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La Foire internationale de Sfax accueille sa 59e édition, du 17 juin au 1er juillet

Organisée par l’Association des expositions et congrès internationaux de Sfax, la 59e édition de la Foire internationale de Sfax ouvrira ses portes du 17 juin au 1er juillet 2025 au Palais des expositions de la ville.

L’annonce officielle a été faite jeudi 12 juin lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux du parc des expositions.

Placée sous le signe du renouveau et de l’ouverture, cette édition promet d’être marquante par la diversité et la richesse de son offre.

Issam Ben Abdallah, directeur commercial de l’Association, a souligné que plus de 40 % des exposants participeront pour la première fois à la foire, représentant toutes les régions de Tunisie ainsi que plusieurs pays étrangers. Il a rappelé que cet événement constitue désormais une plateforme commerciale de référence, favorisant non seulement l’exposition et la vente directe, mais aussi les échanges économiques et la création de partenariats.

Parmi les moments forts de cette édition, la participation de l’Entreprise algérienne des foires et exportations se distingue, avec 22 entreprises issues de divers secteurs : pneumatiques, produits ménagers, industrie agroalimentaire, équipements de boulangerie, transport et logistique, plasturgie, mobilier, textile, matelas, emballage, ainsi que produits électriques et d’éclairage.

Les organisateurs ont prévu un espace d’exposition de 10 000 m² pour accueillir une vaste gamme de produits allant du prêt-à-porter à l’artisanat, en passant par les articles de cuir, la décoration, les équipements domestiques et les créations artisanales qui mêlent tradition et innovation.

Au-delà de son volet commercial, la Foire de Sfax proposera également un programme riche en animations sportives, culturelles et ludiques, destiné à tous les publics, avec l’objectif de valoriser les talents locaux et d’offrir une expérience conviviale à ses visiteurs.

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La Manouba lance un projet pilote de collecte des huiles alimentaires usagées

La municipalité de La Manouba a donné jeudi 11 juin le coup d’envoi d’un projet pilote de collecte et de valorisation des huiles alimentaires usagées, en partenariat avec l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED). L’initiative a été inaugurée lors d’une journée de sensibilisation organisée à l’occasion de la Journée nationale de la propreté et de l’environnement.

À cette occasion, deux conventions ont été signées : l’une entre la municipalité et l’ANGED, l’autre entre une entreprise spécialisée dans la collecte des huiles usagées et six résidences pilotes de la ville, qui participeront activement à la phase expérimentale.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, présent lors du lancement, a précisé que ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transition écologique, axée sur la consommation durable, la gestion intégrée des déchets et la réduction des impacts environnementaux. Il a rappelé que la valorisation de ce type de déchets s’inscrit dans les priorités de l’État pour une économie circulaire plus efficiente.

Il a également souligné que plus de 5 000 tonnes de déchets ont été collectés à la décharge de Borj Chakir durant les deux jours de l’Aïd al-Adha, illustrant l’ampleur des enjeux liés à la gestion des déchets urbains.

De son côté, le directeur général de l’ANGED, Badreddine Lasmar, a indiqué que La Manouba devient ainsi la deuxième municipalité à intégrer cette initiative pilote, après d’autres expériences menées dans le Grand Tunis, ainsi que dans les gouvernorats de Nabeul et Bizerte. Le programme vise à collecter environ 10 000 tonnes d’huiles usagées sur la période 2025-2027.

Selon lui, la Tunisie consomme en moyenne 220 000 tonnes d’huiles alimentaires par an, dont 88 000 tonnes deviennent des déchets – plus de la moitié provenant des ménages. Il estime que la valorisation d’une tonne d’huile usagée pourrait générer un revenu d’environ 2 000 dinars, notamment à travers sa transformation en biodiesel. Actuellement, environ 40 000 tonnes sont déjà valorisées chaque année à cette fin.

Fethi Darouez, secrétaire général de la municipalité de La Manouba, a pour sa part annoncé que 500 familles locales ont déjà adhéré au projet, qui devrait s’élargir prochainement à d’autres acteurs, notamment les restaurants universitaires et les établissements de santé.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large visant à structurer des filières de valorisation de déchets à fort potentiel économique et environnemental, à l’échelle locale et nationale.

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Pour Poulina, 2024 rime avec « résilience, rigueur et cap maintenu »

À l’occasion de sa communication financière annuelle, tenue ce mardi 10 juin 2025 à son siège à Ezzahra, Poulina Group Holding (PGH) a présenté ses performances pour l’exercice 2024, marqué par un contexte économique national et international difficile.

Animée par Ahmed Bouzguenda, président du conseil d’administration, et Mahjoub Langar, directeur général du Groupe, cette rencontre a permis de détailler les résultats financiers, les investissements stratégiques et les engagements RSE du groupe.

Une année 2024 sous le signe de la résilience

Dans un environnement économique tunisien caractérisé par une croissance du PIB limitée à 1,4 % et une inflation en baisse à 7 %, Poulina a démontré sa capacité d’adaptation. « Si on devait donner un titre à l’année 2024 pour le groupe PGH, je dirais : résilience, rigueur et cap maintenu », a déclaré Ahmed Bouzguenda en ouverture de la session.

Malgré une légère baisse de 0,9 % du chiffre d’affaires, qui s’établit à 3 448 millions de dinars (TND), le groupe a renforcé sa rentabilité.

L’EBITDA a progressé de 11,6 % pour atteindre 612,4 millions de dinars, tandis que le résultat net a bondi de 25 % à 162,1 millions de dinars. « Cette performance s’explique par la maîtrise accrue des coûts variables, notamment les achats, et l’optimisation des processus industriels », a précisé le président.

Une structure financière solide et des investissements ciblés

La santé financière de PGH s’est améliorée, avec un endettement net ramené à 129 % contre 147 % en 2023. « Notre ratio dette nette/EBITDA est passé à 2,4, contre 2,9 l’année dernière, ce qui renforce notre capacité d’autofinancement et notre flexibilité stratégique », a souligné Ahmed Bouzguenda.

En 2024, le groupe a investi 230 millions de dinars, principalement dans l’extension de ses capacités industrielles et la transition énergétique. Parmi les projets phares figurent la nouvelle briqueterie de TGI CF et le déploiement d’installations photovoltaïques. « Dès que nous obtenons les autorisations nécessaires, nous équiperons nos sites en énergie solaire. C’est une priorité », a-t-il ajouté.

Pour les années 2025 à 2027, PGH prévoit un plan d’investissement ambitieux, avec des enveloppes de 280 millions de dinars en 2025, 316 millions en 2026 et 339 millions en 2027. Ces fonds seront principalement alloués aux secteurs agroalimentaire, avicole et de l’emballage, ainsi qu’aux énergies renouvelables.

Une dynamique boursière exceptionnelle

L’action PGH a enregistré une progression remarquable de 85 % en 2024, confirmant la confiance des investisseurs dans la stratégie du groupe. « Plusieurs actionnaires ont cédé des titres pour répondre à la demande du marché, assurant ainsi une liquidité optimale », a expliqué Ahmed Bouzguenda.

Un engagement RSE renforcé

Poulina a accentué ses efforts en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). En 2024, le groupe a réutilisé 546 000 m³ d’eau dans ses processus industriels, soit un taux de réutilisation de 73 %, bien supérieur à l’objectif national de 50 %. « Nous avons mis en place une politique de gestion de l’eau avec des comités dédiés qui se réunissent mensuellement », a indiqué, pour sa part, Mahjoub Langar.

Le groupe a également accéléré sa transition énergétique, avec 31 sites équipés en panneaux photovoltaïques, permettant une économie de 18 000 tonnes équivalent pétrole (Tep) et une réduction de 44 500 tonnes de CO₂. « Nous anticipons les futures réglementations européennes sur l’empreinte carbone, notamment avec l’analyse de 44 activités en scope 1 et 2 », a-t-il précisé.

Capital humain et impact social

Avec 13 700 collaborateurs et près de 1 000 recrutements par an, PGH confirme son rôle de premier employeur privé en Tunisie. « Notre capital humain est une priorité absolue, et nous renforçons continuellement nos politiques de formation et de sécurité au travail », a affirmé Mahjoub Langar.

Par ailleurs, la Fondation Poulina pour le Savoir a poursuivi ses initiatives sociales, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et du soutien aux régions. « Nous agissons concrètement sur le terrain, en tant qu’entreprise citoyenne responsable », a rappelé Ahmed Bouzguenda.

Perspectives 2025 : ambition et détermination

Pour 2025, PGH table sur une croissance modérée, avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 3 499 millions de dinars. « Notre vision pour les prochaines années est claire : construire un groupe durablement performant, responsable et créateur de valeur pour tous », a conclu le président.

Les détails complets des résultats et des projets seront présentés lors de l’assemblée générale du groupe, prévue le 11 juin 2025.

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Apple ouvre sa technologie de l’IA aux développeurs tiers

Apple annonce une série de fonctionnalités d’intelligence artificielle, notamment l’ouverture de la technologie sous-jacente d’Apple Intelligence dans une modeste mise à jour de ses logiciels et services, alors qu’elle pose les bases des avancées futures.

Les présentations lors de sa conférence annuelle des développeurs mondiaux se sont davantage concentrées sur les développements progressifs, notamment les traductions en direct pour les appels téléphoniques, qui améliorent la vie quotidienne plutôt que sur les ambitions en matière d’IA que les concurrents d’Apple commercialisent.

Un an après avoir échoué à fournir les mises à niveau basées sur l’IA promises à des produits clés tels que Siri, Apple a tenu ses promesses d’IA aux consommateurs en toute discrétion, en communiquant qu’elle pourrait aider dans des tâches comme trouver où acheter une veste similaire à celle qu’ils ont vue en ligne.

En coulisses, Apple a laissé entendre qu’elle proposait ses propres outils aux développeurs, parallèlement à ceux de ses concurrents, à l’instar de la stratégie de Microsoft. Craig Federighi, directeur des logiciels d’Apple, a déclaré que l’entreprise proposerait ses propres outils de saisie semi-automatique de code et ceux d’OpenAI dans ses principaux logiciels de développement Apple, et qu’elle ouvrirait aux développeurs tiers le modèle d’IA fondamental qu’elle utilise pour certaines de ses propres fonctionnalités.

« Nous ouvrons l’accès à n’importe quelle application pour exploiter directement le modèle de langage intégré à l’appareil, au cœur d’Apple », a ajouté M. Federighi.

Dans une première démonstration de ce fonctionnement, la société a ajouté la génération d’images à partir de ChatGPT d’OpenAI à son application Image Playground, affirmant que les données utilisateur ne seraient pas partagées avec OpenAI sans l’autorisation de l’utilisateur.

« On peut voir que la priorité d’Apple est ce qu’ils font en arrière-plan, plutôt que ce qu’ils font en amont, ce qui n’intéresse pas vraiment la plupart des gens pour le moment », a souligné Ben Bajarin, directeur général du cabinet d’analyse Creative Strategies.

Apple est confronté à une série de défis techniques et réglementaires sans précédent alors qu’il lance sa conférence des développeurs de logiciels. Ses actions, qui étaient stables avant le début de l’événement, ont clôturé en baisse de 1,2 % lundi 9 juin.

« À un moment où le marché s’interroge sur la capacité d’Apple à prendre une quelconque longueur d’avance dans le domaine de l’IA, les fonctionnalités annoncées semblent, au mieux, progressives », selon Thomas Monteiro, analyste senior chez Investing.com.

Cela contraste avec la vision ambitieuse présentée par Apple l’année dernière. « Ils sont passés d’un état de visionnaire – qui parlait d’agents avant que beaucoup d’autres ne le fassent – à un état de conscience qu’en fin de compte, ce qu’ils doivent faire, c’est tenir leurs promesses par rapport à ce qu’ils ont présenté il y a un an », indique Bob O’Donnell, analyste en chef chez Technalysis Research.

Les dirigeants d’Apple ont déclaré que les développeurs n’auront accès qu’à la version intégrée d’Apple Intelligence, qui n’exploite pas les centres de données dédiés à l’IA d’Apple. Le modèle intégré compte environ 3 milliards de paramètres. Ce qui témoigne de son niveau de sophistication. Il ne peut donc pas gérer les tâches plus complexes que les modèles basés sur le cloud.

Alors que les dirigeants d’Apple discutaient de nouvelles fonctionnalités lors de l’événement à Cupertino, en Californie, OpenAI a annoncé lundi une nouvelle étape financière, atteignant 10 milliards de dollars de revenus annualisés en juin.

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Mpox : l’OMS maintient son alerte mondiale face à la propagation du virus

Face à la recrudescence des cas de Mpox, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à redoubler de vigilance et réclame un soutien international renforcé. Lundi, l’organisation a confirmé le maintien de son niveau d’alerte mondiale.

Le 9 juin, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que la flambée actuelle de Mpox répond toujours aux critères d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Ce niveau d’alerte, autrefois le plus élevé défini par le Règlement sanitaire international (RSI), a été complété depuis juin 2024 par un nouveau statut : celui d’urgence due à une pandémie, instauré par les États membres de l’OMS.

Lire aussi : L’UNICEF lance un appel d’offres d’urgence pour les vaccins Mpox

Une situation préoccupante, notamment en RDC

Cette décision fait suite à la quatrième réunion du Comité d’urgence du RSI, tenue le 5 juin. Bien que des progrès aient été enregistrés dans certains pays, le comité a recommandé le maintien de l’alerte, en raison d’une hausse continue des cas et d’un risque élevé de transmission non détectée au-delà du continent africain. La République démocratique du Congo (RDC) figure parmi les pays les plus touchés par cette épidémie persistante.

De ce fait, l’OMS insiste sur l’importance d’une coopération internationale accrue pour contenir la propagation du virus et renforcer les capacités de surveillance et de réponse, particulièrement dans les régions à haut risque.

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Tunisie – La caravane « Soumoud » en route pour briser le blocus de Gaza

Une caravane terrestre baptisée « Soumoud » (résilience) partira lundi 9 juin 2025 de Tunisie en direction de la bande de Gaza, via la Libye et l’Égypte.

Organisée par la Coordination de l’action commune pour la Palestine, l’initiative vise à acheminer de l’aide humanitaire et à exprimer la solidarité du peuple tunisien avec les Palestiniens assiégés.

Composée de figures syndicales, politiques, de la société civile, de journalistes, d’avocats, de médecins et de militants des droits humains, la caravane parcourra un long trajet terrestre : de Tunis à Ras Jedir (frontière tuniso-libyenne), puis par la côte libyenne jusqu’au Caire, avant de rallier le poste-frontière de Rafah, à l’entrée de Gaza.

Une mobilisation nationale

Plusieurs organisations de poids soutiennent et participent à la caravane, dont :

  • UGTT (Union générale tunisienne du travail)

  • SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens)

  • Ordre national des avocats de Tunisie

  • LTDH (Ligue tunisienne des droits de l’Homme)

  • FTDES (Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux)

  • Ordre des médecins de Tunisie

  • Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM).

 

La coordination a publié sur sa page officielle Facebook le programme de départ depuis Tunis et les principales villes tunisiennes, ainsi que les points de rassemblement et l’itinéraire à travers ces villes.

Dans un communiqué publié dans la soirée de ce samedi, elle a également annoncé qu’elle tiendra une conférence de presse demain dimanche matin au siège de l’UGTT, pour apporter plus d’éclaircissements sur la « Caravane ».

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Tunisie : le lait de chamelle, nouvel « or blanc » de son sud désertique

Dans une région désertique et marginalisée, une entrepreneuse et une chercheuse transforment un produit ancestral en filière prometteuse.

À Médenine, dans le sud-est tunisien, le lait de chamelle sort enfin de l’ombre. Porté par les bienfaits de ce produit rare et la détermination de deux femmes, il pourrait devenir une véritable opportunité économique pour l’une des régions les plus pauvres du pays.

Une première en Tunisie

En effet en 2023, Latifa Frifita, 32 ans, lance ChameLait, la première usine de pasteurisation de lait de chamelle en Tunisie. Soutenu par l’Institut des Régions Arides (IRA), le projet repose sur une technologie brevetée développée par Amel Sboui, biochimiste à l’IRA, qui conserve les vertus nutritionnelles du lait, rapporte le site français La Croix.

Un lait aux vertus uniques

Peu connu du grand public, le lait de chamelle aurait pourtant tout pour séduire :

  • 5 fois plus riche en fer que le lait de vache

  • Non allergène

  • Stimule le système immunitaire

  • Effets anti-diabétiques prouvés

  • Propriétés anti-bactériennes, antioxydantes et anti-inflammatoires.

Grâce à ses recherches, ajoute notre source, Amel Sboui a démontré que ce lait pouvait réduire de moitié les doses de médicaments pour les personnes atteintes de diabète. Voilà donc un filon qui devrait intéresser notre ministère de la Santé.

D’un produit négligé à une filière émergente

Convaincre les éleveurs n’a pas été facile. Longtemps centré sur la viande, le secteur ignorait le potentiel économique du lait. « Ils le consommaient ou l’offraient, sans en mesurer la valeur », raconte Latifa Frifita. Aujourd’hui, les mentalités évoluent et des partenariats se nouent, dit-elle.

ChameLait produit 500 litres par semaine, vendus à 12 dinars le litre dans 12 points de vente. L’objectif : doubler la production d’ici deux ans. Autrement dit, trop cher pour pouvoir attirer toutes les bourses tunisiennes, et ce en dépit de ses vertus.

Former pour transformer

À 100 km au sud de Médenine, la station expérimentale de Chenchou forme les éleveurs à la traite mécanisée, multipliant par trois la production quotidienne par chamelle. Un simple pot trayeur permet de passer de 1 à 2 litres à 6 ou 7 litres par jour.

Une success story locale

Pour l’IRA, ce projet est un modèle de réussite : transférer l’innovation scientifique vers les zones arides pour créer valeur, emploi et résilience locale. Depuis 2010, l’Institut aurait accompagné 80 start-ups, ayant généré près d’un millier d’emplois.

Avec un chômage de 22% à Médenine, contre 15% au niveau national, cette nouvelle filière est à même de freiner l’exode et redonner espoir à une jeunesse tentée par l’émigration … souvent illégale.

Et maintenant ?

Un centre de collecte devrait voir le jour d’ici fin 2025, avec de nouvelles unités de traite chez les éleveurs. De quoi structurer la filière et créer de nouveaux emplois.

Amel Sboui, elle, rêve d’aller plus loin : exporter ce lait sous forme de complément alimentaire ou alicament*. « Ce produit peut devenir un atout national », pense-t-elle.

Quant à Latifa Frifita, elle assume son choix : « Rester et investir ici, dans ma région. » Son pari ? Faire du lait de chamelle un pilier de développement… et le nouvel or blanc du désert tunisien.

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*Un alicament est un aliment qui, en plus de sa valeur nutritionnelle, possède des propriétés bénéfiques pour la santé, parfois similaires à celles d’un médicament.

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Finale Roland Garros : Gauff sacrée devant Sabalenka 

A près l’US Open en 2023, l’Américaine Coco Gauff (2e), 21 ans, a dominé en finale, ce samedi 7 juin 2025, la Bélarusse Aryna Sabalenka (N.1 mondiale). Elle décroche ainsi au passage son premier Roland-Garros en trois sets : 6-7 (5/7), 6-2, 6-4. 

Avec ce 10e titre à son palmarès, Gauff met fin à une disette de sept mois, puisqu’elle n’avait plus soulevé de trophée depuis sa victoire début novembre aux Finales WTA à Riyad en Arabie saoudite. Elle met aussi fin à trois ans de domination sans partage de la Polonaise Iga Swiatek (2022, 2023 et 2024).

Voici par ailleurs les dix dernières lauréates (simple dames) de Roland-Garros:

2025: Coco Gauff (USA)

2024: Iga Swiatek (POL)

2023: Iga Swiatek (POL)

2022: Iga Swiatek (POL)

2021: Barbora Krejcikova (CZE)

2020: Iga Swiatek (POL)

2019: Ashleigh Barty (AUS)

2018: Simona Halep (ROM)

2017: Jelena Ostapenko (LAT)

2016: Garbine Muguruza (ESP).

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Amical: Où regarder le match Maroc-Tunisie?

Les Lions de l’Atlas (Maroc) vont croiser les fers avec les Aigles de Carthage (Tunisie) vont croiser les fers ce vendredi en match amical.

Le match est prévu à 21h (heure de Tunis) au Stade Fès et sera diffusé sur la chaîne marocaine Arryadia. On peut également le suivre en live sur le site internet ouest-france.fr.

Pour ce faire, l’entraîneur de l’équipe de Tunisie, Sami Trabelsi, a présenté la composition suivante :

  • Aymen Dahmene,
  • Yan Valery,
  • Montassar Talbi,
  • Alaa Ghram, Ali Abdi,
  • Ferjani Sassi,
  • Aissa Laidouni,
  • Hannibal Mejbri,
  • Anis Ben Slimane,
  • Elias Achouri,
  • Firas Chawat.

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David Beckham entre dans la « noblesse » britannique

David Beckham, 50 ans, ancien milieu de terrain de Manchester United, est sur le point de recevoir le titre de « chevalier », et ce dès la semaine durant la semaine du 9 juin 2025, selon plusieurs médias britanniques.

« David Beckham bientôt chevalier ? L’ancien international anglais et star de Manchester United figure parmi les récipiendaires honorifiques à l’occasion de l’anniversaire de Charles III, dont la liste doit être publiée vendredi 13 juin », rapporte 20minutes.fr citant le tabloïd The Sun et la BBC.

« A travers cette distinction, c’est l’engagement philanthropique de l’intéressé, notamment en faveur de la jeunesse défavorisée, qui est célébré, ajoutent les deux médias.

On rappellera au passage que le couple David et Vitoria Beckham évolue dans la sphère royale depuis de nombreuses années. D’ailleurs, ils avaient même été conviés au mariage du prince William et de Kate Middleton en 2011 ainsi qu’à celui du prince Harry et Meghan Markle en 2018.

Ainsi, à partir de vendredi prochain donc, ils deviendront respectivement « Sir David » et « Lady Victoria ».

Rien que ça!

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Alessandro Prunas : « L’Italie continuera à être un partenaire loyal et engagé de la Tunisie »

À l’occasion de la Fête nationale de la République italienne, le 4 juin 2025, l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, a réuni autour de lui, à sa résidence, plusieurs personnalités à la fois tunisiennes et internationales, dans une ambiance chaleureuse.

Le diplomate italien, Alessandro Prunas, a saisi ce moment pour rappeler les fondements de la République italienne et pour tracer les contours d’un partenariat italo-tunisien renouvelé.

« Le 2 juin 1946 représente bien plus qu’une date dans notre calendrier, soulignera M. Prunas en guise d’introduction de son discours. C’est le jour où le peuple italien a choisi la République. Un choix de valeurs : la liberté, la démocratie, la justice et la paix ».

En effet, le diplomate a rappelé que ces valeurs fondent encore aujourd’hui la politique étrangère de l’Italie : « La Constitution italienne, adoptée deux ans plus tard, rejette la violence entre les nations et affirme la vocation de l’Italie à œuvrer pour la coopération internationale ».

Tensions géopolitiques

Dans ce cadre, il n’a pas manqué d’évoquer les tensions géopolitiques actuelles. Tout en soulignant que « la paix n’est pas un acquis, c’est un chantier permanent. Nos pensées vont au peuple ukrainien, victime d’une guerre injustifiable. L’Italie réaffirme son soutien indéfectible à Kiev, dans le cadre du droit international ».

Et le diplomate italien de poursuivre : « En ces temps troublés, il est d’autant plus essentiel de défendre les principes de l’État de droit, de la souveraineté nationale et de la dignité humaine ».

La Tunisie est une amie de l’Italie

Concernant les relations bilatérales entre Rome et Tunis, l’ambassadeur affirme que « la Tunisie n’est pas seulement une voisine, c’est une amie, une partenaire. L’Italie est le premier partenaire commercial européen de la Tunisie, et nous travaillons chaque jour à renforcer cette relation ».

Pour ce faire, M. Prunas a rappelé les domaines de coopération italo-tunisienne prioritaires. « Nous développons ensemble des projets concrets dans l’énergie renouvelable, l’agriculture durable, la formation professionnelle. Notre objectif est clair : construire un avenir commun plus résilient et plus inclusif », affirme-t-il.

Coopération culturelle

Et la culture n’est pas en reste, puisque le diplomate indiquera que « l’Institut culturel italien joue un rôle essentiel dans la promotion de notre langue et de notre patrimoine en Tunisie. À travers la musique, le cinéma, la littérature, nous faisons vivre le dialogue entre nos peuples ».

Les Tunisiens d’Italie ne sont pas oubliés

Alessandro Prunas a également eu des mots élogieux pour les Tunisiens résidant dans son pays. « La communauté tunisienne en Italie est une richesse. Elle contribue activement à notre société et à notre économie. Elle est un véritable pont humain entre nos deux pays ».

D’une façon plus globale, il lance un plaidoyer pour un avenir partagé et optimiste dans la “Mare Nostrum“ : « Dans une Méditerranée souvent traversée par les crises, il est de notre responsabilité commune de porter une vision d’espoir, de jeunesse, de création et de solidarité ».

En conclusion de son discours, Alessandro Prunas lance un message fort intéressant : « Le futur de la région ne peut être que coopératif. Il ne se construit ni dans l’isolement ni dans la méfiance, mais dans la confiance et la volonté politique. C’est dans cet esprit que l’Italie continuera à être un partenaire loyal et engagé de la Tunisie ».

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La CNUCED alerte sur un risque pour le commerce maritime

Les nouveaux droits de douane risquent de perturber les chaînes d’approvisionnement maritimes. Cette alerte a été donnée mercredi 4 juin 2025 par l’ONU commerce et développement (CNUCED – Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement). L’agence onusienne assure qu’il est essentiel pour le développement mondial « de maintenir la fluidité du commerce maritime de manière durable ».

La CNUCED souligne que les tensions commerciales mondiales pourraient perturber le commerce des produits océaniques. Déjà, elle indique que les droits de douane imposés sur l’acier et l’aluminium augmentent les coûts de la construction navale et des installations portuaires.

Les flux commerciaux bilatéraux traditionnels pourraient également être affectés par l’imposition de nouveaux droits de douane asymétriques sur différents marchés, ajoute l’agence.

Les services maritimes seront également touchés, notamment les services de transport maritime de marchandises, qui pourraient être confrontés à une demande plus faible que les années précédentes et à des changements dans les itinéraires maritimes.

Pollution plastique

« L’augmentation ou la volatilité des droits de douane sur les produits maritimes sont susceptibles de perturber les flux commerciaux traditionnels, affectant à la fois les consommateurs et les exportateurs ».

Les secteurs liés aux océans, tels que le transport maritime, le tourisme, la pêche et l’énergie marine, représentaient 7 % du commerce mondial en 2023, pour une valeur totale supérieure à 2 200 milliards de dollars.

Cette alerte de la CNUCED intervient alors que le commerce mondial des océans est de plus en plus menacé par les événements climatiques, l’élévation du niveau de la mer, la perte de biodiversité, la surexploitation de la vie marine, la pollution par le plastique et d’autres formes de pollution. Ces pressions environnementales, qui s’intensifient, continuent ainsi d’affecter les infrastructures portuaires, le transport maritime et les communautés côtières, en particulier dans les économies vulnérables.

S’agissant de la pollution plastique, l’ONU commerce et développement note que les plastiques représentent environ 80 % de la pollution des océans.

« Déjà saturés par 75 à 199 millions de tonnes de plastique, les océans reçoivent chaque année 8 à 10 millions de tonnes de déchets plastiques en plus ».

L’ONU estime que 75 à 199 millions de tonnes de plastique sont déjà présentes dans les océans, et que 8 à 10 millions de tonnes supplémentaires y pénètrent chaque année.

Moderniser les infrastructures maritimes

Qu’il s’agisse de grandes plaques d’ordures ou de microplastiques, cette pollution fait peser de graves menaces sur les écosystèmes marins et la santé humaine, les microplastiques se retrouvant de plus en plus souvent dans les poissons.

Malgré ces risques, les exportations de matières plastiques et de produits à base de plastique ont atteint le chiffre record de 1.200 milliards de dollars en 2022, ce qui représente près de 4 % du commerce mondial.

Des négociations internationales sont en cours dans le cadre du Comité intergouvernemental de négociation sur la pollution plastique (CIN), qui élabore un instrument juridiquement contraignant pour lutter contre la pollution plastique et son impact sur l’environnement marin.

À l’approche de la Conférence des Nations unies sur les océans à Nice, la CNUCED appelle les Etats membres à prendre des mesures pour moderniser les infrastructures maritimes, à mettre fin aux subventions qui nuisent aux écosystèmes océaniques, à combler les lacunes juridiques en haute mer et à permettre un commerce plus équitable entre les pays en développement.

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