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Protection civile : 139 incendies maîtrisés en 24 heures

Les unités de la Protection Civile ont effectué 139 interventions pour éteindre des incendies dans différentes régions du pays au cours des dernières vingt-quatre heures.

C’est ce qu’a annoncé ce mardi 24 juin, le porte-parole de la Protection Civile sur sa page Facebook.

Le nombre total d’interventions menées par les agents de l’Office National de la Protection Civile (ONPC), du 23 juin 2025 à 6h00 au 24 juin à 6h00, s’élève à 592.

Parmi celles-ci, on compte 139 interventions pour éteindre des incendies, 122 interventions de secours et d’assistance routière, ainsi que 296 interventions pour des incidents sans lien avec des accidents de la circulation.

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Lancement de l’étude stratégique pour le développement du lac de Sijoumi

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, a annoncé, mardi 24 juin, le lancement de l’étude stratégique pour le développement intégré des rives du lac de Sijoumi.

Prévue sur une durée de 24 mois, cette étude sera élaborée sous la supervision d’un bureau d’études tunisien. Elle constitue une étape clé dans la démarche engagée par la Tunisie pour améliorer la situation environnementale, sociale et économique de la région, a précisé le ministre lors d’une journée d’information organisée à Tunis.

Cette étude définira les grandes orientations à moyen et long termes, en s’appuyant sur une vision prospective visant à exploiter de manière optimale le potentiel du lac de Sijoumi. Elle associera les acteurs publics locaux, les représentants de la société civile et bénéficiera de l’encadrement d’un groupe d’experts.

Le ministre a souligné que la zone humide de Sijoumi constitue une composante majeure de la banlieue ouest du Grand Tunis. Elle s’étend sur environ 3 000 hectares, en bordure de plusieurs quartiers abritant près de 600 000 habitants. Le site est d’ailleurs classé zone humide d’importance internationale dans le cadre de la convention de Ramsar.

M. Zouari a précisé que l’État ambitionne d’aménager un plan d’eau intégré dans le tissu urbain, afin de favoriser une cohabitation harmonieuse entre la ville et la nature. L’objectif est de créer un espace attractif, accessible à toutes les catégories sociales, avec des infrastructures de loisirs et de bien-être, pour une meilleure qualité de vie.

Il a rappelé que le ministère avait auparavant été chargé d’élaborer une étude de valorisation et d’aménagement de la sebkha de Sijoumi. Celle-ci a abouti à une stratégie visant à renforcer la capacité du milieu naturel à absorber les eaux pluviales provenant de différents bassins versants, afin de réduire les risques d’inondation.

Cette approche inclut également la dépollution de la zone humide, la suppression des rejets anarchiques, ainsi que la promotion de la biodiversité et de l’équilibre écologique en faveur d’un environnement sain.

De son côté, Nadia Gouider Trabelsi, directrice générale des services aériens et maritimes au sein du ministère, a indiqué que le projet de développement intégré nécessitera des investissements importants, estimés à près de 400 millions de dinars. Cela impliquera la mobilisation de partenaires et le recours à des mécanismes de partenariat public-privé.

Elle a ajouté que l’étude permettra de définir une vision claire pour remédier à la pollution dans la région de Sijoumi et promouvoir des projets résidentiels et industriels respectueux de l’environnement.

L’objectif final est de rendre les rives du lac attractives, de dynamiser les services, de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des habitants de la région.

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Bizerte : 12 infractions pour occupation illégale du domaine maritime

Douze procès-verbaux pour exploitation du domaine maritime sans autorisation ont été rédigés lors de la campagne de contrôle menée sur la plage de Ras Angela à Bizerte-sud.

Le chef régional de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral, Mahder Kcherem a indiqué à l’Agence TAP que plusieurs tables, chaises, parasols et cabanes ont été saisis. Il ajoute que ces campagnes de contrôle se poursuivront durant la période estivale pour lutter contre l’occupation abusive du domaine public maritime dans la région.

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Repos d’un jour pour le Nouvel An de l’Hégire

À l’occasion du Nouvel An de l’Hégire, les agents de l’État, des collectivités locales ainsi que des établissements publics à caractère administratif bénéficieront d’un jour de congé, a annoncé la présidence du gouvernement.

Ce jour de congé sera accordé soit le jeudi 26 juin, soit le vendredi 27 juin 2025, en fonction de l’observation lunaire. Et ce, conformément au communiqué qui sera publié par le Mufti de la République.

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Rencontres Médicales des Deux Rives à Gammarth le 19 juillet

Pour la première fois en Tunisie, des médecins et professionnels de santé et ceux issus de la diaspora se réuniront lors des Rencontres Médicales des Deux Rives, prévues le 19 juillet 2025 à Gammarth, banlieue nord de Tunis.

Soutenu par un large réseau de médecins tunisiens établis à l’étranger (TRE), cet événement inédit a pour ambition de tisser des liens durables entre des compétences dispersées géographiquement mais unies par une origine commune.

Des praticiens venus de France, du Canada, d’Allemagne, d’Italie, du Qatar et des Émirats arabes unis mais aussi ceux résidant en Tunisie sont attendus pour renforcer les synergies médicales entre les deux rives.

Cette rencontre vise à encourager le partage d’expériences, à valoriser les expertises et à initier des coopérations scientifiques, pédagogiques et institutionnelles.

Au programme : des tables rondes thématiques sur la santé publique et l’innovation, des témoignages croisés de praticiens; ainsi que des ateliers pratiques destinés à élaborer une feuille de route commune pour une coopération médicale renforcée. La journée sera également un temps fort de réseautage et de réflexion stratégique sur l’avenir du système de santé tunisien, au service d’une médecine d’excellence, fondée sur les valeurs de progrès et d’engagement collectif.

Portée par Medi Connect Event, cette première édition réunira médecins hospitaliers, praticiens libéraux, experts en santé publique et décideurs institutionnels autour d’un objectif commun : construire ensemble une Tunisie médicale forte, moderne et inclusive.

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Iran Vs Israël : match nul, victoire stratégique?

Le récent affrontement militaire entre Israël et l’Iran n’a pas seulement été une démonstration de puissance : il a révélé une nouvelle architecture de la guerre moderne. Un conflit mené sur plusieurs plans- militaire, psychologique, technologique et médiatique- où les objectifs flous d’un camp ont rencontré la résilience et l’adaptation tactique de l’autre.

Résultat : une guerre sans vainqueur déclaré, mais dont les dividendes stratégiques penchent, contre toute attente, en faveur de Téhéran.

Objectifs changeants, stratégie confuse : le faux départ israélien

Dès les premières heures de l’offensive, Israël a présenté un discours brouillé. Était-il question de neutraliser les capacités nucléaires de l’Iran? D’éliminer ses missiles balistiques? Ou de faire tomber le régime? Cette succession d’objectifs contradictoires a semé le doute non seulement chez ses alliés, mais également au sein de ses propres cercles décisionnels.

Une guerre déclenchée sans vision claire produit rarement les résultats escomptés. Et celle-ci n’a pas fait exception.

Supériorité militaire israélienne… mais vulnérabilité stratégique

Israël dispose d’un avantage technologique considérable : des systèmes de renseignement redoutablement efficaces, une domination aérienne quasi absolue, des capacités de frappe chirurgicale testées et éprouvées. Pourtant, ces atouts n’ont pas empêché l’Iran d’infliger des coups d’une intensité inédite au cœur même du territoire israélien. Des infrastructures militaires, économiques et sécuritaires majeures ont été atteintes, mettant à nu une réalité que Tel-Aviv peine à admettre : la dissuasion classique ne fonctionne plus face à un ennemi capable de mêler drones, missiles de saturation et guerre de l’information.

L’ADN d’une guerre hybride et asymétrique

Ce conflit n’a rien eu de conventionnel. Il a été mené à la fois sur le terrain, dans les airs, dans le cyberespace et dans l’espace symbolique. L’Iran a montré qu’il pouvait transformer son infériorité technologique en une force tactique en combinant la dispersion stratégique, l’opacité de ses installations et une guerre psychologique maîtrisée. Nous sommes entrés dans l’ère des conflits multidimensionnels : asymétriques dans les moyens, hybrides dans les méthodes, flous dans les lignes rouges. Le champ de bataille est désormais sans frontières.

Un programme nucléaire intact? La grande inconnue

Israël a martelé avoir visé les sites de centrifugeuses et les stocks d’uranium hautement enrichi. Mais jusqu’à présent, aucun élément tangible ne permet de conclure que les capacités nucléaires iraniennes ont été significativement entamées. Au contraire, de nombreuses sources suggèrent que Téhéran aurait pu anticiper l’attaque, disperser ses matériaux sensibles et préparer des installations de repli dans des zones souterraines. Si cela est confirmé, le cœur du programme nucléaire iranien aurait survécu. Ce qui rend l’objectif israélien initial doublement manqué.

Une guerre gagnée… sur le terrain du récit?

Le rôle de la narration dans cette guerre est central. Si Israël a mené la guerre avec des armes, l’Iran l’a aussi menée avec des symboles : se présenter comme la victime d’un axe américano-israélien, rallier l’opinion publique régionale à sa cause, et revendiquer la capacité de riposter avec une efficacité stratégique. L’intervention militaire américaine, modérée et limitée, a paradoxalement renforcé la posture de résistance du régime iranien. En sauvant la face d’un allié, Washington a peut-être offert à l’ennemi commun un levier de légitimité intérieure.

La fin du mythe de la guerre décisive

Ce conflit marque aussi la fin d’un modèle hérité : celui de la guerre aux contours clairs avec un gagnant et un perdant. Ni Israël, ni l’Iran n’ont remporté une victoire totale. Pourtant, l’Iran, en parvenant à encaisser l’assaut, à riposter, à maintenir sa structure étatique et, peut-être, à protéger l’essentiel de ses capacités stratégiques, a transformé une guerre défensive en succès psychopolitique. « Ne pas perdre », dans ce nouveau paradigme, devient une forme de victoire absolue.

Tout compte fait, ce que révèle la guerre irano-israélienne, c’est une transformation radicale du concept même de conflit armé. La supériorité technologique ne garantit plus la sécurité. L’ambiguïté stratégique est un piège pour ses auteurs. Et la capacité de nuisance, plus que la conquête, redéfinit le rapport de force.

Dans ce duel où personne n’a triomphé, c’est l’Iran qui ressort renforcé. Non pas pour avoir gagné la guerre, mais pour avoir survécu à celle que tout annonçait comme perdue.

 

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Du même auteur:

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* Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique & digitale // Data scientist & Aiguilleur d’IA

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Ouverture du festival de l’ASBU à Carthage avec un spectacle du chanteur Saber Rebai

L’amphithéâtre romain de Carthage a abrité, lundi soir 23 juin, un spectacle de Saber Rebai à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 25ème édition du Festival arabe de la radio et de la télévision organisé par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU).

La cérémonie a été marquée par la présence de Amina Srarfi, ministre des Affaires culturelles, et de Mohammed Fahd Al-Harthi et Abderrahim Souleimen, respectivement président et directeur général de l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU), en plus de plusieurs diplomates et ambassadeurs accrédités en Tunisie.
A cette occasion, Mohammed Fahd Al-Harthi – qui est également le président directeur général de l’Autorité de Radiodiffusion saoudienne (SBA) -, a rendu un hommage à certaines figures emblématiques du paysage audiovisuel arabe dont la Tunisienne Donia Chaouch, la Yémenite Sonia Mrissi, l’Algérienne Rania Sirouti et le Somalien Abderrachid Moheddine Kalmoy.
Le chanteur égyptien Hamada Helal, l’acteur, metteur en scène, compositeur et chanteur irakien Sami Kaftan, en plus d’actrices l’Egyptienne May Omar, la Syrienne Jiana Aneed, la Jordanienne Rania Ismail et la Libanaise Julia Kassar étaient également à l’honneur.
La soirée s’est poursuivie avec un spectacle de la chanson arabe de Saber Rebai accompagné par l’Orchestre dirigé par le maestro Kais Melliti. Un public assez nombreux était présent à ce concert au cours duquel Saber Rebai a interprété un cocktail de ses anciennes et nouvelles chansons avec notamment « Chayek », un tube sorti il y a un mois.

La Palestine en hommage

En hommage à la Palestine, l’artiste s’est enveloppé des drapeaux tunisien et palestinien avant d’interpréter une fusion du patrimoine musical palestinien et tunisien. Il s’agit d’une chanson d’après les paroles du poète tunisien Ridha Chair. A l’issue du spectacle, un hommage a été rendu à Saber Rebai par les organisateurs du festival de l’ASBU.
Le festival se poursuit mardi 24 juin à la Médina Yasmine Hammamet qui abrite, sur deux jours, le Salon de la technologie et qui constitue un rendez-vous annuel pour les dernières innovations, notamment dans le domaine de l’équipement audiovisuel. 80 exposants arabes et étrangers répartis sur 100 stands prennent part à ce salon et au marché des programmes radiophoniques et télévisés qui constitue un espace pour présenter les productions des instances et sociétés de productions.

L’avenir des médias à l’ère de l’IA en débat

Des séminaires autour de la production dramatique arabe, l’avenir des médias à l’ère de l’IA et les médias pour enfants sont également au menu de la programmation du festival de l’ASBU à Hammamet.
Le Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la culture, accueillera la cérémonie de clôture qui sera marquée par un concert de Karim Thlibi et l’annonce des lauréats.
Une sélection de 299 œuvres dont 145 œuvres radiophoniques et 154 œuvres télévisuelles figure également dans le programme de la 25ème édition.
Ainsi, dans la compétition radiophonique, 109 chaînes sont dans la compétition officielle et 36 autres dans la compétition parallèle. Parmi les chaînes de radios participantes, 14 chaines membres de l’ASBU dans la compétition officielle et 14 autres chaines privées internationales, diffusant ses programmes en arabe, dans la compétition parallèle.
Sur les 154 œuvres télévisuelles participantes, 107 dans la compétition officielle et 47 autres dans la compétition parallèle. La liste des chaînes de télé participantes comprend 17 établissements télévisuels membres de l’ASBU, neuf chaînes par satellite et 20 sociétés de production.
A noter que le Festival arabe de la radio et de la télévision est organisé par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU- Arab state Broadcasting Union) en partenariat avec le ministère des Affaires Culturelles, les Établissements de la Radio et de la Télévision tunisiennes et l’organisation arabe des satellites de communication (Arabsat).
Organisé du 23 au 26 juin 2025, entre Tunis et Hammamet, le festival fête son 44ème anniversaire dans une édition spéciale ayant pour thème “L’espace de convergence et de créativité”.

Un peu d’histoire

Depuis sa création en 1981, le Festival est organisé à Tunis qui abrite le siège de l’ASBU – une organisation professionnelle arabe fondée en 1969, en vue de renforcer la coopération interarabe dans le secteur de l’audiovisuel, radio et télévision.
Devenu un évènement annuel en 2015, le festival vise à promouvoir la production radiophonique et télévisée arabe et à présenter les dernières innovations technologiques dans la production audiovisuelle. Il œuvre à contribuer au développement de la production radiophonique et télévisée arabes et à améliorer la qualité des contenus audiovisuels.
Chaque année, le festival accueille les instances membres de l’ASBU parmi les chaines de télévision et stations de radio arabes publiques et celles des radions et télévisions privées, les sociétés de productions et les agences de presse arabes. Les sociétés de production et les chaines et les stations de radio, non arabes, qui produisent et diffusent en langue arabe y sont également invitées.
Tous les ans, les cérémonies d’ouverture et de clôture du festival de l’ASBU sont retransmises en direct sur différentes chaînes de télévision et stations de radio arabes, publiques et privées.
Avec TAP

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Le CETTEX et le CFI-Sfax, la main dans la main pour dynamiser le secteur du textile

Le Centre Technique du Textile (CETTEX) et le Centre de Formation Interentreprises de Textile (CFI-Sfax) ont conclu, lundi 23 juin, un accord de partenariat. Il vise à soutenir la nouvelle génération de professionnels du textile et à impulser le développement du secteur en Tunisie.

Ce partenariat stratégique ambitionne d’offrir de nouvelles opportunités aux étudiants et jeunes diplômés tunisiens dans le domaine du textile et de l’habillement. Et ce, en renforçant leurs compétences techniques et pratiques, grâce à une coopération étroite entre les deux institutions, indique le CETTEX.

Parmi les axes majeurs de cette collaboration figurent : la formation et le perfectionnement des compétences; l’accès aux laboratoires du CETTEX pour des activités de test et d’analyse; la participation conjointe à des événements professionnels; ainsi que l’implication dans des projets collaboratifs pour favoriser l’innovation et relever les défis du secteur.

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Météo : jusqu’à 40 degrés attendus ce mardi 24 juin

L’INM (Institut national de la météorologie) annonce, pour mardi 24 juin 2025, un temps généralement nuageux.
Mais les températures connaîtront une légère hausse, avec des maximales comprises entre 31 et 35 °C sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 36 et 40 °C ailleurs dans le pays.

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Tunisie – ONU : Mohamed Ali Nafti accueille Rana Taha, nouvelle coordinatrice résidente des Nations unies

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi 23 juin 2025, Rana Taha, récemment nommée coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie. Elle lui a remis à cette occasion la lettre officielle de nomination émise par le secrétaire général de l’ONU.

Dans un communiqué, le ministère indique que cette rencontre a permis de revisiter les grandes étapes de la coopération historique entre la Tunisie et l’ONU. M. Nafti a réaffirmé la volonté constante de la Tunisie, depuis son indépendance, de consolider ce partenariat et de participer activement aux opérations de maintien de la paix de l’organisation.

Le ministre a insisté sur la nécessité, dans le contexte régional et international actuel, de franchir une nouvelle étape dans la coopération bilatérale. Il a mis en avant des priorités nationales clés telles que la transition numérique et énergétique, la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités régionales, la justice sociale, ainsi que la sécurité alimentaire et hydrique.

Il a également évoqué l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, visant à désigner l’année 2025 comme celle du renforcement de l’action multilatérale et du partenariat accru avec le système onusien. Cette démarche s’inscrit dans l’engagement de la Tunisie à soutenir les efforts internationaux pour la paix, la sécurité et le développement, selon une approche humaniste adaptée aux défis contemporains.

De son côté, Mme Taha a exprimé l’attachement des Nations unies à la mise en œuvre efficace des programmes de coopération avec la Tunisie. Elle a souligné l’importance d’une coordination renforcée afin d’aligner ces programmes avec les priorités nationales, en particulier dans la perspective du prochain cadre de coopération des Nations unies pour le développement 2027–2030.

Rana Taha cumule plus de vingt ans d’expérience au sein du système onusien, notamment dans les domaines du développement et de la consolidation de la paix. Avant son arrivée en Tunisie, elle exerçait en tant que conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.

Elle a également occupé plusieurs fonctions au siège des Nations unies entre 2015 et 2019, notamment à la tête du programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a travaillé précédemment au Liban, au Soudan, et dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2015.

Titulaire de plusieurs diplômes en relations internationales, politiques publiques et sociologie, Rana Taha est mariée et mère d’un enfant.

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Huile d’olive tunisienne : diversifier ou subir, l’avertissement de l’OTE face aux restrictions américaines

« La Tunisie pourrait faire l’objet d’une surtaxe de 28 % sur ses produits exportés, notamment l’huile d’olive, vers les Etats-Unis. Cette situation souligne la nécessité d’accélérer la diversification des marchés à l’export », plaide l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) dans une note qui vient d’être publiée.

Dans cette note intitulée « Un protectionnisme américain pouvant être coûteux pour la Tunisie », l’OTE a mis l’accent sur l’importance de développer les exportations vers les pays avec lesquels la Tunisie enregistre, encore, une balance commerciale déficitaire, ainsi que vers les marchés émergents de l’huile d’olive en Afrique et en Asie.

L’observatoire estime que cette nouvelle surtaxe imposée risque de toucher de plein fouet les recettes d’exportation, notamment, pour l’huile d’olive et les engrais qui seront revues à la baisse. Selon lui, la compétitivité-prix de l’huile d’olive tunisienne sur le marché américain risque d’en prendre un coup, face au tarif douanier plus faible de 20 % appliqué aux pays de l’Union européenne ainsi qu’à d’autres exportateurs émergents comme la Turquie, l’Argentine et le Maroc.

Et d’ajouter qu’un impact indirect est aussi à prévoir, car l’Italie et l’Espagne sont soumises à la même politique protectionniste. Par conséquent, leurs exportations vers les Etats-Unis pourraient baisser, réduisant ainsi, leurs importations d’huile tunisienne en vrac.

Entre 2020 et 2024, les exportations tunisiennes ont enregistré une croissance de 144%, générant un excédent commercial de 215,8% millions de dinars en 2024 et plaçant les Etats Unis au 6e rang des importateurs de produits tunisiens, avec une part qui dépasse 3 % de la valeur totale des exportations. En ce qui concerne l’huile d’olive, elle représente 99,6 % des produits exportés vers les Etats-Unis dans la catégorie « graisses, huiles et cires ». Cela fait des Etats Unis le troisième importateur d’huile d’olive tunisienne.

Pour faire face au protectionnisme américain, l’OTE a jugé indispensable de revoir cette orientation de la spécialisation excessive dans la production, car elle rend très vulnérable aux crises commerciales et géopolitiques. Elle a, d’autre part, souligné la nécessité de devenir moins dépendant des marchés spécifiques d’exportation, mais aussi de réduire nos besoins en importations et garantir la souveraineté nationale.

En avril dernier, le président des Etats-Unis avait annoncé l’instauration de tarifs additionnels sur l’ensemble des importations dans le but de réduire le déficit commercial du pays. Cette mesure prévoit un tarif général de 10% ainsi que des taux différenciés selon les pays, parmi lesquels la Tunisie qui se voit appliquer un tarif particulièrement élevé de 28%. D’après l’observatoire, il s’agit du tarif le plus élevé de la région MENA.

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Conseil des régions et des districts auditionne des représentants du ministère de l’Emploi

La commission des services et du développement social relevant du Conseil des régions et des districts a organisé, lundi 23 juin une séance d’audition consacrée aux représentants du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

L’objectif principal de cette réunion était d’examiner la situation du secteur de la formation professionnelle et son adéquation avec les besoins du marché du travail.

Les représentants du ministère ont, dans un premier temps, présenté un exposé chiffré détaillant l’état du secteur, qui compte actuellement 512 établissements de formation couvrant 231 spécialités.

D’après un communiqué publié par le Conseil, cette intervention a permis de mettre en lumière plusieurs nouveautés prévues pour la rentrée 2025-2026. Parmi celles-ci figurent l’augmentation du nombre de places disponibles dans les centres de formation, la mise en place d’un système d’inscription en ligne, ainsi que le renforcement des partenariats aux niveaux national et international.

Une présentation complémentaire a été faite sur les textes réglementaires encadrant la formation professionnelle et les établissements concernés, en plus des grandes orientations du ministère visant à promouvoir le capital humain et à encourager la formation continue pour le développement des compétences.

Lors du débat, plusieurs députés ont insisté sur la nécessité de créer de nouveaux centres de formation dans les différentes régions et délégations, afin de faciliter l’accès des jeunes à l’emploi.

Par ailleurs, certains intervenants ont proposé la création de structures de formation dédiées aux personnes en situation de handicap, dans une optique d’inclusion sociale et d’intégration professionnelle.

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La Tunisie élue à la présidence de l’Africa CDC pour l’Afrique du Nord

Le ministère de la Santé a annoncé que la Tunisie a été désignée à la présidence du Centre régional pour l’Afrique du Nord relevant du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), dont le siège sera implanté au Caire, en Égypte.

Cette décision a été prise à l’unanimité lors de la réunion du Comité directeur régional de l’Africa CDC. Elle se tenait ce lundi, dans la capitale égyptienne. La délégation tunisienne, conduite par le ministre de la Santé Moustapha Ferjani, a activement participé aux travaux de cette session stratégique.

L’élection de la Tunisie à la tête de ce centre régional traduit la confiance des pays africains dans ses compétences techniques et diplomatiques en matière de santé publique. De même que son engagement constant en faveur de la coopération sanitaire régionale.

S’exprimant à cette occasion, M. Ferjani a souligné que cette nomination représente une reconnaissance internationale des efforts déployés par la Tunisie pour renforcer la sécurité sanitaire en Afrique du Nord. Il a également rappelé que ce centre n’avait pu être activé depuis près de dix ans, et que cette désignation marque désormais le lancement effectif d’une nouvelle dynamique régionale, axée sur des stratégies sanitaires coordonnées et durables.

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Hyundai Tunisie lance son application mobile, MyHyundaiTunisia

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque automobile sud-coréenne Hyundai en Tunisie, poursuit son engagement envers l’innovation et l’amélioration continue de l’expérience client en annonçant le lancement de sa nouvelle application mobile MyHyundaiTunisia. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de digitalisation de la marque, visant à offrir des services après-vente modernes, accessibles et personnalisés à sa clientèle.

Disponible gratuitement sur les plateformes iOS et Android, l’application MyHyundaiTunisia permet aux utilisateurs de :

  • Prendre rendez-vous en ligne pour tout type d’intervention (entretien, révision, réparation), en sélectionnant le créneau horaire et l’agence de leur choix ;
  • Optimiser leur temps en réduisant les délais d’attente grâce à une planification efficace ;
  • Accéder facilement aux informations clés relatives à leur véhicule, telles que l’historique des services, les rappels d’entretien, ainsi que les horaires et coordonnées des ateliers Hyundai.

« Le lancement de l’application MyHyundaiTunisia s’inscrit dans notre volonté de proposer à nos clients une expérience toujours plus fluide, moderne et connectée. Cette application représente une étape importante dans notre stratégie de digitalisation, visant à renforcer la proximité avec nos clients et à leur fournir des services de qualité, accessibles en quelques clics », déclare Mehdi Mahjoub, directeur général de Hyundai Tunisie.

Cette initiative s’ajoute aux efforts constants de Hyundai Tunisie pour améliorer l’expérience client, comme en témoigne l’obtention pour la quatrième année consécutive du titre de « Élu Service Client de l’Année 2025 »

Par ailleurs, Hyundai Tunisie continue d’élargir son réseau de services pour être encore plus proche de ses clients. Récemment, un nouveau centre de service rapide a été inauguré à la Charguia I, offrant une prise en charge fluide et efficace, garantissant un service de qualité à tous les clients. Ce centre propose une large gamme de prestations essentielles afin d’assurer un entretien optimal des véhicules. En outre, Hyundai Tunisie a mis en place une offre inédite : l’huile moteur est offerte après chaque deux entretiens périodiques successifs effectués.

Avec un réseau de 20 agences réparties à travers toutes les régions tunisiennes, Hyundai Tunisie garantit une proximité et une réactivité qui font la différence. La marque continue de respecter les droits du consommateur et offre une garantie étendue de 5 ans sur ses véhicules, assurant ainsi la tranquillité d’esprit de ses clients.

Pour plus d’informations et pour télécharger l’application, rendez-vous sur

Avec communiqué

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Rana Taha est la nouvelle coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie

Rana Taha, nouvelle Coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, a présenté aujourd’hui ses lettres de créance à Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Elle a été nommée par le Secrétaire général des Nations Unies, le 19 juin 2025.

Lors de cette rencontre, des discussions ont eu lieu autour du renforcement du partenariat entre les Nations Unies et la Tunisie, en soutien au développement durable. Rana Taha a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à accompagner la Tunisie dans la mise en œuvre de ses priorités nationales.
A, cet égard, notons que Rana Taha bénéficie d’une expérience de plus de vingt ans au sein du système des Nations Unies, notamment dans les domaines du développement et du maintien de la paix.
Avant sa nomination en Tunisie, elle a occupé le poste de cheffe d’équipe et conseillère principale pour la paix et le développement au Kenya.
Elle a également exercé diverses fonctions au siège des Nations Unies entre 2015 et 2019, supervisant le programme régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a travaillé au Liban et au Soudan entre 2007 et 2015, ainsi que dans les territoires palestiniens occupés entre 2003 et 2007.
Mme Taha est titulaire de diplômes en relations internationales, politiques publiques et sociologie. Elle est mariée et mère d’un enfant.

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Amen Bank, acteur clé de la transition énergétique

Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable et d’une économie plus verte, Amen Bank organise ce lundi 23 juin 2025 un débat intitulé :  » Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne « , dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables.

Lors de son allocution, Néji Ghandri, Président du Directoire d’Amen Bank a rappelé que la transition énergétique n’est plus une option, mais une nécessité impérative. Il a souligné l’importance de développer des mécanismes d’autoproduction d’énergie et d’améliorer la compétitivité des entreprises pour atteindre un objectif ambitieux de 35 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique tunisien.

Il a également insisté sur le rôle crucial du secteur bancaire, qui doit agir comme un catalyseur en osant accélérer la transition, en révisant les mécanismes existants et en renforçant l’efficacité énergétique. Amen Bank, première banque verte en Tunisie depuis 2022, a déjà accompagné 23 projets d’énergies renouvelables en 2024 et prévoit de renforcer son soutien en 2025.

En effet, Néji Ghandri invite toutes les entreprises tunisiennes à innover, investir et s’engager activement dans cette transition énergétique indispensable.

Un engagement fort pour faciliter le financement des PME

Le président du directoire a réaffirmé la volonté d’Amen Bank de faciliter l’accès au financement pour les PME engagées dans des projets d’énergies renouvelables, notamment via des produits financiers adaptés et des conditions avantageuses.

Intervenant lors du premier panel,  Samir Amous,  expert international  des politiques énergétiques et climatiques a souligné l’importance de  la transition énergétique. Ce qui représente un changement profond et irréversible des modes de production, de distribution et de consommation d’énergie, visant à rendre le système plus durable et écologique. De ce fait, ce processus implique :

  • Un changement des pratiques de production et de consommation.
  • Une évolution du mix énergétique.
  • Une adoption de nouvelles technologies

Il convient de noter que cette transition s’inscrit dans un cadre plus large, imbriquant plusieurs dimensions. A savoir, Transition climatique : le déclencheur global

Transition énergétique : le cœur de toutes les transitions

Transition écologique : le cadre structurant et fédérateur

Transition digitale : l’accélérateur

Toutefois, le contexte géopolitique et réglementaire n’est pas en reste. Face aux tensions maximales qui secouent le Moyen-Orient entre l’Iran, Israël et les USA, et face à la montée des prix du pétrole et aux enjeux géopolitiques, la décarbonation de l’économie tunisienne devient une priorité.

Par ailleurs, il rappelle dans ce contexte que la Tunisie, signataire de l’Accord de Paris depuis 2016, s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) via des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), renouvelées tous les cinq ans.

Il estime que pour atteindre ces objectifs, le pays mettra en place divers mécanismes, notamment :

  • Marché du carbone
  • Taxation carbone (CBAM/MACF) prévue dès 2026
  • Incitations financières et réglementaires
  • Exigences de bilans et d’empreintes carbone

Ces mesures auront des répercussions importantes sur tous les secteurs économiques, y compris le secteur financier. d’où l’appel à l’action. 

En somme, ce rendez-vous organisé par Amen Bank est un moment d’écoute et de dialogue, tourné vers un avenir plus durable. 

 

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Amen Bank, catalyseur de la transition énergétique pour les entreprises

Amen Bank organise ce lundi 23 juin 2025 un débat intitulé « Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne », dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables.

Lors de son allocution, Néji Ghandri, président du directoire d’Amen Bank , a souligné que la transition énergétique n’est plus une option mais une nécessité, insistant sur l’importance d’adopter des mécanismes d’autoproduction et d’améliorer la compétitivité des entreprises pour atteindre 35 % d’énergies renouvelables.

Il a appelé les entreprises à innover et investir, tandis que le secteur bancaire doit jouer un rôle de catalyseur en osant passer à la vitesse supérieure, notamment par la révision des mécanismes et une meilleure efficacité énergétique. Amen Bank, désignée première banque verte en 2022, a déjà accompagné 23 projets d’énergies renouvelables en 2024 et prévoit de renforcer son soutien en 2025.

Néji Ghandri a également réaffirmé l’engagement de la banque à faciliter l’accès au financement pour les PME impliquées dans les projets d’énergies renouvelables, notamment via des produits financiers adaptés et des conditions avantageuses.

Cette démarche s’inscrit dans la stratégie globale d’Amen Bank pour un développement durable, intégrant la responsabilité sociale et environnementale, la réduction de l’empreinte carbone et le soutien à l’économie verte pour le pays. 

En résumé, Amen Bank se positionne comme un acteur clé dans l’accompagnement des entreprises tunisiennes vers une économie plus verte et durable, en mobilisant ses ressources pour soutenir la transition énergétique à travers des financements adaptés et un engagement fort en faveur des énergies renouvelables.

 

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Site nucléaire Fordo : Sésame, ouvre-toi !

Dans une démarche exploratoire selon le modèle interactif « Belhedi Vs OpenAI »*, plusieurs questions ont été adressées à l’un des systèmes d’intelligence artificielle de pointe au monde, afin de mieux cerner les enjeux stratégiques du site souterrain hautement sécurisé de Fordo, en Iran.

 

Aiguilleur d’IA 

Pourquoi le site Fordo suscite-t-il un tel engouement mondial, alors que d’autres sites nucléaires iraniens restent dans l’ombre?

ChatGPT a dit :

Le site nucléaire de Fordo, en Iran, suscite un engouement mondial particulier — notamment de la part des puissances occidentales et des agences de non-prolifération — pour plusieurs raisons spécifiques qui le distinguent des autres installations nucléaires iraniennes.

1. Caractère secret et emplacement souterrain

Fordo a été révélé en 2009, non par l’Iran, mais par les services de renseignement occidentaux (notamment les États-Unis).

Il est enterré profondément sous une montagne, près de Qom, ce qui le rend extrêmement difficile à bombarder ou détruire par une frappe aérienne.

Ce camouflage soulève des soupçons sur les intentions iraniennes, notamment sur une éventuelle volonté de développer des capacités nucléaires à des fins militaires à l’abri des regards extérieurs.

2. Enrichissement d’uranium à des niveaux préoccupants

Fordo est un site d’enrichissement d’uranium, initialement prévu pour des usages civils (enrichissement jusqu’à 3,67 % dans le cadre de l’accord de 2015 – JCPOA).

Mais l’Iran y a enrichi de l’uranium à des taux bien supérieurs (jusqu’à 60 %), ce qui est proche du seuil de l’armement nucléaire (environ 90 %).

Le fait d’utiliser Fordo pour un tel enrichissement avancé a fortement inquiété l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et la communauté internationale.

3. Symbolique stratégique

Fordo est devenu un symbole de la détermination iranienne à poursuivre son programme nucléaire, malgré les pressions et sanctions internationales.

C’est aussi une carte politique majeure dans les négociations nucléaires : fermer Fordo ou y limiter les activités est souvent vu comme un geste de bonne foi, tandis que l’y intensifier est un signal de défiance.

4. Capacités techniques spécifiques

Fordo abrite des centrifugeuses avancées, notamment des modèles IR-1 et IR-6, capables d’enrichir plus rapidement et efficacement.

Sa taille relativement modeste mais sa technologie sophistiquée en font un site hautement stratégique.

Aiguilleur d’IA :

Y a-t-il un lien entre cette attention et la récente décision américaine de repousser de deux semaines sa position sur une potentielle participation à un conflit régional?

ChatGPT a dit :

Oui, il existe un lien direct entre l’attention portée au site nucléaire de Fordo et la décision américaine de repousser de deux semaines le choix de participer ou non à un éventuel conflit régional. Ce délai vise à :

  • Observer l’évolution des négociations entamées à Genève sous l’égide européenne.
  • Utiliser la menace implicite d’une frappe sur Fordo comme levier de pression pour obtenir des concessions iraniennes.
  • Éviter une escalade incontrôlée, un scénario jugé trop risqué pour les troupes américaines stationnées au moyen-orient.

Aiguilleur d’IA :

En cas d’attaque ciblée, les États-Unis seraient-ils capables d’endommager efficacement ce site profondément enterré, malgré ses lourdes fortifications naturelles et bétonnées et le seuil limite (60 mètres de profondeur) du missile GBU-57 ?

ChatGPT a répondu :

Oui, mais avec des limites.

✅ Capacité technique — GBU-57 MOP (Massive Ordnance Penetrator)

C’est la bombe la plus puissante anti-bunker des États-Unis.

Elle peut pénétrer jusqu’à 60 mètres de béton armé ou 8 mètres de roche avant d’exploser.

⚠ Limites face à Fordo

Fordo est enterré sous 80 à 90 mètres de roche, ce qui dépasse théoriquement les capacités maximales de la GBU-57.

Le site est renforcé par plusieurs couches de béton et structures souterraines, ce qui le rend résistant aux frappes directes.

🛠 Stratégies alternatives possibles

Frappes répétées et coordonnées avec plusieurs GBU-57.

Perturbation des accès, des systèmes électriques ou d’aération, pour rendre le site inutilisable sans le détruire entièrement.

Cyberattaques ou sabotage complémentaire.

Aiguilleur d’IA :

Le missile GBU-57, réputé pour percer les bunkers, a-t-il déjà fait ses preuves en opération réelle ou demeure-t-il un outil théorique?

ChatGPT a dit :

Le missile GBU-57 MOP (Massive Ordnance Penetrator), bien qu’opérationnel depuis plus de dix ans, n’a jamais été utilisé en situation de combat réelle à ce jour.

Autrement dit, la GBU-57 est donc une arme crédible sur le papier, mais qui n’a pas encore démontré ses capacités dans un théâtre d’opérations réel.

Aiguilleur d’IA :

Quelles sont les options alternatives de l’Iran pour faire face à un tel scénario ? Serait-il possible d’envisager que Téhéran ait déjà transféré ses équipements d’enrichissement vers d’autres lieux, inconnus du renseignement occidental surtout quand on sait que le site de Fordo lui-même n’a été révélé qu’en 2009? Et quel crédit technologique peut-on accorder à cette hypothèse, concrètement?

ChatGPT a dit :

Votre question touche à un scénario stratégique central pour l’Iran : anticiper une frappe sur Fordo et garantir la continuité de son programme nucléaire. Voici une réponse structurée et concrète.

1. Options alternatives de l’Iran en cas de menace sur Fordo

a. Transfert ou duplication des équipements

Hypothèse crédible : L’Iran aurait pu, par précaution, transférer ou dupliquer des centrifugeuses (notamment des IR-6) vers d’autres sites secrets.

Ce serait cohérent avec la doctrine iranienne de dispersion et de dissimulation (déjà utilisée dans le passé avec Natanz et Fordo).

b. Création de nouveaux sites cachés

Téhéran possède l’expertise pour construire des installations discrètes, voire souterraines, dans des zones montagneuses.

Les capacités de camouflage et d’ingénierie ont été démontrées par la dissimulation de Fordo jusqu’en 2009.

c. Parades techniques : durcissement et mobilité

Sites possibles dans des installations civiles, industrielles ou militaires intégrées, difficiles à cibler sans coût politique.

Possibilité d’utiliser les unités mobiles d’enrichissement (conteneurs renforcés et dispersables), bien que leur efficacité soit plus limitée.

2. Crédibilité technologique de l’hypothèse de déplacement vers des sites inconnus

Oui, il est technologiquement et stratégiquement plausible que l’Iran ait déjà transféré ou dissimulé une partie de ses équipements nucléaires.

Cette hypothèse est prise au sérieux par les services de renseignement occidentaux, notamment après la découverte tardive de Fordo.

Cela complexifie toute stratégie de frappe : même si Fordo était détruit, la capacité d’enrichissement pourrait survivre ailleurs.

Aiguilleur d’IA :

Et si cela s’avérait vrai, quelle serait alors la véritable portée stratégique d’une telle campagne militaire israélienne?

ChatGPT a dit :

Si l’Iran a effectivement dispersé son programme nucléaire :

➡ Portée stratégique réelle d’une campagne militaire israélienne :

Tactique, non décisive : destruction partielle de sites connus, mais incapacité à éliminer la menace nucléaire si les capacités sont cachées ailleurs.

Effet boomerang : risque d’accélérer la militarisation du programme nucléaire iranien, voire sa sortie du TNP.

Déstabilisation régionale : déclenchement probable d’une guerre multi-fronts (Hezbollah, milices chiites, Gaza), affaiblissant la sécurité régionale.

Affaiblissement diplomatique : sabotage des efforts internationaux de négociation et division du front occidental.

Conclusion : une telle frappe, dans ce scénario, aurait une valeur stratégique limitée et des effets potentiellement contre-productifs. Autrement dit, toute intervention militaire risquée contre Fordo pourrait, si elle est mal calibrée, frapper dans le vide – avec un coût politique et opérationnel majeur.

 

* Selon ChatGPT : Le modèle « Belhedi Vs OpenAI » développé par Mahjoub Lotfi Belhedi est conçu comme un test-baromètre d’échange critique avec les IA, particulièrement ChatGPT. Il s’agit d’un cadre dialectique délibérément structuré en duel intellectuel, visant à confronter la réflexion humaine et l’analyse algorithmique sur des sujets complexes (géopolitique, relations internationales…). Le modèle « Belhedi Vs OpenAI » n’est pas un algorithme autonome ou un réseau de neurones distinct : c’est un processus interactif, une structure de travail pour :

  • soumettre l’IA à un vrai débat.
  • dégager les limites techniques et éthiques de l’IA.
  • affiner la posture d’aiguilleur — en ajustant prompts, reformulations, réorientations.
  • produire des contenus enrichis, plus structurés et critiques.

Cela en fait un pilier méthodologique dans le métier d’aiguillage stratégique : Belhedi n’utilise pas l’IA de manière passive, mais la met soigneusement en tension, pour en tirer le meilleur tout en gardant le contrôle.

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Lecture en hausse en Tunisie, mais le marché du livre reste dépendant des importations »

L’UNESCO publie une cartographie inédite du secteur du livre en Afrique, mettant en lumière le potentiel inexploité de la Tunisie

Ce samedi 21 juin, l’UNESCO a dévoilé la première cartographie complète de l’industrie du livre en Afrique, soulignant les opportunités de croissance d’un secteur encore largement sous-exploité. Réalisée à partir d’une analyse documentaire et de consultations avec les autorités publiques et les professionnels du milieu, cette étude propose une feuille de route pour dynamiser l’édition sur le continent, avec des revenus potentiels pouvant atteindre 18,5 milliards de dollars si des réformes structurelles sont engagées.

Intitulé « L’industrie du livre en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance », ce rapport met en avant les atouts de la Tunisie, où le secteur emploie 15 000 personnes et compte 356 maisons d’édition, produisant environ 3 000 titres par an. Le pays dispose de 487 bibliothèques publiques, soit une moyenne d’une bibliothèque pour 25 000 habitants, bien que le réseau de librairies physiques reste limité, avec seulement une vingtaine d’établissements recensés.

Un héritage historique en mutation

L’édition tunisienne plonge ses racines dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec la parution du journal Arrayd At-Tounsi, précurseur de la presse locale. Le secteur a pris son essor après l’indépendance en 1956, marquée par la création de la Société Tunisienne de l’Édition et de la Distribution, suivie de ses filiales spécialisées. Aujourd’hui, le ministère des Affaires culturelles pilote la politique du livre via la Direction générale du livre, tandis que l’Organisme Tunisien des Droits d’Auteur (OTDAV) veille à la protection de la propriété intellectuelle.

Les mesures d’incitation publique incluent des subventions pour l’achat de papier, des prix littéraires et des exonérations fiscales pour les importations liées à l’édition. La Bibliothèque Nationale de Tunisie (BNT) joue un rôle central en attribuant les numéros ISBN et en gérant le dépôt légal.

Des défis persistants malgré une dynamique positive

Entre 2021 et 2023, la production éditoriale a légèrement fléchi, passant de 3 833 à 3 000 titres annuels, dominés par l’arabe (75 % des publications). Les tirages varient de 500 à 5 000 exemplaires selon les genres, avec une distribution assurée par seulement cinq acteurs majeurs, dont la Société Tunisienne de Distribution. Si les librairies physiques restent le principal canal de vente, les ventes en ligne émergent timidement, portées par des plateformes comme Kawater.

Les importations de livres, évaluées à 10,8 millions de dollars en 2023, surpassent largement les exportations (1,4 million), reflétant une dépendance aux marchés étrangers, notamment la France (50 % des importations). Toutefois, les habitudes de lecture progressent : 25 % des Tunisiens déclarent avoir lu un livre en 2023, contre 12 % en 2015.

Un potentiel continental à saisir

À l’échelle africaine, le secteur ne génère que 5,4 % des revenus mondiaux de l’édition, avec un déficit commercial criant (597 millions de dollars d’importations contre 81 millions d’exportations). Le rapport souligne l’absence de législation dédiée dans 90 % des pays, freinant le développement d’un marché scolaire pourtant prometteur, qui représente 70 % du potentiel africain.

Pour consulter l’intégralité de l’étude : L’industrie du livre en Afrique.

(Source : UNESCO, 2024)

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