La Cité interdite: un voyage dans le temps au coeur de la Chine millénaire
Franchir les portes d’un lieu chargé d’histoire, où chaque pierre, chaque couloir, murmure les secrets de 24 empereurs qui ont façonné la Chine durant la période impériale… c’est faire un bond dans le passé et comprendre l’histoire durant cette époque. Il y a des lieux qui vous happent dès le premier pas, des endroits où l’histoire se fait plus réelle où chaque pierre semble vouloir vous confier un secret.
La Cité interdite -également appelé « Palais impérial » est de ceux-là. Sa construction aurait duré 14 ans, entre 1406 et 1420. Vous voilà transporté dans un autre monde, celui des 24 empereurs qui ont façonné la Chine, un monde où les murmures du passé résonnent entre les murs du palais colossal.
Ce n’est pas simplement un amas de pierres et de cours. Ici, l’histoire prend vie. Les décors intérieurs d’origine ont été recréés avec une minutie incroyable, comme si les empereurs venaient tout juste de quitter les lieux.
Et puis, il y a les œuvres d’art. Des peintures délicates aux sculptures imposantes. Chaque objet raconte une histoire, témoigne d’un savoir-faire ancestral, où l’impression du passé se révèle sous nos yeux, fragment après fragment.
Pour comprendre l’âme de la Cité interdite, il faut se souvenir que Pékin est une ville millénaire, une capitale dont l’histoire dépasse de 2 000 ans celle de Shanghai. C’est ici, entre ces murs, que la Chine a forgé son identité. En déambulant dans les cours et les jardins, montrant ainsi une profondeur historique, ainsi qu’une impression de marcher sur les traces de ceux qui ont fait l’histoire.
La Cité interdite comme son nom l’indique est bien plus qu’une simple cité, c’est un voyage dans le temps. Chaque jour, près de 35 000 visiteurs viennent du monde entier pour visiter plus d’un million d’objets d’art impériaux qu’il abrite. Des bijoux étincelants aux horloges complexes, en passant par la calligraphie raffinée et les peintures délicates, ces collections offrent un aperçu fascinant de la culture et de l’art traditionnels chinois.
Il en va de même de certains éléments qui s’imposent à la mémoire comme les neuf dragons de céramique polychrome vibrant sur le mur devant la Porte de la tranquillité et de la longévité. Sans oublier les lions gardiens qu’on voit à l’entrée.
La Cité interdite elle-même est une œuvre d’art. Avec ses 9 000 travées, elle témoigne du génie architectural de l’époque impériale. Le musée met en valeur ces trésors à travers des expositions qui mêlent reproductions fidèles des décors originaux et créations artistiques contemporaines.
Cette première journée à la Cité interdite n’a été qu’un avant-goût, en prenant le temps de se perdre dans ses cours. Car la Cité interdite n’est pas un lieu que l’on visite, c’est un monde dans lequel une histoire prend vie. D’ailleurs, un film a été réalisé à son sujet.









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