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Ksar Saïd accueille un festival tuniso-pakistanais entre fusion musicale et cuisine authentique

Une soirée culturelle et artistique intitulée “Festival de la musique et de la gastronomie du Pakistan” a été organisée, mercredi soir, au Centre des Arts, de la Culture et des Lettres, Ksar Saïd, à Tunis.

Des diplomates, des artistes, des représentants des médias et des membres de la communauté pakistanaise en Tunisie étaient réunis lors de cette soirée exceptionnelle organisée par l’ambassade du Pakistan à Tunis. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration du 67ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Pakistan et la Tunisie.

“Le festival de la musique et de la gastronomie du Pakistan” célèbre les relations entre Tunisie et le Pakistan à travers les arts culinaires pour un dialogue inédit entre les sens et les âmes. Cette manifestation vise à renforcer les échanges culturels entre les deux pays et leurs relations bilatérales basées sur les valeurs partagées, la bonne volonté mutuelle et les affinités culturelles profondément enracinées.

A cette occasion, l’ambassadeur du Pakistan à Tunis, Javed Ahmed Umrani, a prononcé une allocution dans laquelle il a souligné la fraternité durable entre les deux pays et l’engagement à renforcer les relations bilatérales, sous la direction du président de la république Kaïs Saïed et du Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif.

Une belle performance musicale qui transcende la langue et la culture a été donnée par le groupe de rock soufi pakistanais “Sawaal Band”, venu de Lahore, suivie d’une prestation de Haythem Lahdhiri, chanteur d’opéra qui excelle également dans le répertoire tunisien et arabe.

Le répertoire de Sawaal Band comprend des compositions originales et des interprétations puissantes de la musique soufie qawalis. Ce groupe met en vedette du rock avec du soufi grâce à sa chanteuse talentueuse Iqra Arif avec son partenaire multi-instrumentiste le guitariste Faraz Siddiqui.

Fondé en 2015, Sawal band est assez populaire au Pakistan et à l’étranger pour sa musique fusion de pop et rock soufi. Ce groupe est dirigé par les musiciens Faraz Siddiqui, Muhammad Nadeem et Iqra Arif, tous diplômés du prestigieux National College of Arts (NCA) du Pakistan.

Les deux performances ont offert une ballade sonore dans la musique arabe et méditerranéenne et le qawali, un genre musical assez populaire au Pakistan.

Ce voyage artistique et culinaire a pris fin par une dégustation des plats présentés par le célèbre chef cuisinier Muhammad Razzaq. Basé à Athènes, en Grèce, où il dirige trois restaurants, le chef Razzaq est un grand spécialiste de la cuisine pakistanaise authentique.

Les invités ont eu droit à une variété de plats du riche patrimoine culinaire pakistanais dans le cadre d’une soirée placée sous le signe du partage et de la diversité culturelle et artistique.

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Tunisie | Taieb Dridi nouveau gouverneur de Jendouba prête serment

Nommé lundi dernier, le nouveau gouverneur de Jendouba Taieb Dridi, a prêté serment devant le président de la république, Kaïs Saïed, au Palais de Carthage.

La cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur a été organisée hier, jeudi 29 mai 2025, selon un communiqué à l’aube par la présidence de la république.

Rappelons que Taieb Dridi a été nommé lundi succédant à Hichem Hassoumi, nommé quant à lui me 8 septembre 2024 et qui est resté à son poste moins de 6 mois suite à l’ouverture d’une enquête judiciaire ouverte à son encontre sur la base d’un signalement reçu par le ministère public de la part de la section de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) à Jendouba.

La LTDH accuse Hichem Hassoumi d’avoir maltraités, intimidés, menacés des élèves lors d’une réunion au siège de la délégation d’Aïn Draham…

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Kaïs Saïed │ «Les politiques sociales vont créer la richesse»

Quoi qu’en en disent certains analystes réticents et perplexes, Kaïs Saïed ne se doute pas de la réussite de la «révolution législative» qu’il est en train d’imprimer dans le domaine social, «dès lors qu’elle est un préalable nécessaire à création de la richesse».   

C’est ce que le président de la République a réitéré, en présidant, jeudi 29 mai 2025, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres, au cours de laquelle il a réaffirmé son engagement à aller de l’avant sur la voie qu’il s’était tracée à cet égard.

Nullement perturbé par les avertissements émanant de certains experts et opérateurs économiques, soulignant les impacts négatifs de certaines lois promulguées dans le cadre de la révolution législative à caractère social qu’il a mis en œuvre avec l’appui inconditionnel d’un parlement complètement acquis, Kaïs Saïed a encore défendu sa politique visant, selon ses termes, à «concrétiser les revendications du peuple».

Haro sur la sous-traitance et l’emploi précaire

Selon un communiqué rendant compte de cette réunion, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité que le projet de décret-loi portant interdiction de la sous-traitance dans les secteurs public et privé soit clair et à la hauteur des attentes populaires.

Ce décret-loi devra permettre de dissoudre la société Itissalia Services et à l’intégration des agents et ouvriers y relevant qui ont été recrutés conformément à ce type de contrats. L’objectif ultime, selon le chef de l’Etat, étant de «mettre fin à jamais à cette forme déguisée d’esclavage dans le secteur public».

Lors de cette réunion, Saïed a réitéré sa ferme position de principe visant à rompre avec les «solutions en demi-teinte», soulignant que le pays mène, sous conduite, une «guerre de libération nationale» sur tous les fronts.

Il a aussi mis en avant la corrélation étroite entre la garantie des droits des travailleurs et la relance de l’investissement, dénonçant, à ce titre, l’adoption, par le passé, de textes «sur mesure» qui au lieu de contribuer à la création de la richesse, ont «favorisé l’économie rentière et les taux de croissance erronés», mettant ainsi en question les statistiques officielles régulièrement publiées par l’Institut national de la statistique (INS), accusé ainsi, à demi-mot, de participer à l’épanouissement de cette «économie rentière».

Le président Saïed a aussi évoqué la situation des ouvriers de chantiers, recommandant de trouver de nouvelles solutions aux catégories pauvres et aux jeunes désœuvrés, victimes de l’échec des politiques d’exclusion qui les ont privés de leur droit légitime à un travail décent et à une rémunération juste et équitable.

La réunion du conseil des ministres a permis également de débattre des nouveaux mécanismes visant à développer les caisses sociales afin que celles-ci retrouvent leurs équilibres financiers et puissent ainsi s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions.

Le chef de l’État a, en outre, réitéré son appel à réaffecter les fonds alloués à certains établissements publics qualifiés d’«inutiles» au recrutement au sein d’autres établissements plus utiles, ce qui, selon lui, profiterait aux personnes recrutées et à la patrie tout entière.

Le salut par les entreprises communautaires

Dans ce même contexte, le conseil a examiné les moyens permettant de simplifier les procédures de lancement des sociétés communautaires, dont il espère qu’elles donneront du travail aux jeunes et relanceront les dynamiques économiques dans les régions.

Le conseil a dénoncé les «cartels» qui tentent de mettre en échec l’émergence de ce type d’entreprises, précise le même communiqué, laissant ainsi entendre que les difficultés qu’éprouvent certaines entreprises communautaires à démarrer leurs activités ne sont pas dues au mauvais montage de leur business plan ou à l’incompétence de leurs promoteurs, mais à un complot ourdi contre ce projet présidentiel par des groupes d’intérêt appuyés par des agents au sein même de l’Etat.

Ces sociétés ont connu un succès retentissant dans nombre de pays et ont été bénéfiques aussi bien pour leurs promoteurs que pour la collectivité nationale, a souligné le conseil, laissant entendre qu’il n’y a aucune raison pour qu’elles ne réussissent pas aussi en Tunisie.

Au terme de cette réunion, le président de la République a réitéré son appel à poursuivre sans relâche la bataille contre la corruption, soulignant que la croissance effective ne saurait être réalisée que dans le cadre d’institutions transparentes.

Il a fustigé à ce propos ce qu’il a appelé une «pré-campagne électorale déguisée» menée dans le dessein de faire répandre, à tort, que la situation en Tunisie est «désespérée» et que le pays est en proie à des crises permanentes.

Donc, si on a bien compris, pour le président Saïed, la situation en Tunisie est bonne. Certains chiffres inquiétants relatifs à la croissance, à l’inflation, au chômage et à l’investissement sont faux, et avancés par des personnes malintentionnées sinon en campagne pré-électorale. En vérité, les richesses vont être créées par tous ces milliers de nouveaux emplois créés au sein de l’administration publique. Et par toutes ces entreprises communautaires qui vont être épaulées par l’Etat. On ne perd donc rien à attendre, et à espérer un renversement de tendance qui tarde à venir depuis.

I. B.   (avec Tap).

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Kaïs Saïed appelle à une révolution législative pour la justice sociale en Tunisie

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, hier, jeudi, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement à aller de l’avant sur la voie de la révolution législative, notamment, dans le domaine social, dès lors qu’elle est un préalable nécessaire à création de la richesse.

Il a, dans ce contexte, appelé à la nécessité de mettre sur pied de nouvelles législations s’inscrivant dans la perspective de concrétiser les revendications du peuple.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a insisté sur l’impératif qu’il y a à ce que le projet de décret portant interdiction de la sous-traitance soit « clair » et à la hauteur des attentes du peuple.

Ce décret devra ouvrir droit à la dissolution de la société « Itissalia services » et à l’intégration des agents et ouvriers y relevant qui ont recrutés par voie de ce type de contrats. L’objectif ultime, selon le chef de l’Etat, étant de mettre fin à jamais à cette forme déguisée d’esclavage dans le secteur public.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réitéré sa ferme position de principe visant à rompre avec les « solutions en demi-teinte », soulignant que la bataille que mène le pays est une bataille de libération nationale tous azimuts.

Le président Saïed a par ailleurs tenu à mettre en avant la corrélation étroite entre la garantie des droits des travailleurs et la relance de l’investissement, dénonçant, à ce titre, l’adoption par le passé de nombre de textes « sur mesure » qui au lieu de contribuer à la création de la richesse, ils ont favorisé l’économie rentière et les taux de croissance erronés.

Le président Saïed a aussi largement évoqué la situation des ouvriers de chantier, recommandant de trouver de nouvelles solutions aux catégories pauvres et aux jeunes désœuvrés, victimes de l’échec des politiques d’exclusion qui les a privés de leur droit légitime à un travail décent et à une rémunération juste et équitable.

La réunion du conseil des ministres a permis également de débattre des nouveaux mécanismes visant à développer les caisses sociales afin que celles-ci retrouvent leurs équilibres financiers et puissent ainsi s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions.

Le chef de l’État a, en outre, réitéré son appel à rationaliser le nombre des établissements qui ont éreinté les fonds publics de la collectivité nationale et dont l’existence s’est avérée inutile.

Il a suggéré, à ce titre, de réaffecter les fonds qui leur sont alloués à l’ouverture des recrutements publics au sein d’autres établissements qui profitent non seulement aux personnes recrutées mais aussi et surtout à la patrie tout entière.

Toujours dans le cadre de cette réunion, le conseil a examiné les moyens appropriés permettant de simplifier les procédures de lancement des sociétés communautaires.
Le conseil a, à ce titre, dénoncé les tentatives sciemment menées par certains « cartels » en vue de mettre en échec l’émergence de ce type d’entreprises.

Le conseil a tenu, à ce propos, à signaler que ce type de sociétés a connu un succès retentissant dans nombre de pays et été avantageux aussi bien pour les partenaires que pour l’ensemble de la collectivité nationale.

Au terme de cette réunion, le président de la République a reitéré son appel à poursuivre sans relâche la bataille contre la corruption, soulignant que la croissance effective ne saurait être réalisée que dans le cadre d’institutions transparentes.

Il a fustigé à ce propos ce qu’il a qualifié de « pré-campagne électorale déguisée » menée dans le dessein de faire répandre à tort, que la situation en Tunisie est « désespérée » et que le pays est en proie à des crises récurrentes.

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Kais Saïed félicite Mohamed Ould Ghazouani après l’élection de Sidi Ould Tah à la tête de la BAD

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, hier, jeudi, un appel téléphonique de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, pour échanger les félicitations à l’occasion de la victoire du candidat mauritanien, Sidi Ould Tah, à la présidence de de la Banque africaine de développement (BAD).

Selon un communiqué de la présidence, cet appel a permis également de passer en revue les relations historiques privilégiées entre les deux pays et peuples frères et de réaffirmer l’engagement des deux dirigeants à œuvrer en vue de promouvoir la prospérité, la sécurité et la stabilité dans le continent africain.

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Tunisie : Kaïs Saïed appelle à poursuivre la révolution législative « sociale »

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, jeudi 29 mai 2025 au Palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres. Elle a été consacrée principalement à l’avancement de la réforme législative à caractère social.

 

révolution législative

À cette occasion, le chef de l’État a réitéré sa volonté de poursuivre la « révolution législative » dans le domaine social. Laquelle est considérée comme une étape essentielle pour poser les bases d’une véritable création de richesse. Il a appelé à l’adoption de nouvelles lois traduisant concrètement les revendications populaires. Tout en affirmant que ces textes doivent être clairs, audacieux et à la hauteur des attentes du peuple, rapporte la TAP.

Parmi les priorités évoquées, le président Saïed a insisté sur l’importance du projet de décret visant à interdire le recours à la sous-traitance, dénoncée comme une forme de précarisation déguisée des travailleurs du secteur public. Il a évoqué notamment le cas de la société Itissalia services, appelant à sa dissolution et à l’intégration de ses employés dans des structures publiques. Ce qui mettra fin à ce qu’il a qualifié de « forme d’esclavage moderne », ajoute l’agence.

Fidèle à sa ligne de conduite, le président a fermement rejeté les « demi-mesures », soulignant que la Tunisie mène une bataille de libération nationale sur tous les fronts. Il a établi un lien direct entre les droits des travailleurs et la relance économique, dénonçant les lois passées qui ont, selon lui, favorisé une économie de rente et faussé les indicateurs de croissance.

Lire aussi — Kaïs Saïed : « La lutte pour la libération, un combat entre le peuple et un système en crise »

La situation des ouvriers de chantiers a également été abordée. Le président a plaidé pour des solutions durables en faveur des catégories sociales défavorisées et des jeunes en quête d’emploi, victimes des politiques d’exclusion qui ont entravé leur accès à un travail digne.

Par ailleurs, le Conseil des ministres s’est penché sur la nécessité de réformer les caisses sociales afin d’en assurer la viabilité financière. Le président a également appelé à rationaliser le nombre d’établissements publics jugés peu efficients, proposant de rediriger les ressources financières vers des institutions capables de recruter et de répondre aux besoins du pays.

En ce qui concerne le développement des sociétés communautaires, le Conseil a dénoncé les tentatives de sabotage orchestrées par certains « cartels », opposés à leur essor. Le président a défendu ce modèle, déjà éprouvé avec succès dans plusieurs pays, comme un levier de développement équitable et participatif.

Lire également — Sociétés communautaires : des réformes et des subventions

En conclusion, le président Saïed a renouvelé son appel à la lutte acharnée contre la corruption, affirmant que la croissance ne peut être envisagée que dans un cadre institutionnel transparent. Il a, par ailleurs, critiqué les tentatives de certains acteurs de propager un discours alarmiste sur la situation du pays. En y voyant une manœuvre politique déguisée à l’approche des échéances électorales.

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Kaïs Saïed appelle à une révolution législative pour garantir la justice sociale et relancer l’investissement

Kaïs Saïed appelle à une révolution législative pour garantir la justice sociale et relancer l’investissement

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, hier jeudi, au palais de Carthage une réunion du Conseil des ministres. Le président de la République a souligné, au début de cette réunion, la nécessité de poursuivre la révolution législative, notamment dans le domaine social, car la stabilité sociale constitue la première condition naturelle pour […]

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Kaïs Saïed appelle à une révolution sociale et à la fin des demi-mesures lors du Conseil des ministres

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé hier, jeudi, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres.

À cette occasion, le chef de l’État a réaffirmé sa volonté d’avancer sur la voie de la réforme législative, en particulier dans le domaine social, soulignant qu’elle constitue un préalable essentiel à la création de la richesse.

Il a ainsi appelé à l’élaboration de nouvelles législations en phase avec les revendications du peuple.

Cité dans un communiqué, le président a insisté sur la nécessité que le projet de décret interdisant la sous-traitance soit « clair » et conforme aux attentes populaires. Ce décret devra notamment permettre la dissolution de la société « Itissalia Services » et l’intégration de ses agents et ouvriers recrutés par ce type de contrat. L’objectif ultime, selon lui, est d’éradiquer définitivement cette forme déguisée d’esclavage dans le secteur public.

Le chef de l’État a également réitéré sa ferme position de principe visant à rompre avec les « solutions en demi-teinte », affirmant que la Tunisie mène une véritable bataille de libération nationale sur tous les fronts.

Il a, par ailleurs, mis en évidence le lien étroit entre la garantie des droits des travailleurs et la relance de l’investissement. Il a dénoncé, à ce propos, l’adoption passée de plusieurs textes « sur mesure » qui, au lieu de favoriser la création de richesse, ont encouragé l’économie rentière et produit des taux de croissance artificiels.

Le président Saïed s’est aussi attardé sur la situation des ouvriers de chantier, appelant à des solutions innovantes en faveur des catégories démunies et des jeunes marginalisés, victimes de politiques d’exclusion les ayant privés de leur droit légitime à un emploi décent et à une rémunération équitable.

La réunion a permis également d’examiner de nouveaux mécanismes destinés à renforcer les caisses sociales afin qu’elles retrouvent leur équilibre financier et remplissent efficacement leur mission.

Le chef de l’État a en outre renouvelé son appel à rationaliser le nombre d’établissements publics, estimant que certains d’entre eux, devenus inutiles, ont lourdement grevé les finances publiques. Il a suggéré de réaffecter les fonds qui leur sont destinés à des recrutements dans des structures plus utiles au pays et à ses citoyens.

Dans ce même cadre, le Conseil des ministres a étudié les moyens de simplifier les procédures de lancement des sociétés communautaires. Il a dénoncé les tentatives délibérées de certains « cartels » visant à freiner l’émergence de ce modèle d’entreprise. Le Conseil a souligné que ce type de sociétés a connu un succès notable dans plusieurs pays, au bénéfice tant des partenaires que de l’ensemble de la collectivité nationale.

En conclusion, le président de la République a renouvelé son appel à poursuivre sans relâche la lutte contre la corruption, affirmant qu’une croissance réelle ne peut s’opérer qu’à travers des institutions transparentes. Il a par ailleurs critiqué ce qu’il a qualifié de « pré-campagne électorale déguisée », menée dans le but de propager à tort l’idée que la situation en Tunisie serait désespérée et que le pays serait en proie à des crises incessantes.

Kaïs Saïed lors du Conseil des ministres : Engagement à poursuivre la révolution législative « sociale »

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, dans la journée du jeudi, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres. Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement à aller de l’avant sur la voie de la révolution législative, notamment, dans le domaine social, dès lors qu’elle est un préalable nécessaire à création de la richesse.

Il a, dans ce contexte, appelé à la nécessité de mettre sur pied de nouvelles législations s’inscrivant dans la perspective de concrétiser les revendications du peuple.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a insisté sur l’impératif qu’il y a à ce que le projet de décret portant interdiction de la sous-traitance soit « clair » et à la hauteur des attentes du peuple.

Ce décret devra ouvrir droit à la dissolution de la société « Itissalia services » et à l’intégration des agents et ouvriers y relevant qui ont recrutés par voie de ce type de contrats. L’objectif ultime, selon le chef de l’Etat, étant de mettre fin à jamais à cette forme déguisée d’esclavage dans le secteur public.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réitéré sa ferme position de principe visant à rompre avec les « solutions en demi-teinte », soulignant que la bataille que mène le pays est une bataille de libération nationale tous azimuts.

Le président Saïed a par ailleurs tenu à mettre en avant la corrélation étroite entre la garantie des droits des travailleurs et la relance de l’investissement, dénonçant, à ce titre, l’adoption par le passé de nombre de textes « sur mesure » qui au lieu de contribuer à la création de la richesse, ils ont favorisé l’économie rentière et les taux de croissance erronés.

Le président Saïed a aussi largement évoqué la situation des ouvriers de chantier, recommandant de trouver de nouvelles solutions aux catégories pauvres et aux jeunes désœuvrés, victimes de l’échec des politiques d’exclusion qui les a privés de leur droit légitime à un travail décent et à une rémunération juste et équitable.

La réunion du conseil des ministres a permis également de débattre des nouveaux mécanismes visant à développer les caisses sociales afin que celles-ci retrouvent leurs équilibres financiers et puissent ainsi s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions.

Le chef de l’État a, en outre, réitéré son appel à rationaliser le nombre des établissements qui ont éreinté les fonds publics de la collectivité nationale et dont l’existence s’est avérée inutile.

Il a suggéré, à ce titre, de réaffecter les fonds qui leur sont alloués à l’ouverture des recrutements publics au sein d’autres établissements qui profitent non seulement aux personnes recrutées mais aussi et surtout à la patrie tout entière.

Toujours dans le cadre de cette réunion, le conseil a examiné les moyens appropriés permettant de simplifier les procédures de lancement des sociétés communautaires.

Le conseil a, à ce titre, dénoncé les tentatives sciemment menées par certains « cartels » en vue de mettre en échec l’émergence de ce type d’entreprises.

Le conseil a tenu, à ce propos, à signaler que ce type de sociétés a connu un succès retentissant dans nombre de pays et été avantageux aussi bien pour les partenaires que pour l’ensemble de la collectivité nationale.

Au terme de cette réunion, le président de la République a réitéré son appel à poursuivre sans relâche la bataille contre la corruption, soulignant que la croissance effective ne saurait être réalisée que dans le cadre d’institutions transparentes.

Il a fustigé à ce propos ce qu’il a qualifié de « pré-campagne électorale déguisée » menée dans le dessein de faire répandre à tort, que la situation en Tunisie est « désespérée » et que le pays est en proie à des crises récurrentes.

Avec TAP

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Kais Saïed félicite Mohamed Ould Ghazouani pour l’élection de Sidi Ould Tah à la tête de la BAD

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, hier jeudi, un appel téléphonique de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, pour échanger les félicitations à l’occasion de l’élection du candidat mauritanien, Sidi Ould Tah, à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

Selon un communiqué de la présidence, cet appel a également permis de passer en revue les relations historiques privilégiées entre les deux pays et peuples frères, et de réaffirmer l’engagement des deux dirigeants à œuvrer pour la prospérité, la sécurité et la stabilité du continent africain.

Kaïs Saïed │ «La révolution législative ne réussira pas sans une révolution administrative»

La «révolution administrative» que le président Kaïs Saïed appelle de tous ses vœux tarde à être mise en œuvre; d’où l’impatience qu’il montre face à ce qu’il considère comme des services publics réfractaires, récalcitrants et fonctionnant en vase clos.

Lors de sa rencontré mercredi 28 mai 2025 au palais de Carthage avec la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri pour examiner plusieurs projets de loi, le chef de l’Etat est revenu sur cette thématique qui lui tient tellement à cœur : la révolution législative qui ne saurait réussir, selon lui, sans une révolution administrative. Traduire : les politiques sociales qu’il est en train de promouvoir dans le pays ne sauraient réussir sans la promulgation de lois répondant à ce qu’il appelle «la volonté du peuple» et sans l’adhésion totale d’une administration plus proactive et réceptive des changements qu’il cherche à imprimer.

Saïed a aussi souligné que cette démarche doit être collective, car elle concerne le destin de la nation et celui d’un peuple déterminé à «construire une nouvelle histoire», a déclaré le président selon le communiqué officiel. «Il ne s’agit pas de résoudre des problèmes sectoriels isolés, les uns après les autres», a-t-il déclaré, soulignant que la justice et la dignité ne peuvent être instaurées que par une nouvelle législation accompagnée d’une révolution administrative.

Ceux qui négligent leurs responsabilités, qui sont un devoir national sacré, qui recherchent les privilèges au lieu d’incarner les aspirations du peuple, doivent céder la place à une jeune génération capable d’offrir de meilleures solutions et des idéaux plus élevés, conformes aux priorités nationales globales, a encore menacé le président, laissant ainsi entendre, pour la énième fois, que son combat pour la «libération nationale», autre concept qui lui est cher et qui reste vague et flou pour beaucoup de ses compatriotes, rencontre une certaine résistance de la part d’une partie de l’administration publique, plus soucieuse de ses privilèges que de l’intérêt des couches populaires de la population.

I. B.

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Tunisie : Kaïs Saïed prône une « révolution administrative »

Le président Saïed plaide pour une approche collective et une révolution administrative lors d’une entrevue avec la cheffe du gouvernement

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi 28 mai 2025 la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage. Lors de cette rencontre, le chef de l’État a évoqué plusieurs projets de textes juridiques, réaffirmant la détermination de l’État à mettre en œuvre sa politique sociale, conformément à la volonté du peuple tunisien.

Insistant sur la nécessité d’une approche globale plutôt que sectorielle, le président a souligné qu’il s’agissait du destin d’une nation ayant choisi d’écrire une nouvelle page de son histoire. Il a précisé que la priorité serait accordée aux citoyens les plus touchés par les politiques d’appauvrissement et d’exclusion, ajoutant que la justice et la dignité ne pourraient être atteintes qu’à travers de nouvelles législations et une « révolution administrative ».

Par ailleurs, M. Saïed a averti les responsables ne considérant pas leur mission comme un « devoir national sacré » ou l’utilisant à des fins personnelles. Ces derniers, a-t-il déclaré, devraient laisser place aux jeunes, plus enclins à l’effort et capables de proposer des solutions conformes aux choix nationaux.

Le chef de l’État a également ordonné l’application stricte de la loi contre les abus envers les travailleurs, suite à l’adoption de la réforme du Code du travail. Un décret interdisant toute forme d’exploitation dans la fonction publique et les entreprises publiques sera prochainement publié.

Enfin, M. Saïed a estimé qu’un travailleur sécurisé dans ses droits serait plus productif, favorisant ainsi une croissance économique réelle et un climat d’investissement sain.

Avec TAP

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Kais Saïed insiste sur une réforme sociale globale et une justice pour les plus démunis

Kais Saïed insiste sur une réforme sociale globale et une justice pour les plus démunis

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, hier, mercredi, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri. Lors de cette réunion, cite un communiqué, le chef de l’Etat a évoqué nombre de projets de textes juridiques. Le président de la République a réaffirmé, à cette occasion, que l’Etat est résolu […]

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Kaïs Saïed à Cyril Ramaphosa : “L’Afrique appartient aux Africains”

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, mardi soir, un appel téléphonique de son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Selon un communiqué, le chef de l’Etat a réitéré sa ferme position de principe selon laquelle l’Afrique est un continent qui appartient aux seuls Africains.

Il a, dans ce contexte, rappelé les souffrances des peuples africains subies au fil des siècles, dénonçant l’attitude de certains qui croient encore que les Africains sont des êtres qui doivent être traités de manière dégradante et qui peuvent faire l’objet de trafic illicite d’organes.

Le président de la République a également rappelé le rêve qui hantait les pères fondateurs après la création de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963, citant en exemple feu président Habib Bourguiba, Kwame Nkrumah, Modibo Keita, Nelson Mandela et Thomas Sankara.

Il a évoqué dans ce contexte les prouesses des mouvements de libération nationale en Afrique contre l’esclavage et le colonialisme.

Lors de cet entretien téléphonique, le chef de l’Etat a tenu à réaffirmer le droit naturel  de chaque citoyen Africain à mener une vie digne et décente dans sa patrie là où il est né, rappelant que le continent africain regorge de ressources et de richesses mais dont l’exploitation échappe aux populations locales en raison des ingérences étrangères, les conflits récurrents, et les famines.

“Il est grand temps pour nous les Africains d’œuvrer ensemble à bâtir une nouvelle Afrique malgré l’ampleur des défis et les mutations sans précédent que connaît le monde d’aujourd’hui”, a plaidé le président Saïed.

Le président de la République a saisi l’occasion pour rappeler que la société humaine d’aujourd’hui est désormais beaucoup plus avant-gardiste que la communauté internationale classique, soulignant que l’humanité tout entière a amorcé une nouvelle phase de reconstruction fondée sur le vivre ensemble et les nouvelles valeurs partagées.

Une telle situation a fait que la légitimité internationale est en large retrait par rapport à la légitimité humaine.

Le chef de l’Etat a hautement salué la position de la République d’Afrique du Sud sur la guerre à Gaza.

“Tout comme l’Afrique appartient aux Africains, la Palestine, toute la Palestine, appartient au peuple palestinien, qui possède la terre et le droit.

“Un droit qui ne peut nullement être prescrit avec temps”, a estimé le président Saïed.

A l’issue de cet appel, le président de la République a adressé une invitation au président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa à visiter la Tunisie.

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Saïed à Ramaphosa : «L’Afrique aux Africains et la Palestine aux Palestiniens»

L’Afrique est un continent qui appartient aux seuls Africains, a déclaré le président de la République Kaïs Saïed dans son entretien téléphonique avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, mardi soir, 27 mai 2025. «Tout comme la Palestine est aux Palestiniens», a-t-il ajouté  

Selon un communiqué, le chef de l’Etat a réitéré cette ferme position de principe, rappelant les souffrances des peuples africains subies au fil des siècles et dénonçant l’attitude de certains qui croient encore que les Africains sont des êtres qui doivent être traités de manière dégradante et qui peuvent faire l’objet de trafic illicite d’organes.

Le président de la République a également rappelé le rêve qui hantait les pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963, citant feu Habib Bourguiba, Kwame Nkrumah, Modibo Keita, Nelson Mandela et Thomas Sankara, évoquant les succès des mouvements de libération nationale en Afrique contre l’esclavage et le colonialisme.

Lors de cet entretien téléphonique, le chef de l’Etat a aussi réaffirmé le droit naturel de chaque citoyen africain à mener une vie digne et décente dans sa patrie, là où il est naît, rappelant que le continent africain regorge de ressources et de richesses mais dont l’exploitation échappe aux populations locales en raison des ingérences étrangères, les conflits récurrents, et les famines.

«Il est grand temps pour nous les Africains d’œuvrer ensemble à bâtir une nouvelle Afrique malgré l’ampleur des défis et les mutations sans précédent que connaît le monde d’aujourd’hui», a plaidé le président Saïed.

Le président de la République a saisi l’occasion pour rappeler que la société humaine d’aujourd’hui est beaucoup plus avant-gardiste que la communauté internationale classique, soulignant que l’humanité tout entière a amorcé une nouvelle phase de reconstruction fondée sur le vivre ensemble et les nouvelles valeurs partagées.

Une telle situation a fait que la légitimité internationale est en retrait par rapport à la légitimité humaine, a souligné le chef de l’Etat, en saluant la position de l’Afrique du Sud sur la guerre à Gaza.

«Tout comme l’Afrique appartient aux Africains, la Palestine, toute la Palestine, appartient au peuple palestinien, qui possède la terre et le droit. Un droit qui ne peut nullement être prescrit avec temps», a estimé le président Saïed.

A l’issue de cet appel, le président de la République a adressé une invitation à son homologue sud-africain à visiter la Tunisie.

Difficile de ne pas voir dans le contenu de cet échange téléphonique entre les deux chefs d’Etat une réponse limpide au président américain Donald Trump qui, lors d’une récente rencontre avec M. Ramaphosa à la Maison blanche, a accusé le pouvoir en Afrique du Sud d’avoir perpétré un génocide contre les blancs afrikaners, tout en montrant aux cameras des fake news et à des images manipulées.

I.B. (avec Tap).   

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L’Afrique aux Africains et le génocide à Gaza : Saïed et Ramaphosa même vision

Dans la soirée du mardi 27 mai, le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, s’est entretenu par téléphone avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. Cet échange a été l’occasion pour les deux chefs d’État de réaffirmer leur attachement commun à la souveraineté du continent africain et de discuter des enjeux majeurs qui le traversent.

Au cours de cette conversation, dévoile un communiqué de la présidence de la République. le chef de l’Etat a exprimé avec force sa conviction profonde que l’Afrique ne peut véritablement se développer qu’en comptant sur ses propres forces, et en s’émancipant définitivement des influences extérieures qui continuent à freiner son essor. Il a ainsi réaffirmé un principe qu’il considère comme fondamental : l’Afrique appartient aux Africains.

Il a saisi cette occasion pour rappeler les souffrances historiques subies par les peuples du continent au fil des siècles — de l’esclavage à la colonisation —, dénonçant au passage avec fermeté les formes modernes d’exploitation et de mépris dont sont encore victimes de nombreux Africains. Il condamne notamment les pratiques inhumaines telles que le trafic illicite d’organes, qu’il considère comme une manifestation odieuse du déni de dignité que subissent encore certains Africains aujourd’hui.

Unité du continent

Le président tunisien a également évoqué la mémoire des grands leaders africains qui ont lutté pour la libération et l’unité du continent, citant notamment le président Habib Bourguiba, Kwame Nkrumah, Modibo Keita, Nelson Mandela et Thomas Sankara. Il a salué leur engagement visionnaire et le rêve panafricain qu’ils ont porté à travers la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1963, devenu depuis l’Union Africaine (UA).

Revenant sur les combats menés par les mouvements de libération nationale contre l’esclavage et le colonialisme, Kaïs Saïed a souligné que ces luttes historiques doivent aujourd’hui se poursuivre sous de nouvelles formes, afin de garantir à chaque Africain le droit fondamental de vivre dans la dignité et la justice, sur sa propre terre.

Les richesses africaines profitent davantage aux non-Africains

Il a rappelé que l’Afrique est un continent riche, non seulement de ses ressources naturelles, mais aussi de son capital humain et de sa diversité culturelle. Cependant, ces richesses continuent trop souvent à bénéficier à des intérêts étrangers, au détriment des peuples africains. Le président tunisien a pointé du doigt les ingérences extérieures, les conflits armés et les famines qui affaiblissent le continent, soulignant l’urgence d’une prise en main collective et solidaire de son destin.

« Il est grand temps pour nous, Africains, de nous unir et de collaborer étroitement afin de bâtir une nouvelle Afrique, plus forte, plus indépendante et plus juste, malgré les défis immenses et les bouleversements profonds auxquels le monde est aujourd’hui confronté », a-t-il déclaré.

Les limites de la légitimité internationale

Élargissant sa réflexion à l’échelle globale, Kaïs Saïed a également critiqué les limites de la légitimité internationale actuelle, qu’il estime dépassée par les nouvelles aspirations humaines. Selon lui, l’humanité est entrée dans une nouvelle ère fondée sur le vivre-ensemble, la solidarité et des valeurs communes partagées, qui redéfinissent les rapports entre les peuples. Dans ce contexte, a-t-il affirmé, la société humaine a pris une avance significative sur les institutions internationales classiques, qui peinent à répondre aux réalités contemporaines.

L’Afrique du Sud et le génocide à Gaza

Le président tunisien a également tenu à saluer avec vigueur la position courageuse de l’Afrique du Sud face à la guerre menée à Gaza. Il a établi un parallèle fort entre la lutte pour la souveraineté africaine et le droit inaliénable du peuple palestinien à disposer de sa terre et de son avenir. « De la même manière que l’Afrique appartient aux Africains, la Palestine, toute la Palestine, appartient à son peuple. Ce droit ne peut jamais se perdre, même avec le passage du temps », a-t-il affirmé.

Ramaphosa invité en Tunisie

À la fin de cette conversation marquée par une grande convergence de vues, le président Kaïs Saïed a invité officiellement son homologue Cyril Ramaphosa à effectuer une visite en Tunisie, exprimant le souhait de renforcer davantage les liens fraternels et stratégiques entre les deux pays au service de l’unité et de la prospérité du continent africain.

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Kaïs Saïed appelle à une politique budgétaire sociale et souveraine en Tunisie

Le président de la République, Kaïs Saied, a reçu, lundi, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri et la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi.

Lors de cette rencontre, cite un communiqué, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité d’identifier des équilibres budgétaires à la lumière de choix typiquement nationaux, recommandant à ce titre de faire prévaloir le volet social dans la conception de la politique financière de l’Etat.

Dans ce contexte, le président de la République a tenu à indiquer que le peuple tunisien paie aujourd’hui un lourd tribut résultant de choix et orientations qui avaient creusé la pauvreté d’une large frange de ses élites, rappelant que bon nombre de crédits accordés à la Tunisie sont assortis d’intérêts qui pèsent lourdement sur la communauté nationale sans pour autant en tirer bénéfice.

Le chef de l’Etat a, dans ce contexte, donné ses instructions en vue d’identifier de nouvelles stratégies tout en œuvrant à rouvrir la porte aux recrutements publics dans plusieurs secteurs, soulignant qu’il est grand temps de régulariser plusieurs dossiers découlant de l’adoption de politiques publiques d’exclusion qui ont fait surgir situations intolérables.

Sur un autre plan, le chef de l’Etat a donné ses instructions pour ne plus tolérer une carence ou manquement émanant d’un quelconque responsable qui ne se plie pas à la politique de l’Etat et qui se prévaut de faux prétextes pour ne pas fournir des services aux usagers de l’administration dans les meilleures conditions.

Plus besoin d’insister sur le fait que le prétendu “État profond”, qui est en réalité en bien des égards “facilement discernable”, doit impérativement s’éclipser à jamais, a fait savoir le chef de l’Etat, rappelant, à ce propos, qu’il n’y a “qu’un seul et unique État”, celui dont les institutions émanent du libre choix du peuple.

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