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Produits frais, circuits courts : l’UTAP lance un marché local chaque jeudi

Après le lancement officiel du Marché de l’Agriculteur Tunisien le 22 mai dernier, l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) pérennise l’initiative avec un rendez-vous hebdomadaire, chaque jeudi de 9h à 16h, dans les locaux de son siège central à Tunis.
Pensé comme un espace de rencontre entre producteurs et consommateurs, ce marché met à l’honneur des produits agricoles locaux, frais ou transformés, issus directement des exploitations et ateliers d’artisanat agroalimentaire. En particulier, il valorise le travail des productrices rurales et des femmes transformatrices, maillon essentiel de la chaîne alimentaire nationale.
Outre les stands de vente, les visiteurs pourront profiter d’un programme d’animations, de dégustations et de plats préparés, dans une ambiance conviviale et éducative. Une journée de sensibilisation à destination des enfants est également prévue, afin de transmettre les valeurs d’une alimentation saine et d’un engagement agricole durable dès le plus jeune âge.
L’accès est libre et gratuit. À travers cette initiative, l’UTAP entend renforcer le lien de confiance entre consommateurs et filières locales, dans un contexte où les enjeux de souveraineté alimentaire et de santé publique prennent une importance croissante.

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UNOC-3 : La Tunisie appelle à protéger la Méditerranée

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a lancé un appel pressant en faveur d’une action commune et coordonnée pour la préservation de la Méditerranée. Soulignant l’urgence environnementale qui menace cet espace partagé, il a rappelé que la Tunisie, confrontée à des défis écologiques récurrents, a déjà engagé une série de mesures concrètes pour y faire face.

Dans ce contexte, Mohamed Ali Nafti a évoqué l’adoption d’une stratégie nationale pour la transition écologique, l’adoption d’un plan d’action national pour la biodiversité, ainsi que la préparation prochaine de la contribution nationale déterminée (CDN) 3.0, qui sera intégrée au plan de développement 2026-2030.

Lors d’une allocution prononcée dans le cadre de sa participation à la manifestation « Protéger la Méditerranée », dans le cadre de la 3e session de la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC3),  qui se tient actuellement à Nice, en France, le ministre des AE a appelé la communauté internationale a se mobiliser pour obtenir les financements nécessaires à la protection et à l’exploitation durable des mers et des océans, et de développer une économie bleue juste et inclusive.

Lire aussi: Développement durable : l’UNOC 3 appelle à des financements innovants

Selon un communiqué du département, le chef de la diplomatie tunisienne a plaidé également en faveur de la signature d’un accord international sur la gouvernance des océans, fondé sur les dispositions de l’accord de Paris sur le climat.

Il a, également, invité à former une alliance méditerranéenne pour lutter contre l’érosion côtière et l’élévation du niveau de la mer dès lors qu’il s’agit d’une menace existentielle grandissante.

Le ministre a profité de l’occasion pour mettre en valeur la coopération établie dans le cadre de la Convention de Barcelone et de la Déclaration de 1995. Il a souligné l’importance du programme « DepolMed » en partenariat avec l’Union européenne, ainsi que de l’initiative « WestMed », dont la Tunisie assure la coprésidence avec le Portugal, sans oublier des projets régionaux comme « Plastic Busters », dédié à la lutte contre la pollution marine.

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Voyages musicaux à Dougga et Thysdrus

De Dougga, au nord-ouest, à El-Jem, au centre du pays, la saison estivale 2025 en Tunisie s’annonce riche en musique, portée par deux des plus grands festivals internationaux organisés au cœur de sites archéologiques emblématiques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pour la première fois dans l’histoire de ces festivals, parrainés par le même mécène et soutenus par le ministère des Affaires culturelles, les organisateurs ont dévoilé les grandes lignes de leurs programmations respectives lors d’une conférence de presse conjointe organisée, mardi 10 juin, dans un hôtel situé aux Berges du Lac, à Tunis. Le programme complet des deux festivals avait été publié au préalable par l’agence TAP.

À l’occasion de cette présentation commune, les organisateurs ont mis en avant les lignes directrices de leurs manifestations culturelles, rappelant que ces deux festivals ont des vocations totalement différentes : l’un est dédié à la musique symphonique, tandis que l’autre accueille des artistes issus de divers horizons.

Ces deux événements ont en commun leur capacité à rassembler, chaque été, un public fidèle et mélomane. La beauté des sites qui les accueillent constitue un attrait supplémentaire, incitant de nombreux spectateurs à faire le déplacement, notamment depuis la capitale et les villes touristiques avoisinantes. Le site archéologique de Dougga, situé dans le gouvernorat de Béja, au nord-ouest, se trouve à environ 110 km de Tunis. Quant à l’amphithéâtre d’El Jem, situé dans le gouvernorat de Mahdia, au centre du pays, il se trouve à près de 215 km de la capitale.

  • Dougga future plateforme pour artistes émergents :

Sous le signe de la diversité des expressions artistiques, le Festival de Dougga ouvre le bal des festivals d’été avec huit soirées, dont quatre tunisiennes, animées par des artistes venus du monde arabe et d’Europe.

Prévue du 28 juin au 8 juillet, la 49ᵉ édition du festival se tiendra comme chaque année au théâtre antique de Dougga, situé dans le gouvernorat de Béja.

À l’affiche : des chanteurs et musiciens venus d’Égypte, du Liban, du Royaume-Uni, d’Autriche, d’Espagne et Tunisie.

Le Festival de Dougga ambitionne de devenir une véritable plateforme dédiée aux artistes émergents, tunisiens et étrangers. Cette nouvelle orientation sera mise en œuvre dès l’édition de cet été, a annoncé Mokhtar Belatek, directeur du festival. Organisé sur l’un des sites les plus emblématiques du Nord-Ouest tunisien, l’événement attire chaque année un large public, notamment en provenance de la capitale.

Cette édition sera couronnée par un travail documentaire, en cours de réalisation par la chercheuse Amina Oueslati, sur l’histoire du festival dont la création remonte à la période coloniale. Selon le récit et les documents d’archives conservés par certains habitants de Dougga, tels que les billets de concert et les photos, le festival serait probablement créé en 1920, a-t-on indiqué.

« Avant l’annexion romaine de la Numidie, la ville de Dougga anciennement Thugga, construite sur une colline surplombant une plaine fertile, a été la capitale d’un État libyco-punique. Elle a prospéré sous la domination romaine et byzantine mais a décliné au cours de la période islamique. Les ruines visibles aujourd’hui témoignent de manière imposante des ressources d’une petite ville romaine aux frontières de l’Empire », peut-on lire dans la description du site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997.

Le site archéologique couvre une superficie d’environ 75 hectares. Ces vestiges, représentant une cité entière avec toutes ses composantes, témoignent de plus de 17 siècles d’histoire. Ils constituent un ensemble exceptionnel illustrant la synthèse de plusieurs cultures : numide, punique, hellénistique et romaine.

Les monuments romains furent intégrés au tissu urbain, qui resta fondamentalement numide. En dépit de son importance relative dans la structure administrative de la province romaine d’Africa, Dougga possède un ensemble remarquable d’édifices publics, datant pour la plupart des IIe et IIIe siècles après J.-C. Dougga est considérée comme la ville africo-romaine la mieux conservée de toute l’Afrique du Nord. En tant que telle, elle illustre de manière exceptionnelle ce qu’était la vie quotidienne dans l’Antiquité.

Le site de Dougga constitue un exemple exceptionnel permettant d’illustrer au mieux la naissance d’une cité autochtone, son développement et son histoire à partir du second millénaire avant J.-C. Le site conserve dans son intégralité les vestiges d’une cité antique avec toutes ses composantes, et offre le meilleur exemple connu de l’organisation d’une ville de fondation autochtone ainsi que de l’adaptation de son urbanisme au modèle romain.

Le site archéologique de Dougga conserve, à l’intérieur de ses limites, les vestiges de différentes époques de la cité antique avec toutes ses composantes : le centre monumental (capitole, forum, marché, place de la rose des vents…), les édifices de spectacles (théâtre, cirque) et les thermes publics reflètent clairement la manière dont une fondation autochtone a évolué durant la période romaine.

Onze soirées et autant de concerts interprétés par des orchestres et des artistes représentant l’Algérie, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, le Canada, l’Autriche et la Tunisie sont au programme du prestigieux Festival international de musique symphonique Les Nocturnes d’El Jem, qui se déroulera du 12 juillet au 16 août au Colisée d’El Jem.

Depuis sa première édition en 1986, le Festival international de musique symphonique d’El Jem s’est imposé comme un événement culturel de renommée internationale, attirant de nombreux mélomanes vers Thysdrus, l’antique El Jem. Cette ville millénaire est célèbre pour son prestigieux théâtre romain, surnommé « le petit Colisée », classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

Mabrouk Layouni, directeur artistique du Festival international de musique symphonique d’El Jem, a annoncé une programmation mêlant de grands classiques du répertoire à travers des spectacles inscrits dans le cadre de la diplomatie culturelle.

L’Italie sera à l’honneur lors de l’ouverture du festival d’El Jem, qui accueillera le célèbre Orchestre de chambre florentin avec la participation de 32 musiciens dans « Les légendes italiennes da camera – Italy under the stars : Morricone, Puccini, Rota… »

La soirée de clôture à l’amphithéâtre romain d’El Jem mettra à l’honneur les relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche à travers un concert de l’artiste autrichien pluridisciplinaire, le violoniste Yury Revich, qui se produira avec l’Orchestre symphonique tunisien sous la direction du maestro Shady Garfi.

Le directeur artistique du festival a annoncé un spectacle célébrant la diplomatie séculaire entre les deux pays, entamée il y a trois siècles.

Le traditionnel concert de l’Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne sera de retour pour la 27ᵉ fois dans l’histoire du festival d’El Jem avec Les plus belles valses de Vienne. Sous la baguette du chef d’orchestre hongrois Laszlo Gyuker, l’orchestre autrichien interprétera les plus belles valses de Vienne, accompagné par la soprano Verena Tranker et le ténor Clemens Kerschbaumer.

Cette année, le festival accueille notamment la participation d’un orchestre venu du Canada, Oriental Heritage Choir (« la chorale de l’héritage oriental »).

Construit au IIIᵉ siècle, le Colisée d’El Jem, l’ancienne Thysdrus, est le deuxième plus grand amphithéâtre héritage de l’Empire romain en Afrique du Nord, après le Colisée de Rome.

La ville d’El Jem abrite les ruines impressionnantes du plus grand amphithéâtre d’Afrique du Nord, un immense édifice pouvant accueillir jusqu’à 35 000 spectateurs.

Le monument d’El Jem est l’un des exemples les plus accomplis du type architectural romain des amphithéâtres, presque au même titre que le Colisée de Rome. Il a conservé, sans altération, la plupart de ses composantes architecturales et structurelles.

Cet amphithéâtre, construit entièrement en pierre de taille, n’est ni creusé dans le sol ni adossé à une colline. Il suit en cela le modèle du Colisée de Rome, sans toutefois en être une simple réplique.

Sa façade comporte trois étages d’arcades de style corinthien ou composite. À l’intérieur, le monument a conservé la majeure partie de l’infrastructure supportant les gradins. Le mur du podium, l’arène et les souterrains sont pratiquement intacts.

Cette œuvre architecturale et artistique, érigée vers 238 apr. J.-C., constitue un jalon important pour la compréhension de l’histoire de l’Afrique romaine.

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La caravane Soumoud à Joud Daïm (Libye)

La caravane terrestre « Soumoud pour briser le blocus de Gaza », organisée par la Coordination de l’action commune pour la Palestine, est arrivée, mardi 10 juin en fin d’après-midi dans la ville de Zaouïa, située à environ 50 km à l’ouest de Tripoli. Les participants y passeront la nuit dans le camp « Joud Daïm » afin de préparer les prochaines étapes de leur périple, qui les mènera vers l’Égypte, puis au poste-frontière de Rafah, avant d’atteindre la bande de Gaza.

Le porte-parole de la caravane, Wael Nawar, a déclaré à l’Agence TAP qu’une foule impressionnante a accueilli le convoi dès son arrivée sur le sol libyen.

Près de mille Tunisiens mobilisés dans différentes régions du pays participent à cette action de solidarité avec Gaza, aux côtés de 140 Algériens ainsi que de quelques Marocains et Mauritaniens. Tous voyagent à bord de bus ou de voitures particulières.

Depuis le poste frontalier de Ras Jedir jusqu’à la ville de Zaouïa, ils ont été escortés par des organisations humanitaires libyennes, notamment le Croissant-Rouge libyen, avec le soutien des forces de sécurité locales.

Une réunion est prévue entre le comité d’organisation et des représentants des autorités ainsi que de la société civile libyennes, dans le camp hôte, afin de finaliser les détails du périple et des activités artistiques et culturelles symboliques prévues dans ce cadre.

Nawar a précisé que, sur recommandation de l’équipe médicale accompagnatrice, plusieurs participants tunisiens ont dû se retirer du périple. Il a toutefois assuré que le franchissement de la frontière tuniso-libyenne s’est déroulé sans encombre, après une halte à Ben Guerdane.

Il a ajouté que l’objectif de cette caravane n’est pas tant d’acheminer une aide matérielle vers Gaza, que d’exercer une pression pour l’ouverture des points de passage et le transfert des convois humanitaires, actuellement bloqués à Rafah, vers les Palestiniens.

Des représentants des principales organisations tunisiennes — à savoir l’UGTT, l’Ordre national des avocats, la Ligue tunisienne des droits de l’homme, le Syndicat national des journalistes tunisiens, les Scouts tunisiens, ainsi que des structures syndicales et associatives étudiantes — prennent part à cette action, aux côtés de médecins, écrivains et artistes.

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IACE : L’Entreprise Augmentée, moteur de croissance pour la Tunisie

L’Entreprise Augmentée, qui combine intelligemment l’intelligence humaine et les technologies avancées, pourrait devenir un levier majeur pour la croissance économique en Tunisie. C’est ce que souligne l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) dans un article publié, mardi 10 juin, intitulé « La Fusion de l’Intelligence Humaine et de l’Intelligence Artificielle ».

Selon l’IACE, « L’Entreprise Augmentée est un modèle stratégique innovant qui transforme en profondeur la création de valeur, l’innovation et la prise de décision au sein des organisations. Elle repose sur la combinaison harmonieuse de l’intelligence humaine avec des technologies avancées telles que l’intelligence artificielle (IA), le machine learning (apprentissage automatique), la réalité augmentée et virtuelle (AR/VR), l’Internet des objets (IoT) ainsi que l’automatisation robotisée des processus (RPA). »

Il estime que l’adoption de technologies telles que l’intelligence artificielle, la réalité augmentée et l’automatisation permet d’optimiser la prise de décision, d’accroître la productivité et d’ouvrir de nouvelles perspectives en matière d’innovation et de création de valeur.

« Grâce à sa maturité digitale et à l’engagement de ses institutions, la Tunisie s’impose comme un acteur régional clé dans le développement et l’adoption de ces nouvelles technologies, facilitant ainsi la croissance économique et la création d’emplois qualifiés. Les initiatives gouvernementales, telles que la création de technopôles, la stratégie Industrie Intelligente 4.0, le Startup Act, ainsi que la Circulaire n°3 sur la modernisation des services administratifs électroniques, favorisent l’émergence d’un écosystème innovant », peut-on lire dans cet article.

Selon l’IACE, les outils d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique offrent aux entreprises tunisiennes, quelle que soit leur taille, la possibilité d’exploiter efficacement leurs données pour anticiper les tendances du marché, améliorer leur performance opérationnelle et offrir une expérience client plus personnalisée.

Par ailleurs, l’intégration de solutions numériques dans des secteurs tels que l’agritech, la santé ou encore l’éducation stimule l’innovation et renforce la compétitivité des entreprises tunisiennes, tant sur les marchés locaux qu’internationaux. L’automatisation et l’analyse avancée des données permettent également d’optimiser les processus, de réduire les coûts et d’accélérer la prise de décision, tout en mettant en valeur les compétences humaines.

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Excédent budgétaire de 2 milliards de dinars lors du premier trimestre

Le budget de l’Etat a enregistré un excédent de l’ordre de 2 milliards de dinars, durant le premier trimestre 2025, ce qui représente une hausse de 74%, en comparaison avec la même période de l’année 2024 (1,2 milliard de dinars), d’après la note sur « Les Résultats provisoires de l’exécution du Budget de l’Etat à fin mars 2025 » que vient de publier le ministère des Finances.

Cette amélioration est expliquée par l’accroissement des ressources budgétaires de 3,9%, à 12,5 milliards de dinars, en raison de la hausse des recettes fiscales de 7,7%, à 11,2 milliards de dinars, et des recettes non fiscales de 2%, à près de 1,2 milliard de dinars. En revanche, les charges budgétaires sont presque maintenues inchangées (-0,6%), au niveau de 10,3 milliards de dinars. Toutefois, les dépenses de rémunération ont augmenté de 3%, (passant de 53,1 milliards de dinars, à fin mars 2024, à 54,8 milliards de dinars, à fin mars 2025), et celles des interventions ont enregistré une hausse de 16% (à 2,4 milliards de dinars).

Pour ce qui est des dépenses d’investissement et de gestion, elles ont baissé respectivement de 33,7% (à 0,5 milliard de dinars), et de 27,7% (à 0,2 milliards de dinars). De même, les charges de financement (les intérêts de la dette) ont régressé de 10,4%, pour se situer au niveau de 1,6 milliard de dinars, au cours du premier trimestre 2025, contre 1,8 milliard de dinars, une année auparavant. Il convient de noter que les dépenses de rémunération accaparent 53,2% du total des dépenses de l’Etat, suivies par les dépenses des interventions (23,3%), les charges de financement (15,9%), les dépenses d’investissement (5%) et finalement, les dépenses de gestion (2,6%). En ce qui concerne les ressources de trésorerie, elles ont enregistré une hausse considérable de 49,8%, pour atteindre 5,5 milliards de dinars. Ces ressources ont été mobilisées, surtout, pour le remboursement du principal de la dette. Les données publiées par le ministère des Finances ont fait ressortir, en outre, une hausse des services de la dette publique de 26%, passant de près de 7,2 milliards de dinars, à plus de 9 milliards de dinars, durant les trois premiers mois de l’année en cours. La dette extérieure représente 57% du volume global de la dette publique (environ 5,2 milliards de dinars).

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Météo : Températures maximales nocturnes comprises entre 19 et 30 degrés

Le vent souffle de secteur nord sur le nord du pays, et de secteur est sur le centre et le sud. Il est faible à modéré, puis il devient relativement fort en fin de nuit sur le sud-ouest.

La mer reste peu agitée, mais elle devient localement moutonneuse par endroits.

Les températures maximales oscillent entre 19 et 24 degrés dans le nord, les régions côtières et les hauteurs, tandis qu’elles atteignent entre 25 et 30 degrés ailleurs.

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Plastic Expo 2025 : plus de 200 exposants attendus au Kram

Le Salon International du Plastique, Plastic Expo 2025, se déroulera du 17 au 20 juin 2025 au Parc des Expositions du Kram à Tunis. Cet événement biennal est devenu un rendez-vous professionnel incontournable pour les acteurs de la filière plasturgie en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

Selon un communiqué publié sur le site de Plastic Expo, plus de 200 exposants issus de divers pays — notamment la Chine, l’Égypte, l’Espagne, la France, la Malaisie, le Maroc, le Qatar et la Turquie — sont attendus lors de cette 17ᵉ édition. Celle-ci mettra en lumière les dernières innovations en matière de technologies de transformation, de matériaux biosourcés, de solutions de recyclage et d’économie circulaire.

Plastic Expo 2025 offrira un espace privilégié pour le lancement de nouveaux produits, la création de partenariats industriels et l’exploration des marchés régionaux et internationaux. Le salon proposera également un programme technique riche, avec des conférences, des ateliers et des rendez-vous B2B animés par des experts internationaux.

Plastic Expo est depuis sa création le reflet des évolutions du secteur de la plasturgie, notamment en matière de développement durable et d’innovation technologique. Cette 17ᵉ édition s’inscrit, d’ailleurs, pleinement dans cette dynamique, en soutenant les entreprises dans leurs transitions écologiques et industrielles.

L’événement réunit à chaque édition un public varié : fabricants, transformateurs, distributeurs, investisseurs, décideurs politiques, ainsi que des délégations officielles venues découvrir les opportunités offertes par un secteur en pleine transformation.

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Mahdia : 115 000 quintaux attendus

La saison de récolte des céréales a débuté, mardi 10 juin, dans une ferme située à Boumerdes, relevant du gouvernorat de Mahdia. Selon les données du Commissariat régional au développement agricole (CRDA), la production est estimée à près de 115 000 quintaux, répartis entre 40 830 quintaux de blé dur et 74 140 quintaux d’orge.

Le CRDA estime la superficie ensemencée durant la campagne en cours à environ 12 160 hectares. La superficie récoltable, quant à elle, s’élève à 10 160 hectares, répartis comme suit : 3 080 hectares de blé dur, dont 80 hectares irrigués, et 7 080 hectares d’orge, dont également 80 hectares irrigués.

Les zones irriguées de la région devraient produire 3 360 quintaux de blé dur et 3 600 quintaux d’orge cette saison, représentant 6 % de la superficie totale ensemencée.

Les autorités régionales ont organisé une série de réunions pour examiner les préparatifs nécessaires en vue d’assurer le bon déroulement de la saison de récolte. L’ensemble des directions concernées a entamé des actions pour sécuriser la campagne, notamment par la surveillance des pistes agricoles, la protection des champs contre les incendies et la sensibilisation des agriculteurs à l’entretien des moissonneuses-batteuses.

Des travaux de réhabilitation et d’entretien (peinture, nettoyage, maintenance) ont été, ainsi, programmés au sein du seul centre de collecte de la région, situé à El Jem. Ce centre dispose d’une capacité de stockage d’environ 7 000 quintaux de céréales.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture mardi en territoire négatif

Le marché boursier a enchaîné, mardi 10 juin, une troisième séance consécutive de baisse. L’indice de référence, Tunindex, a cédé 0,1 % pour clôturer à 11 359,7 points, dans un volume d’échanges limité à 4,2 millions de dinars, rapporte l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Du côté des valeurs, c’est TUNISAIR qui s’est distinguée, enregistrant la meilleure performance de la séance. L’action du transporteur national a gagné 2,7 %, à 0,380 dinar, malgré un flux modeste, avec seulement 4 000 dinars échangés.

Le titre OFFICEPLAST a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance, enregistrant une progression de 2,3 % à 1,770 D, et ce, sans faire l’objet de transactions.

Le titre BEST LEASE a accusé une régression de -4,3 % à 2,260 D. L’action du leaseur a généré un volume d’échanges limité à 6 mille dinars au cours de la séance.

Mal orienté, le titre STIP s’est replié de 4,2 % à 2,950 D. L’action du spécialiste du pneumatique n’a été échangée qu’à hauteur de 5 mille dinars durant la séance.

SFBT a été la valeur la plus dynamique de la journée. L’action du spécialiste des boissons gazeuses et alcoolisées a enregistré un volume d’échanges de 591 mille dinars, mais a cédé -0,5 % à 12,050 D.

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Jendouba : 2 millions de quintaux de céréales en vue

La campagne de récolte des céréales a officiellement débuté, mardi 10 juin, dans le gouvernorat de Jendouba, avec une première coupe symbolique réalisée dans une exploitation privée située à El Brahmi, dans la délégation de Bou Salem.

Les prévisions annoncent une collecte d’environ 2 millions de quintaux, répartie comme suit : blé dur (78 %), orge (20 %), blé tendre (1 %) et triticale (1 %).

La capacité de stockage dépasse les 911 000 quintaux, répartis sur une vingtaine de centres de collecte, a précisé Nabila Mahjoubi, cheffe de la direction de la production végétale au commissariat régional au développement agricole (CRDA), lors d’une présentation technique.

Ce bilan, présenté en présence du gouverneur de la région, Taïeb Dridi, ainsi que de plusieurs responsables locaux et régionaux et de représentants de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (UTAP), fait également état de 84 600 hectares emblavés pour cette campagne. Parmi ces superficies, 3 800 hectares sont consacrés à la multiplication des semences, tandis que 80 800 hectares sont destinés à la production de consommation.

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ISIE : listes électorales préliminaires à Degache-El Hamma-Tamaghza

L’ISIE a publié, mardi 10 juin, les listes électorales préliminaires des législatives partielles dans la circonscription de Degache–El Hamma du Jérid–Tamaghza.

Les listes sont consultables jusqu’au jeudi 12 juin 2025, au siège de l’Instance Régionale Indépendante pour les Élections (IRIE) de Tozeur, ainsi que sur le site officiel de l’Instance.

L’ISIE précise que les recours contre ces listes peuvent être déposés les vendredi 13 et samedi 14 juin 2025, exclusivement au siège de l’IRIE de Tozeur.

Les formulaires spécifiques pour introduire un recours sont disponibles sur le site web de l’ISIE, ajoute la même source.

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Bizerte-Tourisme : Autorisations pour excursions à La Galite

Deux nouvelles sociétés tunisiennes seront habilitées à proposer des excursions vers l’île de La Galite au départ du port de plaisance de Tabarka, à partir de cet été.

Ces autorisations ont été accordées par la commission des activités maritimes de loisirs de Bizerte lors d’une réunion tenue, mardi 10 juin, au siège du gouvernorat.

Les deux sociétés pourront exercer leurs activités en respectant strictement les normes de sécurité et environnementales définies dans le cahier des charges.

Situé à 81 km au nord de Bizerte et à 60 km de Tabarka, l’archipel de La Galite s’étend sur 752,3 hectares. Cet ensemble d’îles rocheuses comprend notamment le Galiton et la Fauchelle.

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Septième Journée Internationale de la sécurité sanitaire des aliments

La Septième Journée Internationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments, placée sur le thème « Sécurité sanitaire des aliments : la science en action », s’est tenue à la Cité des Sciences de Tunis. Cette initiative, organisée par l’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA) en collaboration avec l’Agence Nationale d’Évaluation des Risques, a eu lieu à l’occasion de la Journée Mondiale de la Sécurité Sanitaire des Aliments, célébrée chaque année le 7 juin.

Cette rencontre a rassemblé plusieurs organisations internationales spécialisées, parmi lesquelles l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).

Les intervenants ont insisté sur l’importance de surveiller l’ensemble des étapes de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur, afin de garantir la sécurité des produits et d’anticiper l’évaluation des risques, dans le but de réduire les maladies non transmissibles ainsi que les intoxications alimentaires liées à des contaminations.

Lors d’une récente intervention, le ministre de la Santé, Moustafa Ferjani, a insisté sur l’importance cruciale du contrôle rigoureux de la chaîne de production alimentaire. « Il est indispensable de surveiller chaque étape, de l’agriculteur au consommateur, en passant par le commerçant », a-t-il déclaré, soulignant que cette vigilance est essentielle pour prévenir les intoxications alimentaires ainsi que les maladies non transmissibles, parmi lesquelles l’obésité, le diabète, l’hypertension et certains cancers.

Il a souligné que cet événement de sensibilisation a pour objectif de rappeler l’importance de préserver la santé humaine grâce à une collaboration étroite entre tous les ministères concernés. Il a insisté sur la nécessité de garantir la qualité des aliments en évitant les produits transformés ou industriels.

Par ailleurs, il a encouragé l’adoption du régime alimentaire méditerranéen et a mis l’accent sur l’importance du conditionnement, de la conservation et de la distribution des aliments de manière sécurisée. Il a également exhorté les citoyens à s’abstenir d’acheter des produits alimentaires de contrebande ou issus du commerce parallèle.

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Découverte d’un système hydraulique romain à Thuburbo Maius

Une collaboration archéologique tuniso-italienne a récemment révélé l’un des systèmes hydrauliques romains les mieux préservés d’Afrique du Nord sur le site de Thuburbo Maius, situé à Zaghouan. Cette découverte majeure comprend des réservoirs intacts, un puits profond de 25 mètres en excellent état de conservation, ainsi que deux vastes complexes thermaux saisonniers utilisés jusqu’au Ve siècle.

Ces résultats couronnent la septième campagne du projet archéologique mené conjointement par l’Institut National du Patrimoine (INP) tunisien, l’Université de La Manouba et l’Université de Bologne. Étendu sur quatre ans, ce programme mobilise plus de cinquante spécialistes — étudiants, chercheurs, ingénieurs et techniciens.

« Les fouilles ne constituent plus notre priorité actuelle. Nous nous concentrons désormais sur l’étude, la restauration et la valorisation des monuments déjà mis au jour », précise Hamdane Ben Romdhane, chercheur à l’INP et membre de l’équipe dirigeante.

L’eau représentait la colonne vertébrale de la vie quotidienne à Thuburbo Maius. Le réseau hydraulique mis au jour illustre la sophistication du génie civil romain : un système intégré de collecte, de transport, de distribution et d’évacuation garantissait un approvisionnement régulier en eau potable. Des canalisations complexes alimentaient les fontaines publiques, les thermes ornés de mosaïques et les habitations privées.

Cette infrastructure s’inscrivait dans le vaste réseau hydraulique de l’Afrique romaine, dont témoigne encore aujourd’hui l’aqueduc visible sur la route reliant Tunis au site archéologique. Les Romains captaient l’eau de sources situées à plusieurs dizaines de kilomètres, l’acheminant via des aqueducs à pente constante, franchissant vallées et montagnes par des ponts et tunnels.

Une fois arrivée en ville, l’eau était stockée dans les castella aquae (réservoirs de distribution) avant d’irriguer l’ensemble du tissu urbain, tandis qu’un système d’égouts souterrains évacuait les eaux usées.

Innovation remarquable de cette recherche : la découverte d’espaces verts et de jardins dans les habitations privées. « Pour la première fois, les maisons ne sont plus perçues uniquement comme des containers de mosaïques, mais comme des écosystèmes complexes », explique Antonella Coralini, professeure d’archéologie romaine à l’Université de Bologne et co-directrice du projet Thuburbo Maius : la ville et son territoire.

Cette approche révolutionnaire permet de reconstituer la végétation antique, ouvrant ainsi des perspectives inédites pour l’aménagement touristique du site. Les Romains avaient développé des solutions ingénieuses de climatisation naturelle : réservoirs souterrains à température stable, architecture optimisant l’ombre, jardins et fontaines créant des microclimats par évaporation.

Après trois années (2022-2024) consacrées à l’étude des thermes et du grand réservoir sous la direction de l’expert tunisien Habib Baklouti, les recherches de 2025 se sont orientées vers l’eau domestique et les espaces verts urbains.

« La collaboration se fait désormais sur un pied d’égalité grâce à la disponibilité de spécialistes tunisiens », souligne Ben M. Romdhane, illustrant l’évolution de cette coopération tuniso-italienne vieille de soixante ans et qui compte aujourd’hui 14 missions actives.

Les résultats dépassent les attentes sur ce site de 40 hectares. Pour la première fois, des indices archéologiques ont été documentés au-delà du périmètre urbain, ouvrant de nouvelles pistes de recherche.

Le ministère des Affaires culturelles a annoncé la poursuite des investigations lors de la prochaine campagne, prévue du 19 octobre au 16 novembre 2025, avec une priorité donnée aux espaces verts urbains, aux systèmes hydrauliques et à l’exploration des zones périphériques.

Ces découvertes fournissent des informations cruciales pour le développement touristique du site ainsi que pour l’élaboration de circuits culturels au bénéfice de l’Institut National du Patrimoine et de l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC).

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MIQYES 2025 : moins de 5 % de budget pour l’environnement dans ¾ des entreprises

 Environ ¾ des entreprises tunisiennes consacrent un budget inférieur aux initiatives environnementales. Cela a été révélé par une enquête réalisée, dans le cadre de la « 7ème édition du Baromètre de la santé des PME en Tunisie MIQYES 2025 : Focus sur le développement durable », et qui a été présentée, mardi 10 juin, à Tunis.

Miqyes est une enquête nationale menée du 15 janvier au 20 avril 2025, basée sur les déclarations de 233 entreprises tunisiennes. Elle met un accent particulier sur leur engagement environnemental et leur transition vers des pratiques durables.

Cette enquête a été réalisée par la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Elle vise à évaluer et valoriser les efforts des entreprises tunisiennes en matière de responsabilité sociale et environnementale.

Abdelkader Boudriga, économiste, a présenté ces chiffres lors de la présentation du baromètre :

Répartition sectorielle des entreprises :

  • 50,6 % dans l’industrie;
  • 34,8 % dans les services;
  • 14,6 % dans d’autres secteurs (commerce et agriculture).

Âge des entreprises :

  • Âge moyen : 21 ans;
  • Âge médian : un peu moins de 14 ans.

63 % des entreprises n’utilisent pas de référentiel reconnu pour mesurer leur impact social ou environnemental. Seulement 14 % utilisent un référentiel reconnu pour évaluer leur performance sociale ou environnementale.

Les entreprises très jeunes (<10 ans) et très anciennes (>20 ans) ont tendance à utiliser des référentiels reconnus pour évaluer leur impact.

Presque la moitié des entreprises ne communiquent pas du tout sur leurs performances sociales/environnementales. Ce qui freine la transparence, l’amélioration continue et la reconnaissance externe.

Voici la répartition du financement des initiatives sociales et environnementales :

  • 52,36 % utilisent leurs fonds propres;
  • 12,45 % s’appuient sur des dons;
  • 11,59 % bénéficient d’aides ou subventions gouvernementales;
  • 6,01 % ont recours au crédit bancaire;
  • 4,72 % seulement au private equity.

S’agissant des émissions de gaz à effet de serre (GES), 115 entreprises ont indiqué que leurs émissions directes sont liées aux processus industriels, 80 entreprises génèrent des émissions des transports (véhicules, avions), 54 entreprises génèrent des émissions liées à l’électricité (émissions indirectes), 42 des enquêtées génèrent des émissions liées à la production de la chaleur et 25 entreprises des émissions liées aux déchets.

Le niveau d’engagement en matière de décarbonisation augmente avec l’indice des attentes des clients : il est faible en l’absence d’attentes (score de -0,04) et atteint un maximum de 0,89 lorsque quatre attentes sont exprimées.

L’engagement des entreprises dans la réduction de leur empreinte carbone dépend fortement des contraintes réglementaires et légales auxquelles elles sont soumises. Plus les budgets alloués sont élevés, plus leur indice d’engagement dans ces initiatives est important.

Cependant, peu d’entreprises adoptent des mesures concrètes :

  • Seules 7,6 % utilisent significativement des énergies renouvelables.

  • 20 % déclarent avoir réalisé un bilan carbone, principalement dans le secteur industriel et parmi les entreprises implantées depuis plus de 20 ans, notamment dans le Grand Tunis.

  • 30 % ne suivent aucun indicateur environnemental.

Par ailleurs, les pratiques telles que la mesure régulière de l’empreinte carbone ou l’éco-conception restent marginales.

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Dougga et El Jem 2025 : un nouveau souffle pour la culture tunisienne grâce au mécénat de l’UIB

La Fondation Arts & Culture by UIB a tenu ce 10 juin 2025 une conférence de presse marquante pour dévoiler les programmes des 49e et 38e éditions respectives du Festival International de Dougga et des Nocturnes d’El Jem.

En présence de diplomates, d’artistes renommés et des médias, le discours d’ouverture, prononcé par Ouassel BAHRI, Secrétaire général de la Fondation, a mis en lumière l’engagement renouvelé de l’institution en faveur de la culture tunisienne.

L’intervenant a confirmé le soutien triennal de la Fondation au Festival d’El Jem, un partenariat renouvelé pour la troisième fois consécutive, couvrant ainsi près d’une décennie de collaboration. Par ailleurs, un nouveau partenariat de trois ans a été officialisé en 2025 avec le Festival de Dougga, après une première expérience réussie en 2024. Ces deux événements, se déroulant dans des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ont été décrits comme des « fleuves de créativité et d’émotion, tant sur le plan national qu’international ».

M. BAHRI a rappelé la vocation de la Fondation, créée en 2016 : « Faire de la culture un bien commun et un levier de cohésion sociale. » Au-delà du simple mécénat financier, il a souligné l’accompagnement des artistes et des institutions, citant notamment la présence du maestro Hafedh Makni, du chanteur d’opéra Hassen Doss et du compositeur Hamza Bouchnak, tous partenaires de longue date.

Hommage aux bâtisseurs de la culture

Un hommage poignant a été rendu à feu Mohamed Ennaceur, ancien président de la République et fondateur du festival d’El Jem en 1986, « visionnaire ayant transformé l’amphithéâtre romain en écrin symphonique ». Les équipes organisatrices des deux festivals, ainsi que les bénévoles, ont également été salués pour leur « engagement passionné et leur attachement indéfectible à leur territoire ». Enfin, M. BAHRI a conclu en citant Kamel Neji, président de la Fondation : « Créer des synergies entre Dougga et El Jem, c’est offrir à la Tunisie une vitrine culturelle à la hauteur de son histoire. »

Mabrouk Ayouni, directeur du Festival international de musique symphonique d’El Jem, a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers l’UIB et sa fondation pour leur soutien financier et leur confiance en ce projet culturel d’envergure. Toutefois, il a souligné la nécessité de mobiliser davantage de mécènes et de partenaires engagés en faveur de la culture, de l’art et de la valorisation des sites archéologiques.

Bien qu’il reconnaisse l’importance du soutien public, M. Ayouni a rappelé que celui-ci reste insuffisant pour garantir la pérennité et le développement du festival. « L’aide de l’État est cruciale, mais elle ne peut, à elle seule, assurer l’avenir de l’événement. Nous avons besoin d’une synergie entre secteurs public et privé », a-t-il déclaré.

Un budget limité pour une ambition internationale

Le budget prévisionnel du festival, encore en cours de finalisation, est estimé entre 500 000 et 600 000 dinars – un montant que le directeur juge inadapte à l’envergure de l’événement. « C’est insuffisant. Nous devons trouver des subventions complémentaires et des moyens innovants pour enrichir la programmation », a-t-il expliqué. Pour optimiser les coûts, M. Ayouni a d’ores et déjà opté pour des orchestres de petite formation, tout en maintenant une exigence artistique élevée.

Conscient des défis financiers, le directeur a réitéré son engagement à développer le festival, tout en lançant un appel aux entreprises et institutions soucieuses de soutenir la culture et le patrimoine. « Sans l’appui de sponsors convaincus par notre démarche, notre rayonnement restera limité. La culture est un investissement, pas une dépense », a-t-il insisté.

Mokhtar Belatek, directeur du Festival International de Dougga, a souligné dans une déclaration accordée à L’Économiste Maghrébin l’importance d’un soutien institutionnel et financier pour assurer la pérennité de l’événement. Selon lui, tout festival a besoin à la fois de l’appui des institutions publiques et du mécénat privé, à l’image du partenariat noué avec l’UIB.

« Lorsqu’un annonceur constate des résultats concrets et tangibles, il est naturel qu’il poursuive la collaboration », explique Belatek. Il a rappelé que l’édition 2024 avait marqué le début d’un partenariat triennal avec l’UIB, une relation de confiance qui a permis de consolider les assises du festival.

Le directeur a également insisté sur l’impact positif des annonceurs, dont le soutien facilite l’organisation et le bon déroulement des activités. Une synergie essentielle pour garantir la réussite de cette manifestation culturelle majeure.

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Tozeur : 300 palmiers ravagés par le feu dans une oasis

Un incendie a eu lieu, lundi 9 juin, dans l’ancienne oasis de Tozeur. Ce triste incident a détruit près de 300 palmiers.

Le président de l’Union locale des agriculteurs, Habib Touzri, a expliqué à l’Agence TAP que, grâce à une intervention rapide, les flammes n’ont pas pu se propager vers les autres palmiers de l’oasis. Celle-ci s’étend sur 2,5 hectares et dépend du groupement de développement agricole El Wassat.

Il a également appelé les agriculteurs de la région à adopter de bonnes pratiques pour protéger leurs cultures et prévenir les incendies, souvent causés par des comportements à risque ou les fortes températures.

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Festival du Cirque et des Arts de la Rue en Tunisie : 10 régions du 12 au 29 juin 2025

Le Paparouni Circus organise, du 12 au 29 juin 2025, la 8ème édition du Festival International du Cirque et des Arts de la Rue, avec le soutien des ministères des Affaires Culturelles, du Tourisme et de l’Artisanat. Cet événement culturel d’envergure proposera une série de spectacles gratuits en plein air, animant les places publiques de dix régions tunisiennes.

Lancé en 2018, ce festival pionnier en Afrique du Nord poursuit son tournée à travers la Tunisie, avec des étapes à Tunis, Ben Arous, Ariana, Bizerte, Le Kef, Sfax, Siliana, Sousse et Monastir, avant de s’achever à Zaghouan le 29 juin, selon un communiqué des organisateurs.

Placée sur le thème « L’Art pour Tous, l’Art dans la Rue », cette édition met à l’honneur les arts de la rue à travers des spectacles d’acrobatie, des numéros de clowns et des ateliers de formation. Destiné au grand public – enfants, jeunes et familles –, l’événement propose des expériences immersives grâce à des représentations en plein air dans divers espaces publics.

Les spectacles débuteront à 20h00 et mêleront acrobaties époustouflantes, jonglages audacieux et numéros comiques de clowns. Une programmation variée, accessible à tous les publics, promet une immersion dans l’univers magique du cirque.

Pour cette édition, des artistes venus de dix pays – dont la Tunisie, l’Italie, le Mexique, l’Argentine, le Chili et le Kenya – investiront la piste. Le festival innove cette année en accueillant la première Compétition Nationale des Arts du Cirque, initiée en 2024 par Paparouni Circus. Une opportunité pour les jeunes talents tunisiens de se produire devant un jury d’experts et de se faire connaître du grand public.

Le festival propose des workshops en arts du cirque et en danse. Animés par des professionnels, ces ateliers permettront aux participants d’affiner leur technique et d’envisager une intégration dans des écoles spécialisées. Une initiative qui renforce l’engagement du festival en faveur du développement des arts du spectacle.

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