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Le Traité sur la haute mer sera mis en œuvre lors du Sommet sur l’Océan à Nice

La troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc-3) a débuté lundi 9 juin 2025 à Nice, située dans la région sud-est française. Une conférence-initiative qui est le fruit d’une collaboration entre la France et le Costa Rica. Environ 50 chefs d’État et de gouvernement feront le déplacement durant les cinq jours de la conférence (9-13 juin) pour cette première rencontre onusienne en France depuis la COP21 sur le climat à Paris, qui a eu lieu il y a dix ans. Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé, lors de l’inauguration de cette conférence, lundi 9 courant, que le nombre de 60 pays signataires du Traité sur la haute mer allait bientôt être franchi.

Selon France Info, le chef de l’État français a déclaré que le Traité sur la haute mer, destiné à protéger les eaux internationales, serait ratifié par un nombre suffisant de nations pour son entrée en application. « En plus des cinquante ratifications déjà déposées ici même récemment, quinze pays ont officiellement pris l’engagement de les rejoindre », a indiqué le président français, sans toutefois spécifier de date précise.

En effet, le traité, qui a été signé en 2023, sera effectif 120 jours après la 60ème ratification. Paris espérait l’obtenir avant le commencement du sommet. Son objectif est de combattre la pêche illégale et l’exploitation des grands fonds en haute mer, une zone qui couvre les deux tiers des océans.

A noter que cette Unoc-3 concerne l’océan, et non pas les océans. Autrement dit, il s’agit de la protection de l’océan à l’échelle mondiale. Les objectifs sont d’ordre international, avec pour priorité : avancer vers l’objectif de 60 pays signant le traité sur la haute mer, condition indispensable pour la mise en œuvre de ce texte qui a été négocié pendant une longue période.

Des annonces financières lors de l’Unoc-3 ?

Plusieurs aspects des négociations sont particulièrement importants pour les pays africains qui ont une façade maritime. Le Bénin, le Sénégal, le Maroc, l’Afrique du Sud et bien d’autres font face à la problématique de l’érosion littorale et de l’élévation du niveau de la mer. On espère donc des annonces, comme celles d’ordre financier, afin de les accompagner dans leur adaptation.

Un autre défi majeur : la pêche excessive et la surpêche. Les réserves et les ressources deviennent de plus en plus difficiles à obtenir. Les discussions portent également sur la mise en place de zones marines protégées pour favoriser la reproduction des poissons et sur les efforts pour combattre la pêche illégale.

En conclusion, un autre sujet crucial concerne les côtes africaines : la pollution, en particulier celle due au plastique. Dans ce contexte, aucune décision n’est attendue. Toutefois, on espère voir progresser les pourparlers actuels concernant l’adoption d’un traité spécifique à cette problématique, dont la conclusion est prévue pour cet été.

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Tunisie : vers une économie bleue durable à la Conférence des Nations Unies sur l’Océan 2025

Le Ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, M. Mohamed Ali Nafti, présidera la délégation tunisienne aux travaux de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan, qui se tiendra à Nice, en France, du 9 au 13 juin 2025.

Cette nouvelle édition est placée sur le thème «Conférence des Nations Unies pour soutenir la mise en œuvre de l’Objectif 14 des Objectifs de Développement Durable : Conserver les océans et les utiliser de manière durable pour un développement durable ».

Le ministre des Affaires étrangères prononcera un discours au nom de la Tunisie et exposera l’approche du pays en matière de gestion des questions environnementales et de développement durable.

Il évoquera les attentes de la Tunisie vis-à-vis de la conférence qui représente une plateforme globale pour mobiliser le soutien à la mise en œuvre des initiatives nationales relatives à la santé des mers et à l’utilisation durable des ressources maritimes, selon un communiqué publié dimanche par le département des Affaires étrangères.

La conférence est, également, l’occasion, d’exposer les réalisations ainsi que les défis en matière de protection des écosystèmes marins au niveau national, de nouer des partenariats, d’attirer des investissements visant à protéger l’environnement marin en Tunisie et de renforcer l’investissement dans l’économie bleue, d’après la même source.

Les principales problématiques des océans, notamment, l’exploitation minière des fonds marins, l’adoption du traité international sur la pollution plastique, la régulation de la pêche excessive et l’examen des défis et opportunités liés à la protection des océans et des ressources maritimes communes, figurent à l’ordre du jour de la réunion.

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Monaco – Forum sur l’économie bleue: impératif de protéger les océans

Le Forum sur l’économie et la finance bleues (BEFF), organisé les 7 et 8 juin 2025 à Monaco, s’est achevé, dimanche, sur des appels forts en faveur d’une responsabilité mondiale accrue pour la protection des océans.

Organisé en prélude à la 3ème Conférence des Nations unies sur les océans, qui se tient du 9 au 13 juin 2025 à Nice en France, sur le thème « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan », cet événement a été marqué par la présence du président français Emmanuel Macron, du prince William de Galles, ainsi que le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Comment l’océan peut-il être une source de vie essentielle pour la planète, alors que sa protection reste le moins financé de tous les Objectifs de développement durable (ODD) ? Comment le monde peut-il inverser la tendance à la dégradation des océans et ouvrir la voie à une économie bleue régénératrice qui soigne plutôt que de nuire au bien-être de la planète? Ce sont là les questions les plus pertinentes abordées par les participants lors de la première journée de ce forum, indique le bulletin de l’ONU (Earth Negociations Bulletin).

Dans son discours d’ouverture, le Prince Albert II de Monaco, cité par la même source, a souligné l’un des messages clés du Forum : la nécessité d’un nouveau développement qui préserve l’équilibre de la planète et ses richesses.

Il a souligné le travail indispensable de la communauté scientifique pour mettre en lumière les menaces qui pèsent sur l’océan, indiquant que l’économie, confrontée à des limites planétaires déjà dépassées, doit investir dans un nouveau type de croissance.

Arme de destruction massive

Dans son discours à ce forum, la ministre française de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, a qualifié le déni du climat et de la pollution d’ « arme de destruction massive », soulignant le pouvoir catalyseur de la finance, de la science et de la diplomatie pour construire une économie bleue résiliente et durable.

Financement

Les participants aux panels ont discuté de la mobilisation de financements pour la conservation des écosystèmes et du financement de programmes de conservation transfrontaliers.

Concernant les modèles de financement innovants, le Fonds mondial pour les récifs coralliens a été présenté comme un exemple de financement mixte mobilisant des ressources publiques et privées pour renforcer la résilience des écosystèmes récifaux côtiers, des communautés locales et des économies.

Les intervenants ont aussi appelé à unir leurs forces pour exploiter le potentiel du financement mixte et stimuler l’innovation et la transition vers l’investissement privé.

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