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L’Égypte vend des obligations d’une valeur de 473 millions de dollars

Le ministère égyptien des Finances a annoncé jeudi 19 juin la vente d’obligations du Trésor à 182 jours d’une valeur de 24,01 milliards de livres (473,03 millions de dollars).

Le taux de couverture a atteint 1,67 fois la taille de l’émission; tandis que le rendement des obligations a atteint 28,274 %. L’allocation des obligations aux souscripteurs devrait être annoncée le 24 juin.

Le ratio de couverture est une mesure de la demande d’obligations, indiquant la taille de la souscription par rapport à la taille de l’offre, selon l’agence de presse allemande DPA.

Cette offre représente la réouverture d’une offre précédente d’une valeur de 90,33 milliards EGP, et la date d’échéance de ces obligations est le 23 décembre.

A rappeler que le 23 mars, le Trésor égyptien a vendu des obligations d’une valeur de 59,31 milliards de livres sterling à un rendement de 25,613 %.

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Insultes, menaces et violence : le témoignage glaçant de Nawres Zoghbi arrêtée au Caire

Insultes, menaces et violence : le témoignage glaçant de Nawres Zoghbi arrêtée au Caire

C’est un témoignage bouleversant que Nawres Zoghbi, jeune militante tunisienne, a partagé ce lundi sur sa page Facebook après son retour de l’Égypte. Les mots sont forts, empreints de douleur, d’indignation et de fierté. Son récit, poignant et détaillé, met en lumière les dérives sécuritaires et les atteintes aux droits humains que peuvent subir celles […]

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Entretien téléphonique entre le ministre des AE et son homologue égyptien

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu lundi au téléphone avec son homologue égyptien, Badr Abdel Aaty. L’entretien était l’occasion de discuter des derniers développements régionaux et de la nécessité d’une coordination diplomatique arabo-islamique pour prévenir leurs répercussions sur la sécurité et la stabilité, […]

Nafti et Abdel Aaty échangent sur la sécurité régionale et la coopération bilatérale

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, s’est entretenu lundi au téléphone avec son homologue égyptien, Badr Abdel Aaty.

L’entretien était l’occasion de discuter des derniers développements régionaux et de la nécessité d’une coordination diplomatique arabo-islamique pour prévenir leurs répercussions sur la sécurité et la stabilité, tant au niveau régional que mondial, lit-on dans un communiqué.

Les deux responsables ont souligné la profondeur des liens unissant Tunis et Le Caire et réaffirmé leur volonté d’intensifier la coopération bilatérale au service des intérêts communs des deux pays à l’approche des prochaines échéances bilatérales.

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Tunisie-Égypte : Renforcement de la coordination face aux défis régionaux

 Le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a eu un entretien téléphonique, lundi 16 juin, avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty.

Les deux chefs de diplomatie ont examiné les récents développements dans la région, mettant l’accent sur l’importance d’une coordination renforcée entre les pays arabes et musulmans pour prévenir les risques pesant sur la sécurité et la stabilité régionales et internationales.

Dans un communiqué, le ministère tunisien des Affaires étrangères a indiqué que les deux parties avaient réaffirmé la solidité des relations bilatérales et exprimé leur volonté commune d’approfondir leur coopération dans divers domaines, au profit des intérêts des deux pays. Cet échange s’inscrit dans la perspective des prochaines rencontres officielles entre la Tunisie et l’Égypte.

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Appel entre Tunis et Le Caire consacré aux tensions régionales

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a échangé ce lundi 16 juin 2025 avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty, à propos des derniers développements géopolitiques dans la région. Selon un communiqué officiel, les deux diplomates ont souligné l’urgence d’une coordination arabe et musulmane renforcée, afin d’anticiper les risques pesant sur la stabilité régionale et internationale.

Au cours de cet échange, Tunis et Le Caire ont réaffirmé la solidité de leurs relations bilatérales et exprimé leur volonté commune d’intensifier la coopération sur les plans diplomatique, économique et sécuritaire, en prévision de futures échéances entre les deux capitales.

Cette conversation intervient alors que l’Égypte est critiquée pour avoir refusé à la Caravane Soumoud le passage vers Gaza via son territoire, contraignant les volontaires maghrébins à annoncer leur retour.

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Les récents événements dans la région au cœur d’un échange entre Tunis et Le Caire

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu ce lundi 16 juin 2025 un appel téléphonique de son homologue égyptien, Badr Abdel Ati, ministre des Affaires étrangères, de l’Émigration et des Égyptiens à l’étranger.
Lors de cet entretien, les deux chefs de la diplomatie ont échangé sur les récents développements dans la région. Ils ont souligné l’importance d’une coordination diplomatique arabe et islamique renforcée, afin de prévenir les répercussions de ces évolutions sur la sécurité et la stabilité régionales et internationales.
Les deux ministres ont également réaffirmé la solidité des liens fraternels entre la Tunisie et l’Égypte. Ils ont exprimé leur volonté commune de consolider davantage les relations bilatérales et de les élargir dans l’intérêt mutuel des deux pays et de leurs peuples, notamment à l’approche des prochaines échéances diplomatiques entre Tunis et Le Caire.

Caravane Al-Soumoud : retour en Tunisie après le refus égyptien d’accorder les autorisations

Caravane Al-Soumoud : retour en Tunisie après le refus égyptien d’accorder les autorisations

La Caravane « Al-Soumoud » a annoncé ce lundi son retour en Tunisie, après que les autorités libyennes lui ont confirmé le refus des autorités égyptiennes de délivrer les autorisations nécessaires au passage vers Gaza. Selon le communiqué publié, toutes les démarches légales et diplomatiques avaient été entreprises auprès de l’ambassade d’Égypte à Tunis, sans […]

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La GB met la Tunisie parmi les destinations pouvant être affectées par la guerre Israël-Iran

Face à l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran, le ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (FCDO) a publié un nouvel avis aux voyageurs concernant plusieurs destinations du Moyen-Orient, dont les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Qatar, Oman et la Jordanie.

Cet avis, mis à jour le 13 juin 2025, fait suite à l’évolution rapide de la situation sécuritaire dans la région, fortement impactée par les opérations militaires entre Israël et l’Iran.

Le FCDO recommande aux voyageurs de redoubler de prudence en raison des risques accrus de violence, d’instabilité politique et de perturbations potentielles des infrastructures de transport. Cette mise à jour vise à informer les ressortissants britanniques et à garantir leur sécurité face à la montée des tensions dans ces pays.

Bien que la Jordanie demeure la plus touchée par le conflit en cours, le FCDO a étendu son avis aux pays voisins tels que les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Qatar, Oman et l’Égypte. En raison de leur proximité avec les zones de conflit, ces pays sont confrontés à des risques accrus d’instabilité régionale, qui pourraient s’étendre au-delà des frontières immédiates du conflit.

On remarquera, cependant, que le Maroc, pays touristique au sud de la Méditerranée, ne figure pas dans cette liste, peut-être parce que Rabat entretient des relations diplomatiques avec Israël, et est souvent ménagé, pour cette raison, par les décideurs occidentaux. Suivez mon regard !

I. B.

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La caravane Al Soumoud dénonce des abus et un blocus systématique à l’Est libyen

La caravane Al Soumoud a dénoncé, ce samedi 14 juin 2025, un blocus systématique exercé par les autorités de l’Est libyen.

Dans son communiqué, Al Soumoud explique que la caravane a été empêchée d’avancer vers Syrte et a été isolée du monde extérieur après la coupure des réseaux de communication téléphoniques et d’Internet. Pis encore, la situation s’est aggravée hier après l’interdiction de toute livraison de nourriture, d’eau et de médicaments aux 1500 participants de la caravane.

Les autorités ont également bloqué une caravane de soutien organisée par des citoyens libyens solidaires avant d’empêcher les organisateurs d’apporter des provisions de première nécessité au campement.

En parallèle, une cinquantaine de participants ont été interdits de rejoindre la caravane, entraînant une division en trois groupes : un se trouvant sur le site initial du campement, un deuxième qui s’est éloigné à 1,5 km avec la nette interdiction formelle de tout contact avec le premier groupe et un troisième, composé de quelques dizaines de participants bloqués à l’extérieur et qui s’est regroupé dans une zone sécurisée disposant de réseau, à environ 40 km du campement.

Dans son communiqué, Al-Soumoud précise que plusieurs membres du deuxième groupe de la caravane ont été arrêtés sous prétexte de publication de vidéos jugées offensantes envers les autorités de Benghazi, et ce , sans leur permettre ni la présence d’un avocat ni de prendre contact avec leurs proches. La même source affirme qu’il s’agit de 8 blogueurs, dont les noms et nationalités seront communiqués ultérieurement.

Des arrestations similaires ont eu lieu au sein du groupe principal. L’un des agents de sécurité est même allé jusqu’à menacer un participant avec une arme, suite à une protestation contre l’arrestation arbitraire d’un membre du groupe, déplore la même source en pointant du doigt une escalade de la part des forces de sécurité du gouvernement de l’Est libyen, qui intervient alors que les membres du comité de pilotage poursuivent leurs négociations avec ses représentants afin de trouver une solution acceptable pour permettre à la Caravane Soumoud d’avancer vers la frontière libyo-égyptienne.

Tout en saluant le peuple libyen dans toutes les régions du pays pour sa position historique remarquable, la caravane Al Soumoud a par ailleurs appelé les autorités de l’Est libyen à mettre fin ces pratiques, à lever le blocus, à rétablir les communications, à libérer les participants arrêtés et à mettre fin à toute forme de harcèlement.

La Caravane Soumoud, appuyée par la Coordination d’Action Commune pour la Palestine, réaffirme qu’elle ne renoncera jamais, malgré les obstacles et les sacrifices, à son objectif humanitaire : « atteindre le poste-frontière de Rafah pour contribuer à mettre fin au blocus et au génocide visant notre peuple résistant de Gaza », ajoute encore la même source.

Et d’ajouter : « En conclusion, nous renouvelons notre engagement envers la fierté de notre nation : nos frères et sœurs résistants de Gaza. À nos peuples arabes, et à toutes les personnes libres dans le monde : nous ne faiblirons pas, nous ne reculerons pas, jusqu’à l’arrêt du génocide et la levée du blocus inhumain ».

Y. N.

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Hend Sabri attaquée en Égypte après avoir soutenu la caravane Al Soumoud

Hend Sabri attaquée en Égypte après avoir soutenu la caravane Al Soumoud

L’actrice tunisienne Hend Sabri fait actuellement face à une vague de critiques en Égypte après avoir affiché son soutien à la caravane humanitaire Al Soumoud en route vers Gaza. Par le biais d’un message diffusé sur ses réseaux sociaux, son geste de solidarité envers la cause palestinienne a suscité des réactions contrastées. Si certains saluent […]

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Convoi Al-Soumoud pour Gaza │ La mise au point de l’Egypte

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a souligné l’obligation d’obtenir une autorisation préalable pour se rendre sur son territoire, notamment dans la région frontalière adjacente à Gaza (la ville d’Al-Arish et le point de passage de Rafah).

Cette décision fait suite aux récentes demandes et interrogations concernant les délégations étrangères souhaitant accéder à la zone.

Dans un communiqué publié mercredi soir, 11 juin 2025, le ministère a souligné l’importance du respect des lois et réglementations d’entrée en Égypte, notamment l’obtention préalable de visas ou des autorisations nécessaires.

Le ministère a indiqué que la seule façon pour les autorités égyptiennes d’examiner ces demandes est de suivre les procédures réglementaires établies, en vigueur depuis le début de la guerre à Gaza.

Il s’agit notamment de soumettre des demandes officielles au ministère des Affaires étrangères par l’intermédiaire des ambassades égyptiennes à l’étranger, des ambassades étrangères au Caire ou des représentants d’organisations.

Le communiqué a souligné que de nombreuses visites de délégations étrangères, gouvernementales et non gouvernementales de défense des droits humains, ont déjà été facilitées grâce à ces procédures.

Le ministère a souligné que le respect de ces règles est crucial pour garantir la sécurité des délégations en visite, compte tenu de la situation sécuritaire délicate dans la zone frontalière depuis le début de la crise de Gaza.

Il a également affirmé que toute demande ou tout appel sortant du cadre officiel ne sera pas pris en compte.

Par ailleurs, le convoi «Soumoud pour briser le siège de Gaza et mettre fin au génocide», parti de Tunisie le 9 juin, a atteint la ville libyenne de Zliten.
Selon le militant Jawhar Chenna, le convoi vise à créer un «pont humain» pour soutenir les Palestiniens, en coordination avec les défenseurs de la cause palestinienne et les bénévoles.

Dans un communiqué publié mercredi, le comité d’organisation du convoi a confirmé avoir contacté l’ambassadeur d’Égypte à Tunis avant son départ, l’assurant lors d’une réunion officielle que, s’il était autorisé à atteindre le point de passage de Rafah, il respecterait pleinement la souveraineté et les lois égyptiennes, son message étant adressé uniquement contre «l’ennemi sioniste».

Le comité a précisé que son engagement avec les autorités égyptiennes se limite strictement à la coordination juridique, administrative et sécuritaire concernant le passage du convoi.

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Le Caire brise l’élan de solidarité : 200 militants pro-Gaza expulsés

Dans la continuité de l’élan populaire incarné par la Caravane Soumoud — un convoi de solidarité qui a récemment traversé l’Afrique du Nord jusqu’à la frontière égyptienne — une nouvelle vague internationale devait converger vers Gaza mi-juin. Mais cette fois, c’est au Caire que le mouvement s’est heurté à un mur. Plus de 200 militants venus du monde entier pour participer à la Marche mondiale vers Gaza ont été interpellés et expulsés d’Égypte entre le 15 et le 19 juin.

L’opération, d’une ampleur inédite, a visé des citoyens irlandais, australiens, français, néerlandais, marocains et algériens dès leur arrivée à l’aéroport du Caire. Certains ont même été cueillis dans leurs hôtels avant d’être rapidement refoulés vers leurs pays d’origine. Cette marche pacifique devait se tenir à la frontière de Rafah pour dénoncer le blocus israélien qui étouffe Gaza depuis plus d’un an et demi.

Le député irlandais Paul Murphy a qualifié ces mesures d’« injustifiables », soulignant que les marcheurs n’avaient aucune intention de franchir la frontière mais souhaitaient simplement exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Dans une déclaration à The Journal, il a ajouté : « Ces arrestations précoces sont un message clair : la solidarité avec Gaza sera entravée à tout prix. » Dublin a mobilisé ses services consulaires pour assister ses ressortissants pris dans ce piège administratif.

Selon Mada Masr, certains activistes algériens et marocains ont été détenus jusqu’à 24 heures avant d’être expulsés, tandis que des participants turcs ont été arrêtés devant leurs hôtels. Un responsable égyptien anonyme a confié au média que la priorité du gouvernement était d’empêcher tout passage vers Rafah, « pour des raisons de souveraineté et de sécurité ».

L’Égypte invoque ses « impératifs de souveraineté et de sécurité » pour justifier ces mesures, rappelant que l’accès au Nord-Sinaï nécessite une autorisation préalable. Mais derrière cette posture officielle, c’est bien la pression israélienne qui dicte la conduite du Caire. Tel Aviv multiplie les pressions diplomatiques pour empêcher tout rassemblement international près de Gaza.

Cette opération illustre parfaitement le contraste entre l’élan populaire mondial et la frilosité des États arabes. Alors que les peuples continuent de manifester leur soutien à Gaza, les gouvernements cèdent aux pressions géopolitiques. L’avenir de ces initiatives citoyennes reste plus que jamais suspendu aux calculs diplomatiques des chancelleries, loin des aspirations de leurs propres populations.

Les organisateurs persistent dans leur volonté de dialogue avec Le Caire, mais aucune alternative n’a encore été proposée pour canaliser cette solidarité internationale bridée. La suite des événements dépendra désormais de la position officielle du Caire et de la capacité des activistes à maintenir la pression internationale.

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Égypte : visite soumise à autorisation préalable, nouvelles règles renforcées depuis la guerre à Gaza

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a affirmé mercredi l’obligation, pour toute visite en Egypte, d’obtenir une autorisation préalable.

Dans un communiqué publié mercredi, le département insiste sur le respect des lois réglementant l’entrée en Egypte et précise que, pour les autorités égyptiennes, le strict respect des procédures appliquées depuis le début de la guerre à Gaza est le seul moyen permettant de continuer à examiner les demandes d’entrée.

Ces précisions interviennent en réponse aux interrogations qui se posent sur la visite de délégations étrangères souhaitant se rendre à la frontière avec Gaza, Al-Arich et Rafah.

Le département explique qu’il est exigé de tout demandeur de visa d’entrée en Egypte, de soumettre une demande officielle auprès des ambassades égyptiennes à l’étranger. Les demandes peuvent, également, être déposées par les ambassades étrangères au Caire ou par les représentants d’organisations internationales auprès du ministère égyptien des Affaires étrangères, ajoute la même source qui affirme que plusieurs visites ont été organisées dans ce cadre.

Dans son communiqué, le ministère égyptien évoque le souci d’assurer la sécurité des délégations, étant donnée la complexité de la situation dans la région et affirme qu’aucune demande ne sera examinée si elle ne respecte pas les procédures en vigueur.

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Un souffle d’honneur sur la route de Rafah

«L’humanité commence dans l’homme par le désintéressement», écrivait Amiel. Il n’est de plus grande noblesse que de voir un être humain se lever pour en secourir un autre. Plonger dans les flots pour sauver un naufragé, courir dans une maison en flammes pour en extraire un enfant ou une personne âgée — ces gestes, par leur simplicité héroïque, nous rappellent ce qu’il y a de plus grand en nous. Car sauver l’autre, c’est au fond sauver soi-même. C’est préserver en nous la part humaine, celle que l’égoïsme et l’indifférence s’emploient chaque jour à ronger.

Khémaïs Gharbi *

Ce sursaut d’humanité, nous le voyons aujourd’hui prendre forme dans une initiative concrète, modeste peut-être en apparence, mais immense par la portée symbolique qu’elle recèle : une caravane de solidarité est partie de Tunis, avec à son bord des citoyens tunisiens, algériens, marocains, mauritaniens — et bientôt des Libyens — unis par la seule force de leur conscience et de leur cœur. Leur destination : le poste-frontière de  Rafah, entre l’Égypte et Gaza.

Ils ne transportent pas des armes, ni des discours creux. Ils portent avec eux ce que les peuples opprimés attendent le plus du reste du monde : une preuve que leur souffrance n’est pas invisible. Une main tendue. Un regard fraternel. Un cri qui rompt le silence.

Les peuples se lèvent

Depuis plus d’un an, Gaza endure l’insoutenable : famine organisée, blocus total de nourriture, de médicaments, de soins, de logement… et des bombardements quotidiens qui ont déjà fait plus de 160 000 morts et blessés.

Face à ce martyre, les grandes puissances — celles qui ont les moyens d’agir — restent paralysées par des calculs géopolitiques ou des intérêts sordidement matériels. Mais les peuples, eux, ne se taisent pas. Ils se lèvent. Comme toujours dans l’Histoire, ce sont les anonymes, les sans-grades, les consciences éveillées, qui répondent présents.

Partout en Europe et au-delà, des manifestations massives ont dénoncé le blocus de Gaza, l’occupation israélienne, le génocide en cours, et le silence complice des institutions internationales. À peine le bateau Maddalena avait-il été intercepté par l’armée israélienne qu’une nouvelle initiative s’est mise en route, cette fois par voie terrestre.

Un devoir moral

À Tunis, des femmes et des hommes se sont rassemblés, ont formé une caravane, et pris la direction de la Libye avec un seul but : rejoindre Rafah, non pour «briser» le blocus — ils n’en ont pas les moyens — mais pour dire que Gaza n’est pas seule. Pour rappeler que la solidarité est un devoir moral avant d’être un acte politique. Pour raviver cette flamme humaine qui refuse de s’éteindre, même sous les gravats.

Ce geste est beau. Il est simple. Et il est profondément politique, au sens le plus noble du mot. Il est l’écho d’une tradition ancienne, où l’on allait, sans calcul, secourir ou réconforter l’autre parce qu’il est notre semblable.

À cette caravane, nous disons merci. Merci de nous rappeler que l’honneur n’est pas mort. Merci de réaffirmer, dans un monde de plus en plus indifférent, que l’humanité est encore capable d’élans désintéressés. Puissent vos pas faire vibrer les consciences. Et si vous n’êtes pas autorisés à entrer à Gaza, sachez que vous êtes déjà entrés dans le cœur de ceux qui gardent foi en la justice et en la dignité humaine.

* Ecrivain et traducteur.

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L’Égypte refuse à demi-mot le passage de la Caravane Essoumoud vers Gaza

Le message est clair, bien que formulé avec prudence diplomatique. Dans un communiqué officiel, le ministère égyptien des Affaires étrangères la rappelé les conditions strictes d’accès à la zone frontalière de Gaza, sans mentionner explicitement la « Caravane Essoumod », convoi militant tunisien de solidarité internationale censé rallier la bande de Gaza via Rafah. Le texte, publié dans un contexte de forte pression internationale pour briser le blocus, sonne pourtant comme un refus poli à l’égard de cette initiative symbolique.

Le communiqué débute par un accueil chaleureux aux positions régionales et internationales soutenant les droits des Palestiniens et dénonçant « le siège, la famine et les violations israéliennes systématiques ». L’Égypte y affirme aussi continuer à œuvrer à tous les niveaux pour mettre fin à l’agression israélienne sur Gaza et soulager la catastrophe humanitaire qui touche plus de deux millions de personnes.

Mais cette solidarité affichée s’accompagne de rappels fermes aux règles administratives en vigueur. Toute délégation étrangère souhaitant se rendre dans la région frontalière (notamment à Al-Arich et au poste de Rafah) doit impérativement obtenir une autorisation préalable, via les canaux officiels : soit par les ambassades égyptiennes à l’étranger, soit par les ambassades étrangères au Caire ou directement auprès du ministère des Affaires étrangères égyptien.

La suite du communiqué ne laisse guère de place à l’interprétation : aucune demande ne sera examinée en dehors du cadre réglementaire strict mis en place depuis le début de la guerre sur Gaza. Autrement dit, les initiatives citoyennes, militantes ou informelles comme la Caravane Essoumod, sont exclues du dispositif. Le Caire invoque ici des raisons de sécurité : la situation à la frontière serait trop délicate pour permettre des mouvements non contrôlés.

Il est également précisé que des visites d’organisations gouvernementales ou de défense des droits humains ont déjà été autorisées, mais dans le respect strict de ces procédures. Toute tentative de contournement sera donc automatiquement rejetée.

Une diplomatie prudente, un verrou maintenu

À travers cette mise au point, l’Égypte cherche à préserver son image de médiateur incontournable dans le conflit, tout en maintenant fermement son contrôle sur le seul point de passage non israélien vers Gaza. Elle rappelle enfin que la pression doit s’exercer sur Israël pour lever le blocus et ouvrir les autres points d’accès humanitaires, renvoyant ainsi la responsabilité principale à Tel-Aviv.

Mais en réaffirmant ces conditions restrictives, l’Égypte verrouille de fait le passage aux initiatives de solidarité citoyenne, qu’elle juge potentiellement embarrassantes ou incontrôlables sur le terrain diplomatique.

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‘‘L’impérialisme macédonien et l’hellénisation de l’Orient’’ │ La naissance du colonialisme et de l’orientalisme occidentaux

Parmi les mythes les plus vivaces constitutifs de la pensée européenne, l’un est que la liberté individuelle et son corollaire la citoyenneté en tant que paradigmes sont issues de la Grèce. Un autre, que la démocratie est née à Athènes. Un troisième, que les Grecs avaient toutes les raisons du monde de conquérir l’Asie après l’invasion de leur pays par les Perses au Ve siècle avant l’ère Universelle (eU). Un réexamen des données historiques montre l’inexactitude voire le mensonge que recouvrent de telles thèses.

Dr Mounir Hanablia *

Le fait est que la Grèce, morcelée en cités-Etats indépendantes liguées les unes contre les autres au gré des circonstances, avait été fédérée par la conquête macédonienne, qui avec le Roi Alexandre en avait mené les armées en Asie contre l’Empire Perse, et en Egypte, où leur supériorité militaire s’était confirmée. Il importe peu d’en retracer les étapes.

Alexandre rêvait apparemment d’un empire universel qui fondrait les Grecs et les non Grecs dans une même allégeance envers sa personne puis sa descendance. Il dut donc adopter pour cela le système asiatique et égyptien de gouvernement fondé sur la divinisation du Roi et l’absolutisme royal.

Alexandre, un conquérant sanguinaire

Naturellement cela plaça Alexandre en opposition avec ses compagnons macédoniens qui désiraient une place prééminente dans l’empire qui leur assurerait honneurs et richesses et ne désiraient nullement l’égalité avec les barbares qu’ils avaient vaincus. Qui plus est, les Grecs, qui considéraient les Macédoniens comme des envahisseurs étrangers, n’avaient pas de plus grande ambition que de rétablir les indépendances perdues de leurs cités.

Alexandre grâce à un service de renseignements actif et efficace déjoua les complots et en fit exécuter impitoyablement tous les participants, y compris ses plus proches amis. En brûlant et détruisant Persépolis dans une orgie sous l’effet de la boisson, il démontra ainsi avoir été l’un des conquérants les plus sanguinaires de l’Histoire, qui s’était plus soucié d’étendre ses conquêtes que d’apporter la civilisation.

Avec la mort d’Alexandre, à l’âge de 33 ans, il faut le préciser, ses généraux, qu’on nomma les diadoques, ou successeurs (califes), au nombre de 8, décidèrent le partage de l’empire. C’était compter sans le désir des cités grecques de recouvrer leur liberté. C’est d’ailleurs au nom de la liberté grecque que Rome interviendrait près d’un siècle plus tard pour vaincre la Macédoine. Mais après la mort d’Alexandre, une première guerre qualifiée de Lamiaque vit l’écrasement du soulèvement, aidé par la peur de l’oligarchie grecque, qui par crainte du mouvement révolutionnaire accordant la citoyenneté à ceux qui en sont exclus préféra se ranger du côté des occupants macédoniens plutôt que perdre ses biens et ses privilèges.

Ensuite, après 42 années de guerres, trois royaumes émergèrent, celui de Macédoine et de Grèce ou Antigonide, celui de Syrie, qualifié de Séleucide, et celui d’Egypte appelé Lagide. On les nomma hellénistiques, en signifiant par là toute la civilisation héritée de la fusion des éléments grecs et allogènes.

Est-ce la réalité objective ou une simple vue de l’esprit tendant à conférer à la civilisation grecque un caractère universel ?

Ces royaumes seraient conquis par Rome, constituant les frontières de son Empire à l’Est du bassin méditerranéen. Néanmoins, avant cela, le reflux avait commencé puisque les autres royaumes hellénistiques macédoniens établis sur l’Indus, en Afghanistan et au Punjab, disparaissaient sous les coups des peuplades nomades iraniennes et turco-mongoles venues de la grande steppe centre asiatique, et que les Parthes, un peuple iranien, parti du Khorassan, réussissait à reconquérir la totalité de l’Iran et à établir sa capitale, Ctésiphon, sur le Tigre, en Mésopotamie, l’Irak actuelle.

Ainsi l’Euphrate, le nord de la Syrie, constituerait la frontière orientale que Rome hériterait du royaume Séleucide et qu’elle finirait par accepter entre son empire méditerranéen et l’Iran, c’est-à- dire le monde centre asiatique. Il est important de le noter pour comprendre la vision géostratégique euro-américaine contemporaine du Moyen-Orient, naturellement partagée par l’Etat sioniste, privant l’Iran de tout accès à la Méditerranée.

Des régimes coloniaux ségrégationnistes

Mais y eut-il bien une réalité hellénistique? Bien sûr, dans l’iconographie des livres traitant du sujet, on ne manque jamais de retrouver les fameux Bouddhas de Gandhara habillés à la grecque, pour apporter la preuve de la fusion des envahisseurs avec les peuples conquis. En réalité, celle-ci n’eut pas lieu. En Égypte Lagide l’Etat gréco-macédonien se substitua à celui des pharaons et les rois devinrent des dieux vivants égyptiens parce que cela renforçait leur pouvoir. Mais c’est aux envahisseurs puis à leurs descendants que les terres, propriétés exclusives de l’Etat, furent distribuées, et on leur attribua même le droit de résider chez l’autochtone, qui fut soumis à la capitation, que l’islam adoptera des siècles plus tard sous le nom de jizya.

D’autres communautés, juive ou perse, ont été établies en Haute Egypte. La société coloniale en Egypte était ségrégationniste, basée sur la race. Les Afrikaners d’Afrique du Sud n’auront à l’ère moderne rien inventé. L’intention du pouvoir Lagide en Egypte était clairement d’amoindrir le poids économique des autochtones majoritaires et de les entretenir dans un état de pauvreté et de dépendance à même de les maintenir dans la servitude supposée empêcher toute possibilité de révolte.

C’est donc un véritable régime colonial qui fut imposé à la campagne. En ville, ce régime acquit un caractère ségrégationniste puisque seuls les conquérants pouvaient s’établir et acquérir les droits de la cité, de participation à la vie politique. Alexandrie d’Egypte, la ville phare du monde, en constitue le meilleur exemple. Et fatalement, c’est la langue et la culture grecques qui furent promues dans l’administration.

Ainsi, si l’autochtone se trouva dans l’obligation d’apprendre et de pratiquer la langue de l’étranger, dans les écoles qualifiées de gymnases, sa condition sociale ne s’en trouva que peu modifiée. Il ne faut pas chercher loin pour trouver la source d’inspiration du modèle colonial qui a prévalu en Algérie ou qui prévaut actuellement en Israël, avec le plein assentiment des occidentaux, imprégnés de l’antécédent gréco macédonien. Dans le Royaume Séleucide, si les franchises des cités grecques d’Asie mineure (Anatolie) ont été respectées, il semble qu’une politique d’assimilation de l’autochtone, ait été tentée, afin de lui faire oublier ses coutumes ancestrales en lui faisant adopter celles de l’envahisseur.

Cette politique en Palestine s’est heurtée au refus des prêtres juifs, de considérer le roi comme une divinité redevable d’un véritable culte, d’abandonner la circoncision, ou de manger du porc, afin de devenir semblables aux Grecs. Une véritable guerre s’ensuivit qui poussa les révoltés à proclamer le premier Etat juif non de la légende mais de l’Histoire, qualifié de Hasmonéen, et à rechercher la protection de Rome.

Le cas des juifs mérite d’être discuté. La communauté juive d’Alexandrie était nombreuse, riche et puissante, au point de soutenir Cléopâtre III dans sa quête du pouvoir. Curieusement, l’Histoire prétend que la Bible fut traduite en grec dans cette ville. On peut dès lors se poser la question de savoir si la Bible n’a pas été tout simplement rédigée et compilée à Alexandrie en langue grecque, une ville à l’avant-garde de son temps, qui possédait le fond culturel, le savoir et le foisonnement d’idées nécessaires à la rédaction d’un tel livre, qui serait plus tard traduit en hébreu, et prendrait pour héros l’ensemble d’un peuple au lieu d’un personnage selon la coutume hellène. En effet on a du mal à croire qu’elle ait été élaborée à l’orée du désert dans un village obscur des collines de Judée nommé Jérusalem.

Ainsi l’Exode de Moïse tel qu’on le lit dans la Bible n’aurait été qu’un manifeste lancé aux Juifs d’Alexandrie, en butte aux guerres du pouvoir entre les pharaons Lagides frères et sœurs, et aux persécutions endurées pour avoir choisi un camp au détriment de l’autre, les invitant à quitter l’Egypte pour s’installer en Palestine.

En effet, comment expliquer l’apparition dans l’Histoire d’un État juif surgi de nulle part en Palestine un siècle plus tard, et luttant victorieusement contre les Séleucides de Syrie?

Le ressentiment de l’autochtone moyen-oriental

En Iran, on a vu que la réaction autochtone contre l’invasion gréco-macédonienne a finalement prévalu avec l’instauration de l’Etat Parthe.

Écrasée en Egypte, avec l’aide des prêtres égyptiens, soucieux de consolider leur position auprès du roi, la révolte contre les conquérants fut donc victorieuse en Asie.

On prétend toujours qu’il y eut bien une fusion qui s’est traduite dans le culte égyptien de Sérapis, unissant conquérants et conquis, ainsi que dans la naissance de la doctrine néo platonicienne à Alexandrie, quelques siècles plus tard, sous domination romaine.

Il n’en demeure pas moins qu’en Asie et en Egypte les conquérants gréco-macédoniens et plus tard leurs successeurs romains n’ont été que des étrangers qui n’accordèrent que rarement l’égalité des droits aux autochtones, même après l’avènement du christianisme, qui en quittant le judaïsme essaya de fondre les Grecs et les non Grecs dans une même communauté qui ne serait redevable de culte qu’au Dieu du Ciel et non à l’empereur représentant de l’autorité politique. C’est cela qui fit son succès dans les différentes communautés puisque, ainsi qu’on l’a vu, la Grèce était à l’origine une mosaïque de cités états libres auto administrées et foncièrement antimonarchiques.

Mais l’avènement du christianisme en tant que religion d’Etat ne mit pas fin au ressentiment de l’autochtone du Moyen-Orient politiquement et culturellement aliéné. Les querelles christologiques ou marianistes au sein de l’Eglise semblent en avoir été un reflet.

C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’apparition de l’islam dans une aire géographique qui ne subit jamais le joug politique gréco romain, tout en en subissant l’influence civilisationnelle. René Grousset l’a appelé la grande révolte de l’Asie. S’il prit une forme arabe, avec le jeûne, le calendrier et le pèlerinage, il n’en demeure pas moins qu’il véhicula des idées grecques d’unicité, de responsabilité individuelle, d’égalité de droits, de devoirs envers la communauté, de règles éthiques, mais aussi inévitablement, d’aliénation de la femme, et de port du voile.

L’injustice des orientalistes européens

Il faut se souvenir à cet effet que la femme la plus émancipée du Moyen-Orient à l’époque, selon les normes contemporaines, fut l’Egyptienne. Et il y a des ressemblances frappantes entre la Fitna et les guerres des Diadoques; tout comme le Prophète Mohamed, Alexandre de Macédoine n’avait pas désigné d’héritier, et ses compagnons finirent par s’affronter.

Simplement aux droits issus de la naissance, de la race et de la cité, irrécusables dans le monde gréco-romain, l’islam substitua ceux issus de la foi, donc, au moins théoriquement, émanant d’un choix.

On comprendra dès lors l’ampleur de l’injustice des orientalistes européens refusant de reconnaître à l’Islam des fondements issus de la civilisation hellénistique.

Au terme de la lecture de ce livre, on s’aperçoit que les Gréco-macédoniens ont été des colonisateurs de l’Orient dont ils ont adopté quelques-unes des coutumes les plus inacceptables à notre époque, qu’elles se situent au plan politique à l’instar de l’absolutisme royal qui a conduit au despotisme byzantin qualifié de césaro-papisme, ou à celui des mœurs, pour citer l’horrible inceste, largement pratiqué en Egypte et en Iran. 

Néanmoins, abstraction faite d’illusoires fusions culturelles que le régime ségrégationniste colonial instauré contre les autochtones n’a que marginalisées, il demeure légitime de penser que sans les Etats hellénistiques d’Egypte et d’Asie, le monothéisme que nous connaissons et les règles éthiques qui en découlent telles que la solidarité sociale et l’interdiction de l’inceste, n’auraient probablement pas acquis l’importance que nous leur reconnaissons aujourd’hui. 

* Médecin de libre pratique.

‘‘L’impérialisme macédonien et l’hellénisation de l’Orient’’, de Pierre Jouguet, éditions Albin Michel, Paris, 23 février 1972, 512 pages.

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