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Qui est Mohsen Ghressia, premier ingénieur privé, élu président de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens ?

Mohsen Ghressia été élu, nouveau président de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT), lors de la quatorzième session du conseil de l’OIT, tenue, samedi et dimanche, à Hammamet (Gouvernorat de Nabeul). Ghrissi, qui succède à l’ingénieur Kamel Sahnoun, est le premier ingénieur du secteur privé et représentant de la catégorie des ingénieurs chefs d’entreprises, à occuper ce poste. “Il s’agit d’un tournant important dans l’ouverture de l’Ordre à tous les secteurs d’activités des ingénieurs”, indique l’OIT, dans un communiqué.

“Tout au long de sa carrière professionnelle, Ghrissi a contribué à défendre la place des ingénieurs dans les politiques publiques et à renforcer leur rôle dans le changement économique et social. Il est reconnu au sein des différentes composantes de la communauté des ingénieurs pour sa sagesse et sa capacité à rassembler les ingénieurs, quelles que soient leurs opinions et orientations divergentes, dans un cadre unifié et constructif”, lit-on dans le même communiqué.

En Plus de ses 27 ans d’expérience au sein du conseil, de son expertise dans le domaine de la construction industrielle et du développement de solutions d’ingénierie avancées au service de l’économie, le nouveau président de l’OIT est actuellement PDG d’un groupe composé de trois sociétés spécialisées dans l’acquisition, l’installation et l’identification de solutions industrielles innovantes.

En plus de ses compétences entrepreneuriales, Ghrissi est aussi actif dans le sport et la vie associative depuis sa jeunesse. Il a été membre de la Fédération tunisienne de football et vice-président de la Fédération tunisienne de taekwondo et a participé à l’organisation de plusieurs événements sportifs majeurs aux niveaux national et international, notamment les Jeux olympiques, la Coupe du monde de football et la Coupe d’Afrique des nations. Il est également adjoint au maire d’une municipalité du Grand Tunis.

 

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Mohsen Ghrissi à la tête du Conseil des ingénieurs

Mohsen Gharsi prend la relève de Kamel Sahnoun à la tête du Conseil de l’Ordre des ingénieurs tunisiens, une institution appelée à jouer un rôle central dans le développement du secteur et la défense des intérêts de ses membres.

Le mandat de Kamel Sahnoun a été marqué par plusieurs avancées majeures, notamment en matière de régulation de la profession, d’amélioration des conditions de travail des ingénieurs, ainsi que de leur participation accrue aux politiques publiques.

Le nouveau doyen devra désormais relever de nombreux défis, parmi lesquels la valorisation du rôle de l’ingénieur dans un contexte économique complexe, la modernisation des formations et l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés.

En outre, lLa composition complète du bureau du Conseil de l’Ordre a également été dévoilée. Voici la nouvelle composition du bureau du Conseil de l’Ordre après la tenue de la première réunion :

 

  • Doyen : Mohsen Gharsi;
  • Vice-doyen : Lotfi Harathi;
  • Secrétaire général : Lotfi Khemari;
  • Trésorier :  Fethi Yahiaoui;
  • Secrétaire général adjoint :  Moez Marzouki;
  • Trésorier adjoint : Ali Mahjoub Karout.

Cette composition fait suite à la tenue de la première réunion officielle du bureau du Conseil élu, qui a été consacrée à la répartition des tâches et à l’approbation de l’organisation du travail pour la prochaine mandature.

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Tunisie : élaboration d’une stratégie nationale pour la santé et sécurité au travail

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a annoncé vendredi l’élaboration d’une première ébauche d’une stratégie nationale de santé et sécurité au travail, lors d’une journée d’information organisée à Tunis en présence du bureau de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour les pays du Maghreb.

Cette stratégie s’inscrit dans le cadre de l’élaboration d’un projet de loi visant à ratifier la Convention n°155 de l’OIT relative à la santé et la sécurité au travail. Une fois ratifiée, la Tunisie, déjà signataire de neuf conventions fondamentales de l’OIT, deviendrait ainsi le premier pays arabe à avoir ratifié les dix principales conventions internationales du travail.

Le ministre a précisé que la stratégie repose sur trois volets principaux : la prévention contre les accidents du travail et les maladies professionnelles, y compris psychologiques comme le burn-out, le traitement des incidents et pathologies liés au travail, ainsi que l’indemnisation et l’accompagnement des victimes.

Face à l’absence d’organismes dédiés à la santé et sécurité au travail dans la fonction publique et le secteur public, limités uniquement à des structures médicales, le ministère a proposé la création de structures spécialisées chargées de superviser ces domaines. Ces structures auront pour mission de surveiller la santé et la sécurité dans les espaces de travail publics. Il a également jugé important de consolider les attributions et les missions des groupements de médecine du travail destinés au secteur privé.

Le directeur général de l’Inspection médicale et de sécurité au travail (DGIMST), Lotfi Mahjoub, a précisé que la Tunisie a connu, ces dernières années, une baisse progressive des accidents du travail (11 pour mille travailleurs) et des maladies professionnelles (2500 cas annuels).

Il a révélé qu’un programme national avait déjà été élaboré en collaboration avec les parties prenantes, avant même le lancement de la stratégie. Ce programme, qui démarrera cette année et s’étendra jusqu’en 2027, comprend la révision des textes législatifs, la digitalisation pour améliorer la coordination entre les différents acteurs, l’intégration de la santé-sécurité dans les cursus éducatifs du primaire à l’université, ainsi que la prévention primaire par la détection précoce des risques professionnels.

Le chef du bureau de l’OIT pour les pays du Maghreb, Halim Hamzaoui, a souligné que cette démarche permettra non seulement de renforcer la protection des travailleurs, mais aussi d’adapter la législation tunisienne aux normes internationales et aux évolutions du marché du travail. Il a confirmé l’appui technique de l’organisation à travers l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, la comparaison avec d’autres pays, et le renforcement de la stratégie nationale par des traités et conventions. L’OIT facilitera également le dialogue social autour de la sécurité et santé au travail.

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L’OIT revoit à la baisse la croissance mondiale de l’emploi

L’Organisation internationale du Travail (OIT) a révisé, mercredi 28 mai 2025, ses prévisions de croissance de l’emploi au niveau mondial de 1,7% à 1,5% cette année, en raison de la dégradation des perspectives économiques mondiales et des tensions commerciales.

Quelque 53 millions d’emplois seront créés cette année, soit 7 millions de moins que ce que l’on pensait précédemment, les prévisions de croissance économique ayant été ramenées de 3,2% à 2,8%, a indiqué dans un rapport l’institution onusienne basée à Genève.

«L’incertitude économique a été élevée en 2025, en raison des conflits en cours, des réalignements géoéconomiques et des perturbations liées au commerce», souligne le rapport.

L’OIT estime que près de 84 millions d’emplois dans 71 pays sont directement ou indirectement liés à la demande des consommateurs américains. Certains de ces emplois risquent de plus en plus d’être perturbés par les tensions commerciales.

Tensions géopolitiques et guerre commerciale

Si la région Asie-Pacifique concentre la plupart de ces emplois (56 millions), c’est au Canada et au Mexique (17,1%) que la proportion d’emplois exposés est la plus élevée, ajoute le rapport.

«Nous savons que l’économie mondiale croît à un rythme plus lent que prévu. Notre rapport nous dit maintenant que si les tensions géopolitiques et les perturbations commerciales se poursuivent, et si nous n’abordons pas les questions fondamentales qui remodèlent le monde du travail, elles auront très certainement des répercussions négatives sur les marchés du travail dans le monde entier», a déclaré, dans un communiqué, le directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo.

Les faibles taux de chômage, associés à des indicateurs avancés tels que les offres d’emploi et la confiance des entreprises, tous deux inférieurs à la tendance, peuvent suggérer que les employeurs sont plus prudents quant à l’embauche de nouveaux travailleurs pendant cette période d’incertitude, bien qu’ils conservent leurs employés actuels.

Plus globalement, les changements de tarifs douaniers perturbent les chaînes d’approvisionnement et augmentent les attentes en matière d’inflation.

Europe, monde arabe et Asie centrale très affectés

Dans les Amériques, la croissance du PIB devrait ralentir à 1,8% en 2025, contre une prévision précédente de 2,3% à partir d’octobre 2024, avec des prévisions revues à la baisse pour les États-Unis et les économies voisines. Les marchés du travail dans les Amériques ont fait preuve de résilience, les taux de chômage restant faibles par rapport aux normes historiques malgré une augmentation au cours des deux dernières années.

L’Asie et le Pacifique restent parmi les régions à la croissance la plus rapide au monde, avec une croissance prévue de 3,8% en 2025, tirée par la forte croissance de l’Asie du Sud. Toutefois, les vents contraires s’intensifient, les tensions commerciales pesant sur les perspectives régionales, en particulier en Chine, au Viêt Nam, au Sri Lanka et au Cambodge.

La région Europe et Asie centrale reste très affectée par les perturbations géoéconomiques, avec une croissance qui devrait rester faible (1,5 % en 2025) et un sentiment des consommateurs en baisse.

L’IA pourrait affecter un emploi sur quatre

Pour le continent africain, la croissance économique devrait passer de 3% en 2024 à 3,8% en 2025. Malgré cette amélioration, les progrès restent fragiles. Les taux d’inflation élevés, la vulnérabilité de la dette et l’instabilité régionale continuent de freiner la reprise.

En outre, le climat commercial actuel a engendré de nouveaux défis pour cette région, qui bénéficie généralement de droits de douane moins élevés sur les marchés des pays développés en raison d’accords commerciaux préférentiels.

Du côté des États arabes, il faut s’attendre à une croissance de 2,3% en 2025 (contre une prévision précédente de 4,1%). «Si la détente des prix mondiaux de l’énergie améliore la dynamique de l’inflation, les retombées des conflits continuent de miner la confiance», précise toutefois le rapport.

Sur un autre plan, le rapport aborde également les effets des nouvelles technologies sur le monde du travail. Il constate que près d’un travailleur sur quatre pourrait voir son emploi transformé par l’intelligence artificielle (IA). Une plus grande proportion d’emplois dans les professions moyennement qualifiées sont plus ou moins exposés, mais un plus grand pourcentage d’emplois dans les professions hautement qualifiées sont très exposés, les tâches existantes pouvant potentiellement être automatisées par l’IA.

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