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Baket-Coupe de Tunisie : L’US Monastir sacrée pour la 6e fois de son histoire

L’Union sportive monastirienne a remporté la coupe de Tunisie de basket-ball, 2024-2025, en s’imposant en finale devant le Club africain 75-68, vendredi, à la salle omnisports de Radès.
Les usémistes ont ainsi pris leur revanche sur leur adversaire du jour qui les a détrôné, la semaine dernière du titre de champion de Tunisie.
Il s’agit là, du 6e titre en coupe de Tunisie pour la formation de la capitale du Ribat, déjà sacrée en 2000, 2020, 2021, 2022 et 2023.
Plus tôt dans l’après-midi, l’ASF Jammel avait été sacrée chez les dames devant le Club sportif sfaxien 50-43.

Tunisie : une centrale solaire de 100 MW bientôt prête à Sbikha

Le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, a affirmé que la centrale solaire de Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan, sera prête d’ici la fin de l’année 2025.
Dans une déclaration à l’agence TAP, vendredi, Chouchane a indiqué que l’avancement des travaux dépasse actuellement les 60 %.
D’une capacité de 100 mégawatts, ce projet représente un investissement de près de 250 millions de dinars. Il s’inscrit parmi les projets pilotes visant à renforcer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, réduire la dépendance aux énergies fossiles, promouvoir le développement durable, encourager l’investissement local et créer de nouveaux emplois dans les secteurs de l’ingénierie, de la construction et de la maintenance.
Le projet s’intègre dans la stratégie nationale de l’énergie. Il devrait générer plus de 400 postes d’emploi et permettre, après sa mise en exploitation prévue en 2025, de réduire les dépenses annuelles de production d’électricité et de gaz naturel d’environ 50 millions de dinars.
De son côté, le directeur général de la société KSB, chargée de la mise en œuvre du projet, Sahbi Amara, a précisé que l’installation s’étend sur une superficie de 200 hectares et comprendra 221 000 panneaux solaires. À ce jour, 10 % des panneaux ont déjà été posés.
Bien que la société responsable de l’exécution soit chinoise, 95 % de la main-d’œuvre mobilisée est tunisienne, dont 60 % issue de la région (Metbassta, Sbikha et Alem). Selon la même source, la centrale devrait alimenter environ 43 000 foyers.
La concession du projet a été attribuée à la société émiratie Amea Power, spécialisée dans les investissements en énergies alternatives et renouvelables. Présente dans 20 pays, elle a remporté l’appel d’offres international lancé en 2019 par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines.
Les travaux ont officiellement démarré en mai 2024. Ce projet vise à diversifier les sources d’énergie, à développer les énergies propres et à maîtriser les technologies solaires, dans le cadre de la transition énergétique de la Tunisie.
La centrale solaire de Sbikha est le premier projet d’une série visant une capacité totale de 500 mégawatts, approuvée dans le cadre du système de concession dans cinq gouvernorats : Tataouine (200 MW), Tozeur (50 MW), Sidi Bouzid (50 MW), Kairouan (100 MW) et Gafsa (100 MW).

Marwa Bouzayani remporte le 3000 m steeple au meeting Szewińska avec un record

L’athlète tunisienne Marwa Bouzayani a remporté ce vendredi l’épreuve du 3000 mètres steeple dames lors du meeting Irena Szewińska en Pologne, inscrit au calendrier du circuit continental de la Ligue de diamant d’athlétisme.
La Tunisienne s’est imposée avec un chrono de 9 min 14 s 90, établissant au passage un nouveau record du meeting. Elle a devancé nettement la Française Flavie Renouard (2ᵉ en 9 min 21 s 50) et l’Australienne Cara Feain-Ryan (3ᵉ en 9 min 22 s 01).
Ce meeting polonais, qui rend hommage à la légendaire sprinteuse Irena Szewińska, figure parmi les rendez-vous majeurs du circuit continental.

La Banque centrale maintient son taux directeur à 7,50 % et réaffirme sa vigilance face à l’inflation

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé, vendredi, de maintenir inchangé son taux directeur à 7,50 %.
Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion tenue le même jour, la BCT a estimé qu’il est nécessaire de consolider le processus désinflationniste en cours et de ramener l’inflation à sa moyenne de long terme, malgré l’apaisement observé ces derniers mois.
Le Conseil a passé en revue la conjoncture économique et financière récente, tant au niveau national qu’international, ainsi que l’évolution de l’inflation qui, bien qu’en repli en avril 2025, demeure au-dessus de sa moyenne historique.
Sur le plan national, après avoir enregistré une hausse graduelle, la croissance économique a ralenti au premier trimestre 2025, s’établissant à 1,6 % en glissement annuel, contre 2,4 % au trimestre précédent. Néanmoins, la production industrielle a renoué avec la croissance après plusieurs trimestres de baisse, soutenue par la reprise des activités de construction et la bonne performance des industries agroalimentaires.
S’agissant du secteur extérieur, le Conseil a noté un creusement du déficit commercial (FOB-CAF), qui a atteint 7 294 millions de dinars fin avril 2025, contre 4 735 millions un an auparavant. Ce creusement s’explique par une accélération des importations et un repli des exportations, pesant ainsi sur la balance des paiements.
Par conséquent, le déficit courant s’est élargi à 3 260 millions de dinars (soit 1,8 % du PIB) à fin avril 2025, contre 1 074 millions (0,6 % du PIB) un an plus tôt, et ce malgré la bonne tenue des recettes touristiques et des revenus de travail.
Les réserves en devises se sont établies à 22,7 milliards de dinars (soit 98 jours d’importation) au 29 mai 2025, contre 27,3 milliards (121 jours) à fin 2024.
Le taux de change du dinar s’est, quant à lui, relativement bien comporté face aux principales devises, contribuant au maintien du processus désinflationniste.
En ce qui concerne les prix à la consommation, l’inflation est repartie à la baisse en avril 2025, s’établissant à 5,6 %, après avoir atteint 5,9 % en mars, une hausse attribuée notamment à la demande accrue durant le mois de Ramadan.
Cette détente est principalement liée à la décélération de l’inflation sous-jacente, mesurée par l’indice des prix hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés, qui est passée de 5,2 % en mars à 4,8 % en avril.
La baisse des tensions extérieures sur les prix, conjuguée aux effets différés des précédentes mesures de politique monétaire, a favorisé la poursuite du processus désinflationniste.
Sur le plan international, le Conseil a souligné un recul quasi généralisé des prix des principaux produits alimentaires de base, des matières premières et de l’énergie, ce qui continue de soutenir la tendance désinflationniste.
Par ailleurs, la croissance mondiale a fait preuve de résilience au premier trimestre 2025, malgré une incertitude accrue liée aux récentes décisions sur les tarifs douaniers et aux tensions commerciales entre les principales puissances économiques.

Éducation : l’Observatoire tunisien de l’économie réclame 15 % des dépenses publiques

L’Observatoire tunisien de l’économie (ATE) appelle à placer l’éducation en tête des priorités nationales, en consacrant au ministère de l’Éducation un budget représentant au moins 15 % des dépenses de l’État pour l’année 2026.
L’objectif est de renforcer les capacités du ministère à accroître les investissements, améliorer les infrastructures et la qualité de l’enseignement, tout en assurant un meilleur avenir pour les générations futures.
Cet appel urgent intervient alors que le ministère des Finances a entamé cette semaine l’élaboration du projet de loi de finances 2026, conformément au calendrier en vigueur. Cette démarche coïncide avec une quasi-absence de participation du secteur privé et financier dans le soutien aux infrastructures des établissements scolaires.
Le ministère des Finances devrait adresser, avant le 31 mai 2025, une correspondance aux différents ministères afin de fixer le plafond des budgets proposés pour chacun d’eux.
Dans une note publiée en début de semaine, intitulée « Lever le plafond du budget de l’éducation : mettons l’éducation au premier rang dans la loi de finances 2026 », l’ATE souligne que la part dédiée à l’éducation dans les dépenses publiques ne cesse de reculer, passant de 15,5 % en 2020 à 13,2 % en 2024.
Et ce, alors que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) recommande d’y consacrer entre 15 % et 20 % des dépenses publiques.
Par ailleurs, la part de l’éducation dans le budget total de l’État a chuté à 10,2 % en 2024, révélant une baisse préoccupante de l’engagement de l’État envers ce secteur stratégique, notamment entre 2021 et 2024.
Aucun programme de rénovation des infrastructures scolaires ni de soutien au développement des établissements publics n’a été communiqué, malgré les incidents survenus dans certains établissements.
Il convient de rappeler que la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a tenu en avril une réunion avec le gouverneur de la Banque centrale, Fethi Zouhair Nouri, le président du Conseil bancaire et financier, Néji Ghandri, ainsi que les directeurs généraux des trois banques publiques. Elle les a exhortés à renforcer le rôle du secteur bancaire dans la réalisation de projets publics structurants.
Ces dernières années, plusieurs grandes entreprises, banques et groupes économiques ont annoncé l’adoption de programmes de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), avec des actions ciblées au service de la société, notamment en faveur des Objectifs de développement durable (ODD). Ces initiatives incluent également un appui à de grands projets économiques, mais doivent, selon l’ATE, s’orienter davantage vers des urgences sociales telles que l’éducation et la santé.
La RSE a été intégrée dans le système juridique tunisien par la loi n° 35 de 2018, en date du 11 juin 2018.

Biens domaniaux : un nouveau mécanisme d’échelonnement pour les dettes des exploitants

Les ministères des Finances, des Domaines de l’État et des Affaires foncières, ainsi que de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, ont annoncé la possibilité d’échelonner la dette due par les exploitants des biens de l’État.
Pour bénéficier de cette mesure, les intéressés doivent soumettre une demande écrite et motivée au receveur des finances du territoire compétent, après coordination avec les services régionaux du ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières. Cette demande peut être déposée indépendamment de l’expiration du contrat de location, à condition que le montant du remboursement mensuel prévu dans le tableau d’amortissement soit au moins égal à celui du loyer mensuel annuel.
Selon un communiqué conjoint publié le vendredi 30 mai 2025, cet échéancier constitue une facilité de paiement et une mesure de souplesse dans le règlement des dettes, sans pour autant être une régularisation de ces dernières.
Le communiqué précise également que le comité régional permanent de coordination entre les structures concernées par la collecte des recettes de l’État se réunira périodiquement, chaque trimestre ou chaque fois que nécessaire, sur convocation du trésorier régional. Ce comité est chargé d’examiner les difficultés rencontrées dans le recouvrement des redevances dues sur les biens de l’État, ainsi que de favoriser l’échange d’informations et de données entre les services concernés.
Les ministères ont précisé que cette décision vise à valoriser le rôle économique des biens fonciers domaniaux, à soutenir les projets publics et à préserver la pérennité des entreprises économiques ainsi que les emplois.

Helvetic Airways relie à nouveau la Suisse à la Tunisie

Une liaison aérienne directe a été inaugurée vendredi entre l’aéroport international Habib Bourguiba de Monastir et celui de Berne, capitale de la Suisse, via un vol opéré par la compagnie helvétique Helvetic Airways.
Ce premier vol a permis le transport d’environ 82 touristes suisses, accompagnés d’une délégation de journalistes représentant plusieurs médias suisses.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, la directrice générale de TAV Tunisie — société turque concessionnaire des aéroports de Monastir et d’Enfidha — a indiqué que ce vol marque le lancement officiel d’une desserte hebdomadaire directe entre Monastir et Berne, une première depuis de nombreuses années. Ce projet, mené en partenariat avec une agence de voyages suisse, vise à promouvoir les atouts touristiques de la Tunisie auprès du marché helvétique et à diversifier l’offre de connectivité aérienne.
De son côté, le directeur exécutif de Helvetic Airways, Tobias Pogorevc, s’est félicité de cette avancée stratégique. « Il s’agit d’un moment important pour notre compagnie. Nous sommes heureux de relier à nouveau la Suisse à la Tunisie via un vol direct. Monastir dispose d’un potentiel touristique considérable et nous croyons fermement en l’attractivité de cette destination », a-t-il affirmé.
Le directeur commercial de Star Airlines Services, Kamel Fanter, a également salué cette ouverture de ligne, qu’il considère comme un levier de relance pour le secteur touristique national. Selon lui, cette initiative contribuera à renforcer la visibilité de l’aéroport de Monastir sur l’échiquier du transport aérien international. Il a souligné que les préparatifs de cette opération ont été amorcés plusieurs mois auparavant et que les démarches entreprises ont permis de mobiliser plusieurs partenaires suisses, ouvrant la voie à d’éventuelles collaborations avec d’autres compagnies aériennes.

Cette liaison hebdomadaire contribuera, jusqu’au mois d’octobre prochain, à stimuler significativement le tourisme à Monastir et à Djerba, a estimé Hakim Chemam, Directeur Général de Stars Airlines Services, représentant Helvetic Airways en Tunisie. Il a également évoqué la participation de sa société au sommet de l’IATA (Association internationale du transport aérien), tenu en mai à Nairobi, au Kenya. Cette présence a permis d’établir des contacts prometteurs avec plusieurs compagnies aériennes et agences de voyages, notamment issues des pays du Sud, élargissant ainsi les perspectives de coopération à l’échelle internationale.

Tripartite sur la Libye : la Tunisie attendue au Caire aux côtés de l’Égypte et de l’Algérie

La Tunisie prendra part, samedi au Caire, à la réunion consultative tripartite consacrée aux derniers développements en Libye.
Elle y sera représentée par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.
Cette réunion sera l’occasion d’examiner les évolutions récentes en Libye ainsi que les efforts déployés par les pays voisins — à savoir la Tunisie, l’Égypte et l’Algérie — en coordination avec la Mission des Nations unies en Libye (MANUL), pour continuer à soutenir et encourager le dialogue inter-libyen.
Il s’agira également de discuter des moyens permettant de « favoriser une solution politique consensuelle entre les frères libyens, afin de renforcer les piliers de la sécurité, de la stabilité et du développement en Libye, sous les auspices et avec le soutien des Nations unies », indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié vendredi.
Participeront également à cette réunion le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Émigration et des Expatriés, Badr Abdelatty, ainsi que le ministre d’État, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf.

Karima Kim lauréate du Prix Ibn Khaldoun 2025 ( Corée du sud) : La Muqaddima franchit l’Asie

La traduction coréenne de la Muqaddima «ouvre de nouveaux horizons pour le dialogue entre l’Asie de l’Est et le Monde arabe».

«Bien plus qu’un simple ouvrage historique, la «Muqaddima» constitue un véritable projet intellectuel, offrant une lecture globale des dynamiques urbaines, des structures de pouvoir et des mutations sociales», a déclaré la Sud-Coréenne Karima Kim, lauréate du Prix Ibn Khaldoun 2025 — catégorie «International» — pour sa traduction de l’œuvre magistrale d’Ibn Khaldoun en langue coréenne.

La professeure s’exprimait lors de la cérémonie de remise du Prix Ibn Khaldoun, organisée mardi au Centre des Arts, de la Culture et des Lettres, Ksar Saïd à Tunis. L’événement, placé sous l’égide de la Chaire Icesco «Ibn Khaldoun pour la culture et le patrimoine», en partenariat avec l’Association Med 21, a mis en lumière les efforts visant à promouvoir la recherche dans les sciences humaines. Le jury, présidé par l’historien Abdelhamid Larguèche et composé de Latifa Lakhdar et Faouzi Mahfoudh, a également décerné deux autres distinctions : le prix «Méditerranée» au Franco-Marocain, Mehdi Ghouirgate, et le prix «Pays d’accueil» au Tunisien Moncef M’halla.

Deux prix honorifiques ont été remis à titre posthume aux professeurs tunisiens, Ahmed Abdessalem et Aboul-Kacem Mohamed Kerrou, en présence de leurs familles. Dans son allocution intitulée «La Muqaddima, un pont entre les langues et les civilisations», Karima Kim a souligné que la pensée d’Ibn Khaldoun transcende les frontières temporelles et géographiques. Selon elle, «ses outils d’analyse restent d’une actualité remarquable». En Corée du Sud, Ibn Khaldoun n’est plus perçu uniquement comme un historien du passé, mais comme un penseur critique, ouvert sur l’altérité, et pleinement ancré dans les préoccupations contemporaines.

La Tunisie, terre natale du grand penseur, est ainsi décrite par la chercheuse comme un «lieu de mémoire, mais aussi d’innovation et de pensée vivante», guidée par la lumière de la pensée khaldounienne vers de nouveaux horizons intellectuels. Revenant sur les origines de son projet, la professeure a expliqué que l’idée de traduire la «Muqaddima» est née en 2005 d’un profond sentiment de responsabilité envers le lectorat coréen. «Je voulais transmettre à mes compatriotes la richesse d’une pensée si profondément ancrée dans la culture arabo-musulmane», a-t-elle confié. Ce travail de traduction, inédit en coréen, est le fruit d’un long parcours intellectuel et personnel, mené bien au-delà du cadre académique.

Il aura nécessité six années d’efforts, un délai qui dépasse celui mis par Ibn Khaldoun lui-même pour rédiger son célèbre manuscrit. Titulaire d’un doctorat consacré à «Al-Boukhala» («Les avares») d’al-Jahiz, Karima Kim est professeure de littérature arabe à l’Université des études étrangères de Séoul. Spécialiste de la littérature de la «maqâma» et de la littérature arabe contemporaine de la diaspora, elle s’est formée très tôt à la langue arabe, animée par une passion durable pour cette civilisation.

Elle a reconnu les défis multiples auxquels elle a dû faire face: difficultés linguistiques, complexité syntaxique, références historiques pointues et nécessité d’adapter le lexique tout en restant fidèle à l’esprit du texte original. «Il s’agissait de trouver un équilibre délicat entre fidélité au contenu et intelligibilité pour un lectorat non arabophone», a-t-elle expliqué. La publication de la version coréenne de la «Muqaddima» a suscité un large écho dans les cercles académiques et culturels sud-coréens. Très médiatisée, cette parution a contribué à raviver l’intérêt pour la pensée islamique et la civilisation arabo-musulmane en Corée du Sud.

L’œuvre fera également l’objet, cet été, d’une conférence filmée à l’Université nationale de Séoul dans le cadre d’un cycle consacré aux classiques de la littérature mondiale. En 2020, cette traduction a été distinguée par le prestigieux Prix Sheikh Hamad pour la traduction et la compréhension internationale, décerné au Qatar, reconnaissant ainsi sa portée intellectuelle et interculturelle. Pour Karima Kim, la traduction est bien plus qu’un simple transfert linguistique. «Elle est un acte de compréhension profonde, un vecteur d’interculturalité et un moyen de bâtir des ponts entre les peuples», a-t-elle déclaré. À travers ce travail, elle souhaitait faire découvrir à un public asiatique la richesse de la pensée arabe et l’ampleur de sa civilisation. La professeure a conclu en exprimant le souhait que cette rencontre jette les bases d’un dialogue durable entre l’Orient et l’Occident, entre les langues et les cultures, dans un esprit de compréhension mutuelle et de respect partagé.       

Bac 2025: la filière économie et gestion enregistre le plus grand nombre de candidats

En ce qui concerne le nombre des candidats à l’examen du baccalauréat session 2025, La section « Économie et gestion » occupe le premier rang avec 32 %, suivie par la section « Sciences expérimentales » avec 20 %, puis la section « Lettres » avec 18 %, la section « Sciences techniques » avec 14 %, la section « Informatique » avec 10 %, et enfin la section « Mathématiques » avec 5 %, a indiqué vendredi le ministre de l’Éducation, Nourredine Nouri, lors de la conférence de presse tenue vendredi au siège du ministère sur les examens nationaux.

Il a indiqué que le nombre des candidats a connu cette année une augmentation de 11 602 candidats par rapport à la session 2024 (140 206 candidats au total).

Il a également précisé que la section « Sport » a enregistré cette année le taux de participation le plus faible avec seulement 1 %, et connait la participation du candidat les plus âgé cette année (74 ans). Le plus jeune candidat (17 ans), est inscrit en section « Informatique ».

Le ministre a, par ailleurs, affirmé que le ministère a mobilisé une équipe de 146 967 agents et cadres travaillant jour et nuit pour assurer le bon déroulement des examens.

Il a précisé dans ce contexte que le ministère a organisé une session de formation à l’intention de tous les responsables chargés de la surveillance des examens, afin de les informer des dernières technologiques utilisées dans les tentatives de triche. Il a appelé tous les candidats à éviter de telles pratiques, vouées à l’échec.

Le ministre a également mis en garde contre les tentatives visant à perturber le bon déroulement des examens, telles que la publication des sujets d’examen sur les réseaux sociaux la veille des épreuves, soulignant que le ministère a mis en place des mesures spécifiques pour garantir le secret et la sécurité des sujets du bac.

À noter que 151 808 élèves passeront la session principale du baccalauréat 2025, dont 125 515 élèves des établissements publics, 18 351 d’établissements privés, et 7 942 candidats libres.

Affaire de l’ambassade américaine: Les peines aggravées par la cour d’appel

La chambre pénale près la Cour d’appel de Tunis a décidé d’alourdir les peines de prison prononcées à l’encontre de 20 accusés dans l’affaire des « incidents de l’ambassade américaine », les portant à 8 ans et 3 mois de prison.  La Cour d’appel a, également, décidé, le 27 mai courant, de lever le sursis relatif à l’exécution des peines, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, le porte-parole de la Cour d’appel, Habib Torkhani.

Il a rappelé que les accusés ont été condamnés, en première instance, à deux ans de prison avec sursis.

Les faits remontent au 14 septembre 2012, lorsque des centaines de manifestants, affiliés au courant salafiste, ont pris pour cible l’ambassade et l’école américaines à Tunis, en réaction à un film jugé « islamophobe » produit aux Etats-Unis. La représentation diplomatique et l’école américaines avaient été partiellement incendiées et saccagées

Examens-sixième : 64 065 élèves candidats au concours d’accès aux collèges pilotes

ase, 64 065 élèves passeront le concours d’accès aux collèges pilotes (sixième), session 2025, a annoncé vendredi Mohamed Mili, directeur général des examens, lors d’une conférence de presse sur les examens nationaux tenue au siège du département à Tunis.

Mili a précisé que le nombre de candidats à ce concours, qui se déroulera les 16, 17 et 18 juin prochain, a augmenté de 5 113 par rapport à la session 2024 (58 952 candidats), le nombre des candidates à ce concours est de 55 % (35 127 filles), contre 45 % de garçons (28 938), selon les précisions du responsable.

Les candidats sont en lice pour 3 850 places disponibles dans les collèges pilotes, conformément à une décision du ministre de l’Éducation datée du 12 mai 2025, fixant la capacité d’accueil de ces établissements pour l’année scolaire 2025/2026.
Les résultats de ce concours seront proclamés dimanche 4 juillet 2025.

Innovate Tunisia : Vers la promotion d’un tourisme durable et inclusif

La conférence « Innovate Tunisia : Tourisme et Industries créatives » s’est tenue le 29 mai 2025 à l’hôtel Mövenpick Gammarth, dans le cadre des projets TANIT – Transition vers un tourisme alternatif, inclusif et durable en Tunisie et ECF – Euromed Clusters Forward, mis en œuvre par Leaders International avec le soutien financier de l’Union européenne, en partenariat avec le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, et avec Creative Tunisia.

Cet événement phare a été dédié à la promotion d’un tourisme durable, inclusif et créatif, tout en mettant en valeur la richesse du paysage culturel tunisien à travers le tourisme alternatif et les industries créatives. Il a permis de croiser les apports de plusieurs initiatives structurantes, notamment Creative Tunisia, projet national emblématique de soutien aux chaînes de valeur créatives. L’ensemble des clusters et hubs design visités lors de l’événement ont d’ailleurs été développés dans le cadre de ce programme.

Une dynamique d’échange et de coopération régionale

La conférence a été précédée de deux journées immersives comprenant des visites de clusters et de hubs créatifs, ainsi que des rencontres professionnelles. Ces activités ont permis aux acteurs des industries créatives tunisiennes de renforcer leurs liens avec des clusters internationaux, des entreprises de la région MENA, ainsi que des organisations locales.

Ces échanges, rendus possibles grâce aux synergies positives entre Creative Tunisia, ECF et TANIT, ont favorisé le développement de partenariats, la mutualisation de bonnes pratiques et l’ouverture de nouveaux marchés dans les domaines du tourisme alternatif, du design et de l’entrepreneuriat créatif.

Une plateforme pour l’inclusion, la créativité et la coopération

Innovate Tunisia a également marqué le lancement officiel de TANIT CONNECT, une plateforme dédiée aux organisations de la société civile tunisiennes actives dans le tourisme durable, renforçant ainsi la coopération régionale, les initiatives transfrontalières, et la participation citoyenne à la transformation du modèle touristique tunisien.

Tout au long de l’événement, des panels et ateliers thématiques ont rassemblé des représentants de la société civile, des acteurs de l’écosystème créatif et touristique, des décideurs publics, ainsi que des partenaires internationaux autour des thématiques suivantes :

• Tourisme & Industries créatives – Débloquer les synergies pour une croissance durable

• Trouver de la valeur, construire des destinations – Défis et opportunités

• Briser les barrières – Les femmes façonnant l’avenir des industries créatives et du tourisme

• La voix de la société civile façonne l’avenir des industries créatives et du tourisme

Une exposition B2B dynamique a également été organisée pour encourager les échanges commerciaux et les opportunités de collaboration entre les opérateurs économiques des secteurs du tourisme et de la création en Tunisie.

Une convergence de projets soutenus par l’Union européenne

À cette occasion, Mme Fatma Ben Nour, Responsable pays – Tunisie auprès de Leaders International, a déclaré : « Innovate Tunisia s’inscrit à l’intersection de trois dynamiques complémentaires mises en œuvre grâce au soutien de l’Union européenne : le projet Euromed Clusters Forward, qui accompagne les dynamiques de clustering autour de la Méditerranée ; le projet TANIT, qui valorise les organisations de la société civile actives dans le tourisme durable ; et le projet Creative Tunisia, qui structure et développe les filières créatives à fort potentiel culturel. »

Elle a ajouté : « Cet événement constitue une immersion au cœur de l’intersection entre tourisme et industries créatives, révélant comment ces secteurs façonnent économies, identités et opportunités, avec les voix de la Tunisie et de toute la région MENA pour guider la réflexion. »

De son côté, Docteur Dina Zabaneh, Gestionnaire de projets auprès de Leaders International, a souligné: « L’importance des projets TANIT et ECF réside dans leur ancrage territorial et dans le soutien de l’Union européenne. Cette journée est l’aboutissement d’un travail de terrain dans plusieurs villes tunisiennes, visant à refléter l’importance de la culture et des savoir-faire dans l’attractivité touristique de la Tunisie. »

Elle a précisé : « Nous avons choisi de mettre en lumière, à travers des visites terrain à Mahdia, Moknine, Denden et Nabeul, la richesse des métiers artisanaux – peinture, céramique, tissage – et les initiatives remarquables portées par des femmes, véritables actrices du changement et du rayonnement culturel tunisien. »

D’après communiqué

Bac 2025: Plus de 151 mille candidats passeront, à partir du 2 juin prochain, les épreuves écrites de la session principale

À partir du lundi 2 juin 2025, 151 808 candidats passeront les épreuves écrites de la session principale du baccalauréat 2025, a annoncé aujourd’hui, vendredi, le ministre de l’Éducation, Nourredine Nouri, lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère sur les examens nationaux.

Parmi eux, 125 515 candidats sont inscrits dans les établissements publics, 18 351 dans les établissements privés, et 7 942 candidats libres.

Les épreuves écrites de la session principale se dérouleront les 2, 3, 4, 9, 10 et 11 juin 2025, et les résultats seront annoncés le mardi 24 juin 2025.

Les candidats ajournés passeront la session de contrôle les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet 2025. Les résultats de cette session seront proclamés le dimanche 13 juillet 2025.

A partir du 1er juillet, la France interdit de fumer dans les espaces publics

A partir du 1er juillet, il sera interdit de fumer dans tous les espaces publics (plages, parcs, espaces de loisirs, collèges, lycées, centres sportifs….) en France. A travers, l’adoption de cette nouvelle mesure révolutionnaire, le ministère du travail, de la Santé et des Familles qui, en est le principal instigateur, cherche principalement à protéger les enfants présents dans ces lieux publics des risques nocifs du tabagisme passif. Selon la ministre Catherine Vautrin, il faut protéger le droit fondamental des enfants de respirer l’air pur dans les espaces publics où ils se promènent et jouent. Toute personne qui déroge à la loi et ne respectera pas cette interdiction sera pénalisé et devra payer une amende de 135 euros. Laissé au bon vouloir des communes, le périmètre d’interdiction aux alentours des établissements scolaires devra être défini dans une étape ultérieure par décret. Les élèves, les enseignants et le personnel administratif ne pourront plus fumer désormais à l’intérieur et à l’extérieur des établissements éducatifs. Par contre, l’interdiction ne concerne pas les terrasses des cafés.  Avant l’annonce officielle de cette nouvelle loi sur l’interdiction de fumer dans les espaces publics,  plus de mille communes avaient déjà, de leur propre initiative, imposé l’interdiction de fumer dans les lieux publics à des parcs, plages, pistes de ski, abords d’écoles, soit  près de 7.000 espaces sans tabac.

L’Aïd Al Idha dope la circulation de cash en Tunisie : plus de 24 milliards de dinars en espèces

La masse des billets et monnaies en circulation (BMC) a dépassé le seuil des 24 milliards de dinars pour la deuxième fois en 2025. Elle a enregistré une hausse de 1 593 millions de dinars (MD), un montant jugé très important comparé au niveau enregistré au 31 décembre 2024, a déclaré l’analyste économique et financier Bassem Ennaifer à l’Agence TAP.

Il a rappelé que la première hausse de la BMC avait été constatée en mars 2025, à la veille du mois de Ramadan. Cette nouvelle augmentation s’explique, selon lui, par l’approche de l’Aïd Al Idha, période durant laquelle une grande partie de l’argent liquide est utilisée pour l’achat des moutons du sacrifice, une transaction traditionnellement effectuée en espèces.

« C’est un effet catalyseur classique qu’on observe chaque année. Toutefois, les montants sont certainement plus importants cette année, en raison de l’effet inflationniste », a-t-il précisé.

Il a également souligné que cette hausse ne peut pas être attribuée, du moins cette fois-ci, à la nouvelle loi sur les chèques.

Par ailleurs, Ennaifer a indiqué que la BMC a été en partie mobilisée grâce à l’accumulation de l’épargne. L’épargne postale a progressé de 126 MD, atteignant 10 650 MD, tandis que l’épargne bancaire classique a augmenté de 362 MD pour s’établir à 34 666 MD au cours du premier trimestre 2025.

Il a réitéré que la hausse du volume de l’épargne en Tunisie favorise l’amélioration des rendements et des revenus des placements, souvent mobilisés par les ménages lors des fêtes religieuses, considérées comme des moments clés dans la culture tunisienne.

Enfin, il a noté que l’augmentation de la BMC s’explique également par la croissance de la monnaie scripturale, susceptible d’être convertie en billets et espèces à mesure de son utilisation dans les transactions économiques. « Entre février 2024 et février 2025, cette masse a progressé de 3 697 MD, ce qui contribue aussi à l’augmentation marquée de la BMC », a-t-il conclu.

L’entraîneur tunisien Jalal Al-Qadri mène Al-Hazm vers l’élite saoudienne après un triomphe 3-0

Le club saoudien Al-Hazm, entraîné par le Tunisien Jalal Al-Qadri, a assuré sa montée en Saudi Professional League pour la saison 2025-2026, en s’imposant 3-0 face à Al-Adalah lors de la finale des barrages disputée jeudi soir.

Le score a été ouvert à la 20e minute par Abdulrahman Al-Dakhil, avant que Jano Zinho ne double la mise à la 48e minute. Basel Al-Siyali a scellé le succès d’Al-Hazm avec un troisième but à la 72e minute. Grâce à cette victoire, Al-Hazm fait son retour en première division après une seule saison d’absence.

Jalal Al-Qadri, nommé entraîneur d’Al-Hazm à la mi-avril, a ainsi réussi son pari de ramener le club parmi l’élite du football saoudien.

Cette montée complète le tableau des clubs promus pour la saison prochaine, avec également l’accession historique de Neom, sacré champion de la première division, et d’Al-Najma, vice-champion, qui feront tous deux leur entrée dans l’élite saoudienne pour la première fois.

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