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Nabeul : La propagation du mildiou fait baisser la récolte de tomate de près de 40%

De vastes superficies cultivées de tomates destinées à la transformation dans les délégations d’El Mida et Korba (gouvernorat de Nabeul) sont endommagées, suite à la propagation de la pathologie du mildiou.

De vastes superficies de cultures de tomates destinées à la transformation, situées dans les délégations d’El Mida et de Korba (gouvernorat de Nabeul), ont été gravement touchées par la propagation du mildiou. Cette maladie fongique provoque un dépérissement rapide des plants de tomates, entraînant souvent la perte d’une grande partie des fruits.

Mohamed Ben Hassan, secrétaire général de la Fédération régionale des producteurs de tomates à Nabeul, a déclaré à l’agence TAP que les dégâts causés par le mildiou varient entre 20 et 70 % des récoltes, impactant fortement le rendement, qui ne dépasserait pas cette année les 40 tonnes par hectare, contre 60 tonnes la saison précédente. Les prévisions tablent ainsi sur une récolte globale de 240 000 tonnes, contre 360 000 tonnes l’an dernier, soit une baisse de 40 %.

Face à cette situation, le responsable a appelé à la création d’une commission technique nationale pour mener des enquêtes de terrain, évaluer l’ampleur des dégâts et proposer des solutions d’urgence. Il a notamment souligné l’inefficacité des traitements importés utilisés jusqu’à présent.

Il propose également la mise en place de mécanismes d’indemnisation pour les agriculteurs sinistrés, déjà durement affectés par la hausse continue des coûts de production et l’accumulation de dettes. Il recommande, en outre, de fixer un prix de référence pour les tomates destinées à la transformation, qui ne devrait, selon lui, pas être inférieur à 350 millimes par kilogramme, sachant que le coût moyen de production avoisine les 15 000 dinars par hectare.

Dans cette optique, la Fédération régionale a adressé une lettre au ministère de l’Agriculture, aux autorités régionales et aux parties concernées, les appelant à agir en urgence face à la flambée des coûts de production et à la recrudescence des maladies agricoles. Elle réclame également l’ouverture d’un dialogue national pour repenser le modèle agricole et garantir les droits des agriculteurs.

L’agriculteur Khaled Kchaou a, de son côté, soulevé plusieurs problématiques : manque d’encadrement technique, pénurie de médicaments phytosanitaires, et prix élevés de ces derniers. Il insiste sur la nécessité de renforcer le contrôle des intermédiaires du secteur, de revoir à la baisse les prix des pesticides et engrais, et de réguler les marges bénéficiaires pratiquées par les points de vente.

Majdi Ben Othman, autre agriculteur de la région, déplore également la flambée des prix des intrants et la pénurie de main-d’œuvre, tout en appelant à la révision du prix de référence actuel – fixé à 270 millimes par kilogramme – et inchangé depuis plus de deux ans. Selon lui, les pertes importantes et le manque de rentabilité poussent de plus en plus d’agriculteurs à abandonner la culture de la tomate.

Il convient de rappeler que la contribution du gouvernorat de Nabeul à la production nationale de tomates destinées à la transformation a fortement chuté ces dernières années, passant de 65 % à environ 30 % aujourd’hui. Par ailleurs, la superficie cultivée a été réduite de 11 000 hectares en 2017 à seulement 6 000 hectares actuellement.

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L’ISIE prête à organiser les élections municipales

Aymen Boughattas, membre du conseil de l’instance supérieure indépendante pour les élections, a déclaré que l’ISIE est tout à fait prête pour les élections municipales ainsi que toute autre échéance qui pourrait être annoncée.

Joint par la TAP lors du tirage au sort pour le renouvellement des conseils régionaux à Monastir, il a précisé que dès que la date officielle des élections municipales sera annoncée et qu’un décret présidentiel convoquant les électeurs sera publié, l’ISIE lancera le processus électoral et finalisera le calendrier, comme à chaque fois.

Il a affirmé que le travail de l’Instance ne s’arrête pas et que la préparation matérielle et logistique se fait de manière continue, rappelant l’organisation d’élections législatives partielles dans la circonscription de Bizerte-Nord le 29 juin 2025 et en août de la même année dans la circonscription de Tozeur-Degache pour remplacer un député décédé.

Aymen Boughattas a d’ailleurs, expliqué que l’ISIE organise, régulièrement, des réunions hebdomadaires dédiées aux questions administratives en lien avec le personnel, les locaux, les aspects immobiliers, le système de qualité, le système de messagerie électronique « …etc.

 

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Fin de la 7ème campagne des fouilles archéologiques au site de « Thuburbo Majus » (INP)

L’Institut national du Patrimoine (INP) a annoncé, dimanche 1er juin, la fin de la septième campagne des fouilles archéologique tuniso-italiennes consacrées au site de Thuburbo Majus, près de la ville d’El Fahs, au gouvernorat de Zaghouan.

La septième campagne de fouilles archéologiques sur le site de Thuburbo Majus, menée dans le cadre du projet tuniso-italien « Thuburbo Majus et sa région dans l’Antiquité », s’est achevée avec des résultats qualifiés de « remarquables » par l’Institut National du Patrimoine (INP).

Conduit en partenariat avec l’Université de La Manouba (Tunisie) et l’Université de Bologne (Italie), ce projet a mobilisé des équipes de chercheurs et de techniciens et une cinquantaine d’étudiants issus des universités de La Manouba, de Tunis, de Carthage et de Bologne. Les travaux ont été complétés par des recherches en laboratoire, en Tunisie et en Italie.

Les investigations se sont concentrées sur plusieurs zones stratégiques du site, notamment la Palestre des Petronii, où un dossier préliminaire a été constitué en vue d’un futur projet de restauration. Ce monument emblématique fait partie d’un ensemble remarquable comprenant un forum, un capitole, des temples, des thermes, des habitations et un amphithéâtre.

Dans un communiqué publié, dimanche 1er juin, l’INP a annoncé que trois axes de recherche structurent désormais les travaux : la verdure urbaine, la gestion de l’eau et l’étude des zones périphériques. Ces thématiques seront au cœur de la prochaine campagne prévue du 19 octobre au 16 novembre 2025.

Situé à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis, près de la ville d’El Fahs, le site de Thuburbo Majus — également connu sous le nom de Henchir Kasbat — couvre une superficie de 120 hectares, dont seulement 7 hectares ont été explorés à ce jour. Ancienne cité prospère de la vallée céréalière de l’Oued Miliane, elle se distinguait par son rôle de carrefour stratégique à l’époque romaine.

La ville antique comptait à l’origine quatre portes monumentales, dont trois ont été identifiées sur le terrain : la porte de Carthage au nord, une à l’est et la porte de Dougga au sud-ouest. Deux d’entre elles ont conservé leurs structures en élévation, construites en calcaire jaune, témoignant du raffinement architectural de la cité.

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Une délégation parlementaire à Haïdra et Bouchebka

Une délégation de la Commission parlementaire des relations extérieures, de la coopération internationale, des affaires des Tunisiens à l’étranger et de la migration a effectué, les 30 et 31 mai, une visite de terrain aux postes frontaliers de Haïdra et Bouchebka, dans le gouvernorat de Kasserine. Plusieurs députés de la région ont pris part à cette mission.

En visite à Haïdra, les parlementaires ont constaté une hausse de 29,8 % du trafic de voyageurs entre avril 2024 et avril 2025. Désormais classé point de passage touristique en plus de sa fonction commerciale, le poste fait face à plusieurs défis logistiques et humains. Les représentants de la Douane, de la Sécurité nationale et de la Police des frontières ont dressé un état des lieux de la situation.

La délégation a inspecté les travaux réalisés par l’Office national des postes frontaliers terrestres (ONPFT) et appelé à renforcer les effectifs, activer les guichets encore inopérants faute de matériel, renouveler le parc automobile et équiper le poste d’un scanner pour véhicules.

À Bouchebka, où plus d’un million de voyageurs ont transité en 2024, soit une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente, les députés ont rencontré les responsables du poste et des cadres régionaux. L’étroitesse de la route menant au poste, source d’encombrements fréquents, a été pointée du doigt. Les élus ont proposé de séparer les flux touristiques et commerciaux, les terrains et financements nécessaires étant déjà disponibles.

Ils ont également recommandé de relier Bouchebka à la route nationale n°15 (vers Gabès) et de résoudre plusieurs problèmes structurels : pénurie d’eau, réseau d’assainissement dégradé, faiblesse du réseau électrique et lourdeurs administratives liées à la gestion des biens saisis.

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Horaire d’été des pharmacies privées : du 1er juin au 31 août 2025

Les pharmacies privées passeront à l’horaire d’été à partir du 1er juin et jusqu’au 31 août 2025, dans l’ensemble des gouvernorats du pays, conformément à une décision du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT).

Dans un communiqué, le Conseil précise que les pharmacies de type « A » seront ouvertes du lundi 2 juin au vendredi 6 juin, de 8h à 13h30, puis de 16h à 20h. Quant aux pharmacies de type « A de permanence », elles assureront un service continu de 8h à 20h.

Les pharmacies de type « B » (pharmacies de nuit) assureront leurs services de 20h à 8h.

Les dimanches et jours fériés, les pharmacies de type « A de permanence » seront ouvertes de 8h à 20h, tandis que les pharmacies de type « B » poursuivront leur activité nocturne de 20h à 8h.

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens rappelle enfin l’obligation d’afficher clairement les horaires de travail et de permanence établis par les conseils régionaux, afin d’assurer la continuité du service tout au long de la semaine.

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Sidi Bouzid : conditions réunies pour le bon déroulement des examens nationaux

Le commissaire régional de l’éducation à Sidi Bouzid, Moncef Guesmi, a assuré que toutes les conditions sont réunies pour assurer le bon déroulement des examens nationaux dans le gouvernorat.

Moncef Guesmi a déclaré à la TAP que, depuis plusieurs mois, le commissariat régional de l’éducation à Sidi Bouzid prépare les examens nationaux en mobilisant les centres d’épreuves du baccalauréat, du diplôme de fin d’études de l’enseignement de base et du concours d’accès aux collèges pilotes.

Selon la même source, la répartition des candidats par sections. Selon lui, 1515 candidats passeront l’épreuve du baccalauréat en économie et gestion, 1771 en lettres, 1047 en sciences expérimentales, et 874 en sciences techniques.

Par ailleurs, 206 candidats se présenteront en sciences de l’informatique, 174 en mathématiques, et 73 en sport.

8 centres d’examens ont été mis à la disposition des candidats au diplôme de fin d’études de l’enseignement de base, dont le nombre est de 1030, répartis sur 45 collèges publics et 7 collèges privés.

Moncef Guesmi a relevé que le concours d’accès aux collèges pilotes aura lieu, cette année, avec la participation de 192 écoles primaires publiques et 12 écoles privés avec 2229 candidats dans 14 centres d’examens.

Guesmi a ajouté que des dispositions exceptionnelles ont été prises pour garantir l’accès de 17 candidats aux examens nationaux qui bénéficieront des services d’un élève rédacteur ou d’un tiers du temps supplémentaire ou d’une salle d’examen privée.

Des mesures ont été prise pour lutter contre la fraude aux examens.

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 Le film jordanien Closure de Mooney Abu Samra ouvre la 6e édition du FICEG-Gabès

La sixième édition du Festival international de cinéma environnemental de Gabès (FICEG) a démarré, samedi 31 mai, au complexe culturel de la ville de Gabès.

La Jordanie, invitée d’honneur de la 6e édition du FICEG-Gabès qui aura lieu du 31 mai au 3 juin 2025, est mise à l’honneur à travers son cinéma. Le film d’ouverture a été Closure (Tarwedah), écrit et réalisé par la cinéaste Mooney Abu Samra, en hommage au septième art jordanien.

Closure est un court métrage sorti en janvier 2023. Il a été présenté lors du Focus jordanien aux 35es Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) en décembre 2024. Le film raconte l’histoire d’une jeune géologue, seule survivante d’un groupe noyé dans le désert à cause de pluies soudaines liées au changement climatique. Cette catastrophe la mène à commencer un voyage introspectif accompagné d’un mystérieux voyageur qui la confronte à des défis, entre espoir de survie et lutte contre le destin.

Le programme de la soirée inaugurale était marqué par la présentation des 17 films au programme ainsi que des membres du jury présidé par l’acteur tunisien Khaled Bouzid, l’actrice jordanienne Abir Aissa, le réalisateur et scénariste irakien Mostafa Shawky et le réalisateur français Bernard Duroux.

Les films en compétition représentent les pays suivants : Algérie, Allemagne, Bangladesh, France, Irak, Iran, Grèce, Libye, Maroc, Oman, Tunisie, Turquie et Yémen.

L’acteur, réalisateur et producteur Slah Jday et la poétesse d’origine grecque Hélène Catzaras figurent parmi la liste des aristés à l’honneur.

Le film propose une série de master classes et de conférences autour du secteur du cinéma, et ce, en plus de la projection des films.

Le Festival international de cinéma environnemental de Gabès est organisé en partenariat avec la Délégation régionale des Affaires Culturelles de Gabès et le ministère des Affaires Culturelles. Le comité d’organisation est composé de Foued Kraiem et Wahida Dridi, respectivement directeur et présidente d’honneur du festival.

Créé en 2014, cette manifestation cinématographique annuelle vise à jeter la lumière sur les questions environnementales dans la ville de Gabès. La région connait un pic de pollution en raison des émissions de gaz polluants provenant de la zone industrielle qui ont des répercussions sur la santé des habitants et la qualité de vie en général.

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Démarrage du projet de lutte contre la pollution des plages de Mahdia

L’association Mahdia Mémoire de la Méditerranée a lancé l’exécution de son projet régional à long terme visant à protéger les plages de Mahdia contre la pollution, notamment à travers des campagnes de sensibilisation.

Soutenue par des habitants de la région et des spécialistes de l’environnement, cette initiative a inclus des opérations de nettoyage de la plage de la Corniche de Mahdia, réalisées par une équipe de bénévoles.

Elle a, en outre, comporté la distribution de dépliants pour sensibiliser les citoyens aux dangers de la pollution, ainsi qu’un concours où 15 bénévoles doivent nettoyer 100 mètres de plage en une heure et demie.

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Première de la nouvelle pièce du TNT : « Call Center Tragedy »

La salle du 4e Art à Tunis a accueilli, samedi 31 mai 2025, la première de Call Center Tragedy, titre anglais de la pièce tunisienne Jacaranda. Il s’agit de la toute nouvelle création du Jeune Théâtre National, rattaché au Théâtre National Tunisien (TNT). Le texte et la dramaturgie sont signés Abdelhalim Messaoudi, La mise en scène a été assurée par Nizar Saidi. Cette production marque leur deuxième collaboration artistique, après Dark Side, présentée en 2021.

Pendant près de deux heures, Jacaranda explore les méandres d’un centre d’appel devenu théâtre de l’absurde et de la douleur : un espace où les lignes téléphoniques se croisent avec des lignes de vie brisées. Les personnages, interprétés notamment par de jeunes diplômés de l’École de l’Acteur, incarnent une jeunesse à la dérive, issue d’une génération qui, selon les mots du texte, « n’a pas hérité d’un pays, mais d’une impasse ».

Le metteur en scène façonne un univers visuel oppressant, où la lumière tamisée et les jeux d’éclairage renforcent le sentiment d’enfermement. Abdelhalim Messaoudi propose, de son côté, une dramaturgie minutieusement structurée, qui confère au récit un souffle continu tout en ouvrant des brèches vers la mémoire, la douleur et les confessions intimes. Les dialogues sont nourris d’un lexique cru et direct. Ils traduisent, ainsi, une destruction intérieure profonde, faisant de chaque personnage le théâtre de son propre effondrement.

La jacaranda — cet arbre aux fleurs mauves dont la beauté fragile dissimule une profonde vulnérabilité — prête son nom à la pièce, métaphore filée incarnant des êtres traversés par un malaise existentiel profond. Call Center Tragedy va au-delà d’une simple chronique du mal-être contemporain : elle interroge une mémoire collective que le théâtre cherche à réhabiliter.

En invitant le spectateur à s’interroger sur sa propre quête de sens dans un monde désenchanté où les voix résonnent en un écho vide, Jacaranda, riche en symboles, se dresse comme un miroir d’une réalité sociale en crise. La pièce soulève cette question lancinante : peut-on réellement surmonter les séquelles d’un passé tragique, ou ne s’agit-il que d’une lueur passagère dans un tunnel sans fin ?

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Les épreuves de la session principale du Baccalauréat 2025 démarrent, lundi 2 juin

La session principale de l’examen du Baccalauréat 2025 démarre ce lundi 2 juin. Pas moins de 151 808 candidats sont attendus pour passer les épreuves écrites qui s’étaleront sur quatre jours : les 3, 4, 9 et 11 juin. Les résultats de cette première session seront annoncés le 24 juin 2025, a précisé le ministère de l’Éducation. Les candidats ajournés passeront la session de contrôle les 30 juin, le 1er, 2 et 3 juillet 2025. Les résultats de cette session seront annoncés le 13 juillet.

125 515 élèves sont inscrits dans des établissements publics :

18 351 dans des établissements privés, tandis que 7 942 se présentent en candidats libres.

Les filles représentent 62 % de l’ensemble des inscrits, contre 38 % pour les garçons. Fait insolite : le plus âgé des candidats est un homme de 74 ans, inscrit dans la section sport.

 Le plus jeune candidat aux examens du baccalauréat a 17 ans. Il est inscrit à la section sciences de l’informatique.

Par ailleurs, le nombre d’inscrits a enregistré une hausse de 11 602 élèves par rapport à la session 2024. La section économie et gestion arrive en tête avec 49 229 candidats, suivie par les sciences expérimentales (30 496), les lettres (27 070), les sciences techniques (20 455), les sciences de l’informatique (14 594), les mathématiques (8 231), et enfin la section sport avec 1 724 candidats.

Il convient de mentionner que le ministère a mobilisé 590 centres d’examen, 30 centres de correction, 27 centres de dépôt, ainsi que 4 centres de transcription en braille pour les candidats malvoyants.

 

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Séance plénière du 2 juin consacrée aux questions orales au ministre de la Santé

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra une séance plénière le lundi 2 juin 2025, à partir de 10h00. L’ordre du jour comprendra 14 questions orales adressées au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, selon un communiqué publié par l’ARP à ce sujet.

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Exposition ‘Au fil de l’or’ : la Tunisie dans la cour des grands

Dans une ode inédite à l’art du textile doré à travers les siècles, la Tunisie brille de mille feux au Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris. L’exposition « Au fil de l’Or. L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant » (11 février – 6 juillet 2025) retrace l’histoire fascinante de ce métal précieux, intimement lié aux arts textiles depuis des millénaires. Cinq grandes régions culturelles – le Maghreb, le Moyen-Orient, la péninsule Arabique, l’Asie du Sud et du Sud-Est, et l’Asie orientale – y dévoilent le fruit d’un savoir-faire ancestral, où fils d’or et étoffes précieuses s’entremêlent sous les doigts experts des artisans.

 
Parmi les trésors exposés, la Tunisie se distingue dans le parcours « Costumes de lumière des pays du soleil couchant », où une collection de tenues traditionnelles richement brodées témoigne de la richesse de son patrimoine vestimentaire. Leila Temime Blili, professeure émérite en histoire à l’Université de La Manouba, signe un texte éclairant dans le catalogue de l’exposition, un ouvrage de référence de plus de 300 pages réunissant les contributions de trente-quatre spécialistes.

Ce livre d’art, enrichi d’une iconographie somptueuse, guide le visiteur à travers les civilisations, « des bords de la Méditerranée aux confins du Pacifique », comme le souligne Emmanuel Kasarhérou, président du musée. « L’exposition révèle comment orfèvres et tisserands ont uni leurs talents pour créer des œuvres textiles d’exception, reflets de traditions séculaires toujours vivantes. »

Depuis sa découverte il y a 7 000 ans, l’or a inspiré les artisans du monde entier. De la Chine au Maghreb, en passant par Byzance et la Perse, les techniques se sont perfectionnées pour sublimer soieries, lin et brocarts. L’exposition met en lumière cette histoire universelle, confrontant des pièces maghrébines – tunisiennes, algériennes et marocaines – à des kimonos japonais de l’époque Edo ou aux soieries orientales.

Dans l’espace dédié au Maghreb, la Tunisie captive avec ses costumes d’apparat : qoftans, djebbas, farmlas et autres tuniques brodées de fils d’or ou de vermeil. Parmi les pièces phares, une kiswa tarayoun (robe de mariée tunisoise) en velours et soie rehaussée de cannetilles côtoie une qmejja qsira de Sousse, une koufia de Moknine ou une farmla de Raf-Raf. Autant de témoignages d’un artisanat influencé par l’héritage andalou et ottoman, dont les origines remonteraient à l’époque carthaginoise.

Leila Temime Blili : plongée dans l’histoire textile tunisienne
Dans le catalogue, l’historienne retrace l’évolution des broderies traditionnelles, nourries par les échanges culturels permis par la position géographique de la Tunisie. Les étoffes, bien que sobres dans leur coupe, se parent d’ornements précieux, signes de distinction sociale. Autrefois mentionnées dans les contrats de mariage, ces pièces constituaient aussi un capital financier pour les femmes en temps de crise.

Après la Première Guerre mondiale, le tarayoun – pantalon large et blouse courte inspiré des uniformes militaires – s’impose, tandis que le caftan décline. Aujourd’hui, ces costumes, classés patrimoine immatériel, inspirent une nouvelle génération de créateurs.

L’or, fil conducteur des civilisations
L’exposition, conçue avec la collaboration de la styliste chinoise Guo Pei – dont les créations contemporaines dialoguent avec les pièces historiques –, célèbre l’éclat intemporel de l’or. Un métal « d’origine stellaire », comme le rappellent les récentes découvertes scientifiques, et qui, depuis des millénaires, tisse entre les doigts des artisans « l’éclat du ciel dans la trame des étoffes ».

Par Sarra Belguith
Crédits photo : Musée du quai Branly-Jacques Chirac

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Un séisme de magnitude 3,1 enregistré au large de Hergla

Un tremblement de terre d’une magnitude de 3,1 sur l’échelle de Richter a été détecté ce dimanche à 06h21 au large des côtes de Hergla, dans le gouvernorat de Sousse.

Selon les analyses préliminaires des stations sismologiques de l’Institut National de la Météorologie (INM), l’épicentre du séisme a été localisé à 36,10 degrés de latitude nord et 10,56 degrés de longitude est. Aucun dégât matériel ou humain n’a été signalé dans l’immédiat. Les autorités locales et les services de la protection civile restent en alerte pour surveiller d’éventuelles répliques.

Les séismes de faible magnitude sont fréquents en Tunisie, mais celui-ci rappelle l’importance de la surveillance sismique dans la région. L’INM poursuit ses analyses pour déterminer les caractéristiques exactes de ce tremblement de terre.

Avec TAP

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La Tunisie au faîte de la neurologie arabe

La ville de Hammamet vient de vivre un événement scientifique d’envergure internationale en abritant la 19ᵉ édition du Congrès de l’Union panarabe des sociétés de neurologie (PAUNS – en anglais Pan Arab Union of Neurological Societies).

Ce haut sommet de la neurologie arabe, marqué par une participation record, a été l’occasion d’échanges scientifiques de haut niveau. Cette édition historique, placée sous le signe de l’innovation et de la reconnaissance, restera dans les annales avec l’élection de la Tunisienne Pr Amina Gargouri comme présidente du PAUNS, consacrant ainsi le leadership tunisien dans le domaine neurologique à l’échelle panarabe.

Le programme scientifique du congrès s’est distingué par la diversité et la richesse de ses contenus : 8 sessions plénières, 5 sessions parallèles, 4 ateliers pratiques et plus de 220 e-posters ont été présentés. Des thématiques variées ont été abordées, allant des accidents vasculaires cérébraux (AVC) à l’épilepsie, en passant par l’histoire de la neurologie et la prise en charge paramédicale de la SEP.

Plusieurs experts de renommée internationale ont marqué l’événement, notamment les professeurs Wolfgang Grisold (Brain Health), Elena Moro (Parkinson avancé), Valeria Caso (hémorragies cérébrales), Bassem Yamout (SEP)…

La Tunisie à l’honneur avec l’élection du Pr Amina Gargouri

L’un des moments forts du congrès a été sans doute l’élection des nouveaux membres du bureau du PAUNS. À cette occasion, la professeure Amina Gargouri, éminente neurologue tunisienne, a été élue à la tête de l’organisation pour les prochaines années.

Cette nomination représente bien plus qu’une reconnaissance individuelle, elle symbolise la montée en puissance de la neurologie tunisienne sur la scène arabe et internationale, et la reconnaissance du rôle que la Tunisie joue dans le progrès médical de la région.

Pr Gargouri succède ainsi au Pr Youssef Al-Said et travaillera aux côtés du Pr Abdullah Al Asmi (Oman), élu président-désigné, en vue du prochain congrès prévu à Oman en 2026.

Voir la Tunisie élue à la tête de l’organisation est une immense fierté. Cette reconnaissance internationale récompense des années d’efforts collectifs en faveur du progrès neurologique dans notre région”, a déclaré le Pr Riadh Gouider, président du 19ᵉ congrès du PAUNS.

Avec 36 pays représentés, 86 panélistes et 59 conférences, cette manifestation a été un véritable succès aussi bien sur le plan scientifique que logistique. En témoignent les sentiments des nombreux participants qui ont exprimé leur gratitude et souligné la pertinence des contenus et l’opportunité de renforcer les ponts entre les institutions neurologiques internationales.

La réussite exceptionnelle de ce congrès comme l’ont déclaré les participants a été possible  grâce à l’engagement du Comité d’organisation comprenant une pléiade de neurologues des secteurs public et privé qui se sont investis pleinement.

Cette édition a confirmé le positionnement du PAUNS comme plateforme stratégique de formation, d’échange et de développement scientifique dans le monde arabe. Et les recommandations issues des différentes sessions soulignent l’urgence d’accélérer l’accès aux thérapies innovantes, de renforcer les coopérations scientifiques internationales et de structurer des réseaux régionaux de recherche, notamment dans le champ de l’intelligence artificielle et des neurosciences computationnelles.

Ce congrès aura ouvert, sans doute, une nouvelle ère où la neurologie arabe, portée par une génération engagée qui entend relever les véritables défis de demain avec audace et persévérance.

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OMS : Interdiction des produits du tabac aromatisés pour protéger la jeunesse

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un appel aux gouvernements et aux pays membres pour interdire tous les produits du tabac contenant de la nicotine aromatisée, y compris les cigarettes, les sachets de nicotine et les cigarettes électroniques, afin de protéger les jeunes contre l’addiction et les maladies liées à ces produits.

Dans un rapport intitulé « Les arômes rendent les produits du tabac plus attractifs », publié à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, célébrée chaque 31 mai, l’OMS souligne que des arômes tels que le menthol, le chewing-gum ou la barbe à papa dissimulent le goût amer des produits du tabac et à base de nicotine, transformant ainsi ces produits toxiques en véritables pièges pour les jeunes.

L’OMS met en garde contre le fait que ces arômes compliquent non seulement l’arrêt du tabac, mais sont également liés à de graves maladies pulmonaires.

« Les arômes alimentent une nouvelle vague d’addiction et doivent être interdits », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Ils compromettent des décennies de progrès dans la lutte antitabac. Sans une action ferme, l’épidémie mondiale de tabagisme, responsable de près de 8 millions de décès chaque année, continuera de croître sous l’effet de cette dépendance aux saveurs attrayantes. »

À ce jour, plus de 50 pays ont interdit les produits du tabac aromatisés, et plus de 40 pays ont interdit la vente de cigarettes électroniques, dont cinq interdisent spécifiquement les dispositifs jetables et sept les arômes pour ces cigarettes. Cependant, les accessoires aromatisés restent largement non réglementés.

L’OMS rappelle également que tous les produits du tabac, y compris les produits chauffés, exposent les utilisateurs à des substances chimiques cancérogènes et doivent faire l’objet d’une réglementation stricte.

Chaque année, environ 8 millions de décès dans le monde sont attribuables au tabac.

Avec TAP

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Qawafel dévoile les clés du succès pour les entreprises tunisiennes

Face à la nécessité d’une croissance externe, Qawafel a organisé une nouvelle session de son « Qawafel Gathering » dédiée aux dynamiques des marchés africains. M. Salah Boulila, Managing Director de Mazam, a introduit les débats avec une infographie détaillant les différentes stratégies d’internationalisation (export, implantation, franchise, e-export), en analysant leurs avantages, prérequis et risques.

Un panel d’experts renommés, dont M. Iheb Beji (Medianet), M. Riadh Aziez (Chambre Syndicale Nationale des Conseillers à l’Internationalisation – UTICA), Mme Rim Ayari (WeFranchiz) et M. Baligh Hamdi (B2M Group), a enrichi les échanges. Mme Radhia Kamoun, fondatrice de Gourmandise, a également partagé son expérience lors d’un entretien dédié.

Afrique : entre idées reçues et réalités
Les intervenants ont bousculé certains clichés. L’implantation directe en Afrique, bien que plus coûteuse au départ, s’avère souvent plus rentable sur le long terme. Pour le secteur IT, le coût n’est pas nécessairement plus élevé, a précisé M. Hamdi. La joint-venture n’est pas toujours la solution la plus sûre : être seul peut parfois mieux garantir la sécurité, même si un partenariat local facilite la gouvernance. M. Aziez a insisté sur l’importance d’une présence sur le terrain pour comprendre les différences culturelles. L’export reste le mode d’entrée le plus naturel, mais il comporte ses défis, notamment la compréhension du pays cible.

Les piliers d’une stratégie africaine réussie

La diversité du continent africain est un facteur clé : il faut considérer plusieurs « continents » en termes de spécificités, a rappelé M. Beji. Il recommande de s’appuyer sur des partenaires locaux et de faire preuve de « passion, patience et pertinence » pour réussir sur un cycle de 1 à 3 ans avant de voir des résultats tangibles. Face à la taille limitée du marché tunisien, s’internationaliser devient une nécessité.

De l’initiation à la pérennisation

Entrer sur le marché africain demande persévérance. L’expérience de Medianet démontre que les échecs initiaux peuvent être surmontés grâce à des études de marché et au développement de relations solides avec les clients. Le soutien institutionnel est un atout, mais la volonté d’investir en Afrique subsaharienne est primordiale. Les défis restent nombreux (stabilité politique, santé, concurrence), mais peuvent être surmontés avec des partenaires locaux fiables.

La franchise, levier d’expansion

Mme Ayari a souligné que la franchise n’est pas réservée aux grandes entreprises et peut être lancée avec des budgets raisonnables, à condition d’avoir un produit fort et une organisation rigoureuse. La protection de la propriété intellectuelle et la validation de la demande locale sont essentielles.

Témoignage : le succès de Gourmandise

Radhia Kamoun a partagé le parcours de Gourmandise, qui a choisi l’implantation en Libye plutôt que l’export simple, jugé non rentable. Elle a insisté sur l’importance du choix du partenaire, du transfert de savoir-faire et de la supervision rigoureuse (formation, audits). L’adaptation au contexte local est une étape normale et nécessaire.

Secteurs porteurs et état d’esprit

Parmi les secteurs à fort potentiel figurent l’agro-industrie, les bureaux d’études, le BTP, la santé, le digital et la formation. M. Aziez a appelé à l’humilité et à la confiance, soulignant que le principal frein reste souvent le manque de confiance dans le commerce international.

Cette rencontre organisée par Qawafel a confirmé que l’Afrique offre de vastes opportunités aux entreprises tunisiennes bien préparées. Compréhension fine des marchés, construction de relations durables et vision à long terme sont les clés du succès.

Avec communiqué

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Mission économique en Norvège et en Suède

Une vingtaine d’entreprises tunisiennes opérant dans les secteurs des énergies renouvelables, des technologies innovantes et de l’agroalimentaire participent, du 1er au 5 juin 2025, à une mission économique en Autriche, en Finlande et au Danemark, à l’initiative de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT). Cette mission vise à ouvrir de nouvelles perspectives commerciales, à valoriser le potentiel économique tunisien et à stimuler les échanges et investissements avec ces trois pays.

Dans ce cadre, les entreprises tunisiennes prendront part, le 2 juin 2025 à Vienne, au Forum économique tuniso-autrichien dédié aux énergies renouvelables, qui réunira une soixantaine d’acteurs économiques autrichiens ainsi que des représentants d’organisations internationales. Les professionnels tunisiens participeront également à des rencontres d’affaires bilatérales, à des visites d’entreprises de renom telles que « WithSecure » et « Jabara », et à des échanges avec des décideurs économiques locaux.

Il est à noter que les exportations tunisiennes vers ces trois pays ont enregistré une progression ces dernières années, atteignant 156,7 millions de dollars avec l’Autriche, 3,2 millions de dollars avec la Finlande et 14,2 millions de dollars avec le Danemark.

Avec TAP

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Hack4Justice : Faciliter l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie grâce à l’intelligence artificielle

Evènement:

Hack4Justice: Faciliter l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie grâce à l’intelligence artificielle

Date: Le 31 Mai – Le 1er Juin 2025

Lieu: The Dot, Lac 2, Tunis.

1. Introduction

Dans le cadre de son engagement pour une justice centrée sur les personnes, l’Institut de La Haye pour l’Innovation du Droit (HiiL), en partenariat avec le Registre National des Entreprises-RNE, La caisse des dépôts et consignations-CDC , organise la cinquième édition du hackathon Hack4Justice: Édition spéciale IA à Tunis.

Cet événement vise à mobiliser des talents tunisiens autour de la création de solutions numériques innovantes pour améliorer les services juridiques et administratifs destinés aux TPMEs, en particulier autour des enjeux d’accès à l’information légale et de conformité aux procédures d’enregistrement.

2. Contexte et objectif du hackathon

La Tunisie connaît une demande croissante pour des solutions numériques, afin d’améliorer l’accès à l’information, la rapidité des processus et la confiance des acteurs économiques, notamment les TPMEs (Très petites, petites et moyennes entreprises).

Hack4Justice répond à ce besoin en créant un espace où startups, développeurs, chercheurs, institutions publiques et étudiants peuvent collaborer, prototyper et tester des solutions concrètes.

Objectif général :
Stimuler l’innovation technologique pour améliorer l’accès à l’information, simplifier les démarches pour les TPMEs en Tunisie.

Objectifs spécifiques :

Développer des prototypes d’outils basés sur l’IA au profit du Registre National des Entreprises-RNE pour:

  • Développer une solution innovante combinant intelligence artificielle et expertise juridique afin de réduire le taux de rejet des demandes de réservation de noms de sociétés (Dénomination ou raison sociale, nom commercial) afin d’améliorer l’accès à l’information et simplifier les démarches des entreprises.

3. Programme et méthodologie

Le hackathon réunira environ 80 participants, dont des startups spécialisées, des développeurs, des juristes, des experts en intelligence artificielle, des chercheurs, des étudiants ainsi que des représentants des institutions publiques partenaires.

Principales étapes :

  • Session d’ouverture : Présentation du contexte et des défis liés à l’accès à la justice pour les TPMEs en Tunisie.
  • Sprint de prototypage (24h) : Conception, développement, test.
  • Présentation des projets devant un jury composé d’experts.
  • Cérémonie de clôture et remise des prix.

6. Discours prévus lors de l’ouverture

  • Mot d’ouverture:

Représentant HiiL: Madame Raja Mazeh: Directrice de HiiL Tunisie.
Représentant RNE: Monsieur Adel Chouari: Directeur général RNE.

7. Qui sommes-nous ?

HiiL (The Hague Institute for Innovation of Law) est une organisation internationale, basée à La Haye, dédiée à promouvoir une justice centrée sur les personnes : accessible, compréhensible, innovante et efficace.

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Kairouan : la centrale solaire à Sbikha sera opérationnelle vers la fin de 2025

Le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, a affirmé que la centrale solaire à Sbikha (gouvernorat de Kairouan) sera prête vers la fin de l’année 2025.

Dans une déclaration à l’agence TAP, vendredi 30 mai 2025, Chouchane a ajouté que le taux d’avancement des travaux a dépassé 60%.

Ce projet, d’une capacité de 100 mégawatts, coûte près de 250 MDT, a-t-il noté, précisant qu’il figure parmi les projets pilotes visant à renforcer la part des énergies renouvelables, à réduire l’utilisation de l’énergie fossile, à impulser le processus de développement durable et l’investissement local et à créer de nouvelles opportunités d’emploi dans les domaines de l’ingénierie, la construction et l’entretien.

Il a rappelé que le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de l’énergie et offre plus de 400 postes d’emploi, permettant, après sa mise en exploitation en 2025, de réduire de près de 50 MDT par an les dépenses de production d’électricité et de gaz naturel.

De son côté, le directeur général de la société KSB, responsable du projet, Sahbi Amara, a fait savoir que ce projet, s’étalant sur une superficie de 200 ha, comprend 221 mille panneaux solaires. Déjà 10% de ces panneaux ont été installés, a-t-il précisé.

La société responsable du projet est une société chinoise mais la main-d’œuvre est à 95% tunisienne, dont 60% sont des habitants de la région (de Metbassta, de Sbikha et de Alem), a encore noté la même source. Et d’ajouter que le projet fournira de l’énergie à environ 43 mille foyers.

Il est à noter que la concession de la réalisation de ce projet a été confiée à la société  émiratie Amea Power, qui met en œuvre des projets d’investissement pour les énergies alternatives et renouvelables dans 20 pays du monde et a remporté le projet en 2019 dans le cadre d’un appel d’offres international lancé par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines.

Le coup d’envoi des travaux de réalisation de la station a été donné en mai 2024, et vise à diversifier les sources d’énergie en misant sur des énergies propres et en maîtrisant les technologies solaires afin d’accompagner la Tunisie dans sa transition énergétique.

Le projet de la station de production d’électricité à partir de l’énergie solaire à Kairouan est le premier d’une série de projets similaires d’une capacité de 500 mégawatts, approuvée dans le cadre du système de concession dans cinq gouvernorats, à savoir Tataouine d’une capacité de 200 mégawatts, Tozeur (50 mégawatts), Sidi Bouzid (50), Kairouan (100) et Gafsa (100).

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