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Pourquoi les sites nucléaires iraniens sont-ils quasiment invulnérables ?

Bien qu’Israël ait annoncé, vendredi 13 juin, avoir touché avec succès des sites nucléaires iraniens, il semble pourtant très compliqué pour Tsahal de les neutraliser : ces sites sont conçus pour être difficiles à atteindre en raison de leur emplacement souterrain et de leur construction avec des matériaux résistants ; ce qui les rend plus résistants aux attaques potentielles, notamment aux bombardements aériens.

 

 

C’est la question que tous les experts militaires se posent : l’aviation militaire israélienne est-elle capable de pénétrer des installations nucléaires souterraines solidement fortifiées comme celles de Natanz et de Fordo, où le régime iranien enrichit de l’uranium ?

Car, en dépit de frappes nocturnes d’une ampleur sans précédent menée à l’aube du vendredi 13 juin par 200 avions de chasse israéliens dont des F-15, des F-16 et des avions furtifs F-35 qui ont visé plus de 200 sites militaires et nucléaires sur le sol iranien, notamment les installations souterraines de Natanz – le plus grand site d’enrichissement d’uranium du pays, situé à environ 250 km de Téhéran et qui possède des installations souterraines protégées par d’épaisses structures en béton -, les dégâts étaient pourtant « minimes » et « en surface », selon le porte-parole de l’organisation iranienne du nucléaire (OIEA).

Un constat confirmé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui précise qu’« aucune augmentation des niveaux de radiation n’a été observée » et qui contredit le communiqué émanant de l’armée israélienne, selon lequel « les installations souterraines du site ont été touchées, y compris un hall d’enrichissement à plusieurs niveaux avec des centrifugeuses, des salles électriques et d’autres infrastructures de soutien ».

Alors, comment expliquer que les dégâts aient été « minimes » en dépit de l’ampleur de bombardements sur ce site nucléaire stratégique ?

Des sites profondément enterrés

Selon des experts militaires, la profondeur du complexe Natanz enterré entre 80 et 100 mètres, le rend difficile à atteindre par des frappes aériennes utilisant des armes conventionnelles.

C’est que ce site nucléaire – à l’instar d’autres installations nucléaires iraniennes les plus stratégiques construites sous terre, voire sous des montagnes, certaines jusqu’à une profondeur de 80 mètres – est protégé par des batteries antiaériennes et construit à flanc de montagne, ce qui le rend particulièrement résistant aux armes conventionnelles.

Ainsi, des experts estiment que seul un armement spécifique, de type « bunker-buster », pourrait l’endommager. Or, l’armée israélienne, ne possédant pas de bombes anti-bunkers suffisamment pénétrantes pour percer cette barrière naturelle, pourrait avoir besoin du soutien des États-Unis pour disposer de cette capacité.

Et même. Selon David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), il n’existe pas actuellement de munitions capables d’atteindre de telles profondeurs. « Il semblerait que même les GBU-57 A/B ou Massive Ordnance Penetrator GBU-57A/B (MOP) ne seraient pas forcément en mesure d’aller au-delà de 60 mètres de profondeur ».

A propos, la GBU-57A/B est une bombe américaine pénétrante guidée de précision (guidage GPS) de très grande puissance avec une charge explosive d’environ 2 400 kg de Tritonal. Elle est conçue pour détruire des cibles fortement protégées, enterrées en profondeur, comme des bunkers souterrains ou des installations nucléaires renforcées. Or, seuls les bombardiers américains à l’instar des B52 sont capables de véhiculer de telles munitions qui pèsent environ 13 600 kg.

Forteresse

Pour rappel, le site nucléaire Natanz est une véritable forteresse située à 220 km au sud-est de Téhéran, sur un plateau désertique de la province d’Ispahan. Le site compte deux bâtiments, l’un souterrain, l’autre en surface, et abrite près de 70 cascades de centrifugeuses, soit plus de 10 000 de ces machines, utilisées pour enrichir l’uranium nécessaire à la confection d’armes atomiques.

A noter également que ce complexe, l’un des sites les plus protégés du programme iranien, a été conçu par les ingénieurs iraniens comme un véritable bunker enterré selon des méthodes de protection avancées pour résister à des frappes aériennes, notamment à des bombes anti-bunkers. Il est aussi renforcé par une couche de roche naturelle, des coques de béton ultra-armé, parfois épaisses de plusieurs mètres, des portes blindées étanches et anti-souffle, ainsi qu’un compartimentage interne pour limiter les dégâts d’une explosion.

Rappelons enfin que depuis le début de ses activités, il a été ciblé plusieurs fois par Israël lors d’opérations de sabotage, notamment lors de la célèbre cyberattaque Stuxnet, menée conjointement par Israël et les États-Unis.

C’est dire que d’autres nouvelles frappes israéliennes feraient sans aucun doute des dégâts considérables. Mais cela n’arrêterait pas le programme nucléaire iranien.

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L’Iran riposte à Israël avec des missiles au-dessus de Jérusalem et de Tel-Aviv

L’Iran et Israël se sont mutuellement attaqués ce samedi matin 14 juin avec des missiles et des frappes aériennes après qu’Israël a lancé sa plus grande offensive aérienne contre son ennemi de longue date pour tenter de l’empêcher de développer l’arme nucléaire.

Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti à travers Israël, y compris à Tel-Aviv et à Jérusalem, poussant les habitants à se précipiter dans des abris tandis que des vagues successives de missiles iraniens traversaient le ciel et que des intercepteurs israéliens se levaient pour les affronter.

On parle de trois morts en Israël et de dizaines d’autres blessés…

Les équipes de secours fouillaient les décombres des immeubles d’appartements détruits à Rishon LeZion, une ville située à l’extérieur de Tel-Aviv.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que les dirigeants iraniens avaient franchi une ligne rouge en tirant sur des civils et qu’ils en paieraient le prix fort.

En Iran, plusieurs explosions ont été entendues dans la nuit dans la capitale Téhéran, a rapporté l’agence de presse semi-officielle Tasnim.

L’envoyé iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a déclaré que 78 personnes, dont de hauts responsables militaires, ont été tuées dans les frappes israéliennes contre l’Iran et plus de 320 blessées, la plupart étant des civils.

Téhéran a lancé des vagues de frappes aériennes samedi, après deux salves vendredi soir, a rapporté Fars. L’une des vagues a visé Tel-Aviv, la capitale économique d’Israël, avant l’aube samedi, et des explosions ont été entendues jusqu’à Jérusalem, selon des témoins.

Ces attaques ont été lancées en réponse aux attaques israéliennes visant l’Iran, vendredi matin, contre des commandants, des scientifiques nucléaires, des cibles militaires et des sites nucléaires. L’Iran nie que ses activités d’enrichissement d’uranium fassent partie d’un programme d’armement secret…

Des responsables israéliens ont déclaré que Natanz avait été gravement touché, mais qu’il faudrait peut-être un certain temps avant que l’étendue des dégâts ne soit connue.

Les pays occidentaux accusent depuis longtemps l’Iran d’y raffiner de l’uranium à des niveaux adaptés à la fabrication d’une bombe plutôt qu’à un usage civil.

Khamenei : les États-Unis sont complices des attaques

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a accusé Israël d’avoir déclenché une guerre. Un haut responsable iranien a déclaré qu’aucun endroit en Israël ne serait sûr et que la vengeance serait douloureuse.

Enfin, le président américain Donald Trump assure qu’il n’était pas trop tard pour que Téhéran mette fin à la campagne de bombardements israélienne en concluant un accord sur son programme nucléaire.

Les négociations doivent reprendre dimanche 15 juin à Oman, mais l’Iran a indiqué qu’il pourrait ne pas y participer. « L’autre partie (les États-Unis) a agi d’une manière qui rend le dialogue inutile », a déclaré vendredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. « On ne peut pas prétendre négocier et en même temps diviser le travail en permettant au régime sioniste (Israël) de cibler le territoire iranien ».

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Un bond en avant dans les investissements en IA au Moyen-Orient

La directrice de l’équipe de recherche de MAGNITT, Farah Al-Nahlawi, a déclaré, jeudi 12 juin, que les investissements dans l’IA dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) ont connu une croissance significative entre 2022 et 2024, leur part des investissements en capital-risque passant de 8 % en 2022 à 12 % en 2024.

Dans une interview accordée à Al Business, Al-Nahlawi a ajouté que les entreprises utilisant l’intelligence artificielle (IA) dans le cadre de leurs services (AI Enabled) représentaient la plus grande part des investissements, par rapport aux entreprises qui s’appuient sur l’IA comme fondement de leur modèle économique (AI Native). Des pays comme les Émirats arabes unis et l’Égypte ont constaté un intérêt marqué pour ce type d’entreprises.

Elle a expliqué que dans le secteur des technologies financières (fintech), les entreprises ont levé environ 174 millions de dollars, dont 66 % étaient destinés à des entreprises utilisant l’IA, ce qui reflète le recours croissant à l’intelligence artificielle comme outil de soutien aux services financiers.

Toujours selon Mme Al-Nahlawi, les Émirats arabes unis mènent des initiatives dans ce domaine grâce à leur Stratégie nationale d’intelligence artificielle 2031, ainsi qu’à des investissements importants d’institutions telles que City View et Google, et de fonds comme Wa’ed Ventures.

L’Arabie saoudite a également lancé sa stratégie d’IA pour la période 2025-2030, avec une forte présence d’investissements égyptiens.

Elle a souligné que parmi les transactions les plus marquantes du secteur entre 2022 et 2024 figurait l’acquisition de Paymob (50 millions de dollars), suivie de celle de The Applied AI Company (42 millions de dollars). Le premier trimestre 2025 a vu une nouvelle transaction de plus de 50 millions de dollars.

En termes de nombre de transactions, Gaia Accelerators d’Arabie saoudite a ouvert la voie, suivi de Flat6Labs et 500 Global, dans un contexte d’activité importante de la part d’investisseurs locaux tels que VantO Investors.

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Trump menace d’augmenter « bientôt » les tarifs douaniers sur les voitures importées

Donald Trump a annoncé, jeudi 12 juin, qu’il pourrait augmenter les droits de douane supplémentaires qu’il a imposés sur les voitures importées aux États-Unis « dans un avenir proche ». 

« Pour mieux protéger les travailleurs de l’automobile, j’ai imposé des droits de douane de 25 % sur toutes les voitures fabriquées à l’étranger », a déclaré Trump lors d’une cérémonie à la Maison Blanche. « Je pourrais augmenter ces droits de douane prochainement », poursuit-il.

Il a ajouté que depuis qu’il a imposé la première série de tarifs douaniers sur les véhicules importés début mai, « les investissements dans l’industrie automobile et dans l’industrie en général ont augmenté ». Ce qu’il considère comme un signe que sa politique était correcte, selon l’Agence France-Presse (AFP).

Suite à ses propos, les actions des fabricants américains ont chuté à Wall Street avant de se redresser.

A rappeler également que Trump a récemment décidé de doubler la taxe supplémentaire américaine sur les importations d’acier et d’aluminium à 50 %.

Depuis son retour au pouvoir en janvier 2025, le président américain a placé les droits de douane au cœur de sa politique. Ces droits visent à stimuler l’industrie manufacturière, à générer de nouvelles recettes et à encourager d’autres pays à négocier des accords en faveur des États-Unis.

Par ailleurs, Trump a déclaré qu’il aimerait parler avec le PDG de Tesla, Elon Musk, des voitures électriques. « Elon Musk m’apprécie vraiment et je veux lui parler de voitures électriques. J’aime aussi Tesla ».

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Le prix de l’or atteint 3 412,29 $ l’once après l’attaque israélienne contre l’Iran

Le prix de l’or a augmenté alors que les investisseurs se sont tournés vers des actifs refuges après qu’Israël a annoncé une attaque contre l’Iran. Les tensions poussent les investisseurs à acheter de l’or comme valeur refuge.

Les prix de l’or ont augmenté vendredi 13 juin et sont prêts à enregistrer des gains hebdomadaires, bénéficiant des tensions au Moyen-Orient qui ont stimulé la demande d’actifs refuges.

Le prix de l’or au comptant a augmenté d’environ 0,8 % à 3 412,29 $ l’once. Le métal précieux a progressé d’environ 3,1 % depuis le début de la semaine.

Les contrats à terme sur l’or américain ont augmenté d’environ 1,2 % pour atteindre 3 384,40 $.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,3 % à 36,25 $, le platine de 0,2 % à 1 297,72 $ et le palladium de 0,6 % à 1 062,35 $.

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Le pétrole grimpe de 6 % après les tensions Israël-Iran

L’escalade des tensions entre l’Iran et Israël a accru la probabilité de perturbations de l’approvisionnement en pétrole.

Les prix du pétrole ont bondi de plus de 4 dollars le baril vendredi 13 juin, atteignant leur plus haut niveau en près de cinq mois après l’attaque israélienne contre l’Iran, aggravant considérablement les tensions au Moyen-Orient et suscitant des inquiétudes quant à une perturbation des approvisionnements en pétrole.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont bondi de 4,60 $, soit 6,63 %, à 73,96 $ le baril après avoir atteint un sommet intra-journalier de 78,50 $, le plus haut depuis le 27 janvier.

Le brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 4,99 $, soit 7,33 %, à 73,03 $ le baril après avoir atteint un sommet de 77,62 $, le plus haut depuis le 21 janvier.

L’escalade des tensions avec l’Iran a accru la probabilité de perturbations de l’approvisionnement en pétrole.

A rappeler que les opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni ont averti mercredi que la montée des tensions au Moyen-Orient pourrait entraîner une escalade de l’activité militaire, ce qui pourrait avoir un impact sur le trafic maritime dans les principales voies navigables.

Selon JP Morgan, les prix du pétrole pourraient augmenter entre 120 et 130 dollars le baril si le détroit d’Ormuz était fermé, un scénario que la banque considère comme dangereux mais avec une faible probabilité.

L’envoyé spécial américain Steve Witkoff prévoit de rencontrer dimanche à Oman le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, pour discuter de la réponse de Téhéran à la proposition américaine d’un accord nucléaire. Mais cette réunion risque de ne pas avoir lieu, compte tenu des frappes israéliennes contres des sites nucléaires et militaires iraniens.

A rappeler au passage que Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré jeudi 11 juin que l’Iran avait violé ses obligations de non-prolifération nucléaire pour la première fois depuis près de 20 ans.

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Israël bombarde des sites nucléaires et militaires iraniens 

Israël a annoncé ce vendredi matin 13 juin avoir ciblé les installations nucléaires, les usines de missiles balistiques et des hauts commandants militaires en Iran, au début de ce qui, selon lui, serait une opération prolongée visant à empêcher Téhéran de construire une arme atomique.

Des médias et des témoins iraniens ont rapporté des explosions, notamment dans la principale installation d’enrichissement d’uranium du pays, à Natanz, dans la nuit de jeudi à vendredi 13 juin. Suite à cela, Israël a déclaré l’état d’urgence en prévision de frappes de missiles balistiques et de drones en représailles.

Selon la télévision d’État iranienne, Hossein Salami, chef du corps d’élite des Gardiens de la révolution, a été tué ainsi que plusieurs enfants. Alors que le quartier général de l’unité à Téhéran a été touché. D’autres médias iraniens assurent également qu’au moins deux scientifiques nucléaires, à savoir Fereydoun Abbasi et Mohammad Mehdi Tehranchi, ont également été tués lors de ces frappes,

« Nous sommes à un moment décisif de l’histoire d’Israël », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un message vidéo enregistré. Il y a quelques instants, Israël a lancé l’opération « Lion Montant ». Cette opération se poursuivra aussi longtemps que nécessaire pour éliminer cette menace, a-t-il affirmé.

A noter que ce dernier, quelques heures avant, avait failli être contrainte de démissionner suite à un vote à la Knesset.

Un responsable militaire israélien a déclaré qu’Israël a frappé des dizaines de cibles nucléaires et militaires, dont l’installation de Natanz, dans le centre de l’Iran. Il a ajouté que l’Iran disposait de suffisamment de matériel pour fabriquer 15 bombes nucléaires en quelques jours.

Parallèlement à d’importantes frappes aériennes, le Mossad, l’agence de renseignement israélienne, a mené une série d’opérations de sabotage secrètes en Iran, rapporte Axios, citant un haut responsable israélien. Ces opérations visaient à endommager les sites de missiles stratégiques de l’Iran et ses capacités de défense aérienne.

L’Iran prévoit de « répondre durement » à l’attaque israélienne

L’Iran envisage de « répondre durement » à l’attaque israélienne lancée tôt vendredi contre son programme nucléaire, selon une source de sécurité iranienne citée par Reuters.

« La réponse à l’attaque israélienne sera dure et décisive », indique la même source. Tout en ajoutant que les détails des représailles de l’Iran « sont discutés aux plus hauts niveaux ».

En attendant, fermeture de l’aéroport Ben Gourion

L’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv a été fermé jusqu’à nouvel ordre et les unités de défense aérienne israéliennes sont en état d’alerte maximale face à d’éventuelles frappes de représailles de l’Iran.

« Suite à la frappe préventive de l’État d’Israël contre l’Iran, une attaque de missiles et de drones contre l’État d’Israël et sa population civile est attendue dans un délai immédiat », a déclaré le ministre de la Défense Israël, Israël Katz, dans un communiqué.

De son côté, le chef d’état-major de l’armée, Eyal Zamir, indique que des dizaines de milliers de soldats avaient été appelés et « préparés à travers toutes les frontières ».

Les États-Unis « pas impliqués »

Le président américain Donald Trump convoquera une réunion du Conseil de sécurité nationale dans la matinée de ce vendredi 13 juin, a annoncé la Maison Blanche.

D’ailleurs, le porte-parole des forces armées iraniennes a affirmé qu’Israël et son principal allié, les États-Unis, paieraient un « lourd tribut » pour l’attaque, accusant Washington d’avoir fourni un soutien à l’opération.

Un responsable israélien a déclaré à la chaîne publique israélienne Kan qu’Israël avait coordonné les frappes avec Washington. Mais le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a déclaré que les Etats-Unis n’étaient pas impliqués et que Tel Aviv avait agi unilatéralement pour se défendre.

« Nous ne sommes pas impliqués dans des frappes contre l’Iran et notre priorité absolue est de protéger les forces américaines dans la région », a-t-il dit dans un communiqué.

Par ailleurs, les attaques ont provoqué une forte chute des cours boursiers dans les premiers échanges asiatiques ce vendredi, entraînée par une vente massive des contrats à terme américains, tandis que les cours du pétrole ont bondi de 12 %.

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Marché aérien : Airbus parie sur 20 ans de croissance

Airbus a révisé à la hausse mercredi 11 juin ses prévisions concernant la demande d’avions au cours des 20 prochaines années, indiquant aux investisseurs et aux fournisseurs que l’industrie du transport aérien devrait surmonter la vague actuelle de tensions commerciales.

Le constructeur aéronautique européen dit s’attendre, pour le secteur qu’il domine avec l’américain Boeing, à une livraison 43 420 avions commerciaux entre 2025 et 2044, soit une augmentation de 2 % par rapport à ses précédentes prévisions, rapporte le site spécialisé Zonebourse.

Cela comprend 42 450 avions de ligne – soit une augmentation de 2 % par rapport aux prévisions précédentes -, et 970 avions cargos construits en usine – soit une augmentation de 3 %.

Airbus a maintenu sa précédente projection selon laquelle le trafic aérien augmenterait en moyenne de 3,6 % par an, malgré une réduction d’un demi-point de pourcentage de sa prévision de croissance annuelle du commerce à 2,6 % et une légère réduction de sa projection de croissance du PIB mondial à 2,5 %.

« Il y a certainement quelques turbulences en raison de la situation géopolitique et commerciale récente », a déclaré Antonio Da Costa, vice-président chargé de l’analyse et des prévisions du marché, cité par Zonebourse. « Il est encore très tôt… néanmoins, les premiers signaux nous donnent un certain espoir ».

Il faut rappeler que l’industrie aérospatiale a été secouée par les tarifs douaniers américains introduits par Donald Trump et par la perspective de représailles de la part de l’Union européenne, ainsi que par les fluctuations brutales des droits punitifs échangés entre les États-Unis et la Chine.

Les responsables d’Airbus soulignent que les dernières prévisions supposent que les tarifs de base de 10 % imposés par l’administration Trump sur la plupart des importations resteraient en place pendant un certain temps, contrastant avec la perturbation plus profonde menacée par des tarifs punitifs plus importants.

Le transport aérien, qui est étroitement lié à l’économie et à l’augmentation du nombre de classes moyennes disposant de revenus disponibles, a souvent prouvé sa résistance aux chocs, indique M. Da Costa.

Le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, a appelé à un retour au libre-échange pour le secteur aérospatial, rejoignant ainsi un chœur de dirigeants de l’industrie américaine qui mettent en garde contre les dommages causés par une guerre tarifaire.

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La BM reprend le financement des projets nucléaires

Le président de la Banque mondiale (BM), Ajay Banga, a annoncé mercredi 11 juin au personnel de l’institution que celle-ci reprendrait son soutien aux projets d’énergie nucléaire « pour la première fois depuis des décennies ».

Dans un courriel adressé mercredi au personnel de la BM, M. Banga a expliqué que ce soutien comprendrait « des efforts pour développer les réacteurs nucléaires existants dans les pays qui en disposent, et pour améliorer les réseaux et les infrastructures. Nous œuvrerons également à accélérer le développement des petits réacteurs nucléaires modulaires, qui constitueront une option viable pour davantage de pays à long terme ».

« À cette fin, la Banque s’associera à l’AIEA pour renforcer notre capacité à conseiller sur les garanties de non-prolifération, la sécurité et le cadre réglementaire », a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé les montants qui pourraient être alloués à ces projets.

Fin avril, le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, s’est félicité d’un « dialogue constructif avec la Banque mondiale » sur la question dans un message sur la plateforme X, soulignant toutefois que « le financement est essentiel » et que son organisation est « prête à soutenir » la Banque mondiale si elle change d’approche sur la question.

L’institution financière basée à Washington s’est fixé pour objectif de connecter plus de 300 millions de personnes aux réseaux électriques au cours de la prochaine décennie, un objectif qu’elle considère comme essentiel à sa lutte contre la pauvreté, sa mission principale.

Cependant, comme le souligne Ajay Banga, « la demande en électricité va plus que doubler dans les pays en développement d’ici 2035 », ce qui nécessitera un financement accru des réseaux électriques, passant de 280 milliards de dollars par an actuellement à 630 milliards de dollars par an d’ici une décennie.

Après avoir décliné suite à la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011, l’intérêt pour l’énergie nucléaire connaît un regain d’intérêt à l’échelle mondiale, notamment en raison des énormes besoins énergétiques du numérique et du développement de l’intelligence artificielle.

Lire aussi: Le Japon doute désormais du nucléaire : les coûts des mesures de sécurité sont trop élevés

Aux États-Unis, plusieurs grandes entreprises du numérique envisagent d’acquérir de petits réacteurs nucléaires modulaires pour alimenter leurs centres de données, dont la consommation énergétique augmente considérablement avec l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Plus largement, plusieurs pays, notamment la France, le Royaume-Uni et l’Indonésie, ont annoncé ces derniers mois la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, les considérant comme une solution bas carbone pour répondre à leurs besoins croissants en électricité.

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États-Unis : l’inflation meilleure que prévu à 2,4 % en mai

L’inflation aux États-Unis n’a montré qu’une accélération marginale et inférieure aux prévisions le mois dernier, malgré les inquiétudes suscitées par la politique tarifaire du président Trump, rapporte le magazine ‘Capital’.

En particulier, l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis a progressé à un rythme annuel de 2,4 % en mai, en légère accélération par rapport aux 2,3 %, tandis qu’en comparaison mensuelle, les prix ont augmenté à un rythme de seulement 0,1 % après la hausse mensuelle précédente de 0,2 %.

Concrètement, l’indice structurel s’est maintenu en mai à un taux de croissance annuel de 2,8 %, alors que les analystes s’attendaient à une légère accélération à 2,9 %.

Dans les composantes individuelles de la mesure, la baisse continue des prix de l’énergie et des services a largement compensé les autres pressions inflationnistes, tandis que les catégories qui devaient afficher des augmentations liées aux tarifs douaniers de Trump, comme les véhicules et les vêtements, ont finalement affiché des baisses.

En particulier, les prix de l’énergie ont baissé de 1 % sur un mois, et les prix des véhicules neufs et d’occasion ont baissé respectivement de 0,3 % et 0,5 %. Les prix des vêtements ont également baissé de 0,4 %.

En revanche, l’alimentation a enregistré une hausse de 0,3 %, tout comme le logement, que l’agence statistique américaine a décrit comme le « principal facteur » de la hausse, par ailleurs modeste, de l’IPC.

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Négociations à Londres: Américains et Chinois proches d’un accord commercial

Un accord commercial de principe entre les États-Unis et la Chine a été annoncé après deux jours de discussions à Londres. Qualifié de « cadre général », ce compromis attend désormais la validation finale des présidents Donald Trump et Xi Jinping.

Dans un message publié sur Truth Social, mercredi 11 juin, le président américain a déclaré : « L’accord avec la Chine est prêt, sous réserve de l’approbation finale du président Xi et de moi-même ».

Il a précisé que la Chine fournirait à l’avance « les aimants et toutes les terres rares nécessaires ». En échange, les États-Unis respecteront leurs engagements, notamment l’accueil d’étudiants chinois dans leurs universités — une mesure que Trump affirme avoir « toujours appréciée ».

Des droits de douane rééquilibrés

Trump indique que les États-Unis bénéficieront d’un total de droits de douane de 55 %, contre 10 % pour la Chine. Selon Bloomberg, ce pourcentage inclut un tarif de base de 10 %, une surtaxe de 20 % sur le fentanyl, ainsi que 25 % de tarifs déjà en place depuis le premier mandat de Trump.

Volonté de coopération renforcée

Dans un second message, Trump a évoqué la volonté commune d’ouvrir davantage la Chine au commerce américain : « Ce serait une grande victoire pour les deux pays ! », a-t-il écrit.

Du côté chinois, le vice-Premier ministre He Lifeng a souligné la nécessité de renforcer la coopération bilatérale et de « réduire les malentendus ». Il a insisté sur l’importance d’un dialogue constructif pour résoudre les différends commerciaux.

Progrès notables à Londres

Selon la télévision d’État chinoise CCTV, les négociations à Londres ont permis de « nouveaux progrès » dans la résolution des préoccupations économiques respectives. Pékin a notamment insisté sur le fait que « les mots doivent être contraignants et les actions doivent commencer ».

Les discussions ont également porté sur l’accès aux terres rares — un point de friction majeur — les États-Unis accusant la Chine de restreindre leurs exportations. Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, s’est dit « confiant » quant à une résolution rapide de ce différend.

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Le dollar chute à son plus bas niveau en sept semaines

Le dollar a chuté en raison des attentes accrues de baisses des taux de la Réserve fédérale cette année et de l’incertitude persistante concernant les guerres tarifaires.

La chute généralisée du billet vert (dollar) jeudi 12 juin a poussé l’euro à un plus haut de sept semaines en début de séance, avant que la monnaie commune ne réduise certains gains pour atteindre 1,1513 $ lors de la dernière séance.

La livre sterling est restée stable à 1,3544 $, tandis que le yen a grimpé de 0,4 % à 143,95 pour un dollar.

Face à un panier de devises, le dollar est tombé à son plus bas niveau depuis le 22 avril à 98,246 et était en baisse de 0,04 % à 98,419.

Les rendements des bons du Trésor américain ont chuté mercredi, l’indice des prix à la consommation « de base », très surveillé, ayant allégé la pression sur la Réserve fédérale pour qu’elle maintienne des taux d’intérêt plus élevés plus longtemps.

A cet égard, les marchés anticipent deux baisses de taux de la Fed de 25 points de base d’ici la fin de l’année, avec 80 % de chances que la première mesure intervienne en septembre et 100 points de base d’ici septembre 2026.

Les analystes restent toutefois prudents quant aux perspectives d’inflation avant la publication ce jeudi de l’indice des prix à la production.

« Nous pensons que l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de base s’avérera légèrement plus ferme; même si le résultat dépendra également des données de l’IPP de base ». C’est ce qu’a déclaré David Doyle, responsable économique chez Macquarie Group Limited.

Les actions américaines ont terminé en baisse mercredi, le Dow Jones étant inchangé, le S&P 500 chutant d’un quart de pour cent et le Nasdaq perdant un demi pour cent.

« Malgré les chiffres modestes, jusqu’à la fin de l’année, nous prévoyons que l’inflation sous-jacente d’une année sur l’autre restera élevée et pourrait potentiellement augmenter à mesure que les pressions sur les prix découlent de la récente mise en œuvre des tarifs douaniers ».

Le yuan onshore a augmenté de 0,1 % à 7,1818 pour un dollar, bien que les gains aient été limités par la trêve encore fragile dans la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine et l’incertitude entourant les prochaines actions des deux pays.

Force de l’euro

L’euro s’accroche à de solides gains jeudi 12 juin, après avoir bondi face à la plupart des autres devises lors de la séance précédente.

Face au yen, la monnaie unique a perdu 0,15 % pour s’établir à 165,88, après avoir atteint son plus haut niveau depuis octobre 2024.

Bien qu’il n’y ait pas eu de déclencheur immédiat derrière ces mouvements, les analystes affirment que l’euro a bénéficié au cours de la semaine dernière du soutien de la rhétorique agressive de la Banque centrale européenne.

Ils estiment également que l’incertitude sur l’avenir du commerce mondial, ainsi que les rares détails d’un accord-cadre conclu entre les États-Unis et la Chine cette semaine, ont freiné l’humeur générale des marchés et donné aux investisseurs davantage de raisons de vendre le dollar.

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Pétrole – OPEP : une demande en hausse jusqu’en 2050

Le secrétaire général de l’OPEP, Haitham Al-Ghais, a déclaré que la croissance de la demande de pétrole resterait forte pendant les deux décennies et demie à venir; et ce, à mesure que la population mondiale augmente.

L’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit une augmentation de 24 % des besoins énergétiques mondiaux d’ici 2050, avec une demande de pétrole dépassant les 120 millions de barils par jour durant cette période.

« Il n’y a pas de pic de la demande de pétrole à l’horizon », admet cependant Haitham Al-Ghais, secrétaire général de l’organisation, lors de sa participation au World Energy Show à Calgary, en Alberta, au Canada, mardi 10 juin 2025.

Il a indiqué que les mesures prises par le secteur pétrolier canadien pour augmenter la production au cours des dernières années ont impressionné l’OPEP.

En effet, le Canada a atteint une production record de pétrole brut en 2024, l’achèvement de l’expansion du pipeline Trans Mountain ayant renforcé la capacité des compagnies pétrolières à livrer leurs produits sur le marché.

Danielle Smith, Première ministre de l’Alberta, la plus grande province productrice de pétrole du Canada, a souligné son désir de doubler la production de pétrole et de gaz de la province d’ici 2050.

M. Al-Ghais a déclaré que l’OPEP a constamment mis en garde contre les risques d’un investissement mondial insuffisant dans le pétrole et le gaz, compte tenu de ses prévisions de croissance de la demande.

Il a ajouté que le fait de ne pas investir suffisamment de capitaux pour répondre à la croissance attendue de la demande menace de compromettre la sécurité énergétique et de provoquer une volatilité tant pour les producteurs que pour les consommateurs. Tout en précisant que l’OPEP estime que 17,4 billions de dollars d’investissement sont nécessaires dans le secteur énergétique mondial au cours des 25 prochaines années.

Les prix du pétrole ont été sous pression ces derniers mois en raison de ces augmentations, ainsi que des craintes que la guerre commerciale du président américain Donald Trump puisse affaiblir l’économie mondiale.

L’Agence américaine d’information sur l’énergie dit s’attendre à ce que les prix du brut Brent chutent à environ 60 dollars le baril d’ici la fin de l’année, et à une moyenne de 59 dollars le baril en 2026.

Par ailleurs, M. Al-Ghais a déclaré que l’OPEP saluait la récente opposition à ce qu’il qualifiait d’objectifs climatiques irréalistes. Tout en soulignant la nécessité de réduire les émissions, sans toutefois privilégier des sources d’énergie spécifiques. Il a conclu que les gouvernements et les entreprises devraient plutôt chercher des moyens de réduire les émissions du pétrole et du gaz grâce à des technologies telles que le captage et le stockage du carbone.

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La BM réduit ses prévisions de croissance mondiale

La Banque mondiale a réduit, mardi 10 juin, ses prévisions de croissance mondiale, invoquant les tensions commerciales liées aux politiques tarifaires de la Maison Blanche.

L’institution de Bretton Woods a abaissé ses prévisions de croissance mondiale en 2025 à 2,3 % contre 2,7 % auparavant, notant que les tarifs douaniers plus élevés et l’incertitude accrue constituent un « vent contraire important » pour presque toutes les économies.

Dans son rapport semestriel sur les « Perspectives de l’économie mondiale », la BM a abaissé ses prévisions pour près de 70 % des économies par rapport aux niveaux observés il y a seulement six mois. Cette baisse concerne toutes les grandes économies – États-Unis, Europe et Japon – ainsi que les économies émergentes.

Ainsi, elle prévoit une réduction de croissance de 1,4 % pour les États-Unis – contre 2,3 % il y a six mois -, et de 1,6 % contre 2 % pour 2026. L’augmentation des barrières commerciales, l’incertitude historiquement élevée et la volatilité des marchés financiers devraient peser sur la consommation privée, le commerce et l’investissement.

Pour la zone euro, la banque a réduit sa prévision à 0,7 % contre 1 % pour 2025, tandis que pour le Japon, elle l’a réduit à 0,7 % contre 1,2 %.

Pour la Chine, elle a laissé inchangé ses prévisions à 4,5 %, notant que Pékin dispose d’une marge de manœuvre monétaire et budgétaire pour soutenir son économie.

Les marchés émergents et les économies en développement devraient connaître une croissance de 3,8 % en 2025, contre 4,1 % en janvier.

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ONUC 3 : la cupidité pousse l’océan au bord de l’effondrement, avertit Guterres 

« L’océan est assiégé et la cupidité en est la cause », a averti mardi 10 juin 2025 le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors de la Conférence des Nations unies sur l’océan à Nice – UNOC 3 2025, en France (du 9 au 13 juin 2025). Il a appelé les dirigeants et les organisations locales à faire face aux puissants groupes d’intérêt qui sont à l’origine de la destruction de l’océan, de la pêche illégale à la pollution plastique en passant par le changement climatique, dont les effets s’accélèrent.

La Conférence sur l’océan – UNOC 3 2025 rassemble des représentants gouvernementaux , des scientifiques et des groupes de la société civile pour s’attaquer conjointement à la crise mondiale croissante de l’océan.

Lors d’une conférence de presse tenue au deuxième jour de la Conférence, António Guterres a souligné : « Nous sommes réunis à Nice avec une mission commune : sauver l’océan, c’est sauver notre avenir ». Il a averti que l’écologie marine approchait rapidement d’un point critique, et qu’une fois celui-ci franchi, il serait difficile de faire marche arrière.

Lire aussi: 2ème journée de l’UNOC 2025 : l’océan frôle le précipice, tous les yeux sont rivés sur Nice

Pour lui, l’ennemi qui pousse l’océan vers l’effondrement est la cupidité. « La cupidité sème le doute, nie la science, déforme les faits, favorise la corruption et détruit des vies au nom de profits à court terme. Nous ne pouvons pas laisser la cupidité déterminer le sort de notre planète ».

Quatre priorités pour la conservation de l’océan

M. Guterres a proposé quatre actions prioritaires que les gouvernements, les entreprises, les pêcheurs et les scientifiques doivent mettre en œuvre. « Il ne s’agit pas seulement de “pêche”, mais aussi de “comment nous pêchons” », dit-il. Et d’appeler les pays à atteindre l’objectif « 30×30 », c’est-à-dire protéger 30 % des zones marines d’ici 2030.

M. Guterres a exhorté les pays à éliminer progressivement les plastiques à usage unique, à augmenter les taux de recyclage et à conclure cette année un traité mondial contraignant pour mettre fin à la pollution plastique.

Les pays doivent soumettre des plans d’action nationaux sur le climat plus ambitieux avant la Conférence des Nations unies sur le climat qui se tiendra au Brésil en 2025 afin de garantir qu’ils soient cohérents avec l’objectif de contrôle de la température de 1,5 °C et couvrent toutes les émissions de gaz à effet de serre, soulignera le chef de l’ONU.

Lire également : Climat : les émissions de gaz à effet de serre pourraient commencer à diminuer en 2024

Mise en œuvre du Traité sur la haute mer

M. Guterres a appelé tous les pays à ratifier et à mettre en œuvre l’Accord sur la diversité biologique marine (Traité BBNJ ou Traité sur la haute mer) dès que possible afin de renforcer la protection de la biodiversité dans les eaux internationales et de faire en sorte que l’accord entre en vigueur dès que possible.

Il a souligné que le monde a besoin d’une « Alliance pour les océans » regroupant les gouvernements, les entreprises, les communautés de la pêche et de la recherche scientifique pour insuffler conjointement une dynamique à la protection marine avec un engagement ferme et des investissements concrets.

« L’océan nous a fait d’innombrables cadeaux, et il est maintenant temps pour nous de lui rendre la pareille », a-t-il déclaré.

Les profondeurs marines ne peuvent pas devenir le « Far West »

Lors de la séance de questions-réponses, M. Guterres a spécifiquement évoqué la question de l’exploitation minière en eaux profondes. Il a réaffirmé que les fonds marins ne devaient pas devenir un « Far West » de développement anarchique et a exprimé son ferme soutien aux travaux actuels de l’Autorité internationale des fonds marins.

Rencontre avec les défenseurs de « l’Océan Bleu » sur place

Après la conférence de presse, M. Guterres s’est rendu au port pittoresque de Lumpia à Nice. Il est monté à bord de la goélette portugaise à quatre mâts Santa Maria Manuela et a rencontré des membres de la Fondation Blue Ocean, exprimant sa haute appréciation et son soutien aux actions privées de protection de l’environnement.

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USA-Chine : « Accord de principe » en attente du feu vert de Trump et Xi

La dernière étape vers une « trêve » commerciale entre les États-Unis et la Chine a alimenté les attentes d’un accord final susceptible de régler les différends entre les deux premières puissances économiques mondiales. Tandis que les marchés craignent une nouvelle flambée des droits de douane. Le « cadre » convenu entre les responsables américains et chinois attend l’accord des présidents des deux pays, Donald Trump et Xi Jinping. 

Les discussions sino-américaines de deux jours à Londres, les 9 et 10 juin, se sont conclues par des engagements visant à relancer l’accord conclu le mois dernier à Genève; mais aussi à lever les restrictions sur les exportations chinoises de terres rares – un sujet « épineux ». L’accueil mitigé réservé à cette évolution par les marchés des changes et des actions indique notamment que les investisseurs espéraient des progrès plus importants. Tandis que le manque de détails sur l’accord entre les USA et la Chine entretient l’incertitude.

Comme l’ont indiqué des analystes à Reuters, l’un des points positifs est que les deux parties ont fait preuve de pragmatisme. « C’est une bonne nouvelle pour les marchés. Au moins, il y a une limite qu’aucune des deux parties n’est prête à franchir », a déclaré Mark Dong, cofondateur de Minority Asset Management à Hong Kong.

Les actions chinoises ont atteint un sommet proche de trois semaines. Alors que les contrats à terme de Wall Street ont légèrement baissé, le dollar et le yuan restant stables.

« Jusqu’à présent, tant que les gros titres concernant les négociations entre les deux parties restent constructifs, les actifs risqués devraient conserver leur soutien », a souligné Chris Weston, directeur de la recherche chez Pepperstone. « Le diable est dans les détails, mais l’absence de réaction suggère que ce résultat était tout à fait prévisible », a-t-il ajouté.

Concernant les annonces des responsables américains et chinois, les deux parties se sont mises d’accord sur un « cadre » pour promouvoir le commerce après deux jours de discussions à Londres, dans l’ombre des différends sur les tarifs douaniers.

Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, s’est dit optimiste quant au fait que les inquiétudes concernant les minéraux critiques et les aimants « seront résolues ».

Les États-Unis et la Chine ont conclu un accord commercial. C’est ce qu’ont affirmé des représentants des deux parties après une deuxième journée de négociations de haut niveau à Londres. L’accord attendant désormais l’approbation des dirigeants des deux pays.

A rappeler que Donald Trump et Xi Jinping se sont entretenus par téléphone en fin de semaine dernière. Et ce, après que les deux pays se sont mutuellement accusés de violation de l’accord commercial de Genève.

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ENI a versé 1,2 milliard de dollars à l’Algérie en 2024

La société énergétique italienne ENI a versé environ 1,22 milliard de dollars à l’Algérie en 2024. Et ce, dans le cadre des paiements de l’entreprise aux gouvernements exploitant des projets sur leur territoire.

Selon le rapport sur les paiements gouvernementaux 2024 publié le 10 juin par la société italienne ENI, ces montants ont été versés dans le cadre des activités d’extraction d’hydrocarbures du groupe en 2024 en Algérie.

L’Algérie est le deuxième plus grand bénéficiaire des paiements d’ENI en Afrique, avec 1,2 milliard de dollars. Sur un total de 5,7 milliards de dollars versés aux gouvernements africains, représentant 61 % des paiements globaux d’ENI de 9,1 milliards de dollars, selon le journal algérien Al-Chourouk.

Mais l’Algérie est devancée par la Libye avec 2,1 milliards de dollars (premier bénéficiaire). Puis après elle, viennent l’Égypte (826 millions de dollars), le Nigeria (566 millions de dollars), le Congo (413 millions de dollars), le Ghana (345 millions de dollars), la Côte d’Ivoire (175 millions de dollars) et la Tunisie (154 millions de dollars).

Les paiements comprennent les impôts sur les bénéfices, les coûts d’exploitation, les primes de signature et de production, ainsi que les paiements en nature convertis en valeurs monétaires.

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La politique de Trump en matière de santé reproductive est « désastreuse », selon l’ONU

Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a été confronté à des coupes budgétaires sporadiques en raison de la réduction des dons américains. Mais cette fois, l’impact des politiques du président américain Donald Trump est encore plus « dévastateur » pour la santé reproductive dans le monde, a déclaré la directrice de l’agence, Natalia Kanem.

Après que le Congrès américain a adopté l’amendement Kemp-Kasten* en 1985, tous les gouvernements républicains américains ont réduit leurs dons au FNUAP, l’accusant de promouvoir les avortements et les stérilisations forcées en Chine, une affirmation que l’agence des Nations unies chargée de la santé sexuelle et reproductive rejette.

« Ils ont bloqué du jour au lendemain des programmes d’une valeur de plus de 330 millions de dollars, principalement dans certaines des régions les plus difficiles du monde, comme l’Afghanistan », a expliqué Mme Kanem dans un entretien accordé à l’AFP à l’occasion de la présentation du rapport annuel de l’UNFPA.

Par exemple, dans le camp de Zaatari en Jordanie, pendant des années, des sages-femmes « héroïques » ont aidé environ 18 000 femmes enceintes « sans qu’une seule femme ne meure pendant l’accouchement. Ce qui est exceptionnel dans une situation de crise », explique Mme Kanem. Mais « les cliniques ont fermé » et à cause des coupes budgétaires, ces sages-femmes « ne peuvent plus faire leur travail ».

« Bien que l’UNFPA ne puisse pas encore évaluer l’impact exact de la réduction de l’aide américaine, elle se traduira sans aucun doute par des taux de mortalité maternelle plus élevés et davantage de grossesses non désirées ».

Mais cette fois, la situation est plus grave, estime Mme Kanem, car, même si « notre écosystème comprend d’autres acteurs (…) qui pourraient nous remplacer », eux aussi « sont sous le choc de l’énorme impact qu’a provoqué le rejet de leurs demandes de financement ».

L’administration Trump a considérablement réduit le financement des programmes d’aide

« Ce qui est triste, c’est que cette année est pour moi bien pire que l’année dernière », a souligné la directrice générale de l’UNFPA, parce que « le monde entier a été pris dans le tourbillon des changements apportés par la nouvelle administration américaine ».

La suppression du financement américain pour les programmes de santé reproductive est « catastrophique », a-t-elle ajouté. « Il ne devrait y avoir aucun débat sur le fait que les droits et les choix des femmes et des adolescentes sont non négociables », dit Mme Kanem. « Les femmes méritent d’être soutenues, les adolescentes méritent de terminer leurs études et de ne pas être enceintes » ou « mariées » par leur famille, a-t-elle insisté.

Le rapport annuel 2024 de l’UNFPA, basé sur les résultats d’un sondage YouGov mené auprès de 14 000 personnes dans 14 pays où vit un tiers de la population mondiale, exprime son inquiétude quant au fait que des millions de personnes dans le monde ne sont pas en mesure de créer la famille qu’elles désirent.

Plus de 40 % des personnes de plus de 50 ans ont déclaré ne pas avoir autant d’enfants qu’elles le souhaitaient – ​​31 % de moins et 12 % de plus.

Plus de la moitié des personnes interrogées ont expliqué que des raisons financières les empêchaient d’avoir d’autres enfants. À l’inverse, une personne sur cinq a répondu avoir subi des pressions pour avoir un enfant. Tandis qu’une adulte sur trois a déclaré avoir vécu une grossesse non désirée.

Avec plus de 8 milliards d’habitants, mais de plus en plus de pays en dessous du seuil de renouvellement de la population, la démographie suscite souvent des déclarations « extrêmes », a souligné Mme Kanem.

« Certains pensent qu’il y a trop de monde, d’autres disent (…) que les femmes devraient avoir plus d’enfants ».

Mais pour elle, ce qui compte le plus, ce sont « les véritables désirs, droits et choix des femmes ». Des choix qui doivent être accompagnés de politiques publiques.

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*L’amendement Kemp-Kasten est une disposition de la loi américaine qui interdit les fonds fédéraux aux organisations ou programmes qui, selon le président des États-Unis, soutiennent ou participent à un programme d’avortement coercitif ou de stérilisation involontaire. Cet amendement, adopté en 1985, a été initialement utilisé pour restreindre le financement de l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour l’activité démographique), une agence onusienne spécialisée dans la santé sexuelle et reproductive. 

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Royaume-Uni : l’emploi au plus bas depuis 5 ans

L’emploi au Royaume-Uni a chuté, tandis que les salaires ont augmenté au rythme le plus lent depuis sept mois. Alors que le marché du travail a continué de se détendre après que le gouvernement Keir Starmer a augmenté les coûts d’embauche.

La croissance des salaires hors primes a chuté à 5,2 % au cours des trois mois précédant avril, soit le taux le plus faible depuis le troisième trimestre de 2024, a annoncé l’Office for National Statistics. Les économistes tablaient sur 5,3 % en moyenne. La croissance des salaires du secteur privé – l’indicateur le plus surveillé par la Banque d’Angleterre – a ralenti, passant de 5,5 % à 5,1 %. Les offres d’emploi ont diminué au cours des trois mois précédant mai.

Les données suggèrent que les entreprises cherchent à réaliser des économies après que le Parti travailliste a augmenté les charges sociales et le salaire minimum dans son premier budget, des mesures entrées en vigueur en avril.

Des données fiscales distinctes ont montré que le nombre de personnes sur la liste de paie a diminué plus que prévu de 109 000 en mai, la plus forte baisse depuis mai 2020. Cela porte la chute depuis que les changements budgétaires ont été annoncés pour la première fois en octobre à 276 000.

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