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Le prix de l’or bondit face à la flambée des tensions entre l’Iran et Israël

Le métal jaune a repris son envol ce vendredi matin, atteignant 3.425 dollars l’once vers 06h30 GMT, en hausse de 1,17%. Ce regain d’intérêt pour l’or intervient dans un climat géopolitique très tendu, après que l’armée israélienne a mené des frappes aériennes massives contre des installations militaires et nucléaires en Iran.

Ces attaques ont provoqué un choc immédiat sur les marchés mondiaux. Les principales places boursières européennes ont ouvert en nette baisse: Paris reculait de 1,27%, Francfort de 1,47% et Londres de 0,66%, cette dernière étant partiellement soutenue par la hausse des valeurs pétrolières. Dans le même temps, les marchés asiatiques ont également pâti de cette escalade, le Nikkei de Tokyo cédant 0,88%.

Dans ce climat incertain, les investisseurs se tournent instinctivement vers les valeurs refuges. Outre l’or, le yen japonais et le franc suisse sont aussi recherchés, tandis que les actifs jugés plus risqués, comme les actions ou les cryptomonnaies, subissent une pression baissière. Le bitcoin a ainsi chuté de 1,93% à 103.964 dollars. 

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«Le conseil fiscal n’est pas un métier exclusif: il doit rester un champ d’intervention ouvert»

«Le conseil fiscal est un champ d’intervention, pas un métier exclusif». C’est ce que souligne un expert-comptable que nous avons contacté, en réaction au projet de loi actuellement soutenu par le ministère des Finances. Selon lui, cette initiative risque de restreindre injustement l’accès à cette activité, au détriment de plusieurs professions qualifiées comme les experts-comptables, les avocats ou encore les comptables.

D’après la même source, la logique de la loi n°60-34, qui encadre le conseil fiscal, suit le même principe que celui de l’expertise judiciaire: il s’agit d’un domaine qui exige des compétences techniques et juridiques. Ainsi, tout comme un expert judiciaire peut être médecin, ingénieur ou comptable, le conseil fiscal devrait rester ouvert à plusieurs spécialités, dès lors que la personne remplit les conditions fixées par un cahier des charges.

Le texte en discussion ne parle d’ailleurs pas de «métier» dans son intitulé. Il évoque un domaine d’intervention, laissant entendre que l’activité peut être exercée à titre principal ou secondaire, comme c’est le cas pour certains avocats ou experts-comptables.

Mais selon cet expert-comptable, des personnes non diplômées, avec le soutien de l’administration fiscale, cherchent à imposer une lecture restrictive de la loi, en prétendant que seuls certains profils ont le droit d’intervenir. Une vision qu’il qualifie de «caricaturale». Pour lui, l’administration trouve là une opportunité de reconversion, notamment pour les agents partant à la retraite, et c’est ce qui expliquerait son appui au projet.

Les experts-comptables, de leur côté, appellent à une reconnaissance équitable des compétences. Ils ne demandent pas un monopole, mais souhaitent que le champ du conseil fiscal reste accessible à toute personne qualifiée, qu’elle soit de formation juridique ou comptable, à condition de signer et respecter le cahier des charges en vigueur.

Le problème, affirme l’expert, vient du refus du ministère des Finances de reconnaître ces cahiers des charges, lorsqu’ils sont signés par les experts-comptables, prétendant qu’ils n’ont pas le droit d’intervenir. Une interprétation que ces derniers contestent fermement.

Il rappelle enfin que la majorité des références universitaires en fiscalité en Tunisie – manuels, plateformes comme Profiscal ou Juridoc – sont rédigées ou animées par des experts-comptables.

Pour lui, le message est clair: il faut reconnaître la réalité du terrain, valoriser les compétences existantes et garantir un accès équitable à l’exercice du conseil fiscal.

 

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Ghazi El Biche reconduit à la tête de l’AHK Tunisie

La Chambre Tuniso-Allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie) a tenu sa 46e Assemblée Générale le 12 juin 2025 à Tunis, marquée par l’élection d’un nouveau comité directeur et la reconduction de Ghazi El Biche à la présidence. 

Le vote a reconduit Ghazi El Biche (van Laack Tunisie) à la présidence de la chambre. Hichem Elloumi (COFICAB) et Ibrahim Debache (Ennakl Automobiles) ont été élus vice-présidents. Le comité directeur, composé de membres tunisiens et allemands, a été partiellement renouvelé. Côté allemand, figurent Wissem Badri (Kromberg & Schubert Tunisie), Volker Kasten (Nani), Adel Ben Khaled (Nexans Autoelectric-ACT&ECT) et Mohamed Yassine Bouagila (Sartorius Stedim Bioprocess). Du côté tunisien, ont été élus Nazeh Ben Ammar (Excellencia), Sonia Mahjoub (Focus) et Mehdi Tekaya (Wevioo).

La séance a également accueilli une intervention de Mhamed Ben Abid, directeur général du suivi et de l’évaluation des réformes du climat des affaires. Il a participé à une discussion axée sur «La Tunisie: opportunités et défis pour le secteur privé et les investissements directs étrangers dans un monde en mutation».

Enfin, Jörn Bousselmi, directeur général de l’AHK Tunisie, a présenté un aperçu des premiers résultats de l’enquête annuelle menée auprès des entreprises allemandes opérant en Tunisie. 

 
 
 

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La Poste tunisienne: vérifiez bien vos retraits ou versements effectués manuellement

La Poste tunisienne appelle les titulaires de comptes d’épargne postale à vérifier si les opérations de retrait ou de versement inscrites sur leur livret ont été saisies par ordinateur et non ajoutées manuellement au stylo.

Cette précision intervient alors que certains clients ont constaté des incohérences dans les écritures manuelles, susceptibles de compromettre l’exactitude de leurs soldes. L’objectif est d’inciter les usagers à comparer les écritures visibles sur leur livret d’épargne avec celles saisies numériquement, pour s’assurer de leur exactitude.

Par ailleurs, La Poste tunisienne informe avoir connecté l’ensemble de ses bureaux à un système informatique intégré. Cette interconnexion vise à améliorer la qualité des services rendus à ses clients, en particulier ceux liés à l’épargne postale.

 

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«Organiser la profession de conseiller fiscal, c’est éviter les erreurs et protéger le contribuable…»

«La loi actuelle date des années ’60. Elle est dépassée. Il est temps d’organiser notre métier avec une loi claire et adaptée à l’économie d’aujourd’hui», affirme le conseiller fiscal Aly Khribi, en réaction aux critiques formulées par l’Ordre des comptables de Tunisie contre le projet de loi relatif à l’encadrement de la profession de conseiller fiscal.

Khribi souligne donc que ce projet de loi constitue une étape essentielle pour renforcer la justice fiscale, clarifier les responsabilités de chaque profession, lutter contre les pratiques illégales et garantir un meilleur service au contribuable.

Contrairement aux critiques exprimées par l’Ordre des comptables, il ne perçoit pas ce texte comme une menace, mais comme une opportunité. «Dans un État moderne, chaque corps de métier doit être structuré et reconnu. Le conseiller fiscal ne remplace ni le comptable ni l’avocat. Il vient compléter un écosystème qui a besoin d’une coopération renforcée», affirme-t-il.

Il alerte par ailleurs sur les risques actuels liés à l’absence de cadre juridique spécifique. Selon lui, des personnes non qualifiées exercent la fiscalité de manière informelle, ce qui nuit à la fois aux contribuables et à l’État. «Encadrer cette profession, c’est aussi protéger les citoyens des abus», martèle-t-il.

Enfin, le conseiller fiscal appelle à dépasser ces tensions: «Nous avons tous un rôle à jouer, et il est temps d’unir les forces pour faire progresser le système fiscal tunisien dans l’intérêt de tous».

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L’Ordre des comptables rejette le projet de loi encadrant la profession de conseiller fiscal

L’Ordre des comptables de Tunisie a exprimé son opposition au projet de loi visant à encadrer la profession de conseiller fiscal, actuellement en discussion à l’Assemblée des représentants du peuple. Dans un communiqué publié le 12 juin 2025, l’Ordre critique fortement le contenu du texte proposé et appelle à son retrait.

La déclaration intervient à l’issue d’une réunion du Conseil national de l’Ordre, convoquée à la suite des consultations menées entre la commission de législation générale du parlement et des représentants du gouvernement, notamment la présidence du gouvernement, le ministère des Finances et le ministère de la Justice.

L’Ordre dénonce le caractère exclusif du projet de loi, qui attribue la prestation des services fiscaux uniquement aux conseillers fiscaux, sans tenir compte de la diversité des professionnels impliqués dans ce domaine. Il considère que cette approche crée une forme d’exclusion injustifiée et ignore la réalité du terrain.

Par ailleurs, l’Ordre met en garde contre les répercussions économiques et institutionnelles négatives de ce projet sur les structures concernées. Il déplore le soutien de la présidence du gouvernement et du ministère des Finances au texte, malgré les conclusions de l’étude menée par le ministère des Finances en 2015, qui recommandait une réforme globale et inclusive de la profession comptable.

Le Conseil national rappelle que la comptabilité est une discipline scientifique mondiale et qu’il est inacceptable d’en isoler une composante au détriment de l’ensemble du secteur. Il appelle donc les comptables à faire front commun contre ce qu’il considère comme une tentative de fragmentation de la profession.

Enfin, l’Ordre affirme que son Conseil national reste en session permanente et réitère sa détermination à défendre la profession par tous les moyens légitimes.

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Près de 9 500 touristes débarquent à La Goulette

Deux navires de croisière transportant près de 9500 touristes de diverses nationalités ont accosté, jeudi 12 juin 2025, au port de La Goulette. Cette double escale marque une étape importante dans le cadre des croisières régulières vers la Tunisie, selon un communiqué publié par le ministère du Tourisme.

Les passagers, originaires principalement d’Europe, d’Amérique et d’Asie, ont profité de visites organisées vers plusieurs sites emblématiques du pays. Au programme: le musée national du Bardo, le village pittoresque de Sidi Bou Saïd ou encore la médina de Tunis. Des parcours qui leur ont permis de découvrir la richesse du patrimoine culturel tunisien, tout en s’initiant au savoir-faire local dans les métiers de l’artisanat.

Au-delà de l’aspect culturel, ces escales ont généré une dynamique économique palpable dans la région. Les secteurs liés au tourisme, notamment le transport, les services d’accompagnement, les guides et les artisans, ont vu leur activité s’intensifier, soutenant ainsi l’économie locale.

Le ministère du Tourisme a précisé que d’autres croisières sont attendues dans les semaines à venir. Ces arrivées s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie nationale visant à renforcer la part du tourisme dans l’économie du pays, à diversifier l’offre et à attirer une clientèle au fort pouvoir d’achat.

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La survie de la BFPME en jeu après de lourdes pertes

La Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) risque la dissolution, selon les commissaires aux comptes, en raison d’une situation financière jugée très critique.

Ce constat alarmant repose sur l’article 388 du Code des sociétés commerciales tunisien, qui impose, en cas de pertes importantes, soit une dissolution, soit une régularisation du capital dans l’année suivant la constatation des pertes. Or, la BFPME ne s’est pas conformée à ces exigences.

En mars 2024, la banque avait réduit son capital social de 100 à 10 millions de dinars avant de l’augmenter à 69,06 millions de dinars en convertissant une dette due à l’État. Mais ces opérations n’ont pas suffi à résorber les pertes ni à stabiliser sa structure financière.

La banque affiche un déficit net de 16,2 millions de dinars sur un budget de 269,8 millions, avec une trésorerie provisoirement positive à 29,2 millions. En plus de la fragilité financière, les auditeurs dénoncent de graves lacunes dans le contrôle interne, un manque de personnel qualifié, des outils de gestion des risques inefficaces et des failles critiques dans le système informatique.

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Les nouvelles taxes américaines inquiètent les pays africains

Plus de la moitié des pays africains sont exposés à un risque élevé de baisse de revenus à cause d’une potentielle chute des prix des matières premières, conséquence indirecte de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Selon un rapport publié le 3 juin 2025 par la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), cette situation pourrait fortement impacter les recettes d’exportation et compliquer l’accès au financement pour de nombreuses économies du continent.

Alors que les nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis auront un effet direct limité sur l’Afrique — le continent n’exporte que 6% de ses produits vers le marché américain —, la dépendance structurelle de nombreux pays africains aux matières premières les rend particulièrement vulnérables aux répercussions indirectes. Une baisse de la demande chinoise, provoquée par un ralentissement économique lié à l’escalade commerciale avec Washington, pourrait entraîner une baisse des cours du pétrole, des minerais et des métaux industriels.

Le rapport de la Ferdi précise que les tarifs douaniers américains, introduits en avril 2025 sous l’administration Trump, allaient initialement de 10 à 50% (notamment pour le Lesotho) avant d’être unifiés à un taux de 10% pour tous les exportateurs.

Parmi les pays d’Afrique du Nord, l’Algérie et la Libye sont cités dans le rapport comme étant relativement protégés des effets directs des nouveaux tarifs, leurs exportations étant dominées par le pétrole et le gaz — des produits exemptés des nouvelles barrières douanières. Toutefois, leur dépendance aux cours mondiaux des hydrocarbures les rend vulnérables à la baisse des prix induite par le ralentissement de la demande chinoise.

De son côté, l’Égypte n’est pas mentionnée parmi les pays les plus exposés, probablement en raison d’une diversification partielle de ses exportations. La Tunisie et le Maroc, bien que non nommés dans le rapport, pourraient aussi subir des effets indirects via les chaînes d’approvisionnement globales, notamment dans le textile et les composants industriels, si les marchés internationaux devenaient plus instables et plus coûteux à desservir.

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La BTL accorde des avantages bancaires exclusifs aux experts-comptables tunisiens

 

La Banque tuniso-libyenne (BTL) et l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT) ont signé une convention de partenariat stratégique le 11 juin 2025, au siège de l’OECT, visant à offrir aux professionnels de la comptabilité des services bancaires personnalisés et avantageux.

Ce partenariat prévoit des conditions préférentielles, un accompagnement sur mesure et des solutions adaptées aux besoins professionnels et personnels des membres de l’Ordre. Une manière pour la BTL de renforcer son rôle auprès des professions structurantes de l’économie tunisienne, tout en consolidant son ancrage dans le tissu économique national.

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Blanchiment d’argent: l’Algérie conteste le classement réalisé par l’UE…

L’Union européenne a ajouté l’Algérie à sa liste des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cette décision, annoncée mardi 11 juin par la Commission européenne, concerne aussi neuf autres pays, dont le Liban, le Venezuela et le Kenya. En parallèle, les Émirats arabes unis ont été retirés de cette liste. Bruxelles affirme suivre les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), mais cette mesure a suscité des critiques, notamment en Algérie, où les autorités affirment avoir accompli des progrès importants.

Pourquoi cette décision? La Commission européenne explique que cette mise à jour de la liste s’appuie sur les évaluations du GAFI, l’organisme international chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’Union de durcir son arsenal réglementaire contre les flux financiers illicites.

Une mesure jugée injuste par Alger

Pourtant, du côté algérien, cette décision est mal perçue. Les autorités affirment que le pays collabore activement avec le GAFI et qu’il a multiplié les réformes pour se conformer aux standards internationaux. La législation prévoit par exemple des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour blanchiment d’argent ou financement du terrorisme. La loi de finances 2025 introduit également la bancarisation obligatoire de certaines transactions, notamment dans l’immobilier.

En mai 2023, le GAFI avait reconnu les efforts de l’Algérie à travers un rapport d’évaluation mutuelle. Depuis, le nombre de recommandations en suspens est passé de 74 à 13. L’Algérie a notamment renforcé son système de surveillance, sa coopération internationale et la transparence sur les bénéficiaires effectifs.

Une dynamique de réforme continue

Un rapport complet sur les progrès réalisés sera présenté par l’Algérie au GAFI à la fin du mois. Ce document mettra en avant la stratégie nationale 2024-2026 et les actions du Comité national d’évaluation des risques. L’objectif est de démontrer que le pays a atteint un niveau de conformité technique suffisant pour être retiré de la liste grise.

Il est bon de rappeler que lors du Conseil des ministres du 18 mai, le président Abdelmadjid Tebboune a donné instruction d’appliquer toutes les recommandations du GAFI. Un cadre juridique solide a déjà été mis en place, y compris pour le suivi des organisations à but non lucratif, sans nuire à leurs activités.

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Voici les principales orientations du projet de loi de finances 2026

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri, a présidé mercredi 11 juin 2025 un conseil ministériel consacré à l’examen des grandes lignes du projet de loi de finances et du budget de l’État pour 2026, en insistant sur la nécessité d’une rupture avec les mesures conjoncturelles et l’adoption d’une vision stratégique et durable.

Ce conseil, tenu au Palais du gouvernement à La Kasbah, s’inscrit dans le cadre des préparatifs du budget de 2026, censé incarner les politiques publiques du pays conformément au programme économique et social national. La cheffe du gouvernement a rappelé que les priorités doivent découler exclusivement des choix souverains du peuple, en cohérence avec le plan de développement 2026-2030. Ce dernier repose notamment sur la révision de certaines législations fiscales, la justice sociale et la relance du recrutement dans la fonction publique, conformément aux orientations du président de la République, Kaïs Saïed.

Le projet de loi de finances 2026 visera ainsi à consolider les fondations de l’État social tout en garantissant l’équilibre entre croissance économique et justice sociale. Il mettra l’accent sur une meilleure équité fiscale, le renforcement du pouvoir d’achat, la promotion de l’investissement et la création d’un cadre économique favorable à la relance.

Parmi les grandes orientations retenues figurent:

  • le soutien accru aux catégories sociales vulnérables et à faible revenu,
  • le développement des ressources propres de l’État à travers la lutte contre l’évasion fiscale et l’intégration de l’économie parallèle,
  • l’amélioration des conditions de vie, la protection sociale et la valorisation du capital humain,
  • l’augmentation de l’emploi et la réduction du travail précaire,
  • la relance de l’investissement public et privé,
  • l’accélération de la transformation numérique de l’administration pour plus de transparence et d’efficacité.

 

La méthodologie adoptée pour l’élaboration du plan 2026-2030 prévoit également une démarche participative ascendante: les projets de développement seront d’abord proposés au niveau local, puis consolidés au niveau régional et national.

Enfin, les principes directeurs du futur budget incluront le soutien aux startups, aux entreprises de l’économie sociale et solidaire, ainsi qu’à celles actives dans l’économie verte, bleue et circulaire. Des mesures spécifiques seront aussi envisagées pour simplifier les démarches administratives des Tunisiens résidant à l’étranger.

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L’italien Sage Automotive va doubler ses effectifs en Tunisie d’ici à 2027

Le groupe italien Sage Automotive Interiors, spécialisé dans les textiles techniques pour l’industrie automobile, prévoit de renforcer significativement sa présence en Tunisie. D’ici à 2027, l’entreprise ambitionne de créer un nouveau site de production, portant à 3000 le nombre total d’emplois dans le pays.

Cette annonce a été faite à l’issue d’une réunion tenue le 11 juin entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et une délégation du groupe menée par Francesco Schettino, représentant du groupe Sage Automotive, en présence notamment du président de la Chambre tuniso-italienne de commerce et d’industrie, Mourad Fradi.

Au cours de l’échange, le groupe italien a présenté ses projets de développement en Tunisie, axés sur l’extension de ses activités, l’amélioration de la valeur ajoutée locale et la multiplication des opportunités d’emploi. Ces perspectives s’inscrivent dans la stratégie nationale de montée en gamme de l’industrie automobile, soutenue par le Pacte de partenariat pour la compétitivité du secteur à l’horizon 2027. Ce plan vise à doubler les exportations et les postes de travail dans le secteur. 

La ministre a réaffirmé l’engagement de son département à accompagner les nouveaux projets à forte valeur technologique, en lien avec les priorités de la Tunisie pour consolider sa position de hub régional dans le domaine des composants automobiles.

Implanté à la zone industrielle de La Goulette depuis mars 2019 sur un site de 27 000 m², le premier site tunisien de Sage Automotive emploie actuellement plus de 1 400 personnes. Au niveau mondial, le groupe possède 22 sites dans 18 pays.

Avec plus de 280 entreprises industrielles, dont 140 à participation étrangère, le secteur tunisien des composants automobiles génère aujourd’hui plus de 100 000 emplois. La Tunisie se classe au deuxième rang africain en matière d’exportation de pièces automobiles.

 

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Bientôt la fin de Shein en France ?

Le Sénat français a adopté hier le 10 juin, une loi contre la fast fashion, ce modèle de mode ultra rapide porté par des plateformes comme Shein. Objectif: protéger l’environnement et encourager une consommation plus responsable.

Le Sénat français a adopté, le 10 juin, une loi pour limiter l’expansion de la fast fashion, cette mode à très bas prix et au renouvellement ultra-rapide, portée notamment par la plateforme chinoise Shein. Ce texte prévoit plusieurs mesures: interdiction de la publicité, sanctions contre les influenceurs, écocontributions, et même une taxe sur les petits colis venus de pays hors Union européenne, comme la Chine.

La loi vise clairement les géants de la mode ultra-rapide, comme Shein ou Temu, qui inondent les marchés européens avec des milliers de nouveaux articles par jour à des prix très bas. L’objectif est de réduire l’impact environnemental, mais aussi de protéger les marques locales et les circuits de production durables.

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Malek Smaili nommé directeur régional de COPE pour l’Afrique du Nord

Le groupe d’investissement COPE vient de nommer Malek Smaili au poste de directeur régional pour l’Afrique du Nord, à compter du 1er juin 2025. Il prend ainsi les rênes d’un groupe d’investissement basé à Chypre et présente aussi au Liban, spécialisé dans le courtage en assurance et réassurance, le conseil et la gestion opérationnelle. 

Fort de plus de 17 ans d’expérience dans le secteur de l’assurance et de la réassurance, Malek Smaili est reconnu pour son expertise pointue et son parcours structuré. Diplômé d’un master en gestion des risques, assurance et réassurance de l’École Supérieure de Commerce (2005-2007), il entame sa carrière en 2007 chez Aon Tunisie, où il passe plus de sept ans en tant qu’Account Executive, puis Senior Account Executive.

En novembre 2014, il rejoint la compagnie Assurances At-Takafulia en tant que directeur technique, où il supervise notamment la réassurance et les branches non-vie pendant près de six ans. En octobre 2020, il est recruté par ASTREE Assurances comme directeur de la réassurance, poste qu’il occupera jusqu’en mai 2025.

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Dar Ben Gacem classée parmi les hôtels à impact social dans le monde

Dans un secteur souvent axé sur le profit, certaines structures choisissent de placer l’humain et l’impact au cœur de leur modèle économique. C’est le cas de Dar Ben Gacem, maison d’hôtes nichée dans la médina de Tunis, qui vient d’être distinguée dans le répertoire international de l’École Hôtelière de Lausanne (EHL), réalisé en collaboration avec Ashoka, et dédié à l’entrepreneuriat social dans le tourisme et l’hospitalité.

Ce classement met en avant des hôtels, restaurants et services de voyage qui utilisent des stratégies d’entreprise pour créer de la valeur à la fois économique et sociale.

Fondée par Leila Ben-Gacem, la maison d’hôtes tunisienne se distingue par son engagement en faveur de la préservation du patrimoine culturel, le soutien à l’artisanat local et l’intégration des habitants de la médina dans une dynamique économique durable. Plus qu’un lieu d’hébergement, Dar Ben Gacem est un projet sociétal enraciné dans son territoire.

Parmi les autres projets sélectionnés dans le monde, on retrouve:

  • Albergo Etico en Italie, qui emploie des personnes en situation de handicap,
  • Gastromotiva au Brésil, engagée dans la formation culinaire des populations défavorisées,
  • La Tablée des Chefs au Canada, qui lutte contre l’insécurité alimentaire,
  • ou encore Mejdi Tours aux États-Unis, promoteur de voyages favorisant la paix et le dialogue interculturel.

Dar Ben Gacem est la seule initiative tunisienne présente dans ce répertoire, prouvant qu’un projet ancré localement peut rayonner à l’échelle internationale quand il combine authenticité, responsabilité sociale et excellence dans l’accueil.

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Cette compagnie aérienne fermera définitivement ses portes en juillet 2025

La compagnie aérienne low-cost Jetstar Asia a annoncé sa fermeture définitive prévue pour le 31 juillet 2025, invoquant des coûts croissants et une concurrence régionale intense. L’annonce a été faite aujourd’hui 11 juin sur ses réseaux sociaux.

Basée à Singapour, Jetstar Asia a expliqué que cette décision découle de plusieurs facteurs économiques devenus difficilement soutenables: hausse continue des frais de fournisseurs, des taxes aéroportuaires et des charges d’aviation, couplée à une capacité excédentaire et une concurrence accrue dans la région. 

D’ici la date de fermeture, Jetstar Asia opérera un horaire réduit de manière progressive. Les clients concernés par les annulations à venir seront directement contactés par la compagnie pour bénéficier d’un remboursement complet ou d’un vol alternatif si possible.

Les vouchers avec un solde restant pourront également être convertis en remboursement monétaire, et les membres du Club Jetstar pourront demander leur remboursement à partir du mois d’août.

À noter que cette fermeture n’affecte pas les autres filiales du groupe Jetstar, à savoir Jetstar Airways (JQ), qui assure les liaisons internationales entre l’Australie et l’Asie du Sud-Est, ni Jetstar Japan (GK).

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Kilani Holding acquiert plus de 1 400 actions de la STA

Kilani Holding a acquis, hier 10 juin, 1 219 actions de la Société tunisienne d’automobiles (STA) au prix de 24,400 dinars l’unité, pour un montant total de 29 743,6 dinars, dans le cadre de l’offre publique d’achat (OPA) obligatoire actuellement en cours. Le 9 juin, la société avait déjà acquis 195 actions pour 4 758,8 dinars.

Ces deux opérations, totalisant 1 414 actions pour 34 502,4 dinars, ont été publiées par la Bourse de Tunis conformément aux règles de transparence du marché.

Lancée le 22 mai et ouverte jusqu’au 20 juin 2025, cette OPA a été imposée par le Conseil du marché financier (CMF) après que Kilani Holding a franchi le seuil de 40% des droits de vote dans la STA. En effet, par décision n°12 du 24 avril 2025, le CMF a autorisé la société à acquérir un bloc de contrôle de 1 024 861 actions, soit 51,24% du capital.

Depuis, Kilani Holding a renforcé sa participation à 1 081 223 actions, représentant 54,06% du capital de la STA, ce qui a déclenché l’obligation réglementaire d’acheter les 918 777 actions restantes, soit 45,94% du capital, au même prix unitaire de 24,400 dinars.

 

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Le budget de l’État affiche un excédent de 2 milliards de dinars au 1er trimestre 2025

Le budget de l’État tunisien a dégagé un excédent d’environ 2 milliards de dinars au cours du premier trimestre 2025, en hausse de 74% par rapport à la même période de 2024 (1,2 milliard de dinars), selon la note intitulée «Résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État à fin mars 2025», publiée par le ministère des Finances.

Cette évolution est principalement liée à une augmentation des ressources budgétaires de 3,9%, qui ont atteint 12,5 milliards de dinars. Les recettes fiscales ont progressé de 7,7%, s’établissant à 11,2 milliards de dinars, tandis que les recettes non fiscales ont légèrement augmenté de 2%, pour avoisiner 1,2 milliard de dinars.

Les charges budgétaires ont, de leur côté, enregistré une baisse modérée de 0,6%, pour un total de 10,3 milliards de dinars. Dans le détail, les dépenses de rémunération ont augmenté de 3%, passant de 53,1 à 54,8 milliards de dinars à fin mars 2025. Les dépenses liées aux interventions ont connu une hausse de 16%, atteignant 2,4 milliards de dinars.

À l’inverse, les dépenses d’investissement et de gestion ont reculé de manière significative: -33,7% pour l’investissement (0,5 milliard de dinars) et -27,7% pour la gestion (0,2 milliard de dinars). Par ailleurs, les charges de financement, c’est-à-dire les intérêts de la dette, ont diminué de 10,4%, pour s’établir à 1,6 milliard de dinars contre 1,8 milliard un an plus tôt.

La structure des dépenses de l’État à fin mars 2025 se répartit comme suit: les rémunérations représentent 53,2% du total, suivies des interventions (23,3%), des charges de financement (15,9%), des dépenses d’investissement (5%) et des dépenses de gestion (2,6%).

Les ressources de trésorerie ont, quant à elles, enregistré une hausse de 49,8%, atteignant 5,5 milliards de dinars. Ces fonds ont été principalement mobilisés pour le remboursement du principal de la dette.

Enfin, le service de la dette publique a augmenté de 26% par rapport au premier trimestre 2024, passant de près de 7,2 milliards de dinars à plus de 9 milliards. La dette extérieure représente 57% de l’encours total, soit environ 5,2 milliards de dinars.

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