allait pas se concrĂ©tiser. Ils avaient tort. Le bunker souterrain Ă©tait l’un des 20 sites frappĂ©s par l’aviation israĂ©lienne en 15 minutes.

D’autres chefs militaires Ă  l’instar de Hossein Salami, commandant des Gardiens de la rĂ©volution, ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  leurs domiciles. Eux aussi avaient Ă©tĂ© avertis de se rĂ©fugier dans des maisons sĂ»res, eux aussi ont ignorĂ© l’avertissement

Des Ă©minents dignitaires militaires iraniens et des chercheurs nuclĂ©aires ont Ă©tĂ© tuĂ©s (14 Ă  ce jour selon des sources israĂ©liennes). Des radars et des systĂšmes de dĂ©fense aĂ©rienne ont Ă©tĂ© dĂ©truits ainsi que des parties d’une installation d’enrichissement d’uranium.

Une guerre régionale

Ces attaques, qui ont dĂ©clenchĂ© une guerre rĂ©gionale, rĂ©vĂšlent les faiblesses du rĂ©gime iranien, les capacitĂ©s de renseignement d’IsraĂ«l et la maniĂšre dont le Premier ministre israĂ©lien agit sans crainte de rendre des comptes ni de sanctions.

L’auteur ajoute que ces trois facteurs sont au cƓur de la nouvelle guerre et soulignent l’instabilitĂ© des semaines Ă  venir. Personne en dehors du rĂ©gime iranien n’est conscient de la faiblesse de son guide suprĂȘme Ali KhameneĂŻ et de son gouvernement. KhameneĂŻ lui-mĂȘme l’ignore peut-ĂȘtre. Un coup d’État, un effondrement ou un soulĂšvement sont autant de possibilitĂ©s.

Les services de renseignement israĂ©liens, critiquĂ©s au lendemain du 7 octobre 2023 pour leur incapacitĂ© Ă  dĂ©tecter les prĂ©paratifs de guerre du Hamas, avaient obtenu des rĂ©sultats bien plus importants au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e depuis les attaques par bipeurs contre le Hezbollah et les assassinats de dirigeants du Hamas et du Hezbollah en Iran et au Liban jusqu’aux attaques de la semaine derniĂšre. Non seulement IsraĂ«l savait oĂč se trouvaient les scientifiques et les hauts dirigeants nuclĂ©aires iraniens mais ils Ă©taient Ă©galement au courant des progrĂšs du programme nuclĂ©aire du pays.

Bloomfield estime que le troisiĂšme facteur inquiĂšte le plus: l’impunitĂ©. Quant Ă  Netanyahu, il estime se battre pour prĂ©server le peuple juif et empĂȘcher ce qu’il appelle «un holocauste nuclĂ©aire». Alors que, ces quinze derniĂšres annĂ©es, les prĂ©sidents amĂ©ricains successifs ont rejetĂ© son idĂ©e d’une telle attaque contre l’Iran, Netanyahu ne ressent plus cette contrainte aujourd’hui.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le prince hĂ©ritier saoudien Mohammed Ben Salmane ont appelĂ© samedi Ă  la dĂ©sescalade mais IsraĂ«l n’a guĂšre rĂ©agi, son ministre de la DĂ©fense avertissant que «TĂ©hĂ©ran brĂ»lera» si l’Iran continue de tirer des missiles.

L’Iran, de son cĂŽtĂ©, a averti les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France qu’il attaquerait leurs bases militaires et leurs navires s’ils aidaient IsraĂ«l Ă  intercepter des missiles et des drones iraniens. Le Premier ministre britannique a annoncĂ© samedi soir l’envoi de nouveaux avions de la Royal Air Force dans la rĂ©gion «pour soutenir la sĂ©curitĂ© rĂ©gionale», faisant fi des avertissements iraniens et affichant ainsi clairement son soutien total Ă  l’expansionnisme d’IsraĂ«l, Etat belliqueux que la Grande-Bretagne (on l’oublie parfois) avait beaucoup aidĂ© Ă  implanter au Moyen-Orient comme un nid de guĂȘpes au cƓur de la rĂ©gion.

Bloomfield estime qu’à la lumiĂšre de l’attaque contre l’Iran, la pression internationale sur IsraĂ«l pour qu’il assouplisse le blocus de Gaza s’est attĂ©nuĂ©e tandis qu’une confĂ©rence sur la crĂ©ation d’un État palestinien a Ă©tĂ© reportĂ©e.

Les germes des conflits futurs

Depuis l’arrivĂ©e au pouvoir de Donald Trump en 2017, on craint un effondrement de l’ordre international fondĂ© sur des rĂšgles en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce sentiment s’est intensifiĂ© en fĂ©vrier 2022 lorsque la Russie a envahi l’Ukraine et il est devenu plus difficile Ă  ignorer avec le retour de Trump cette annĂ©e. L’attaque de Netanyahu semble marquer le moment oĂč il est dĂ©sormais impossible de le nier.

«Nous vivons dĂ©sormais dans un monde oĂč les États puissants peuvent faire ce qu’ils veulent», a dĂ©clarĂ© Bronwyn Maddox, directrice de Chatham House Ă  Londres, avant d’ajouter: «Ce ne sont pas seulement les États qui dĂ©clenchent ces conflits, ils ne les arrĂȘtent pas. Les conflits se poursuivent sans relĂąche».

Non seulement cela entraĂźne davantage de morts et de destructions aujourd’hui mais cela engendre Ă©galement des problĂšmes pour l’avenir. «De nombreuses personnes voient leur vie brisĂ©e, cela sĂšme les germes des conflits futurs», explique Maddox.

Peter Ricketts, ancien directeur au ministĂšre britannique des Affaires Ă©trangĂšres et premier conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale du Royaume-Uni, considĂšre que la pĂ©riode actuelle est la plus inquiĂ©tante depuis la Guerre froide. Selon lui, l’approche musclĂ©e des États-Unis, de la Russie et de la Chine dans les affaires internationales, conjuguĂ©e Ă  la faiblesse des Nations Unies, est une combinaison inĂ©dite. Il ajoute: «MĂȘme pendant la Guerre froide, la situation Ă©tait relativement stable entre les puissances et aujourd’hui, toutes les garanties sont tombĂ©es. La situation au Moyen-Orient Ă©chappe totalement Ă  tout contrĂŽle international».

Bloomfield estime qu’il existe une tendance Ă  idĂ©aliser la puissance amĂ©ricaine et la morale occidentale lorsqu’on Ă©voque la pĂ©riode de la Guerre froide. Cela revient Ă  ignorer son incapacitĂ© Ă  intervenir au Rwanda et Ă  empĂȘcher le gĂ©nocide, la dĂ©cision des États-Unis et du Royaume-Uni d’envahir et d’occuper l’Irak sur la base de renseignements erronĂ©s et d’une idĂ©ologie aveugle et sa gestion dĂ©sastreuse de la Syrie.

Il est clair cependant que l’utilisation de la puissance Ă©conomique et diplomatique contre IsraĂ«l et l’Iran a eu un effet. Non seulement elle a freinĂ© pendant des annĂ©es Netanyahu mais l’Iran Ă©tait prĂȘt Ă  accepter un accord qui lui aurait permis de dĂ©velopper un programme nuclĂ©aire civil. Le prĂ©cĂ©dent accord de Vienne signĂ© en 2015 Ă©tait certes imparfait, chaotique et frĂ©quemment violĂ© mais il a fonctionnĂ©.

Ricketts estime que les attaques actuelles renforceront Ă  terme la dĂ©termination de l’Iran Ă  se doter de l’arme nuclĂ©aire. «À court terme, elles retarderont considĂ©rablement le programme mais Ă  long terme, les Iraniens redoubleront d’efforts. IsraĂ«l ne peut pas voler le savoir des ingĂ©nieurs iraniens», estime le diplomate britannique. 

Selon Maddox, la dĂ©cision de Trump d’abandonner le traitĂ© iranien d’Obama, sous la pression de Netanyahu, a conduit au scĂ©nario qu’ils prĂ©tendaient tous deux vouloir Ă©viter. Ils ont poussĂ© l’Iran au bord de la bombe nuclĂ©aire et c’était Ă©vitable.

Un monde oĂč tout est permis

Si la situation au Moyen-Orient est terrifiante, les consĂ©quences de ces derniers jours se rĂ©percuteront Ă©galement ailleurs dans le monde. La Russie a dĂ©jĂ  clairement indiquĂ© que les frontiĂšres internationales n’avaient aucune importance, et ses voisins membres de l’Otan –l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie– doutent que l’alliance leur vienne en aide si la Russie envoie des troupes pour occuper leurs territoires. Maddox affirme que la Chine ne tentera peut-ĂȘtre pas de prendre TaĂŻwan par la force mais «cela peut rendre la vie de TaĂŻwan trĂšs difficile» sans grande menace de rĂ©action de la part de Trump.

«Les pays prennent les choses en main», dĂ©clare Ivo Daalder, ancien conseiller en politique Ă©trangĂšre de Bill Clinton et Barack Obama, avant d’ajouter: «La CorĂ©e du Nord pourrait dĂ©cider que le moment est venu de s’emparer d’une partie de la CorĂ©e du Sud. Je ne suis pas tout Ă  fait certain que les États-Unis interviendraient»

Dans les prochaines 24 heures, des avions transportant des dirigeants du «monde libre» atterriront en Alberta, au Canada, pour la 51e rĂ©union du G7. Cette rĂ©union des plus grandes puissances occidentales, quelques jours seulement aprĂšs une guerre potentiellement catastrophique au Moyen-Orient, devrait ĂȘtre le signe que l’ordre mondial fondĂ© sur des rĂšgles, aussi imparfait soit-il, peut encore tenir et freiner les activitĂ©s militaires inconsidĂ©rĂ©es dans une rĂ©gion instable.

Toutefois, nous sommes dĂ©sormais dans un monde nouveau. Les dirigeants s’exprimeront et pourraient publier une dĂ©claration appelant au calme mais rien de ce qui se dira en Alberta ne devrait empĂȘcher IsraĂ«l et l’Iran d’intensifier le conflit. «Partout oĂč l’on regarde, des puissances plus fortes tentent de dominer des voisins plus faibles. Nous sommes dĂ©sormais dans un monde oĂč tout est permis», affirme Ricketts.

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La Tunisie parmi les 20 premiers écosystÚmes mondiaux des startups

Startup Genome, en partenariat avec le Global Entrepreneurship Network, a publiĂ©, le 12 juin 2025, Ă  VivaTech Paris la 13e Ă©dition de son â€˜â€˜Global Startup Ecosystem Report 2025’’ (GSER), qui classe la Tunisie parmi les 20 premiers Ă©cosystĂšmes mondiaux et n°3 dans la rĂ©gion Mena en matiĂšre de «talent abordable».

ConsidĂ©rĂ© comme la recherche la plus exhaustive au monde sur les Ă©cosystĂšmes de startups, le GSER s’appuie sur la plus grande base de donnĂ©es contrĂŽlĂ©e du secteur, analysant des donnĂ©es de plus de 5 millions d’entreprises dans plus de 350 Ă©cosystĂšmes d’innovation entrepreneuriale Ă  travers le monde.

GrĂące Ă  la collaboration avec le Projet Startups & PME Innovantes, financĂ© par la Banque mondiale et mis en Ɠuvre par la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations (CDC) et Smart Capital, la Tunisie figure dans le GSER2025.

Faits saillants concernant la Tunisie

– 113 milliards de dollars de valeur gĂ©nĂ©rĂ©e par l’écosystĂšme tunisien entre le 1er juillet 2022 et le 31 dĂ©cembre 2024. La «Valeur ÉcosystĂšme» mesure l’impact Ă©conomique basĂ© sur les sorties (exits) et les valorisations de startups;

– Top 20 mondial et n°3 dans la rĂ©gion Mena pour le Talent abordable â€” reflĂ©tant la capacitĂ© Ă  recruter des talents tech de qualitĂ© Ă  coĂ»t compĂ©titif;

– N°2 Mena en Rapport qualitĂ©/prix â€” mesurant la durĂ©e de financement moyenne qu’une startup technologique peut tirer d’un tour de table en capital-risque;

– Top 10 Mena pour le Financement â€” reflĂ©tant la dynamique de financement en amorçage et l’activitĂ© des investisseurs;

– Top 15 Mena pour Talent & ExpĂ©rience â€” mesurant la capacitĂ© Ă  attirer, former et retenir les talents dans le temps;

– Top 15 Mena pour la Connaissance â€” mesurant l’innovation par la recherche et l’activitĂ© en matiĂšre de brevets.

Les moteurs sectoriels

Les secteurs de la Green Economy, de la Healthtech et de l’IA reprĂ©sentent les forces majeures de l’écosystĂšme tunisien. Ils sont soutenus par des projets d’énergie propre d’envergure, des programmes ciblĂ©s de financement pour les startups, et le dĂ©veloppement d’infrastructures deeptech.

En 2024–2025, la Tunisie a avancĂ© sur les projets d’hydrogĂšne vert, a lancĂ© le AI Innovation Hub en partenariat avec NVIDIA, et a Ă©largi l’entrepreneuriat en santĂ© Ă  travers des initiatives comme Flywheel.

Des startups choisissent la Tunisie

La Tunisie offre des avantages structurels uniques : un accÚs stratégique aux marchés internationaux, un fort soutien gouvernemental avec le Startup Act, et des talents qualifiés à coût compétitif.

En 2024–2025, plusieurs initiatives ont consolidĂ© cette position, dont le Fonds de Fonds Anava de 113,6 millions USD, le futur Visa Digital Nomad, et la prise en charge des cotisations CNSS pour les fondateurs.

«L’écosystĂšme tunisien des startups et du capital-risque est dynamique, portĂ© par un vivier de talents, une rĂ©glementation progressiste, et des incitations Ă  l’investissement attractives, faisant de la Tunisie une porte d’entrĂ©e stratĂ©gique pour l’innovation et la croissance en Afrique et au-delà», a dĂ©clarĂ© Nejia Gharbi, directrice gĂ©nĂ©rale de la CDC.

Le rapport 2025 propose une lecture inĂ©dite des Ă©cosystĂšmes d’innovation Ă  travers le monde, mettant en lumiĂšre les tendances clĂ©s, les flux d’investissement et les politiques qui soutiennent la rĂ©ussite entrepreneuriale. Il prĂ©sente le classement des 40 meilleurs Ă©cosystĂšmes mondiaux et des 100 Ă©cosystĂšmes Ă©mergents, ainsi que des classements rĂ©gionaux.

Fruit de plus d’une dĂ©cennie de recherche indĂ©pendante de Startup Genome, le rapport repose sur un consortium international de reprĂ©sentants de plus de 65 pays. Il fournit une analyse riche en donnĂ©es pour Ă©clairer les dĂ©cisions des dĂ©cideurs, des leaders d’écosystĂšmes et des entrepreneurs.

Consulter le rapport complet.

 

 

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‘‘Le RĂȘve d’Hannibal’’ │ Un voyage identitaire entre passĂ© et prĂ©sent

Le samedi 21 juin 2025 Ă  19h, le Théùtre El Hamra, Ă  la rue Al-Jazira, au centre-ville de Tunis, accueille la piĂšce ‘‘Le RĂȘve d’Hannibal’’, Ă©crite et interprĂ©tĂ©e par Sofiene El Bahi, dans une mise en scĂšne signĂ©e Maher Msaddek.

Ce spectacle en arabe tunisien propose une plongĂ©e intime et politique dans l’histoire.

Un expert-comptable, invitĂ© par un ami expatriĂ©, rĂ©alise Ă  quel point il ignore l’histoire de son propre pays. Ce constat dĂ©clenche une quĂȘte personnelle et historique, jusqu’à sa rencontre symbolique avec la figure d’Hannibal Barca, cĂ©lĂšbre stratĂšge carthaginois. À travers ce face-Ă -face, l’Histoire se fait miroir, interrogeant les mĂ©moires enfouies et les fractures contemporaines.

La piĂšce, d’une durĂ©e de 1h15, mĂȘle narration, introspection et Ă©vocation historique dans une langue vivante, ancrĂ©e dans le quotidien tunisien. Une crĂ©ation Ă  la fois sensible et engagĂ©e.

Djamal Guettala

Les billets sont disponibles sur la plateforme Teskerti.tn.

Lien localisation : Théùtre El Hamra

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A L’Aire Libre │ Souhir Hosni et le saut de l’ange

Je conseille vivement d’aller voir l’exposition «100 ans d’amertume et un poisson d’espoir» de Souhir Hosni qui se tient jusqu’au 21 juin Ă  l’espace L’Aire-libre Ă  El Teatro. On y apprend l’essentiel, Ă  savoir qu’il ne suffit pas de maĂźtriser les formes : il faut habiter les fractures.

Manel Albouchi *

J’ai regardé  longtemps mĂȘme. J’ai Ă©coutĂ© mĂȘme le silence d’une atmosphĂšre comme on aime voir plus dans le monde culturel : calme, civilisĂ©e, respectueuse. Et ce que j’ai ressenti, je vais tenter ici de le dire. 

Quand l’intellect maĂźtrise la main  

Les tableaux sont dans un surrĂ©alisme contenu, oĂč les figures flottent entre le rĂ©el et le rĂȘve dans un monde intĂ©rieur codifiĂ©; mais sans le dĂ©bordement. 

Une peinture qui est belle, trop belle. Mais qui n’est pas Ă  cent pour cent habitĂ©e, et qui malgrĂ© le bruit des couleurs
 reste un peu silencieuse. 

L’artiste n’est pas descendu dans ses entrailles, elle peint encore avec la tĂȘte, l’Ɠil, la technique. Elle effleure la surface du symbole. L’Ɠil, le poisson, la spirale, le fĂ©minin sacré  sont lĂ  et c’est bien noble. Mais ces archĂ©types sont plus dans un symbolisme moderne, esthĂ©tique.  On dirait qu’ils servent Ă  protĂ©ger, Ă  maĂźtriser, Ă  sĂ©duire l’intellect au risque de faire de l’Ɠuvre un papier peint de sens. 

J’ai vu un travail techniquement excellent. Une belle maĂźtrise des formes, une composition cohĂ©rente, une esthĂ©tique trĂšs klimtienne. 

Un goĂ»t sans doute du dĂ©tail, du motif, du sacrĂ©. Mais quelque chose manquait. Et ce n’était pas l’intelligence. Non plus le message. Ce quelque chose qui clochait, c’est peut-ĂȘtre les tripes qui n’étaient pas au rendez-vous. 

On ne peut pas tricher avec l’ombre 

Ce n’est qu’on entrant en contact avec sa propre souffrance que l’on est capable de comprendre celle des autres. 

Et non, on ne peut pas tricher avec l’ombre. Car l’ombre sait quand tu dis vrai et quand tu fais semblant. 

Elle sait quand tu racontes un trauma et quand tu utilises le symbole comme un bouclier. Elle sait oĂč se trouve la faille puisque c’est de la faille que pĂ©nĂštre la lumiĂšre. 

L’artiste semble Ă©tĂ© dans une phase d’apprivoisement. Durant laquelle, elle n’a pas dĂ©signĂ© pas sur l’effort. Un effort qui lui a valu une technicitĂ© que certains pseudo «artistes» ne possĂšdent pas. 

Et elle a tout pour aller plus loin : l’intuition, la main, la mĂ©moire du corps. 

De mon point de vue (un point de vue psychanalytique), le cadre est trop serrĂ©. Le moi crĂ©atif a encore peur : peur d’ĂȘtre jugĂ©, peur de dĂ©cevoir, peur de perdre le contrĂŽle. 

Le regard est prĂ©sent. Mais est-ce un regard de discernement ou de dĂ©fense? Un regard qui libĂšre ou un regard qui enferme? 

Un art qui sĂ©duit mais qui ne saigne pas 

Alors, oui, les Ɠuvres sont belles. Mais un chouia figĂ©es pour provoquer le frisson. Elles parlent, certes, mais ne crient pas. Elles montrent, mais ne se dĂ©nudent pas. Elles sĂ©duisent le regard cultivĂ©, mais pas le ventre. 

La persona est indemne.

L’enfant blessĂ© n’est pas mis en miettes.  

On n’entend pas le cri. 

Et pourtant, le potentiel est immense.  

L’artiste travaille des thĂšmes puissants : le fĂ©minin, la censure, la mĂ©moire du corps, la fragmentation de l’ñme, le couple sacrĂ© qui a besoin de thĂ©rapie. 

Mais le mental tient encore le pinceau en laisse. Et la douleur est apprivoisĂ©e. 

CrĂ©er c’est trembler 

L’artiste crĂ©ateur est plus qu’un simple producteur d’objets esthĂ©tiques. C’est un sujet en tension, engagĂ© dans une marche faite de dĂ©sidentification et de rencontre. 

L’artiste est arrivĂ©e au sommet de la premiĂšre pyramide, celle de Maslow. Celle qui est dans le visible et qu’on enseigne dans les manuels de psychologie.

Et viendra un temps pour le dĂ©passement de soi. Car crĂ©er, c’est faire vaciller ses fondations, abandonner ses protections, laisser le chaos envahir la forme. Car il ne suffit pas de maĂźtriser les formes : il faut habiter les fractures.  

L’artiste sincĂšre, dĂ©joue tous les automatismes, perturbe toutes les catĂ©gories, et fait surgir du vertige lĂ  oĂč l’on exige de la cohĂ©rence. 

Il refuse d’ĂȘtre simplement dĂ©coratif, car il sait que tout art qui ne dĂ©range pas devient complice. 

L’art vivant ? 

Dans une sociĂ©tĂ© qui fige les symboles sous vernis et les douleurs sous silence, l’art est insurrection. 

Mais peut-on crĂ©er sans offrir son cƓur en offrande? Peut-on parler d’art si on ne tremble pas en crĂ©ant? Si on ne traverse pas la honte, la perte, la peur de devenir fou
 et la solitude? 

LĂ  est le seuil. Et c’est Ă  ce seuil que commence l’art vivant. Celui qui ne veut plus rien prouver. Celui qui ose Ă©chouer, qui ose dĂ©ranger, qui ose s’exposer. Pas pour faire seulement beau. Mais pour ĂȘtre plus authentique. 

Le beau est un passage
 nĂ©cessaire  

Oui, c’était peu trop beau pour ĂȘtre vrai. Mais peut-ĂȘtre que c’est nĂ©cessaire, au dĂ©but. Comme un passage obligĂ©. Comme un «pourquoi pas» avant le saut de l’ange. 

Oui je salue le courage de l’artiste, et tout l’effort qu’elle a fourni durant des annĂ©es pour arriver Ă  cette technicitĂ©. Et, je crois en sa tĂ©nacitĂ© pour dire qu’il viendra le jour, si Dieu le veut, que ça lui prendra encore plus d’effort de l’«unlearning» ou dĂ©sapprendre ce qu’elle a appris. 

Alors lĂ , oui. L’art retrouvera sa fonction la plus noble: rĂ©sister au mensonge social, et rĂ©enchanter le monde. 

LĂ , l’Ɠuvre n’aura plus besoin d’ĂȘtre expliquĂ©e. Elle parlera toute seule. Et nous, on en sortira changĂ©s. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

Pour ceux qui veulent aller plus loin : 

‘‘Psychologie de l’artiste crĂ©ateur’’ de Nourredine Kridis.

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L’hommage du Pr Kais Harzallah au Pr Abdoulaye Niang

«Le monde universitaire africain vient de perdre une grande figure, le Professeur Abdoulaye Nian, intellectuel engagĂ©, cadre chevronnĂ© et homme de vision, qui est dĂ©cĂ©dĂ© en Tunisie», a rapportĂ©, le 13 juin 2025, Barmadanet. Le Pr Kais Harzallah qui l’a suivi Ă  Tunis rend hommage Ă  l’ancien directeur exĂ©cutif du Centre SĂšnĂš d’études stratĂ©giques sur le co-entrepreneuriat. Nous reproduisons ci-dessous son poste Facebook.   

Le Professeur Abdoulaye Niang s’est Ă©teint Ă  Tunis, dans notre clinique, aprĂšs des annĂ©es au cours desquelles j’ai eu l’honneur de le suivre mĂ©dicalement. Bien au-delĂ  de son impressionnant parcours acadĂ©mique et institutionnel, je garderai de lui le souvenir d’un homme d’une grande humilitĂ©, d’une Ă©lĂ©gance rare, et d’un calme profondĂ©ment apaisant. Un homme de valeur, fidĂšle, discret, et toujours digne, mĂȘme dans l’épreuve. Son dĂ©part me touche profondĂ©ment.

C’était un grand homme que le Mali et l’Afrique perdent, et un patient que je n’oublierai jamais. Toutes mes pensĂ©es vont Ă  sa famille, Ă  ses proches et Ă  tous ceux qu’il a inspirĂ©s par son savoir et son humanitĂ©.

Reposez en paix, Professeur.

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L’homme qui veut verdir le dĂ©sert tunisien

Abdelkader Slama, producteur de dattes (Slama Dattes) basĂ© Ă  Souk Lahad, gouvernorat KĂ©bili, se prĂ©sente sur son profil LinkedIn comme «global deal maker». Il veut «transformer les opportunitĂ©s en transactions commerciales rentables», et pour cela, il cherche Ă  entrer en contact avec des organisations ou associations en quĂȘte d’idĂ©es de projets Ă  but non lucratif, dans le domaine de l’économie verte.

Les projets qu’ils porte, et qu’il aimerait pouvoir y associer des structures ou des acteurs civils capables de mobiliser des financements importants auprĂšs de bailleurs internationaux, visent «amĂ©liorer les conditions de vie des habitants des zones touchĂ©es par l’avancĂ©e des dunes de sable» et Ă  «promouvoir une agriculture oasienne Ă©cologique et Ă©quitable.»

Dans une partie de la rĂ©gion de KĂ©bili oĂč M. Slama vit, des habitants souffrent de l’avancĂ©e des dunes de sable qui envahissent les maisons et les oasis, causant ainsi d’importants dĂ©gĂąts et des problĂšmes environnementaux et sociaux, explique-t-il. «Dans les terres de Nefzaoua, toujours Ă  KĂ©bili, des agriculteurs ont, au contraire, besoin de sable pour rĂ©gĂ©nĂ©rer les sols des anciennes oasis, comme Ă  Souk Lahad et dans d’autres localitĂ©s, et ils en recherchent activement», ajoute-t-il.

Pour rĂ©soudre cette Ă©quation et soulager les deux parties, des associations environnementales pourraient mobiliser des financements extĂ©rieurs auprĂšs d’organismes soutenant la protection de l’environnement et l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie, estime M. Slama.

L’objectif serait de retirer les dunes de sable et les dĂ©pĂŽts accumulĂ©s sur les toits et les routes dans les zones touchĂ©es, puis de les transporter et les distribuer gratuitement aux agriculteurs dans les rĂ©gions oĂč ce sable est nĂ©cessaire, propose-t-il, en formant le souhait de pouvoir partager cette solution pratique et efficace au problĂšme soulignĂ©, tout en attirant l’attention sur les opportunitĂ©s existantes dans ces rĂ©gions du sud-ouest tunisien qui ne manquent pas de potentialitĂ©s agricoles, touristiques et autres.

«Ce projet est rĂ©alisable si des financements sont mobilisĂ©s Ă  cet effet. Et il serait mĂȘme possible d’éliminer toutes les dunes en un an si le travail est menĂ© avec sĂ©rieux», estime M. Slama. Qui conclut un brin rĂȘveur : «Nous Ă©voluons dans un monde riche en opportunitĂ©s; notre mission est de les reconnaĂźtre et de les saisir Ă  temps.»

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Quatre «patriotes» chez Kaïs Saïed

Quatre citoyens tunisiens rĂ©sidant en Suisse ont conjuguĂ© leurs efforts avec d’autres compatriotes dans le pays d’accueil pour acquĂ©rir plus de 200 bus de transport en commun et les envoyer au pays pour aider Ă  la reconstruction des services publics de transport aujourd’hui en piteux Ă©tat.

Il s’agit de Lilia Dridi, Chawki Deraoui, Lassaad Limam et Fadi Bettaieb, qui ont Ă©tĂ© reçus par le prĂ©sident de la rĂ©publique, Kais SaĂŻed, samedi 14 juin 2025, au Palais de Carthage.

Selon un communiquĂ© officiel, le chef de l’Etat a remerciĂ© les quatre citoyens pour les efforts bĂ©nĂ©voles qu’ils ont dĂ©ployĂ©s depuis 2023 afin de faciliter l’acquisition de ce nombre important de bus ainsi que les piĂšces de rechange nĂ©cessaires Ă  leur entretien, rappelant que ces bus sont encore en service en Suisse et en bon Ă©tat.

La rencontre a Ă©tĂ© l’occasion de discuter du rĂŽle des Tunisiens de l’étranger dans le soutien des efforts de l’État dans tous les domaines ainsi que des moyens visant Ă  simplifier autant que possible les procĂ©dures afin de leur permettre de contribuer activement Ă  la construction de l’économie nationale, souligne le communiquĂ©. Il ajoute que la rĂ©union a Ă©galement permis de passer en revue les difficultĂ©s ainsi que les «obstacles factices» auxquels fait face les Tunisiens Ă©tablis Ă  l’étranger ou Ă  leur retour au pays, mettant l’accent Ă  ce propos sur la nĂ©cessitĂ© de les aplanir au plus vite.

Dans ce contexte, SaĂŻed a appelĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© de redoubler d’efforts en vue d’écourter les dĂ©lais afin que ces bus soient livrĂ©s dans les plus brefs dĂ©lais.

Le prĂ©sident a saisi l’occasion pour le saluer l’engagement de ses hĂŽtes qui leur permis, selon les termes du communiquĂ©, de mettre en Ă©chec des arrangements sciemment opĂ©rĂ©s par certaines parties dans le but de mettre en Ă©chec leur initiative, selon le communiquĂ©, qui ne donne pas plus de prĂ©cision sur la nature de ces «arrangements» et sur leurs auteurs prĂ©sumĂ©s.

Ces parties n’ont de souci que de faire du courtage et de servir les lobbies Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur du pays, a dĂ©plorĂ© le prĂ©sident SaĂŻed, dĂ©nonçant les manƓuvres de certains qui ont ƓuvrĂ© durant les derniers mois afin de dĂ©tourner ces bus vers un autre pays, profitant du soutien qu’ils ont eu Ă  l’étranger et en Tunisie.

Il a, Ă  ce propos, mis en garde ces fauteurs et ceux qui ont empruntĂ© le mĂȘme chemin qu’ils n’auront plus leur place au sein de l’administration tunisienne dans un proche avenir, laissant ainsi entendre qu’une purge va ĂȘtre menĂ©e prochainement dans les services publics.

Le prĂ©sident de la rĂ©publique a, par ailleurs, rĂ©affirmĂ© l’engagement inflexible Ă  aller de l’avant sur la voie de la construction du projet d’une nouvelle Tunisie, dont l’appareil administratif est gĂ©rĂ© par des responsables patriotes, libres et consciencieux.

I. B.

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La musique symphonique Ă  l’honneur des «Nocturnes d’El Jem»

L’Orchestre de la CamĂ©ra Fiorentina, dirigĂ© par le maestro Giuseppe Lanzetta, ouvrira le 38e Festival international de musique symphonique d’El  Jem, gouvernorat de Mahdia, prĂ©vu du 12 juillet au 16 aoĂ»t 2025 dans l’amphithéùtre romain classĂ© au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le festival, organisĂ© par la Fondation Arts et Culture et rebaptisĂ© cette annĂ©e encore «Les Nocturnes d’El Jem», proposera 11 soirĂ©es avec des orchestres et solistes venus d’Italie, de Belgique, d’Espagne, d’AlgĂ©rie, de Tunisie, du Canada et d’Autriche.

Le concert inaugural du 12 juillet, intitulé «Légendes italiennes sous les étoiles», présentera un hommage symphonique et cinématographique à Morricone, Puccini et Rota, sublimé par les voix de la soprano cubaine Evelyn Saavedra et du ténor italien Antonio Salis.

FondĂ© en 1986, le Festival d’El Jem est considĂ©rĂ© comme le plus ancien et le plus prestigieux Ă©vĂ©nement de musique symphonique du Maghreb. Son Ă©vocateur amphithéùtre romain, d’une capacitĂ© de plus de 20 000 spectateurs, offre un cadre unique qui attire chaque Ă©tĂ© des passionnĂ©s de toute la rĂ©gion et un nombre croissant de touristes culturels.

AprĂšs l’ouverture italienne, le 17 juillet, «24 Parfums de Tunisie» du compositeur Mohamed Ali Kammoun sera interprĂ©tĂ© par l’Orchestre symphonique de MĂ©grine. Le 19 juillet, ce sera au tour de «La Notte dei Maestri», un programme organisĂ© par l’OpĂ©ra de Tunis, tandis que le 24, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie enchaĂźnera avec le programme «Alors on danse !». Le 26 juillet, ce sera au tour de l’Orchestre espagnol de CĂĄmara Villa de Madrid; le 2 aoĂ»t, les grandes valses rĂ©sonneront avec l’Orchestre du Bal de l’OpĂ©ra de Vienne.

Un concert crossover du tĂ©nor tunisien Hassen Doss est prĂ©vu le 6 aoĂ»t. L’Orchestre symphonique de l’OpĂ©ra d’Alger se produira le 9 aoĂ»t, suivi du ChƓur du patrimoine oriental canadien le 10. L’Orchestre symphonique de Carthage interprĂ©tera un hommage Ă  Oum Kalthoum le 12 aoĂ»t, tandis que le grand final, le 16 aoĂ»t, mettra en vedette le violoniste autrichien Yury Revich avec l’Orchestre symphonique tunisien.

Les billets sont déjà en vente sur la plateforme officielle du festival, précisent les organisateurs, qui ont prévu des navettes depuis Tunis, Sousse et Monastir, ainsi que des forfaits touristiques dédiés incluant des visites guidées du site archéologique.

Avec une programmation mĂȘlant classique, cinĂ©ma et musiques mĂ©diterranĂ©ennes, le Festival d’El Jem s’affirme comme un pont culturel entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e, confiant Ă  l’Italie l’ouverture d’une Ă©dition qui promet d’ĂȘtre parmi les plus internationales et les plus frĂ©quentĂ©es de son histoire.

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La Tunisie pour la 1Ăšre fois Ă  la London Tech Week

La Tunisie a participĂ© pour la premiĂšre fois par un pavillon national Ă  la London Tech Week 2025, l’un des plus grands rendez-vous mondiaux dĂ©diĂ©s Ă  la tech, Ă  l’innovation et Ă  l’entrepreneuriat, qui s’est dĂ©roulĂ© du 9 au 13 juin Ă  Londres, au Royaume-Uni.

«La Tunisie n’est plus un simple visiteur, elle est dĂ©sormais un acteur qui fait rayonner les talents et les compĂ©tences de son Ă©cosystĂšme technologique», a affirmĂ© Nejia Gharbi, directrice gĂ©nĂ©rale de la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations (CDC), soulignant le caractĂšre structurant de cette premiĂšre participation Ă  un Ă©vĂ©nement qui a rassemblĂ© plus de 400 intervenants issus de 90 pays et des milliers de participants autour de thĂ©matiques de pointe telles que l’intelligence artificielle, la santĂ© digitale, le cloud computing et les technologies durables.

La dĂ©lĂ©gation tunisienne, composĂ©e d’une trentaine de startups et entreprises innovantes, a su mettre en valeur la diversitĂ© et la maturitĂ© de l’écosystĂšme national dans des secteurs stratĂ©giques comme la cybersĂ©curitĂ©, la healthtech et l’IA.

Le pavillon Tunisie a Ă©tĂ© pensĂ© comme une vitrine de l’innovation nationale. Il a permis aux startups de pitcher leurs solutions devant un public international composĂ© d’investisseurs, de bailleurs de fonds et de dĂ©cideurs politiques.

Aux cĂŽtĂ©s des startups, des fonds d’investissement, des accĂ©lĂ©rateurs, ainsi que des membres actifs de la diaspora tunisienne au Royaume-Uni ont rĂ©pondu prĂ©sents pour renforcer les Ă©changes et crĂ©er des opportunitĂ©s concrĂštes.

DĂšs l’ouverture de l’évĂ©nement, la Tunisie a Ă©tĂ© au centre d’une session spĂ©ciale sur la scĂšne Startup Stage, saluĂ©e comme un modĂšle africain Ă  suivre. Le Startup Act tunisien, reconnu pour avoir instaurĂ© un cadre lĂ©gal innovant et propice au dĂ©veloppement des startups, a Ă©tĂ© mis en lumiĂšre comme un outil structurant ayant stimulĂ© l’investissement privĂ©, favorisĂ© les synergies public-privĂ© et renforcĂ© l’attractivitĂ© du pays.

La prĂ©sence tunisienne a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un soutien institutionnel fort, marquĂ© notamment par la visite de Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la PĂȘche, ainsi que celles de l’ambassadeur de Tunisie Ă  Londres et de l’envoyĂ©e commerciale du Premier ministrebritannique pour la Tunisie et l’Afrique du Nord. Sarah Olney a saluĂ© cette initiative comme le reflet d’une coopĂ©ration bilatĂ©rale renforcĂ©e, rappelant que la technologie est un vecteur clĂ© de croissance partagĂ©e et de prospĂ©ritĂ©.

Cette premiĂšre participation nationale a Ă©tĂ© rendue possible grĂące Ă  une mobilisation conjointe de la Chambre de commerce tuniso-britannique (TBCC), de Conect International, des ambassades de Tunisie et du Royaume-Uni, et du projet Â«Startups et PME Innovantes», financĂ© par la Banque mondiale et mis en Ɠuvre par la CDC avec Smart Capital.

Ce projet, qui joue un rĂŽle central dans la transformation de l’écosystĂšme entrepreneurial tunisien, combine financement en fonds propres ou quasi-fonds propres et appui aux structures d’accompagnement comme les incubateurs et accĂ©lĂ©rateurs, en mettant un accent particulier sur les projets portĂ©s par des femmes ou situĂ©s dans les rĂ©gions de l’intĂ©rieur.

Jed Mrabet, prĂ©sident de la TBCC, a dĂ©clarĂ© : «Cette participation dĂ©passe le simple rayonnement technologique : elle consolide une relation Ă©conomique bilatĂ©rale en pleine croissance».

En 2023, les Ă©changes commerciaux entre la Tunisie et le Royaume-Uni ont atteint 1,7 milliard de dinars tunisiens, avec un excĂ©dent favorable Ă  la Tunisie (taux de couverture de 127,8%). Depuis l’accord de partenariat post-Brexit signĂ© en 2019, les deux pays ne cessent d’intensifier leur coopĂ©ration.

Aslan Ben Rejb, prĂ©sident de la Conect, y voit une affirmation de l’ambition tunisienne de devenir un hub technologique panafricain, portĂ©e par une jeunesse dynamique, un cadre lĂ©gislatif exemplaire et une volontĂ© claire de conquĂ©rir les marchĂ©s internationaux.

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Guerre IsraĂ«l-Iran â”‚ Netanyahu plutĂŽt maussade

Le gouvernement israĂ©lien actuel, ambitieux, partisan et fanatique, qui ne comprend le monde qu’à travers sa frĂ©nĂ©sie, selon la fameuse expression du GĂ©nĂ©ral De Gaulle, a jugĂ© bon de bombarder par surprise les installations nuclĂ©aires et militaires situĂ©es sur le territoire iranien, en pensant riposter aux douloureuses piqĂ»res de moustiques des Houthis. Une rĂ©ussite du Mossad? Il se confirme que c’est quand il est acculĂ© que le Premier ministre israĂ©lien tente ses coups les plus risquĂ©s.  (Ph.  BĂątiments dĂ©truits par des missiles iraniens, Ă  Ramat Gan, en IsraĂ«l, le 14 juin 2025. Â© Reuters/Ronen Zvulun).

Dr Mounir Hanablia *

L’Iran a ripostĂ© par ses missiles balistiques et ses drones qui ont frappĂ© Tel Aviv et HaĂŻfa. DĂ©sormais, c’est la guerre ouverte entre les deux pays. Naturellement, l’état sioniste bĂ©nĂ©ficie de l’aide militaire et mĂ©diatique inconditionnelle de l’Occident et le rĂ©sultat de la guerre ne fait pas de doute, mĂȘme si elle se prolonge.

Finis les morts de Gaza; oubliĂ©s et enterrĂ©s !  Cependant c’est l’ampleur des dĂ©gĂąts que l’Iran infligera Ă  l’agresseur qui risque d’ĂȘtre dĂ©terminante lors des discussions qui fatalement mettront un terme au conflit. Les Iraniens seront-ils ou non capables, Ă  dĂ©faut d’éliminer les dirigeants ennemis, d’atteindre la centrale nuclĂ©aire Dimona et les installations gaziĂšres israĂ©liennes en MĂ©diterranĂ©e? 

Un pion dans le jeu américain

Il existe nĂ©anmoins une certitude. Le rĂȘve israĂ©lien de devenir une grande puissance dont les tentacules s’étendent du golfe d’Oman jusqu’à la MĂ©diterranĂ©e avec un Moyen-Orient Ă  sa botte a vĂ©cu. Et IsraĂ«l demeurera un pion dans le jeu amĂ©ricain, certes important, mais un pion tout de mĂȘme dont la dĂ©pendance vis-Ă -vis de son puissant parrain ne cesse de croĂźtre. Et en fin de compte c’est avec TĂ©hĂ©ran que les AmĂ©ricains finiront par discuter, parce que l’Iran est un pays qui n’est pas arabe, parce qu’il est chiite, parce qu’il est bien plus important gĂ©opolitiquement, et parce qu’il est rompu aux subtilitĂ©s de la nĂ©gociation.

Quant aux F 35 de fabrication amĂ©ricaine que TĂ©hĂ©ran affirme avoir abattus, le plus plausible est que ce type d’appareil n’a pas besoin d’ĂȘtre atteint pour s’écraser. Il est notoire que son avionique est tellement sophistiquĂ©e que son utilisation nĂ©cessite un environnement mĂ©tĂ©o particulier que les conditions prĂ©valant au-dessus du dĂ©sert iranien ne favorisent certainement pas. La plupart du temps, le F 35 est immobilisĂ© au sol pour des nĂ©cessitĂ©s d’entretien.

Alliances régionales

Les difficultĂ©s israĂ©liennes, prĂ©visibles aprĂšs les performances de l’armĂ©e Ă  Gaza, semblent se confirmer puisque Netanyahu, maussade, demande dĂ©sormais au peuple iranien, autrement dit les minoritĂ©s kurde, baloutche, et azerbaidjanaise, de se soulever pour recouvrir sa libertĂ©, et de faire le travail Ă  sa place,  puisqu’il est douteux qu’il soit entendu par les Persans. L’avenir dira si ceux qui ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© abandonnĂ©s dans le jeu des alliances rĂ©gionales, feront confiance au moins fiable des alliĂ©s de la rĂ©gion.  

* Médecin de libre pratique.

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Le poùme du dimanche | ‘‘Poùmes brefs’’ de Mansour M’henni

Mansour M’henni est poĂšte, Ă©crivain, essayiste et traducteur tunisien. Professeur d’UniversitĂ© Ă©mĂ©rite, spĂ©cialiste des littĂ©ratures françaises et francophones.

NĂ© en 1950 Ă  Sayada, il a dirigĂ© un Ă©tablissement universitaire ainsi que des mĂ©dias publics de l’audiovisuel et de la presse Ă©crite.

Auteur bilingue, il a publiĂ© des Ă©tudes, essais, recueils de poĂšmes, de nouvelles, un rĂ©cit et un roman. Il est le fondateur de trois revues acadĂ©miques et culturelles et initiateur du concept de «Nouvelle Brachylogie», qui aborde la forme brĂšve, s’inspirant d’une idĂ©e de Socrate et actuellement Ă©tudiĂ© dans une vingtaine de pays des cinq continents.

Tahar Bekri

Condition

Nul avenir ne sied

S’il me faut m’y inscrire

De maniÚre isolée

Du sens de mes désirs

Nuls plaisirs ne conviennent

Si dans l’art de partir

Leur odeur ne revienne

Loin d’un faux repentir

Ouard-Anine

Gémissement la Rose

Dans sa petite prose

Quand son nom est emblĂšme

Des douleurs du poĂšme

De verdure dorée

Face au ciel timoré

Elle dit le défi

Qui dure et qui perdure

Violon

La mer s’étire doucement

Telle une mĂšre qui caresse

Puis se retire brusquement

Telle une amante emplie de stress

Entre la rose et ses épines

Entre la mort et la gésine

Entre son flux et son reflux

La vie sĂ©duit puis n’en veut plus

Kerkouane

Dis-moi Cité de mes aïeux

Le long récit de tes épreuves

Dis-moi que faire en temps d’adieu

Quand la vie perd ses justes preuves

Je vois une immense prison

Qui veut mimer l’éternitĂ©

Dans un poùme d’oraison

Comme une aumÎne de pitié

Mais un air frais me vient au nez

Avec l’odeur d’un chuchotis

Qui dans tes creux luit et renaĂźt

Et donne un nouveau sang de vie

PoĂšmes inĂ©dits (Remerciements Ă  l’auteur)

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L’excellence gastronomique tunisienne s’invite à Rome

La deuxiĂšme Ă©dition de l’évĂ©nement «Excellence gastronomique tunisienne», organisĂ©e les 11 et 12 juin 2025 au Centro Agroalimentare di Roma (CAR), s’est conclue avec succĂšs. Promue par l’ambassade de Tunisie en Italie et le Centre de promotion des exportations (Cepex), l’initiative a mis en valeur le meilleur de la production agroalimentaire tunisienne, entre tradition ancestrale et innovation durable.

L’évĂ©nement a vu la participation de six entreprises tunisiennes, engagĂ©es dans la promotion de produits d’excellence tels que l’huile d’olive, les dattes, les tomates sĂ©chĂ©es, les fruits de mer et les conserves, tous conformes aux normes europĂ©ennes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ©. L’objectif affichĂ© : consolider les relations commerciales avec le marchĂ© italien, Ă  travers des dĂ©gustations, des rencontres B2B et des ateliers techniques dĂ©diĂ©s aux grossistes automobiles.

«Cette initiative constitue une nouvelle Ă©tape dans le programme de coopĂ©ration lancĂ© l’annĂ©e derniĂšre avec le Centre agroalimentaire de Rome, et la participation croissante des opĂ©rateurs italiens tĂ©moigne d’un intĂ©rĂȘt concret pour l’offre tunisienne», a dĂ©clarĂ© l’ambassadeur de Tunisie en Italie, Mourad Bourehla. Et d’ajouter : «L’Italie et la Tunisie partagent des affinitĂ©s culturelles et culinaires qui rendent le renforcement de nos liens Ă©conomiques naturel et stratĂ©gique.»

Une vision Ă©galement partagĂ©e par le directeur du Cepex Milan, Anis Basti, qui a soulignĂ© l’importance de «promouvoir les produits tunisiens par des dĂ©gustations et des rĂ©unions d’information, favorisant ainsi de nouvelles opportunitĂ©s commerciales entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e.»

Pour Fabio Massimo Pallottini, directeur gĂ©nĂ©ral de Car et prĂ©sident d’Italmercati, l’évĂ©nement a Ă©tĂ© «l’occasion d’entamer un dialogue structurĂ© avec un secteur d’activitĂ© tunisien de plus en plus compĂ©titif. L’objectif n’était pas de signer des contrats, mais de construire un parcours commun de croissance et de collaboration».

L’Italie s’affirme comme le deuxiĂšme partenaire commercial de la Tunisie dans le secteur agroalimentaire, avec des Ă©changes dĂ©passant les 460 millions d’euros par an.

Dans un contexte mondial marquĂ© par les tensions gĂ©opolitiques et les dĂ©fis logistiques, la Tunisie se prĂ©sente comme un fournisseur fiable et durable : sa proximitĂ© gĂ©ographique, ses dĂ©lais de livraison rapides, sa faible empreinte carbone et ses certifications de qualitĂ© font du pays un alliĂ© idĂ©al pour l’industrie italienne.

L’évĂ©nement Ă  Rome s’est conclu avec satisfaction pour les organisateurs et les participants, confirmant le Car comme une plateforme de rĂ©fĂ©rence pour l’internationalisation de l’industrie agroalimentaire et le dialogue Ă©conomique entre l’Italie et la MĂ©diterranĂ©e.

D’aprùs Ansa.

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AlgĂ©rie │ Le GĂ©nĂ©ral Ă  la retraite Ali Ghediri libĂ©rĂ© aprĂšs 6 ans de prison

Le gĂ©nĂ©ral Ă  la retraite Ali Ghediri, ancien candidat Ă  l’élection prĂ©sidentielle algĂ©rienne annulĂ©e de 2019, a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© de prison jeudi soir, 12 juin 2025, aprĂšs avoir purgĂ© une peine de six ans de prison pour «participation Ă  une entreprise visant Ă  affaiblir le moral de l’armĂ©e».

Son avocate, Nabila Slimi, l’a annoncĂ© sur sa page Facebook en ces termes : «Cette vidĂ©o est dĂ©diĂ©e Ă  toi, grand homme, Ă  notre cher Ali Ghediri. Enfin libre, aprĂšs tant d’injustices, il a retrouvĂ© la liberté».

Ghediri, détenu depuis juin 2019, avait été initialement condamné à quatre ans de prison, une peine alourdie en appel en 2023.

PersonnalitĂ© indĂ©pendante et sans affiliation politique, il s’était fait connaĂźtre en 2018 par ses critiques ouvertes du systĂšme politique, qu’il connaĂźt trĂšs bien pour l’avoir longtemps servi au sein de l’armĂ©e, et du possible cinquiĂšme mandat du prĂ©sident de l’époque, feu Abdelaziz Bouteflika.

L’ancien militaire, aujourd’hui ĂągĂ© de 70 ans, a pris sa retraite en 2015 du ministĂšre de la DĂ©fense, oĂč il a dirigĂ© le dĂ©partement des ressources humaines pendant dix ans. Il est Ă©galement titulaire d’un doctorat en sciences politiques.

On ne sait pas si les 6 annĂ©es passĂ©es sous les verroux lui ont fait comprendre dĂ©finitivement sous quel rĂ©gime il vit ou s’il se berce encore d’illusion Ă  ce sujet. Il est fort Ă  parier qu’il rĂ©flĂ©chira dĂ©sormais par deux fois avant d’ouvrir la bouche en public.

I. B.

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Tunisie │ La FTDES dĂ©nonce le silence officiel sur le naufrage en mer des migrants

Le porte-parole du Forum tunisien pour les droits Ă©conomiques et sociaux (FTDES), Romdhane Ben Amor, a dĂ©noncĂ© sur la radio Express FM l’«omerta» des autoritĂ©s tunisiennes concernant la dĂ©couverte de dizaines de corps de migrants sur les cĂŽtes de Sfax et Mahdia. De telles tragĂ©dies sont rĂ©currentes et ne suscitent pas de rĂ©ponse adĂ©quate, tĂ©moignant d’un manque flagrant d’information de la part de l’État, a-t-il dĂ©noncĂ©.

Ces derniers jours, a rapportĂ© Ben Amor, des dizaines de corps ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s le long des cĂŽtes orientales de la Tunisie, notamment dans les rĂ©gions de Sfax et Mahdia, oĂč des embarcations vĂ©tustes coulent en tentant de rejoindre l’autre rive de la MĂ©diterranĂ©e, une vĂ©ritable urgence humanitaire.

Le Forum critique l’absence de communication officielle concernant le nombre prĂ©cis de victimes, ce que l’organisation juge inacceptable.

Ben Amor a Ă©galement pointĂ© du doigt les pratiques des garde-cĂŽtes tunisiens envers les migrants en mer, souvent caractĂ©risĂ©es par des interventions violentes, des collisions avec des bateaux et un manque d’organisation des opĂ©rations de sauvetage.

Selon le FTDES, les opĂ©rations de sauvetage sont dĂ©faillantes et entravĂ©es par l’incapacitĂ© Ă  identifier et Ă  restituer les corps aux familles, notamment en raison de l’absence de base de donnĂ©es ADN.

Les critiques du Forum s’inscrivent dans un contexte de pression croissante sur les ONG venant en aide aux migrants et d’interventions rĂ©pressives contre leurs dirigeants.

Selon Ben Amor, la politique tunisienne de «silence officiel» face aux dĂ©cĂšs des migrants en mer risque de masquer une violation systĂ©matique des droits humains. Il appelle le gouvernement Ă  garantir la transparence, Ă  amĂ©liorer les opĂ©rations de sauvetage en mer, Ă  mettre en place des protocoles efficaces d’identification des corps et Ă  coopĂ©rer concrĂštement avec les organisations humanitaires et les pays europĂ©ens afin de prĂ©venir de nouvelles tragĂ©dies. «Sans intervention immĂ©diate, la crise migratoire et humanitaire qui persiste en MĂ©diterranĂ©e centrale va s’aggraver», conclut-il.

I. B.

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Elyssa fĂȘte la musique au CCI de Hammamet

L’Institut français de Tunisie (IFT) organise l’évĂ©nement «Elyssa fĂȘte la musique», qui se tiendra les vendredi 20 et samedi 21 juin 2025, de 19h Ă  minuit, au Centre culturel international de Hammamet (Dar Sebastian). Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du projet Elyssa, un dispositif de soutien Ă  la crĂ©ation artistique contemporaine en Tunisie.

PilotĂ© par l’IFT avec le soutien du Fonds Équipe France, le projet Elyssa vise Ă  renforcer les dynamiques de crĂ©ation et de professionnalisation des artistes rĂ©sidant en Tunisie. Il s’adresse aux secteurs des arts visuels et des musiques, en proposant un accompagnement structurĂ© incluant rĂ©sidences de crĂ©ation, formations techniques et artistiques, mentorat et opportunitĂ©s de diffusion.

À l’issue de quatre appels Ă  candidatures (deux par discipline), 32 projets ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s par un comitĂ© composĂ© de professionnels des secteurs culturels tunisien et français. Depuis janvier 2025, les artistes laurĂ©ats bĂ©nĂ©ficient d’un accompagnement personnalisĂ© adaptĂ© Ă  leurs besoins.

Un temps fort de diffusion artistique

«Elyssa fĂȘte la musique» constitue le temps fort du volet musical du projet. Ces deux soirĂ©es de concerts publics marquent la fin du cycle d’accompagnement et offrent aux 12 projets musicaux laurĂ©ats l’opportunitĂ© de prĂ©senter pour la premiĂšre fois le fruit de leur travail devant un public Ă©largi, dans un cadre professionnel.

Les concerts seront répartis sur deux soirées consécutives, avec une programmation alternée entre deux scÚnes, permettant une visibilité équitable des artistes. Cette restitution constitue un espace de valorisation de la diversité musicale contemporaine tunisienne.

Un lieu emblématique de la vie artistique

Partenaire du projet depuis ses dĂ©buts, le CCI de Hammamet a accueilli les rĂ©sidences de crĂ©ation et de prĂ©paration scĂ©nique en janvier, fĂ©vrier, mai et juin. Sa contribution permet d’inscrire l’évĂ©nement dans un lieu emblĂ©matique de la vie artistique en Tunisie, notamment connu pour son rĂŽle dans le rayonnement du Festival International de Hammamet.

Programme

Vendredi 20 juin

19H00 – 19H45 : Nejia;

19H50 – 20H35 : Broua;

20H40 – 21H25 : Soudeni;

21H30 – 22H15 : Ayman Boujlida – Mabrouka;

22H20 – 23H05 : Islem JemaĂŻ.

23H10 – 23H55 : Benjemy – HaĂŻ.

Samedi 21 juin

19H00 – 19H45 : Hadra;

19H50 – 20H35 : Jathb;

20H40 – 21H25 : LaimanProd (Aymen Goubaa);

21H30 – 22H15 : Pychedelic Winds;

22H20 – 23H05 : Chaima Mahmoud;

23H10 – 23H55 : Dendri Stambeli Movment.

L’entrĂ©e est gratuite dans la limite des places disponibles.

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‘‘Sursis Ă  volonté’’ de Basma Omrani │La fragile beautĂ© d’une vie suspendue

Il y a des vies que l’on dit «en sursis» — ces vies oĂč le temps semble s’effilocher, oĂč le souffle s’arrĂȘte au bord du silence, oĂč le rĂȘve se dissout dans l’ombre d’un quotidien dĂ©senchantĂ©. C’est cette fragile condition que Basma Omrani explore avec une sensibilitĂ© bouleversante dans son premier roman, â€˜â€˜Sursis Ă  volonté’’.

Djamal Guettala

Sobhi, son personnage central, n’est pas un hĂ©ros. Il est ce passant invisible, Ă©crasĂ© par l’invisible poids d’un salaire dĂ©risoire, hantĂ© par l’écho d’un bonheur qui lui Ă©chappe toujours. «Il ne vit pas, il survit», Ă©crit la romanciĂšre, et cette survie se fait au prix d’une «prĂ©caritĂ© existentielle» plus lourde que toute misĂšre matĂ©rielle.

Dans une langue ciselĂ©e, parfois cruelle, souvent douce, le roman trace les contours d’un labyrinthe intĂ©rieur oĂč s’égarent les rĂȘves fissurĂ©s. Sobhi erre, cherche ce «quelque chose de plus» qui donnerait enfin sens Ă  son errance.

Basma Omrani écrit pour tous ceux dont la dignité est brimée, pour ceux que le monde oublie ou ignore, pour ceux dont le cri silencieux se perd dans le tumulte des jours.

Entre espoir et résignation

Dans un entretien accordĂ© Ă  La Presse de Tunisie, l’autrice confie : «Écrire ce roman Ă©tait une nĂ©cessitĂ©, un dĂ©bordement Ă©motionnel. Comment vivre pleinement quand le corps et l’ñme sont enfermĂ©s dans un carcan de pauvretĂ© ? Sobhi incarne cette lutte quotidienne — entre l’ombre et la lumiĂšre, entre l’espoir et la rĂ©signation.»

Le titre, â€˜â€˜Sursis Ă  volonté’’, rĂ©sonne comme un chant de fragilitĂ© et de rĂ©sistance, mĂ©taphore d’une existence suspendue dans l’attente d’un renouveau. Ce roman est aussi une quĂȘte, celle d’un Ă©quilibre fragile, d’un verrou Ă  trouver pour enfin libĂ©rer le souffle intĂ©rieur.

Basma Omrani, nĂ©e Ă  Sfax et formĂ©e Ă  la Sorbonne, poursuit aujourd’hui son exploration des liens invisibles entre l’intime et le collectif, toujours Ă  la recherche de ces frontiĂšres mouvantes entre le «je» et le «nous».

PubliĂ© aux Ă©ditions Zayneb en Tunisie et L’Harmattan en France, â€˜â€˜Sursis Ă  volonté’’ est un Ă©clat poĂ©tique dans la grisaille du monde, un appel vibrant Ă  ne jamais renoncer Ă  la quĂȘte du sens et de la libertĂ©.

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Investissez dans l’avenir de vos enfants avec Najah des assurances Hayett

Comme son nom l’indique, Najah (ou rĂ©ussite) est une nouvelle solution d’assurance spĂ©cialement conçue pour financer les Ă©tudes supĂ©rieures et faciliter l’entrĂ©e dans la vie active des enfants. 

Dans un contexte oĂč les coĂ»ts de l’éducation continuent de croĂźtre, Assurance Najah se  positionne comme une rĂ©ponse flexible et adaptĂ©e Ă  tous les budgets. Et qui permet aux parents de constituer une bourse pour leurs enfants dĂšs aujourd’hui.

Les souscripteurs peuvent dĂ©terminer l’ñge auquel leur enfant commencera Ă  bĂ©nĂ©ficier de la bourse, ainsi que la durĂ©e et le montant de celle-ci. Cette flexibilitĂ© permet de rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques de chaque famille.

Garanties multiples et tranquillitĂ© d’esprit

En plus de l’épargne, Assurance Najah propose des garanties complĂ©mentaires en option, assurant des bourses en cas de dĂ©cĂšs du souscripteur. Cela garantit que, mĂȘme en cas de malheur, l’avenir financier de l’enfant sera protĂ©gĂ©.

Rendement attractif et sécurisé

Avec Assurance Najah, l’épargne est rĂ©munĂ©rĂ©e Ă  un taux de rendement minimum garanti, annoncĂ© chaque annĂ©e par Assurances Hayett. De plus, une participation aux bĂ©nĂ©fices, reprĂ©sentant au moins 90% du taux de rendement des fonds gĂ©rĂ©s, s’ajoute Ă  ce rendement, offrant ainsi une croissance stable de l’épargne.

Epargne disponible Ă  tout moment

Assurance Najah offre Ă©galement la possibilitĂ© d’obtenir une avance, de rĂ©aliser un rachat partiel ou de demander le rachat total de l’épargne en cas de besoin de trĂ©sorerie.

Une lettre d’information annuelle, envoyĂ©e dĂšs que le contrat atteint deux ans, permet de suivre l’évolution de la bourse assurĂ©e.

Assurances Hayett est leader dans le secteur de l’assurance vie en Tunisie, proposant une  gamme complĂšte de produits d’assurance pour les particuliers et les entreprises. Avec une mission axĂ©e sur l’innovation et la fiabilitĂ©, Assurances Hayett continue d’offrir des solutions adaptĂ©es aux besoins de ses clients.

Pour plus d’informations sur Assurance Najah, visitez le site web de Hayett.  

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Rencontre à Paris sur la géopolitique et des résistances au Maghreb

La premiĂšre rencontre du ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) autour de la gĂ©opolitique et des rĂ©sistances au Maghreb, se tient ce samedi 14 juin 2025 de 15h Ă  18h Ă  la Maison des associations, au 2 rue Claude Bernard, 93100 Montreuil, Ă  Paris.

Cette rencontre est organisée par le groupe informel de réflexion sur «Géopolitique et résistances» créé au sein du CRLDHT, qui se réunira, de maniÚre réguliÚre, pour analyser les dynamiques régionales, en lien avec les réalités politiques, économiques et sociales des pays du Maghreb.

La premiĂšre rencontre verra la participation de Fouad Abdelmoumni (prĂ©sident du CRLDHT), MichaĂ«l Ayari (chercheur associĂ© Ă  l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman, Ireman), Ali Bensaad (gĂ©ographe, enseignant-chercheur Ă  l’Iremam/CNRS) et la chercheure Khadija Mohsen-Finan.



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Score au service de la compétitivité des entreprises tunisiennes

AprĂšs six annĂ©es d’impact significatif sur le tissu Ă©conomique tunisien, le programme Score (Soutenir les entreprises compĂ©titives et responsables) a tenu sa cĂ©rĂ©monie de clĂŽture le jeudi 12 juin 2025 Ă  Tunis.

Mis en Ɠuvre par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et financĂ© par le SecrĂ©tariat d’État Ă  l’économie suisse (Seco) et l’Agence norvĂ©gienne de coopĂ©ration pour le dĂ©veloppement (Norad), l’évĂ©nement a marquĂ© une transition stratĂ©gique : le passage d’un projet de coopĂ©ration internationale Ă  un modĂšle durable, entiĂšrement portĂ© par les acteurs tunisiens.

La cĂ©rĂ©monie a Ă©tĂ© marquĂ©e par les allocutions de nombreuses personnalitĂ©s, notamment Jad Boubaker, point focal de l’OIT; Josef Renggli, ambassadeur de Suisse en Tunisie; Mohamed Bakay, expert au dĂ©partement des Ă©tudes de l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT); Zied Charfi, reprĂ©sentant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica); Houcine Baccouche, reprĂ©sentant du ministĂšre des Affaires sociales ; et Nesrine Abid, reprĂ©sentante du ministĂšre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines. Tous ont saluĂ© une initiative oĂč l’amĂ©lioration de la productivitĂ© et celle des conditions de travail avancent ensemble, comme les deux rails d’une mĂȘme voie ferrĂ©e menant au succĂšs.

La cĂ©rĂ©monie a offert une expĂ©rience immersive aux invitĂ©s, qui ont traversĂ© Ă  leur arrivĂ©e un tunnel d’images, de visages et d’histoires de succĂšs illustrant l’évolution des entreprises.

La matinĂ©e a Ă©tĂ© rythmĂ©e par des moments forts, des tĂ©moignages poignants de bĂ©nĂ©ficiaires lors du «Moment Performance», et des quiz interactifs qui ont engagĂ© l’audience. Un «Moment Hommage» a Ă©galement permis de saluer l’engagement des partenaires clĂ©s et du personnel parti Ă  la retraite, soulignant la dimension profondĂ©ment humaine du programme. Le tout a culminĂ© avec un «Moment Partenariat», une table-ronde stratĂ©gique prĂ©sentant les plans concrets de pĂ©rennisation du dispositif par les institutions d’appui et les clusters tunisiens.

Depuis 2019, l’impact du programme s’est traduit par des rĂ©sultats concrets pour 263 entreprises accompagnĂ©es. Parmi les succĂšs les plus notables, on compte une augmentation de la productivitĂ© allant jusqu’à +209%, une rĂ©duction de 90% des accidents de travail et un retour sur investissement de 193%, gĂ©nĂ©rĂ© directement par les idĂ©es des salariĂ©s.

De plus, 66 entreprises ont divisé leurs défauts de qualité par deux et 73 ont pu relancer leur activité en moins de 14 jours durant la crise du Covid-19.

Héritage humain et structurel

Au-delĂ  des chiffres, l’hĂ©ritage le plus durable est humain et structurel. Le programme laisse derriĂšre lui un Ă©cosystĂšme national renforcĂ©, avec 49 formateurs tunisiens certifiĂ©s, 21 experts de terrain spĂ©cialisĂ©s et 18 structures partenaires mobilisĂ©es dans toutes les rĂ©gions. Ce transfert de compĂ©tences est la clĂ© de la pĂ©rennitĂ© du modĂšle : aujourd’hui, 95 % des formations Score en Tunisie sont financĂ©es et animĂ©es localement.

Lors de la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture du programme, M. Renggli a saluĂ© les rĂ©sultats remarquables de cette initiative, qui a permis Ă  plus de 250 PME tunisiennes d’amĂ©liorer leur compĂ©titivitĂ©, leurs conditions de travail et leur durabilitĂ© tout en renforçant les capacitĂ©s nationales pour assurer la pĂ©rennitĂ© du programme.

Commentant ces succĂšs, Aymen Chahloul, coordinateur national de Score Tunisie, a dĂ©clarĂ© : «Ces chiffres sont une immense fiertĂ©. Mais au-delĂ  des indicateurs, le vĂ©ritable accomplissement de Score rĂ©side dans la transformation des mentalitĂ©s au sein des entreprises. Nous n’avons pas seulement introduit des outils ; nous avons semĂ© les graines d’une culture durable fondĂ©e sur le dialogue, la responsabilisation et l’amĂ©lioration continue. Aujourd’hui, le changement ne vient plus de l’extĂ©rieur, il vient de l’intĂ©rieur. Le taux Ă©levĂ© de mise en Ɠuvre des suggestions des employĂ©s en est la preuve : les travailleuses et travailleurs sont devenus les moteurs de la performance de leur entreprise. Nous transmettons le flambeau Ă  nos partenaires tunisiens avec sĂ©rĂ©nitĂ© et confiance. Ils sont dĂ©sormais pleinement outillĂ©s pour porter cette dynamique Ă  l’échelle nationale, et faire de Score un levier structurel au service de la compĂ©titivitĂ© et de la dignitĂ© au travail.»

La clĂŽture de ce chapitre n’est pas une fin mais la preuve qu’un programme rĂ©ussi est un programme qui se transmet. Score continue, en tant que dynamique tunisienne, pour une Ă©conomie plus forte et plus inclusive.

Communiqué.

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Tunis │ DĂ©bat Ă  l’Utica sur les stratĂ©gies de dĂ©carbonation

L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) et la SociĂ©tĂ© chimique de Tunisie (SCT) organisent une journĂ©e de rĂ©flexion et d’échange autour du thĂšme : «Face au changement climatique : enjeux et stratĂ©gies de dĂ©carbonation», le lundi 16 juin 2025 au siĂšge de l’organisation patronale Ă  Tunis.

Face Ă  l’urgence climatique mondiale et aux engagements internationaux pour la neutralitĂ© carbone, la Tunisie, comme de nombreux pays, est appelĂ©e Ă  repenser ses modĂšles de production, de consommation et de gouvernance environnementale.

La question de la décarbonation des secteurs industriels devient un axe stratégique incontournable, tant pour la transition énergétique que pour la compétitivité à long terme.

C’est dans ce cadre qu’est organisĂ©e cette journĂ©e de rĂ©flexion et d’échange autour des enjeux et des stratĂ©gies liĂ©s au changement climatique et Ă  la dĂ©carbonation, avec la participation de reprĂ©sentants du secteur industriel (Ă©nergie, chimie, matĂ©riaux, agroalimentaire, etc.), d’enseignants-chercheurs et doctorants, d’institutions publiques et organismes de rĂ©gulation et d’ONG et acteurs de la sociĂ©tĂ© civile impliquĂ©s dans la transition Ă©cologique.

Le but est d’explorer les synergies possibles entre la lutte contre le changement climatique et les stratĂ©gies de dĂ©carbonation dans le contexte tunisien, et d’offrir une plateforme d’échange entre industriels, chercheurs et Ă©tudiants sur les avancĂ©es technologiques, les dĂ©fis et les perspectives.

Il s’agit aussi de renforcer le dialogue entre science et industrie sur les enjeux climatiques, de valoriser des solutions innovantes en matiĂšre de dĂ©carbonation, de constituer un rĂ©seau d’acteurs intĂ©ressĂ©s par des initiatives communes, et d’élaborer des recommandations ou une feuille de route pour les parties prenantes.

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Les potins du cardiologue │ En Ă©chographie, la paille dans l’Ɠil du voisin

Le grand problĂšme en Tunisie, c’est qu’il n’existe pas de lois sur le principe de prĂ©caution dans la pratique mĂ©dicale. La justice ne rĂ©prime que lorsqu’il y a mort d’homme ou dommage corporel important. Mais les collĂšgues condamnĂ©s obtiennent gĂ©nĂ©ralement en justice les levĂ©es des sanctions ordinales.

Dr Mounir Hanablia *

La derniĂšre dĂ©claration du Conseil national de l’Ordre des mĂ©decins a suscitĂ© chez les jeunes des rĂ©actions oĂč l’angoisse le partage Ă  la nervositĂ©. Selon une habitude solidement ancrĂ©e dans ce pays, une catĂ©gorie de collĂšgues essaie de mobiliser l’ensemble de la profession, en en suscitant l’émoi, afin de dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts spĂ©cifiques.

Il y a quelques annĂ©es on avait eu les anesthĂ©sistes rĂ©animateurs aprĂšs l’arrestation de l’un de leurs confrĂšres, suite Ă  une erreur mĂ©dicale. Certains avaient alors exigĂ© la dĂ©pĂ©nalisation de la pratique mĂ©dicale, ce qui avait dĂ©montrĂ© d’abord leur ignorance des rĂ©alitĂ©s.

Un manque Ă  gagner

Maintenant, les agitateurs sont tous ceux qui pratiquent l’échographie dans un but lucratif, hors toute qualification Ă  le faire, c’est-Ă -dire hors tout cadre lĂ©gal.

Si les radiologues se sentent lĂ©gitimement lĂ©sĂ©s par le manque Ă  gagner qui en rĂ©sulte, cela ne signifie nullement qu’ils sont eux-mĂȘmes le problĂšme. En Inde, dans un rĂ©cent documentaire, on a mĂȘme vu des «faiseurs d’anges» s’acheter des appareils d’échographie. C’est dire que la question mĂ©rite d’ĂȘtre soulevĂ©e, puisqu’elle peut avoir des consĂ©quences criminelles.

Maintenant, est-ce que des spĂ©cialitĂ©s comme la cardiologie, l’angiologie, ou la gynĂ©cologie, sont concernĂ©es? Nullement! La formation d’échographiste y fait partie du cursus des spĂ©cialitĂ©s, et sa pratique ne nĂ©cessite pas de diplĂŽme spĂ©cifique, contrairement Ă  la France par exemple.

Un rappel de principes

Si on examine le fondement lĂ©gal de cette dĂ©claration du Conseil de l’Ordre, il ne s’agit que d’un simple rappel de principes, afin que la pratique mĂ©dicale soit conforme aux rĂšgles de la dĂ©ontologie.

A mon avis le grand problĂšme en Tunisie, c’est qu’il n’existe pas de lois sur le principe de prĂ©caution dans la pratique mĂ©dicale. La Justice ne rĂ©prime que lorsqu’il y a mort d’homme ou dommage corporel important. Donc il ne faut pas s’attendre Ă  beaucoup de changements, d’autant que les collĂšgues condamnĂ©s obtiennent gĂ©nĂ©ralement en Justice les levĂ©es des sanctions ordinales, une habitude hĂ©ritĂ©e de l’époque oĂč les vellĂ©itĂ©s corporatistes Ă©taient Ă©troitement assujetties aux intĂ©rĂȘts du pouvoir politique.

NĂ©anmoins, l’instance ordinale est parfaitement dans son droit et son rĂŽle pour rappeler des rĂšgles de dĂ©ontologie. On attend mĂȘme qu’elle aborde des problĂšmes plus sĂ©rieux, comme par exemple la latitude laissĂ©e aux cardiologues de pratiquer l’angioplastie coronaire dĂšs l’acquisition de leur diplĂŽme alors que leur formation y est nettement insuffisante et que les consĂ©quences en sont bien plus redoutables. Ou bien encore l’invasion de la radiologie interventionnelle par les chirurgiens vasculaires.

Enfin, avant de jeter la pierre Ă  l’ensemble d’une spĂ©cialitĂ©, il ne faut pas oublier que les installations de radiologie nĂ©cessitent un investissement considĂ©rable, et que les radiologues depuis l’apparition de l’Intelligence Artificielle, ont le sentiment d’ĂȘtre une profession en sursis et s’inquiĂštent Ă  juste titre de l’avenir.

* Médecin de libre pratique.

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