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USBG – Afouane Gharbi partant : Pour quelle raison ?

Auteur d’un maintien inespéré, l’entraîneur n’a pas eu de vis-à-vis ni de cadre adéquat pour continuer. La valse des entraîneurs à l’USBG est vraiment étrange.

La Presse —L’Union sportive de Ben Guerdane a annoncé, via sa page facebook officielle, que l’entraineur Afouane Gharbi ne sera plus à la tête de son équipe première de football. Dans son communiqué, le club a salué le travail et les efforts accomplis par le technicien depuis son arrivée à la barre technique il y a tout juste deux mois.

Si c’est ainsi, pourquoi alors se séparer d’un entraîneur qui a réussi, malgré le peu de moyens et la mauvaise qualité de l’effectif à sa disposition, la délicate mission de maintien en ligue 1 ? Cette valse des entraîneurs à l’USBG est bizarre : un entraîneur débarque pour un, deux mois puis il prend le départ à l’image de Khecharem et Maâlej.

C’est pour le moins que l’on puisse dire ridicule. Qu’est-ce qu’on peut reprocher alors à Gharbi ? A moins qu’il soit lui-même qui a voulu quitter pour des raisons personnelles, il n’y a pas de raisons valables pour le justifier. 4 entraîneurs en une même saison, cela veut dire que ceux qui dirigent ce club n’ont aucune conscience de ce qu’ils font.

Certains évoquent la lourde défaite en coupe face à l’EST et les reproches faites à Gharbi pour certains choix de joueurs, mais ce grief reste peu plausible vu la supériorité de l’EST. Il semble bien que le flou au niveau du comité directeur et le vide qu’il y a avec le départ de maints joueurs prêtés ou en fin de contrat, aurait poussé Afouane Gharbi à éviter de se retrouver dans l’impasse et sans les moyens de faire une préparation sérieuse. D’ailleurs, la dernière saison, c’était le même scénario avec une préparation tardive et des problèmes d’argent et d’effectif qui auraient pu coûter la relégation.  

Basket – Finale de la coupe de tunisie – CA-USM (18h00) : A chacun ses ambitions !

Le CA cherche à décrocher le doublé devant le même adversaire. L’USM, elle, a envie de prendre sa revanche.

La Presse — Une semaine presque après la fin de la série de la finale du championnat, le CA et l’USM se donnent rendez-vous de nouveau, cette fois, en Coupe. Ce sera l’apothéose de la saison. La finale de la Coupe de Tunisie qui oppose encore une fois l’USM au CA pour un énième duel au sommet. On a beau changer le cadre (championnat, coupe, supercoupe), ce duel reste chaud et électrique. Contrairement à la saison précédente, le CA aborde cette finale en tant que nouveau champion qui a envie de remporter le doublé. L’USM, cette fois, a perdu son titre de champion et veut sauver sa saison et glaner la coupe.

Une revanche pour l’USM ? Oui, on peut le dire. L’USM a perdu la saison dernière en finale de coupe devant le CA. Double revanche à prendre pour les équipiers de Béchir Ben Yahia qui seront si motivés. Ils vont attendre une certaine pression sur les épaules de leurs adversaires qui, après avoir gagné le championnat, sont tenus de continuer sur leur lancée.

Pression ou relâchement, le statut du CA pour cette finale ne sera pas favorable. Les protégés de Wagner misent sur leur défense et probablement sur la dernière victoire acquise samedi dernier (remontée spectaculaire à 5 mn de la fin) pour perturber une USM à court de régularité. Même s’il y a cette énorme volonté de sauver la saison et de surclasser l’adversaire, la mission n’est pas facile du tout. L’USM n’arrive plus à imposer son tempo et à dominer comme lors des saisons précédentes.

A part Hardy, il y a un manque de pointeurs et de joueurs créatifs qui portent l’équipe. Les Sayhi, El Mabrouk, Ben Yahia, M’hamdi et Selimène alternent le bon et le moins bon. Pour une finale de coupe, il faut être costaud en défense et aussi le plus costaud possible. Dans le camp clubiste, Omar Abada, qui a récupéré de sa blessure à l’épaule, reste le leader de l’équipe : son métronome et l’homme qui donne le tempo du cinq «rouge et blanc».

Dixon (précieux par son adresse), H’didane, Chennoufi, Jaouadi, Saâda, Gannouni et Rako, ont les qualités de bien défendre et de peser en attaque avec la mobilité et la rotation dans les postes. Le CA joue beaucoup en mouvement pour libérer ses pointeurs et chercher ses pivots. Pour l’USM, Hardy paraît le premier atout du jeu. Il est fort et assez rapide dans les transitions, de même que Lahiani, un pivot qui accomplit un énorme rôle défensif et offensif.

CA et USM se connaissent et ne jouent pas de la même façon. A chacun ses arguments et ses points faibles.

Ça peut être un match serré avec des détails qui tranchent, comme ça peut être à sens unique pour l’une des deux équipes. C’est à découvrir.

Point de Vue : La culture du vide

La Presse — L’imbroglio que vit le Club Africain ces jours-ci n’est pas quelque chose d’inédit. Ça s’est souvent vécu au sein de ce grand club qui se trouve depuis plus de 30 ans dans une véritable anarchie administrative et un dysfonctionnement interne marqué surtout par la guerre des clans et des personnes. Ce n’est pas nouveau. Mais aussi, ce n’est pas propre au CA.

Tous les clubs tunisiens (oui tous)  vivent, à degrés différents et avec différents scénarios, ce vide administratif et ce malaise de direction. On n’a pas encore atteint l’étape de clubs bien organisés qui ont des mécanismes clairs d’élection et de gouvernance avec surtout des organes de contrôle efficaces et durables. A chaque club tunisien ses frasques, ses moments de doute et surtout le vide qui permet à une ou plusieurs personnes de maintenir le club en otage grâce à sa puissance financière ou son pouvoir auprès des adhérents ou des cercles restreints de ce club.

Il n’y a pas de gouvernance dans nos clubs, et ce n’est pas la nouvelle loi des structures sportives qui va changer la donne. Les clubs et associations sont aujourd’hui confrontés à d’énormes charges de fonctionnement. Tout coûte assez cher aujourd’hui pour gérer un club : le dossier technique, la logistique, l’administratif,  sans oublier les folies des recrutements et les opérations suspectes qui enfoncent les caisses des clubs pour des années. Donc, avec des déficits invraisemblables et des besoins de financement de plus en plus grandissants, un énorme vide se crée.

Celui qui a l’argent ou qui a le soutien financier d’un mécène ou d’un sponsor, c’est lui qui tire les ficelles du jeu. Ce vide fait que le destin d’un club soit dans les mains d’un ou de quelques individus qui se servent des médias et des réseaux sociaux pour faire leur apologie. Personne ne peut les contester et les supporters n’ont aucun poids pour changer cette donne. Les adhérents qui ne dépassent pas les centaines sont souvent des gens qui appartiennent à des clans et on les connaît. Ils ne risquent pas de changer l’ordre qui existe. Inutile de parler d’élections, de programmes ou d’idées qui ramènent de l’argent pour un club. Tout est verrouillé de façon à  faire plaisir à une personne (le président-bailleur de fonds unique et incontestable ou un mécène qui verse beaucoup de fonds et qui impose tout au club) ou à quelques personnes qui se réunissent dans ce qu’on appelle « comité de sages ou de soutien ».

Tout dépend d’eux : le présent,mais aussi l’avenir. Et tout projet de changement se heurte à cette force et cette inertie de résistance qui protège les intérêts et les ego plutôt que le club. Le jour où les clubs deviendront de véritables institutions et pas des corporations familiales et personnalisées, on pourra bannir cette culture du vide. Et cela est quelque chose de complexe à comprendre et surtout à chasser.

Roland-Garros – Tableau Dames : Ons Jabeur à côté de la plaque !

Douloureuse défaite d’entrée face à la Polonaise Frech en deux sets dans un match où elle a tout raté. Elle a perdu au passage les 420 points de l’année dernière quand elle a atteint les quarts. Décevant

La Presse —On ne la reconnaît plus depuis ce début de saison et même avant. Ce n’est plus une question de blessures ou de remise en forme physique. Ons Jabeur va mal et elle n’arrive plus à sortir du gouffre. Elle est en panne de physique, mais pas seulement cela. Hier, elle a tout fait pour offrir le match à la Polonaise Frech qui n’était ni supérieure, ni plus forte. Elle a été tout juste régulière et efficace en provoquant plus de 40 fautes directes de notre joueuse qui a abusé des amortis et  manqué d’appuis et de coordination sur ses revers souvent out ou au filet. Ce match incarne bien les problèmes de Ons : une petite première balle qui ne fait pas mal (52%)  et une deuxième beaucoup plus faible qui a permis à Frech de mieux démarrer le match. 

Le plus frustrant, c’est que Ons a repris ses forces pour un bouquet de beaux points gagnants avec des amortis et des accélérations croisées et parallèles qui lui ont permis de mener 5-3. Qu’est-ce qui s’est passé après dans sa tête? On ne sait pas. Elle se fait rejoindre par Frech 5-5, et atteint in extremis le tie-break où elle mène avant de retomber dans ses travers.

Des fautes directes et une précipitation dans les échanges qui permettent à son adversaire, moins spectaculaire mais très efficace, de l’emporter 7-6. Le problème dans tout cela, c’est que Ons Jabeur a complètement fléchi au second set. Break d’entrée, un service mou, de lourds déplacements et un mental qui craque. Elle pouvait revenir à 2-0 et à 3-0, mais à chaque fois, elle manque de lucidité et s’énerve plus. Un cynique 6-0 et une énorme désillusion pour son public. On attendait nettement mieux d’elle sur ce Roland Garros, mais ça se voit bien que son niveau a baissé. Elle n’est pas seulement fragile physiquement et à court de matches, mais elle est surtout hésitante et désabusée.

Elle a perdu la confiance en son jeu, car son potentiel est quelque chose de certain. Elle ne peut pas le perdre en quelques mois. Au classement WTA, elle est actuellement 50e après avoir perdu les 420 points de l’année dernière et elle peut encore régresser. On lui souhaite un retour en forme, et on lui souhaite surtout un sursaut d’orgueil. Elle doit réagir. Quelque chose doit se faire d’ici Wimbledon, sa surface et son tournoi préférés. Une saison compliquée certainement, mais en tennis féminin, ce n’est pas rare. D’autres joueuses y sont passées et sont revenues. Ons Jabeur n’est plus ce qu’elle était, c’est la dure réalité. 

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