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Tunisie-ONUDI : 13,3 millions de tonnes de CO₂ évitées grâce à des projets verts

L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) accompagne la transition écologique du secteur industriel en Tunisie à travers un ensemble d’initiatives, a indiqué le représentant de l’organisation onusienne en Tunisie, Lassaad Ben Hassine.

Dans une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, il a ajouté que depuis la réalisation des projets liés à cette transition, la Tunisie est parvenue en 2024, à réduire environ 13,3 millions de tonnes équivalent CO₂, et ce, dans le cadre des efforts déployés pour assurer la transition vers une économie industrielle verte.

Ben Hassine a présenté, à cette occasion, une panoplie de projets contribuant à la réduction des gaz à effet de serre, dont , essentiellement, le projet de l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal lequel intègre les technologies de réfrigération écologiques et développant des systèmes de collecte et de traitement des gaz usagés dans le secteur de la réfrigération.

Il a, également, cité le projet de transport électrique propre, visant à mettre en place un cadre réglementaire et fiscal pour encourager l’adoption du transport urbain électrique, considéré comme un moyen efficace pour réduire la pollution de l’air en milieu urbain et promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables.

Ce projet qui s’étale jusqu’à 2028, ambitionne de réduire les émissions directs de gaz à effet de serre de 1,5 million de tonnes équivalent CO₂ et 3,5 millions de tonnes indirectement, au cours de la période 2022/2037.

Le responsable a souligné que davantage d’efforts seront déployés pour améliorer la performance environnementale des entreprises industrielles, à travers l’accompagnement de 24 établissements dans l’adoption de solutions technologiques en vue de réduire la consommation d’énergie et d’eau, tout en améliorant leur impact environnemental, en particulier, dans les secteurs à fort impact écologique.

Et de poursuivre que l’économie circulaire et l’innovation industrielle ont un rôle central dans la transition vers un modèle économique tunisien plus compétitif et durable.

Il a, également, souligné que l’économie verte constitue un modèle de développement visant à renforcer le bien-être de l’Homme et la justice sociale, tout en diminuant les risques environnementaux et en améliorant l’efficacité de l’utilisation des ressources, notamment, par la diminution des émissions carbone et la préservation des écosystèmes.

L’ONUDI œuvre, selon lui, à concrétiser cette vision à travers des programmes et des projets soutenant des modèles de production plus durables et incitant à l’innovation industrielle, essentiellement, dans les secteurs à fort potentiel de croissance et de création d’emplois ce qui renforcera la compétitivité de l’économie tunisienne en dépit des mutations environnementales mondiales.

Par ailleurs, le représentant de l’ONUDI en Tunisie a évoqué le projet du « textile circulaire », lequel a permis le recyclage des déchets textiles pour la production de 224 mille jeans, ce qui illustre la capacité de ce secteur à créer de la valeur ajoutée à travers le recyclage, réduire la pression environnementale et créer des emplois verts.

Il a avancé qu’une feuille de route nationale pour le textile circulaire est en cours d’élaboration. Il s’agit d’un document d’orientation vers une économie plus efficiente et durable en se basant sur la reconfiguration des chaînes de production selon les principes de l’économie verte.

« Les projets de l’ONUDI en Tunisie concrétisent l’engagement de l’organisation à soutenir les efforts déployés par le pays pour construire un modèle industriel à faible émission de carbone, en se basant sur l’innovation, le recyclage et l’amélioration de la performance environnementale », a indiqué Ben Hassine.

Et de préciser que la transition est désormais une condition essentielle pour faire face aux changements climatiques et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne dans des marchés mondiaux où la performance environnementale devient un critère central dans les échanges commerciaux et industriels.

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Tunisie-ONUDI : vers un nouveau Partenariat Pays pour une industrie verte et innovante

Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) à Tunis, Lassaâd Ben Hassine a souligné que la Tunisie et l’ONUDI ont officiellement entamé des consultations sur la préparation du programme de partenariat pays (PCP), précisant que ce programme sera en adéquation  avec le plan de développement quinquennal 2026-2030, que la Tunisie a entamé son élaboration.

Dans une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, Ben Hassine a expliqué que ces consultations sont menées, en coordination avec le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie et un certain nombre de partenaires nationaux, dans le cadre de l’élaboration d’un modèle de coopération stratégique plus intégré et plus efficace.

Il a souligné que la Tunisie a officiellement demandé, à la fin de l’année 2024, l’adhésion au  Programme de Partenariat Pays de l’ONUDI, une étape qui reflète le niveau de confiance mutuelle entre les deux parties et constitue une évolution qualitative depuis la signature de l’accord de partenariat en 1994 et l’ouverture du bureau de représentation de l’ONUDI en Tunisie.

Ce programme vise à soutenir le développement industriel durable, à travers la création des emplois, la promotion de l’innovation, l’incitation à l’investissement, et le développement de l’infrastructure industrielle, dans le cadre d’une approche globale qui s’appuie sur la consultation entre le gouvernement, le secteur privé, les institutions financières et le système des Nations Unies.

L’objectif est d’orienter les efforts vers des priorités industrielles bien déterminées et de mobiliser les ressources nécessaires, a-t-il noté.

Les domaines d’intervention proposés, qui sont issus de la stratégie industrielle et d’innovation à l’horizon de 2035, concernent des secteurs prometteurs, à savoir la transition énergétique et la décarbonation, l’économie circulaire, la création de zones éco-industrielles, la transformation numérique et l’innovation, a-t-il encore précisé
La priorité sera accordée aux chaînes de valeur dans des secteurs stratégiques, dont les industries agroalimentaire, le textile et les composants automobiles, eu égard leur potentiel de création d’emplois, d’attraction d’investissements et de développement des compétences et de la formation professionnelle.

En ce qui concerne les  composantes du programme,  Ben Hassine a fait savoir qu’elles concernent l’appui à la coopération Sud-Sud, sur la base des compétences tunisiennes, l’autonomisation des jeunes et des femmes, et le renforcement des capacités institutionnelles nationales.

Le Programme de Partenariat Pays est un cadre incitatif  pour soutenir l’élaboration du Plan national de développement 2026-2030, dans la mesure où l’ONUDI fournit un soutien analytique et stratégique, basé sur des expertises techniques avancées, à travers l’élaboration d’une feuille de route industrielle durable et l’identification de projets ayant une valeur ajoutée et qui sont faisables et bancables.
À cet égard, l’ONUDI salue les quatre piliers du PCP. Il s’agit du renforcement de l’intégration industrielle inclusive, l’incitation à l’innovation  et à la transformation technologique, l’accélération de la transition vers une économie verte et circulaire, la promotion des exportations et de la compétitivité.

Ces quatre piliers représentent un terrain favorable pour construire un secteur industriel tunisien plus dynamique et durable.

L’organisation salue également les progrès réalisés par  la Tunisie dans le domaine de la gouvernance industrielle,  appelant  à poursuivre les efforts, en adoptant des politiques incitatives à l’innovation, et en développant des mécanismes de financement souples et innovants qui répondent aux ambitions de la transformation économique durable.

Ben Hassine s’est dit confiant quant à la capacité de la Tunisie à faire réussir ce modèle de partenariat, soulignant que le pays présente de  facteurs solides de réussite, dont un climat institutionnel propice aux réformes, l’adoption d’une stratégie de développement industriel avancé à l’horizon 2035, un capital humain compétent, un secteur privé actif et un engagement clair en faveur du développement durable et environnemental.

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Tunisie : 15 projets de l’ONUDI pour 40 millions $ au service de l’industrie durable

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) en Tunisie, Lassad Ben Hassine, a affirmé que l’organisation met actuellement en œuvre 15 projets de développement en Tunisie, couvrant divers secteurs industriels, pour une valeur avoisinant les 40 millions de dollars.

Dans une interview réalisée dans le studio TV de l’agence TAP,  le responsable onusien a précisé que ces projets sont financés grâce aux contributions de l’Union européenne, de l’Allemagne, de la Suisse, du Japon, de Monaco, du Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds multilatéral.

Depuis leur lancement (dont la majorité en 2019), ces projets ont permis de créer ou de maintenir plus de 6 000 emplois, avec un accent croissant sur la transition verte et le développement industriel durable.

Ben Hassine a souligné que la Tunisie est un partenaire privilégié de l’ONUDI, grâce à une coopération remontant au début des années 1970, couronnée par la signature d’un accord bilatéral en 1994 et l’ouverture d’un bureau permanent en Tunisie.

Les interventions de l’organisation s’inscrivent dans le cadre de l’accord des Nations Unies pour la coopération en faveur du développement durable et s’alignent sur la vision “Tunisie 2035”, ainsi que sur le plan de développement 2023-2025, tout en visant une harmonisation avec le nouveau plan 2026/2030.

Il a précisé que les interventions de l’ONUDI en Tunisie reposent sur quatre principes clés;  à savoir répondre à la demande nationale, garantir l’appropriation nationale des projets et la coordination gouvernementale, soutenir la transformation productive et l’innovation industrielle, et ancrer les projets dans les régions intérieures pour promouvoir l’équité économique.

Dans ce contexte,  Ben Hassine a présenté certains projets de l’ONUDI en Tunisie. Il a notamment mentionné le projet “Tunisie Créative” qui soutient depuis 2019 les chaînes de valeur dans le secteur de l’artisanat et du design, couvrant 17 filières dans six secteurs, tels que, les fibres végétales à Gabès, et les tapis au Kef.

Le projet a permis notamment la formation de plus de 2 500 personnes (dont 80 % de femmes), la production de 750 nouveaux produits et l’amélioration de la compétitivité de 248 entreprises, dont 16 entreprises féminines.

Le projet “Autonomisation économique des femmes” (2022-2024) a, quant à lui, soutenu 205 entreprises féminines dans le secteur des cosmétiques, obtenu cinq certifications ISO 22716 et créé plus de 1 400 emplois.

Dans le domaine de la compétitivité, la même source a évoqué le projet d’accès aux marchés étrangers pour les produits agricoles traditionnels, qui a renforcé les filières des dattes, de la figue de barbarie, et de la tomate séchée.

Ce projet a permis la création de 492 nouveaux produits (dont 148 en 2024), la génération de 735 emplois supplémentaires (90 % pour des femmes) et l’élaboration de la première stratégie nationale pour les produits agricoles traditionnels.

Sur le plan environnemental, Ben Hassine a mis en avant l’importance du Protocole de Montréal, qui comprend quatre projets ayant permis de réduire 13,3 millions de tonnes d’équivalent CO₂, de soutenir la transition technologique de sept entreprises vers des réfrigérants moins polluants, et de former 155 techniciens, 83 douaniers et 29 formateurs. Une feuille de route nationale pour l’application de l’amendement de Kigali a également été élaborée.

Il a également mentionné le projet de mobilité électrique (2024-2028), visant à réduire la pollution en promouvant les véhicules électriques, en installant des bornes de recharge et en renforçant la coordination entre les secteurs des transports, de l’énergie et du climat. Une phase pilote a été lancée dans trois villes : Djerba, Sfax et Bizerte, avec des avancées notables sur le cadre juridique.

Enfin, dans le cadre de l’économie circulaire, le projet “SwitchMed – Textile circulaire” (2020-2024) a permis le recyclage de 68 mille tonnes de déchets textiles et la production de 224 mille  jeans recyclés, ainsi que l’élaboration d’une feuille de route nationale pour le textile durable. En septembre 2025, ce projet évoluera vers un “Projet d’économie verte”  ciblant initialement le secteur des composants automobiles pour son impact économique et environnemental.

Le responsable a  affirmé que l’ensemble des projets de l’ONUDI en Tunisie a permis, depuis 2024, d’accompagner 565 PME dans leur transition technologique et écologique, et de bénéficier directement ou indirectement à plus de 9 400 personnes dans les domaines du design, de l’industrie créative, de l’industrie 4.0 et de la production durable, avec un accent particulier sur les régions intérieures, les femmes et les jeunes.

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ZLECAF : la Tunisie réalise 275 exportations certifiées et vise 300 entreprises d’ici fin 2025

En 2024, les échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Afrique subsaharienne ont atteint 1,6 million de dinars (MD), a indiqué Mourad Ben Hassine, Président directeur général (PDG) du Centre de promotion des exportations (CEPEX).

Les échanges commerciaux de la Tunisie avec les pays de l’Afrique subsaharienne génèrent un excédent commercial à la faveur de la Tunisie, avec des recettes d’exportation de l’ordre de 1,3 MD,  a précisé Ben Hassine qui intervenait lors d’une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, pour présenter la 1ère édition de la manifestation “Africa Business Partnership Days” (ABPD 2025 du 23 au 25 juin 2025).

Un événement destiné au développement des  partenariats entre la Tunisie et les pays d’Afrique subsaharienne.

Toutefois, en dépit de cet excédent commercial enregistré, le potentiel d’exportation de la Tunisie sur ce marché, demeure encore non exploité, avec des capacités inexploitées de  l’ordre de 1,5 MD, soit l’équivalent de 520 millions de dollars.

Ben Hassine a souligné que la Tunisie a l’opportunité de doubler ses exportations  vers le marché de l’Afrique subsaharienne, à travers la diversification des produits exportés, qui devraient concerner, des produits à haute valeur ajoutée.

” Le marché d’exportation de la Tunisie ne se contente pas uniquement aux produits agroalimentaires et aux industries de transformation, mais, il concerne désormais, les composants automobiles, ayant une forte valeur ajoutée et dont la Tunisie dispose d’un avantage compétitif”, a-t-il noté.

A cet égard, Ben Hassine a précisé que les études ont montré que la demande du marché africain sur les composants automobiles ou les produits ayant une forte valeur ajoutée, serait en hausse au cours des prochaines années.

Réalisation de 275 opérations d’exportation dans le cadre de l’accord de la Zlecaf
La Tunisie compte parmi les premiers pays qui exportent moyennant  le certificat d’origine établis dans le cadre de l’accord de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a avancé Ben Hassine.

Jusqu’à présent, la Tunisie a réalisé 275 opérations d’exportation par les certificats d’origine vers des pays africains, dans le cadre de l’accord de la Zlecaf, a-t-il poursuivi.

Le PDG du CEPEX a souligné que les échanges commerciaux réalisés dans le cadre de l’accord de la ZLECAF sont effectués sans obstacles douaniers.

Ainsi, chaque pays africain membre de la ZLECAF présente une liste des produits pour lesquels, le pays s’engage durant cinq ans à réduire les droits douaniers. La réduction est de l’ordre de 20% chaque année, de telle manière qu’au bout de 5 ans, ces produits seront totalement exonérés, a-t-il encore expliqué.

Et d’ajouter que dans les cinq  prochaines années, 90% des produits seront échangés sur le continent africain sans droits de douane.

Bientôt, le nombre des entreprises possédant des certificats d’origine établis dans le cadre de l’accord de la ZLECAF devra atteindre 300, ce qui va impulser les exportations tunisiennes vers le marché africain, a dit Ben Hassine.

Le certificat d’origine permet aux entreprises exportatrices de bénéficier d’importantes réductions sur les droits de douane, lesquels devraient être progressivement éliminés à partir du 1er janvier 2026.

L’Accord de la ZLECAF, entré en vigueur en mai 2019 et ratifié par la Tunisie le 7 août 2020, est l’un des projets phares de l’Union africaine (UA). Il a pour objectif de renforcer la coopération sud-sud et de promouvoir une Afrique plus intégrée, prospère et pacifique, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA).

Ce projet vise également à consolider les relations commerciales entre les 55 États membres de l’UA, créant ainsi un marché de plus de 300 millions de consommateurs et générant un volume d’échanges annuel de 3 400 milliards de dollars. L’accord a pour ambition de lever les barrières douanières qui entravent la libre circulation des marchandises et des services entre les pays africains.

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Tunisie : 12 pays d’Afrique subsaharienne au rendez-vous des Africa Business Partnership Days 2025

Douze Etats de l’Afrique subsaharienne ont confirmé leur présence à la 1ère édition de la manifestation “Africa Business Partnership Days” ( ABPD 2025), un  événement majeur pour développer les partenariats entre la Tunisie et les pays d’Afrique subsaharienne, a indiqué le Président directeur général (PDG) du Centre de promotion des exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine.

Intervenant, lors d’une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, Ben Hassine a précisé que 10 États africains, représentés par des entreprises,  participeront à Africa Business Partnership Days(  ABPD 2025), qui se tiendra du 23 au 25 juin 2025.
Les deux autres pays assisteront à travers des structures chargées de l’appui aux exportations ou par les chambres du commerce et d’industrie.

Ces pays sont l’Ouganda, le Congo Brazzaville, le  Ghana,  le Gabon, la Guinée, le  Burkina Faso, le Kenya, le  Congo démocratique, la  Mauritanie, le Sénégal, le Bénin et la  Côte d’ivoire.

« Jusqu’à présent, 33 entreprises africaines venant de ces pays ont confirmé leur présence à cette manifestation, alors que l’objectif visé été de confirmer la participation de 30 entreprises ».

« Plus d’une cinquantaine d’entreprises tunisiennes  devront prendre part à cet événement  », a ajouté Ben Hassine, faisant savoir que le CEPEX cible la participation de 100 entreprises tunisiennes.

Ces entreprises qui opèrent dans les secteurs de  l’agroalimentaire, le BTP, la santé, les TIC, les  Startups, et les services,  devront avoir des rencontres professionnelles de réseautage,  à travers une plateforme numérique qui sera mise en place à cet effet.

Ainsi, près de 1000 rencontres professionnelles devront avoir lieu, durant les deux premiers jours  de cette manifestation qui s’étalera sur trois jours (23,24 et 25 juin 2025), après l’ouverture officielle qui aura lieu sous la présidence du ministre du Commerce et du  développement des exportations.

Des ateliers techniques sont également prévus, et dont les thèmes seront fixés selon les demandes des structures d’appui aux entreprises exportatrices et des chambres du commerce et d’industrie des pays participants.

« Nous visons également la signature d’accords bilatéraux ou des mémorandums d’entente, en matière de coopération et d’échange d’informations avec des structures chargées de l’investissement et de développement des exportations, ainsi qu’avec des structures  homologues du CEPEX, au Bénin, en Côte d’Ivoire, et au  Burkina-Faso .

A cet égard, Ben Hassine a indiqué que le CEPEX  œuvre à la mise en place d’un projet de plateformes numériques d’échange d’informations, permettant l’accès aux informations relatives aux produits destinés à l’exportation.

Ces plateformes sont à même de faciliter les opérations d’échange des produits qui seront effectuées instantanément. L’objectif, a-t-il dit, est de  répondre aux appels d’offres manifestés par les pays africains, par le biais de ces plateformes.

Ben Hassine a également mis l’accent sur la possibilité de  nouer de partenariats d’investissement, en matière d’industries de transformation entre la Tunisie et les pays africains.

« Nous avons pensé à ce projet, car nous avons remarqué qu’il y a des entreprises tunisiennes opérant dans certains secteurs importent des produits provenant d’autres continents, alors que ces produits sont présents sur le marché africain. En outre,  l’importation dans le cadre de la convention de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), permet de réduire le coût pour l’entreprise tunisienne.

Cette manifestation, qui se tiendra après le succès des trois éditions (2020-2022 et 2024) des rencontres d’affaires  “Tunisia Africa Business Meetings” , a pour spécificité de cibler des pays africains,  ou le CEPEX n’a pas  de représentations commerciales, à l’instar de l’Ouganda, le Congo Brazzaville, le Gabon et le Burkina-Faso.

La 1ère édition d’Africa Business Partnership Days (ABPD 2025), sera organisée à l’initiative du Centre de promotion des exportations (CEPEX), sous la présidence du ministère du Commerce et du développement des exportations.et en en collaboration avec le Ministère des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger,
Cet événement sera organisé avec l’appui du programme “Arab Africa Trade Bridges”, financé par l’Société Islamique Internationale de Financement du Commerce(Itfc), et le programme «Qawafel », financé par l’Agence française de développement

Cette organisation s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’action du Cepex destinée au marché africain subsaharien, et visant à développer les échanges commerciaux avec les pays de l’Afrique Sub-saharienne.

Elle cible le partenariat Tunisie -Afrique et la coopération en matière d’investissement, plus que l’exportation, d’autant plus que le continent africain est en plein essor, réalisant de solides indicateurs de croissance économique.

La croissance économique africaine devrait passer de 3,3 % en 2024 à 3,9 % en 2025, pour atteindre 4 % l’an prochain, malgré la montée des incertitudes géopolitiques et des tensions commerciales, selon le  Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) dans son rapport phare « Perspectives économiques en Afrique 2025 » (PEA 2025).

 

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Tennis-WTA: Ons Jabeur hors du top 50, Gauff et Sabalenka dominent le classement

Après son élimination précoce au premier tour du tournoi de Roland Garros (Tournoi de Grand Chelem), la tunisienne On Jabeur s’est retrouvée au 54e rang du classement WTA publié ce lundi, perdant dix huit places en une semaine.
Jabeur enchainera avec le tournoi de Berlin où elle avait été sacrée en 2022. Ce tournoi, prévu du 12 au 16 juin courant, marque le début de la saison WTA sur gazon. D’abord Berlin , puis Bad Hambourg (Allemagne) et se poursuivra avec le Hertogenbosch (Pays-Bas), Nottingham, Eastbourne et Queen’s Club (Royaume-Uni), en préparation pour le tournoi de Wimbledon, 3e étape du Grand Chelem, prévu du 30 juin au 13 juillet.
Dans le top 10 mondial, Aryna Sabalenka et Coco Gauff, finaliste et vainqueur de Roland-Garros samedi, ont gardé les deux premières places du classement WTA publié lundi.
Iga Swiatek, triple tenante du titre pour un total de quatre succès sur la terre parisienne depuis 2020, a encore perdu deux places (7e) après son élimination en demies face à Sabalenka.
La Chinoise Zheng Qinwen n’a pas réussi à rééditer son exploit des Jeux olympiques de l’été dernier lorsqu’elle avait décroché la médaille d’or sur cette même terre battue parisienne, mais son élimination en quarts lui permet néanmoins de gagner deux places et de pointer désormais au 5e rang WTA, son meilleur classement.
Classement WTA au 9 juin 2025:
    1. Aryna Sabalenka (BLR) 11.553 pts
    2. Coco Gauff (USA) 8.083
    3. Jessica Pegula (USA) 6.483
    4. Jasmine Paolini (ITA) 4.805
    5. Zheng Qinwen (CHN) 4.668 (+2)
    6. Mirra Andreeva (RUS) 4.636
    7. Iga Swiatek (POL) 4.618 (-2)
    8. Madison Keys (USA) 4.484
    9. Paula Badosa (ESP) 3.684 (+1)
    10. Emma Navarro (USA) 3.649 (-1)
    ….
    54. Ons Jabeur (TUN) 1063 (-18)

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Récolte céréalière à Bizerte : coup d’envoi avec 30 centres de collecte et 326 moissonneuses mobilisées

Le coup d’envoi de la campagne de moisson dans le gouvernorat de Bizerte sera donné, lundi 9 juin, dans les délégations de Mateur et Joumine avec des mesures renforcées contre les incendies.

Pour cette année, la production devrait atteindre 55,2 millions de quintaux pour une superficie emblavée de 176 mille ha répartie entre 99 mille ha de blé, 60 mille ha de fourrage, 14 mille ha de légumineuses et 3 mille ha de cultures industrielles.

La région compte 30 centres de collecte d’une capacité de stockage de 500 mille quintaux et 326 moissonneuses-batteuses.

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Tunisie : une croissance modeste sur fond de fragilités persistantes

« Les estimations issues des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une croissance au taux de 1,6 % sur un an au cours du premier trimestre de l’année 2025. En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au quatrième trimestre de l’année 2024, le PIB en volume aura diminué de 0,2 % », lit-on dans le communiqué de l’INS.

Une croissance en demi-teinte

Ce 1,6 % de croissance semble être une performance en apparence positive, mais elle s’inscrit dans un contexte économique instable et soulève plusieurs interrogations sur la santé réelle de l’économie et sur les marges budgétaires dont dispose l’État. Cette croissance relative est principalement attribuable à une saison agricole exceptionnelle (+7 %) et reste, comme le souligne l’économiste Hachemi Alaya, artificielle, alimentée par des facteurs ponctuels (pluviométrie abondante, ajustements statistiques), plutôt que par une dynamique économique durable.

“Cette croissance relative est principalement attribuable à une saison agricole exceptionnelle et reste artificielle, alimentée par des facteurs ponctuels.” (Hachemi Alaya, économiste)

 

Cela doit inciter à une lecture prudente : les comparaisons doivent être faites entre trimestres équivalents, et non entre des périodes disjointes, afin d’éviter des analyses biaisées d’un contexte économique assez délicat. Ce taux reste en deçà des niveaux nécessaires pour impulser une relance solide, notamment dans les secteurs productifs et de services, qui font toujours face à des défis structurels.

Une boursière dynamique en trompe-l’œil

Dans le même temps, la Bourse de Tunis affiche des performances très positives. Cela s’explique en partie par le fait que les professions libérales — médecins, avocats, experts-comptables, architectes — doivent déposer leurs déclarations fiscales le 25 mai. Pour réduire le taux d’imposition, ils souscrivent aux CEA (Comptes Épargne Actions), qui sont des acquisitions sur la Bourse.

Parallèlement, les principaux indicateurs boursiers des grandes entreprises, hors banques, ne sont pas reluisants. Les chiffres d’affaires d’entreprises industrielles et commerciales comme Les Ciments de Bizerte, la Société du bois ou encore la SFBT ont baissé par rapport au premier trimestre 2024. Le fait que la Bourse de Tunis affiche une croissance qui ne reflète pas une prospérité économique réelle prouve, encore une fois, que les transactions qui y sont effectuées sont déconnectées de la réalité du marché.

“Grâce à la baisse des cours mondiaux, la Tunisie pourrait engranger entre 2,2 et 2,5 milliards de dinars de ressources supplémentaires.”

 

La performance boursière contraste fortement avec la baisse de la consommation intérieure, notamment sur des produits comme le vin ou le gaz de consommation domestique, révélant une réaction du pouvoir d’achat, en particulier au sein de la classe moyenne.

Des opportunités budgétaires encore inexplorées

Grâce à la baisse des cours mondiaux du pétrole, du gaz et des céréales, sans oublier la baisse du dollar par rapport aux principales devises, sous l’effet de la politique de Trump, la Tunisie pourrait engranger entre 2,2 et 2,5 milliards de dinars — voire 3 milliards — de ressources supplémentaires non prévues dans la loi de finances initiale si les cours des hydrocarbures et des céréales continuent à baisser ou se maintiennent à leur niveau actuel. Le budget 2024 avait été calculé sur la base d’un baril à 77,4 dollars, alors que le prix moyen actuel oscille autour de 64 à 66 dollars.

Ces économies pourraient représenter une véritable bouffée d’oxygène pour l’État. Il est envisageable de les réallouer selon des priorités nationales claires :

  • 1 milliard de dinars pour le transport public ;
  • 1 milliard pour l’éducation ;
  • 1 milliard pour la santé ;

Mais encore faut-il avoir un plan précis, aligné avec les besoins réels du pays.

Un manque de vision

Sans un environnement d’affaires stable, sans la confiance des investisseurs, et dans un climat social anxiogène, toutes les ressources du monde risquent de rester inefficaces. Tant que les entreprises peinent à investir, que les citoyens sont inquiets pour leur avenir, et que l’administration n’a pas de vision structurée, le pays ne pourra pas transformer ces opportunités ponctuelles en une dynamique durable.

“Les PME tunisiennes sont aujourd’hui parmi les plus fragiles. Nombre d’entre elles sont au bord de la faillite. Il est donc urgent de mettre en place un plan de sauvetage.”

 

Le défi des PME : urgence nationale

Les PME tunisiennes sont aujourd’hui parmi les plus fragiles. Nombre d’entre elles sont au bord de la faillite. Il est donc urgent de mettre en place un plan de sauvetage, combiné à des incitations claires à l’investissement national. Ce tissu économique, s’il est soutenu et modernisé, pourrait à lui seul créer des milliers d’emplois et relancer la machine économique.

Entre contrastes et carrefours économiques

La Tunisie se trouve aujourd’hui à un carrefour économique décisif. D’un côté, des signaux positifs : opportunités budgétaires liées à la conjoncture mondiale, résilience de certains secteurs. De l’autre, des réalités préoccupantes : baisse de la consommation, tensions sociales, absence de stratégie claire et climat des affaires dégradé.

Transformer ces paradoxes en levier de transformation passe par une gouvernance lucide, des choix politiques courageux et une mobilisation urgente autour du sauvetage des entreprises et de la relance de l’investissement local.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le PIB tunisien affiche une croissance annuelle de 1,6% au premier trimestre 2025, principalement due à une excellente saison agricole.
  • Cependant, le PIB a diminué de 0,2% en glissement trimestriel, signalant une fragilité économique sous-jacente.
  • La bourse de Tunis connaît une dynamique positive, mais déconnectée de la réalité des entreprises (baisse du chiffre d’affaires pour plusieurs grands groupes).
  • La baisse des prix mondiaux offre une opportunité budgétaire significative (2,2 à 2,5 milliards de dinars).
  • Un plan de sauvetage urgent pour les PME et une vision stratégique claire sont essentiels pour une relance économique durable.

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Quels leviers pour sortir la Tunisie de la stagnation économique chronique ?

Tunisie Economie reformesLe service économique de l’ambassade de France en Tunisie publie chaque année une note de conjoncture dans la laquelle il analyse les différents indicateurs de l’économie tunisienne : croissance, balance des paiements, IDE, endettement, finances publiques, instabilité politique, risque sociaux …

De par sa qualité informative et analytique, la note, truffée de chiffres actualisés, constitue, du moins de notre point de vue, une feuille de route incontournable pour les analystes et investisseurs qui s’intéressent au site Tunisie. Pour information, en voici de larges extraits :

Où en est l’économie tunisienne ?

« Fragilisé par les chocs successifs survenus depuis la crise internationale de 2009 puis la révolution de 2011, le modèle de croissance tunisien sous-performe en comparaison régionale, avec un PIB réel qui retrouve tout juste en 2025 son niveau d’avant Covid, malgré les atouts comparatifs du pays, comme sa forte intégration aux chaînes de valeur européennes ». C’est en ces termes que la note de conjoncture situe évalue l’évolution de l’économie ces 16 dernières années.

« En 2025, la Tunisie retrouve à peine son niveau de PIB d’avant Covid, révélant une croissance sous-performante et une incapacité à rebondir comme ses voisins méditerranéens. »

 

« La détérioration des équilibres macroéconomiques (déficits jumeaux et endettement public) pendant la dernière décennie a accentué les vulnérabilités financières et monétaires et risques de tensions sociales, au détriment de l’attractivité des capitaux étrangers et de l’investissement. Le redressement du risque-pays et le retour de la confiance supposent une stratégie de réformes structurelles ambitieuse », lit-t-on dans le document.

Par l’effet des crises, la croissance n’a cessé de reculer

Traitant de la croissance en Tunisie depuis une quinzaine d’années, la note estime que « la croissance a été durablement affectée par les crises successives depuis 15 ans. Entre le début des années 2000 et la crise financière internationale de 2008-2009, une croissance moyenne de 4,5%/an a fait de la Tunisie l’une des économies les plus développées du continent.

L’instabilité politique après la révolution de 2011, puis une succession de chocs externes (terrorisme, crise Covid, crise énergétique), ont contribué à un ralentissement durable de la croissance (1 à 2%/an), alimenté par le recul de l’investissement et de la productivité, et affaibli le revenu par habitant (de 4310 $/an en 2014 à 3840 $/an en 2023). Après une contraction de 9% provoquée par la crise Covid en 2020, l’économie n’a pas rebondi autant que les autres pays de la région.

« Le risque-pays dégradé, l’incertitude politique et l’absence de vision à long terme minent la confiance des investisseurs, maintenant l’économie tunisienne dans une stagnation chronique. »

 

En 2024, la croissance a atteint +1,4%, permettant tout juste de retrouver le niveau d’activité d’avant Covid. En 2025, la croissance resterait inchangée à +1,4% (FMI). Le risque-pays dégradé et la visibilité incertaine à long terme pour les investisseurs, entretiennent l’atonie de la croissance. Par ailleurs, la croissance tunisienne est particulièrement exposée à la cyclicité des secteurs agricole (9% du PIB) et touristique (5% du PIB, et 10% avec les retombées indirectes), ainsi qu’à la conjoncture européenne dont dépend le secteur exportateur (70% des exportations).

Dans cette conjoncture difficile, la situation sociale reste fragile. Le chômage demeure à un niveau élevé (16% au T3 2024, après un pic à 18,4% en 2021 ; 40,5% chez les jeunes de moins de 25 ans), ce qui entretient le travail informel et une pression baissière sur les salaires et le pouvoir d’achat, rogné par l’inflation élevée que les hausses de salaires n’ont pas compensé entièrement (baisse d’environ 7% du salaire réel moyen dans le secteur privé entre 2019 et 2024) ».

Une balance de paiements sous forte pression

Au rayon des transactions financières, la note de conjoncture relève globalement   une atténuation conjoncturelle des pressions sur la balance des paiements et sur la dette externe. On y lit : « Structurellement déficitaire, le solde courant de la balance des paiements subit la volatilité des balances énergétiques et alimentaires ainsi que des recettes touristiques. Après s’être creusé jusqu’à 9% du PIB en 2022, le déficit courant s’est ensuite nettement réduit (2,3% du PIB en 2023, puis 1,7% en 2024) grâce à la reprise du tourisme et la stabilisation du déficit des biens (11,4% du PIB en 2023, puis 11,7% en 2024) sous un effet prix favorable et les efforts de contrôle des importations par l’Etat.

« Avec plus de 40 % de chômage chez les jeunes, la Tunisie affronte une véritable bombe sociale : talents en exil, précarité de l’emploi et montée du travail informel deviennent la norme. »

 

Concernant le compte financier de la balance des paiements, la résilience des IDE entrants (0,9 Md€ en 2024 soit 2% du PIB) a réduit le besoin d’emprunts externes nécessaires pour stabiliser le niveau des réserves de change, qui atteignait 104 jours d’importations à fin janvier 2025.

En l’absence d’échéances majeures de remboursement de dette externe avant juillet 2026, les risques de crise de balance des paiements s’atténuent alors que l’Etat privilégie désormais les prêteurs domestiques en monnaie locale, plutôt que les bailleurs externes en devises ».

Chiffres clés

1,4 % — Croissance prévue en 2025, inchangée par rapport à 2024
81 % — Niveau de la dette publique tunisienne en pourcentage du PIB en 2024
40,5 % — Taux de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans
28 Md TND — Besoin de financement de l’État tunisien en 2025
104 jours — Réserves de change équivalentes à 104 jours d’importations en janvier 2025.

 

La soutenabilité incertaine des finances publiques inquiète les bailleurs de fonds

Autre indicateur analysé par la note de conjoncture : la soutenabilité des finances publiques . La note devait relever, à ce sujet,  que « malgré les efforts de consolidation budgétaire, la soutenabilité des finances publiques suscite toujours l’inquiétude de certains prêteurs ».

Et la note d’ajouter : « Face à la soutenabilité incertaine de la dette publique, passée de 45% du PIB en 2013 à 81% du PIB en 2024, et un service de la dette atteignant 14% du PIB en 2024, les autorités prévoient une consolidation budgétaire pluriannuelle graduelle visant à réduire le déficit public primaire (-2,2% du PIB en 2024).

« Passée de 45 % à 81 % du PIB en dix ans, la dette publique tunisienne atteint un seuil critique, contraignant l’État à s’endetter massivement sur le marché intérieur. »

 

Le déficit public (dons inclus) atteindrait 5,3% du PIB en 2025 (après 6,3% en 2024) grâce à une stabilisation des dépenses et une légère hausse des recettes fiscales (réformes de l’IRPP et IS).

Les subventions sur les produits de base et l’énergie représentent une charge élevée (11,6 Md TND en 2025 soit 6,3% du PIB, contre 4,6% en 2021). La dégradation de la situation financière de certaines entreprises publiques représente aussi un risque pour les finances publiques.

Avec la dégradation du risque souverain et la hausse de ses besoins de financement, l’Etat se tourne davantage vers les prêteurs internes. Après une brusque hausse à partir de 2020 (passant de 10 à 20 Md TND/an), les besoins d’emprunt de l’Etat atteignent 28 Md TND en 2025 (soit 15% PIB, après 28,2 Md TND en 2024). La stratégie d’endettement de l’Etat s’appuie désormais davantage sur les ressources internes : émissions de dette souscrites par les banques domestiques, emprunts nationaux, mais aussi emprunt auprès de la BCT.

« La dépendance croissante des banques tunisiennes au financement de l’État fragilise le système financier national, tout en alimentant une inflation difficile à contenir. »

 

Le service de la dette restera stable en 2025 (24,7 Md TND soit 13,3% du PIB), mais portera davantage sur la dette interne que sur la dette externe dont le service diminuera (de 3,7 Md € en 2024 à 3,1 Md€). Cette dynamique d’endettement entraîne une exposition croissante du secteur bancaire sur le secteur public (21% des actifs bancaires, contre 12% en 2018), ainsi qu’une création monétaire qui pourrait entretenir l’inflation, que la BCT tente de combattre en conservant une politique monétaire restrictive ».

EN BREF

  • La Tunisie connaît une croissance faible et peu inclusive, freinée par 15 ans de chocs successifs.
  • Le PIB réel de 2025 retrouve à peine son niveau d’avant Covid.
  • Le chômage des jeunes et l’inflation creusent les inégalités sociales.
  • La dette publique atteint un niveau critique (81 % du PIB), avec une charge d’intérêts préoccupante.
  • L’État se finance de plus en plus sur le marché intérieur, exposant les banques au risque souverain.
  • Le redressement passe par des réformes ambitieuses et une meilleure gouvernance budgétaire.

 

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Bourse de Tunis : Assad réduit ses pertes et enregistre un bénéfice consolidé en 2024

La Société « L’Accumulateur Tunisien Assad » informe ses actionnaires que son Conseil
d’Administration, réuni le mardi 3 juin 2025, a examiné l’activité de la société au titre de
l’exercice 2024 et a arrêté les états financiers individuels ainsi que les états financiers consolidés du groupe Assad.

L’analyse des états financiers individuels révèle que la société mère Assad a enregistré un résultat net déficitaire de 2.514 KDT, contre un déficit de 9.282 KDT en 2023, soit une amélioration de 6.768 KDT par rapport à l’exercice précédent.

Concernant les états financiers consolidés, ils font ressortir un résultat bénéficiaire de 3.962 KDT, en nette progression par rapport au déficit de 9.624 KDT enregistré en 2023, représentant ainsi une amélioration de 13.586 KDT.

Le Conseil d’Administration a décidé de convoquer l’Assemblée Générale Ordinaire pour le jeudi 10 juillet 2025 à 10h00, à l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises « la Maison de
l’Entreprise » sis aux Berges du Lac Tunis.

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Tunisie : Clôture de la 1ʳᵉ phase du projet pilote pour la sauvegarde du patrimoine architectural à la médina de Tunis

Le 5 juin 2025 marque la clôture de la première phase du projet pilote de formation aux métiers du patrimoine architectural, porté par l’Institut National du Patrimoine (INP) et l’association CoPaM (Co-développer le Patrimoine mondial en Méditerranée) avec la collaboration de plusieurs institutions partenaires dont l’Association de sauvegarde de la médina de Tunis (ASM), le collectif M’dinti, l’Ecole nationale d’architecture de Tunis (ENAU), l’Institut supérieur des métiers du patrimoine de Tunis (ISMPT), et l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tunis (ENIT).

Les tout premiers ateliers de formation aux métiers du patrimoine ont été lancés le 26 mai dernier au sein de Dar Ben Abdallah, un palais du XIXème siècle niché au cœur de la médina de Tunis, transformé en un chantier-école où ont pris part 48 participants -jeunes, artisans, passionnés, étudiants- formés à deux compétences clés : le relevé et le diagnostic du bâti ancien, ainsi que la maçonnerie traditionnelle appliquée au patrimoine historique.

Encadrés par des experts tunisiens, français, algériens et italiens, ces ateliers ont permis de tester des méthodes pédagogiques adaptées, de transmettre des savoir-faire techniques et d’engager, à travers ce chantier-école, une dynamique de terrain au service du patrimoine de la médina.

Ce projet a réuni, pour la première fois, des étudiants en architecture, en ingénierie et en métiers du patrimoine autour d’une thématique commune : la conservation et la mise en valeur du patrimoine bâti.

La formation des acteurs de terrain (artisans, entreprises, techniciens, etc.) représente un domaine à fort potentiel de développement, sur lequel le projet s’engage afin d’agir rapidement et concrètement pour la sauvegarde du patrimoine.

L’objectif de ce chantier-école de restauration est aussi de créer un lieu de rencontre, d’échange et d’apprentissage pour l’ensemble des acteurs du patrimoine en Tunisie. Ce lieu servira d’exemple à reproduire à travers toute la médina, sur l’ensemble des bâtiments historiques, afin de garantir leur sauvegarde pour les générations futures.

La médina de Tunis, qui compte parmi les premières villes arabo-musulmanes du Maghreb, abrite de nombreux trésors cachés : palais, sanctuaires, madrassas, maisons familiales ou fondouks artisanaux… Autant de témoignages de la longue histoire de cette ville et de la créativité de ses artisans. Bien que la médina de Tunis, inscrite depuis 1979 au Patrimoine mondial de l’UNESCO, est considéré l’une des médinas les mieux conservées au monde, un grand nombre de bâtiments de son patrimoine historique est aujourd’hui considéré comme étant en mauvais état ou menaçant ruine.

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Zaghouan : lancement de la saison des récoltes céréalières sous l’œil du ministre de l’Agriculture

La capacité de production des céréales dans le gouvernorat  de Zaghouan est estimée à environ 1,131 million de quintaux. Le gouvernorat regroupe 7 centres de collecte d’une capacité de stockage estimée à 688 mille quintaux, selon les données présentées par les départements relevant du commissariat régional de développement agricole sur les grandes cultures à l’occasion du démarrage de la saison des récoltes.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a effectué mercredi dernier une visite dans la région au cours de laquelle il a écouté les préoccupations d’un certain nombre de ses agriculteurs, selon un communiqué publié jeudi par le ministère.

Le ministre a, dans ce contexte, recommandé la nécessité d’équiper les moissonneuses-batteuses de moyens efficaces de prévention des incendies afin de réduire les risques pendant la saison des récoltes.

Il a également inspecté le centre de collecte pilote dans la délégation de Fahs et le Centre de collecte de Saidi dans la délégation de Zaghouan, où il a souligné l’importance d’une coordination étroite entre les opérations de collecte et d’évacuation, ce qui est de nature à assurer le bon déroulement de l’opération et à éviter les problèmes pendant les périodes où les récoltes atteignent leur apogée.

Ben Cheikh a visité la ferme pilote de Sawaf, affilié à l’Office de l’élevage et de l’approvisionnement en pâturage, où il a été informé des progrès du programme de mise à niveau et de développement de la ferme, en poursuivant  l’expérience modèle pour la production fourragère, qui ont contribué à améliorer la qualité des fourrages et à réduire les coûts de production. Il a également inspecté la production des foins et de l’orge et le suivi de l’avancement de l’opération de récolte du blé.

Le ministre a souligné l’appui de son département à l’orientation de la ferme  pour devenir une plate-forme de recherche, d’innovation et d’orientation vers l’agriculture écologique, en consolidant les partenariats avec les centres de recherche locaux et internationaux, les institutions de recherche scientifique, des services spécialisés et l’ouverture sur toutes les initiatives visant à valoriser les ressources fourragères disponibles et à réduire les coûts de production.

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Mahdia accueille le Championnat mondial des jeux mathématiques et logiques en août 2025

Pour la première fois en Tunisie, la 39ᵉ édition du Championnat mondial des jeux mathématiques et logiques se tiendra les 23 et 24 août 2025 à Mahdia, avec la participation des 40 meilleurs élèves et étudiants sélectionnés lors d’un camp d’été prévu du 26 au 28 juin à Monastir.

Ce camp, organisé par l’Association tunisienne des compétitions et de la culture mathématiques (ATCCM), vise à former les participants aux jeux mathématiques et logiques en vue des olympiades mondiales et africaines. Les ateliers pédagogiques comprendront des compétitions avec à la clé des cadeaux, certificats, médailles et prix de valeur, a indiqué la présidente de l’association, Monia Bouzouita, dans une déclaration à l’agence TAP.

Elle a souligné que ces camps offrent une expérience unique, combinant apprentissage scientifique, divertissement et échange d’idées, tout en encourageant l’innovation chez les jeunes.

Fondée en 2012, l’ATCCM promeut l’excellence en mathématiques à travers des activités éducatives et des compétitions stimulant l’intelligence, la créativité et le génie chez les élèves et étudiants tunisiens.

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Tunisie : reprise des “Jeudis du cinéma” et création de deux groupements professionnels par l’UPICA

L’Union Professionnelle d’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (UPICA) a annoncé dans un communiqué la reprise du cycle de réflexion “Les jeudis du cinéma” et la constitution de deux groupements professionnels sectoriels spécialisés.

Dans le cadre de la troisième édition de “Les Jeudis du cinéma”, trois ateliers de réflexion sont prévus les jeudis 12, 19 et 26 juin 2025, à la salle de cinéma Amilcar, à El Manar 1-Tunis.

Le premier atelier, portera sur la carte professionnelle dans le secteur cinématographique et audiovisuel. Le deuxième sera consacré au cadre juridique régissant le mécénat culturel en Tunisie et aux plateformes de financement participatif (crowdfunding). Quant au troisième atelier, il portera sur les cahiers des charges relatifs à la création de sociétés privées de production audiovisuelle, de distribution, d’importation de films et d’exploitation des salles de cinéma.

L’Union Professionnelle d’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle a par ailleurs annoncé la constitution de deux groupements professionnels sectoriels spécialisés au sein de ses structures, l’un dédié à l’industrie cinématographique et le deuxième à l’industrie audiovisuelle. Lors de l’assemblée générale élective du jeudi 29 Mai 2025, les membres des bureaux exécutifs des deux groupements ont été élus et les responsabilités ont été réparties comme suit :

Composition du Bureau Exécutif du Groupement Professionnel d’Industrie Cinématographique :
Présidente : Soumaya Jelassi
Vice-Présidente : Hedia Ben Aicha
Membre : Sihem Temimi

Composition du Bureau Exécutif du Groupement Professionnel d’Industrie Audiovisuelle :
Président : Anis Absi
Vice-Président : Anis Mejri
Membre : Ahmed Dos

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Céréales en Tunisie : plus de 826 000 quintaux collectés au 3 juin 2025

A l’échelle nationale, les quantités des céréales collectées, pour la saison 2025, ont atteint, jusqu’au 3 juin 2025, 826,825 mille quintaux dont 99,6% des céréales de consommation et 0,4% des semences sélectionnées, a fait savoir, l’Office des céréales .

Et de préciser que la collecte se poursuit à un rythme ascendant pour la récolte 2025 dans tous les centres.

Le gouvernorat de Kairouan occupe la première place en termes de quantités collectées (53,88 %), suivi du gouvernorat de Zaghouan avec 14,53 % et on retrouve en troisième place Siliana avec 7,80 %.

La quantité est repartie en Blé dur (467,550 mille quintaux), Blé tendre (3,111 mille quintaux), Orge (350,249 mille quintaux)et Triticale (2,867 mille quintaux)

A rappeler que la saison de récolte des céréales devrait atteindre 18 millions de quintaux à l’échelle nationale, d’après les prévisions du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

 

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Match amical Maroc–Tunisie : les Aigles de Carthage à l’épreuve des Lions de l’Atlas

La sélection nationale de football affrontera demain, vendredi, au stade de Fès à partir de 20h30, son homologue marocaine dans le cadre d’une série de matchs amicaux préparatoires aux éliminatoires africaines pour la Coupe du Monde 2026 aux Etats-Unis.

Cette rencontre face à l’une des meilleures sélections du continent, 4e de la dernière Coupe du monde au Qatar 2022, constitue une opportunité pour le sélectionneur national Sami Trabelsi d’évaluer la forme de plusieurs joueurs, d’améliorer son dispositif défensif et offensif, tout en consolidant ses choix tactiques. L’objectif est de poursuivre sa série de résultats positifs à la tête des Aigles de Carthage, après trois premiers couronnés de succès : contre le Liberia (1-0 à Monrovia) et le Malawi (2-0 à Radès) en mars dernier dans le cadre des éliminatoires mondiales, puis contre le Burkina Faso (2-0) en amical lundi dernier.

Et bien que ce match revête un caractère amical et préparatoire, outre une dimension festive du côté marocain avec l’inauguration du stade de Fès rénové (d’une capacité d’environ 35 000 spectateurs), il ne manquera pas de retenir l’attention des supporters.

Les deux sélections aborderont la rencontre avec sérieux, compte tenu de la rivalité historique qui entoure ce derby maghrébin, souvent marqué par des enjeux tactiques et des écarts rarement supérieurs à deux buts.

Le staff technique tunisien devrait opter pour un schéma différent de celui du dernier match face au Burkina Faso, en intégrant d’emblée des éléments expérimentés tels que le défenseur Dylan Bronn, le latéral gauche Ali Abdi, le milieu récupérateur Issa Laidouni, le meneur de jeu Hannibal Mejbri et l’attaquant Anis Ben Slimane. Le gardien Aymen Dahmen et le défenseur central Montassar Talbi devraient être maintenus, tout comme Yan Valery (dont les performances récentes en tant qu’arrière droit ont convaincu) et Ferjani Sassi comme milieu relayeur. La compétition pour le poste d’avant-centre se limitera aux buteurs Hamza Mastouri et Firas Chaouat.

Les Aigles de Carthage aspirent, dans ce nouveau duel, à briser la domination des Lions de l’Atlas, qui ont remporté les deux dernières confrontations amicales (1-0 en 2017 à Marrakech et en 2018 à Radès). Ils visent également un deuxième succès sur le sol marocain, près de six décennies après leur unique victoire (1-0 le 2 mai 1965 à Casablanca).

Malgré l’avantage du terrain et du public pour le Maroc, ainsi que la présence de stars de renom (Yassine Bounou, Achraf Hakimi, Sofian Amrabat, Azzedine Ounahi, Youssef Naciri), la Tunisie, habituée à relever des défis sous pression, compte bien jouer ses chances.

Face à un adversaire doté d’une grande technicité individuelle, Sami Trabelsi, qui avait déjà battu le Maroc (2-1) en CAN 2012, devra miser sur l’identité tactique tunisienne : un bloc défensif compact pour étouffer les espaces, des duels gagnés et des contres rapides, sans négliger les balles arrêtés.

Le bilan des confrontations tuniso-marocaines est riche en moments mémorables : la finale de la CAN 2004 (victoire 2-1 à Radès), le but d’Adel Chedli en 2005 qualificatif pour le Mondial 2006, ou encore le chef-d’œuvre de Tarek Dhiab face à Badou Zaki pour les JO 1988. La Tunisie a aussi dominé dans les éliminatoires des Mondiaux 1962 et 1990.

Côté marocain, ses plus grands succès incluent l’élimination de la Tunisie lors des qualifications pour le Mondial 1994 et les JO 1972/1976, ainsi que la qualification pour le Mondial 1970 obtenue par tirage au sort après des matchs serrés.

 

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Roland-Garros 2025: Djokovic écarte Zverev et file en demi-finale face à Sinner

Novak Djokovic a éliminé mercredi le N.3 mondial allemand Alexander Zverev en quatre sets 4-6, 6-3, 6-2, 6-4 pour se hisser en demi-finale de Roland-Garros et poursuivre sa quête d’un 25e tournoi Grand Chelem.

Le Serbe de 38 ans affrontera vendredi l’Italien Jannik Sinner, N.1 mondial, pour une place en finale du tournoi qu’il a déjà remporté trois fois (2016, 2021, 2023).

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