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La Tunisie s’apprête à accueillir un bureau régional d’Afreximbank en Afrique du Nord

Lors d’une journée d’information et de sensibilisation dédiée au Système africain de paiement et de règlement, organisée mardi à Tunis à l’attention des banques commerciales tunisiennes, Lamia Abrouk, présidente du cabinet du ministre du Commerce et du Développement des Exportations, a annoncé la préparation de la Tunisie à l’ouverture prochaine d’un bureau régional de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) en Afrique du Nord.
Abrouk a souligné que cette implantation régionale permettra de renforcer l’efficacité du programme du Système africain de paiement et de règlement dans la région, facilitant ainsi l’accès des acteurs économiques tunisiens aux institutions financières africaines. Elle a également mis en avant les compétences et l’expertise tunisiennes, facteurs clés pour la réussite de ce projet stratégique.
La journée, organisée selon un communiqué officiel du ministère du Commerce et du Développement des Exportations, visait à présenter aux banques tunisiennes les avantages et garanties offerts par le Système africain de paiement et de règlement. L’événement a aussi permis de sensibiliser les établissements bancaires à l’importance de leur adhésion à ce système, notamment pour dynamiser les échanges commerciaux intra-africains et sécuriser les transactions financières.
Abrouk a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la dynamique continentale portée par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), considérée comme l’une des plus grandes avancées économiques du continent. Ce marché commun africain repose sur la libre circulation des biens et services, soutenue par des mécanismes de paiement transparents, rapides et sécurisés, fondés sur la confiance mutuelle.
Elle a par ailleurs souligné les difficultés rencontrées par les entreprises exportatrices tunisiennes, particulièrement les petites et moyennes entreprises, dans leurs transactions commerciales avec d’autres pays africains, notamment en raison de délais de paiement et de transfert trop longs. Abrouk a insisté sur l’importance de l’engagement des banques dans le Système africain de paiement et de règlement, qui offre une infrastructure moderne et efficace pour surmonter ces obstacles.

Le nouveau pont de Bizerte entre dans sa phase principale de construction avec le chinois Sichuan Engineering

Les travaux de la deuxième et principale phase du projet du nouveau pont de Bizerte connaissent une avancée majeure, avec l’achèvement de l’installation du chantier et la mobilisation complète des équipements et ressources humaines nécessaires, tant du côté de Bizerte Sud que des localités de Zarzouna et Menzel Abderrahmane.
Lors d’une visite de terrain effectuée à Menzel Abderrahmane (délégation de Menzel Jemil), le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yacoub, a constaté l’état d’avancement des opérations en compagnie des responsables techniques et administratifs de l’entreprise chinoise Sichuan Engineering, maître d’œuvre du projet, ainsi que des cadres de la Direction générale des ponts et chaussées et de l’unité de gestion par objectifs du ministère de l’Équipement.
Les équipes ont confirmé la finalisation de l’ensemble des travaux géotechniques sur la terre ferme. Les travaux sous-marins sur le canal de Bizerte, eux, sont en cours et devraient s’achever d’ici la fin du mois de juin. Ils précèderont le lancement, dès juillet, des opérations de forage destinées à la pose des fondations profondes des deux travées principales du pont, à une profondeur de plus de 70 mètres sous l’eau et une hauteur de 60 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Lors d’une réunion de travail organisée au siège du projet, en présence de M. Ya Yachang, directeur général de la filiale tunisienne de l’entreprise chinoise, le gouverneur a réaffirmé son engagement à lever tous les obstacles éventuels et à assurer les conditions optimales pour la réussite du chantier. Il a également salué la bonne coordination entre les acteurs publics et les entreprises tunisiennes impliquées dans les premier et troisième lots du projet.
Pour mémoire, le nouveau pont de Bizerte représente un investissement stratégique de 761 millions de dinars, réparti en trois lots sur une longueur totale de plus de 9 kilomètres. Le lot principal, actuellement en cours de réalisation par le consortium Sichuan, est estimé à 610 millions de dinars. Il concerne un pont principal de 2,1 kilomètres, de type à tablier métallique revêtu de béton armé, composé de 19 travées au-dessus du canal de navigation, culminant à environ 60 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette hauteur permettra le passage de tous types de navires, renforçant ainsi les capacités logistiques du port de Bizerte.
La mise en service du pont est prévue pour le troisième trimestre de 2027, conformément aux termes du contrat.

Bizerte : les quartiers autour du nouveau pont prennent forme

Les travaux d’aménagement des quartiers avoisinant le nouveau pont de Bizerte, du côté de la région de Menzel Abderrahmane (délégation de Menzel Jemil), ont franchi un seuil d’avancement de plus de 60 %, selon les dernières données communiquées par les autorités régionales. Le coût des travaux pour cette zone est estimé à 4,2 millions de dinars.
Lors d’une visite de terrain effectuée hier lundi, le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaacoub, s’est rendu dans le quartier de Bnigrou pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation et de revêtement. Il a appelé à accélérer les opérations restantes, notamment dans les quartiers d’El Aïn El Kbira et Bnigrou, en insistant sur l’importance d’achever la pose des revêtements routiers, l’installation de l’éclairage public, l’aménagement des trottoirs ainsi que la mise en place des réseaux d’assainissement.
Ces interventions visent à améliorer les conditions de vie des habitants, tout en renforçant l’attractivité de la région dans la perspective de l’entrée en service du nouveau pont de Bizerte, un projet structurant pour la mobilité urbaine et le développement local.
À noter que ce vaste chantier d’aménagement concerne au total cinq quartiers populaires : Hafer Mehr, Ez-Zohour et Bir Masyougha dans la délégation de Bizerte Sud, où les travaux sont déjà achevés, ainsi qu’El Aïn El Kbira et Bnigrou à Menzel Abderrahmane (délégation de Menzel Jemil), où les opérations se poursuivent en coordination avec les services du ministère de l’Équipement, la municipalité locale et les autorités régionales.
Le coût global du projet d’aménagement s’élève à 7 millions de dinars.

Rentrée scolaire : 5 000 tonnes de papier pour les cahiers subventionnés

Les préparatifs pour la rentrée scolaire 2025-2026 ont fait l’objet d’une séance de travail tenue le lundi 2 juin 2025, au siège du ministère du Commerce et du Développement des exportations.
La Société Nationale de Cellulose et de Papier Alfa (SNCPA) produira 5 000 tonnes de papier destinées à la fabrication des cahiers scolaires subventionnés, contre 4 000 tonnes l’année précédente, en prévision de la prochaine rentrée. Par ailleurs, les prix des cahiers subventionnés et des livres scolaires resteront inchangés, afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
Les participants à cette réunion, présidée par le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ont passé en revue les préparatifs engagés par les différentes structures administratives concernées. Ils ont souligné la nécessité de renforcer la coordination pour garantir le bon déroulement de la rentrée scolaire et éviter tout dysfonctionnement.

Convention entre l’OECT et Tunisie Clearing pour renforcer la transparence financière

Une convention a été signée, mardi, entre l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie (OECT) et Tunisie Clearing, dépositaire central des titres et gestionnaire du système de règlement/livraison des titres, en vue de promouvoir la transparence financière.
Selon l’OECT, cet accord vise à favoriser un échange d’expertise et une collaboration dans le développement et la mise en place de référentiels de comptabilité matière pour les instruments financiers, la confirmation des données sur ces instruments dans le cadre des missions d’audit, ainsi que la tenue et le suivi des registres des valeurs mobilières.
L’objectif ultime est de renforcer la culture de la transparence financière, d’améliorer la sécurité des marchés de capitaux, et de développer les études et la formation dans ce domaine.
Doté de la personnalité civile et regroupant les professionnels habilités à exercer la profession d’expert-comptable, l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie est un organisme professionnel créé en 1983, placé sous la tutelle du ministère des Finances.
Administré par un conseil dont le siège est à Tunis, l’Ordre a pour mission d’assurer le bon fonctionnement de la profession, de veiller au respect de ses règles et obligations, et de défendre l’honneur ainsi que l’indépendance de ses membres.
Tunisie Clearing, quant à elle, a été créée le 28 décembre 1993 sous la dénomination de STICODEVAM. Son existence légale et son champ d’action ont été confirmés par la loi n°94-117 du 14 novembre 1994, réorganisant le marché financier tunisien.
Ses actionnaires sont composés des intermédiaires en bourse et de sept banques tunisiennes, qui participent à parts égales à son capital.
Les principales missions de Tunisie Clearing consistent en la conservation centralisée des valeurs mobilières pour le compte des participants, en garantissant l’intégrité des émissions de titres, et en organisant leur circulation via le système de règlement et de livraison.

Le président finlandais invité à visiter la Tunisie

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a remis ce mardi au président de la République de Finlande, Alexander Stubb, une invitation du président Kaïs Saïed à effectuer une visite officielle en Tunisie au cours de cette année.
Selon un communiqué, M. Nafti, en visite de travail en Finlande, a souligné la volonté du président Kaïs Saïed de « développer les relations d’amitié et de coopération entre la Tunisie et la Finlande » et son aspiration à « instaurer une tradition de concertation politique, tant au niveau bilatéral que multilatéral, dans le cadre des relations de la Tunisie avec l’Union européenne ».
Par ailleurs, M. Nafti a informé le président Stubb du contenu de sa rencontre avec son homologue finlandaise, au cours de laquelle les deux parties ont convenu de renforcer les axes de coopération bilatérale.
Il a également évoqué les travaux du forum économique tuniso-finlandais, qui ont permis des échanges et des contacts fructueux entre les hommes d’affaires des deux pays.
Pour sa part, le président finlandais a accueilli favorablement l’invitation qui lui a été adressée pour se rendre en Tunisie. Il a salué les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays, mettant en lumière les opportunités disponibles pour les consolider et établir un partenariat durable, fondé sur l’intérêt mutuel et le respect réciproque.
Il a également souligné le rôle de la Tunisie dans le soutien à la stabilité et à la sécurité dans la région euro-méditerranéenne et en Afrique.
Concernant les questions régionales et internationales actuelles, les deux parties ont souligné l’importance de renforcer la coopération au sein des institutions onusiennes et dans les cadres multilatéraux, conformément à l’initiative du président Kaïs Saïed visant à promouvoir l’action multilatérale dans divers domaines.
À cet égard, la position constante de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne a été réaffirmée, notamment le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant sur l’ensemble de son territoire, avec Al-Qods pour capitale.

Crime raciste à Puget-sur-Argens : l’ambassadeur de Tunisie reçoit le ministre français de l’Intérieur

L’ambassadeur de Tunisie en France, Dhia Khaled, s’est entretenu mardi, au siège de l’ambassade à Paris, avec le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, venu lui présenter ses condoléances suite au meurtre odieux, survenu le samedi 31 mai 2025 à Puget-sur-Argens (département du Var), du citoyen tunisien Hichem Miraoui.
Le ministre français a fermement condamné ce crime à caractère raciste, dont le Parquet national antiterroriste s’est saisi après l’arrestation de l’auteur présumé, indique un communiqué publié mardi par l’ambassade de Tunisie en France. Il a également exprimé sa solidarité avec la famille de la victime.
De son côté, l’ambassadeur a insisté sur l’importance d’accélérer la procédure judiciaire afin de garantir les droits de la victime et de ses ayants droit, tout en soulignant la nécessité de prendre des mesures pour que de tels actes racistes et ignobles ne se reproduisent plus à l’encontre de la communauté tunisienne en France.
Pour rappel, le crime s’est produit dans la soirée du samedi 31 mai 2025 à Puget-sur-Argens. Selon des médias français, un homme de nationalité française, âgé de 53 ans, a ouvert le feu sur son voisin, un citoyen tunisien, le tuant sur le coup. Il aurait également blessé un jeune homme de nationalité turque, avant d’être arrêté par la gendarmerie et placé en détention.

Exercice de sécurité portuaire à Sfax : une simulation d’incendie sur conteneur de matières dangereuses

Une opération blanche de grande envergure, simulant l’extinction d’un incendie survenu à bord d’un conteneur chargé de matières dangereuses, avec propagation à une unité voisine, s’est déroulée mardi au port commercial de Sfax.

Cette manœuvre s’inscrit dans le cadre des exercices périodiques de sécurité et de sûreté portuaire, visant à tester l’efficacité des dispositifs d’intervention en cas de sinistre majeur, à renforcer la coordination interinstitutionnelle, et à garantir une gestion optimale des situations d’urgence au sein de cette infrastructure stratégique.

Le directeur du port de commerce de Sfax, Nabil Karoui, a indiqué que cette simulation a mobilisé l’ensemble des intervenants opérant dans le périmètre portuaire, en coordination avec les autorités régionales, la direction générale de l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP), les structures de tutelle, la direction régionale de la Protection civile, ainsi que les différentes forces de sécurité présentes sur site.

L’objectif principal de cet exercice était de tester la réactivité des intervenants, la mise en œuvre du plan d’urgence du port, l’efficacité des dispositifs de santé et de sécurité, ainsi que la mobilisation des moyens de lutte contre la pollution marine.

Il s’agissait également d’évaluer la capacité opérationnelle du personnel, la fiabilité de la chaîne de communication en situation de crise, et de relever les éventuelles lacunes logistiques ou techniques afin d’y remédier.

Le scénario simulait un départ de feu lors de la manutention d’un conteneur de matières dangereuses en cours de chargement à bord d’un navire. L’incendie s’est ensuite propagé à une unité adjacente, nécessitant une intervention rapide des équipes de sécurité portuaire, assistées par le remorqueur et les différents services concernés, qui ont procédé à la mise à quai du conteneur sinistré.

Les unités de la Protection civile sont ensuite intervenues pour circonscrire le sinistre, sécuriser la zone et prendre en charge les blessés simulés.

La dernière phase de l’exercice a mobilisé les équipements de lutte contre la pollution marine pour contenir et aspirer les substances contaminantes, assurant ainsi la protection du bassin portuaire.

Le contremaître de la Société Tunisienne d’Acconage et de Manutention (STAM), Sami Menani, a souligné la portée critique de cette simulation, compte tenu de la dangerosité des matières impliquées, et rappelé l’importance d’une préparation rigoureuse face aux risques d’incidents majeurs en milieu maritime.

Montée des eaux : la Tunisie tire la sonnette d’alarme et propose une alliance régionale

La Tunisie annoncera, lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC 3), qui se tiendra à Nice (France) du 9 au 13 juin 2025, la création d’une nouvelle alliance méditerranéenne face à l’élévation du niveau de la mer. Selon une étude récente menée en partenariat avec la Banque mondiale, la Tunisie est le pays méditerranéen le plus menacé par ce phénomène, a déclaré lundi le ministre de l’Environnement, Habib Abid.

S’exprimant lors d’une conférence à Tunis sur le thème « La Tunisie face à la triple crise mondiale : pour une diplomatie environnementale et climatique efficace au service du développement », le ministre a indiqué que certaines des 60 îles tunisiennes pourraient perdre jusqu’à 20 % de leur superficie dans les prochaines années.
Cette alliance permettra de favoriser les échanges techniques entre les pays méditerranéens, de connecter les ministères concernés, de discuter de solutions communes, et de mobiliser des financements pour des projets de lutte contre les inondations et l’érosion.

Habib Abid a souligné la nécessité de renforcer la diplomatie environnementale, qu’il qualifie de désormais indispensable face aux défis du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution, plaidant pour une solidarité internationale fondée sur la justice et l’équité.

Le ministre a également annoncé la tenue en septembre prochain d’une conférence sur l’investissement climatique, organisée avec le soutien du PNUD. Tous les ministères concernés travaillent actuellement à l’élaboration de projets liés à la réduction des émissions, à la gestion des déchets, à l’assainissement et à l’adaptation à la montée du niveau de la mer.
Il a aussi présenté un programme national de lutte contre le changement climatique, structuré autour de dix axes prioritaires, dont la prévention de la submersion marine et la protection du littoral.

Un projet de lutte contre l’érosion est déjà en cours, en partenariat avec l’Allemagne et les Pays-Bas, avec des interventions allant de l’installation de barrières rocheuses à l’alimentation artificielle des plages de Tabarka à Médenine.

Dans le cadre de la COP 29 à Bakou (novembre 2024), une partie de la dette tunisienne a été convertie en investissements climatiques. D’autres projets de conversion de dettes en financements environnementaux sont en cours de négociation, notamment avec l’Italie, pour la réhabilitation de stations d’épuration et l’usage des eaux traitées.
Le ministre a également évoqué un projet ambitieux intitulé « La Ceinture Verte », qui vise à développer l’agriculture et les ressources forestières dans plusieurs gouvernorats du centre et du sud tunisien (Sfax, Gabès, Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine, Gafsa), jusqu’aux frontières algériennes.

De son côté, Céline Moyroud, représentante résidente du PNUD en Tunisie, a salué les efforts de la diplomatie tunisienne, soulignant l’urgence de politiques intégrées pour répondre à la triple crise mondiale. Elle a réitéré le soutien du PNUD, notamment dans le domaine de la gestion des déchets.

La conférence a été organisée par le ministère des Affaires étrangères, en collaboration avec le ministère de l’Environnement et le PNUD, avec la participation de plusieurs ministères sectoriels.

Enfin, il a été rappelé que la Conférence de Stockholm de 1972 a marqué le début de la diplomatie environnementale moderne, et que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, adoptée à Rio en 1992, demeure la pierre angulaire de l’action climatique internationale.

Tennis – Challenger Tyler (USA) : Aziz Dougaz éliminé dès le 1er tour

Le Tunisien Aziz Dougaz (222e mondial) a été éliminé au premier tour du Challenger Tyler aux Etats-Unis (sur dur) en s’inclinant, mardi, devant l’Américain Andres Martin (374e) en deux sets (2-6-2-6).
Dougaz a été éliminé la semaine dernière au premier tour du tableau du simple du Challenger de Little Rock aux Etats-Unis, alors qu’en double, le Tunisien s’est illustré en remportant le titre aux côtés du Français Antoine Escoffier face à la paire Andres Andrade (Equator)-Nicolas Mejia (Colombie) 2-0.

Affaire de complot : la Cour d’appel confirme la peine de 10 ans contre Noureddine B’hiri

La chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a confirmé, mercredi, le jugement de première instance condamnant à dix ans de prison Noureddine B’hiri, dirigeant du mouvement Ennahdha et ancien ministre de la Justice.
Il est poursuivi pour des faits liés à une publication sur les réseaux sociaux, qualifiés d’« attentat ayant pour but de changer la forme de l’État et d’incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres », a déclaré mardi à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel.
L’examen de cette affaire avait été reporté à l’audience de mardi, a-t-il précisé, ajoutant que B’hiri est accusé de complot contre la sûreté de l’État et d’incitation à la violence armée entre citoyens.
Pour rappel, la condamnation à dix ans de prison a été prononcée en première instance, en vertu de l’article 72 du Code pénal tunisien.
Les accusations reposent sur une publication sur Facebook attribuée à Noureddine B’hiri, diffusée à la suite d’un mouvement de protestation organisé en janvier 2023 par le Front de salut national, une coalition de l’opposition. Cette publication aurait été jugée menaçante pour la sécurité de l’État.
Toutefois, le collectif de défense de Noureddine B’hiri conteste l’existence même de cette publication, la qualifiant de « falsifiée, inexistante et absente de tous les comptes personnels » de leur client.
Noureddine B’hiri est en détention depuis février 2023 dans le cadre de l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ». Il est également impliqué dans plusieurs autres affaires, notamment celle relative au décès de l’homme d’affaires et ancien député Jilani Dabboussi.

COTUNACE : le résultat net en hausse à 4,3 MD en 2024

Les états financiers annuels de la Compagnie Tunisienne pour l’Assurance du Commerce Extérieur (COTUNACE), arrêtés au 31 décembre 2024 et publiés mardi par la Bourse de Tunis, font ressortir une hausse du résultat net, qui s’élève à 4,3 millions de dinars (MD), contre 3,9 MD en 2023.
Ces résultats reflètent notamment une amélioration du résultat technique, qui atteint 2,9 MD en 2024, soit une progression de 14,8 % par rapport à l’année précédente.
Parmi les faits marquants de l’exercice 2024 figure également l’évolution des primes émises. Les primes acquises nettes ont atteint 5,1 MD, enregistrant une légère hausse de 1,9 % par rapport à 2023, tandis que les primes émises brutes se sont établies à 13,4 MD.
Les produits de placement alloués se sont maintenus à un niveau stable, atteignant 2,6 MD, en hausse de 4,6 % par rapport à 2023. Les autres produits techniques ont également progressé, atteignant 1,3 MD, soit une augmentation de 15,2 %.
Une nette amélioration a été constatée au niveau de la charge nette des sinistres, qui a fortement diminué pour s’établir à 967 638 dinars, contre 2,8 MD en 2023. Cette évolution s’explique par une hausse des sinistres récupérés et une baisse des paiements nets.
Par ailleurs, les charges techniques hors sinistres ont augmenté à 3 MD, contre 2,7 MD en 2023, reflétant notamment une progression des frais d’exploitation nets.
Pour rappel, la COTUNACE est une société anonyme de droit tunisien, créée le 8 septembre 1984. Elle est spécialisée dans l’assurance crédit, couvrant les opérations d’exportation et de ventes locales.

Stade d’El Menzah : la Tunisie et la Chine finalisent les derniers détails techniques

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a reçu lundi une délégation d’experts chinois afin de finaliser certains aspects techniques liés à la reconstruction du stade olympique d’El Menzah et de lancer la mise en œuvre du projet.
La réunion s’est tenue en présence de représentants des ministères de l’Intérieur, des Finances, de l’Équipement et de l’Habitat, des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, de l’Économie et de la Planification, ainsi que de l’Instance générale de gestion du budget de l’État.
L’ambassadeur de Chine en Tunisie avait auparavant déclaré à l’Agence TAP que les deux pays s’étaient accordés sur le financement du projet de reconstruction du stade.
Il a précisé que la partie tunisienne avait transmis une étude de faisabilité aux entreprises chinoises concernées, qui ont demandé des documents complémentaires afin de l’examiner plus en détail.

Le gouvernement met les bouchées doubles pour sécuriser les engrais avant la saison agricole

Un Conseil ministériel restreint (CMR) s’est tenu mardi au Palais du Gouvernement à la Kasbah. Il a été décidé d’accélérer la constitution de stocks en engrais chimiques (ammonitrate, phosphate diammonique, adénosine triphosphate, etc.) afin de couvrir les besoins de la saison agricole 2025/2026, tout en maintenant les prix inchangés pour permettre aux agriculteurs d’y accéder à des tarifs abordables. L’objectif est de maîtriser les coûts de production, selon un communiqué de la Présidence du Gouvernement.
Présidé par la cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzri, le conseil a adopté plusieurs mesures visant à garantir l’approvisionnement en engrais chimiques pour la prochaine saison agricole. Parmi ces mesures figure l’adoption de l’application digitale « Engrais », conçue pour assurer la distribution des fertilisants du producteur au consommateur sur le marché local. Cette plateforme vise à garantir un accès équitable, un suivi rigoureux des quantités distribuées par le Groupe chimique auprès des grossistes et des agriculteurs, ainsi que le respect des prix fixés, dans le but de renforcer la transparence des transactions et de lutter contre la spéculation.
Le Conseil a également décidé de faciliter les mécanismes de financement pour assurer le bon déroulement de la saison agricole, tout en garantissant les capacités de stockage nécessaires.
Par ailleurs, une session de formation sera organisée en juin 2025 par le Centre sectoriel de formation aux métiers du transport et de la logistique de Borj Cedria. Destinée aux chauffeurs de camions transportant des matières dangereuses, cette formation leur permettra d’obtenir un certificat de compétence en conformité avec la loi n° 97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route des matières dangereuses, qui impose un certificat spécifique pour le transport de l’ammonitrate.
À l’issue du conseil, la cheffe du gouvernement a appelé les ministres à renforcer la coordination avec les structures régionales et locales ainsi qu’avec les différents acteurs des secteurs agricole et industriel, afin de soutenir la production et de constituer un stock stratégique d’engrais chimiques. Elle a également insisté sur l’importance de garantir les conditions de sécurité et de réunir les conditions favorables au bon déroulement de la saison agricole 2025/2026.

Nouvelle Tabarka : lancement d’une campagne de nettoyage en vue de la saison touristique

Une campagne de nettoyage a débuté mardi dans la ville de Nouvelle Tabarka (gouvernorat de Jendouba).

La secrétaire générale de la municipalité, Olfa Sakouhi, a indiqué que l’opération vise notamment à éliminer les points noirs, à collecter les déchets ménagers et à entretenir la plage de Berkoukech.

Elle a précisé à l’Agence TAP que cette campagne s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la saison touristique, et qu’elle est menée par la municipalité de Nouvelle Tabarka en collaboration avec les directions régionales de l’Équipement et des Forêts.

Par ailleurs, un projet de réaménagement de la route menant à la plage de Berkoukech ainsi que de la route nationale N7 reliant Tunis à Tabarka est en cours de réalisation.

Une campagne de nettoyage a débuté mardi dans la ville de Nouvelle Tabarka (gouvernorat de Jendouba).

La secrétaire générale de la municipalité, Olfa Sakouhi, a indiqué que l’opération vise notamment à éliminer les points noirs, à collecter les déchets ménagers et à entretenir la plage de Berkoukech.

Elle a précisé à l’Agence TAP que cette campagne s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la saison touristique, et qu’elle est menée par la municipalité de Nouvelle Tabarka en collaboration avec les directions régionales de l’Équipement et des Forêts.

Par ailleurs, un projet de réaménagement de la route menant à la plage de Berkoukech ainsi que de la route nationale N7 reliant Tunis à Tabarka est en cours de réalisation.

Meurtre d’un Tunisien en France: La LTDH exprime sa profonde indignation

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) a exprimé sa profonde indignation face au crime raciste et odieux survenu samedi dernier à Puget-sur-Argens, dans le Var (France), qui a coûté la vie à un citoyen tunisien.

Cet acte tragique résulte de la montée inquiétante des discours de haine et de racisme dans l’espace public, tant en France qu’en Europe. Selon la LTDH, ces propos discriminatoires incitent à la violence et menacent la cohésion sociale ainsi que les valeurs de tolérance.

Dans une déclaration publiée mardi, la Ligue a rappelé aux autorités françaises leurs obligations en matière de droits humains, les exhortant à assumer pleinement leur responsabilité juridique et morale face à ce qu’elle qualifie de « vague alarmante de haine ». Elle les appelle à garantir une protection effective des migrants, ainsi que des minorités religieuses et ethniques vivant sur leur territoire.

La LTDH a également demandé l’ouverture d’une enquête sérieuse, transparente et impartiale sur les circonstances de ce crime.

Par ailleurs, elle a interpellé les Nations Unies ainsi que les instances internationales et régionales de défense des droits humains, les appelant à jouer leur rôle de surveillance et à sanctionner les États qui manquent à leur devoir de lutte contre le racisme et les discriminations.

La Ligue a souligné que le silence face aux discours de haine et à la violence, que ce soit en Tunisie ou en France, équivaut à une forme de complicité. Ce silence, selon elle, ouvre la voie à de nouvelles vagues de violences racistes, mettant en péril la paix sociale, la coexistence au sein des sociétés et les fondements mêmes de la justice et des droits humains.

Pour rappel, un citoyen tunisien a été tué samedi dernier par son voisin, un Français de 53 ans, dans le Var, au sud de la France.

Les autorités tunisiennes et françaises ont fermement condamné cet acte « odieux et raciste ». Le parquet national antiterroriste français a ouvert une enquête pour homicide et tentative d’homicide à caractère racial ou religieux.

Art Basel 2025 : Trois voix maghrébines en lumière à Bâle

Avec cette exposition collective, la galerie Selma Feriani ne se contente pas de représenter des artistes : elle insuffle une vision, propose une relecture des récits esthétiques et politiques portés par le Maghreb.

La scène artistique maghrébine s’invite avec force à l’édition 2025 d’Art Basel–Bâle, grâce à une exposition collective portée par la galerie Selma Feriani. Du 16 au 22 juin, la prestigieuse foire suisse accueillera les œuvres de Nadia Ayari, Sara Ouhaddou et M’barek Bouhchichi, trois artistes dont les démarches contemporaines réinterprètent les traditions et les identités du Maghreb.  

Fondée à Londres en 2013, puis établie à Sidi Bou Saïd, la galerie Selma Feriani s’est imposée comme une actrice incontournable de la scène artistique contemporaine en Afrique du Nord. À Bâle, elle poursuit sa mission de valorisation d’artistes issus de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), en les inscrivant dans un dialogue global et exigeant.

Nadia_Ayari

 

La participation de la galerie s’articule autour d’une exposition collective soigneusement pensée, qui explore les convergences entre pratiques artisanales ancestrales, matériaux traditionnels et langage plastique contemporain. Céramique, peinture, tissage, sculpture : les œuvres exposées font dialoguer les héritages culturels maghrébins avec des questionnements esthétiques et politiques ancrés dans le présent. Au cœur de cette proposition, le travail de Nadia Ayari, artiste tuniso-américaine installée à New York, attire l’attention. Connue pour ses compositions picturales où la matière est dense et maîtrisée, Ayari marie abstraction et figuration dans un univers où la flore maghrébine devient symbole. À travers une peinture à l’huile épaisse et presque sculpturale, elle interroge la condition humaine à l’ère de l’anthropocène, mêlant engagement écologique et introspection personnelle. Son œuvre est aujourd’hui présente dans de nombreuses collections prestigieuses, de la Fondation Pinault à Paris au X Museum à Pékin.

Aux côtés d’Ayari, Sara Ouhaddou et M’barek Bouhchichi, tous deux originaires du Maroc, poursuivent des recherches artistiques à la croisée de l’art contemporain et des savoir-faire traditionnels. Leurs œuvres tissent des liens entre esthétique, identité et mémoire, en s’appuyant sur des langages issus de leur héritage culturel respectif.

Sara Ouhaddou

«Cette présentation établit un dialogue entre trois voix contemporaines d’Afrique du Nord, déplaçant symboliquement le centre vers la périphérie», explique la galerie dans sa communication. Une manière de réaffirmer l’importance des scènes artistiques du Sud global dans les récits contemporains internationaux.

Art Basel–Bâle, véritable carrefour de l’art mondial, rassemble chaque année plus de 200 galeries de renom et près de 4.000 artistes. Organisée en plusieurs secteurs thématiques — allant des œuvres monumentales aux solos shows d’artistes émergents —, la foire transforme la ville suisse en un épicentre culturel pendant une semaine.

Avec cette exposition collective, la galerie Selma Feriani ne se contente pas de représenter des artistes : elle insuffle une vision, propose une relecture des récits esthétiques et politiques portés par le Maghreb. Une contribution essentielle dans un contexte où les voix artistiques du Sud cherchent à s’inscrire dans un centre en perpétuelle redéfinition.  

CONDOLEANCES

Les membres du Conseil d’administration, les actionnaires, la direction générale et médicale et le personnel de la polyclinique Les Berges du Lac et la clinique cardiovasculaire et générale du Lac présentent au

Dr BEN AMEUR Youssef

et à toute sa famille leurs condoléances les plus attristées suite au décès de son regretté père.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

Éruption de l’Etna : Quel danger pour la Tunisie ?

Le volcan sicilien est entré en activité récemment, suscitant des inquiétudes sur d’éventuelles conséquences pour le territoire tunisien.
L’Etna, le célèbre volcan situé en Sicile (sud de l’Italie), a repris son activité volcanique, générant de nombreuses images et vidéos spectaculaires qui circulent sur les réseaux sociaux. Face aux préoccupations des citoyens tunisiens, le professeur Chokri Yaïch, géologue et enseignant universitaire, s’est exprimé sur les ondes d’Express FM pour rassurer la population, le 3 juin 2025.
Selon l’expert, cette éruption de l’Etna est « normale et très habituelle ». Le volcan a connu environ 200 éruptions depuis l’an 1500, confirmant son caractère actif. Cette activité s’explique par la position géologique particulière de la région.
« L’Etna fait partie des volcans actifs du sud de l’Europe, comme le Vésuve, le Stromboli et d’autres volcans près de Naples », explique le géologue. Ces volcans sont situés dans une zone géologiquement active, à la frontière entre les plaques tectoniques africaine et euro-asiatique.
Le professeur Yaïch détaille le processus : « La plaque africaine se déplace progressivement vers le nord en direction de la plaque euro-asiatique et glisse en dessous. Ce glissement génère des températures et des pressions très élevées qui font fondre les roches de la plaque africaine. La lave remonte alors par des fissures dans la croûte terrestre pour atteindre la surface. »
Contrairement au Vésuve, célèbre pour avoir enseveli Pompéi en 79 après J.-C. sous des cendres brûlantes, l’Etna présente des caractéristiques différentes. Les coulées de lave sont moins violentes et s’écoulent autour du volcan sans représenter de danger, sauf pour les zones très proches qui sont généralement inhabitées. Le volcan émet également des cendres et des gaz moins intenses que ceux du Vésuve, notamment du dioxyde de soufre et du dioxyde de carbone.
Aucun risque pour la Tunisie
Le géologue se veut rassurant concernant les conséquences pour la Tunisie. Plusieurs facteurs expliquent cette absence de danger.
Concernant la direction des vents, l’expert précise que « les vents actuels soufflent vers le nord-ouest ». Les zones touchées par les retombées de cendres se limitent principalement à la Sicile et aux régions situées à l’ouest de Malte.
Les relevés de dioxyde de soufre dans l’air montrent des concentrations très différentes selon les régions. En Sicile, les niveaux atteignent jusqu’à 100 milligrammes par mètre cube, tandis qu’en Tunisie, ils oscillent entre 1 et 33 milligrammes par mètre cube. « Ces niveaux sont même inférieurs à ceux que nous connaissons habituellement avec les émissions industrielles de nos usines de phosphate à Gafsa, Gabès et Skhira », compare le professeur Yaïch.
L’Etna fait l’objet d’une surveillance étroite de la part des scientifiques européens et italiens. Le géologue rappelle qu’historiquement, seules les éruptions exceptionnelles comme celle du volcan Kolumbo en Grèce (à l’époque du Bronze) avaient eu des conséquences à l’échelle méditerranéenne, créant un « hiver prolongé » en obscurcissant le soleil.
« À ce jour, il n’y a aucun danger pour la Tunisie », conclut fermement le professeur Chokri Yaïch, invitant la population à ne pas s’inquiéter de cette activité volcanique qui reste dans les paramètres normaux pour l’Etna.

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