Le Maroc vient de franchir un nouveau cap touristique, accueillant 7,2 millions de visiteurs à fin mai 2025. C’est une excellente nouvelle, car cela représente 1,3 million de personnes de plus qu’à la même période en 2024, soit une augmentation de 22%. Mieux encore, c’est 68% de plus qu’en 2019, avant la pandémie!

Avec l’été qui arrive, le pays s’attend à battre encore des records. Cette confiance vient d’une offre touristique plus riche, de meilleures liaisons aériennes et d’une confiance retrouvée chez les voyageurs. 

Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. Ils valident la stratégie touristique mise en place par le gouvernement, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, qui a investi intelligemment dans ce secteur. Le Maroc profite pleinement de sa feuille de route 2023-2026, qui vise à améliorer son attractivité en renforçant les vols, en faisant une promotion ciblée à l’international et en diversifiant les activités proposées aux touristes. L’objectif est ambitieux: atteindre 26 millions de touristes d’ici à 2030.

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L’Afrique du Sud a été désignée comme le pays le plus dangereux pour conduire en 2025, selon une étude réalisée par la plateforme américaine Zutobi, spécialisée dans l’éducation routière. L’étude évalue la sécurité routière dans 53 pays à travers le monde, en se basant sur plusieurs indicateurs tels que le taux de mortalité, l’alcool au volant, le port de la ceinture, la vitesse et l’efficacité de la législation.

Derrière l’Afrique du Sud, cinq autres pays complètent ce classement des conducteurs les plus imprudents: la Thaïlande, les États-Unis, l’Argentine, l’Inde et la Malaisie. Ces pays affichent des taux élevés de mortalité routière, une application insuffisante des règles de sécurité et un comportement risqué fréquent au volant.

L’étude mentionne également le Maroc, qui figure dans le classement, bien qu’il ne fasse pas partie des six pires. Le pays est confronté à des défis liés à la conduite en milieu urbain, au non-respect du code de la route et à une sensibilisation inégale selon les régions. En revanche, la Tunisie n’est pas incluse dans cette évaluation.

À l’opposé de ce classement, la Norvège a été désignée comme le pays où l’on conduit le plus prudemment, avec un système de réglementation routière jugé très efficace, un taux de mortalité extrêmement bas et une excellente sensibilisation des usagers.

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La compagnie pétrolière italienne ENI a annoncé un renforcement de ses investissements en Tunisie, confirmant son engagement stratégique dans le secteur des hydrocarbures, considéré comme un pilier de l’économie nationale.

Cette annonce a été faite lors d’une réunion tenue le mercredi 18 juin 2025 au siège du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie. 

Les échanges ont porté sur les activités actuelles de l’entreprise ENI en Tunisie et ses perspectives d’investissements futurs. Dans ce cadre, la ministre Fatma Thabet Chiboub a souligné l’importance du secteur des hydrocarbures dans le soutien à l’économie tunisienne et a salué le rôle historique d’ENI, partenaire clé du pays depuis les années 1960, dans les opérations d’exploration et de production.

Selon les données communiquées lors de la réunion, la production quotidienne moyenne des concessions d’exploitation dans lesquelles la compagnie ENI est impliquée atteint actuellement 7 884 barils de pétrole et 467 000 mètres cubes de gaz naturel.

La Tunisie s’est engagée à soutenir et à encourager davantage l’investissement dans ce domaine stratégique, en consolidant sa coopération avec des partenaires internationaux tels que ENI, dans une dynamique de transition énergétique maîtrisée.

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La marque automobile Cupra a dévoilé aujourd’hui, le 19 juin 2025, son tout premier SUV, le Terramar, lors d’un événement marquant à Barcelone, où la marque est née. Ce lancement signe l’entrée de Cupra dans le segment très disputé des SUV compacts, avec un modèle qui allie design affirmé, technologies avancées et engagement écologique.

 «Le lancement du Terramar marque une étape importante dans notre stratégie. Il nous permet de renforcer notre position dans un secteur hautement stratégique, le SUV compact, tout en gardant l’ADN de la marque» souligne Anouar Ben Ammar, Directeur général d’Ennakl Automobiles SA.

Conçu à Barcelone et assemblé dans l’usine de Győr en Hongrie, le Terramar incarne la vision européenne de Cupra. Ses lignes s’inspirent des éléments naturels — la terre et la mer — avec des courbes dynamiques évoquant les vagues. À l’intérieur, l’habitacle privilégie une architecture fluide, orientée vers le conducteur.

«Le Terramar incarne notre vision d’une mobilité audacieuse, tournée vers l’avenir et profondément ancrée dans notre passion de la route» ajoute Anouar Ben Ammar. Et d’insister: «Avec un design provocant, élégant et résolument sportif, le Terramar ne laisse personne indifférent».

La signature lumineuse reprend le triangle emblématique de Cupra via une technologie Matrix LED Ultra, tandis que l’ambiance sonore est assurée par Sennheiser avec 12 haut-parleurs, offrant une expérience immersive.

Deux finitions sont disponibles: Terramar et Terramar Sport, intégrant toutes deux des matériaux durables. Le modèle de base utilise un tissu recyclé à 65%, tandis que la version Sport opte pour un cuir végétal respectueux de l’environnement.

«Nous traçons une nouvelle route pour la marque, une route électrisante, exigeante, pleine de caractère» affirme Ben Ammar.

Cupra propose une large palette de couleurs inédites, telles que Ford Blue, Cosmos Blue, ou Night Void, et des jantes jusqu’à 20 pouces avec des finitions bronze, signature visuelle de la marque.

Côté technologie, le Terramar est doté d’un affichage tête haute, d’un cockpit digital de 12,9 pouces – le plus grand jamais intégré dans un modèle Cupra – et de nombreux systèmes d’assistance à la conduite, comme une caméra 360° et un assistant de stationnement intelligent.

Les premières livraisons sont prévues dès le 20 juin. Les tarifs en Tunisie débutent à 172 990 DZ TTC pour la version de base et 184 990 DZ TTC pour la version Sport.

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La startup franco-tunisienne Kumulus a remporté le premier prix du prestigieux HH Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum Global Water Award, lors d’une cérémonie organisée à Dubaï. Cette récompense internationale distingue les solutions technologiques les plus innovantes pour lutter contre la crise mondiale de l’eau.

Le concours est organisé par la UAE Water Aid Foundation (Suqia), sous le patronage de Son Altesse le Cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis. Il vise à encourager des approches durables, notamment l’utilisation des énergies renouvelables pour produire de l’eau potable dans les zones à fort stress hydrique.

Kumulus a été saluée pour son dispositif qui transforme l’humidité de l’air en eau potable grâce à l’énergie solaire. Cette solution décentralisée s’adresse en particulier aux communautés éloignées ou mal desservies, et représente une réponse concrète aux défis liés à la rareté de l’eau et au changement climatique.

« Ce prix symbolise une étape forte dans notre parcours, qui ne fait que commencer », a réagi l’équipe de Kumulus sur ses réseaux sociaux, exprimant sa gratitude envers les organisateurs et soulignant son ambition de poursuivre ses efforts pour un accès universel à une eau propre.

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L’Assemblée générale ordinaire des actionnaires de Poulina group holding (PGH), tenue le 11 juin 2025, a validé la distribution d’un dividende de 0,450 dinar par action au titre de l’exercice 2024. Le détachement du coupon est prévu pour le vendredi 11 juillet 2025.

Cette décision intervient dans le cadre de la politique de distribution régulière de dividendes de PGH, l’un des plus importants conglomérats industriels en Tunisie, actif notamment dans les secteurs agroalimentaire, immobilier, construction, matériaux de construction et emballage.

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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a démenti la diffusion sur les réseaux sociaux d’informations concernant l’ouverture d’un lien d’inscription en ligne pour bénéficier d’une aide financière de 700 dinars.

Dans un communiqué publié, la CNSS a affirmé n’avoir aucun lien avec les sites évoqués et a mis en garde les citoyens contre toute interaction avec ces pages frauduleuses. L’organisme appelle à ne pas cliquer sur les liens suspects ni à y fournir des données personnelles, soulignant qu’il s’agit de tentatives d’escroquerie.

La CNSS a également rappelé que toute information officielle doit uniquement être vérifiée à travers les canaux reconnus du ministère des Affaires sociales ou du CNSS lui-même, et non via des plateformes tierces non vérifiées.

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La Tunisie a réceptionné, mercredi 18 juin 2025, un premier lot de 111 bus neufs au port de La Goulette, dont plusieurs modèles articulés, fabriqués par la société chinoise King Long. Cette livraison s’inscrit dans le cadre d’un accord global portant sur 300 bus, pour un coût total estimé à 152 millions de dinars.

Ce partenariat sino-tunisien s’est concrétisé après la visite du ministre Amri, en février 2025, à l’usine King Long située à Xiamen. Lors de cette visite, il avait inspecté les lignes de production et s’était informé sur les normes de qualité, les délais de livraison ainsi que les performances énergétiques des bus.

Le ministère avait déjà annoncé, le 17 mai dernier, le début du processus de chargement des véhicules depuis le port chinois de Xiamen. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation des infrastructures de transport public dans le pays.

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Au cours des cinq premiers mois de 2025, 1189 opérations d’investissement totalisant 166,1 millions de dinars ont été approuvées par les comités d’octroi des avantages, selon les derniers chiffres publiés par l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA). Ces projets devraient permettre la création de 1117 emplois permanents. 

Dans le détail, 708 opérations de création ont été validées, représentant 90 millions de dinars (soit 60% du nombre total et 54% de la valeur). Les 481 autres projets concernent des extensions ou renouvellements, totalisant 76,1 millions de dinars (40% en nombre et 46% en valeur).

Les projets sont répartis en deux catégories: 580 projets de catégorie A, d’une valeur moyenne de 100 mille dinars, et 609 projets de catégorie B, d’une valeur moyenne de 177 mille dinars. 

Sur le plan sectoriel, l’agriculture arrive en tête avec 75 millions de dinars d’investissements approuvés. Elle est suivie par les services liés à l’agriculture et à la pêche maritime (51,2 millions de dinars), l’aquaculture (29,8 millions), la pêche (9 millions) et la transformation primaire des produits agricoles et de la pêche (1,1 million).

Certaines activités ont connu des envolées spectaculaires: les investissements dans l’aquaculture ont bondi de 1858% par rapport à la même période de 2024, passant de 1,5 à 29,8 millions de dinars. Les services agricoles et de pêche ont également progressé de 94%, contre une baisse notable de 33% dans le secteur de la pêche.

Enfin, la répartition temporelle montre que 34% des projets approuvés en 2025 ont été déclarés cette année, 45% en 2024, et 21% en 2023 ou avant.

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La Tunisie s’apprête à accueillir un projet pilote tuniso-chinois pour la fabrication de médicaments biologiques et d’équipements médicaux, visant les marchés africain et moyen-oriental. Ce partenariat marque la première implantation de la société chinoise Zy CRO dans la région.

L’annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre le ministre de la Santé et une délégation de Zy CRO, entreprise spécialisée dans les médicaments biologiques et la recherche clinique. 

Ce projet ambitionne de renforcer la souveraineté sanitaire de la Tunisie à travers le transfert de technologies et la création d’une base industrielle nationale dans un secteur à haute valeur ajoutée. Selon le ministre, la Tunisie est prête à accueillir ce type d’investissement stratégique, qui pourrait également faire du pays un hub régional pour l’innovation médicale.

Zy CRO, qui mène des activités de recherche et développement dans le domaine pharmaceutique, voit en la Tunisie un point d’entrée stratégique vers l’Afrique et le Moyen-Orient, deux régions en forte demande de solutions de santé avancées.

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La balance commerciale alimentaire de la Tunisie a connu une forte baisse au cours des cinq premiers mois de l’année 2025, avec un excédent de 744,2 millions de dinars contre 1 584,2 millions à la même période de 2024, selon une note publiée par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri). Le taux de couverture des importations par les exportations est passé de 153,6% à 125,7% en un an.

Ce repli s’explique principalement par une baisse marquée des exportations alimentaires, en recul de 19,7%, alors que les importations n’ont baissé que de 1,9%. Les exportations d’huile d’olive, principal produit agricole tunisien, ont chuté de 28,9%, celles des dattes de 16% et celles des produits de la pêche de 23,6%, en dépit de la baisse des importations de céréales (-14,9%), de sucre (-56,1%) et d’huiles végétales (-18,7%).

Le prix moyen de l’huile d’olive à l’export a enregistré une baisse significative de 52,8%, tombant à 12,81 dinars le kilo. Les prix à l’exportation des produits de la pêche ont aussi baissé (-1,4%), tandis qu’ils ont progressé pour les dattes (+2,1%) et les agrumes (+19,8%). Côté importations, les prix du blé dur ont baissé de 18,8%, ceux du blé tendre de 1,2%, alors qu’ils ont augmenté pour l’orge (+5,9%) et le maïs (+8%). Le sucre a vu son prix chuter de 29%, alors que les huiles végétales (+19,5%) et les produits laitiers (+14,1%) ont coûté plus cher.

À l’échelle globale, le déficit commercial total de la Tunisie s’est creusé de 30,5% à fin mai 2025, atteignant -8 367,2 millions de dinars contre -6 409,8 millions à la même période l’année précédente. Les importations totales ont augmenté de 6,1%, passant de 33 159,7 millions à 35 198,7 millions de dinars. Les produits énergétiques et les matières premières ont représenté près de la moitié des importations (49,9%). Les importations alimentaires, elles, ont constitué 8,2% du total. 

Malgré cette situation, les exportations totales du pays ont légèrement progressé de 0,3%, atteignant 26 831,5 millions de dinars. Les exportations alimentaires ont représenté 13,6% de ce total. Enfin, l’excédent de la balance alimentaire a permis d’atténuer de 8,9% le déficit global de la balance commerciale du pays.

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Tunis Ré conserve sa note de solidité financière à «AA (tun)» avec une perspective stable, selon la dernière évaluation de l’agence Fitch Ratings. Cette confirmation reflète la résilience et la solidité du premier réassureur tunisien.  

Fitch justifie cette notation par la position dominante de Tunis Re sur le marché local, sa solvabilité jugée élevée par rapport à ses pairs, et sa présence internationale étendue, notamment dans des pays mieux notés que la Tunisie. En 2024, la société a réalisé un ratio combiné net de 95,9%, traduisant une gestion efficace de la souscription, malgré les pertes enregistrées à la suite des inondations d’avril à Dubaï.

Le rendement des fonds propres (ROE) s’est établi à 8,5% en 2024, contre 7,7% l’année précédente, témoignant d’une rentabilité en progression. Ces performances sont soutenues par une politique de réassurance conservatrice et des normes strictes de rétrocession, qui permettent à Tunis Re d’atténuer les chocs liés aux sinistres internationaux ou à la volatilité du marché des changes.

Cette nouvelle confirmation par Fitch vient renforcer la crédibilité de Tunis Re auprès de ses partenaires locaux et internationaux, consolidant ainsi sa position de pilier du secteur de la réassurance en Tunisie.

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À partir du mardi 1er juillet 2025, les employés de 21 entités gouvernementales à Dubaï bénéficieront d’une semaine de travail réduite à quatre jours ou d’horaires allégés, dans le cadre de l’initiative estivale «our flexible summer», qui se poursuivra jusqu’au 12 septembre.

Cette décision fait suite à une phase pilote lancée en 2024, durant laquelle le nouveau rythme de travail avait été expérimenté au sein de 15 administrations. D’après les autorités, l’initiative a permis une hausse notable de la satisfaction au travail, une amélioration de l’environnement professionnel et une meilleure productivité.

Le programme mis en œuvre par le Dubai Government Human Resources Department prévoit deux modèles d’organisation. Le premier groupe d’employés travaillera huit heures par jour du lundi au jeudi, avec un vendredi libre. Le second groupe effectuera des journées de sept heures du lundi au jeudi, et une demi-journée de travail (quatre heures et demie) le vendredi.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de «l’Année de la communauté» lancée par les Émirats arabes unis et vise à concilier performance administrative et bien-être humain, tout en permettant aux familles de mieux profiter de la pause scolaire estivale.

À ce stade, la mesure ne concerne que le secteur public, bien que plusieurs voix, à Dubaï et au niveau fédéral, appellent à étendre ce type de flexibilité au secteur privé. Un white paper publié en janvier 2025 par le gouvernement émirati souligne d’ailleurs les nombreux bénéfices du télétravail et des horaires souples, tant pour les entités publiques que privées. De plus, une enquête menée en novembre 2024 indiquait que ces aménagements pourraient contribuer à réduire considérablement le trafic routier pendant les heures de pointe.

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Donald Trump entre sur le marché des smartphones avec le lancement du T1 Phone 8002, proposé à 499 dollars (environ 430 euros hors taxes), accompagné de son propre opérateur virtuel, Trump Mobile. L’appareil, uniquement disponible en précommande en version dorée pour 100 dollars, devrait être officiellement commercialisé en septembre 2025.

L’ancien président américain ambitionne de produire ce smartphone sur le sol américain. Un pari risqué dans un pays où la fabrication locale d’appareils électroniques grand public est quasi inexistante depuis des années. Le forfait unique de Trump Mobile est fixé à 47,45 dollars par mois (environ 41 euros).

Le projet, porté par la Trump Organization, semble autant politique que commercial. L’esthétique du téléphone rappelle fortement l’iPhone 16 Pro, un clin d’œil non dissimulé à Apple. Selon plusieurs sources, depuis plusieurs mois, Donald Trump multiplie les appels pour que le géant américain relocalise sa production aux États-Unis. Tim Cook, PDG d’Apple, a de son côté rappelé l’impossibilité actuelle de construire une chaîne de production américaine capable de répondre à la demande, estimant qu’un tel smartphone coûterait au moins 3.500 dollars.

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La Société financière internationale (IFC) a annoncé un investissement de 10 millions de dollars dans Kera Health, une startup sénégalaise spécialisée dans les technologies de santé.

Fondée en 2023, Kera développe une plateforme numérique pour améliorer l’accès et la coordination des soins, notamment pour les populations vulnérables comme les femmes et les travailleurs du secteur informel. L’annonce a été faite le 13 juin depuis Dakar.

L’objectif est de créer un système de santé connecté et accessible, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle et les outils numériques pour relier patients, hôpitaux, prestataires et assureurs.

À la tête de Kera, trois experts: Moustapha Cissé (IA), Papa Sow (télécoms) et Hosam Mattar (santé publique), qui veulent bâtir une solution adaptée aux réalités africaines.

Cet investissement s’inscrit dans la stratégie de l’IFC de soutenir les startups africaines à fort impact social. Kera avait déjà été mise en lumière dans le cadre du New Deal technologique, un programme panafricain de soutien à l’innovation.

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La Tunisie vient de franchir une nouvelle étape dans la valorisation de ses produits agroalimentaires. Le 16 juin, le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a officiellement attribué la marque tunisienne distinctive de qualité à deux entreprises productrices de harissa en conserve: les conserveries modernes du Cap Bon (Comocap) et Carthage Food Cap d’Or.

Cette reconnaissance s’inscrit dans une démarche nationale visant à promouvoir les produits transformés de haute qualité et à renforcer la présence de la harissa tunisienne sur les marchés internationaux. Présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub, la réunion s’est tenue au siège du ministère en présence des membres du comité de labellisation, des directeurs généraux du Groupement des industries des conserves alimentaires – gestionnaire de cette marque pour la harissa –, ainsi que de représentants des centres techniques industriels, de l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innopri), du Conseil national d’accréditation et de la direction générale des industries alimentaires.

En attribuant cette marque de qualité, les autorités reconnaissent non seulement le niveau élevé de conformité et de savoir-faire de ces entreprises, mais elles envoient également un signal fort en faveur de la compétitivité du secteur. Pour la ministre, cette distinction permet de valoriser les produits tunisiens en leur conférant une valeur ajoutée et en améliorant leur productivité et leur qualité.

La démarche ne s’arrête pas à la harissa. Dans le même cadre, la ministre a salué les efforts déployés pour étendre cette labellisation à d’autres produits stratégiques. Elle a notamment annoncé que l’huile d’olive à qualité spécifique est désormais incluse dans ce processus, et qu’une étude de faisabilité est en cours pour accorder cette marque aux dattes tunisiennes, autre fleuron des exportations agricoles.

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Tesla débarque officiellement au Maroc, marquant une étape clé dans la révolution de la mobilité électrique en Afrique. Le géant américain a inauguré sa filiale locale, Tesla Morocco, le 27 mai 2025, installant son siège à la Tour Crystal de Casablanca. Cette implantation stratégique va au-delà de la simple vente de véhicules: Tesla compte s’implanter durablement dans l’écosystème énergétique et industriel marocain.

Avec un capital social de 27,5 millions de dirhams, Tesla Morocco est détenue par les entités néerlandaises Tesla International B.V. et Tesla Motors Netherlands B.V. Son ambition est claire: participer activement à la transition énergétique du Royaume. En plus d’importer et de vendre ses véhicules électriques, la filiale couvrira le développement d’infrastructures de recharge, la distribution de solutions solaires et le stockage d’énergie. Concrètement, Tesla veut installer des bornes de recharge alimentées par l’énergie solaire avec stockage local, et même vendre directement de l’électricité.

Le choix du Maroc n’est pas anodin. Le pays est déjà un hub automobile majeur en Afrique et cherche à renforcer sa position dans la chaîne de valeur de l’électromobilité, notamment dans la production de batteries à base de phosphate de fer lithium, une technologie privilégiée par Tesla. Le Maroc s’impose également comme un leader africain en matière d’énergies renouvelables, avec 38% de son électricité provenant de sources propres en 2024 et un objectif de 52% d’ici à 2030. Le complexe solaire de Ouarzazate en est un parfait exemple. Cette synergie entre les ambitions de Tesla et les objectifs nationaux du Maroc en matière de décarbonation et d’indépendance énergétique est donc prometteuse.

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