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Fin de la septième campagne des fouilles archéologiques de «Thuburbo Majus» : « Les résultats ont dépassé les attentes »

Ce projet a pris fin après «quatre années de fouilles et quatre mois de terrain, suivis de recherches dans les laboratoires, en Tunisie et en Italie, réalisés par les chercheurs et techniciens de l’INP, avec la participation de plus de cinquante étudiants des universités de La Manouba, de Tunis et de Carthage et de l’Université de Bologne en Italie.

L’Institut national du patrimoine (INP) a annoncé, dimanche, la fin de la septième campagne des fouilles archéologiques tuniso-italiennes consacrées au site de Thuburbo Majus, près de la ville d’El Fahs, au gouvernorat de Zaghouan.

La mission archéologique sur le site archéologique Thuburbo Majus  s’inscrit dans le cadre du projet de recherche tuniso-italien “Thuburbo Majus et sa région dans l’Antiquité”. Cette campagne archéologique a été menée par l’INP, en partenariat avec l’Université de La Manouba (Tunisie) et l’Université de Bologne (Italie). « Les résultats de cette 7e campagne archéologique ont dépassé les attentes », peut-on lire dans le communiqué publié par l’INP dimanche dernier.

Ce projet a pris fin après «quatre années de fouilles et quatre mois de terrain, suivis de recherches dans les laboratoires, en Tunisie et en Italie, réalisés par les chercheurs et techniciens de l’INP, avec la participation de plus de cinquante étudiants des universités de La Manouba, de Tunis et de Carthage et de l’Université de Bologne en Italie».

L’Institut a indiqué que les travaux de fouille ont été axés sur la préservation et la valorisation du patrimoine. «Ces travaux ont débuté sur ‘‘la Palestre des Petronii’’ où un dossier préliminaire et indispensable pour entamer le projet de restauration a pu être constitué», souligne la même source.

‘‘La Palestre des Petronii’’ est l’un des nombreux monuments du site de Thuburbo Majus qui comprend notamment des portes, un forum, un capitole, des temples, des thermes, des maisons et un amphitéâtre.

«Les fouilles menées, par les archéologues tunisiens et italiens sur la présence de verdure dans la ville antique, ont permis de découvrir un système de gestion de l’eau dans l’une des résidences les plus importantes et jusqu’ici les moins étudiées, celle de Thuburbo Maius, la Maison de Nicentius ».

Selon le site de l’INP, la maison de Nicentius est située à l’angle est du forum et doit son nom à la mosaïque du seuil de la baie médiane de l’oecus, qui portait la signature de Nicentius. C’est une maison à péristyle qui entoure un viridarium. Les chambres disposées tout autour, dont la pièce d’apparat, sont tapissées de mosaïques.

«L’exploration du périmètre urbain a permis aux archéologues de constituer, pour la première fois, une documentation archéologique, photographique et topographique de ces vestiges extra-muros», indique le communiqué.

L’Institut national du patrimoine a annoncé que « les trois thèmes de recherche, à savoir la verdure urbaine, la gestion de l’eau et les vestiges extra-muros, seront au centre de la prochaine campagne archéologique qui se déroulera du 19 octobre au 16 novembre 2025».

Thuburbo Majus, appelé aussi Henchir Kasbat, est un site archéologique situé au nord de la Tunisie, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis, près de l’actuelle ville d’El Fahs.

L’essor de la cité antique est lié à la fertilité de son territoire, localisée dans une riche région céréalière de la vallée de catada (aujourd’hui Oued Miliane) et à l’importance de sa situation géographique qui en faisait un important lieu de passage. Identifiée au milieu du XIXe siècle, c’est une ville de superficie totale de 120 ha environ, qui englobe un noyau urbain d’environ 40 ha, dont 7 ha seulement ont été fouillés.

La ville de Thuburbo Maius possédait à l’origine quatre portes monumentales, dont trois seulement ont été identifiées sur le terrain : la première est au nord (l’appellation donnée par les archéologues est « la porte de Carthage »), la deuxième est à l’est et la dernière qu’on appelle Porte de Dougga se localise au sud-ouest. Ces portes, dont deux seulement ont conservé leurs structures en élévation, sont construites en pierre de taille de calcaire jaunâtre.

Point Doc 2025 : Un engagement collectif pour la planète

En réunissant des cinéastes, des experts et des institutions, cette édition vise à stimuler une réflexion profonde sur les interdépendances entre l’environnement et nos sociétés, tout en valorisant les récits qui nous rappellent l’urgence d’agir pour un avenir commun et durable.   

La cinquième édition de la rencontre annuelle des professionnels du documentaire «Point Doc» aura lieu du 19 au 21 juin courant à la Cité de la culture Chedly Klibi à Tunis. Organisé par Doc House-Tunisie, Point Doc 2025 revient avec une édition engagée, placée sous le signe du dialogue entre cinéma documentaire et écologie. Avec une affiche qui incarne la diversité des regards, l’esprit critique et l’ouverture au monde, autant de valeurs qui nourrissent la richesse du documentaire, ce nouveau rendez-vous, informe Doc House, sera un appel à l’engagement collectif pour la préservation de notre planète à travers un focus sur le documentaire. 

En réunissant des cinéastes, des experts et des institutions, cette édition vise à stimuler une réflexion profonde sur les interdépendances entre l’environnement et nos sociétés, tout en valorisant les récits qui nous rappellent l’urgence d’agir pour un avenir commun et durable. «Point Doc» est une rencontre annuelle qui aspire à renforcer l’écosystème de la fabrication de films documentaires en Tunisie et au Maghreb. 

Il s’agit de trois journées pendant lesquelles, professionnels, festivals, chaînes de TV, mécènes, organisations et institutions de film tunisien(ne)s, régional(e)s et international(e)s se rencontrent dans le but de mettre sous la loupe les problématiques urgentes et importantes liées au documentaire dans un contexte mondial en perpétuel changement. Fondée en 2018, l’association Doc House-Tunisie œuvre à promouvoir la production, la distribution et le réseautage professionnel liés au documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

Fils d’or, éclats de Méditerranée : La Tunisie brille au musée du quai Branly

Dans un hommage inédit à l’art du textile doré à travers les siècles et les civilisations, la Tunisie brille par ses broderies en cannetille et ses costumes tissés de fils d’or au Musée du quai Branly – Jacques Chirac, à Paris. Elle est à l’honneur dans le cadre de l’exposition temporaire “Au fil de l’or. L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant” (11 février – 6 juillet 2025), une invitation à explorer l’histoire fascinante de ce métal précieux, étroitement lié aux arts textiles.
Fruit d’un savoir-faire ancestral, le mariage subtil entre fibres nobles et lames d’or a traversé les âges, façonné par des générations d’artisans à travers cinq grandes régions culturelles : le Maghreb, le Moyen-Orient, la péninsule Arabique, l’Asie du Sud et du Sud-Est, et l’Asie orientale.

La Tunisie, étoile du couchant textile

Dans le parcours intitulé Costumes de lumière des pays du soleil couchant, une collection de tenues tunisiennes richement brodées illustre le raffinement du patrimoine vestimentaire national. Le texte de présentation, signé par Leila Temime Blili, professeure émérite d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de La Manouba, figure dans le prestigieux catalogue de l’exposition. Ce volume de plus de 300 pages rassemble les contributions de 34 spécialistes et met en lumière la richesse textile d’une vaste région s’étendant du Maghreb jusqu’au Japon.
Ce catalogue, à la fois guide et ouvrage d’art, est illustré d’une iconographie abondante – photographies et documents – pour accompagner le visiteur dans un voyage à travers les civilisations. “Des bords de la Méditerranée aux confins du Pacifique, l’exposition propose de partir sur les traces de ces sociétés où orfèvres et tisserands conjuguent leurs talents pour produire des œuvres de prestige, témoignages historiques de traditions parfois très anciennes… et toujours vivantes”, lit-on dans l’éditorial d’Emmanuel Kasarhérou, président du musée.

Une épopée de l’or, du Maghreb au Japon

Depuis sa découverte il y a 7 000 ans, l’or a été au cœur des traditions textiles, des plaines de Chine à l’Inde, du Moyen-Orient au Maghreb. Dès le Ve millénaire av. J.-C., les étoffes de luxe destinées aux élites s’en parent. Au fil des siècles, Romains, Byzantins, Chinois, Perses et musulmans ont développé des techniques raffinées pour entremêler soie, lin et fils d’or dans des créations d’exception.
L’exposition rend hommage à cette tradition universelle, en présentant notamment des pièces issues de trois pays du Maghreb – Tunisie, Algérie, Maroc – aux côtés de kimonos de l’époque Edo et de soieries orientales. Elle illustre ainsi une histoire commune où l’art textile rencontre l’héritage et l’innovation.

Djebbas, qoftans, farmlas… lexique doré de la Tunisie

Dans l’espace dédié aux costumes maghrébins, la Tunisie se distingue par ses tenues d’apparat somptueusement brodées. Djebbas, qoftans, tuniques, pantalons et gilets révèlent une virtuosité artisanale influencée par l’héritage andalou et l’empreinte ottomane. Certaines pièces exposées remontent à la fin du XIXᵉ et au début du XXᵉ siècle. La kiswa tarayoun de Tunis – costume de mariée en velours, soie, fil d’argent doré, paillettes et cannetilles – en incarne toute l’élégance intemporelle.
À ses côtés, une “qmejja qsira” de Sousse, une “koufia” de Moknine, une “kmejja” de Sfax, une “farmla” de Raf-Raf, une robe “kadrûn” de Hammamet ou encore une “shushâna” de Raf-Raf témoignent de la richesse de cette tradition vivace. Ces vêtements, brodés d’or ou de vermeil, illustrent la diversité du costume féminin tunisien dont les origines pourraient remonter à la Carthage antique.

Leila Temime Blili : une mémoire brodée d’or

Dans le catalogue, Leila Temime Blili retrace l’histoire des broderies traditionnelles tunisiennes, nées dans différentes villes et nourries par des échanges culturels constants, rendus possibles grâce à la position stratégique de la Tunisie au cœur de la Méditerranée. Si les coupes restent simples, les étoffes se parent de riches ornements. Les hommes tissent la soie et les étamines de laine préparées par les femmes, qui assurent ensuite la broderie.
Les pièces brodées sont autant de signes de distinction sociale que de capital financier : elles pouvaient être vendues lors des périodes difficiles. Faute d’iconographie ancienne, les chercheurs s’appuient sur les descriptions contenues dans les contrats de mariage, où quatre tenues saisonnières étaient souvent exigées. Au XIXᵉ siècle, le caftan décline, remplacé peu à peu par la djebba, dont la coupe rappelle les vêtements antiques.
Après la Première Guerre mondiale, un nouveau costume émerge : le tarayoun, composé d’un pantalon ample et d’une blouse courte, inspiré de l’uniforme des tirailleurs d’Afrique. Ce patrimoine immatériel, toujours vivant, suscite un intérêt croissant, notamment chez les jeunes créateurs tunisiens.

Fragments d’or, éclats d’univers

Traversant les âges et les civilisations, les broderies en fils d’or continuent d’émerveiller. Cette exposition du musée du quai Branly – Jacques Chirac en est le reflet, magnifiée par la participation exceptionnelle de Guo Pei, grande figure de la haute couture chinoise. Ses créations contemporaines, inspirées de l’Himalaya, témoignent d’une fascination éternelle pour le métal le plus convoité : l’or. Ce matériau, dont l’origine serait stellaire selon les récentes recherches scientifiques, a permis à l’homme de filer des merveilles, tissant entre ses doigts l’éclat du ciel dans la trame des étoffes.

France : Deux morts et près de 200 blessés en marge des célébrations de la victoire du PSG

Deux personnes sont mortes et 192 ont été blessées dans la nuit de samedi à dimanche à travers la France, en marge des célébrations de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, selon un bilan provisoire communiqué ce matin par le ministère de l’Intérieur.
Les forces de l’ordre, fortement mobilisées pour encadrer les rassemblements, ont enregistré 22 blessés dans leurs rangs, dont 18 à Paris. Les autorités ont procédé à 559 interpellations, dont 491 dans la capitale, donnant lieu à 320 gardes à vue, principalement à Paris (254).
Les secours ont également été mis à rude épreuve : sept sapeurs-pompiers ont été blessés et 692 incendies ont été recensés à l’échelle nationale, dont 264 impliquant des véhicules, selon le ministère.

Un jeune homme a été poignardé à Dax, dans les Landes, pour une raison encore inconnue, lors d’un rassemblement festif, a-t-on appris de source policière. À Paris, une personne circulant en scooter a été mortellement percutée par une voiture, selon plusieurs médias. À Grenoble, trois à quatre membres d’une même famille ont été blessés après qu’un conducteur aurait perdu le contrôle de son véhicule, d’après la préfecture.

Paris : une nuit agitée mais sous contrôle

À Paris, où des milliers de supporters en liesse ont célébré la première victoire du PSG en Ligue des champions, la Préfecture de police a indiqué dans la soirée avoir observé « très peu de tensions », en dehors des Champs-Élysées et du boulevard périphérique, où les forces de l’ordre sont intervenues à plusieurs reprises face à des « fauteurs de troubles ».
Les joueurs du PSG, vainqueurs de l’Inter Milan sur un score sans appel de 5-0 à Munich, doivent regagner Paris dans l’après-midi. Un défilé est prévu vers 17h00, suivi d’une réception à l’Élysée par le président Emmanuel Macron.

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