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Égypte-FMI : des points sensibles bloquent le décaissement de 1,3 milliard de dollars

En dépit des dizaines de milliards de dollars que l’Égypte a reçus depuis 2014, le pays demeure toujours sous stress financier élevé. Actuellement, l’appui du FMI est un facteur clé pour que Le Caire résiste et évite un défaut de paiement. 

Le programme de facilité élargie de crédit porte sur 8 milliards de dollars, à encaisser sur des tranches selon le rythme d’avancement des réformes. Une équipe de l’institution financière internationale s’est déplacée en Égypte, mais les résultats ne sont pas si bons.

Désaccord préoccupant

Après deux semaines de négociations délicates, dans le cadre de la cinquième revue dudit programme, les médias économiques ont confirmé que, dans les coulisses, des divergences sont apparues entre les deux parties. Cela concerne le rôle de l’État dans l’économie, le report répété de la privatisation des entreprises appartenant à l’armée, la rapidité du programme de privatisation et l’engagement du gouvernement à élargir l’assiette fiscale afin d’intégrer l’économie informelle et les institutions de sécurité dans la communauté financée par le contribuable qui finance le budget de l’État.

Un communiqué du FMI publié à l’issue de la visite n’a pas fixé de calendrier exact pour le déboursement de la prochaine tranche du prêt de 1,3 milliard de dollars.

Lire aussi : L’UE va octroyer 4 milliards d’euros de prêt à l’Égypte

Le message de l’équipe du FMI était clair : la stabilité macroéconomique ne suffit plus. Des réformes plus profondes sont nécessaires pour libérer le potentiel de croissance, créer des emplois et accroître la résistance de l’économie aux chocs.

La main invisible des militaires

La réduction du rôle de l’État dans l’activité économique doit se faire de manière décisive, indique le FMI, appelant le gouvernement égyptien à accélérer la mise en œuvre du programme de cession d’actifs dans les secteurs dont l’État a annoncé son intention de se retirer.

Au début de 2025, la décision était d’introduire en Bourse des participations dans 11 entreprises publiques, mais seules des mesures limitées ont été prises jusqu’à présent.

Les recettes fiscales ont également constitué un point de discussion majeur lors de la cinquième revue. Bien que le FMI ait salué les efforts de simplification des procédures fiscales et douanières, il a souligné la nécessité de revoir les exonérations, en particulier celles accordées aux organismes publics et à l’armée. Et ce, afin de renforcer la capacité de l’État en matière de développement et de dépenses sociales.

Cette approche se heurte à des difficultés locales et à des complications bureaucratiques gérées par l’État profond, notamment les défis liés à l’intégration du secteur informel dans l’économie réelle. Il semble que la question de la privatisation des entreprises publiques et affiliées à l’armée risque de rester l’un des points de négociation les plus sensibles entre les deux parties. D’autant plus que le gouvernement mise sur une amélioration du climat d’investissement après la stabilisation du taux de change et des taux d’inflation relativement bas.

Le Caire ne se précipite pas pour vendre des entreprises publiques sous la pression du FMI, à un moment contraire à l’état des marchés locaux et internationaux. La demande d’investissement dans l’achat d’entreprises a diminué en raison de la guerre tarifaire que le président Trump a déclenchée à l’échelle internationale. La baisse des revenus du canal de Suez et les mauvaises performances économiques, l’augmentation de la dette publique, en particulier de la dette extérieure, et le besoin de l’État en devises fortes de l’ordre de 3 milliards de dollars en juin pourraient le pousser à accepter toutes les conditions imposées par le FMI.

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Tunisie : Échelonnement possible de la dette des exploitants des biens de l’État, modalités et conditions

Les ministères des Finances, des Domaines de l’État et des Affaires foncières et de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, ont annoncé la possibilité d’échelonner la dette due par les exploitants des biens de l’État.

Pour ce faire, il est nécessaire de présenter une demande écrite et justifiée au receveur des finances des territoires compétents, après coordination avec les services régionaux du département des Domaines de l’État et des Affaires foncières, et ce, indépendamment de l’expiration de la durée du contrat, à condition que le remboursement mensuel prévu dans le tableau d’amortissement ne soit pas inférieur à celui du loyer mensuel annuel, selon un communiqué conjoint publié, vendredi 30 mai 2025.

Il est à noter que ledit échéancier représente une facilitation de paiement et une souplesse dans le règlement de la dette, mais ne constitue pas une régularisation de cette dernière(dette).

Le communiqué stipule, également, la tenue périodique du comité régional permanent de coordination entre les structures intervenantes dans la collecte des recettes de l’État, et ce, chaque trimestre ou chaque fois que cela est jugé nécessaire, sur convocation du trésorier régional.  Ce comité est chargé d’examiner les difficultés et problématiques entravant le recouvrement des redevances dues aux biens de l’État, ainsi que l’échange d’informations et de données entre les services concernés.

Les ministères ont expliqué que cette décision vise à valoriser le rôle économique des biens fonciers domaniaux, à soutenir les projets publics et à préserver la pérennité des entreprises économiques et les emplois.

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Moscovici tire la sonnette d’alarme sur la situation budgétaire de la France

La France est dans l’attente, vendredi 30 mai, de sa nouvelle notation par l’agence Standard & Poor’s (S&P). Tandis que le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, tire la sonnette d’alarme sur la situation budgétaire du pays.

A cet égard, l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) devrait encore abaisser la note de la France. Laquelle avait déjà reçu, le 28 février, la note de AA-. C’est-à-dire de bonne qualité, mais avec une perspective négative.

Depuis, la France n’a pas pris de mesures concrètes pour sa consolidation budgétaire. Alors que le Premier ministre français, François Bayrou, a admis, mercredi, qu’un montant d’environ 40 milliards d’euros devait être économisé dans le cadre du budget de l’Etat pour l’année prochaine.

Parallèlement, le président de la Cour des comptes française, Pierre Moscovici, a averti que le système de sécurité sociale du pays pourrait être confronté à un risque de pénurie de liquidités l’année prochaine; et ce, en raison de l’augmentation incontrôlée de ses dépenses.

De son côté, les estimations de Bruxelles avancent, sans mesures supplémentaires, que le déficit budgétaire de la France se rapprochera en 2025 et 2026 respectivement de 5,6% et 5,7% du PIB. Ce qui rendra nettement plus difficile l’atteinte de l’objectif de le limiter en dessous de 3 % en 2029.

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