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Offensive israĂ©lienne contre l’Iran: 21 pays arabes appellent Ă  la dĂ©sescalade

A l’initiative de l’Égypte et grĂące au travail diplomatique de son ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Badr Abdelatty, un communiquĂ© commun dĂ©nonçant les frappes israĂ©liennes Ă  l’aube du 13 juin 2025 contre la RĂ©publique islamique d’Iran est signĂ© par 21 pays arabes et musulmans.

SignĂ© par les ministres des Affaires Ă©trangĂšres de l’Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, du Pakistan, de BahreĂŻn, de Brunei Darussalam, de Turquie, du Tchad, de Gambie, d’AlgĂ©rie, des Comores, de Djibouti, d’Arabie saoudite, du Soudan, de Somalie, d’Irak, d’Oman, de Qatar, du KoweĂŻt, de Libye, de Mauritanie, le communiquĂ© dĂ©nonce toute violation du droit international et qualifient les frappes israĂ©liennes d’atteinte Ă  la souverainetĂ© iranienne et de menace Ă  la stabilitĂ© rĂ©gionale.

Les 21 signataires réclament le respect des principes de bon voisinage, la désescalade immédiate et demandent le cessez-le-feu total.

Le communiquĂ© invite Ă©galement Ă  une prise de conscience particuliĂšre des dangers que pourrait comporter un nouvel Ă©pisode de tension majeur pour la sĂ©curitĂ© au Moyen-Orient, en se fĂ©licitant au passage et par avance de l’importance d’une rĂ©gion « exempte d’armements nuclĂ©aires et de destruction massive » Ă  la suite de laquelle tous les pays de la rĂ©gion seraient appelĂ©s Ă  se joindre sans condition au TraitĂ© sur la non-prolifĂ©ration des armes nuclĂ©aires (TNP). De ce fait, le communiquĂ© stigmatise toute agression contre des installations nuclĂ©aires civiles sous le contrĂŽle de l’AIEA, prĂ©sentĂ©e comme une violation grave du droit international humanitaire.

Pour conclure, les ministres mettent l’accent sur l’unique solution pĂ©renne Ă  la crise qu’est la diplomatie, qui passe Ă©galement par le retour aux nĂ©gociations sur le programme nuclĂ©aire de l’Iran et le respect du droit international. Le message est une invitation collective Ă  la modĂ©ration, Ă  la discussion et Ă  la conciliation


Il est important de prĂ©ciser que la Tunisie n’est pas signataire de ce communiquĂ©. Cependant, le 13 juin 2025, le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres a adoptĂ© une position rĂ©solue en dĂ©nonçant l’action offensive d’IsraĂ«l contre l’Iran qui a eu lieu Ă  l’aube de cette mĂȘme date.

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TombĂ©e de rideaux sur la 3e Ă©dition de l’UNOC : en voici les conclusions 

La troisiĂšme ConfĂ©rence des Nations unies sur l’ocĂ©an (UNOC3), organisĂ©e Ă  Nice du 9 au 13 juin 2025, a dĂ©bouchĂ© sur des promesses importantes en faveur de la prĂ©servation et de la rĂ©habilitation des ocĂ©ans. Parmi les Ă©lĂ©ments marquants, on observe une hausse du nombre de nations qui ont ratifiĂ© le TraitĂ© sur la haute mer. Ce qui rapproche l’accord de sa mise en Ɠuvre.

En outre, d’importants progrĂšs ont Ă©tĂ© accomplis dans le combat contre la pollution plastique et pour la sauvegarde des espĂšces marines.

Renforcement du traité concernant les eaux internationales

Le TraitĂ©, dont l’objectif est de sauvegarder la biodiversitĂ© marine en haute mer, a reçu la ratification de 19 pays supplĂ©mentaires. Augmentant ainsi le nombre total Ă  51 (50 pays plus l’Union europĂ©enne). Cette avancĂ©e rend l’entrĂ©e en vigueur de l’accord plus proche, Ă©tant donnĂ© qu’elle requiert 60 ratifications.

Lutte contre la pollution plastique 

Les nations ont pris l’engagement d’accĂ©lĂ©rer la rĂ©alisation de l’Objectif de dĂ©veloppement durable 14 (ODD14), qui englobe la bataille contre la pollution par le plastique. On a mis l’accent sur l’importance d’écarter progressivement les plastiques jetables et de perfectionner les systĂšmes de recyclage.

Un accord international concernant la pollution plastique est aussi en cours d’élaboration.

Protection des écosystÚmes marins

L’objectif de sauvegarder 30 % des ocĂ©ans d’ici Ă  2030 a Ă©tĂ© rĂ©itĂ©rĂ©, en mettant l’accent sur l’importance d’assurer la liaison entre les zones protĂ©gĂ©es.

Financement pour la protection des océans

On a fait appel Ă  l’augmentation du financement de la conservation des ocĂ©ans par les pays.

Solutions basĂ©es sur l’ocĂ©an pour le changement climatique

L’évĂ©nement a soulignĂ© l’importance des solutions climatiques liĂ©es Ă  l’ocĂ©an, comme la prĂ©servation des rĂ©cifs coralliens rĂ©silients au changement climatique.

Importance de la science et de la collaboration

La ConfĂ©rence a mis en Ă©vidence l’importance vitale de la recherche scientifique pour approfondir notre connaissance des ocĂ©ans et orienter les initiatives de prĂ©servation. On a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de la collaboration internationale pour rĂ©pondre aux enjeux ocĂ©aniques.

Engagement envers l’action climatique

Les participants ont identifiĂ© la crise climatique comme une des principales causes de la dĂ©gradation des ocĂ©ans et ont mis l’accent sur l’importance d’une intervention vigoureuse pour rĂ©duire progressivement l’utilisation des Ă©nergies fossiles et rĂ©habiliter les Ă©cosystĂšmes marins.

Pour conclure, la ConfĂ©rence des Nations unies sur l’ocĂ©an tenue Ă  Nice a constituĂ© un tournant dĂ©cisif dans la sensibilisation globale Ă  l’urgence de sauvegarder les ocĂ©ans. Elle a abouti Ă  des actions concrĂštes en faveur de la prĂ©servation marine, de la lutte contre la pollution et de l’élaboration de solutions climatiques liĂ©es aux ocĂ©ans.

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Conflit Iran-Israël : comment le public arabe réagit-il?

Suite Ă  l’escalade militaire entre l’Iran et IsraĂ«l, les consĂ©quences des Ă©changes de missiles ne se sont pas restreintes aux cartes du Moyen-Orient. Elles ont Ă©galement dĂ©bordĂ© sur la sphĂšre virtuelle arabe, oĂč l’ampleur du clivage politique et confessionnel dans les opinions populaires et Ă©litistes concernant les belligĂ©rants a Ă©tĂ© mise en lumiĂšre.

Les rĂ©seaux sociaux ont connu une prolifĂ©ration de commentaires hĂ©tĂ©rogĂšnes qui mettent en lumiĂšre l’ampleur du fossĂ© arabe concernant la question « qui est l’adversaire et qui est le soutien ». Cela a aussi mis en lumiĂšre la maniĂšre dont le conflit rĂ©gional s’entrelace avec les crises internes de chaque pays arabe, teintĂ©es d’une mĂ©moire chargĂ©e de dĂ©sillusion, de doute et d’activisme sectaire.

“Une rupture du monopole de la riposte”

Dans des pays tels que le YĂ©men, le Liban et l’Irak, ainsi que dans de plus larges cercles arabes qui soutiennent la cause palestinienne, certains ont applaudi la rĂ©action de l’Iran face Ă  IsraĂ«l. Laquelle est considĂ©rĂ©e comme “une rupture du monopole de la riposte” et “une mesure disciplinaire pour une armĂ©e qui bombardait sans aucune sanction”, selon leurs propres termes. Des centaines de publications, vidĂ©os et cartes ont Ă©tĂ© mobilisĂ©es pour mettre en avant l’appui Ă  TĂ©hĂ©ran.

Ce genre de rhĂ©torique est couramment prĂ©sent sur les plateformes qui sont contre la normalisation avec l’État hĂ©breu et au sein des partisans du Hezbollah, des Houthis et des groupes palestiniens. Ils estiment que la riposte iranienne – peu importe son contexte – constitue une Ă©volution significative dans la balance de la dissuasion rĂ©gionale; notamment aprĂšs avoir attaquĂ© des objectifs militaires stratĂ©giques Ă  l’intĂ©rieur d’IsraĂ«l.

Une approche “deux poids, deux mesures”

Par ailleurs, un flot de rejet et de colĂšre a surgi, exprimant une certaine jubilation face aux attaques israĂ©liennes contre TĂ©hĂ©ran. Certaines voix vont mĂȘme jusqu’à classer l’Iran parmi les ennemis majeurs, aussi menaçant qu’IsraĂ«l, voire davantage. Cette position s’est largement exprimĂ©e Ă  travers des tweets et des commentaires des utilisateurs du Golfe arabe, y compris des rĂ©dacteurs d’opinion influents et des entitĂ©s mĂ©diatiques opposĂ©es Ă  la politique iranienne.

Beaucoup de personnes font le lien entre l’appui de TĂ©hĂ©ran au Hamas ou aux Houthis et une tentative d’influence “perse-chiite” visant Ă  miner les rĂ©gimes sunnites arabes. Des parallĂšles historiques ont aussi Ă©tĂ© tracĂ©s, reprochant Ă  l’Iran d’adopter une approche “deux poids, deux mesures” concernant l’Irak et la Syrie, et de “tirer parti de la Palestine pour renforcer son pouvoir”.

NeutralitĂ© et position “intermĂ©diaire”

Il convient de souligner que beaucoup d’Arabes semblent perplexes quant Ă  la position Ă  adopter, choisissant plutĂŽt de ne pas se prononcer et se limitant Ă  manifester leur dĂ©sespoir et leur indignation face Ă  une rĂ©alitĂ© arabe divisĂ©e entre deux forces Ă©trangĂšres qui, d’aprĂšs eux, ne symbolisent pas un vĂ©ritable projet de renouveau ou de libĂ©ration.

Cette division hypothĂ©tique n’est pas spontanĂ©e. L’approche des Arabes vis-Ă -vis de l’Iran est empreinte d’un passĂ© conflictuel, qui va de la guerre Iran-Irak au rĂŽle jouĂ© par TĂ©hĂ©ran en Syrie, en Irak et au Liban; sans oublier ses liens avec les groupes armĂ©s chiites et sa question nuclĂ©aire. Cette polarisation a Ă©tĂ© intensifiĂ©e en qualifiant l’Iran de « plus grand danger » et en dĂ©peignant IsraĂ«l comme un alliĂ© « modĂ©rĂ© » face Ă  la « vague chiite ».

Plusieurs gouvernements arabes ont embrassĂ© cette stratĂ©gie, percevant l’influence iranienne comme un risque immĂ©diat pour leur sĂ©curitĂ© domestique et potentiellement pour leur survie. Cela a Ă©galement Ă©tĂ© le cas de leurs mĂ©dias officiels qui ont favorisĂ© cette polarisation. Tout en intensifiant simultanĂ©ment leurs assauts contre IsraĂ«l.

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Vision Golfe 2025 : moteur de collaborations durables entre la France et le CCG

Les 17 et 18 juin, le ministĂšre de l’Économie et des Finances de DubaĂŻ sera l’hĂŽte de la derniĂšre Ă©dition de “Vision Golfe“, un important rendez-vous Ă©conomique qui fait se rencontrer entreprises, institutions et investisseurs des deux cĂŽtĂ©s : la France et les nations du Conseil de coopĂ©ration du Golfe (CCG).

“Vision Golfe“, vĂ©ritable catalyseur de collaboration Ă©conomique, dĂ©montre, Ă  chaque Ă©dition, son aptitude Ă  crĂ©er des alliances robustes dans des domaines clĂ©s tels que l’agriculture durable, la technologie, la santĂ© et mĂȘme le sport.

Établir des partenariats pĂ©rennes dans le domaine agricole

Selon Hassan Halawi, PDG d’Elite Agro Projects, un acteur clĂ© de l’agriculture intelligente dans la rĂ©gion MENA, sa participation Ă  Vision Golfe reflĂšte une volontĂ© forte de collaboration face aux dĂ©fis mondiaux. En effet, il a affirmĂ© : « La participation de notre entreprise Ă  Vision Golfe est fondĂ©e sur une conviction commune : la nĂ©cessitĂ© de la coopĂ©ration interrĂ©gionale pour faire face aux enjeux globaux, notamment en matiĂšre de sĂ©curitĂ© alimentaire et d’agriculture durable », rapporte le site Arabnews.

Ayant participĂ© Ă  la premiĂšre Ă©dition, Hassan Halawi met en exergue la valeur des discussions Ă©tablies lors du forum et nourrit de grandes attentes vis-Ă -vis de l’édition 2025, particuliĂšrement en ce qui concerne l’innovation dans le secteur agricole.

« La France hĂ©berge quelques-unes des solutions agri-tech les plus Ă©voluĂ©es [
] Vision Golfe ne se contente pas de nous aider Ă  trouver les partenaires appropriĂ©s, elle favorise Ă©galement l’établissement de collaborations fondĂ©es sur la confiance. Elite Agro aspire Ă  l’implĂ©mentation de technologies françaises dans ses exploitations aux Émirats arabes unis et en Afrique, contribuant ainsi Ă  la sĂ©curitĂ© alimentaire dans des rĂ©gions confrontĂ©es Ă  de sĂ©vĂšres restrictions d’eau Â».

La troisiĂšme rĂ©gion la plus sĂ©duisante d’Europe

La rĂ©gion Sud se positionne comme un acteur Ă©conomique Ă  l’échelle internationale. Cette annĂ©e aussi, la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur, reprĂ©sentĂ©e par risingSUD, se manifeste avec une dĂ©lĂ©gation plus large. Bernard Kleynhoff, prĂ©sident de l’organisation, souligne l’effet tangible de l’édition prĂ©cĂ©dente.

« Lors de notre premiĂšre prĂ©sence Ă  Vision Golfe l’annĂ©e passĂ©e, nous avons prĂ©sentĂ© 8 entreprises du Sud dotĂ©es d’innovations rĂ©elles. Quelques-unes ont mĂȘme Ă©tabli des collaborations avec les nations du Golfe », prĂ©cise M. Kleynhoff. Vision Golfe a rĂ©ussi Ă  repositionner la rĂ©gion Sud en tant que destination clĂ© pour les investissements et l’innovation : « Nous sommes actuellement la troisiĂšme rĂ©gion la plus sĂ©duisante d’Europe pour les initiatives de recherche et dĂ©veloppement ».

Pour cette Ă©dition rĂ©cente, risingSUD mettra l’accent sur les domaines de la technologie, de l’intelligence artificielle, de l’énergie et du secteur mĂ©dical. « Nous persisterons Ă  mettre en avant la rĂ©gion Sud comme un lieu clĂ© pour les initiatives d’installation et de croissance », prĂ©cise-t-il. De plus, Vision Golfe ne se limite pas Ă  l’aspect commercial, elle contribue Ă©galement de maniĂšre significative Ă  la dĂ©finition de la stratĂ©gie internationale pour la rĂ©gion. « Les discussions avec les intervenants du Golfe concernant un tel Ă©vĂ©nement nous aident Ă  collecter leurs exigences, Ă  repĂ©rer les nouvelles tendances et Ă  Ă©changer sur les meilleures mĂ©thodes », dĂ©clare Bernard Kleynhoff.

Le cabinet de conseil stratĂ©gique français en quĂȘte de conquĂȘte au Golfe

Pour Phanuel Abbou, le directeur gĂ©nĂ©ral de Thallium Consulting, Vision Golfe reprĂ©sente bien plus qu’un simple symposium : c’est un outil stratĂ©gique de dĂ©veloppement pour son entreprise qui se consacre Ă  la soutenance d’entreprises dans les rĂ©gions MENA et APAC.

« Le forum s’est avĂ©rĂ© un lieu privilĂ©giĂ© pour dĂ©nicher des collaborateurs sĂ©rieux, compĂ©tents et alignĂ©s sur nos objectifs d’expansion dans les pays du Golfe », met en exergue M. Abbou. Depuis sa premiĂšre prĂ©sence, Thallium Consulting a intensifiĂ© son dĂ©ploiement en Arabie saoudite et Ă  BahreĂŻn, en partie grĂące aux interactions Ă©tablies lors de cet Ă©vĂ©nement. « Vision Golfe nous sert de catalyseur : il facilite non seulement un rapprochement pertinent, mais aussi une meilleure apprĂ©hension des dynamiques locales », complĂšte-t-il.

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Tesla officialise son installation au Maroc

Tesla a annoncĂ© son installation officielle au Maroc grĂące Ă  une filiale qui, en plus de l’importation de voitures Ă©lectriques, aspire Ă  participer activement au dĂ©veloppement des infrastructures de recharge, Ă  la transition Ă©nergĂ©tique et Ă  la croissance des Ă©nergies renouvelables.

L’information est dĂ©sormais officielle : Tesla Ă©tablit sa prĂ©sence au Maroc en inaugurant son bureau Ă  la Tour Crystal, situĂ©e dans le centre de la Marina de Casablanca. Cette arrivĂ©e souligne l’intĂ©rĂȘt prononcĂ© du gĂ©ant amĂ©ricain pour le marchĂ© marocain, particuliĂšrement dans les domaines de la mobilitĂ© Ă©lectrique et des Ă©nergies vertes.

Un capital de 27,5 millions de dirhams

FondĂ©e le 27 mai 2025 sous l’autoritĂ© des entitĂ©s nĂ©erlandaises, Tesla International BV et Tesla Motors Netherlands BV, la branche Tesla Morocco se distingue par un capital social de 27,5 millions de dirhams – soit environ 2,6 millions d’euros -, divisĂ© en 275 274 actions.

Sa mission ne se limite pas Ă  la commercialisation de voitures Ă©lectriques, elle englobe aussi la crĂ©ation d’infrastructures de recharge, la fourniture de solutions Ă©nergĂ©tiques solaires et le stockage d’énergie.

L’implantation de Tesla au Maroc se fait dans un environnement stratĂ©gique propice. DĂ©jĂ  pĂŽle automobile significatif en Afrique, le Royaume chĂ©rifien bĂ©nĂ©ficie d’une industrie dynamique portĂ©e par des acteurs majeurs tels que Renault et Stellantis.

Lire aussi : Investissements automobiles dans la rĂ©gion MENA : le Maroc en tĂȘte avec neuf projets

Outre le secteur automobile, le Maroc aspire Ă  se distinguer dans la production de batteries, en particulier grĂące Ă  l’extraction de phosphate de fer et de lithium, technologie favorisĂ©e par Tesla pour ses batteries de prochaine gĂ©nĂ©ration.

Un contexte stratégique propice

Ainsi, la vision du fabricant amĂ©ricain va bien au-delĂ  de la simple importation de vĂ©hicules. Cela pourrait Ă©ventuellement favoriser le dĂ©veloppement d’un Ă©cosystĂšme industriel dĂ©diĂ© aux vĂ©hicules Ă©lectriques, en rapport avec les stratĂ©gies marocaines destinĂ©es Ă  minimiser l’impact carbone et Ă  consolider l’autonomie Ă©nergĂ©tique.

Il reste Ă  dĂ©terminer si Tesla, en plus de son dĂ©veloppement commercial, approfondira son engagement industriel au Maroc en envisageant, par exemple, l’établissement d’une usine de production sur place. Pour l’instant, cette premiĂšre Ă©tape reprĂ©sente un progrĂšs notable dans l’intĂ©gration du pays Ă  la rĂ©volution mondiale de la mobilitĂ© Ă©lectrique.

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RĂ©duction de la dette : l’Égypte cĂšde un terrain stratĂ©gique au ministĂšre des Finances

Le gouvernement avait dĂ©clarĂ© avoir une stratĂ©gie visant Ă  dĂ©velopper plusieurs zones du pays selon le modĂšle de « Ras Al-Hikma ». En vertu d’un dĂ©cret prĂ©sidentiel paru dans la Gazette Officielle le mardi 11 juin, l’Égypte a confiĂ© un terrain de 174 millions de mĂštres carrĂ©s au ministĂšre des Finances.

Cette attribution vise clairement Ă  « diminuer la dette publique de l’État et Ă  simplifier l’émission de soukouks souverains », qui sont des outils financiers que l’Etat Ă©met afin de se financer. C’est ce qu’écrit ahram.info. Mais l’usage prĂ©cis de ces terrains n’a pas Ă©tĂ© spĂ©cifiĂ©. D’aprĂšs les chiffres de la Banque centrale d’Égypte, fin septembre 2024, la dette extĂ©rieure de l’Égypte s’élevait Ă  155,2 milliards de dollars.

A rappeler qu’au dĂ©but de 2024, l’Égypte avait conclu un contrat de 35 milliards de dollars avec les Emirats arabes unis pour le dĂ©veloppement de Ras Al-Hikma, une rĂ©gion s’étendant sur 170 kmÂČ sur la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne, rappelle la mĂȘme source. Cet accord a reprĂ©sentĂ© le plus important investissement direct dans l’histoire du pays et a aidĂ© Ă  attĂ©nuer la crise financiĂšre et la raretĂ© des devises Ă©trangĂšres qui a culminĂ© en 2022.

L’administration indique avoir un projet visant Ă  exploiter diverses rĂ©gions selon ce modĂšle. Selon les propos du Premier ministre, Mostafa Madbouly, l’Égypte disposerait d’une stratĂ©gie visant Ă  contenir le seuil maximal de la dette extĂ©rieure. L’émission d’obligations a pour objectif principal de prolonger la durĂ©e de la dette nationale, assure-t-il.

Ces initiatives ont permis de rĂ©duire le rapport de la dette extĂ©rieure au PIB Ă  des niveaux considĂ©rĂ©s comme sĂ©curisĂ©s. L’intention actuelle est de « rĂ©duire chaque annĂ©e la dette extĂ©rieure globale de 1,5 Ă  2 milliards de dollars ».

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Maroc : LinkAI dĂ©barque pour transformer les campagnes publicitaires par l’IA

Integrate, une entitĂ© associĂ©e Ă  Kantar au Maroc, organisera, le 19 juin 2025, une manifestation pour dĂ©voiler LinkAI, un outil d’analyse prĂ©dictive qui rĂ©volutionne la façon dont les marques Ă©laborent et expĂ©rimentent leurs campagnes publicitaires.

Comment assurer qu’une publicitĂ© attire l’attention, suscite une rĂ©ponse Ă©motionnelle et encourage l’intention d’achat dans un espace saturĂ© de publicitĂ©s ? Une question cruciale qui sera discutĂ©e au cours d’une rencontre Ă  Casablanca et qui rassemblera des professionnels du marketing, des agences de crĂ©ation et des mĂ©dias, nous renseigne Le Matin du Maroc.

LinkAI offre une solution dĂ©terminante dans un contexte oĂč 85% des annonces publicitaires ne parviennent pas Ă  capter l’attention requise : anticiper l’effet crĂ©atif avant mĂȘme leur diffusion. En utilisant une Ă©valuation sĂ©quentielle d’images, l’instrument identifie les signaux subtils tels que la diminution de concentration, les crises Ă©motionnelles ou l’épuisement cognitif. Il dĂ©cĂšle aussi la tension narrative, les micro-expressions et les signaux associĂ©s Ă  l’intention d’achat avec une prĂ©cision sans prĂ©cĂ©dent, ajoute la mĂȘme source.

Une solution déjà déployée dans 70 pays

LinkAI est utilisable sur des publicitĂ©s achevĂ©es ainsi que sur des animatics, donnant la possibilitĂ© aux annonceurs d’amĂ©liorer leurs crĂ©ations dĂšs les phases initiales du processus. Cette mĂ©thode, basĂ©e sur l’intelligence artificielle et les neurosciences, optimise l’efficience mĂ©diatique tout en minimisant considĂ©rablement les dangers d’insuccĂšs crĂ©atif.

DĂ©jĂ  mise en Ɠuvre dans plus de 70 pays, la solution s’appuie sur une base normative remarquable, alimentĂ©e par plus de 230 000 crĂ©ations testĂ©es. Cette base de donnĂ©es confĂšre aux entreprises l’opportunitĂ© de situer leurs performances en fonction de leur domaine, de leur culture ou de leur format, tout en anticipant avec prĂ©cision des indicateurs cruciaux tels que la mĂ©morisation, l’attribution ou l’intention d’achat.

LinkAI, qui fait partie de la suite Link de Kantar dĂ©diĂ©e aux prĂ©tests publicitaires, explique-t-on, s’aligne sur une stratĂ©gie d’ensemble destinĂ©e Ă  Ă©valuer, confronter et amĂ©liorer l’effet des crĂ©ations publicitaires Ă  chaque phase de leur Ă©laboration. Cette sĂ©rie offre diverses approches – qu’il s’agisse de mĂ©thodes traditionnelles, d’environnements immersifs ou de solutions renforcĂ©es par l’intelligence artificielle – pour soutenir les marques Ă  travers le processus crĂ©atif, depuis la conception jusqu’à la diffusion.

« LinkAI convertit l’intuition en certitude. C’est une avancĂ©e majeure pour les marques : elles ont maintenant la capacitĂ© de tester, d’optimiser et de prĂ©voir l’effet d’une publicitĂ© avant mĂȘme son lancement », dĂ©clare Siham Malek, directrice gĂ©nĂ©rale d’Integrate Consulting, rapporte Le Matin du Maroc.

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2Ăšme journĂ©e de l’UNOC 2025 : l’ocĂ©an frĂŽle le prĂ©cipice, tous les yeux sont rivĂ©s sur Nice

Les grandes confĂ©rences suscitent frĂ©quemment de grands espoirs, parfois une profusion de discours. Mais lorsque l’ocĂ©an s’emballe et que la biodiversitĂ© marine suffoque, l’heure n’est plus Ă  la rhĂ©torique. L’UNOC 2025 a Ă©tĂ© inaugurĂ©e ce 9 juin Ă  Nice, aspirant Ă  transformer les paroles en actions – avec une certaine ambiguĂŻtĂ© quant aux mĂ©thodes.

Quels sont les enjeux de cette Conférence ?

Cette troisiĂšme Ă©dition de l’UNOC, aprĂšs avoir Ă©tĂ© organisĂ©e Ă  New York (2017) et Lisbonne (2022), a lieu tous les cinq ans et s’intĂšgre au programme de la DĂ©cennie des Nations unies pour les sciences ocĂ©aniques (2021–2030). Elle se tient Ă  Nice du 9 au 14 juin 2025, coorganisĂ©e par la France et le Costa Rica. Elle cible la signature et l’application du Plan d’Action OcĂ©an de Nice.

L’ONU aspire Ă  le transformer en une croisĂ©e des chemins entre la science, la diplomatie et l’investissement financier. 55 dirigeants, parmi lesquels des chefs de gouvernement et d’État, des milliers de chercheurs, d’activistes, de jeunes, d’autochtones, ainsi que des ONG et des entreprises du domaine maritime, sont assemblĂ©s.

L’urgence? Emmanuel Macron a qualifiĂ© l’ocĂ©an d’« Ă©bullition », soulignant que la surpĂȘche, le plastique, l’acidification et les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre exposent notre inaction Ă  l’état brut.

Macron épouse la cause des océans et hausse le ton

DĂšs le dĂ©but du sommet, Emmanuel Macron, le prĂ©sident français, a souhaitĂ© donner le ton. Il a affirmĂ© dans son allocution : « Il faut ranimer le multilatĂ©ralisme sous la conduite du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU ». « La seule façon d’y parvenir se traduit par la mobilisation de tous les acteurs : chefs d’État et de gouvernement, mais aussi scientifiques », souligne le quotidien Le Monde. “Ce ton martial” a d’ailleurs Ă©tĂ© soutenu par son homologue brĂ©silien Luiz InĂĄcio Lula da Silva. Il a Ă  ce titre jugĂ© « inadmissible que les plus riches dĂ©truisent l’ocĂ©an alors que les plus pauvres en dĂ©pendent pour vivre », rapporte la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision France 3.

Mais si les appels sont frĂ©quents, que rĂ©vĂšle rĂ©ellement l’agenda? Il se structure autour de six prioritĂ©s essentielles :

  • Ratification du traitĂ© sur la haute mer (BBNJ), signĂ© en 2023, qui vise Ă  protĂ©ger 64 % de l’ocĂ©an mondial hors juridiction nationale.
  • L’objectif de Kunming-MontrĂ©al prĂ©voit la crĂ©ation d’aires marines protĂ©gĂ©es couvrant 30 % des ocĂ©ans d’ici Ă  l’horizon 2030.
  • Combat contre la pĂȘche illĂ©gale, non dĂ©clarĂ©e et sans rĂ©glementation.
  • DĂ©carbonation du transport maritime, en plaidant pour l’électrification des ports.
  • Reprise des nĂ©gociations sur le plastique en aoĂ»t 2025.
  • Engagement de financements considĂ©rables, tant publics que privĂ©s, afin d’appuyer les États cĂŽtiers en situation de vulnĂ©rabilitĂ©.

Dans l’ensemble, l’ambition est digne d’éloges. La France a annoncĂ© la ratification officielle du traitĂ© BBNJ, et d’aprĂšs la chaĂźne France 3, quinze autres pays devraient la suivre au cours de la confĂ©rence. D’ailleurs, un Ă©vĂ©nement solennel y est dĂ©diĂ©, reprĂ©sentant ainsi un vĂ©ritable moment d’apprĂ©ciation de la volontĂ© politique mondiale.

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