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Coupe du monde des clubs – L’EST s’incline face à Flamengo : Il fallait y croire dès le départ…

Craignant trop leur adversaire, les « Sang et Or » étaient inexistants tout au long de la première mi-temps. Certes, ils sont sortis de leur réserve durant la seconde période de jeu, mais au moment où ils commençaient à presser et à tenter leur chance, Pablo Araujo a tué le match en doublant la mise pour Flamengo. Un match utile pour la suite.

La Presse — « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Un si vieux proverbe qui s’est appliqué hier aux hommes de Maher Kanzari qui ont abordé leur premier match de la Coupe du monde des clubs contre les Brésiliens de Flamengo la peur au ventre.

Une peur excessive qui a facilité du reste la tâche des joueurs de Flamengo. D’entrée, les Brésiliens ont dominé latéralement les débats, ne laissant aucune chance à Youssef Belaïli et à ses camarades de toucher le ballon. A peine le ballon frôlait les pieds d’un joueur de l’Espérance qu’on le lui pique à la vitesse de la lumière.

Une véritable partie de « playstation » qui a duré tout au long de la première mi-temps. Par ailleurs, il a fallu attendre la 9’ pour que  les « Sang et Or » puissent toucher la balle une première fois et mener leur première action offensive du match, sauf que le tir de Rodrigo Rodrigues a été dégagé sans quelconque difficulté par la défense brésilienne. Puis, plus rien, jusqu’à la pause mi-temps.

Une véritable démonstration de force 

La première mi-temps se résume à une véritable démonstration de force des Brésiliens qui ont dominé latéralement les débats, menant des actions offensives en long et en large avec une rapidité dans l’exécution qui leur a permis d’avoir toujours une longueur d’avance sur les « Sang et Or ».

Un football technique à la brésilienne avec des transitions rapides leur permettant de monopoliser le ballon avec un taux de possession de l’ordre de 69%.

Ogbelu : une générosité marquante
© Mokhtar H’MIMA

Une domination totale qui s’est concrétisée par une ouverture du score à la 17’ par  Giorgian De Arrascaeta à la faveur d’une frappe cadrée qui laisse sans voix Béchir Ben Saïd.

Et pour rendre à César ce qui est à César, il faut reconnaître au portier « sang et or » sa bonne prestation malgré les buts encaissés.

Béchir Ben Saïd a, par ailleurs, effacé un but tout fait à la 52’ en étant l’auteur d’une jolie parade, boxant la puissante balle envoyée par Pedro.

Onuche Ogbelu, l’homme du match !

Conscient qu’il a besoin de joueurs qui font des montées régulières pour apporter leur soutien en phase défensive notamment, Maher Kanzari a remplacé à la mi-temps Yan Sasse et Chiheb Jebali respectivement par Elias Mokawana et Abdramane Konaté. Le coach « sang et or » a surtout compris que pour sortir du gouffre, il fallait tout simplement vaincre sa peur et jouer son football habituel.

Et quand les esprits se sont enfin libérés, les jambes l’ont été aussi et nous avons pu assister à la première grosse occasion espérantiste : servi dans le dos des défenseurs par Onuche Ogbelu, Youssef Belaïli s’est faufilé en pleine surface de réparation avant d’adresser un tir qui passe légèrement au-dessus de la transversale (62’).

Et si Belaïli et ses camarades ont pu sortir de leur réserve, c’est grâce au travail de sape d’Onuche Ogbelu, infatigable bosseur dans la récupération du ballon et la transition rapide. D’ailleurs, Ogbelu a été le meilleur élément “sang et or” sur le terrain. L’homme du match qui a permis d’équilibrer les débats en reprenant la main sur l’entrejeu.

Il faut avouer aussi que l’entrée de Konaté et Mokwana a, à la fois, consolidé la défense et apporté une plus-value à l’animation offensive. Sauf qu’au moment où le pressing haut opéré par les « Sang et Or » commençait à devenir pesant pour les Brésiliens, notamment avec la deuxième grosse occasion de Belaïli qui pénètre jusqu’à la dernière ligne avant que le portier adverse lui ferme l’angle de tir et dégage en corner (66’), la réplique de Flamengo ne s’est pas fait attendre : Pablo Araujo tue le match en doublant la mise grâce à une frappe imparable en diagonale (75’). Un but venu refroidir les Espérantistes au moment où ils croyaient le plus.

Bref, les « Sang et Or » ont payé le prix fort de leur attitude passive durant la première mi-temps. En dépit de la défaite concédée en ce match d’ouverture de la Coupe du monde des clubs, le capitaine « sang et or » positive : « Nous n’avons pas à rougir de cette défaite. Mes camarades ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Nous aurions pu marquer lors de nos moments forts du match. La concrétisation nous a malheureusement fait défaut », a reconnu Mohamed Amine Ben Hmida avant de poursuivre : « Nous sommes entrés tardivement dans le match. Une très mauvaise entame du match du reste. Nous devons bâtir sur ce que nous avons entrepris de positif lors de nos moments forts pour aborde ».

Photos © Mokhtar H’MIMA

Interview – Samir Robbana (champion de Tunisie de Skeet, Ball-Trap) : « Le Ball-Trap, un sport coûteux, mais prometteur »

A 58 ans, Samir Robbana, champion de Tunisie de Skeet, aspire à ce que la tutelle s’investisse dans son sport au profit de la nouvelle génération. Un sport coûteux, certes, mais qui peut être exploité comme vecteur de développement pour le tourisme. 

La Presse — Pour commencer, si vous vous présentez et vous nous parlez de votre discipline…

Je me prénomme Samir Robbana. J’ai 58 ans. Je pratique le sport de tir, précisément le Ball-Trap. Et pour être plus précis, ma spécialité est le Skeet. C’est un sport de tir qui consiste à projeter des plateaux d’argile à abattre avec des fusils de chasse. Par ailleurs, je viens de remporter le championnat de Tunisie de Ball-Trap (Skeet) au titre de la saison 2024-2025.  

J’étais médaillé d’or au championnat maghrébin de tir à Syrte en 2010 et cette année j’ai remporté la médaille de bronze au championnat africain. 

Dans quelles conditions pratiquez-vous le Ball-Trap ?

Pour être honnête, les conditions ne sont pas bonnes. On se prend en charge.  D’ores et déjà, le budget de la Fédération tunisienne de tir n’est pas conséquent. Or, le Ball-Trap est coûteux. Comme nous utilisons des fusils à chasse, le prix d’une cartouche nous revient à 1,3 dinar. A l’année, il nous faut un budget conséquent rien que pour s’octroyer les cartouches. Notre discipline est coûteuse contrairement au tir à l’arc et au tir à pistolet. 

Et, à vrai dire, nos voisins ont pris de l’avance. En Algérie et en l’espace de quatre ans seulement, le sport de tir s’est considérablement développé. Ne parlons pas du Maroc où le tir est un sport royal et tourné vers le côté  touristique. 

Que faut-il faire pour développer ce sport ?

Il faut que la tutelle injecte un budget conséquent à la fédération pour pouvoir s’octroyer les cartouches. Aussi, si on peut détaxer les cartouches, ce qui permettra de voir leurs prix baisser à 800 millimes, ce sera mieux.

 Il faut investir aussi dans l’infrastructure sachant qu’il existe quatre terrains d’entraînement sur toute la république à Sousse, Monastir, Radès et Nabeul. Il faut également doter les clubs d’autorisations spéciales pour s’octroyer les fusils de chasse. 

Bref, nous devons investir pour que la nouvelle génération s’intéresse à ce sport. Si on dote ce sport des conditions requises, le tourisme en profitera et une nouvelle génération prendra la relève et pourra s’épanouir sachant que le Skeet est une discipline olympique. 

Coupe du monde des clubs – Groupe D – EST- Flamengo – demain mardi à 2h00) : Vivement une bonne entrée en matière !

Certes, Flamengo est un gros morceau, mais lui tenir tête n’est pas chose impossible. A Youssef Belaïli et ses camarades de ne pas louper leur premier match du Mondial des clubs.     

La Presse —Les «Sang et Or» entament demain mardi à 2h00 du matin leur aventure mondiale en affrontant les Brésiliens de Flamengo au Lincoln Financial Field à Philadelphie. Les supporters, qui n’ont pas fait le déplacement aux États-Unis, devront soit rester réveillés, soit régler leurs montres à l’heure du match. 

Cela dit, Mohamed Amine Ben Hmida et ses coéquipiers feront, demain, leur entrée dans la cour des grands. A eux de prouver qu’ils ont les qualités requises pour représenter comme il se doit le football tunisien et honorer les couleurs “sang et or”. A eux de démontrer que bien qu’il n’y ait pas eu de renforts avant le Mondial des clubs, le groupe de joueurs choisi par Maher Kanzari a les aptitudes d’être à la hauteur de cette échéance de grande envergure en tenant déjà tête à leurs prestigieux adversaires du premier tour, Flamengo, Los Angeles FC et Chelsea.  

Rien à perdre, tout à gagner  

Si Chelsea et Flamengo ne sont pas à présenter et sont les deux équipes les plus robustes du Groupe D, Los Angeles, qui comporte tout de même les champions du monde français Olivier Giroud et Hugo Lloris, et l’Espérance de Tunis joueront les outsiders.  Et à vrai dire avec la nouvelle formule à 32 équipes, il y a plus de chances de se qualifier au deuxième tour. Autant jouer sa chance jusqu’au bout. 

Et puis, Youssef Belaïli et ses camarades n’ont rien à perdre et tout à gagner et doivent sortir le grand jeu lors de ce Mondial des clubs, à commencer par l’explication contre les Brésiliens de Flamengo, indépendamment des différences dans les rapports de force.  

Meriah, titulaire ou en cours de jeu ?

La première préoccupation de Maher Kanzari face à Flamengo est de consolider sa défense. Selon les échos en provenance de Détroit, le coach “sang et or” a attendu jusqu’à la dernière séance d’entraînement pour voir les réelles dispositions de Yassine Meriah. Et même si le joueur est apte, il manque terriblement de temps de jeu et le doute plane quant à son alignement d’entrée ou en cours de jeu. Rien n’a filtré quant à la décision finale de Maher Kanzari.

Une chose est sûre, Ben Saïd gardera les bois. Ben Ali ou Bouchniba sera aligné sur le flanc droit. Ben Hmida occupera le flanc gauche comme d’habitude. Dans l’axe central, on trouvera Tougaï et Jelassi (ou Meriah). L’entrejeu sera composé de Guenichi, Ogbelu et Jebali. Sasse et Belaïli animeront les couloirs de l’attaque pour apporter leur soutien à Jabri ou Rodrigues en pointe. 

Tout à l’heure, les joueurs qui fouleront la pelouse du Lincoln Financial Field doivent saisir l’opportunité qui se présente à eux, celle de disputer une Coupe du monde des clubs. Autant être à la hauteur de l’événement. Un rendez-vous avec l’histoire à ne pas manquer. 

Programme des matchs

Ce mardi

Lincoln Financial Field à Philadelphie (2h00) : Flamengo-EST

Vendredi 20 juin 

Geodis Park à Nashville (23h00) : Los Angeles FC- EST

Mercredi 25 juin 

Lincoln Financial Field à Philadelphia (2h00) : EST-Chelsea

Interview – Maher Kanzari (Entraîneur de l’EST ) : «Sortir le grand jeu !»

Le coach «sang et or» assure avoir tout fait pour bien préparer ses joueurs afin qu’ils sortent le grand jeu et présentent un football de belle facture qui honore les couleurs du club. 

La Presse— Avec quel état d’esprit vous vous apprêtez à disputer cette Coupe du monde des clubs ?

Comme il s’agit d’une Coupe du monde, nous sommes naturellement très motivés de la disputer d’autant que cette édition connaît une nouvelle formule. 

D’ailleurs, toutes les composantes du club sont motivées et pas seulement le staff technique et les joueurs. Nous ferons en sorte que les joueurs foulent la pelouse à la fois épanouis et motivés pour pouvoir donner le meilleur d’eux-mêmes et sortir le grand jeu. C’est l’objectif escompté

Contrairement à d’autres clubs, l’Espérance a choisi de disputer cette échéance sans renforts…

Ce n’est pas vraiment l’Espérance qui a choisi, mais nous étions contraints de le faire. Nous n’avons pas voulu prendre des joueurs pour un mois, c’est notre choix. Cela dit, il y a des renforts cet été. Il y a aussi des recrutements que nous n’avons pas pu faire car, aux mêmes postes, il y a des joueurs qui sont sous contrat pour encore un an, voire deux.

Bref, ce n’est pas un choix d’être allé à la Coupe du monde des clubs sans renforts. L’opportunité ne s’est pas présentée pour faire à temps au moins un recrutement qui correspond à nos besoins qui dépassent le cadre de ce Mondial des clubs, car nous voulons nous renforcer selon nos objectifs pour la saison prochaine. Et puis, nous ne pouvons pas rendre tout le monde heureux.

Ne craignez- vous pas de décevoir alors que l’équipe ne s’est pas renforcée ?

Cela ne nous traverse pas l’esprit. Ce n’est nullement notre façon de penser. Nous nous apprêtons à aborder cette compétition et le premier match en particulier avec optimisme. Nous ferons ce que nous avons à faire. Après, ce qui se passera se passera. Nous aspirons être à la hauteur et nous ferons tout pour l’être.

Quel visage pourrait présenter l’EST au premier tour face à Flamengo et Chelsea notamment ? 

On ne peut pas savoir comment ça va se passer face à ces gros morceaux. C’est un football de haut niveau. Ce sera d’abord une occasion pour nous faire connaître et pour savoir où est-ce que nous sommes par rapport à ces grands clubs à l’échelle mondiale.

Avez-vous bien étudié vos adversaires ?

Certainement. Cela fait un bon moment déjà que nous travaillons là-dessus et que nous étudions nos trois adversaires du premier tour. A l’ère du numérique et des très hautes technologies et comme les matchs sont accessibles sur tous types de plateformes, le football n’a plus de secret. Tout le monde se connaît. 

Il y a espoir de passer le cap du premier tour ? 

Comme dit l’adage, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Nous allons négocier ce Mondial match par match et les préparer très bien, un par un. Cela va se jouer sur le terrain. Le reste, c’est Dieu qui décidera.

EST – Mercato : Les renforts arrivent

Après Younès Rached, c’est au tour du Burkinabé Jack Pantoulou Diarra et d’Ahmed Bouassida de rejoindre le Parc B.

La Presse — Alors que l’équipe s’apprête à disputer ce mardi à 2h00 du matin son premier match de la Coupe du monde des clubs face à Flamengo à Philadelphie, la direction du club s’active à Tunis sur le marché des transferts. Après l’annonce par Maher Kanzari il y a un peu plus d’une semaine du recrutement de l’attaquant de l’ESZ, Younès Rached, l’Espérance de Tunis a officialisé, vendredi soir, la signature pour trois ans du jeune international burkinabé, Jack Pantoulou Diarra.

Le montant du transfert s’élève à 200 mille dollars avec 20% à la revente pour son club formateur, Salitas. 

Lié désormais par un contrat avec l’EST qui court jusqu’au 30 juin 2028, Jack Pantoulou Diarra, 18 ans, formé dans l’un des centres de formation les plus réputés de Ouagadougou, est considéré comme l’une des révélations  prometteuses du football burkinabè. Occupant le poste d’ailier gauche, Diarra peut animer également le couloir droit de l’attaque. Avec son club Salitas, il a montré de grandes qualités offensives. Par ailleurs, sa convocation en équipe nationale du Burkina Faso lui a valu la convoitise de bon nombre d’équipes africaines. 

Bref, un bon coup réalisé par la direction de l’Espérance. Un bon investissement pour l’avenir. 

Annoncé pour cinq ans

Un autre attaquant est annoncé au Parc B. Il s’agit de l’avant-centre de l’ESM, Ahmed Bouassida, qui s’est engagé en faveur de l’EST pour cinq ans. Bouassida, âgé de 20 ans, est aussi un bon investissement pour l’avenir. 

Pour rappel, le président de l’EST, Hamdi Meddeb, et l’entraîneur, Maher Kanzari, ont fait le choix de participer à la Coupe du monde des clubs sans les derniers renforts. Les deux hommes préfèrent se projeter pour la saison prochaine lors de laquelle l’équipe sera appelée à disputer de nouveau la Ligue des champions avec pour ambition de l’emporter.  

Cela dit, Larry Azouni, qui a demandé à résilier son contrat, s’apprête à vivre une aventure aux Emirats Arabes Unis sous les couleurs de Dibba Al-Hisn Sports Club. A noter qu’Elyas Bouzaiene et Mohamed Mouhli veulent résilier aussi leurs contrats.  

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