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France : 4 000 policiers et gendarmes traquent les migrants irréguliers

Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé, mercredi 18 juin, le lancement d’une opération nationale de lutte contre l’immigration irrégulière. Pendant deux jours, les 18 et 19 juin, les forces de l’ordre mèneront des contrôles intensifs dans les gares, trains, bus et aux frontières.

Selon une note d’instruction du ministère adressée aux préfets et services concernés, 4 000 agents sont mobilisés, parmi lesquels des gendarmes, policiers, douaniers et militaires de l’opération Sentinelle.

Le réseau ferroviaire a été identifié comme un « vecteur essentiel de transit » pour les personnes en situation irrégulière, aussi bien depuis l’étranger que dans les déplacements interrégionaux, notamment vers le nord du pays.

Les préfets sont invités à prioriser les contrôles dans les gares desservant les métropoles et les pays voisins, ainsi que dans les zones frontalières où les trains régionaux feront l’objet de vérifications ciblées. Les autocars ne seront pas épargnés, avec des contrôles sur les quais de départ et d’arrivée.

Bruno Retailleau a rappelé que lors d’une opération similaire les 20 et 21 mai derniers, plus de 750 personnes en situation irrégulière avaient été interpellées. Selon lui, 47 000 étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés depuis le début de l’année 2025, soit une hausse de 28 %.

Il a affirmé vouloir envoyer un message clair : « Les clandestins ne sont pas les bienvenus en France, de la façon la plus ferme et la plus définitive ».

Les contrôles ont lieu à bord des trains et dans les gares routières et ferroviaires, du mercredi 18 juin à 8h jusqu’au jeudi 19 juin à 20h. L’opération s’effectue en lien étroit avec la SNCF, déjà informée et associée à l’opération.

Une attention particulière est portée à la fraude documentaire, avec pour objectif d’identifier les fausses identités ou documents falsifiés.

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USA : statu quo à la Fed, mais nuages inflationnistes à l’horizon

La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé, mercredi 18 juin, de maintenir ses taux d’intérêt inchangés, tout en confirmant que des baisses sont encore envisagées pour 2025. Mais son président, Jerome Powell, a tempéré les attentes en avertissant que les nouvelles hausses de droits de douane prévues par l’administration Trump pourraient provoquer une montée « significative » de l’inflation.

À l’issue d’une réunion de deux jours, les responsables de la Fed ont admis que la trajectoire future des taux d’intérêt restait incertaine et dépendrait entièrement des données économiques à venir. «Personne ne maintient ces trajectoires avec beaucoup de conviction, a souligné Powell. Tout dépendra des données.»

Selon lui, en l’absence de hausses tarifaires, les chiffres récents de l’inflation, plutôt modérés, auraient pu justifier une baisse des taux. Mais le contexte change.

Une poussée inflationniste redoutée

Powell a mis en garde contre les conséquences de la politique commerciale de Donald Trump, qui prévoit une nouvelle vague de droits de douane dès le mois prochain. Ces taxes, imposées sur les importations, pourraient être partiellement répercutées sur le consommateur final. « Quelqu’un devra les payer », a-t-il expliqué. « Entre le producteur, l’importateur et le détaillant, chacun cherchera à éviter le coût… mais une partie se retrouvera inévitablement sur l’étiquette du produit ».

Face à cette incertitude, Powell a estimé qu’il était préférable de retarder toute décision hâtive, le temps d’évaluer pleinement l’impact des nouvelles taxes sur l’inflation.

Une économie à la peine : croissance en berne, chômage en hausse

Dans ses nouvelles prévisions économiques, la Fed anticipe une croissance limitée à 1,4 % en 2025, un chômage en hausse à 4,5 %, et une inflation atteignant 3 %, bien au-delà de l’objectif des 2 %.

Même si une baisse globale des taux de 0,5 point est toujours envisagée pour cette année, les projections ont été ralenties pour 2026 et 2027, avec seulement un quart de point de réduction chaque année. La Fed s’engage donc dans une lutte prolongée contre une inflation persistante.

Des désaccords au sein de la Fed

Les discussions internes reflètent une grande incertitude : sept des 19 responsables estiment qu’aucune baisse des taux ne sera nécessaire. Powell a reconnu que, malgré un léger apaisement des tensions commerciales depuis avril, le contexte reste « très flou », chacun ayant sa propre lecture des risques liés à l’inflation ou à l’évolution du marché du travail.

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Trump a approuvé le projet d’attaque contre l’Iran mais pas pas le feu vert définitif

Israël et l’Iran ont poursuivi leurs attaques mutuelles durant la nuit de mercredi à jeudi 19 juin. Tsahal affirme avoir frappé des cibles militaires à Téhéran, alors que l’Iran dit avoir lancé des missiles balistiques et hypersoniques vers Israël. Maintenant, tous les regards sont tournés vers le président américain qui déclare n’avoir pas encore décidé s’il s’impliquait dans ce nouveau conflit au Moyen-Orient.

Selon le Wall Street Journal (WSJ) citant des personnes au courant des consultations, Donald Trump a approuvé des plans visant à attaquer l’Iran, mais les reporte pour voir si Téhéran abandonne son programme nucléaire.

Pendant ce temps, l’usine d’enrichissement iranienne de Fordo, bien protégée, est une cible potentielle pour les États-Unis : elle est enfouie sous une montagne et est considérée par les experts militaires comme étant hors de portée de toutes les bombes, sauf les GPU-52, considérées comme les plus puissantes disponibles actuellement.

Interrogé sur sa décision de frapper les installations nucléaires iraniennes, mercredi 18 juin, Trump a répondu : « Je le ferai peut-être, peut-être pas ». Et il a insisté sur la capitulation inconditionnelle de l’Iran : « La semaine prochaine sera très longue, peut-être moins d’une semaine ».

Le président américain a également déclaré que l’Iran souhaitait maintenir les canaux de communication ouverts, laissant entendre qu’il avait sollicité une rencontre avec la Maison Blanche. Toutefois, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a démenti les affirmations de Trump, soulignant dans un message que l’Iran ne capitulerait pas, avertissant que toute intervention militaire américaine entraînerait des « dommages irréparables ».

Poutine : les conflits israélo-iraniens doivent cesser

Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine a estimé nécessaire de mettre fin aux conflits entre Israël et l’Iran, et que « les deux parties devraient chercher des moyens de mettre fin aux conflits ».

Interrogé par Reuters pour savoir s’il était d’accord avec les déclarations d’Israël sur un éventuel changement de régime en Iran, Poutine a déclaré que « la société iranienne se consolide autour de la direction de la République islamique ».

Les Européens s’entretiendront avec Téhéran vendredi à Genève

De leur côté, les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et la cheffe de la diplomatie de l’UE cherchent à tenir des négociations sur le nucléaire avec leur homologue iranien vendredi 20 juin à Genève, selon une source diplomatique allemande citée par Reuters.

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Guerre commerciale : Trump dénonce l’intransigeance de l’UE et du Japon

Le président américain Donald Trump a déclaré, mardi 17 juin, que le Japon était « dur » dans les discussions sur les relations commerciales bilatérales, tandis que l’UE n’avait pas offert à Washington ce qu’il considérait comme un accord équitable.

À noter que le président américain Donald Trump a quitté le Sommet du G7 au Canada en urgence lundi soir en raison de l’évolution de la situation au Moyen-Orient. S’adressant aux journalistes qui l’accompagnaient à bord d’Air Force One en route vers Washington, le républicain a indiqué que l’UE avait été ferme envers les États-Unis ces dernières années.

« Nous sommes en discussion, mais je n’ai pas encore l’impression qu’ils proposent un accord équitable. Soit ils proposeront un bon accord, soit ils paieront le prix que nous leur imposerons », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a souligné qu’il existe une possibilité d’un accord commercial entre les États-Unis et le Japon. Et il reconnaît : « Ils sont durs, les Japonais, mais au final, il faut comprendre que nous allons simplement envoyer une lettre disant : « Voilà ce que vous allez payer, sinon vous ne ferez pas affaire avec nous ». Mais c’est une possibilité ».

Le républicain a également indiqué qu’il annoncerait bientôt des droits de douane sur les produits pharmaceutiques importés. « Nous allons très bientôt nous tourner vers l’industrie pharmaceutique. Cela ramènera toutes les entreprises aux États-Unis… ».

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Algérie : huit entreprises décrochent des licences pétrolières et gazières

Huit sociétés internationales ont remporté des contrats dans le cadre de l’appel d’offres pour l’exploitation du pétrole et du gaz en Algérie. Couvrant ainsi cinq des six sites que le pays a mis en concurrence dans le cadre d’un appel d’offres massif.

Selon un communiqué, l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) a annoncé mardi 17 juin 2025 l’octroi de licences dans cinq localités d’Algérie.

L’agence avait lancé l’appel d’offres international « Algeria Bid Round 2024 » pour l’attribution de licences pétrolières et gazières en Algérie, avec six sites, dont cinq ont été acquis, laissant un seul site restant.

Selon les explications fournies lors de la séance d’appel d’offres et d’évaluation des offres des entreprises, qui s’est déroulée au ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, la Commission d’appel d’offres a reçu des offres pour cinq sites proposés dans le cadre de l’appel d’offres pour l’exploitation du pétrole et du gaz en Algérie.

Entreprises gagnantes 

L’ALNAFT a annoncé les sociétés lauréates de l’appel d’offres pour l’ octroi de licences pétrolières et gazières en Algérie, à savoir :

– Ahara dans la province d’Illizi;

– Reggane 2 dans la province d’Adrar;

– Zerafa 2 (bassin d’Ahnet-Gourara) dans les provinces d’Adrar et d’Ain Salah;

– Et Toual 2 (bassin de Berkine) dans les provinces d’Ouargla et d’Illizi.

La tournée comprend également la zone « Qarn El Qasaa 2 » située dans le bassin de Gourara-Timimoun dans les provinces de Béchar, Beni Abbes, El Bayadh et Timimoun. Alors qu’aucune offre d’exploration n’a été déposée dans la zone « Grand Bidding » (bassin de Wadi Mia), selon ce qu’a examiné la plateforme énergétique spécialisée.

Le comité a reçu sept offres, évaluées selon des critères précis. La licence pour le site d’Ahra a ainsi été accordée au consortium Qatar Energy et Total Energy.

Le comité a également accordé la licence pour la zone « Ragan 2 » à la société italienne Eni et à la société thaïlandaise PTTEP. Tandis que la société chinoise Zipak s’est vu attribuer la licence pour le site « Zarafa 2 ».

Par ailleurs, le comité a attribué la licence du site « Touwal 2 », l’un des sites les plus importants proposés dans le cadre de l’appel d’offres pour l’exploitation du pétrole et du gaz en Algérie, à un consortium comprenant la société autrichienne Zengas et la société suisse Velada.

Entre-temps, le Comité des licences a accordé la licence pour le site de Qarn al-Qasa 2 à la société chinoise Sinopec, l’une des sociétés possédant une vaste expérience dans ce domaine.

Algeria Bid Round 2024

Le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, a déclaré que le succès du cycle d’attribution des licences pétrolières et gazières en Algérie, connu sous le nom de « Algeria Bid Round 2024 », reflète l’attractivité du climat des affaires dans ce secteur, grâce aux réformes structurelles qu’il a subies.

Lors de la séance d’ouverture et d’évaluation des offres, il a expliqué que les résultats positifs de cet appel d’offres reflètent la confiance dont jouit le cadre législatif algérien. Confirmant l’attractivité du secteur minier national et offrant un environnement des affaires stable et sécurisé.

En outre, Mohamed Arkab a souligné que le cycle d’octroi de licences pétrolières et gazières en Algérie est l’aboutissement des profondes réformes structurelles initiées par l’Etat, notamment la loi 19-13 réglementant les activités des hydrocarbures et la loi 22-18 du 24 juillet 2022 relative à l’investissement.

Les six zones proposées dans le cadre de l’appel d’offres pour l’octroi de licences pétrolières et gazières en Algérie présentent un potentiel géologique « prometteur » et des infrastructures « avancées ». Ce qui en fait de réelles opportunités d’investissement dans l’énergie, selon une étude de la plateforme spécialisée dans l’énergie.

Dans le même temps, M. Arkab a noté que l’organisation de ce cycle et sa mise à disposition dans le cadre d’un agenda clair sur cinq ans constituent un « indicateur positif de stabilité et de confiance ».

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Gaza : 59 morts sous les tirs israéliens

Des chars israéliens ont tiré mardi 17 juin sur une foule qui tentait d’obtenir de l’aide à Gaza, tuant au moins 59 personnes, dans l’un des incidents les plus sanglants jamais enregistrés dans une situation de violence croissante alors que des habitants désespérés luttent pour se nourrir.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre une douzaine de corps mutilés gisant dans une rue de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne, en guerre contre les militants palestiniens du Hamas à Gaza depuis octobre 2023, a reconnu avoir tiré dans la zone et a déclaré enquêter sur l’incident.

Des témoins affirment que les chars israéliens avaient lancé au moins deux obus sur une foule de milliers de personnes qui s’étaient rassemblées sur la route principale de l’est traversant Khan Younis dans l’espoir d’obtenir de la nourriture auprès des camions d’aide qui empruntent cette route.

« Tout d’un coup, ils nous ont laissé avancer et ont fait rassembler tout le monde, et puis les obus ont commencé à tomber, des obus de chars », a raconté Alaa, un témoin oculaire interrogé par Reuters à l’hôpital Nasser, où les blessés gisaient à même le sol et dans les couloirs en raison du manque d’espace.

Selon les médecins palestiniens, au moins 59 personnes ont été tuées et 221 autres ont été blessées lors de l’incident, dont au moins 20 sont dans un état critique… Il s’agit du bilan le plus lourd en une seule journée depuis la reprise de l’aide humanitaire à Gaza en mai.

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Le conflit Iran-Israël fait flamber les prix du pétrole au 6e jour

Les prix du pétrole ont augmenté en début de séance ce mercredi 18 juin, après avoir terminé la séance précédente en hausse de plus de 4 %. Et ce, en raison des craintes que le conflit Iran-Israël puisse perturber les approvisionnements.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 19 cents, soit 0,25 %, à 76,64 dollars le baril. Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont augmenté de 23 cents, soit 0,31 %, à 75,07 dollars le baril.

Le président américain Donald Trump a appelé mardi l’Iran à « capituler sans conditions » alors que la guerre aérienne entre l’Iran et Israël entre dans son sixième jour.

Lire aussi: Frappes israéliennes sur des cibles nucléaires : le Moyen-Orient s’embrase

Trois responsables ont déclaré mardi que l’armée américaine déployait davantage d’avions de combat dans la région pour renforcer ses forces.

Selon les analystes, le marché était principalement préoccupé par les perturbations de l’approvisionnement dans le détroit d’Ormuz, par lequel transite un cinquième du pétrole mondial transporté par voie maritime.

Les Opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni ont mis en garde lundi contre des interférences électroniques affectant les systèmes de navigation des navires.

L’Iran est le troisième plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), extrayant environ 3,3 millions de barils de pétrole brut par jour.

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Conflit au Proche-Orient : Trump demande la « capitulation sans conditions » de l’Iran

Le conflit entre l’Iran et Israël a franchi un nouveau seuil mercredi 18 juin, avec de nouvelles salves de missiles échangées entre les deux ennemis historiques, au sixième jour d’une guerre aérienne qui ne montre aucun signe d’apaisement.

Selon l’armée israélienne, deux missiles iraniens ont été tirés tôt le matin vers Israël, provoquant des explosions au-dessus de Tel-Aviv. En représailles, Tsahal a ordonné l’évacuation d’un quartier du sud-ouest de Téhéran afin de mener des frappes sur des sites militaires. Des médias iraniens ont rapporté que des installations liées aux Gardiens de la révolution, notamment une université et le site de missiles balistiques de Khojir, ont été ciblés.

Le Bureau du renseignement américain indique que l’Iran possède l’arsenal de missiles balistiques le plus important du Moyen-Orient, qu’il considère comme une force de dissuasion stratégique face aux États-Unis, à Israël et à leurs alliés dans la région.

Pendant ce temps, le président américain Donald Trump a haussé le ton: « Notre patience est à bout », a-t-il prévenu sur les réseaux sociaux. Tout en assurant ne pas viser l’ayatollah Khamenei; « du moins, pas pour l’instant ».

Quelques instants plus tard, il publiait un message en majuscules : « CAPITULATION Sans CONDITIONS ! » de l’Iran. C’était lors de son Conseil de sécurité nationale.

Lire aussi : Israël/Iran: Trump envisage d’entrer en guerre

Ces propos ambigus s’inscrivent dans une communication erratique qui oscille entre menace militaire et main diplomatique tendue. Selon des sources internes, Toutefois, Trump envisage d’entrer en guerre contre l’Iran, en opérant des frappes contre les sites nucléaires iraniens.

Trois responsables américains ont confirmé à Reuters un renforcement du dispositif militaire américain dans la région, avec le déploiement d’avions de chasse supplémentaires. Pour l’heure, les États-Unis se limitent à un soutien indirect, notamment en contribuant à l’interception des missiles visant Israël.

Enfin, au sommet du G7, le Premier ministre britannique Keir Starmer a tempéré les inquiétudes, assurant qu’aucun signal ne laissait présager une entrée directe des États-Unis dans le conflit.

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Huawei déclenche l’instant photo avec ses nouveaux modèles

Huawei Technologies Co lance sa très attendue série Pura 80, la dernière version de sa gamme de smartphones phares haut de gamme, axée sur des prouesses en matière d’image. Les améliorations significatives apportées à l’appareil photo constituent la pièce maîtresse de ce lancement.

Cette décision est la dernière initiative de Huawei pour développer son activité de smartphones après que la société a repris la première place sur le marché chinois des smartphones au premier trimestre 2025 avec une part de marché de 19,4 %, son plus haut niveau depuis 2021 et représentant une croissance robuste de 28,5 % en glissement annuel, selon les données de la société d’études de marché Counterpoint Research publiées lundi 16 juin.

La série Pura 80 offre des mises à niveau substantielles adaptées aux scénarios de photographie exigeants, notamment la vidéo de nuit, les portraits en basse lumière et les environnements de concert, a indiqué Huawei.

Aux côtés de la série Mate, la série Pura constitue le pilier stratégique des smartphones « double flagship » de Huawei. Le lancement réussi de la série Pura 70 l’année dernière a joué un rôle essentiel dans la dynamisation des ventes et le renforcement de la présence de Huawei sur le marché haut de gamme chinois.

Yu Chengdong, président du groupe d’activité des appareils de Huawei, a déclaré que l’innovation incessante de l’entreprise est soutenue par l’engagement extraordinaire de Huawei en matière de recherche et développement (R&D).

Au cours de la dernière décennie, l’entreprise a investi la somme colossale de 1 240 milliards de yuans (172 milliards de dollars) en R&D. Rien qu’en 2024, les dépenses en R&D ont atteint 179,7 milliards de yuans, soit 20,8 % de son chiffre d’affaires annuel. Huawei dispose d’un portefeuille mondial de plus de 150 000 brevets autorisés valides, a indiqué l’entreprise.

Les données récentes soulignent ce succès. Le cabinet d’études de marché Canalys indique que les expéditions mondiales de smartphones de plus de 600 dollars ont augmenté de 12 % en glissement annuel au premier trimestre 2025. Sur ce segment, Huawei a affiché une dynamique remarquable, augmentant sa part de marché mondiale de 69 % en glissement annuel. Avec une part de marché de 9 %, Huawei se classe désormais au troisième rang mondial sur le marché premium, derrière Apple et Samsung.

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En détresse financière, le HCR va supprimer 3 500 emplois 

Environ 3 500 postes vont être supprimés au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en raison d’un manque de financement. C’est ce qu’a annoncé l’agence, lundi 16 juin, qui prévoit de réduire ses coûts de personnel dans le monde d’environ 30 %.

« Compte tenu de la situation économique difficile, le HCR est contraint de réduire la portée globale de ses opérations. Nous concentrons nos efforts sur les activités qui ont le plus d’impact pour les réfugiés, en nous appuyant sur des structures rationalisées au siège et dans les bureaux extérieurs », a déclaré le Haut-Commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi, dans un communiqué de presse.

Après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et sa décision de « geler » l’aide internationale américaine, les annonces de licenciements se succèdent parmi les organisations d’aide. Nombre d’entre elles soulignant que les États-Unis ne sont pas les seuls à réduire leur soutien financier.

Le 20 mai dernier, la présidente du Conseil du personnel du HCR, Natalie Maynet, a déclaré à des journalistes à Genève qu’elle s’attendait à « 3 000 à 4 000 suppressions d’emplois dans le monde ».

Dans son communiqué de presse, le HCR indique qu’il avait « dû fermer ou réduire la taille de ses bureaux à travers le monde et procéder à une réduction de près de 50 % des postes de direction à son siège à Genève et dans ses bureaux régionaux ».

Dans l’ensemble, le HCR estime que « les coûts de personnel seront réduits d’environ 30 % ».

L’agence onusienne affirme que sa priorité est de poursuivre ses opérations dans les zones où les besoins des réfugiés sont les plus urgents. Mais elle précise que « les programmes essentiels, tels que l’aide financière aux familles vulnérables, la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement, ont été affectés ».

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés prévoit que « l’année se terminera avec un financement disponible proche du même niveau qu’il y a dix ans. Et ce, même si le nombre de personnes contraintes de fuir leur foyer a presque doublé au cours de la même période, s’élevant désormais à plus de 122 millions ».

En effet, à la fin de l’année 2024, une personne sur 67 dans le monde était déplacée de force, soit 123,2 millions de personnes. Ce chiffre comprenait 73,5 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et 31 millions de réfugiés sous la protection du HCR.

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Exposition Chine-Afrique : 11,4 milliards de dollars d’accords signés

La quatrième « Exposition économique et commerciale Chine-Afrique » a annoncé 176 projets signés d’une valeur de 11,4 milliards de dollars. Soit une augmentation de 45,8 % du nombre de projets et une hausse de 10,6 % de la valeur par rapport à l’édition précédente. L’annonce a été faite dimanche 15 juin lors d’une conférence de presse à Changsha, dans la province du Hunan en Chine où s’est déroulée l’événement.

Le nombre de visiteurs a considérablement augmenté. Dimanche midi, la fréquentation du hall d’exposition principal avait dépassé les 200 000 personnes, soit le double des chiffres de l’exposition précédente.

Les transactions sur place et les ventes prévues ont atteint environ 2,5 milliards de yuans (348 millions de dollars). Le marché de Gaoqiao a accueilli plus de 40 événements et visites d’inspection, dont l’inauguration officielle des pavillons permanents de la Zambie et de la Namibie.

Une exposition simultanée de remise à neuf de machines d’ingénierie à Xiangtan a attiré plus de 150 exposants, 2 400 acheteurs et plus de 12 000 visiteurs, générant des commandes prévues dépassant 200 millions de yuans.

Plusieurs pays africains, dont la Tunisie, et 23 régions provinciales chinoises ont établi des pavillons dédiés. Tandis que près de 2 100 entreprises y ont participé, dont 764 exposants, aux côtés d’environ 12 000 acheteurs nationaux et internationaux.

L’exposition a facilité d’importantes relations commerciales. Un événement d’achat en ligne de produits africains a permis de promouvoir plus de 200 produits agricoles et alimentaires africains haut de gamme via des diffusions en direct et des supermarchés, favorisant ainsi leur entrée en Chine. Six événements parallèles ont eu lieu et 14 pays africains, dont le Rwanda et l’Angola, ont organisé des échanges commerciaux spécialisés et des événements promotionnels.

Le jumelage de projets a atteint des niveaux sans précédent, avec 293 opportunités annoncées, évaluées à 43,16 milliards de dollars. Soit une augmentation de 208 % en quantité et de 410 % en valeur par rapport à l’édition précédente. Dix pays africains, dont la Namibie, ont présenté 200 demandes de coopération, dépassant largement les records précédents.

Le gouvernement populaire de la province du Hunan et le ministère chinois du Commerce ont coorganisé l’exposition, qui s’est tenue du 12 au 15 juin 2025. L’événement, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », a attiré la participation de 53 pays africains, de 11 organisations internationales, de 27 régions provinciales chinoises et de plus de 4 700 entreprises, chambres de commerce et institutions financières.

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BM : les IDE au plus bas dans les pays en développement depuis 2005

La Chine, l’Inde et le Brésil représentent la moitié des flux d’investissements étrangers vers les marchés émergents et les économies en développement.

La Banque mondiale (BM) a déclaré dans un rapport publié lundi 16 juin que les investissements directs étrangers (IDE) dans les économies en développement ont atteint leurs niveaux les plus bas depuis 2005, faisant état de l’augmentation des barrières commerciales et d’investissement.

L’institution de Bretton Woods a ajouté que les pays en développement n’ont reçu que 435 milliards de dollars de ces investissements en 2023, la dernière année pour laquelle des données sont disponibles.

Les flux d’investissements directs étrangers vers les économies en développement en pourcentage du PIB ont atteint 2,3 % en 2023, soit environ la moitié du taux record de 2008, selon l’Agence France-Presse.

« Ce que nous voyons est le résultat des politiques publiques », a déclaré Indermit Gill, économiste en chef de la Banque mondiale, soulignant que l’investissement est en baisse tandis que la dette publique atteint de nouveaux records. « Ces dernières années, les gouvernements se sont efforcés d’ériger des barrières à l’investissement et au commerce qui devraient être supprimées », dit-il.

Les investissements directs étrangers donneraient un fort coup de pouce à la croissance économique, mais le nombre de traités d’investissement, qui constituent une incitation aux flux d’investissement, a également diminué, regrette la BM.

En effet, le rapport de la Banque mondiale révèle qu’entre 2010 et 2024, seulement 380 nouveaux traités d’investissement sont entrés en vigueur, soit moins de la moitié du nombre entre 2000 et 2009, année où environ 870 traités sont entrés en vigueur.

Le rapport indique que « l’incertitude de la politique économique mondiale et les risques géopolitiques ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis le début du siècle ».

En revanche, les IDE sont généralement concentrés dans les pays dotés d’une économie plus importante. Ainsi, entre 2012 et 2023, les deux tiers des flux d’IDE vers les économies en développement ont été dirigés vers seulement dix pays – la Chine, l’Inde et le Brésil représentant ensemble près de la moitié du total des flux d’IDE vers les marchés émergents et les économies en développement.

Le rapport ajoute que les 26 pays les plus pauvres n’ont reçu que « 2 % de l’investissement total ».

La Banque mondiale appelle à une coopération mondiale renforcée pour aider à orienter les financements vers les économies en développement présentant les plus grands déficits d’investissement.

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Iran-Israël : le G7 se range fermement du côté d’Israël

Les dirigeants du G7 ont appelé ce mardi 17 juin à une « désescalade » régionale au Moyen-Orient. Dans un communiqué, le groupe, toute en affirmant que « l’Iran ne pourra jamais posséder l’arme nucléaire », a souligné qu’Israël a « le droit de se défendre ».

Le groupe des sept nations les plus industrialisées (G7) – les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et le Canada – dans sa déclaration sur le conflit Iran-Israël, a assuré : « Nous affirmons qu’Israël a le droit de se défendre et réaffirmons notre soutien à la sécurité d’Israël. Nous soulignons également l’importance de protéger les civils ».

La guerre entre l’Iran et Israël, qui a débuté vendredi 13 juin 2025 avec des frappes aériennes israéliennes sur l’Iran, a suscité des inquiétudes dans une région déjà à fleur de peau depuis le début de l’offensive militaire israélienne sur Gaza en octobre 2023.

Trump à la manœuvre : “Evacuez Téhéran, l’Iran ne doit pas avoir la bombe!”

Le président américain Donald Trump a exhorté tout le monde à évacuer la capitale iranienne, Téhéran, tôt mardi matin, réitérant que l’Iran aurait dû signer un accord nucléaire avec les États-Unis.

Dans un message publié sur Truth Social, il a écrit en lettres capitales : « L’Iran ne pourra jamais posséder l’arme nucléaire. Je l’ai répété ! Tout le monde doit évacuer Téhéran immédiatement ! ». Il a ajouté qu’il était regrettable que « des vies humaines soient gaspillées »…

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BM – Chine : consommation, un rôle clé dans la croissance économique

Selon un rapport de la Banque mondiale publié le 16 juin à Pékin, libérer la dynamique de consommation sur le marché contribuera à soutenir la croissance économique en Chine.

La mise en œuvre de politiques appropriées par Pékin contribue à augmenter la consommation en Chine, un exemple typique étant l’augmentation des ventes d’appareils électroménagers dans les grandes villes. L’économie maintenant sa dynamique de croissance début 2025, selon les données du même rapport.

« La consommation en Chine des ménages sera importante pour soutenir la croissance économique, compte tenu des défis économiques tant au niveau national qu’international ». C’est ce qu’a déclaré Mara Warwick, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Chine, la Mongolie et la Corée.

En outre, elle estime que le renforcement du filet de sécurité sociale, notamment pour les immigrants et les travailleurs temporaires, pourrait encourager une augmentation des dépenses de consommation. Et ce, en améliorant la sécurité financière et en réduisant le besoin d’épargne de précaution.

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Les immigrants illégaux toujours traqués par Trump

Donald Trump a ordonné de nouvelles opérations contre les immigrants illégaux dans les grands centres urbains, bastions des démocrates, en vue du « plus grand programme de déportation massive de l’histoire ».

« Nous devons intensifier nos efforts pour arrêter et expulser les immigrés illégaux dans les grandes villes américaines comme Los Angeles, Chicago et New York, où vivent des millions » d’entre eux. C’est ce qu’a déclaré dimanche 15 juin le président américain via Truth Social. « Ces villes, et d’autres, sont le noyau central du pouvoir démocrate », a-t-il poursuivi.

Il a fait de l’expulsion des immigrants illégaux une priorité de son second mandat. Il a fait campagne en promettant de mettre fin à la prétendue « invasion » de « criminels » étrangers aux États-Unis. Cependant, ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont particulièrement ciblé les immigrants latino-américains, pourtant essentiels dans certains secteurs économiques du pays.

A noter que les raids répétés des agents des agents de la police fédérale de l’immigration (ICE) à Los Angeles ont déclenché des manifestations, dont certaines ont dégénéré en violences. Trump a réagi en ordonnant le déploiement de 4 000 membres de la Garde nationale et de 700 marines, défiant l’opposition du gouverneur de Californie et du maire de la ville.

Samedi, alors que Donald Trump assistait à un défilé militaire à Washington, des centaines de milliers de citoyens opposés à sa politique sont descendus dans la rue sous le slogan général « No Kings » (Pas de rois). Dénonçant ce qu’ils qualifient de déviations dictatoriales du chef de l’État.

Dans son post sur Truth Social, le président républicain a souligné que « chaque jour, les hommes et les femmes courageux de l’ICE sont soumis à des actes de violence, de harcèlement et même de menaces de la part de citoyens démocrates radicaux ». Mais, a-t-il insisté, « rien ne nous empêchera de mener à bien notre mission […] Les agents de l’ICE sont chargés de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour atteindre l’objectif de faire du plus grand programme de déportation massive de l’histoire une réalité ».

« Les démocrates d’extrême gauche, avec leurs esprits malades, détestent notre pays et veulent détruire nos centres-villes — et ils y parviennent ! », a tweeté Trump.

Il a ordonné à l’ICE et aux autres agences chargées de l’application de la loi de « se concentrer » sur le cœur des villes, qui, selon lui, étaient « en proie à la criminalité » et aux « meurtres ».

Il a insisté sur le fait que l’ensemble du gouvernement avait reçu l’ordre de « consacrer toutes les ressources possibles » à cette entreprise et d’« inverser la migration de destruction massive » – l’expression faisant évidemment référence au terme « arme de destruction massive » – qui « transforme nos villes autrefois idylliques en scènes de dystopie du tiers-monde ».

« Vous avez mon soutien indéfectible. Maintenant, allez-y et faites votre travail », a-t-il ajouté – en tapant la dernière phrase en majuscules – s’adressant aux agents de l’ICE et aux « patriotes » des autres agences. « Les vrais Américains vous encouragent tous les jours », a également souligné Donald Trump.

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Von der Leyen appelle le G7 à éviter le protectionnisme

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appelle le G7 à « éviter le protectionnisme ». Elle s’exprimait ainsi lors d’une conférence de presse, qui se tenait lundi 16 juin 2025. Au premier jour du sommet des dirigeants du groupe des sept (G7) nations les plus industrialisées du monde, qui se tient au Canada.

« Gardons nos échanges commerciaux équitables, prévisibles et ouverts. Nous devons tous éviter le protectionnisme », a exhorté Von Der Leyen lors de cette conférence de presse conjointe avec le président du Conseil européen, Antonio Costa. A noter que la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, imposant divers droits de douane ces derniers mois, a alarmé les partenaires de son pays.

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Conflit israélo-iranien : les pôles énergétiques critiques sous pression

L’affrontement militaire israélo-iranien a une fois de plus mis en lumière le scénario le plus dangereux pour la sécurité énergétique et maritime mondiale : la déstabilisation du Golfe et du détroit d’Ormuz. Les derniers événements témoignent déjà de ce que beaucoup redoutaient : les marchés de l’énergie pourraient d’être déstabilisés en quelques heures. 

South Pars/North Dome dans le collimateur

Le gisement gazier conjoint irano-qatari de South Pars/North Dome, le plus grand au monde, aurait été indirectement affecté par les attaques israéliennes. L’Iran a annoncé une suspension partielle de la production après qu’un incendie s’est déclaré sur le site, attribuant l’incident à une frappe de drone israélien. L’information a été rapportée dimanche 15 juin par l’agence de presse Tasnim, sans confirmation officielle d’autres sources à ce jour.

Si cette première attaque ciblée contre le secteur énergétique iranien se confirmait, le conflit entrerait dans une nouvelle phase. South Pars/North Dome est une infrastructure essentielle pour le marché du gaz naturel liquéfié (GNL), qui représente une part importante des réserves mondiales. Une perturbation pourrait entraîner une flambée des prix, l’Asie et l’Europe, qui dépendent du GNL qatari, pourraient en souffrir.

Bandar Abbas : un port stratégique menacé

L’autre infrastructure sensible visée est la ville portuaire de Bandar Abbas, située au bord du golfe Persique. Des rapports indiquent que des frappes israéliennes ont touché les défenses aériennes près de la ville, mais aucune perturbation des opérations portuaires n’a été signalée. L’Iran affirme que les activités d’exportation se poursuivent normalement.

Cependant, Bandar Abbas gère environ 44 millions de tonnes d’exportations par an et est directement lié aux flux de pétrole et de conteneurs transitant par le détroit d’Ormuz. Tout dommage réel au port ou aux infrastructures environnantes affectera considérablement le transport de produits et de matières premières vers l’Asie et l’Afrique.

Le détroit d’Ormuz : le point d’étranglement vulnérable

Le cœur de la crise se situe, comme on pouvait s’y attendre, dans le détroit d’Ormuz. Ce passage maritime, long de seulement 33 km, transporte 20 % du pétrole mondial et plus de 30 % du GNL. L’Iran a une fois de plus menacé de « fermer » le détroit – pas nécessairement complètement, mais par des interventions telles que le mouillage de mines, des attaques de navires ou la saisie de pétroliers.

Bien qu’une panne totale soit un scénario extrême (compte tenu de la dépendance de l’Iran au pétrole), une interruption même partielle aurait des conséquences considérables. Les prix du pétrole avaient déjà augmenté de 9 % vendredi 13 juin, atteignant 87 dollars, et les analystes préviennent qu’un incident grave les ferait grimper directement au-dessus de 100 dollars.

Frontline se retire

Mais le signe d’inquiétude le plus immédiat est venu du secteur maritime. Lars Barstad, PDG de Frontline, la plus grande société de gestion de pétroliers cotée en Bourse au monde, a déclaré que son entreprise suspendait les nouveaux contrats de voyages vers le golfe Persique.

« Nous ne signons pas de contrats pour aller dans le Golfe. Ce n’est pas le cas actuellement », a-t-il déclaré, confirmant que « très peu » d’armateurs sont prêts à entrer dans le détroit dans ces conditions. Le message est clair : le transport maritime international entre dans une phase de désengagement massif du détroit d’Ormuz.

Cette évolution pourrait entraîner d’importantes perturbations pour l’ensemble du commerce maritime. Outre les flux énergétiques, les conteneurs sont également touchés, car la route Asie-Moyen-Orient-Afrique dépend de la stabilité de la région.

Le hub régional de Jebel Ali à Dubaï, qui sert de centre de transit pour une grande partie du Moyen-Orient, se trouve désormais dans une zone d’isolement potentiel.

Le risque est transféré : primes, délais, nouveaux itinéraires

Comme l’ont montré des crises similaires, la première chose à changer concerne les primes de risque. Les assureurs londoniens ont déjà classé la zone comme à haut risque, et en cas de résurgence – que ce soit dans une installation énergétique ou sur un navire –, les prix des assurances deviendront prohibitifs.

De plus, le détournement des navires autour de l’Afrique ajoutera 10 à 15 jours au voyage, provoquant une congestion dans les ports et des retards dans les chaînes d’approvisionnement.

Les négociants en énergie et les affréteurs de marchandises sèches sont déjà en alerte. Comme le soulignent les sources du marché, « personne ne souhaite être le premier navire à faire la une des journaux ».

Le lendemain : qui contrôle le risque ?

Cette crise démontre de la manière la plus brutale que la stabilité énergétique internationale est structurellement vulnérable. L’approvisionnement mondial dépend de quelques points géographiques et des décisions politiques de pays mutuellement hostiles. Chaque perturbation, aussi minime soit-elle, a un impact exponentiel.

Comme l’a déclaré un analyste du transport maritime à Reuters, « notre secteur ne peut pas évoluer dans de tels angles morts. Les décideurs doivent avoir accès à des données de risque précises et en temps réel. » Et cela ne s’applique pas seulement aux multinationales : cela s’applique également aux compagnies maritimes grecques, qui sont appelées à décider où, quand et comment naviguer – ou même s’il faut naviguer.

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Israël sous les missiles iraniens : Tel Aviv et Haïfa frappées, des dizaines de victimes

Des missiles iraniens ont frappé Tel Aviv et Haïfa avant l’aube lundi 16 juin, tuant au moins huit personnes et détruisant des habitations et des immeubles entiers. Suite à cela, le ministre israélien de la Défense a averti que les habitants de Téhéran « en paieraient le prix et bientôt ».

Les dangers d’une nouvelle escalade entre Israël et l’Iran planent sur la réunion des dirigeants du Groupe des Sept (G7) au Canada. Rt le président américain Donald Trump a exprimé dimanche 15 courant l’espoir qu’un accord puisse être conclu. Mais on ne note aucun signe d’apaisement des combats après un quatrième jour de guerre.

Les derniers morts en Israël, signalés par les services d’urgence nationaux, portent le bilan à 23 morts depuis vendredi. Les attaques israéliennes en Iran ont tué au moins 224 personnes, selon le décompte du ministère iranien de la Santé.

Israël sérieusement touché

Des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours à Haïfa, où une trentaine de personnes ont été blessées, selon les services d’urgence. Tandis que des dizaines de secouristes se précipitaient sur les zones touchées. Des incendies ont été observés dans une centrale électrique près du port, selon les médias.

Des images vidéo ont montré plusieurs missiles tirés au-dessus de Tel-Aviv, et des explosions ont été entendues dans cette ville et au-dessus de Jérusalem. Plusieurs immeubles résidentiels d’un quartier densément peuplé de Tel-Aviv ont été détruits par une frappe iranienne qui a fait voler en éclats les fenêtres d’hôtels et d’autres habitations voisines, à quelques centaines de mètres seulement de l’ambassade des États-Unis dans la ville.

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L’Égypte active un plan d’urgence pour le gaz naturel 

En réponse rapide aux tensions militaires dans la région et à la perturbation des approvisionnements en gaz en provenance de l’est, le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a activé un plan d’urgence préparé au préalable pour les priorités d’approvisionnement en gaz naturel.

Le ministère indique, dans communiqué publié vendredi 13 juin, que le plan d’urgence prévoit l’interruption de l’approvisionnement en gaz naturel de certaines activités industrielles, l’augmentation de la consommation de diesel au maximum disponible pour les centrales électriques et la coordination de l’exploitation de certaines centrales au diesel.

Il s’agit d’une mesure de précaution visant à maintenir la stabilité du réseau de gaz naturel et à éviter la nécessité de réduire la charge du réseau électrique, en attendant la reprise de l’approvisionnement en gaz naturel depuis l’est.

Il convient de noter dans ce contexte que trois navires de regazéification sont arrivés en Égypte. L’un d’eux regazéifie actuellement le gaz et l’injecte dans le réseau national de gaz naturel. Les deux autres navires sont en cours d’équipement et de raccordement aux ports pour commencer à y pomper du gaz naturel.

Le ministère a ajouté que la salle d’exploitation du réseau de gaz naturel continue de surveiller la situation 24 heures sur 24, notant que le réseau de gaz et les réserves de diesel sont sûrs.

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