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Tunisie : Kaïs Saïed réaffirme sa volonté de réformes sociales et juridiques pour plus de justice et de dignité

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, hier, mercredi, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Lors de cette réunion, cite un communiqué, le chef de l’Etat a évoqué nombre de projets de textes juridiques.

Le président de la République a réaffirmé, à cette occasion, que l’Etat est résolu à aller de l’avant sur la voie de la mise en œuvre de sa politique sociale, en concrétisation de la volonté du peuple tunisien.

Dans ce contexte, le président Saïed a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas de s’attaquer aux problèmes, secteur par secteur, mais plutôt de procéder dans le cadre d’une approche collective, dès lors qu’il est question du destin d’une patrie et d’un peuple qui a choisi d’amorcer une nouvelle histoire.

Il a, à ce propos, affirmé que la priorité pourrait être accordée aux personnes les plus lésées par les politiques fondées sur l’appauvrissement et l’exclusion, ajoutant que la justice et la dignité ne seraient être atteintes qu’à travers l’adoption de nouvelles législations accompagnées d’une « révolution administrative ».

Sur un autre plan, le président Saïed a mis en garde les responsables qui ne considèrent pas la mission qui leur incombe comme un « devoir national sacré » ou qui en usent pour tirer des avantages sans se soucier des aspirations et des attentes du peuple.

Ceux-ci doivent s’apprêter à céder leurs postes aux jeunes, qui a-t-il dit, sont plus disposés à faire preuve de labeur et qui seront en mesure de pouvoir trouver des solutions appropriées et des approches plus élaborées conformément aux choix nationaux généraux et globaux du pays.

Il a, à ce propos, donné ses instructions en vue d’appliquer la loi à l’encontre de quiconque s’acharne à abuser des travailleurs après l’adoption de la loi modifiant le Code du travail, ajoutant que ce texte sera suivi de la publication d’un décret prohibant le recours à cette forme d’esclavage au sein de la fonction publique et des autres établissements et entreprises publics.

Le chef de l’Etat a, par ailleurs, souligné que lorsque le travailleur se sent stable et rassuré que ses droits ne seront plus violés, il va déployer un surcroît d’effort, ce qui contribuera à réaliser une croissance économique effective et à instaurer un climat d’investissement sain.

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Tunisie │ Le programme économique et social de l’État

En termes de visions, de plans et de stratégies, les gouvernements qui se succèdent en Tunisie n’ont de cesse de nous gaver. Tout est bon sur le papier. Tant qu’il s’agit de tirer des plans sur la comète, on est bien servis. Nous n’allons tout de même pas exiger que les paroles soient traduites en actes et les promesses en réalisations concrètes (croissance économique, relance de l’investissement, baisse du chômage, amélioration du niveau de vie, etc.)! Ce serait trop demander à ces chers bureaucrates fort en maths!

C’est dans ce contexte que la Première ministre, Sarra Zaâfrani Zenzeri, emboîtant ainsi le pas à ses successeurs au poste, a présenté, lors d’un conseil des ministres tenu samedi 24 mai 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, ce qu’elle a appelé le  «programme économique et social de l’État».

Ce programme, qui laisse une forte impression de déjà entendu, reposerait, selon un communiqué officiel, sur des principes fondamentaux, notamment la préservation de la souveraineté nationale, l’autonomie décisionnelle et, tenez-vous bien, l’autosuffisance. Il renforcerait aussi les choix nationaux concernant le rôle social de l’État et le développement local, régional et territorial.

Ce programme s’inscrit dans la vision globale du Président de la République visant à concilier croissance économique et justice sociale, a déclaré la Première ministre, en soulignant l’importance de mettre en œuvre des réformes législatives profondes permettant  de stimuler le développement économique et social, renforcer les piliers de la croissance économique et répondant aux défis actuels, selon le même communiqué.

Les secteurs clés couverts par ce programme sont la santé, les finances, l’éducation, la science, l’industrie, l’énergie, la jeunesse, les sports, la culture, l’administration et tous les types de services publics, a souligné Mme Zaâfrani Zenzeri.

Promouvoir l’emploi et améliorer le niveau de vie

Le programme met principalement l’accent sur l’emploi, l’amélioration du niveau de vie, le renforcement du système de protection sociale et la valorisation du capital humain, notamment par l’élaboration de politiques sociales visant à instaurer la justice sociale. Plusieurs mesures seront adoptées pour préserver le pouvoir d’achat des groupes à faibles et moyens revenus, élargir le soutien social aux populations vulnérables et accompagner le démarrage de projets, précise le communiqué.

En outre, le programme vise à accélérer les mesures liées à l’amélioration des revenus, à renforcer les mécanismes d’intégration économique et sociale, à créer des opportunités d’emploi, à garantir des conditions de travail décentes et à éliminer la précarité. Il vise également à faciliter l’accès au logement, à renforcer la cohésion sociale, à améliorer les services publics et à développer les systèmes de sécurité et de couverture sociale.

Le programme économique et social de l’État comprend également des réformes législatives, levier fondamental pour traduire les approches économiques et sociales en réalités concrètes, en adaptant le cadre juridique aux exigences et aux défis actuels, selon la même source.

La réforme du système éducatif

Le programme met également l’accent sur la réforme et le développement des systèmes d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation professionnelle afin de les aligner sur les exigences du marché du travail.

Il vise à améliorer le système de santé, à promouvoir les activités culturelles, de jeunesse et sportives afin de valoriser le capital humain, et à stimuler l’investissement dans un cadre global qui encourage l’entrepreneuriat et améliore le climat des affaires.

Stimuler l’investissement dans un cadre global

Cette approche repose également sur la promotion de l’investissement par une stratégie globale incluant la libération de l’initiative privée, la diffusion d’une culture entrepreneuriale, l’amélioration du climat des affaires, l’optimisation du patrimoine immobilier, l’avancement des projets publics et le développement des infrastructures de transport.

Il s’agit de moderniser les ports et les aéroports, de renforcer les réseaux ferroviaires, d’étendre les réseaux routiers, de renforcer les échanges commerciaux, d’aménager le territoire, d’assurer la sécurité alimentaire, de développer l’industrie et le tourisme, de numériser les services publics, de protéger le tissu économique, de réguler les importations, de soutenir les exportations, de simplifier les procédures douanières et de mettre en œuvre les mécanismes de défense commerciale.

Le programme de l’État prévoit également l’accélération de la transition énergétique et l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité afin de répondre aux défis climatiques et énergétiques croissants, la protection du littoral et la promotion d’une économie circulaire.

Stimuler le développement régional

Le programme adopte une approche de développement régional fondée sur des principes constitutionnels pour stimuler la croissance des régions, ce qui contribuera à définir leurs priorités grâce à une méthodologie participative.

Ce processus commence par la proposition de programmes et de projets au niveau des conseils locaux, puis au niveau régional, puis au niveau des conseils de district, et enfin au niveau national.

Sur cette base, le Plan de développement 2026-2030 sera élaboré, tout en soutenant le système des entreprises communautaires, ajoute le communiqué.

La transformation numérique de l’administration

Le programme comprend également la transformation numérique de l’administration, en accélérant les interconnexions qui constitueront un levier essentiel du programme économique et social de l’État. Cette transformation modernisera l’administration, assurera la transparence, facilitera les transactions, ouvrira de nouveaux horizons à l’économie numérique, stimulera les initiatives des jeunes, développera les services administratifs à distance, fera progresser l’économie numérique, protégera le cyberespace national et renforcera la confiance numérique.

La Première ministre a souligné qu’une méthodologie avancée sera adoptée pour suivre la mise en œuvre de l’ensemble des mesures et projets du programme économique et social.

Ce suivi s’appuiera sur des indicateurs de performance assortis d’échéanciers précis et s’appuiera sur des outils de suivi technologiques modernes pour relever proactivement les défis et garantir la réalisation rapide de ces mesures et projets, selon le communiqué.

I. B. (avec Tap).

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