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Tempête à Alexandrie : l’Égypte déclenche l’alerte sanitaire maximale

Face à une violente tempête accompagnée de conditions météorologiques extrêmes qui frappent actuellement la ville d’Alexandrie, le ministère égyptien de la Santé a annoncé, ce samedi, le relèvement de l’état d’alerte et de préparation dans l’ensemble de ses structures sanitaires.
Le vice-Premier ministre et ministre de la Santé, Khaled Abdel Ghaffar, a ordonné la mobilisation totale de toutes les installations médicales et des équipes soignantes dans la ville. Il a également demandé à ce que les hôpitaux soient renforcés par des équipes supplémentaires et dotés en urgence de tous les médicaments et équipements nécessaires.
Selon le porte-parole du ministère de la Santé et de la Population, cette décision s’inscrit dans le cadre de mesures préventives visant à assurer la sécurité des citoyens face aux aléas climatiques. L’ensemble des établissements de santé de la région opèrent actuellement à pleine capacité, avec un dispositif renforcé pour faire face à d’éventuelles urgences.
De son côté, la cellule de crise centrale du ministère a précisé qu’aucun décès ni aucune blessure liée aux intempéries n’a été signalé jusqu’à présent. Les autorités appellent toutefois la population à la vigilance et à suivre scrupuleusement les consignes des services compétents.

La Tunisie séduit Shanghai : cap sur les touristes chinois à haut pouvoir d’achat

L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) a pris part à la Bourse mondiale du tourisme, organisée du 27 au 29 mai 2025 à Shanghai, en Chine, dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie intégrée visant à renforcer la compétitivité de la destination tunisienne et à attirer une clientèle à fort pouvoir d’achat.

Dans un communiqué publié samedi, le ministère du Tourisme a indiqué que la participation tunisienne a permis de mettre en avant la richesse et la diversité de l’offre touristique nationale, tout en valorisant les opportunités d’investissement dans des secteurs porteurs tels que l’hôtellerie, le tourisme culturel et le tourisme durable. Ce salon, exclusivement réservé aux professionnels du secteur, a offert un cadre propice à des rencontres d’affaires ciblées avec les principaux acteurs du tourisme, notamment les grands voyagistes, les compagnies aériennes chinoises et internationales, ainsi que plusieurs opérateurs tunisiens présents sur place.

Ces échanges ont porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale et sur la mise en place de campagnes promotionnelles adaptées aux spécificités du marché chinois, considéré comme l’un des plus prometteurs pour les années à venir. Le ministère a souligné que cette participation s’inscrit dans la continuité d’une série d’actions menées depuis avril 2025, à travers une présence remarquée de la Tunisie dans plusieurs salons internationaux. Le pavillon tunisien a suscité un vif intérêt de la part des professionnels chinois et des médias spécialisés.

Le Pr Amina Gargouri élue présidente du Pauns : Un symbole du leadership tunisien en neurologie

La ville de Hammamet vient de vivre un événement scientifique d’envergure internationale. Du 23 au 24 mai 2025, s’est tenue au Centre des Congrès et d’Exposition de la Médina Yasmine-Hammamet la 19e édition du Congrès de l’Union panarabe des sociétés de neurologie (Pauns).

Ce haut sommet de la neurologie arabe, marqué par une participation record, a été l’occasion d’échanges scientifiques de haut niveau. Cette édition historique, placée sous le signe de l’innovation et de la reconnaissance, restera dans les annales avec l’élection de la Tunisienne Pr Amina Gargouri à la présidence du Pauns, consacrant ainsi le leadership tunisien dans le domaine neurologique à l’échelle panarabe.

Le programme scientifique du congrès s’est distingué par la diversité et la richesse de ses contenus : huit sessions plénières, cinq sessions parallèles, quatre ateliers pratiques et plus de 220 e-posters ont été présentés. Des thématiques variées ont été abordées, allant des accidents vasculaires cérébraux à l’épilepsie, en passant par l’histoire de la neurologie et la prise en charge paramédicale de la sclérose en plaques (SEP).

Plusieurs experts de renommée internationale ont marqué l’événement, notamment les Pr Wolfgang Grisold (Brain Health), Elena Moro (Parkinson avancé), Valeria Caso (hémorragies cérébrales) et Bassem Yamout (SEP).

La Tunisie à l’honneur avec l’élection du Pr Amina Gargouri

L’un des moments forts du congrès a été sans doute l’élection des nouveaux membres du bureau du Pauns. À cette occasion, la professeure Amina Gargouri, éminente neurologue tunisienne, a été élue à la tête de l’organisation pour les prochaines années.

Cette nomination représente bien plus qu’une reconnaissance individuelle : elle symbolise la montée en puissance de la neurologie tunisienne sur la scène arabe et internationale, ainsi que la reconnaissance du rôle majeur que la Tunisie joue dans le progrès médical de la région.

Pr Gargouri succède ainsi au Pr Youssef Al-Said et travaillera aux côtés du Pr Abdullah Al Asmi (Oman), élu président-désigné, en vue du prochain congrès prévu à Oman en 2026.

« Voir la Tunisie élue à la tête de l’organisation est une immense fierté. Cette reconnaissance internationale récompense des années d’efforts collectifs en faveur du progrès neurologique dans notre région », a déclaré le Pr Riadh Gouider, président du 19e congrès du Pauns.

Avec 36 pays représentés, 86 panélistes et 59 conférences, cette manifestation a été un véritable succès, aussi bien sur le plan scientifique que logistique. En témoignent les sentiments de nombreux participants qui ont exprimé leur gratitude et souligné la pertinence des contenus ainsi que l’opportunité de renforcer les ponts entre les institutions neurologiques internationales.

La réussite exceptionnelle de ce congrès, comme l’ont déclaré les participants, a été possible grâce à l’engagement du comité d’organisation, composé d’une pléiade de neurologues des secteurs public et privé, qui s’y sont investis pleinement.

Cette édition a confirmé le positionnement du Pauns comme une plateforme stratégique de formation, d’échange et de développement scientifique dans le monde arabe. Les recommandations issues des différentes sessions soulignent l’urgence d’accélérer l’accès aux thérapies innovantes, de renforcer les coopérations scientifiques internationales et de structurer des réseaux régionaux de recherche, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle et des neurosciences computationnelles.

Ce congrès aura sans doute ouvert une nouvelle ère où la neurologie arabe, portée par une génération engagée, entend relever les véritables défis de demain avec audace et persévérance.

La Presse avec Communiqué

Tunisie : 313 migrants de retour volontaire vers la Gambie et la Guinée

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie a annoncé avoir facilité, les 27 et 29 mai 2025, le retour volontaire de 313 migrants en situation irrégulière vers leurs pays d’origine : 146 vers la Gambie et 167 vers la Guinée.

Dans son communiqué publié ce samedi, l’OIM précise également avoir assisté 66 autres migrants pour leur retour vers la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Sierra Leone.

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre du programme de retour volontaire et de réintégration, mis en œuvre en partenariat avec les autorités tunisiennes, visant à garantir un retour sûr et digne aux migrants.

Depuis le début de l’année 2025, plus de 3 500 migrants en Tunisie ont bénéficié de ce programme, selon les chiffres de l’OIM.

 

Le Kef : Deux morts et trois blessés dans une collision entre deux voitures

Le samedi 31 mai 2025, un grave accident de la route à Boujaber, dans la délégation de Kalaat Senan (gouvernorat du Kef), a fait cinq victimes, dont deux morts et trois blessés de gravité variable.

Selon les déclarations du directeur régional de la santé du Kef, le service des urgences de l’hôpital régional du Kef a pris en charge les blessés. Deux personnes ont malheureusement perdu la vie : l’une est décédée sur place, tandis que la seconde a succombé à ses blessures pendant son transfert à l’hôpital.

Une source de la Protection civile du Kef a précisé que l’accident s’est produit suite à une collision entre deux voitures légères dans la région de Boujaber. Les causes exactes de l’accident restent à déterminer, mais les autorités compétentes ont ouvert une enquête.

Tribune – Le maintien de la paix de l’ONU : Un outil vital et un investissement judicieux

Le maintien de la paix des Nations unies a fait ses preuves, du succès en Namibie aux foyers de tension actuels. Mais pour rester efficace, il doit bénéficier de ressources adéquates et s’adapter.

Par Jean-Pierre Lacroix *

En mars dernier, 35 ans après que l’Organisation des Nations unies (ONU) a tourné une page marquante de son histoire en matière de maintien de la paix, la Namibie a investi Netumbo Nandi-Ndaitwah comme première femme présidente démocratiquement élue du pays.

En 1989, malgré une instabilité mondiale croissante et une crise de liquidités au sein de l’ONU, les États Membres se sont réunis pour lancer le Groupe d’assistance des Nations unies pour la transition (Ganut)—une opération multidimensionnelle qui a contribué à l’accession du pays à l’indépendance.

Le Ganut n’a pas seulement surveillé un cessez-le-feu. Il a contribué à organiser et à sécuriser les premières élections libres et équitables du pays, protégé les civils, vérifié le retrait des troupes et soutenu la transition démocratique dans un vaste territoire isolé. Il a ouvert la voie à des approches qui sont aujourd’hui des éléments clés du maintien de la paix moderne : police des Nations unies, suivi des droits humains, appui électoral et campagnes d’information publique.

Aujourd’hui, le maintien de la paix de l’ONU se trouve à un tournant décisif. Le contexte mondial est dangereux et complexe. Les crises éclatent rapidement et se propagent encore plus vite, amplifiées par la division des Etats Membres, la criminalité transnationale, le terrorisme, un sentiment croissant d’impunité et l’affaiblissement du droit international.

Les Casques bleus, reconnus dans le monde entier, bénéficient d’un large soutien international. Aujourd’hui plus que jamais, ils restent en première ligne—tenant le terrain, protégeant les civils et créant l’espace nécessaire à la diplomatie. Mais face à une instabilité croissante et à des pressions budgétaires importantes, leur efficacité dépend des investissements réalisés pour l’avenir.

Casques bleus en première ligne

Le travail des Casques bleus — hommes et femmes servant loin de chez eux pour aider d’autres populations à vivre en paix — est exigeant, complexe et dangereux. Depuis janvier 2024, nous avons déploré 78 décès. De nombreux autres ont été blessés. Leur sacrifice, ainsi que le service de plus de 68,000 militaires, policiers et civils déployés actuellement sous le drapeau des Nations unies — dont des personnels en uniforme provenant de 119 pays — témoignent d’un engagement concret en faveur de la paix et de la sécurité.

Dans 11 missions, grandes et petites, les Casques bleus opèrent dans certains des contextes les plus instables au monde. En République démocratique du Congo, la Monusco contribue à protéger les civils tout en soutenant le dialogue et le désarmement.

Au Liban, la Finul reste un facteur de stabilisation le long de la Ligne bleue, malgré les échanges de tirs. Au Soudan du Sud, la Minuss œuvre à prévenir une rechute dans la guerre civile en renforçant la sécurité et en favorisant le dialogue et la négociation aux niveaux local et national. En République centrafricaine, la Minusca protège les populations vulnérables à travers le pays et appuie les préparatifs des premières élections locales depuis des décennies. A Chypre, les Casques bleus de la Fnuchyp continuent de réduire les tensions et de maintenir une zone tampon afin de renforcer la sécurité et la confiance entre les communautés.

Nombre de ces missions sont confrontées à des défis révélateurs de complexités plus profondes : des mandats flous ou irréalistes, un soutien politique incertain au niveau local et international, l’absence de perspective claire de sortie, et un écart croissant entre les attentes et les ressources.

Investir dans le maintien de la paix

L’année 2025 est déterminante. Alors que nous célébrons le 80e anniversaire de l’ONU, l’Allemagne — partenaire de longue date et ferme soutien au maintien de la paix — a accueilli ce mois-ci à Berlin la Conférence ministérielle sur le maintien de la paix. Des ministres de la Défense et des Affaires étrangères du monde entier y ont réaffirmé leur soutien sans équivoque et tangible aux Casques bleus. Plus de la moitié des 130 délégations d’Etats Membres présentes ont formulé des engagements concrets pour renforcer les missions et les rendre plus sûres et plus efficaces.

Ils ont discuté de l’avenir des opérations et des moyens de reformer cet instrument afin qu’il demeure adaptable, innovant, rentable et résilient. Comme en Namibie au début des années 1990, l’ONU a su faire évoluer le maintien de la paix pour produire des résultats dans des contextes en constante mutation. Il nous faut à présent consolider cette dynamique pour garantir que les opérations soient rationalisées, économiques et adaptées à leur objectif.

Et il est essentiel de rappeler que le maintien de la paix n’est pas seulement un outil vital — c’est aussi un investissement judicieux. Il produit des résultats concrets, réduit la violence et contribue à bâtir une paix durable. Du Cambodge au Timor-Leste, en passant par le Salvador et le Liberia, les opérations ont facilité les transitions du conflit à la paix pour une fraction minime des coûts militaires mondiaux. Ces réussites ne sont pas de simples notes de bas de page dans l’Histoire : elles sont les piliers de la stabilité régionale.

Le maintien de la paix de l’ONU doit, et va, continuer à évoluer. Les missions pourront être déployées conjointement avec des partenaires régionaux, comme l’Union africaine, ou en appui à ceux-ci. Elles seront peut-être plus petites, plus spécialisées et tireront parti des technologies. Mais leur objectif fondamental restera le même de soutenir les solutions politiques, de protéger les personnes les plus vulnérables et ouvrir la voie à une paix durable.

L’histoire nous enseigne que le maintien de la paix donne des résultats quand on y investit et qu’il est soutenu dans la durée. Le bilan du maintien de la paix se mesure aussi bien par ses résultats et ce qu’il a pu éviter — les violences, les escalades contenues, l’espace créé pour que l’outil politique fonctionne.

Oublier cette vérité chèrement acquise serait une erreur. La fermeture des missions au Mali, au Soudan et en Haïti, suivie d’une recrudescence de la violence dans ces pays, en est la preuve. Pour éviter ce piège, nous devons conserver notre niveau de préparation et notre capacité à déployer rapidement, le moment venu.

Il y a 35 ans, la communauté internationale s’est unie pour lancer le Ganut, une mission de paix novatrice qui a aidé la Namibie à tracer sa propre voie vers l’indépendance. Aujourd’hui, cet esprit d’unité, d’innovation et de détermination est de nouveau indispensable. Si nous échouons maintenant, nous risquons de compromettre des décennies de progrès et les espoirs de millions de personnes qui comptent sur le maintien de la paix pour protéger leur avenir.

J.P.L
* Secrétaire général adjoint aux opérations de paix à l’ONU

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Nafti plaide, au Caire, en faveur d’un dialogue interlibyen inclusif pour une solution politique consensuelle

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé, samedi, au Caire, la position ferme et constante de la Tunisie en faveur d’un dialogue interlibyen inclusif, placé sous l’égide des Nations unies et avec le soutien des pays du voisinage, en vue d’une solution politique consensuelle mettant un terme au conflit en Libye.

Nafti s’exprimait à l’occasion de la réunion consultative tripartite sur la situation en Libye, tenue en présence du ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Exptriés, Badr Abdelatty et du ministre d’État, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf.

Le ministre a réaffirmé, lors de cette réunion, « l’engagement ferme de la Tunisie à participer activement à toutes les initiatives, mécanismes et processus visant à favoriser un règlement politique global et durable en Libye », indique le département des Affaires étrangères.

À l’issue de cette réunion tripartite, organisée dans le cadre de la relance du mécanisme des pays du voisinage de la Libye, une déclaration conjointe a été publiée. Dans ce texte, les ministres des Affaires étrangères de Tunisie, d’Égypte et d’Algérie appellent toutes les parties libyennes à faire preuve de la plus grande retenue et à mettre fin immédiatement à toute forme d’escalade afin d’assurer la sécurité et l’intégrité du peuple libyen frère et de favoriser l’émergence d’un consensus, avec l’appui des Nations unies et le soutien des pays voisins, pour faire avancer le processus politique en Libye.

Ils ont insisté sur l’urgence de parvenir à une solution à la crise libyenne et de mettre fin à la division politique, dans le but de prévenir toute nouvelle flambée de violence, l’expansion du terrorisme et l’aggravation du conflit.

Le ministres tunisien, algérien et égyptien ont aussi réaffirmé leur rejet catégorique de toute ingérence étrangère en Libye qui ne fait qu’alimenter les tensions internes, prolonger la crise et compromettre la sécurité et la stabilité en Libye et dans les pays du voisinage, lit-on de même source.

Dans cette perspective, les ministres ont appelé à poursuivre le soutien aux efforts du Comité militaire mixte (jmc 5+5) en vue de consolider le cessez-le-feu en vigueur, de garantir le retrait, dans un délai défini, de toutes les forces étrangères, combattants étrangers et mercenaires, et de réunifier les institutions militaires et sécuritaires, dans le plein respect des initiatives entreprises dans les cadres onusien, africain, arabe et méditerranéen.

Les ministres tunisien, algérien et égyptien des Affaires étrangères ont exhorté les parties libyennes à poursuivre le processus politique et à aller de l’avant en vue de l’unification des institutions nationales et de l’organisation des élections législatives et présidentielle.

Ils ont réaffirmé le principe de souveraineté pleine et entière de la Libye sur son processus politique, lequel doit émaner de la volonté et du consensus de toutes les composantes du peuple libyen frère, avec le soutien des Nations unies, dans un esprit d’inclusion et de respect de l’intérêt général.

Les ministres ont enfin convenu de poursuivre la coordination entre leurs pays et l’Organisation des Nations unies en vue de promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région.

Ils ont appelé à l’organisation de la prochaine réunion ministérielle du mécanisme tripartite à Alger, suivie d’une autre réunion à Tunis, avant la fin de l’année en cours.

 

Memoire

A la mémoire de mon très cher et regretté, l’irremplaçable et l’inoubliable frère

Mohamed SLOUMA

(décédé le 31/05/2009)

Voilà déjà 16 ans depuis que tu nous as quittés brusquement trop tôt et à jamais pour un monde meilleur, laissant un vide insupportable que les mots ne peuvent décrire.

Tes grandes valeurs morales, ton bon sens, ta bonté et ton honnêteté faisaient de toi un grand homme que personne ne peut oublier.

Sache, ya ghali, que tu resteras dans mon cœur et mon esprit à jamais.

Tu vis et tu vivras en moi à tout moment. Repose en paix cher frère !

Que tous ceux qui t’ont connu et aimé aient une pieuse pensée pour toi et récitent la Fatiha à ta mémoire.

Que Dieu le Tout-Puissant t’accorde Son infinie Miséricorde et t’accueille dans Son éternel Paradis.

Ta sœur Zeïneb

Gafsa : La piscine municipale couverte rouvre ses portes après huit ans d’arrêt

Après huit années de fermeture, la piscine municipale couverte de Gafsa a officiellement rouvert ses portes ce samedi, suite à des travaux de réhabilitation de ses équipements.

Une réouverture attendue dès le dimanche 1er juin

La piscine accueillera ses premiers usagers dès dimanche, en présence du gouverneur de la région, Selim Frouja, ainsi que de plusieurs responsables régionaux. Cette reprise marque un moment important pour les amateurs de natation à Gafsa, notamment en ce début de saison estivale.

Des travaux de rénovation pour moderniser l’infrastructure

Selon Nejib Chahla, responsable de la maintenance de l’établissement, la piscine avait été fermée en raison de la dégradation de ses équipements : pompes à eau hors service, vols de réservoirs électriques et de matériel sanitaire.

Il a précisé que les principales pannes ont été résolues à la suite d’une visite d’inspection du gouverneur en avril dernier. Cette visite a permis d’accélérer les réparations et de débloquer l’approvisionnement en pièces nécessaires.

Des mesures pour garantir la sécurité et la qualité de l’eau

Même si les travaux de maintenance se poursuivent, la piscine est désormais opérationnelle. Une équipe spécialisée a été mobilisée pour assurer le traitement, la désinfection et le contrôle de la qualité de l’eau, afin de garantir des conditions sanitaires optimales aux nageurs.

Vers une transition énergétique durable

Dans le cadre de la modernisation durable de la piscine, les services du ministère de l’Industrie et des Mines procéderont en septembre à l’installation d’un système photovoltaïque. Ce système servira à chauffer l’eau de la piscine tout en réduisant les coûts énergétiques à long terme.

Jendouba : Lancement de la récolte des céréales le 2 juin, avec des mesures renforcées contre les incendies

La campagne de récolte des céréales à Jendouba débutera officiellement le lundi 2 juin 2025 avec l’orge et le triticale, selon un communiqué publié par le commissariat régional au développement agricole (CRDA). La récolte du blé est quant à elle prévue pour le 10 juin.

Toutefois, dans les délégations de Balta-Bou Aouane et Fernana, la récolte commencera ultérieurement. Selon la même source, les cultures y sont encore immatures et présentent un taux d’humidité élevé, ce qui empêche leur récolte immédiate.

Le chef de l’Union régionale de l’agriculture, Lotfi Jamezi, a déclaré à l’Agence TAP que plusieurs mesures de prévention ont été mises en place pour protéger les champs de céréales contre les incendies. Il a également souligné la nécessité de vérifier la disponibilité des centres de collecte dans la région afin d’assurer une campagne fluide.

La superficie totale consacrée aux cultures céréalières à Jendouba pour cette saison dépasse les 84 000 hectares, confirmant l’importance stratégique de la région dans la production céréalière nationale.

 

L’OMS appelle à interdire les produits du tabac aromatisés pour protéger les jeunes

À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, célébrée chaque 31 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté les gouvernements et les États membres à interdire tous les produits du tabac et de la nicotine aromatisés, notamment les cigarettes, les sachets de nicotine et les cigarettes électroniques. Cette mesure vise à protéger les jeunes de la dépendance et des maladies graves.

Dans un communiqué intitulé « Les arômes ajoutés rendent les produits du tabac plus attrayants », l’OMS explique que des saveurs comme le menthol, le chewing-gum ou la barbe à papa masquent l’amertume du tabac et de la nicotine, transformant ces substances toxiques en produits séduisants pour les jeunes.

L’organisation précise que ces arômes ne rendent pas seulement le sevrage plus difficile, mais sont également liés à certaines maladies pulmonaires graves. Elle souligne que les arômes figurent parmi les principaux facteurs qui incitent les jeunes à expérimenter les produits du tabac et de la nicotine.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré :

« Les arômes créent une nouvelle vague d’addiction et doivent être interdits. Ils sapent des décennies de progrès dans la lutte antitabac. Sans mesures fortes, l’épidémie mondiale du tabac, qui cause déjà près de 8 millions de décès chaque année, continuera à se propager, portée par des arômes attractifs. »

Actuellement, plus de 50 pays interdisent les produits du tabac aromatisés. En parallèle, plus de 40 pays ont banni la vente des cigarettes électroniques, dont 5 interdisent les modèles à usage unique et 7 ont interdit les arômes dans les e-cigarettes. Cependant, selon l’OMS, les arômes ajoutés restent largement non réglementés à l’échelle mondiale.

L’organisation rappelle également que tous les produits du tabac, y compris le tabac chauffé, exposent les utilisateurs à des substances chimiques cancérigènes. L’OMS insiste sur la nécessité de soumettre ces produits à une réglementation stricte.

Chaque année, le tabac est responsable de 8 millions de décès dans le monde, ce qui en fait l’un des principaux facteurs de mortalité évitable.


 

La Direction générale des impôts appelle les entreprises à adhérer au système de la facturation électronique

La Direction générale des impôts (DGI)  a appelé les entreprises qui n’ont pas adhéré au système de la facturation électronique, à accélérer l’accomplissement des procédures d’adhésion au système de la facturation électronique auprès de la société

Tunisie TradeNet (TTN), et ce pour éviter les sanctions qui entreront en vigueur à partir de début de mois de juillet 2025.

 La Direction générale des impôts a rappelé, dans un communiqué publié samedi, que la facturation électronique est obligatoire pour les opérations réalisées avec l’Etat,  les collectivités locales, les entreprises et les établissements publics, ainsi que les entreprises relevant de la Direction des grandes entreprises.

 Elle est également utilisée pour les opérations de vente des médicaments et des hydrocarbures entre les professionnels, à l’exception des commerçants de détail,  selon la direction générale des impôts

Pour plus d’informations, la Direction générale des impôts  a appelé à contacter le Centre d’information fiscale à distance, ou la société Tunisie TradeNet (TTN) par email.

 

Foot-Coupe de Tunisie (Finale) – Maher Kanzari: « Un match particulier, nos joueurs visent le doublé »

L’entraîneur de l’Espérance sportive de Tunis, Maher Kanzari, a affirmé que la finale de la Coupe face au Stade Tunisien revêt un caractère spécial, compte tenu de l’expérience qu’il a vécue avec les deux clubs, soulignant la détermination de ses joueurs à sortir victorieux pour décrocher le doublé cette saison.

S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue ce samedi au siège de la Fédération Tunisienne de Football (FTF), la veille de la finale de la Coupe prévue demain dimanche au stade Hammadi Agrebi de Rades (à partir de 16h), Kanzari a déclaré : « Le match contre le Stade Tunisien promet d’être intense, étant donné la tradition des deux équipes à jouer les titres. » Pour lui, « participer à cette grande liesse du football tunisien est une source de fierté, tant pour les joueurs que pour les entraîneurs. »

Le technicien tunisien, qui a précédemment dirigé le Stade Tunisien en début de saison avant de rejoindre l’Espérance après le limogeage de l’entraîneur roumain Laurent Reghecampf en mars dernier, a estimé que « la finale ne nécessite pas de motivation supplémentaire pour les joueurs. » Il a expliqué : « Les joueurs de l’Espérance sont parfaitement conscients de l’enjeu et des attentes des supporters sang et or, qui espèrent un doublé. C’est pourquoi notre préparation s’est concentrée principalement sur les aspects technico-tactiques, en nous appuyant sur nos analyses du jeu adverse. Le ballon sera aux pieds des joueurs, qui devront appliquer ces consignes, même si je sais que chaque match a son propre contexte. »

Et Kanzari de poursuivre : « Grâce à mon expérience dans les matchs importants et décisifs, je vais essayer de choisir les meilleures solutions, qui doivent être audacieuses pour assurer la victoire, d’autant que le Stade Tunisien a progressé défensivement. » Il a assuré que son équipe chercherait à maintenir son efficacité offensive récente.

« Nous avons essayé de réduire au maximum le poids de la pression sur les joueurs, afin d’aborder le match avec sérénité. », a-t-il conclu.

Soins bucco-dentaires dès l’enfance : une prévention contre le cancer

Le médecin spécialiste en oncologie et membre de l’Association tunisienne de lutte contre le cancer, Farhat Ben Ayed, a souligné l’importance d’effectuer des soins bucco-dentaires dès l’enfance, afin de prévenir certaines maladies causées par la présence de bactéries dans la plaque dentaire, telles que les maladies cardiaques, l’hépatite et le cancer de la bouche.

En marge de sa participation à une caravane sanitaire, samedi, au centre de soins de santé de base à Djerba Ajim (gouvernorat de Médenine), Ben Ayed a déclaré à l’agence TAP que cette caravane médicale pluridisciplinaire, organisée depuis 2018 conjointement par le comité local du Croissant-Rouge de Djerba Ajim et l’Association tunisienne de lutte contre le cancer, a été récemment renforcée par une spécialité en médecine dentaire ainsi qu’un programme de sensibilisation à la santé bucco-dentaire destiné aux jeunes dans les établissements scolaires.

Il a indiqué que ce programme de sensibilisation sera lancé dans une école privée de la région, en attendant l’achèvement des procédures administratives nécessaires à sa mise en œuvre dans les établissements publics.

Par ailleurs, Ben Ayed a rappelé les différentes activités menées par l’Association tunisienne de lutte contre le cancer, notamment des sessions de formation sur les maladies cancéreuses. Il a souligné que la Tunisie enregistre une hausse inquiétante du nombre de cas de cancers, en particulier le cancer du sein chez la femme, avec environ 20 000 nouveaux cas par an, ainsi que le cancer du col de l’utérus, du côlon et du pancréas, en raison de l’absence de dépistage systématique

 

Hand-Coupe de Tunisie (Dames): Le Club africain remporte son 30e titre

Les handballeuses du Club africain ont remporté la coupe de Tunisie 2024-2025 en battant, en finale de la compétition, le club du sport féminin de Moknine 28-25 , samedi, à la salle omnisports de Radès.

Les clubistes, les plus titrées en Tunisie dans la discipline, ajoutent une 30e coupe à leur palmarès, la 5e d’affilée depuis 2021.

Elles venaient, rappelle-t-on, d’être sacrées championnes de Tunisie pour la 29e fois de l’histoire du club africain.

La finale des hommes opposera, plus tard dans l’après-midi (17h30), dans la même salle, l’Espérance de Tunis au CS Sakiet Ezzit.

 

Déficit énergétique: 10,8 milliards de dinars en 2024 en Tunisie

La Tunisie a enregistré un déficit énergétique de près de 10,8 milliards de dinars en 2024, en raison de la hausse des prix du pétrole et de l’importation des deux tiers de ses besoins en énergie (pétrole et dérivés), a indiqué l’expert en développement et en gestion des ressources hydriques, Hassine Rehili.

Il a ajouté que la Tunisie fait face à ce déficit depuis plusieurs années, sans pour autant avoir résolu le problème, notamment en n’ayant pas proposé d’alternatives concrètes par la mobilisation des financements nécessaires à la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) pour investir dans les énergies alternatives et renouvelables, afin de réduire le déficit énergétique.

Au lieu de faire ce choix, le pays a signé des accords pour la production et l’exportation de l’hydrogène, ainsi que des partenariats avec des sociétés et des pays visant à soutenir leur transition énergétique et à compenser leurs émissions de carbone. Ces accords impliquent notamment le dessalement de l’eau de mer et l’exploitation de l’énergie solaire à des fins de neutralité carbone, ce qui va à l’encontre du principe de souveraineté nationale, selon Rehili.

Il a souligné la nécessité d’identifier des moyens de réduction du déficit énergétique au cours des dix prochaines années, citant à titre d’exemple les investissements directs, l’implication des entreprises nationales et le développement des énergies alternatives et renouvelables, notamment l’énergie solaire.

Rehili a, dans ce cadre, appelé à résoudre les problèmes liés à la bureaucratie, à la lenteur des procédures, à l’attractivité des investissements étrangers, et a plaidé pour l’élaboration de politiques nationales fondées sur des programmes clairs.

Enseignement Supérieur : Vers l’élaboration du nouveau plan national de développement 2026-2030

Une séance de travail s’est tenue hier, vendredi, au siège du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Elle était dédiée à la présentation et à l’explication de la méthodologie de préparation du nouveau plan de développement national pour la période 2026-2030, selon un communiqué du ministère.

À cette occasion, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Moncer Belaïd, a souligné que la nouvelle méthodologie s’inscrit dans la vision tunisienne basée sur une planification ascendante, du niveau local au national. Elle vise à consolider le rôle actif des conseils locaux, régionaux et des régions, ainsi que du Conseil national des régions et des districts, dans la définition des priorités de développement et la formulation des projets. Cela s’inscrit dans le cadre de l’unité de l’État et de l’intégration de ses institutions, renforçant ainsi le rôle social de l’État et garantissant l’équilibre régional.

Moncer Belaïd a également mis en avant le rôle du Ministère de l’Enseignement Supérieur dans l’élaboration de la politique publique de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il a également présenté les mécanismes de préparation des fiches de projets de développement, insistant sur l’importance de la cohérence des approches de développement et de l’efficacité de la méthodologie de préparation des propositions de projets.

Les participants ont présenté un exposé complet sur l’approche adoptée pour la formulation du plan, conformément aux exigences de la Constitution et des textes en vigueur, et ont mis en évidence le processus général de sa préparation.

Ont assisté à cette séance notamment le chef de cabinet, Mourad Belassoued, des représentants du Ministère de l’Économie et de la Planification, les directeurs généraux de l’administration centrale, les offices des œuvres universitaires, et des représentants de plusieurs institutions relevant du ministère.

Caisses sociales : Le déficit dépasse 1,1 milliard de dinars en 2025

Les caisses sociales connaissent un déficit financier grave qui menace la stabilité du système de protection sociale. Le déficit de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS) a atteint environ 700 millions de dinars en 2024, et devrait dépasser 1,1 milliard de dinars en 2025. La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) souffre également d’un déficit croissant malgré quelques améliorations, tandis que la Caisse d’assurance maladie (CNAM) enregistre un excédent financier, mais souffre d’un manque de liquidités.

Faible couverture sociale
Le taux de couverture sociale en Tunisie n’est que d’environ 42 % de la population, un taux faible qui ne répond pas aux besoins réels, surtout avec l’augmentation du taux de vieillissement qui dépasse 16,9 % de la population de plus de 60 ans. Le problème principal réside dans l’élargissement du secteur informel, où les travailleurs ne bénéficient d’aucune couverture sociale ou sanitaire, ce qui les place dans une situation précaire.

Solutions proposées et réformes nécessaires
Les autorités officielles et les experts soulignent la nécessité d’une réforme radicale et durable du système de protection sociale, à travers :

L’amélioration de la croissance économique pour augmenter les ressources, l’élargissement de la base des contributeurs pour inclure le secteur informel.
L’accélération du rythme de recrutement pour les tranches d’âge en retard, la révision des systèmes d’indemnisation et de pensions et la garantie de la cohérence des politiques sociales et financières.

Bande de Gaza : Ultimes préparatifs pour la « Caravane de la Résilience »

Hier soir, vendredi, une rencontre de presse a eu lieu à la Maison de l’Avocat à Sfax pour discuter des derniers préparatifs de la « Caravane de la Résilience » visant à briser le blocus de Gaza. Cette caravane partira le 9 juin prochain de Tunis en direction de Rafah.

Slaheddine El Masri, représentant du Réseau Tunisien de Lutte Contre la Normalisation et du Comité Directeur de la Caravane de la Résilience pour briser le blocus de Gaza, a déclaré à la TAP que « cette caravane est une initiative bénévole, non humanitaire, dont l’objectif principal est de briser le siège et d’exprimer la volonté du peuple tunisien et des peuples libres du monde de soutenir Gaza et sa résilience, et de contraindre l’entité sioniste à ouvrir le passage de Rafah ».
La même source a appelé les Tunisiens à participer massivement à la Caravane de la Résilience pour briser le blocus de Gaza, afin d’exprimer cette volonté de solidarité. Ceci peut se faire soit en s’inscrivant via le lien dédié, soit en accompagnant la caravane le 9 juin prochain jusqu’à Ras Jdir.

Il a ajouté que « les habitants de la région de Sfax ont été parmi les premiers à contacter le Comité Directeur de la caravane, demandant l’organisation de cette rencontre médiatique pour faire connaître les objectifs de cette caravane de solidarité, qui est un hommage aux martyrs de la résistance, ainsi que son parcours, son calendrier et ses messages ».

De son côté, Wael Nouar, membre de la Coordination d’Action Commune pour la Palestine et porte-parole de la Caravane de la Résilience, a souligné que « cette caravane terrestre fait partie d’un effort mondial qui aura lieu dans la seconde moitié du mois de juin prochain pour lever le siège de Gaza ».

Il a également mentionné que parmi les initiatives s’inscrivant dans cet effort mondial pour lever le blocus de Gaza, il y a des avions qui arriveront au Caire, puis se dirigeront vers Rafah dans le cadre d’une initiative intitulée « Match to Gaza », ainsi que la Flottille de la Liberté qui enverra plusieurs navires directement à Gaza durant la seconde moitié de juin prochain, dont le navire « Mariana » qui a quitté l’Italie vendredi.

Il a poursuivi en disant : « Nous avons lancé cette caravane terrestre en Tunisie, qui était initialement tunisienne, puis est devenue maghrébine, avec une participation importante de l’Algérie, de la Libye et de la Tunisie, et une participation symbolique du Maroc et de la Mauritanie. »

Il a précisé que « cette caravane terrestre partira de Tunis le 9 juin prochain à l’aube, traversera Sousse, Sfax, Gabès et Médenine, puis passera en Libye via le poste frontière de Ras Jedir. De nombreux Tunisiens accompagneront la caravane jusqu’à la frontière. Des milliers de personnes entreront également sur le territoire libyen, puis égyptien, en direction de Rafah. »

Programme Mondial
Concernant le programme mondial, Nouar a indiqué qu’un rassemblement international aura lieu le 15 juin prochain pour faire pression pacifiquement afin de briser le blocus de Gaza, d’acheminer l’aide, les équipes médicales et les équipes de la défense civile, et de mettre fin à la guerre d’extermination.

Il a ajouté que « le choix de la région de Sfax pour organiser cette conférence médiatique sur la Caravane de la Résilience visant à briser le blocus de Gaza est un choix double ; il est principalement dû à l’histoire de la ville de Sfax dans le soutien à la résistance, à son rôle dans la présentation de martyrs tunisiens pour la résistance, et à son soutien continu au peuple palestinien. C’est également la deuxième wilaya après Tunis en termes de nombre de participants à la caravane. »

Il a souligné que « le 9 juin prochain, jour du départ de la caravane, une halte de plus de deux heures sera organisée au centre-ville de Sfax, au cours de laquelle il y aura une manifestation et une promotion de la caravane, ainsi qu’une mobilisation pour qu’un maximum de citoyens se dirigent vers Ras Jedir pour accompagner la caravane. »

Il a appelé les Tunisiens à « participer massivement à la Caravane de la Résilience pour briser le blocus de Gaza, soit via le lien disponible sur la page officielle de la Coordination d’Action Commune pour la Palestine, qui reste ouvert jusqu’au 2 juin prochain, soit en accompagnant la caravane jusqu’à Ras Jedir, soit en étant présents le 9 juin prochain pour accueillir et saluer la caravane. »

La rencontre médiatique sur la Caravane de la Résilience pour briser le blocus de Gaza a été organisée à l’initiative du Comité Régional de Sfax pour la Solidarité avec le Peuple Palestinien, du soutien à la caravane populaire, de l’Ordre National des Avocats, du Laboratoire du Maghreb Arabe de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax et de la section de Sfax Nord de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme.

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