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Crime raciste à Puget-sur-Argens : l’ambassadeur de Tunisie reçoit le ministre français de l’Intérieur

L’ambassadeur de Tunisie en France, Dhia Khaled, s’est entretenu mardi, au siège de l’ambassade à Paris, avec le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, venu lui présenter ses condoléances suite au meurtre odieux, survenu le samedi 31 mai 2025 à Puget-sur-Argens (département du Var), du citoyen tunisien Hichem Miraoui.
Le ministre français a fermement condamné ce crime à caractère raciste, dont le Parquet national antiterroriste s’est saisi après l’arrestation de l’auteur présumé, indique un communiqué publié mardi par l’ambassade de Tunisie en France. Il a également exprimé sa solidarité avec la famille de la victime.
De son côté, l’ambassadeur a insisté sur l’importance d’accélérer la procédure judiciaire afin de garantir les droits de la victime et de ses ayants droit, tout en soulignant la nécessité de prendre des mesures pour que de tels actes racistes et ignobles ne se reproduisent plus à l’encontre de la communauté tunisienne en France.
Pour rappel, le crime s’est produit dans la soirée du samedi 31 mai 2025 à Puget-sur-Argens. Selon des médias français, un homme de nationalité française, âgé de 53 ans, a ouvert le feu sur son voisin, un citoyen tunisien, le tuant sur le coup. Il aurait également blessé un jeune homme de nationalité turque, avant d’être arrêté par la gendarmerie et placé en détention.

Exercice de sécurité portuaire à Sfax : une simulation d’incendie sur conteneur de matières dangereuses

Une opération blanche de grande envergure, simulant l’extinction d’un incendie survenu à bord d’un conteneur chargé de matières dangereuses, avec propagation à une unité voisine, s’est déroulée mardi au port commercial de Sfax.

Cette manœuvre s’inscrit dans le cadre des exercices périodiques de sécurité et de sûreté portuaire, visant à tester l’efficacité des dispositifs d’intervention en cas de sinistre majeur, à renforcer la coordination interinstitutionnelle, et à garantir une gestion optimale des situations d’urgence au sein de cette infrastructure stratégique.

Le directeur du port de commerce de Sfax, Nabil Karoui, a indiqué que cette simulation a mobilisé l’ensemble des intervenants opérant dans le périmètre portuaire, en coordination avec les autorités régionales, la direction générale de l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP), les structures de tutelle, la direction régionale de la Protection civile, ainsi que les différentes forces de sécurité présentes sur site.

L’objectif principal de cet exercice était de tester la réactivité des intervenants, la mise en œuvre du plan d’urgence du port, l’efficacité des dispositifs de santé et de sécurité, ainsi que la mobilisation des moyens de lutte contre la pollution marine.

Il s’agissait également d’évaluer la capacité opérationnelle du personnel, la fiabilité de la chaîne de communication en situation de crise, et de relever les éventuelles lacunes logistiques ou techniques afin d’y remédier.

Le scénario simulait un départ de feu lors de la manutention d’un conteneur de matières dangereuses en cours de chargement à bord d’un navire. L’incendie s’est ensuite propagé à une unité adjacente, nécessitant une intervention rapide des équipes de sécurité portuaire, assistées par le remorqueur et les différents services concernés, qui ont procédé à la mise à quai du conteneur sinistré.

Les unités de la Protection civile sont ensuite intervenues pour circonscrire le sinistre, sécuriser la zone et prendre en charge les blessés simulés.

La dernière phase de l’exercice a mobilisé les équipements de lutte contre la pollution marine pour contenir et aspirer les substances contaminantes, assurant ainsi la protection du bassin portuaire.

Le contremaître de la Société Tunisienne d’Acconage et de Manutention (STAM), Sami Menani, a souligné la portée critique de cette simulation, compte tenu de la dangerosité des matières impliquées, et rappelé l’importance d’une préparation rigoureuse face aux risques d’incidents majeurs en milieu maritime.

Montée des eaux : la Tunisie tire la sonnette d’alarme et propose une alliance régionale

La Tunisie annoncera, lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC 3), qui se tiendra à Nice (France) du 9 au 13 juin 2025, la création d’une nouvelle alliance méditerranéenne face à l’élévation du niveau de la mer. Selon une étude récente menée en partenariat avec la Banque mondiale, la Tunisie est le pays méditerranéen le plus menacé par ce phénomène, a déclaré lundi le ministre de l’Environnement, Habib Abid.

S’exprimant lors d’une conférence à Tunis sur le thème « La Tunisie face à la triple crise mondiale : pour une diplomatie environnementale et climatique efficace au service du développement », le ministre a indiqué que certaines des 60 îles tunisiennes pourraient perdre jusqu’à 20 % de leur superficie dans les prochaines années.
Cette alliance permettra de favoriser les échanges techniques entre les pays méditerranéens, de connecter les ministères concernés, de discuter de solutions communes, et de mobiliser des financements pour des projets de lutte contre les inondations et l’érosion.

Habib Abid a souligné la nécessité de renforcer la diplomatie environnementale, qu’il qualifie de désormais indispensable face aux défis du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution, plaidant pour une solidarité internationale fondée sur la justice et l’équité.

Le ministre a également annoncé la tenue en septembre prochain d’une conférence sur l’investissement climatique, organisée avec le soutien du PNUD. Tous les ministères concernés travaillent actuellement à l’élaboration de projets liés à la réduction des émissions, à la gestion des déchets, à l’assainissement et à l’adaptation à la montée du niveau de la mer.
Il a aussi présenté un programme national de lutte contre le changement climatique, structuré autour de dix axes prioritaires, dont la prévention de la submersion marine et la protection du littoral.

Un projet de lutte contre l’érosion est déjà en cours, en partenariat avec l’Allemagne et les Pays-Bas, avec des interventions allant de l’installation de barrières rocheuses à l’alimentation artificielle des plages de Tabarka à Médenine.

Dans le cadre de la COP 29 à Bakou (novembre 2024), une partie de la dette tunisienne a été convertie en investissements climatiques. D’autres projets de conversion de dettes en financements environnementaux sont en cours de négociation, notamment avec l’Italie, pour la réhabilitation de stations d’épuration et l’usage des eaux traitées.
Le ministre a également évoqué un projet ambitieux intitulé « La Ceinture Verte », qui vise à développer l’agriculture et les ressources forestières dans plusieurs gouvernorats du centre et du sud tunisien (Sfax, Gabès, Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine, Gafsa), jusqu’aux frontières algériennes.

De son côté, Céline Moyroud, représentante résidente du PNUD en Tunisie, a salué les efforts de la diplomatie tunisienne, soulignant l’urgence de politiques intégrées pour répondre à la triple crise mondiale. Elle a réitéré le soutien du PNUD, notamment dans le domaine de la gestion des déchets.

La conférence a été organisée par le ministère des Affaires étrangères, en collaboration avec le ministère de l’Environnement et le PNUD, avec la participation de plusieurs ministères sectoriels.

Enfin, il a été rappelé que la Conférence de Stockholm de 1972 a marqué le début de la diplomatie environnementale moderne, et que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, adoptée à Rio en 1992, demeure la pierre angulaire de l’action climatique internationale.

Tennis – Challenger Tyler (USA) : Aziz Dougaz éliminé dès le 1er tour

Le Tunisien Aziz Dougaz (222e mondial) a été éliminé au premier tour du Challenger Tyler aux Etats-Unis (sur dur) en s’inclinant, mardi, devant l’Américain Andres Martin (374e) en deux sets (2-6-2-6).
Dougaz a été éliminé la semaine dernière au premier tour du tableau du simple du Challenger de Little Rock aux Etats-Unis, alors qu’en double, le Tunisien s’est illustré en remportant le titre aux côtés du Français Antoine Escoffier face à la paire Andres Andrade (Equator)-Nicolas Mejia (Colombie) 2-0.

Affaire de complot : la Cour d’appel confirme la peine de 10 ans contre Noureddine B’hiri

La chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a confirmé, mercredi, le jugement de première instance condamnant à dix ans de prison Noureddine B’hiri, dirigeant du mouvement Ennahdha et ancien ministre de la Justice.
Il est poursuivi pour des faits liés à une publication sur les réseaux sociaux, qualifiés d’« attentat ayant pour but de changer la forme de l’État et d’incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres », a déclaré mardi à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel.
L’examen de cette affaire avait été reporté à l’audience de mardi, a-t-il précisé, ajoutant que B’hiri est accusé de complot contre la sûreté de l’État et d’incitation à la violence armée entre citoyens.
Pour rappel, la condamnation à dix ans de prison a été prononcée en première instance, en vertu de l’article 72 du Code pénal tunisien.
Les accusations reposent sur une publication sur Facebook attribuée à Noureddine B’hiri, diffusée à la suite d’un mouvement de protestation organisé en janvier 2023 par le Front de salut national, une coalition de l’opposition. Cette publication aurait été jugée menaçante pour la sécurité de l’État.
Toutefois, le collectif de défense de Noureddine B’hiri conteste l’existence même de cette publication, la qualifiant de « falsifiée, inexistante et absente de tous les comptes personnels » de leur client.
Noureddine B’hiri est en détention depuis février 2023 dans le cadre de l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ». Il est également impliqué dans plusieurs autres affaires, notamment celle relative au décès de l’homme d’affaires et ancien député Jilani Dabboussi.

COTUNACE : le résultat net en hausse à 4,3 MD en 2024

Les états financiers annuels de la Compagnie Tunisienne pour l’Assurance du Commerce Extérieur (COTUNACE), arrêtés au 31 décembre 2024 et publiés mardi par la Bourse de Tunis, font ressortir une hausse du résultat net, qui s’élève à 4,3 millions de dinars (MD), contre 3,9 MD en 2023.
Ces résultats reflètent notamment une amélioration du résultat technique, qui atteint 2,9 MD en 2024, soit une progression de 14,8 % par rapport à l’année précédente.
Parmi les faits marquants de l’exercice 2024 figure également l’évolution des primes émises. Les primes acquises nettes ont atteint 5,1 MD, enregistrant une légère hausse de 1,9 % par rapport à 2023, tandis que les primes émises brutes se sont établies à 13,4 MD.
Les produits de placement alloués se sont maintenus à un niveau stable, atteignant 2,6 MD, en hausse de 4,6 % par rapport à 2023. Les autres produits techniques ont également progressé, atteignant 1,3 MD, soit une augmentation de 15,2 %.
Une nette amélioration a été constatée au niveau de la charge nette des sinistres, qui a fortement diminué pour s’établir à 967 638 dinars, contre 2,8 MD en 2023. Cette évolution s’explique par une hausse des sinistres récupérés et une baisse des paiements nets.
Par ailleurs, les charges techniques hors sinistres ont augmenté à 3 MD, contre 2,7 MD en 2023, reflétant notamment une progression des frais d’exploitation nets.
Pour rappel, la COTUNACE est une société anonyme de droit tunisien, créée le 8 septembre 1984. Elle est spécialisée dans l’assurance crédit, couvrant les opérations d’exportation et de ventes locales.

Stade d’El Menzah : la Tunisie et la Chine finalisent les derniers détails techniques

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a reçu lundi une délégation d’experts chinois afin de finaliser certains aspects techniques liés à la reconstruction du stade olympique d’El Menzah et de lancer la mise en œuvre du projet.
La réunion s’est tenue en présence de représentants des ministères de l’Intérieur, des Finances, de l’Équipement et de l’Habitat, des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, de l’Économie et de la Planification, ainsi que de l’Instance générale de gestion du budget de l’État.
L’ambassadeur de Chine en Tunisie avait auparavant déclaré à l’Agence TAP que les deux pays s’étaient accordés sur le financement du projet de reconstruction du stade.
Il a précisé que la partie tunisienne avait transmis une étude de faisabilité aux entreprises chinoises concernées, qui ont demandé des documents complémentaires afin de l’examiner plus en détail.

Le gouvernement met les bouchées doubles pour sécuriser les engrais avant la saison agricole

Un Conseil ministériel restreint (CMR) s’est tenu mardi au Palais du Gouvernement à la Kasbah. Il a été décidé d’accélérer la constitution de stocks en engrais chimiques (ammonitrate, phosphate diammonique, adénosine triphosphate, etc.) afin de couvrir les besoins de la saison agricole 2025/2026, tout en maintenant les prix inchangés pour permettre aux agriculteurs d’y accéder à des tarifs abordables. L’objectif est de maîtriser les coûts de production, selon un communiqué de la Présidence du Gouvernement.
Présidé par la cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzri, le conseil a adopté plusieurs mesures visant à garantir l’approvisionnement en engrais chimiques pour la prochaine saison agricole. Parmi ces mesures figure l’adoption de l’application digitale « Engrais », conçue pour assurer la distribution des fertilisants du producteur au consommateur sur le marché local. Cette plateforme vise à garantir un accès équitable, un suivi rigoureux des quantités distribuées par le Groupe chimique auprès des grossistes et des agriculteurs, ainsi que le respect des prix fixés, dans le but de renforcer la transparence des transactions et de lutter contre la spéculation.
Le Conseil a également décidé de faciliter les mécanismes de financement pour assurer le bon déroulement de la saison agricole, tout en garantissant les capacités de stockage nécessaires.
Par ailleurs, une session de formation sera organisée en juin 2025 par le Centre sectoriel de formation aux métiers du transport et de la logistique de Borj Cedria. Destinée aux chauffeurs de camions transportant des matières dangereuses, cette formation leur permettra d’obtenir un certificat de compétence en conformité avec la loi n° 97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route des matières dangereuses, qui impose un certificat spécifique pour le transport de l’ammonitrate.
À l’issue du conseil, la cheffe du gouvernement a appelé les ministres à renforcer la coordination avec les structures régionales et locales ainsi qu’avec les différents acteurs des secteurs agricole et industriel, afin de soutenir la production et de constituer un stock stratégique d’engrais chimiques. Elle a également insisté sur l’importance de garantir les conditions de sécurité et de réunir les conditions favorables au bon déroulement de la saison agricole 2025/2026.

Nouvelle Tabarka : lancement d’une campagne de nettoyage en vue de la saison touristique

Une campagne de nettoyage a débuté mardi dans la ville de Nouvelle Tabarka (gouvernorat de Jendouba).

La secrétaire générale de la municipalité, Olfa Sakouhi, a indiqué que l’opération vise notamment à éliminer les points noirs, à collecter les déchets ménagers et à entretenir la plage de Berkoukech.

Elle a précisé à l’Agence TAP que cette campagne s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la saison touristique, et qu’elle est menée par la municipalité de Nouvelle Tabarka en collaboration avec les directions régionales de l’Équipement et des Forêts.

Par ailleurs, un projet de réaménagement de la route menant à la plage de Berkoukech ainsi que de la route nationale N7 reliant Tunis à Tabarka est en cours de réalisation.

Une campagne de nettoyage a débuté mardi dans la ville de Nouvelle Tabarka (gouvernorat de Jendouba).

La secrétaire générale de la municipalité, Olfa Sakouhi, a indiqué que l’opération vise notamment à éliminer les points noirs, à collecter les déchets ménagers et à entretenir la plage de Berkoukech.

Elle a précisé à l’Agence TAP que cette campagne s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la saison touristique, et qu’elle est menée par la municipalité de Nouvelle Tabarka en collaboration avec les directions régionales de l’Équipement et des Forêts.

Par ailleurs, un projet de réaménagement de la route menant à la plage de Berkoukech ainsi que de la route nationale N7 reliant Tunis à Tabarka est en cours de réalisation.

Meurtre d’un Tunisien en France: La LTDH exprime sa profonde indignation

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) a exprimé sa profonde indignation face au crime raciste et odieux survenu samedi dernier à Puget-sur-Argens, dans le Var (France), qui a coûté la vie à un citoyen tunisien.

Cet acte tragique résulte de la montée inquiétante des discours de haine et de racisme dans l’espace public, tant en France qu’en Europe. Selon la LTDH, ces propos discriminatoires incitent à la violence et menacent la cohésion sociale ainsi que les valeurs de tolérance.

Dans une déclaration publiée mardi, la Ligue a rappelé aux autorités françaises leurs obligations en matière de droits humains, les exhortant à assumer pleinement leur responsabilité juridique et morale face à ce qu’elle qualifie de « vague alarmante de haine ». Elle les appelle à garantir une protection effective des migrants, ainsi que des minorités religieuses et ethniques vivant sur leur territoire.

La LTDH a également demandé l’ouverture d’une enquête sérieuse, transparente et impartiale sur les circonstances de ce crime.

Par ailleurs, elle a interpellé les Nations Unies ainsi que les instances internationales et régionales de défense des droits humains, les appelant à jouer leur rôle de surveillance et à sanctionner les États qui manquent à leur devoir de lutte contre le racisme et les discriminations.

La Ligue a souligné que le silence face aux discours de haine et à la violence, que ce soit en Tunisie ou en France, équivaut à une forme de complicité. Ce silence, selon elle, ouvre la voie à de nouvelles vagues de violences racistes, mettant en péril la paix sociale, la coexistence au sein des sociétés et les fondements mêmes de la justice et des droits humains.

Pour rappel, un citoyen tunisien a été tué samedi dernier par son voisin, un Français de 53 ans, dans le Var, au sud de la France.

Les autorités tunisiennes et françaises ont fermement condamné cet acte « odieux et raciste ». Le parquet national antiterroriste français a ouvert une enquête pour homicide et tentative d’homicide à caractère racial ou religieux.

Art Basel 2025 : Trois voix maghrébines en lumière à Bâle

Avec cette exposition collective, la galerie Selma Feriani ne se contente pas de représenter des artistes : elle insuffle une vision, propose une relecture des récits esthétiques et politiques portés par le Maghreb.

La scène artistique maghrébine s’invite avec force à l’édition 2025 d’Art Basel–Bâle, grâce à une exposition collective portée par la galerie Selma Feriani. Du 16 au 22 juin, la prestigieuse foire suisse accueillera les œuvres de Nadia Ayari, Sara Ouhaddou et M’barek Bouhchichi, trois artistes dont les démarches contemporaines réinterprètent les traditions et les identités du Maghreb.  

Fondée à Londres en 2013, puis établie à Sidi Bou Saïd, la galerie Selma Feriani s’est imposée comme une actrice incontournable de la scène artistique contemporaine en Afrique du Nord. À Bâle, elle poursuit sa mission de valorisation d’artistes issus de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), en les inscrivant dans un dialogue global et exigeant.

Nadia_Ayari

 

La participation de la galerie s’articule autour d’une exposition collective soigneusement pensée, qui explore les convergences entre pratiques artisanales ancestrales, matériaux traditionnels et langage plastique contemporain. Céramique, peinture, tissage, sculpture : les œuvres exposées font dialoguer les héritages culturels maghrébins avec des questionnements esthétiques et politiques ancrés dans le présent. Au cœur de cette proposition, le travail de Nadia Ayari, artiste tuniso-américaine installée à New York, attire l’attention. Connue pour ses compositions picturales où la matière est dense et maîtrisée, Ayari marie abstraction et figuration dans un univers où la flore maghrébine devient symbole. À travers une peinture à l’huile épaisse et presque sculpturale, elle interroge la condition humaine à l’ère de l’anthropocène, mêlant engagement écologique et introspection personnelle. Son œuvre est aujourd’hui présente dans de nombreuses collections prestigieuses, de la Fondation Pinault à Paris au X Museum à Pékin.

Aux côtés d’Ayari, Sara Ouhaddou et M’barek Bouhchichi, tous deux originaires du Maroc, poursuivent des recherches artistiques à la croisée de l’art contemporain et des savoir-faire traditionnels. Leurs œuvres tissent des liens entre esthétique, identité et mémoire, en s’appuyant sur des langages issus de leur héritage culturel respectif.

Sara Ouhaddou

«Cette présentation établit un dialogue entre trois voix contemporaines d’Afrique du Nord, déplaçant symboliquement le centre vers la périphérie», explique la galerie dans sa communication. Une manière de réaffirmer l’importance des scènes artistiques du Sud global dans les récits contemporains internationaux.

Art Basel–Bâle, véritable carrefour de l’art mondial, rassemble chaque année plus de 200 galeries de renom et près de 4.000 artistes. Organisée en plusieurs secteurs thématiques — allant des œuvres monumentales aux solos shows d’artistes émergents —, la foire transforme la ville suisse en un épicentre culturel pendant une semaine.

Avec cette exposition collective, la galerie Selma Feriani ne se contente pas de représenter des artistes : elle insuffle une vision, propose une relecture des récits esthétiques et politiques portés par le Maghreb. Une contribution essentielle dans un contexte où les voix artistiques du Sud cherchent à s’inscrire dans un centre en perpétuelle redéfinition.  

CONDOLEANCES

Les membres du Conseil d’administration, les actionnaires, la direction générale et médicale et le personnel de la polyclinique Les Berges du Lac et la clinique cardiovasculaire et générale du Lac présentent au

Dr BEN AMEUR Youssef

et à toute sa famille leurs condoléances les plus attristées suite au décès de son regretté père.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

Éruption de l’Etna : Quel danger pour la Tunisie ?

Le volcan sicilien est entré en activité récemment, suscitant des inquiétudes sur d’éventuelles conséquences pour le territoire tunisien.
L’Etna, le célèbre volcan situé en Sicile (sud de l’Italie), a repris son activité volcanique, générant de nombreuses images et vidéos spectaculaires qui circulent sur les réseaux sociaux. Face aux préoccupations des citoyens tunisiens, le professeur Chokri Yaïch, géologue et enseignant universitaire, s’est exprimé sur les ondes d’Express FM pour rassurer la population, le 3 juin 2025.
Selon l’expert, cette éruption de l’Etna est « normale et très habituelle ». Le volcan a connu environ 200 éruptions depuis l’an 1500, confirmant son caractère actif. Cette activité s’explique par la position géologique particulière de la région.
« L’Etna fait partie des volcans actifs du sud de l’Europe, comme le Vésuve, le Stromboli et d’autres volcans près de Naples », explique le géologue. Ces volcans sont situés dans une zone géologiquement active, à la frontière entre les plaques tectoniques africaine et euro-asiatique.
Le professeur Yaïch détaille le processus : « La plaque africaine se déplace progressivement vers le nord en direction de la plaque euro-asiatique et glisse en dessous. Ce glissement génère des températures et des pressions très élevées qui font fondre les roches de la plaque africaine. La lave remonte alors par des fissures dans la croûte terrestre pour atteindre la surface. »
Contrairement au Vésuve, célèbre pour avoir enseveli Pompéi en 79 après J.-C. sous des cendres brûlantes, l’Etna présente des caractéristiques différentes. Les coulées de lave sont moins violentes et s’écoulent autour du volcan sans représenter de danger, sauf pour les zones très proches qui sont généralement inhabitées. Le volcan émet également des cendres et des gaz moins intenses que ceux du Vésuve, notamment du dioxyde de soufre et du dioxyde de carbone.
Aucun risque pour la Tunisie
Le géologue se veut rassurant concernant les conséquences pour la Tunisie. Plusieurs facteurs expliquent cette absence de danger.
Concernant la direction des vents, l’expert précise que « les vents actuels soufflent vers le nord-ouest ». Les zones touchées par les retombées de cendres se limitent principalement à la Sicile et aux régions situées à l’ouest de Malte.
Les relevés de dioxyde de soufre dans l’air montrent des concentrations très différentes selon les régions. En Sicile, les niveaux atteignent jusqu’à 100 milligrammes par mètre cube, tandis qu’en Tunisie, ils oscillent entre 1 et 33 milligrammes par mètre cube. « Ces niveaux sont même inférieurs à ceux que nous connaissons habituellement avec les émissions industrielles de nos usines de phosphate à Gafsa, Gabès et Skhira », compare le professeur Yaïch.
L’Etna fait l’objet d’une surveillance étroite de la part des scientifiques européens et italiens. Le géologue rappelle qu’historiquement, seules les éruptions exceptionnelles comme celle du volcan Kolumbo en Grèce (à l’époque du Bronze) avaient eu des conséquences à l’échelle méditerranéenne, créant un « hiver prolongé » en obscurcissant le soleil.
« À ce jour, il n’y a aucun danger pour la Tunisie », conclut fermement le professeur Chokri Yaïch, invitant la population à ne pas s’inquiéter de cette activité volcanique qui reste dans les paramètres normaux pour l’Etna.

86 experts formés, 99 entreprises converties : le Kaizen vise maintenant l’administration tunisienne

Après avoir accompagné 99 entreprises industrielles et formé 86 experts tunisiens (dont 23 maîtres formateurs) depuis 2009, la méthode japonaise Kaizen d’amélioration continue fait son entrée à l’École Nationale d’Administration (ENA).

Mardi 2 juin 2025, un séminaire de lancement, organisé avec la JICA et le ministère de l’Industrie, a marqué le début de cette nouvelle phase (2024-2028), qui vise à étendre la discipline au secteur public.
Des résultats concrets, une ambition élargie
Issue d’une coopération tuniso-japonaise lancée en 2006, la méthode Kaizen a déjà permis de former 20 professeurs universitaires et d’optimiser la productivité dans des dizaines d’usines. « Nous passons à une nouvelle échelle : les futurs hauts fonctionnaires doivent maîtriser ces outils pour transformer l’administration », explique Mayumi Miyata, représentante de la JICA en Tunisie.
Quatre experts internationaux pour un transfert de savoir-faire
Le séminaire a réuni :
-Un chef de projet japonais, pilote de la phase 3 en Tunisie,
-Un maître formateur tunisien certifié,
-Une experte philippine du Kaizen appliqué au public,
-Une CEO tunisienne ayant mis en pratique la méthode.

La Chine lance un visa ASEAN pour renforcer les échanges régionaux

La Chine a instauré un “visa ASEAN” à l’intention des ressortissants des dix pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), ainsi que du Timor oriental, pays observateur de l’organisation. L’annonce a été faite mardi par Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point de presse régulier.
Selon Lin Jian, ce visa spécifique sera délivré aux hommes d’affaires de ces onze pays, ainsi qu’à leurs conjoints et enfants remplissant les conditions requises. Il permettra des entrées multiples pendant une durée de cinq ans, avec un séjour maximal de 180 jours par visite.
Le “visa ASEAN” s’inscrit dans le prolongement de l’exemption mutuelle de visa déjà en vigueur avec des pays comme Singapour, la Thaïlande et la Malaisie, ainsi que de la délivrance du “visa Lancang-Mékong” destiné aux pays riverains du Mékong. L’objectif est de renforcer encore la circulation transfrontalière dans la région.
Ces dernières années, la construction d’une communauté de destin partagé entre la Chine et l’ASEAN a connu une progression constante. Des avancées notables ont été réalisées dans la création conjointe d’un espace commun fondé sur la paix, la prospérité, la durabilité et l’amitié, a rappelé le porte-parole.
Soulignant la fréquence des échanges humains entre la Chine et l’Asie du Sud-Est, Lin Jian a affirmé que faciliter davantage ces échanges correspond à une aspiration commune des deux parties.
Par ailleurs, depuis le 1er juin, la Chine applique une politique expérimentale d’exemption unilatérale de visa pour les citoyens du Brésil, de l’Argentine, du Chili, du Pérou et de l’Uruguay. Elle a également élargi récemment l’accès sans visa à l’ensemble des pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Commentant ces évolutions, Lin Jian a souligné qu’il s’agissait de la première fois que la Chine étendait l’exemption de visa à des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, portant à 43 le nombre total de pays concernés.
« L’extension continue de la liste des pays exemptés de visa témoigne de l’engagement ferme de la Chine en faveur d’une ouverture de haut niveau. L’optimisation permanente des mesures facilitant les échanges de personnes à l’international illustre aussi les efforts concrets du pays pour contribuer à une économie mondiale ouverte », a-t-il ajouté.
Au premier trimestre de cette année, plus de neuf millions d’étrangers sont entrés en Chine, soit une hausse de plus de 40 % par rapport à la même période de l’année précédente. Durant les quatre premiers mois, plus de 18 000 entreprises à capitaux étrangers ont été créées dans le pays, représentant une augmentation de 12,1 % en glissement annuel, selon le porte-parole.
« À l’avenir, la Chine continuera à affiner ses politiques d’entrée et à élargir la liste des pays exemptés de visa, afin de permettre à davantage d’amis étrangers de visiter la Chine, de découvrir une offre de produits plus riche, des scénarios de consommation plus variés et des services plus accessibles, et de partager ensemble les fruits de la prospérité grâce à une ouverture élargie et une coopération renforcée », a conclu Lin Jian.

Assassinat d’un Tunisien dans le Var : la justice française saisie pour acte raciste et terroriste

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) en France s’est saisi de l’affaire de l’assassinat, samedi 31 mai 2025, dans le Var, du citoyen tunisien Hichem Miraoui. Une enquête préliminaire a été ouverte pour “assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race ou de la religion”, au vu de vidéos revendiquant une intention terroriste et xénophobe. L’information a été confirmée par l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, dans une déclaration publiée mardi sur la page officielle de l’ambassade de France en Tunisie.
Le crime, qualifié d’“odieux”, s’est produit dans la soirée du samedi à Puget-sur-Argens. Selon les médias français, un homme de 53 ans, de nationalité française, a ouvert le feu sur son voisin, le tuant sur le coup. La victime, Hichem Miraoui, était de nationalité tunisienne. Un jeune homme de nationalité turque a également été blessé lors de l’attaque. L’agresseur a été immédiatement interpellé par la gendarmerie et placé en détention.
“Après l’assassinat odieux d’un citoyen tunisien ce samedi dans le Var, je tiens à exprimer mes condoléances les plus attristées à sa famille, à ses proches, à la communauté tunisienne en France, ainsi qu’aux autorités et au peuple tunisien”, a déclaré Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie.
“Ce crime raciste et prémédité nous frappe tous au plus profond de notre humanité commune”, a-t-elle ajouté.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également fermement condamné cet acte, le qualifiant de “raciste et terroriste”.
Lors d’un entretien téléphonique tenu lundi avec son homologue tunisien, Khaled Nouri, le ministre français a présenté ses sincères condoléances au nom du gouvernement français. Il a assuré que la justice ne ménagera aucun effort pour que l’auteur de cet acte reçoive les sanctions les plus sévères, soulignant que ce crime ne reflète ni la société française ni les valeurs de la République.
Pour sa part, Khaled Nouri a vivement condamné cet acte odieux, qui a provoqué une vive émotion en Tunisie. Il a appelé à renforcer les dispositifs de protection des membres de la communauté tunisienne en France et à adopter une approche préventive afin d’éviter la répétition de tels crimes inhumains.

Macron en visite à Rome pour apaiser ses relations avec Meloni

Le président français Emmanuel Macron se rend à Rome mardi pour tenter d’apaiser ses relations avec la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, après des tensions persistantes sur les dossiers de l’Ukraine, du commerce et des relations transatlantiques.
Ces derniers mois, les deux dirigeants ont affiché des approches divergentes — parfois concurrentes — face au possible retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Giorgia Meloni, dont le pays bénéficie d’un excédent commercial important avec les États-Unis, milite pour un alignement stratégique de l’Europe sur Washington. Elle a d’ailleurs lancé le slogan « Make the West great again » lors d’une rencontre avec Trump à Washington en avril. À l’inverse, Emmanuel Macron défend une vision d’une Union européenne plus souveraine et autonome.
Sur le dossier ukrainien, Giorgia Meloni a exprimé ses réserves concernant la “coalition des volontaires” proposée par Emmanuel Macron, ainsi que le projet franco-britannique visant à déployer des troupes de maintien de la paix en Ukraine après la guerre. Une initiative qui suscite l’inquiétude à Rome.
Les différends entre les deux dirigeants, aux profils très contrastés — un Macron ardent défenseur du projet européen face à une Meloni d’inspiration nationaliste dans un pays fortement attaché à l’axe transatlantique — se sont récemment exprimés de façon plus ouverte. Giorgia Meloni a notamment été critiquée en Italie pour ne pas s’être rendue à Kyiv avec Emmanuel Macron et les dirigeants allemand, britannique et polonais le 10 mai, puis pour avoir manqué un appel téléphonique avec Donald Trump et Volodymyr Zelensky lors d’un sommet en Albanie peu après.
Meloni a expliqué son absence en affirmant que les discussions portaient sur un éventuel envoi de troupes en Ukraine, une ligne rouge pour Rome. Mais Emmanuel Macron l’a publiquement contredite, précisant que les pourparlers visaient à établir un cessez-le-feu, ce que les autorités italiennes ont perçu comme une mise en cause humiliante, voire une assimilation à de la “désinformation russe”.

“Une question de nécessité, pas de nostalgie”

Selon l’Élysée, Emmanuel Macron est à l’initiative de cette rencontre et entend afficher une posture d’apaisement. Le dîner de travail et les échanges bilatéraux — tous deux à huis clos — seront, selon Paris, l’occasion de manifester “respect” et “amitié”.
« Le président de la République, quelles que soient les sensibilités politiques, est disponible pour chacun de nos partenaires européens », a-t-on souligné lors d’un point presse préparatoire.
Les discussions devraient porter sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine, l’accord commercial avec le Mercosur, les droits de douane américains et la coopération industrielle, notamment autour du groupe Stellantis, qui a nommé un nouveau directeur général italien le 28 mai.
Côté italien, on affirme que cette rencontre vise à “jeter les bases d’un nouveau renforcement des relations bilatérales”. La situation au Moyen-Orient et en Libye sera également abordée.
Rome et Paris redoutent un renforcement de la présence russe dans l’est libyen à la suite de la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024, Moscou cherchant à préserver une position stratégique en Méditerranée.
« Cette rencontre Macron-Meloni n’a pas pour but de raviver l’amitié franco-italienne. C’est une question de nécessité, pas de nostalgie », affirme Francesco Galietti, directeur de la société de conseil Policy Sonar, basée à Rome. Selon lui, les deux pays auraient intérêt à s’accorder rapidement sur le dossier libyen.

 

Les U17 tunisiens affrontent les U20 algériens en amical avant le Mondial au Qatar

La sélection tunisienne de football U17 affrontera, mercredi, l’équipe d’Algérie juniors (U20) lors d’un match amical prévu à Annaba, à partir de 17h00.
L’équipe nationale, qui prépare la Coupe du monde U17 prévue du 3 au 27 novembre au Qatar, a effectué deux stages successifs à Tunis et à Hammam-Bourguiba avant de rejoindre, lundi, la ville algérienne d’Annaba en prévision de cette rencontre.
Lors de la phase finale du Mondial U17, les Aiglons de Carthage évolueront dans le groupe D aux côtés de l’Argentine, de la Belgique et des Fidji.
Il s’agira de la quatrième participation de la Tunisie à une Coupe du monde U17, après les éditions de Japon 1993 (élimination au premier tour), Corée du Sud 2007 (huitièmes de finale) et Émirats arabes unis 2013 (huitièmes de finale).
Le Mondial qatari connaîtra, pour la première fois, la participation de 48 équipes.

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