La Tunisie s’est inclinée 2 à 0 face au Maroc lors du match amical disputé vendredi soir à Fès. À l’issue de cette rencontre, les réactions côté tunisien mêlent frustration face à l’arbitrage et détermination à tirer les enseignements nécessaires pour l’avenir.
Zied Jaziri, directeur sportif, souligne que ce match constituait un véritable test face à une équipe marocaine talentueuse. Il a salué la discipline défensive tunisienne, tout en regrettant le manque d’efficacité offensive : « Malheureusement, nous n’avons pas su créer d’occasions franches. » Il dénonce un arbitrage partial qui, selon lui, « a déstabilisé nos joueurs », citant notamment un penalty évident ignoré sur Hannibal Mejbri et un carton rouge injustifié à Ali Abdi.
Ali Abdi, défenseur tunisien, exprime lui aussi sa déception après cette défaite : « Nous avons abordé la rencontre avec l’objectif de gagner, mais certains détails ont fait la différence. » Il met en cause l’arbitrage et appelle le staff technique à tirer les enseignements nécessaires en vue des prochaines échéances.
Montassar Talbi partage l’analyse de ses coéquipiers, reconnaissant que ce match a permis « d’identifier nos points faibles afin de les corriger », surtout sur coups de pied arrêtés.
Les Aigles de Carthage se sont inclinés, en match amical, face aux Lions de l’Atlas, hier soir, vendredi 6 juin 2025, par 2 buts à 0. En toute logique. Le score aurait pu être encore plus corsé en faveur des Marocains qui s’étaient montrés plus entreprenants et ont dominé la rencontre en long et en large.
Les protégés de Walid Regragui étaient, il est vrai, mieux armés techniquement et physiquement, gagnaient pratiquement tous les duels, dominaient dans tous les compartiments du jeu et monopolisaient le ballon, créant de nombreuses occasions de buts non transformées en première mi-temps.
Les Tunisiens, qui se contentaient de défendre et de repousser le ballon à qui mieux mieux, incapables qu’ils étaient de construire le jeu ou de mener des contre-attaques dignes de ce nom, ce que le dispositif tactique mis en place par le coach Sami Trabelsi prévoyait, présomptueusement. Que de déchets techniques ! Que de balles offertes à l’adversaire ! Que de passivité et de naïveté dans les duels !
Il a fallu aussi que Ali Abdi, censé être l’un des piliers de l’équipe, y mette du sien pour faire perdre les siens, en se jetant carrément – comme un vulgaire débutant – dans la surface de réparation marocaine, croyant pouvoir ainsi obtenir un pénalty inexistant. Deuxième carton jaune et expulsion, sanctions justement infligées par l’arbitre malien, qui était du reste excellent de bout en bout.
Il ne fallait pas tant pour que la machine, qui avait miraculeusement tenu jusque-là face au raz-de-marée marocain, se déglingue et perde pied. Encore heureux que le premier but des Lions de l’Atlas, œuvre de l’insaisissable Achraf Hakimi, laissé sans surveillance au milieu de la défense tunisienne, soit venu à la 80e minute, suivi de celui de Ayoub El Kaabi à 90+4, sur une récupération de la balle au milieu du terrain et une contre-attaque foudroyante : deux passes et but!
La Tunisie, qui n’a rien montré de bon, méritait de perdre. Le Maroc quant à lui, classé 12e mondial, invaincu en 11 matches d’affilée, aurait pu gagner avec un plus large score. Les forces en présence étaient décidément très inégales. Et les ruses tactiques habituelles – défendre à 11, casser le rythme de l’adversaire, ralentir la manœuvre, endormir le match, etc. – n’ont servi à rien, sauf à retarder l’heure de vérité, survenue à la 80e minutes du match.
Il faut se rendre à l’évidence : n’en déplaise au directeur technique national, Zied Jaziri, le football tunisien est bel et bien malade et ne produit plus de vrais talents. Sinon on l’aurait su…
Les Lions de l’Atlas (Maroc) vont croiser les fers avec les Aigles de Carthage (Tunisie) vont croiser les fers ce vendredi en match amical.
Le match est prévu à 21h (heure de Tunis) au Stade Fès et sera diffusé sur la chaîne marocaine Arryadia. On peut également le suivre en live sur le site internet ouest-france.fr.
Pour ce faire, l’entraîneur de l’équipe de Tunisie, Sami Trabelsi, a présenté la composition suivante :
La majorité des pronostiqueurs donnent les Lions de l’Atlas vainqueurs du match amical international contre les Aigles de Carthage ce vendredi 6 juin 2025 à 20h30 au Grand Stade de Fès. Le Maroc présente, en effet, de meilleurs atouts offensifs que la Tunisie, moins performante dans ce secteur de jeu, même si elle peut faire prévaloir son esprit de groupe face aux individualités marocaines.
Sous la houlette de Walid Regragui, le Maroc continue de consolider son statut de puissance du football africain. Après avoir atteint les demi-finales de la Coupe du monde 2022, les Lions de l’Atlas ont renforcé leur effectif et abordent leur Coupe d’Afrique des Nations (CAN2025) à domicile en favori. Leur récente victoire 2-0 contre la Tanzanie n’a fait que confirmer la stabilité de l’équipe, qui reste invaincue depuis 11 matchs consécutifs.
Les Marocains rêvent d’une «victoire historique»
La richesse et l’équilibre de l’effectif permet au Maroc d’opérer efficacement en attaque comme en défense. Hakim Ziyech, Achraf Hakimi, Azzedine Ounahi et d’autres stars apportent largeur et polyvalence offensive. À domicile, avec le soutien indéfectible de leurs supporters, les Marocains sont assurés de dominer et viseront une victoire convaincante. Leurs supporters osent même espérer une «victoire historique» avec un large score contre une équipe qui leur a toujours donné du fil à retordre.
Les Tunisiens comptent sur leur esprit de groupe
Même si elle ne compte de grandes stars du ballon rond dans ses rangs, l’équipe de Tunisie, sous la conduite du revenant Sami Trabelsi, continue, pour sa part, de s’appuyer sur une défense disciplinée et un jeu axé sur la contre-attaque. Si son style reste réactif, elle a souvent produit de solides résultats : deux victoires contre le Liberia (1-0) et le Malawi (2-0) en mars, qui ont donné aux supporters une certaine dose d’optimisme.
Cependant, le principal problème des Aigles de Carthage réside dans leur attaque : ils se créent rarement des occasions et dépendent de quelques éclairs de génie de leurs attaquants, inconstants mais imprévisibles et capables de percer la défense la plus hermétique.
Affronter les Marocains qu’ils connaissent bien et dont ils affectionnent le jeu technique et ouvert, sera pour les coéquipiers de Hannibal Mejbri un test majeur, d’autant plus qu’ils devront contenir l’une des lignes offensives les plus dynamiques du continent.
Forces en présence et pronostics
Le Maroc est invaincu depuis 11 matchs ? mais lors de leurs quatre dernières confrontations directes, le Maroc et la Tunisie ont chacun gagné deux fois.
Compte tenu de la forme actuelle des Marocains et de la profondeur de leur effectif, les pronostics sont clairement en leur faveur. Commentaire d’un technicien : «La Tunisie peut organiser une défense dense, mais il est peu probable qu’elle résiste à une pression soutenue pendant les 90 minutes. Le Maroc part donc avec les faveurs du pronostic, quoiqu’en football, et dans un derby nord-africain, tout reste possible.»
Les formations probables
Maroc : Bounou, Abqar, Aznou, Aguerd, Bouddlal; El Khannouss, Amrabat, Saibari, Ounahi, Ez Abde et En-Nesyri.
La Coupe du Monde des Clubs, tournoi unique en son genre auquel la Tunisie sera représentée par l’Espérance de Tunis,débutera le 14 juin 2025 au Hard Rock Stadium de Miami Gardens, en Floride. L’Inter Miami affrontera les Égyptiens d’Al Ahly lors du match d’ouverture. Le tournoi sera clôturé le 13 juillet par la finale au MetLife Stadium d’East Rutherford, dans le New Jersey.
Les 12 sites américains qui accueilleront les matchs sont :
• Stade Mercedes-Benz à Atlanta;
• Stade Bank of America à Charlotte, en Caroline du Nord;
• Stade TQL à Cincinnati;
• Le Rose Bowl à Pasadena, en Californie;
• Stade Hard Rock à Miami Gardens, en Floride;
• Parc GEODIS à Nashville;
• Stade MetLife à East Rutherford, dans le New Jersey;
• Stade Camping World à Orlando, en Floride;
• Stade Inter&Co à Orlando, en Floride;
• Lincoln Financial Field à Philadelphie;
• Lumen Field à Seattle;
• Audi Field à Washington.
MetLife accueillera neuf matchs, dont les demi-finales et la finale. Philadelphie et Miami en accueilleront huit chacun. Atlanta, Seattle et le Rose Bowl en accueilleront six.
La plupart des stades se trouvent sur la côte est des États-Unis ou à proximité, en raison de sa proximité avec l’Europe, qui enverra 12 équipes, et qui bénéficie de marchés médiatiques convoités. Les matchs sur la côte est minimiseront les déplacements (pour les équipes et les supporters) et les décalages horaires gênants (pour les téléspectateurs).
La Fifa a également pris cette décision en coordination avec la Concacaf, l’instance dirigeante du football en Amérique du Nord et en Amérique centrale, qui organisera son championnat continental, la Gold Cup, simultanément et entièrement à l’ouest du Mississippi.
Où et comment regarder les matches?
DAZN, un service de streaming, proposera gratuitement les 63 matchs aux téléspectateurs du monde entier.
De nombreux matchs intéressants seront également diffusés aux États-Unis sur TNT et/ou Univision (et/ou leurs chaînes affiliées).
Univision, UniMás et TUDN diffuseront 18 matchs. TNT en diffusera 24.
Europe (12) : Manchester City (Angleterre), Chelsea (Angleterre), Real Madrid (Espagne), Atlético Madrid (Espagne), Bayern Munich (Allemagne), Borussia Dortmund (Allemagne), Juventus (Italie), Inter Milan (Italie), PSG (France), Benfica (Portugal), Porto (Portugal), RB Salzbourg (Autriche);
Amérique du Nord (5) : Inter Miami (États-Unis), Seattle Sounders (États-Unis), Monterrey (Mexique), Pachuca (Mexique) et LAFC (États-Unis);
Amérique du Sud (6) : Flamengo (Brésil), Palmeiras (Brésil), Fluminense (Brésil), Botafogo (Brésil), River Plate (Argentine), Boca Juniors (Argentine);
Asie (4) : Al Hilal (Arabie saoudite), Ulsan (Corée du Sud), Urawa Reds (Japon), Al Ain (Émirats arabes unis);
Afrique (4) : Al Ahly (Égypte), Wydad (Maroc), Espérance de Tunis (Tunisie), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud);
Océanie (1) : Auckland City (Nouvelle-Zélande).
En 2023, la FIFA a attribué les 32 places pour la Coupe du Monde des Clubs à l’Europe (12), l’Amérique du Sud (6), la Concacaf (4), l’Afrique (4), l’Asie (4), l’Océanie (1) et le pays hôte (1).
Pour obtenir ces places, il existait deux voies de qualification : l’une simple, l’autre complexe.
La voie la plus simple passait par les championnats continentaux. Tous les clubs ayant remporté la Ligue des champions de l’UEFA, la Copa Libertadores, la Coupe des champions de la Concacaf ou leurs équivalents asiatiques et africains entre 2021 et 2024 se sont qualifiés automatiquement.
Au-delà de ces champions, les places étaient attribuées selon un système de classement basé sur les résultats, mais avec une réserve : seuls les deux meilleurs clubs d’un pays donné pouvaient se qualifier grâce au classement.
Au sein de la Concacaf, les choses étaient initialement simples, avec quatre vainqueurs distincts… à l’exception de la place de pays hôte. La Fifa n’a jamais précisé comment une équipe pourrait prétendre à cette place – jusqu’en octobre 2024, lorsque le président de la Fifa, Gianni Infantino, s’est rendu en Floride du Sud, sans prévenir, le dernier jour de la saison régulière de la MLS, pour annoncer que l’Inter Miami l’obtiendrait.
Puis, en mars, la Fifa a exclu le club mexicain de León du tournoi, invoquant le principe de propriété multi-clubs (León et Pachuca appartiennent tous deux à la même entité). La Fifa a ensuite organisé un barrage indépendant pour pourvoir la dernière place de la Concacaf, que le LAFC a remporté (sur Club América) de manière spectaculaire le 31 mai.
La sélection nationale de football affrontera demain, vendredi, au stade de Fès à partir de 20h30, son homologue marocaine dans le cadre d’une série de matchs amicaux préparatoires aux éliminatoires africaines pour la Coupe du Monde 2026 aux Etats-Unis.
Cette rencontre face à l’une des meilleures sélections du continent, 4e de la dernière Coupe du monde au Qatar 2022, constitue une opportunité pour le sélectionneur national Sami Trabelsi d’évaluer la forme de plusieurs joueurs, d’améliorer son dispositif défensif et offensif, tout en consolidant ses choix tactiques. L’objectif est de poursuivre sa série de résultats positifs à la tête des Aigles de Carthage, après trois premiers couronnés de succès : contre le Liberia (1-0 à Monrovia) et le Malawi (2-0 à Radès) en mars dernier dans le cadre des éliminatoires mondiales, puis contre le Burkina Faso (2-0) en amical lundi dernier.
Et bien que ce match revête un caractère amical et préparatoire, outre une dimension festive du côté marocain avec l’inauguration du stade de Fès rénové (d’une capacité d’environ 35 000 spectateurs), il ne manquera pas de retenir l’attention des supporters.
Les deux sélections aborderont la rencontre avec sérieux, compte tenu de la rivalité historique qui entoure ce derby maghrébin, souvent marqué par des enjeux tactiques et des écarts rarement supérieurs à deux buts.
Le staff technique tunisien devrait opter pour un schéma différent de celui du dernier match face au Burkina Faso, en intégrant d’emblée des éléments expérimentés tels que le défenseur Dylan Bronn, le latéral gauche Ali Abdi, le milieu récupérateur Issa Laidouni, le meneur de jeu Hannibal Mejbri et l’attaquant Anis Ben Slimane. Le gardien Aymen Dahmen et le défenseur central Montassar Talbi devraient être maintenus, tout comme Yan Valery (dont les performances récentes en tant qu’arrière droit ont convaincu) et Ferjani Sassi comme milieu relayeur. La compétition pour le poste d’avant-centre se limitera aux buteurs Hamza Mastouri et Firas Chaouat.
Les Aigles de Carthage aspirent, dans ce nouveau duel, à briser la domination des Lions de l’Atlas, qui ont remporté les deux dernières confrontations amicales (1-0 en 2017 à Marrakech et en 2018 à Radès). Ils visent également un deuxième succès sur le sol marocain, près de six décennies après leur unique victoire (1-0 le 2 mai 1965 à Casablanca).
Malgré l’avantage du terrain et du public pour le Maroc, ainsi que la présence de stars de renom (Yassine Bounou, Achraf Hakimi, Sofian Amrabat, Azzedine Ounahi, Youssef Naciri), la Tunisie, habituée à relever des défis sous pression, compte bien jouer ses chances.
Face à un adversaire doté d’une grande technicité individuelle, Sami Trabelsi, qui avait déjà battu le Maroc (2-1) en CAN 2012, devra miser sur l’identité tactique tunisienne : un bloc défensif compact pour étouffer les espaces, des duels gagnés et des contres rapides, sans négliger les balles arrêtés.
Le bilan des confrontations tuniso-marocaines est riche en moments mémorables : la finale de la CAN 2004 (victoire 2-1 à Radès), le but d’Adel Chedli en 2005 qualificatif pour le Mondial 2006, ou encore le chef-d’œuvre de Tarek Dhiab face à Badou Zaki pour les JO 1988. La Tunisie a aussi dominé dans les éliminatoires des Mondiaux 1962 et 1990.
Côté marocain, ses plus grands succès incluent l’élimination de la Tunisie lors des qualifications pour le Mondial 1994 et les JO 1972/1976, ainsi que la qualification pour le Mondial 1970 obtenue par tirage au sort après des matchs serrés.
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En battant, hier soir, lundi 2 juin 2025, en match amical international disputé au Stade Olympique Hamadi Agrebi de Radès, les Étalons du Burkina Faso, par le score de 2-0, les Aigles de Carthage, ont rassuré leurs supporters à quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026.
Le match était très moyen et l’ouverture du score n’est intervenue qu’à l’heure du jeu sur un but contre son camp du défenseur burkinabè Edmond Tapsoba, suite à une excellente triangulation tunisienne et à une passe vicieuse derrière la défense adverse, avant que Hazem Mastouri, aussitôt entré en jeu, n’aggrave l’addition sur une erreur d’appréciation du portier burkinabè, Hervé Koffi Kouakou dans les arrêts de jeu.
Les Tunisiens n’ont pas sorti un grand match. Ils ont même été dominés à plusieurs moments de la rencontre par des Etalons très accrocheurs, virevoltants et techniques, mais ils ont réussi à garder leurs filets vierges grâce à un Aymen Dahmen intraitable dans les cages.
La prochaine sortie des poulains de Sami Trabelsi aura lieu vendredi 6 juin, à 21 heures (heure tunisienne, HT) à Fès, au Maroc, contre les redoutables Lions de l’Atlas, actuellement chefs de file du football africain, demi-finalistes de la Coupe du monde de football Qatar 2022.
Les Aigles de Carthage clôtureront la série des 3 matches amicaux contre la Zambie, le 10 juin, à 20 heures (HT), à Casablanca, au Maroc. Espérons qu’ils feront mieux face à une opposition d’un autre calibre et à un adversaire avec lequel ils ont toujours fait jeu égal.
Les autorités marocaines ont commencé à utiliser des drones pour surveiller les toits des habitations dans le but d’empêcher l’abattage clandestin de moutons durant l’Aïd al-Adha. Cette mesure, prise dans le cadre d’une décision officielle, vise à protéger le cheptel national et à limiter les pratiques non encadrées par la réglementation sanitaire. Selon les directives […]
Un véritable derby nord-africain se déroule ce week-end, avec deux des meilleures équipes du continent, le Maroc et la Tunisie, qui s’affrontent au stade de Fès. Le coup d’envoi est prévu pour le vendredi 6 juin 2025, à 22 heures.
Entraîné par Walid Regragui, le Maroc, demi-finaliste de la Coupe du Monde de la Fifa 2022, dispose d’une équipe talentueuse pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, dont il sera le grand favori, écrit le site The Stats Zone, ne rappelant que les Lions de l’Atlas ont récemment facilement battu la Tanzanie par deux buts à zéro, portant leur invincibilité à 11 matchs.
La Tunisie, sous la férule de son nouvel entraîneur, Sami Trabelsi, elle aussi qualifiée pour la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, ne part pas avec les faveurs du pronostic, mais les derbys maghrébins ont toujours été assez équilibrés, malgré les écarts pouvant apparaître dans les capacités intrinsèques des joueurs du moment, le talent et l’efficacité étant, depuis quelques années, clairement, du côté des Marocains.
Sur le plan statistique, les deux équipes ont disputé 10 matchs depuis 2004. La Tunisie en a remporté 2 (total des buts 12, buts par match 1,2), le Maroc (total des buts 13, buts par match 1,3), et ont fait 5 matchs nuls. Autant dire que les force en présence sont quasi-égales. Les coéquipiers d’Achraf Hakimi, l’excentré droit qui vient de remporter l’UEFA Champions League avec le Paris-Saint-Germain, ont beau être plus forts sur le papier, ils devront le prouver sur le terrain face aux coéquipiers de Aïssa Laïdouni, le milieu de terrain du club qatari Al-Wakrah.
L’agence Top Events saisit l’occasion de son 15e anniversaire pour annoncer son expansion vers le Maroc sur les segments qui ont fait sa renommée en Tunisie.
Nabil Messaoud ne se satisfait jamais du statu quo. Le fondateur de l’agence Top Events est tourné vers l’horizon, là où se dessinent les marchés de demain. Et après 15 ans d’activités intenses en Tunisie, c’est vers le Maroc qu’il regarde désormais.
A l’occasion des 15 ans de son entreprise, Nabil Messaoud vient d’annoncer à ses partenaires et clients l’ouverture d’une filiale à Casablanca qui portera le nom de Top Events Maroc.
«Avec cette nouvelle implantation, Top Events renforce sa présence régionale et confirme sa volonté d’offrir un service de proximité, personnalisé et de haute qualité sur l’ensemble du territoire maghrébin», explique-t-il dans un communiqué.
Activités en pleine croissance
Est-ce à dire qu’après le Maroc, Nabil Messaoud poursuivra son expansion encore ailleurs ? Porté par une ambition sans limite, ceux qui l’ont côtoyé ou qui ont fait appel à ses services connaissent sa volonté constante de faire croître ses activités.
Après avoir ratissé large sur le territoire tunisien et après avoir chapeauté plusieurs centaines d’événements pour le compte d’entreprises et autres associations, souvent de dimension internationale, Top Events compte capitaliser sur ce savoir-faire au Maroc, toujours dans le périmètre qui est le sien: organisation d’événements corporate, séminaires et conférences, voyages incentives et lancement de produits, team-buildings et programmes à la carte, services logistiques et location de limousines avec chauffeur…
Une large panoplie doublée par une activité d’agence de voyages permettant la vente de billets d’avion, l’organisation de séjours et d’excursions, mais aussi de réceptions, mariages, etc.
«Grâce à la relation durable que nous avons entretenue avec nos partenaires et clients, nous avons pu bâtir une entreprise fondée sur l’excellence, la créativité et l’engagement», a déclaré Nabil Messaoud lors de la cérémonie d’anniversaire.
L’occasion pour lui de retracer le parcours de cette entreprise qu’il a créée en 2010 et qui s’est imposée depuis comme un acteur majeur dans son domaine, doublé d’un partenariat avec les hôtels de la place, notamment le Mövenpick Gammarth ou encore l’Oceana Hammamet, dans une démarche gagnant-gagnant qui a toujours animé son fondateur.
Vendredi 30 mai 2025, à Bizerte, une journée de sensibilisation dédiée aux instruments de la défense commerciale a permis aux participants, cadres institutionnels et opérateurs économiques, de débattre des moyens pour soutenir les PME tunisiennes face aux intentions protectionnistes de certains pays, exacerbées par l’annonce, récemment, du renforcement des droits de douane par les Etats-Unis.
Lotfi Sahli
Cette rencontre, organisée par la Chambre de commerce du nord-est de Bizerte, en collaboration avec le ministère du Commerce et avec l’appui de la GIZ, l’agence de coopération allemande pour le développement, a été marquée par la présence du ministre du Commerce, et enrichie par une forte mobilisation du ministère, notamment par la participation d’un staff technique composé de hauts cadres. Ces derniers se sont succédé pour présenter de manière détaillée les différents instruments juridiques et réglementaires permettant de protéger l’économie nationale, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), contre les pratiques déloyales telles que le dumping.
Face aux tensions protectionnistes
L’accent a été mis sur les intentions protectionnistes de certains pays, ainsi que sur les mécanismes d’appui mis en place pour soutenir les PME tunisiennes face à ces menaces.
L’événement a réuni les représentants des cinq gouvernorats du nord (Bizerte, Béja, Le Kef, Jendouba et Siliana), ainsi que plusieurs opérateurs économiques : industriels, exportateurs, consultants en commerce international
Deux témoignages ont particulièrement retenu l’attention.
Un industriel local spécialisé dans les produits sidérurgiques a vu ses ventes chuter brutalement en raison de la concurrence d’un importateur jugé déloyal. Suite à cette situation, les services compétents du ministère du Commerce sont intervenus pour analyser le dossier et prendre les mesures appropriées.
Un autre cas concernait un fabricant tunisien exportant vers le Maroc, qui a récemment été confronté à l’imposition d’une taxe d’entrée sur son produit, illustrant ainsi les barrières commerciales auxquelles font face les exportateurs tunisiens, même dans des pays partenaires.
La rencontre s’est conclue par une discussion amicale et franche entre les opérateurs économiques et les responsables du ministère. Ce moment d’échange direct a permis aux participants de partager leurs expériences, leurs attentes, mais aussi leurs propositions pour renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes face aux défis du commerce international.
Perspectives encourageantes pour certaines filières
Parmi les témoignages marquants, un exportateur d’anguilles tunisiennes vers la Corée du Sud, l’Australie et les États-Unis a mis en avant l’engouement croissant des marchés asiatiques pour les produits de la mer tunisiens, évoquant des perspectives encourageantes pour le développement des exportations dans cette filière.
À cette occasion, le ministère du Commerce et ses partenaires ont annoncé plusieurs orientations futures, notamment la mise en place de formations ciblées sur les instruments de défense commerciale; un suivi renforcé des dossiers liés à la concurrence déloyale; et une collaboration plus étroite avec les opérateurs économiques pour une meilleure réactivité.
Cette initiative témoigne de l’engagement concret des autorités tunisiennes à défendre les intérêts économiques nationaux, tout en favorisant une intégration compétitive et durable dans le commerce international.
La dépréciation du secteur bancaire au Maroc se confirme. Selon les données de Bank Al Maghrib (Banque centrale du Maroc), 152 agences ont cessé leurs activités en 2024, contre 39 créations. Cette diminution nette de 113 agences, équivalant à presque 2 % du réseau, est expliquée par une stratégie visant à optimiser les emplacements, stimulée par l’essor du numérique et les changements des habitudes des clients.
L’impact du recul du réseau se fait principalement ressentir chez les banques traditionnelles et dans les grandes zones urbaines. Casablanca-Settat est à l’origine de 40 suppressions nettes, suivi par Rabat-Salé-Kénitra avec la fermeture de 16 agences et 12 pour Marrakech-Safi.
D’après les informations fournies par Bank Al Maghrib, le total des agences bancaires a chuté de 5 814 en 2023 à 5 701 en 2024, entraînant une réduction de 113 points de service. Les banques traditionnelles, représentant la plus grande partie du réseau avec 5 486 points de vente, ont connu une diminution nette de 120 agences : elles ont fermé 146 établissements mais n’en ouvert que 26. C’est ce que souligne le site marocain lematin.macitant des données de la Banque centrale du Royaume chérifien.
En revanche, les banques participatives ont connu une croissance : 13 nouvelles ouvertures contre seulement six fermetures. Ce qui porte leur total à 206 agences à la fin de 2024.
Quant aux banques offshore, qui ont une présence stable avec neuf agences, elles n’ont signalé aucun mouvement.
Le top trois des banques gagnantes
Sur le plan du réseau, le Crédit Populaire du Maroc (CPM) – qui regroupe la Banque centrale populaire (BCP) et les Banques populaires régionales – conserve sa position de banque la plus présente à l’échelle nationale avec 1 334 agences en fonctionnement à la fin de 2024, malgré la fermeture de 39 agences.
Al Barid Bank arrive en deuxième position avec 943 guichets, suivie d’Attijariwafa bank, qui compte 929 agences. Ces trois groupes détiennent à elles seules 57 % des points de distribution bancaire au Maroc. Attestant de leur rôle déterminant dans l’accessibilité aux services financiers, toujours selon la même source.
Bank Of Africa comptait, à fin 2024, avec 636 agences, contre 490 agences pour Crédit Agricole du Maroc, 333 agences pour CIH Bank et 264 agences pour Société Générale Maroc. Cette dernière a enregistré, entre 2023 et 2024, la fermeture de 41 agences.
Umnia Bank se distingue en premier lieu parmi les banques et fenêtres participatives, comptant 53 agences à la fin de 2024. Elle est suivie par Bank Assafa (40), Bank Al Yousr (26), Al Akhdar Bank (25) et Dar Al-Amane (19).
Les régions leaders en matière d’implantations
Casablanca-Settat continue d’être le centre bancaire du Royaume à l’échelle régionale, comptant 1 612 agences, et ce malgré une baisse nette significative (-40), résultant de 59 fermetures et 19 mises en service.
Avec 854 agences, Rabat-Salé-Kénitra occupe la deuxième position, ayant vu disparaître 16 points de service sur une année.
Fès-Meknès, avec 665 agences, occupe la troisième place, enregistrant une légère baisse (-9).
On trouve ensuite Tanger-Tétouan-Al Hoceïma avec 545 sites, l’Oriental avec 504 et Marrakech-Safi avec 500.
Concernant la concentration bancaire – évaluée par le nombre d’adultes (15 ans et plus) par succursale –, l’état des lieux varie considérablement d’une région à l’autre. Avec 7 778 adultes par agence, Drâa-Tafilalet présente la densité la plus basse, suivie de Marrakech-Safi (7 008) et Béni Mellal-Khénifra (6 288), mettant en évidence une couverture insuffisante manifeste.
Le Maroc se rapproche de son entrée dans la Formule 1 en Afrique, avec un projet d’investissement de 1,2 milliard de dollars prévu au sud de Tanger.
Racing News 365, un site Internet spécialisé dans les courses automobiles, a rapporté le 28 mai que le nouveau projet a été soumis aux autorités marocaines ce mois-ci et devrait recevoir l’approbation officielle avant le début de sa mise en œuvre.
Le projet comprend la construction d’un circuit de course aux normes de première classe approuvées par la FIA, pour accueillir des courses de Formule 1, du Championnat du monde d’endurance (WEC) et de Moto GP, selon le site marocain Al-Oumq.
Le projet comprend également un parc d’attractions, un centre commercial, un complexe hôtelier et un port de plaisance, avec l’espoir de créer environ 10 000 emplois.
Un financement privé de 800 millions de dollars a été obtenu pour la mise en œuvre du projet, le reste du financement étant finalisé après l’approbation officielle du gouvernement marocain. Le projet devrait être achevé dans un délai de trois ans.
Le projet est supervisé par le Français Eric Boullier, ancien directeur d’équipe de McLaren et Lotus, et ancien organisateur du Grand Prix de France de 2018 à 2022.
« Il s’agit d’un projet sérieux et stratégique, et s’il est approuvé, il permettra d’atteindre tous les objectifs de la Formule 1 en Afrique, notamment grâce à la proximité de Tanger avec l’Europe, notamment grâce au port de Tanger Med, proche du port espagnol d’Algésiras. Cela offre un avantage logistique qui facilite le transport du matériel et permet aux équipes de construire des quartiers généraux permanents au lieu de dépendre d’installations temporaires pendant les courses », a déclaré M. Boullier.
Analyse comparative de 8 destinations touristiques méditerranéennes, dont la Tunisie, et leurs performances en 2024. Une entrée en matière pour réfléchir sur l’avenir du tourisme en Tunisie, en termes de rentabilité, par rapport à ses concurrents directs qui l’ont distancée depuis 1995, à l’instar du Maroc. Sachant que la rentabilité du tourisme se mesure aux recettes en devises et non au nombre de visiteurs étrangers.
Habib Glenza
Habib Ammar, candidat de la Tunisie au poste de Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour la période 2026-2029, a mis en garde contre les dérives du modèle touristique actuel, qu’il juge non durable et voué à l’échec à long terme.
Dans un entretien accordé à l’Agence Tap, Ammar a souligné «l’impossibilité de continuer à fonctionner avec un modèle qui, s’il perdure, entraînera la disparition du secteur touristique dans 80 ans». «Il est urgent de repenser notre manière de concevoir le tourisme. Cela ne signifie pas abandonner les formes classiques, mais il faut en parallèle développer de nouveaux modèles plus durables», a-t-il insisté.
M. Ammar, qui a occupé le poste de ministre du Tourisme en Tunisie de 2020 à 2021, sait que, depuis le début des années 2000, le tourisme tunisien traverse une période d’essoufflement et de crise structurelle provoquée par l’inadaptation de ses produits aux goûts changeants des voyageurs, ce qui est pénalisant face à l’exacerbation de la concurrence dans le pourtour méditerranéen.
La crise du tourisme tunisien a commencé avec d’importants reculs en 2002, 2011, 2015 et 2016, en relation, notamment, avec les conditions particulièrement difficiles connues par la Tunisie sur les plans sécuritaire et social ainsi qu’à l’effondrement en 2020 et 2021 des différents indicateurs du secteur sous l’effet de la pandémie de la Covid-19 et des restrictions ayant frappé les déplacements sur le plan mondial qui en ont résulté.
Malgré les efforts déployés en matière de promotion du produit touristique sur les marchés émetteurs, la position de la Tunisie dans le bassin méditerranéen n’a cessé de reculer depuis.
Recul de la Tunisie face à ses concurrents directs : le Maroc et la Jordanie
En 1995, les recettes touristiques de la Tunisie dépassaient de 10% celles du Maroc et elles correspondaient au double de celles de la Jordanie.
En 2010, ces recettes représentaient près de deux tiers de celles de la Jordanie, et moins de la moitié de celles du Maroc.
En 2023, l’écart avec ces deux pays est demeuré important et a même continué de se creuser malgré la reprise prometteuse enregistrée, et dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles.
Le niveau des recettes touristiques de la Tunisie représente aujourd’hui moins du quart de celles du Maroc et moins du tiers de celles de la Jordanie
2024 a été une année record pour plusieurs pays touristiques des rives, nord et sud, de la Méditerranée. Parmi ces pays, Malte, la Croatie et la Grèce se sont particulièrement distingués.
Performances des 8 destinations méditerranéennes étudiées en 2024
La présente analyse comparative repose sur les données de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT). Elle n’inclut pas les résultats du tourisme en France, en Espagne et en Italie, qui restent nettement intouchables.
Malte est la destination touristique la plus performante en Méditerranée en 2024: elle accueille 3,56 millions de touristes et réalise 3,3 milliards d’euros de recettes (10,3 milliards de dinars tunisiens) pour un pays qui compte moins de 500 000 habitants!
L’OMT rapporte que ce petit pays a enregistré, en 2024, le taux de croissance le plus élevé des recettes touristiques parmi les destinations du sud de la Méditerranée, avec une augmentation de 22%.
Le dernier rapport de national des statistiques confirme que l’industrie touristique maltaise a atteint de nouveaux sommets en 2024, en accueillant un nombre record de 3,56 millions de touristes entrants (tous marchés confondus). Cette étape souligne la croissance forte et soutenue du pays dans le paysage touristique mondial.
Les dépenses totales des touristes ont augmenté de 23,1%, passant de 2,7 milliards d’euros en 2023 à 3,3 milliards d’euros en 2024, avec une dépense par personne de 924 euros. Cela reflète la capacité de Malte à attirer des visiteurs plus dépensiers, renforçant le rôle de l’industrie en tant que moteur économique clé.
Après avoir dépassé les niveaux d’avant la pandémie en 2023, Malte a maintenu son élan avec une augmentation de 19,5% des arrivées en 2024 par rapport à l’année précédente (contre 5% pour l’Europe) s’affirmant ainsi comme l’une des destinations les plus performantes en Europe, devant l’Espagne, le Portugal, Chypre et la Croatie.
L’Albanie, pays de la taille de la Bretagne française et qui compte 2,5 millions d’habitants, a accueilli, en 2024, 11,7 millions de touristes et réalisé 4,7 milliards d’euros de recettes, contre 2,8 milliards en 2022.
Ce dynamisme reflète le souhait du pays de rattraper son retard après 40 ans de dictature et d’atteindre le cap de 20 millions de visiteurs et 18 milliards d’euros en 2030.
L’Albanie opte pour un tourisme haut de gamme à des prix plus élevés, et donc très rentable
La Grèce a accueilli, en 2024, 40,7 millions de touristes, en hausse de 12,8% par rapport à 2023, et réalisé des recettes de 21,592 milliards d’euros (73 milliards de dinars tunisiens), en hausse de 4,8% par rapport à 2023. Ce n’est pas mal pour un pays qui compte moins de 11 millions d’habitants, le même nombre qu’en Tunisie.
La majorité des touristes proviennent des 27 pays membres de l’Union européenne (53,5%), en hausse de 11% sur un an. «Cette évolution est due à la fois à la hausse de 12,2% du trafic de voyageurs en provenance des pays de la zone euro (14,5 millions) et à l’augmentation de 8,6% des voyageurs des pays de l’UE-27 hors zone euro», précise le communiqué de la Banque de Grèce (BDG).
En 2024, l’excédent de la balance des paiements touristiques a enregistré une hausse de 3,4% sur un an, selon les chiffres définitifs de la BDG.
Pour la Croatie, 2024 a été une année record avec 21,3 millions de touristes, en hausse de 4% par rapport à2023, 108,7 millions de nuitées (+1%) et 13,19 milliards d’euros (41 milliards de dinars tunisiens) de revenus (+1,7%).
Ce pays qui compte moins de 5 millions d’habitants séduit désormais toute l’année.
Le tourisme croate, qui a du mal à gérer ce boom touristique, veut faire face à la saturation de ses installations en juillet-août en misant davantage sur les ailes de saison, le premium et le durable.
La Turquie, quant à elle, bat ses propres records en matière de tourisme en 2024 : 62,2 millions de touristes, en hausse de 9,8% par rapport à 2023, et 61,1 milliards de dollars (190 milliards de dinars tunisiens) de recettes (+8,3%), pour un pays qui compte 86 millions d’habitants.
Dans l’ensemble, 2024 a été pour la Turquie l’année la plus fructueuse en matière de tourisme, notamment sportif.
Pour le Maroc, 2024 a été une année touristique record avec 17,4 millions de touristes, soit une hausse de 20% par rapport à 2023, et 10,62 milliards d’euros (37 milliards de dinars tunisiens) de recettes pour un pays qui compte 38 millions d’habitants, consolidant ainsi sa position de première destination touristique en Afrique.
Évoquant le programme «Cap Hospitality», qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Maroc pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, la ministre marocaine du tourisme, Fatim-Zahra Ammor a indiqué que son vise à accélérer la modernisation des établissements d’hébergement touristique classés, avec pour objectif la rénovation de 25 000 chambres.
L’Égypte a accueilli 14,3 millions de visiteurs en 2024, en hausse de 4% par rapport à 2023, totalisé 151,3 millions de nuitées, et réalisé des recettes record de 14 milliards de dollars (44 milliards de dinars tunisiens), en hausse de 7,8 %, pour un pays qui compte 111 millions d’habitants.
Parmi les touristes étrangers, les visiteurs saoudiens se démarquent avec des dépenses avoisinant 1,5 milliard de dollars, soit plus de 75 milliards de livres égyptiennes.
La Tunisie a accueilli, en 2024, 10,250 millions de touristes et réalisé 2,4 milliards de dollars (7,5 milliards de dinars tunisiens) de recettes, pour un pays qui compte 12 millions d’habitants.
Plusieurs raisons sont à l’origine de cette perte de vitesse de la Tunisie.
Il y a, d’abord, la faiblesse de la dépense moyenne du touriste en Tunisie, en raison de l’offre d’hébergement «all inclusive». Selon l’OMT, la dépense moyenne du touriste ne dépasse pas 438 dollars pour la Tunisie contre 1200 dollars en Jordanie et 1 410 dollars au Maroc, deux pays comparables au nôtre.
Il y a, ensuite, la réduction, en moins de 20 ans, de la capacité d’hébergement de 240 000 à 180.000 lits, du fait de la fermeture de nombreuses unités en relation notamment avec les défaillances en matière de maintenance.
Le diktat des tours opérateurs étrangers y est aussi pour beaucoup, puisque ces derniers poussent les hôteliers tunisiens a davantage de bradage des prix.
Autres raisons, et pas des moindres, la mauvaise qualité de l’ensemble des services hôteliers, notamment celui du linge; l’absence de formation professionnelle de base, continue et en alternance; le manque de moyens de transport aérien (low cost et charters) durant toute la saison, contrairement à d’autres pays méditerranéens facilement joignables en voiture, par train ou par avion; l’absence de stratégie pertinente à moyen et à long terme; et le manque de solidarité entre les acteurs du tourisme tunisien, qui agissent chacun de son côté.