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Se marier à la piscine du Belvédère : tarifs entre 1500 et 2500 dinars selon la saison

Choisir la date du mariage pour ne pas payer plus cher dépend de vos planifications et de vos  arrangements . Aux dernières nouvelles,  le tarif pour la location de l’espace mariage à la piscine du Belvédère est fixé à 2500 dinars de mai à octobre, et à 1500 dinars le reste de l’année. C’est ce qu’a révélé le directeur de la culture, de l’enfance, de la jeunesse, des sports et des affaires sociales à la municipalité de Tunis, Khaled Ben Yedder, ce jeudi 5 juin 2025, sur les ondes de  la radio nationale. 

Il estime  qu’une révision des tarifs pour la célébration des mariages à la piscine du Belvédère sera effectuée.

Toutefois il a fait savoir que le tarif réel à la Qobet El Nahas est de 1400 dinars pour une heure et demie, contrairement à ce qu’il avait dit précédemment (4000 dinars pour une heure).

Khaled Ben Yedder a souligné que la Qobet El Nahas est un espace privé, ce qui empêche toute comparaison avec la piscine municipale du Belvédère, un espace public.

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La BCE baisse ses taux pour la 8ème fois

La BCE a réduit ses taux d’intérêt pour la huitième fois depuis l’été dernier. Et ce, avec une nouvelle baisse de 0,25 point. Le taux sur les dépôts passe à 2 %, celui sur les refinancements principaux à 2,15 % et celui sur les prêts marginalisés à 2,40 %. C’est ce qu’a révélé l’agence de presse italienne Ansa.it.

La BCE a également revu à la baisse ses prévisions d’inflation de 0,3 point par rapport à mars. Elle anticipe désormais une inflation moyenne de 2 % en 2025, 1,6 % en 2026 et un retour à 2 % en 2027. Cette révision reflète principalement des hypothèses de prix de l’énergie plus bas et un euro renforcé.

Les prévisions de croissance pour la zone euro restent à 0,9 % en 2025, avec une légère baisse à 1,1 % en 2026 et une hausse à 1,3 % en 2027. La BCE souligne que des tensions commerciales accrues pourraient freiner la croissance et l’inflation. Tandis qu’une issue favorable aux négociations commerciales améliorerait ces perspectives.

Christine Lagarde, présidente de la BCE, a indiqué que la majorité des indicateurs d’inflation sous-jacente suggèrent une stabilisation durable autour de l’objectif de 2 %.

 

La réduction des taux entrera en vigueur le 11 juin 2025. Et la BCE maintient une politique monétaire flexible, prête à ajuster ses instruments pour assurer la stabilité de l’inflation à moyen terme.

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Financement pour intégrer 10 000 travailleurs informels

 Hichem Boussaïd, directeur du département des programmes et services destinés aux institutions à l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant , a annoncé le lancement imminent d’un nouveau dispositif de financement destiné à faciliter la transition des travailleurs du secteur informel vers le secteur formel. Et ce; lors de son intervention  sur les ondes de la Radio nationale, ce jeudi 5 juin 2025. 

Il a précisé que l’objectif est d’intégrer 10 000 travailleurs du secteur parallèle dans le secteur structuré, en soulignant l’intérêt croissant des acteurs du secteur informel pour s’inscrire sur la plateforme « Elmoubader eldhati » (l’initiateur privé). 

Il a également présenté un programme spécifique visant à financer leurs projets, que ce soit pour leur développement ou pour l’acquisition d’équipements.

Le responsable a fait savoir que ce programme contribuera positivement à la création d’emplois et au renforcement des ressources de l’État.

Par ailleurs, Hichem Boussaïd a indiqué que le programme de soutien à la compétitivité des entreprises et à l’autonomisation économique des citoyens, lancé la veille, vise notamment à accroître la capacité du système de prêts sans intérêt afin de répondre aux demandes de financement autonome des porteurs de projets.

Vers la création de 13 000 entreprises et un plafond de prêt fixé à 200 000 dinars

Il a ajouté que ce programme ambitionne de financer la création de 13 000 entreprises, avec un plafond de prêt fixé à 200 000 dinars. Son lancement officiel est prévu pour le 16 juin prochain.

M. Bousaid a précisé que ce dispositif s’adresse aux jeunes entrepreneurs ainsi qu’aux porteurs de projets nécessitant un financement. Les candidats peuvent déposer leur demande auprès des bureaux de l’emploi ou auprès de la Banque tunisienne de solidarité et ses agences.

La veille, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, avait annoncé, lors de la signature d’un accord avec la Banque tunisienne de solidarité, le lancement de ce programme de soutien à la compétitivité des entreprises et à l’autonomisation économique des citoyens par la création d’emplois. Ce programme est financé par un prêt de 90 millions d’euros conclu en septembre 2024 entre la Tunisie et la Banque africaine de développement.

Il a précisé que ce programme comprend plusieurs volets, notamment un accord avec la Banque tunisienne de solidarité, dotée d’un financement d’environ 50 millions d’euros, destiné à la création d’environ 13 000 entreprises sur la période 2025-2027.

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Tourisme 2025 : cap sur 11 millions de visiteurs et plus de qualité

Mohamed Mehdi Haloui, directeur général de l’Office national du Tourisme, a annoncé que la Tunisie a accueilli 3,4 millions de touristes jusqu’à fin mai 2025. Soit une progression de 10,2 % par rapport à la même période de l’année précédente. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi 5 juin 2025.

Il s’est montré confiant quant à l’atteinte de l’objectif de 11 millions de visiteurs pour l’ensemble de l’année, estimant que la dynamique actuelle du secteur est très encourageante.

Tout comme il a insisté sur la volonté de ne pas se limiter à l’augmentation du nombre de touristes, mais aussi d’améliorer la qualité de l’offre touristique, notamment à travers le renforcement des standards dans les hôtels et l’ensemble du secteur.

Sur le plan financier, il a rappelé que les recettes touristiques avaient atteint 7,5 milliards de dinars en 2024, et que, compte tenu de la croissance enregistrée, elles devraient dépasser 8 milliards de dinars en 2025.

Selon lui, ces chiffres témoignent d’une saison touristique prometteuse, portée par une stratégie axée à la fois sur la quantité et la qualité, dans le cadre d’une vision globale de développement du secteur.

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Serge Degallaix: « L’IA au cœur de la transformation automobile tunisienne »

Le secteur automobile se trouve à la croisée des chemins. Entre un repositionnement stratégique et une modernisation industrielle, il fait partie parmi les trois piliers du développement d’un écosystème technologique local ainsi que de la diversification des marchés vers le Maghreb, l’Afrique et le Moyen-Orient et de la digitalisation.

L’ancien ambassadeur de France en Tunisie, Serge Degallaix a insisté sur l’importance d’une approche pragmatique qui tire parti des compétences locales, notamment celles formées dans les écoles d’ingénieurs tunisiennes, pour répondre aux besoins spécifiques de l’industrie et saisir les opportunités offertes par l’IA. Et ce lors de la 26e édition du Forum de l’Économiste Maghrébin ayant eu lieu mardi 20 mai 2025 à Tunis.

Il a mis en lumière les enjeux majeurs du secteur automobile tunisien face à la montée de la compétitivité mondiale, notamment sous l’impact de l’intelligence artificielle (IA). Il rappelle dans ce contexte que ce secteur emploie environ 110 000 personnes réparties dans 300 entreprises. Ce qui représente 80 % des exportations industrielles tunisiennes, soit 30 % des exportations totales, avec un taux d’intégration locale proche de 48 à 50 %.

Il a aussi évoqué les défis liés aux coûts élevés des grands modèles de langage en IA, un obstacle même pour des régions technologiquement avancées comme l’Europe. Cependant, il a mis en avant le potentiel tunisien pour développer des applications et langages adaptés, conçus et commercialisés par des équipes locales à des coûts compatibles avec l’économie tunisienne.

Cette réflexion s’inscrit dans une volonté plus large d’intégrer l’intelligence artificielle dans l’économie du pays pour mieux renforcer la compétitivité ainsi que pour explorer de nouvelles voies de développement, conformément au thème central de cette édition: « La Tunisie face à la nouvelle donne mondiale : quelles options stratégiques à l’heure de l’intelligence artificielle ? »

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Tunisie-Chine: vers une coopération durable

Les relations entre la Tunisie et la Chine s’inscrivent dans une longue tradition de coopération et d’échanges, remontant à l’établissement de leurs relations diplomatiques en 1964. Depuis plus de soixante ans, ces liens bilatéraux se sont renforcés à travers de multiples partenariats dans des domaines stratégiques tels que la santé, les infrastructures, l’énergie, la recherche scientifique et le tourisme. Plusieurs projets majeurs, comme la construction d’hôpitaux, de centres culturels, témoignent de la vitalité de cette coopération entre les deux pays.

À l’occasion d’une rencontre avec les médias ce mercredi 6 juin 2025, l’ambassadeur de  la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a souligné la croissance de l’économie chinoise, qui a atteint 5,4 % sur les quatre premiers mois de l’année, avec une progression industrielle de 6,4 %.

Malgré les tensions commerciales internationales, les exportations chinoises restent dynamiques, confirmant la place de la Chine comme acteur majeur de l’économie mondiale. Cette évolution ouvre la voie à de nouvelles opportunités de coopération entre la Chine et la Tunisie, notamment dans des domaines tels que l’innovation technologique, l’économie verte et les infrastructures.

Dans ce contexte, les deux pays poursuivent leurs efforts pour renforcer leur collaboration à travers des projets conjoints axés sur le développement durable, la modernisation industrielle et la connectivité régionale. Selon l’ambassadeur, l’objectif est de bâtir un partenariat fondé sur la confiance et le bénéfice mutuel, afin de faire face ensemble aux enjeux mondiaux et de soutenir la croissance future.

En outre, il a rappelé que  la Tunisie et la Chine ont franchi une nouvelle étape en élevant leurs relations au rang de  » partenariat stratégique ». Et ce  lors de la visite officielle du président de la République en Chine du 28 mai au 1er juin 2024.

Il a également souligné que cette visite a permis de consolider les acquis et d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration, notamment dans le cadre des grands chantiers régionaux et internationaux.

Par ailleurs, l’ambassadeur de Chine en Tunisie a rappelé l’importance de cette visite et a souligné la préparation du prochain Sommet Chine-Afrique, qui se tiendra prochainement à Pékin, et « qui vise à approfondir la coopération entre la Chine et l’ensemble du continent africain dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant. »

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Habib Abid: « La Tunisie s’engage dans une stratégie bas-carbone ambitieuse pour un développement durable à l’horizon 2050 »

La Tunisie, fortement impactée par le changement climatique, agit collectivement pour relever ce défi, notamment via une diplomatie climatique renforcée, soulignée lors d’une demi-journée dédiée à l’environnement et au climat à l’académie diplomatique.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a rappelé que la Tunisie a été parmi les premiers pays à ratifier la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, démontrant son engagement à la lutte globale contre le changement climatique. Depuis la ratification de l’Accord de Paris, la Tunisie a élaboré une première contribution déterminée au niveau national (CDN) en 2015, visant une réduction de 41 % de son intensité carbone d’ici 2030, puis une CDN actualisée en 2021 avec un objectif renforcé à 45 % de réduction.

Cette stratégie mise sur l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et un développement économique durable, notamment dans l’industrie, l’agriculture, l’eau et la gestion des déchets.

En 2022, la Tunisie a aussi défini une stratégie bas-carbone et résiliente au changement climatique à l’horizon 2050, cadre d’action à long terme pour son développement durable. Le ministère travaille à renforcer la gouvernance nationale climatique par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, incluant les obligations de transparence et de reporting prévues par l’Accord de Paris.

Sur le plan international, la Tunisie participe activement aux négociations climatiques, avec une forte délégation à la COP 29 et prévoit un pavillon national à la COP 30 pour mieux valoriser ses priorités et attirer des investissements climatiques.

En septembre 2025, une conférence internationale d’investissement climatique sera organisée pour présenter le plan d’investissement de la CDN 3.0 (2026-2030). Ainsi, la Tunisie conjugue actions internes et diplomatie climatique multilatérale pour faire face aux enjeux climatiques majeurs qui la touchent, dans un contexte de vulnérabilité accentuée par le changement climatique.

 

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Le premier Jazz It Festival : le cœur vibrant du jazz

À travers la première édition du Jazz’it Festival, la Tunisie s’ouvre à la magie du jazz, offrant une scène où les jeunes talents peuvent s’inspirer des maîtres tout en affirmant leur propre voix.

Un événement qui promet de devenir un rendez-vous incontournable à tous les amoureux de la musique et de la créativité. Pour cette édition, Malek Lakhoua, le directeur artistique du festival, qui était batteur chevronné et fondateur du label Jazz’it Records, est revenu sur les premières impressions et conclusions sur le Jazz It Festival.

Il estime que le Jazz It Festival, qui s’inscrit dans « la continuité de ce que nous avons initié il y a quelques années avec notre label, a connu une belle première édition. Ce festival a pour objectif principal la diffusion et la promotion de la musique jazz auprès du public. Durant ces trois jours intenses, nous avons pu offrir une programmation riche : sorties de disques, masterclass, rencontres avec les musiciens, présentation de nouveaux projets, et partenariats avec des labels européens comme le label Igloo ».

Une première édition réussie et déjà la préparation de la suivante

Il précise dans ce contexte : « J’ai reçu de nombreux retours positifs, ce qui nous réjouit beaucoup. Bien que mes collègues soient fatigués, je tiens à remercier chaleureusement les équipes techniques pour leur travail remarquable. Nous sommes déjà en pleine préparation de la deuxième édition, avec la volonté de poursuivre cette belle aventure. »

Interrogé sur les défis rencontrés, il confie : « Ils sont nombreux. Comme dans tout projet, des difficultés ont surgi, mais elles font partie intégrante du travail. Notre rôle est de les surmonter et de les gérer au mieux. Ce qui m’a particulièrement marqué, ce sont les rencontres formidables, notamment avec les médias qui ont soutenu et porté ce festival, un événement pensé pour tous et surtout pour les jeunes. »

Un tremplin pour les jeunes talents

Le festival est aussi un tremplin, illustré par la rencontre avec de jeunes musiciens talentueux, comme ce jeune guitariste que nous avons mis en lumière. Les concerts, les ateliers, les after-shows — dont un particulièrement incroyable hier — ont contribué à créer une atmosphère unique. Une exposition est également en cours, qui promet d’être une belle surprise, un véritable « after de l’after » du festival.

Accessibilité et engagement envers la jeunesse

En outre, il ajoute : « Nous souhaitons que ce festival soit accessible à tous, jeunes et moins jeunes. La scène jazz tunisienne regorge de nombreux guitaristes et musiciens prometteurs. La générosité et le soutien d’artistes comme Mark Whitfield, qui a véritablement marqué le festival, sont admirables. »

Pour revenir aux trois jours du festival, Malek Lakhoua trouve que le public est formidable et la scène locale regorge de talents exceptionnels, qui brillent aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger. D’ailleurs, il ajoute : « Le rôle de notre label est de promouvoir et de structurer cette scène, sans prétendre tout organiser, mais en apportant notre pierre à l’édifice. Un volet pédagogique est également essentiel, notamment une masterclass animée par Mourad Benhammou (Silk & Soul). Ce type d’initiatives s’inscrit dans la continuité d’un projet durable, avec des enregistrements, des sorties de disques et des échanges autour de ces artistes. »

Un projet musical tunisien et international

Par ailleurs, parmi les projets, Tunisian Vibes est particulièrement cher. Il réunit un répertoire local tunisien à la source jazz, avec une collaboration remarquable entre Kyle Schaeffer, pianiste californien installé en Tunisie depuis plusieurs années, et des musiciens locaux. Kyle est tombé amoureux de la musique populaire tunisienne, notamment des œuvres de Hédi Jouini, Salah El Farzit. Elles sont devenues des influences personnelles pour Malek Lakhoua.

Une identité tunisienne forte dans le jazz

Contrairement à certaines idées reçues, les musiciens de jazz écoutent une grande diversité de musiques. Il faut dire que le label est profondément ancré en Tunisie, même s’il promeut des artistes internationaux comme Mourad, Kyle ou Moncef Genoud. Il y a une identité tunisienne dans la manière de faire. Autrement dit, une volonté de réunir la culture tunisienne et le jazz. On peut dire que c’est une rencontre entre le cœur tunisien et le jazz, avec comme symbole la célèbre mélodie « Night in Tunis « . C’est là que tout commence. Et comme le disait le pianiste américain Duke Ellington « Le jazz, c’est la liberté de vivre, de penser, de ressentir. »

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Cheikha al Nowais : première femme à prendre les rênes d’ONU tourisme

Cheikha Nasser Al Nowais, dirigeante émiratie expérimentée dans l’hôtellerie internationale, a été élue Secrétaire générale d’ONU tourisme. Elle devient la première femme à occuper ce poste en 50 ans d’histoire de l’organisation. Son mandat débutera en janvier 2026, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

En résumé, ONU Tourisme affiche une croissance robuste du tourisme mondial. De même qu’une gouvernance innovante et inclusive et un engagement fort vers un tourisme plus durable, compétitif et technologiquement avancé. Avec une attention particulière portée à l’Afrique et à l’autonomisation des femmes.
Selon le Baromètre du tourisme mondial d’ONU Tourisme, plus de 300 millions de touristes internationaux ont été enregistrés entre janvier et mars 2025. Soit une augmentation de 14 millions par rapport à la même période en 2024. Ce dynamisme illustre une reprise solide et une tendance positive pour le secteur.

Pour revenir au bilan des réalisations 2018-2025, Zurab Pololikashvili a présenté un rapport détaillé sur les progrès réalisés, notamment :

  • L’amélioration des systèmes de données et l’analyse des grandes tendances touristiques.
  • Le développement de produits touristiques innovants (tourisme rural, gastronomique, sportif, urbain).
  • La promotion des investissements et de l’innovation, y compris l’intégration de l’intelligence artificielle.
  • L’accent mis sur la durabilité en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD).
  • Le renforcement de l’éducation et du capital humain via l’Académie en ligne et des partenariats internationaux.
  • L’assistance accrue aux États membres et une gestion optimisée des ressources.

Un nouveau bureau thématique dédié à l’innovation pour l’Afrique a été inauguré à Rabat, au Maroc, en partenariat avec le gouvernement marocain. Ce bureau vise à stimuler le développement touristique africain à travers l’innovation, conformément au Programme d’action 2030 d’ONU Tourisme.

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Mustapha Ferjani annonce des hausses salariales pour les jeunes médecins

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a indiqué lors de la séance plénière de ce mardi 3 juin 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) que le salaire d’un jeune médecin effectuant son service national s’élève à 1 450 dinars, dont 1 250 dinars versés par le ministère de la Santé et 200 dinars par le ministère de la Défense.

Il a ajouté que le gouvernement envisage d’augmenter le plafond salarial des médecins résidents à 1 950 dinars, incluant une prime de permanence de 80 dinars. Il a précisé :  » Un médecin résident touche, durant ses deux premières années, 1 794 dinars. »

Cependant, il n’a pas nié que les salaires sont parfois versés avec un certain retard. Entre-temps, le ministre a indiqué que les étudiants en deuxième cycle, à partir de la sixième année, perçoivent un salaire de 1 545 dinars, hors primes de permanence et de garde. Il a également insisté sur le fait que les jeunes médecins bénéficient des rémunérations les plus élevées dans les pays du Maghreb.

Par ailleurs, Mustapha Ferjani a annoncé que son ministère accorde des avantages importants aux médecins exerçant dans les régions intérieures, notamment une prime de permanence pouvant atteindre 600 dinars et un plafond salarial de 3 000 dinars. Il a ajouté que ces médecins ont la possibilité d’exercer une activité privée deux fois par semaine.

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Agir ensemble contre la triple crise planétaire : Climat, biodiversité et pollution

La diplomatie climatique s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental pour relever les défis environnementaux mondiaux, notamment face à la triple crise planétaire que représentent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Le thème de cette conférence s’intitule  « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie », qui se tient ce lundi 2 juin 2025 à l’Académie diplomatique.

Il s’agit de la triple crise planétaire. Il est essentiel de comprendre comment l’agenda climatique, l’agenda de la biodiversité et celui de la pollution, souvent traités séparément, sont en réalité étroitement liés. Ces trois problématiques peuvent se renforcer positivement lorsqu’elles sont abordées de manière intégrée, mais si elles sont dissociées, elles peuvent aussi engendrer des effets négatifs.

La biodiversité est un thème qui mérite une meilleure compréhension

Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com,  Céline Moyroud représentante résidente par intérim du Système des Nations Unies en Tunisie estime que tout le monde doit être conscient des impacts du changement climatique, un sujet largement débattu en Tunisie. En revanche, la biodiversité est un thème qui mérite une meilleure compréhension, car sa disparition, non seulement en Tunisie mais partout dans le monde, aurait des conséquences graves sur le développement, l’économie et la santé.

Elle précise dans ce contexte: « Il est donc primordial de considérer la biodiversité comme une composante essentielle du développement durable. Concernant la pollution, la Tunisie a mis cette année un accent particulier sur la gestion des déchets, un domaine dans lequel le PNUD continuera à soutenir le gouvernement, notamment le ministère de l’Environnement. »

Ainsi plusieurs enseignements peuvent être tirés de cette réflexion : L’importance de politiques intégrées qui relient ces trois dimensions : climat, biodiversité et pollution. La nécessité de projets concrets qui avancent sur cette triple crise. À titre d’exemple, nous collaborons avec les ministères de l’Environnement et de l’Énergie sur la biométallisation, une approche innovante qui permet de répondre aux problématiques des déchets et de l’énergie, tout en contribuant à la lutte contre la dégradation des sols.

Enfin, elle souligne  le rôle clé de la diplomatie tunisienne dans la recherche de solutions à cette triple crise planétaire. Les questions liées à la biodiversité, à la pollution et au changement climatique sont encadrées par des conventions internationales auxquelles la Tunisie participe activement. La diplomatie joue un rôle essentiel pour faire entendre la voix de la Tunisie dans ces négociations, mais aussi pour mobiliser les financements verts indispensables, conformément aux engagements pris lors des conférences internationales passées.

Et de conclure: “La Tunisie a un besoin urgent de ces financements pour faire face aux impacts du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution sur ses écosystèmes.”

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Vers une diplomatie climatique proactive au service du développement durable

La diplomatie climatique s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental pour relever les défis environnementaux mondiaux. Et ce, notamment face à la triple crise planétaire que représentent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité.

Elle a pour objectif de mobiliser les financements internationaux, de renforcer les partenariats innovants et de faire entendre la voix des pays vulnérables, tels que la Tunisie, sur la scène internationale. C’est ce qu’il ressort de cette demi-journée ayant pour thème : « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie », qui se tient ce lundi 2 juin 2025 à l’Académie diplomatique.

Aujourd’hui, les intervenants ont mis l’accent sur l’importance d’élaborer une stratégie nationale unifiée et globale pour coordonner les interventions de toutes les structures nationales à l’international. Ainsi, cette stratégie vise à harmoniser la vision, les efforts, la coordination et la coopération afin de soutenir la politique étrangère tunisienne dans les domaines environnemental et climatique. Elle doit également renforcer les actions diplomatiques à l’étranger pour défendre les intérêts nationaux, que ce soit dans le cadre des relations bilatérales ou de la coopération multilatérale.

Dans ce contexte, la diplomatie climatique a un rôle central à jouer via le renforcement du rôle du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Pour lutter contre les impacts des changements climatiques, plusieurs mesures sont proposées :

  • La création d’une structure permanente dédiée. Il s’agit de mettre en place, au sein du ministère, une unité spécialisée chargée des questions environnementales et climatiques. Cette structure servira de point de contact avec les autres ministères et structures nationales concernées ainsi que  les organisations internationales et conférences spécialisées.

 

  • Il en va de même de l’ intégration d’un axe stratégique qui consiste à inclure, dans le cadre de performance du ministère, un volet dédié à la diplomatie environnementale et climatique, comprenant : un ensemble d’activités et d’actions ciblée et des indicateurs d’efficacité pour mesurer les résultats. Cela permettra de soutenir efficacement les mécanismes diplomatiques dans ce domaine.

 

  • Par ailleurs, un autre élément a été évoqué relatif au coût. D’où l’importance de prévoir des crédits dans le budget du ministère pour financer les activités liées à la diplomatie environnementale et climatique, en cohérence avec la future approche nationale du « budget sensible aux changements climatiques ».

 

  • Au delà des points évoqués, il est d’autant plus important de soutenir la formation continue des diplomates sur les enjeux environnementaux et climatiques, favoriser l’échange d’expériences avec d’autres pays et s’inspirer des meilleures pratiques internationales. Tout en encourageant la recherche et les études en diplomatie climatique à l’Académie diplomatique internationale de Tunis, en créant des unités de formation dédiées pour les nouveaux étudiants en formation initiale.

 

  • De même que d’assurer la présence et la contribution du ministère à toutes les manifestations organisées en Tunisie sur le financement climatique et l’action environnementale.

 

  • En plus d’inclure systématiquement la coopération environnementale et climatique dans les discussions bilatérales lors des rendez-vous diplomatiques importants.

 

  • Et enfin d’inscrire les priorités climatiques et environnementales dans les débats annuels des chefs de missions diplomatiques. Et ce, afin d’évaluer les progrès et de formuler des recommandations pour renforcer la coopération dans ces domaines. Ce sont les principales recommandations évoquées.

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Habib Abid revient sur l’importance d’une stratégie pour faire face au changement climatique

La Tunisie, fortement impactée par le changement climatique, agit collectivement pour relever ce défi, notamment via une diplomatie climatique renforcée. Elle est soulignée lors d’une demi-journée dédiée à l’environnement et au climat à l’académie diplomatique.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a rappelé que la Tunisie a été parmi les premiers pays à ratifier la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, démontrant son engagement à la lutte globale contre le changement climatique.

Depuis la ratification de l’Accord de Paris, la Tunisie a élaboré une première contribution déterminée au niveau national (CDN) en 2015, visant une réduction de 41 % de son intensité carbone d’ici 2030, puis une CDN actualisée en 2021 avec un objectif renforcé à 45 % de réduction. Cette stratégie mise sur l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et un développement économique durable, notamment dans l’industrie, l’agriculture, l’eau et la gestion des déchets.

En 2022, la Tunisie a aussi défini une stratégie bas-carbone et résiliente au changement climatique à l’horizon 2050, cadre d’action à long terme pour son développement durable. Le ministère travaille à renforcer la gouvernance nationale climatique par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, incluant les obligations de transparence et de reporting prévues par l’Accord de Paris. Sur le plan international, la Tunisie participe activement aux négociations climatiques, avec une forte délégation à la COP 29 et prévoit un pavillon national à la COP 30 pour mieux valoriser ses priorités et attirer des investissements climatiques.

En septembre 2025, une conférence internationale d’investissement climatique sera organisée pour présenter le plan d’investissement de la CDN 3.0 (2026-2030). Ainsi, la Tunisie conjugue actions internes et diplomatie climatique multilatérale pour faire face aux enjeux climatiques majeurs qui la touchent, dans un contexte de vulnérabilité accentuée par le changement climatique.

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Mohamed Ali Nafti : « Placer la diplomatie tunisienne au service d’un avenir plus résilient et plus durable »

La diplomatie climatique est devenue un levier essentiel pour relever les défis environnementaux mondiaux, en particulier face à la triple crise planétaire que constituent le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. Elle vise à mobiliser les financements internationaux, à renforcer les partenariats innovants et à porter la voix des pays vulnérables comme la Tunisie sur la scène internationale.

En articulant les priorités nationales avec les engagements globaux, la diplomatie climatique permet de défendre les intérêts vitaux des États tout en promouvant une solidarité climatique fondée sur la justice et la responsabilité partagée. C’est un outil stratégique indispensable pour accélérer la transition écologique, protéger les écosystèmes et garantir un développement durable inclusif. C’est ce qui ressort de cette demi-journée ayant pour thème: « Pour une diplomatie environnementale et climatique active au service du développement durable en Tunisie » qui se tient ce lundi 2 juin à l’Académie diplomatique.

Lors de son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, a souligné que la thématique qui nous rassemble aujourd’hui est d’une urgence indéniable : la triple crise planétaire – changement climatique, pollution et perte de biodiversité – menace non seulement notre planète, mais aussi l’avenir même de l’humanité. Elle fragilise les bases écologiques de notre existence, déstabilise les écosystèmes et compromet notre sécurité collective.

Il précise dans ce contexte que la  Tunisie, loin d’être épargnée, se trouve en première ligne. Evoquant la raréfaction de l’eau, les sécheresses prolongées, la désertification, la montée du niveau de la mer, la dégradation des terres agricoles, la pollution urbaine et marine, ainsi que la disparition accélérée de certaines espèces, ne sont plus des menaces hypothétiques. Elles sont déjà présentes, palpables, et leurs effets cumulés exacerbent les défis socio-économiques tout en mettant en péril la résilience de notre modèle de développement.  »

Ces constats rappellent, selon ses dires  plus que jamais, l’urgence d’agir, tant collectivement qu’individuellement.

Face à ces enjeux, il part du constat que la Tunisie a engagé des réformes ambitieuses. Tout en ajoutant : « Nous avons adopté une Stratégie Nationale de Transition Écologique pour 2035/2050, élaboré une Stratégie et un Plan d’action pour la biodiversité, et sommes en train de finaliser une Contribution Déterminée au niveau National (CDN 3.0) qui actualisera de manière ambitieuse nos engagements dans le cadre de l’Accord de Paris. Ces efforts s’appuient sur des politiques publiques transversales, des plans sectoriels d’adaptation et d’atténuation, ainsi que sur la promotion de l’économie circulaire.
Cependant, il est essentiel de rester lucides : l’ambition ne suffit pas sans les moyens nécessaires. »

Il rappelle que le coût estimé de la mise en œuvre de notre CDN s’élève à près de 19,4 milliards de dollars, dont une part importante dépend d’un soutien financier international. Or, l’accès aux financements climatiques reste complexe, lent et difficile, freinant la mise en œuvre rapide et efficace de nos stratégies.

Selon lui, la Tunisie s’emploie activement à lever ces obstacles. Elle finalise actuellement une Stratégie nationale de financement de la biodiversité et s’apprête à accueillir, en septembre prochain, une conférence sur l’investissement climatique pour mobiliser acteurs publics et privés autour des enjeux financiers de la transition écologique. Malgré ces efforts, les besoins demeurent largement supérieurs aux ressources disponibles.

Et de poursuivre : « C’est pourquoi la diplomatie joue un rôle accru et crucial pour faciliter l’accès aux financements internationaux et mobiliser des partenariats innovants. Cette action tous azimuts est indispensable pour faire face aux effets de la triple crise planétaire, en portant haut les priorités climatiques et environnementales de la Tunisie dans ses plans d’action et ses relations avec ses partenaires et pays amis.

La diplomatie, en ce sens, est l’instrument par excellence pour défendre les intérêts vitaux du pays, tout en constituant un levier pour un développement économique et social inclusif.

Nous devons promouvoir une diplomatie climatique et environnementale plus active, qui élève la voix de la Tunisie sur la scène internationale, afin de défendre une solidarité climatique réelle, fondée sur le principe de responsabilité commune mais différenciée. Nous plaidons, au nom de la justice climatique, pour que les engagements pris depuis la COP15 de 2009 soient pleinement honorés, comme nous l’avons réaffirmé lors du Sommet de l’avenir, du débat général de la 79e session de l’Assemblée générale, et lors de la réunion de haut niveau sur les menaces existentielles liées à l’élévation du niveau de la mer tenue à New York en septembre dernier. »

Il convient de rappeler que la COP29 a fixé un objectif ambitieux : tripler le financement climatique à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Cet effort doit être concrétisé rapidement, de manière transparente et équilibrée entre atténuation et adaptation.

Et de conclure : « Dans quelques jours, à Nice, lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, nous plaiderons également pour des résultats tangibles et des actions concrètes. Il est impératif de mobiliser les financements nécessaires pour préserver et exploiter durablement les océans, mers et ressources marines, soutenir le développement d’une économie bleue, et œuvrer à la conclusion d’un accord international renforçant la gouvernance des océans, à l’image de l’Accord de Paris pour le climat. Ensemble, faisons de cette conférence un moment fort de réflexion et d’engagement, pour placer la diplomatie tunisienne dans sa dimension environnementale au cœur de la réponse à la triple crise planétaire, au service d’un avenir plus résilient, plus juste et plus durable au profit de l’humanité entière. »

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Mohsen Ghrissi à la tête du Conseil des ingénieurs

Mohsen Gharsi prend la relève de Kamel Sahnoun à la tête du Conseil de l’Ordre des ingénieurs tunisiens, une institution appelée à jouer un rôle central dans le développement du secteur et la défense des intérêts de ses membres.

Le mandat de Kamel Sahnoun a été marqué par plusieurs avancées majeures, notamment en matière de régulation de la profession, d’amélioration des conditions de travail des ingénieurs, ainsi que de leur participation accrue aux politiques publiques.

Le nouveau doyen devra désormais relever de nombreux défis, parmi lesquels la valorisation du rôle de l’ingénieur dans un contexte économique complexe, la modernisation des formations et l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés.

En outre, lLa composition complète du bureau du Conseil de l’Ordre a également été dévoilée. Voici la nouvelle composition du bureau du Conseil de l’Ordre après la tenue de la première réunion :

 

  • Doyen : Mohsen Gharsi;
  • Vice-doyen : Lotfi Harathi;
  • Secrétaire général : Lotfi Khemari;
  • Trésorier :  Fethi Yahiaoui;
  • Secrétaire général adjoint :  Moez Marzouki;
  • Trésorier adjoint : Ali Mahjoub Karout.

Cette composition fait suite à la tenue de la première réunion officielle du bureau du Conseil élu, qui a été consacrée à la répartition des tâches et à l’approbation de l’organisation du travail pour la prochaine mandature.

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Bac 2025 : plus de 151 000 candidats, de 17 à 74 ans !

Ils sont plus de 151 800 élèves à entamer ce lundi 2 juin 2025 les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025, qui se poursuivront les 3, 4, 9 et 11 juin. Les résultats seront annoncés le 24 juin.

Selon le calendrier du ministère de l’Éducation, les épreuves de la session de rattrapage auront lieu les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet prochains, avec une publication des résultats prévue le 13 juillet.

Il convient de noter que les candidats au baccalauréat 2025 se répartissent ainsi : 125 515 dans des établissements publics, 18 351 dans des établissements privés, et 7 942 en tant que candidats libres. La proportion de filles parmi les candidats atteint 62 %, contre 38 % pour les garçons.

Enfin, si l’on peut s’étonner de l’âge des candidats, ce n’est pas la « maladie d’amour de Michel Sardou, qui « court dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans « , mais bien le courage de se présenter aux épreuves à 74 ans, âge du plus âgé des candidats, tandis que le plus jeune a 17 ans.

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Helvetic Airways inaugure une nouvelle liaison directe entre Berne et Monastir

La compagnie suisse Helvetic Airways lance une liaison directe hebdomadaire entre Berne et Monastir, opérée chaque vendredi jusqu’au 10 octobre 2025 à bord d’un Embraer 190 de 110 sièges. Cette nouvelle route renforce significativement la connectivité entre la Suisse et la Tunisie, un marché touristique en plein essor.

Mélanie Lefebvre, Directrice Générale de TAV Tunisie, a souligné que cette ouverture s’inscrit dans une stratégie visant à diversifier les marchés et à faciliter l’accès aux régions touristiques tunisiennes, offrant ainsi plus d’options aux tour-opérateurs suisses, français et allemands.

De son côté, Hakim Chemam, Directeur Général de Stars Airlines Services, représentant Helvetic Airways en Tunisie, a mis en avant la forte demande suisse et l’importance de ce partenariat pour accueillir les voyageurs suisses et la diaspora tunisienne.

Ce partenariat entre TAV Tunisie, Helvetic Airways et Stars Airlines Services illustre une volonté commune de renforcer l’attractivité de la Tunisie comme destination touristique de choix, tout en garantissant une expérience de voyage de qualité. Cette nouvelle liaison directe ouvre de belles perspectives pour dynamiser le tourisme tunisien et développer les échanges entre la Suisse et la Tunisie.

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Tunisie, Égypte et Algérie renforcent leur coopération pour la stabilité en Libye

Mohamed Ali Nafati, ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, a participé, aux côtés de Badr Abdel Aati, ministre égyptien des Affaires étrangères, de la Migration et des Égyptiens à l’étranger, ainsi que de Ahmed Attaf,ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines algérien, à une réunion ministérielle consultative sur la Libye dans le cadre de la relance du mécanisme tripartite des pays voisins.

À cette occasion, selon le communiqué du ministère des affaires étrangères Mohamed Ali Nafti a réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur du dialogue libyen-libyen afin d’aboutir à une solution politique consensuelle entre les frères libyens, sous l’égide et avec le soutien des Nations Unies, prenant en compte les intérêts du peuple frère libyen et répondant à ses aspirations en matière de sécurité, de stabilité et de développement, loin de toute ingérence étrangère. Cela traduit une nouvelle fois la volonté de la Tunisie de s’engager activement dans toutes les initiatives, mécanismes et voies visant à promouvoir un règlement politique durable et global en Libye.

Le communiqué conjoint issu de la réunion ministérielle tripartite est le suivant :

Dans le cadre des liens historiques qui unissent la République arabe d’Égypte, la République tunisienne, la République algérienne démocratique et populaire à l’État frère de Libye, et partant de la volonté sincère des hautes autorités égyptiennes, tunisiennes et algériennes, les ministres des Affaires étrangères des trois pays ont tenu une réunion au Caire le 31 mai 2025 dans le cadre de la relance du mécanisme tripartite des pays voisins, afin d’examiner les derniers développements en Libye et de promouvoir la solution politique souhaitée.

Face aux développements graves en Libye et à la situation sécuritaire à Tripoli, les ministres ont renouvelé leur appel à toutes les parties libyennes pour qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue et cessent immédiatement toute escalade, afin de garantir la sécurité du peuple frère libyen.

Les ministres ont souligné l’importance de placer les intérêts du peuple frère libyen au premier plan, de préserver ses ressources et ses biens, et d’atteindre un consensus entre toutes les parties libyennes, sous la supervision et le soutien des Nations Unies et avec l’appui des pays voisins, afin de mettre fin à la division et de faire avancer le processus politique en Libye vers l’unification des institutions et la tenue simultanée des élections parlementaires et présidentielles.

Les ministres ont insisté sur la nécessité d’accélérer la résolution de la crise libyenne et de mettre fin à la division politique afin d’éviter une escalade supplémentaire, la propagation de la violence et du terrorisme, ainsi que l’élargissement du conflit, affirmant que la sécurité de la Libye est indissociable de celle des pays voisins.

Ils ont confirmé que la propriété du processus politique doit appartenir pleinement aux Libyens, et que la solution politique doit être libyenne-libyenne, issue de la volonté et du consensus de toutes les composantes du peuple frère libyen, avec le soutien des Nations Unies, en tenant compte des intérêts de tous sans exclusion.

Les ministres ont réaffirmé leur rejet de toute forme d’ingérence étrangère en Libye qui pourrait attiser les tensions internes et prolonger la crise, menaçant ainsi la sécurité et la stabilité en Libye et dans les pays voisins. Ils ont également souligné la nécessité de poursuivre le soutien aux efforts du Comité militaire conjoint (5+5) pour consolider le cessez-le-feu en vigueur, le retrait de toutes les forces étrangères, combattants étrangers et mercenaires dans un délai déterminé, ainsi que la réunification des institutions militaires et sécuritaires, en parfaite harmonie avec les démarches en cours dans les cadres onusiens, africains, arabes et méditerranéens.

Les ministres ont convenu de poursuivre la coordination entre les trois pays et les Nations Unies pour évaluer la situation en Libye, échanger des points de vue sur l’avenir politique libyen et coopérer pour assurer la sécurité, la stabilité et le développement dans la région.

Les ministres des Affaires étrangères de Tunisie et d’Algérie ont exprimé leurs sincères remerciements à l’Égypte pour l’accueil de cette réunion à un moment aussi crucial, ainsi que pour son hospitalité. Ils ont souligné la nécessité de tenir des réunions régulières du mécanisme tripartite, le prochain sommet ministériel devant se tenir en Algérie, puis en Tunisie avant la fin de l’année en cours.

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Aïd 2025 : La crise du mouton, entre boycott et flambée des prix

En mai 2025, la demande des Tunisiens pour l’achat des moutons de l’Aïd s’est révélée très faible, voire extrêmement réduite. C’ est ce qu’a révélé  Ahmed Amiri, président de la chambre syndicale nationale des bouchers sur les ondes de Mosaique fm ce samedi 31 mai 2025. 

En moyenne, sur cinquante personnes entrant dans le marché, une seule achète un mouton pour la fête. Ahmed Amiri a interprété cette réaction des consommateurs tunisiens comme une forme de boycott et une protestation contre la hausse excessive des prix, les tarifs exorbitants des moutons et le manque de points de vente pour se procurer les bêtes destinées au sacrifice.

Toutefois, il a noté un intérêt marqué des citoyens pour l’achat de viande de mouton roumain dans plusieurs régions, notamment dans les gouvernorats de Sfax, Bizerte, Le Kef, Sousse et dans la région de Béni Khalled. Absence de moutons à la Société des Viandes malgré les appels à la coopération Ahmed Amiri a également précisé que les prix des moutons de l’Aïd oscillent entre 1700 et 1800 dinars dans plusieurs points de vente, alors que les consommateurs recherchent des moutons dont le prix ne dépasse pas 700 à 800 dinars.

Il a estimé que le prix du kilogramme de viande d’agneau atteint 21 900 dinars dans les marchés ouverts au public. Il a souligné que le retard dans l’ouverture des points de vente, qui aurait dû être organisé au moins deux mois avant l’Aïd au lieu d’une semaine seulement comme cette année, a contribué à la baisse de la demande pour l’achat des moutons.

Enfin, il a rappelé que la Société des Viandes a mené plusieurs consultations et envoyé de nombreuses correspondances à l’Union et au Syndicat des agriculteurs, offrant aux éleveurs la possibilité d’installer leurs moutons.

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