Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunis accueille le Forum de l’Economie sociale et solidaire

Le Forum sur l’Economie sociale et solidaire (ESS) et l’Innovation sociale se tient du 26 au 28 mai 2025 à la Cité de la Culture à Tunis, sous le thème «Le rôle de l’ESS dans la promotion de la justice sociale». Le but est de contribuer au renforcement de l’écosystème ESS en Tunisie et à la promotion de son rôle de levier pour une transition juste et inclusive.

Le forum réunit des responsables gouvernementaux, des acteurs économiques, des organisations internationales et de jeunes entrepreneurs pour explorer les solutions concrètes qu’offre l’ESS en réponse aux défis sociaux, économiques et environnementaux actuels.

Co-organisé par le ministère de l’Economie et de la Planification, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et la Délégation de l’Union Européenne à Tunis, l’événement vise à renforcer l’écosystème ESS en Tunisie et à promouvoir son rôle de levier pour une transition juste et inclusive.

Les discussions portent sur des questions clés telles que l’autonomisation des jeunes, l’innovation sociale et les mécanismes de financement durables, avec un accent particulier sur les résultats du projet Jeun’ess.

Lancée il y a cinq ans, l’initiative a permis de créer plus de 3 600 emplois, avec une participation féminine de 56% et une inclusion des personnes handicapées de 6,5%, notamment dans les régions prioritaires comme Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan.

Le programme comprend des panels de haut niveau, des sessions techniques, des ateliers thématiques et un village ESS mettant en valeur les innovations et l’expertise locales.

Le forum vise également à jeter les bases d’une stratégie nationale pour l’ESS 2035, alignée sur les agendas mondiaux tels que les Objectifs de développement durable (ODD) 2030 et l’Accord de Paris sur le climat.

Bien qu’un cadre juridique pour soutenir l’ESS soit en place depuis l’adoption de la loi n° 2020-30, sa mise en œuvre complète en Tunisie reste un travail en cours.

Ce forum est considéré comme une opportunité clé pour mobiliser et aligner les efforts des institutions publiques, de la société civile et des acteurs économiques afin de libérer le potentiel du secteur.

L’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, qui est intervenu au forum a rappelé «la présence historique de la coopération italienne en faveur de l’inclusion des jeunes et des plus vulnérables et pour le développement durable en Tunisie», indiquel’ambassade d’Italie sur ses réseaux sociaux.

L’Italie, à travers son action de coopération, est depuis longtemps un partenaire fondamental de la Tunisie dans la mise en œuvre de politiques et de projets visant à renforcer le tissu social et économique du pays. «Notre collaboration repose sur une vision commune de progrès et d’inclusion», a déclaré l’ambassadeur, ajoutant que «l’économie sociale et solidaire est un pilier essentiel pour atteindre ces objectifs.»

L’article Tunis accueille le Forum de l’Economie sociale et solidaire est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : Vers la création d’une Banque dédiée à l’économie sociale et solidaire

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a annoncé lundi à Tunis que le gouvernement se penche actuellement sur l’élaboration du cadre juridique et exécutif de la création de la Banque de l’économie sociale et solidaire.

Lors de sa participation au Forum de l’économie sociale et solidaire, visant à présenter un ensemble de projets dans le cadre de l’initiative « JEUN’ESS  », financée par l’Union européenne et l’Organisation internationale du travail (OIT), il a précisé que la création de cette banque s’inscrit dans le cadre de la loi n°30 de l’année 2020 relative à l’économie sociale et solidaire.

Il a souligné que la pérennité de ce modèle économique dépend du financement par des institutions et des lignes de crédit spécifiques à ce type d’économie.

Le ministre n’a pas précisé de date exacte pour le lancement de la Banque de l’économie sociale et solidaire, ajoutant qu’en parallèle, le travail se poursuit sur la mise en œuvre des textes réglementaires liés au projet de loi n°30 de 2020 et aux autres projets connexes.

D’un autre côté, Lahmar a insisté sur le fait que ce type d’économie ne se substitue ni à l’initiative privée ni au secteur public, mais qu’il s’agit d’une initiative collective centrée sur l’humain.

Il a ajouté que l’économie sociale et solidaire va de pair avec la conception de la justice sociale en Tunisie, telle que mentionnée dans la Constitution de juillet 2022, la loi n°30 de 2020 et la loi sur les sociétés communautaires, à travers un modèle économique et social qui combine création de richesse et service social ayant pour objectif de redistribuer équitablement les richesses pour réaliser les principes de justice sociale.

Le ministre a aussi indiqué que le directeur général de l’OIT a récemment proposé l’élaboration d’un nouveau contrat social, repensant la relation entre économie et société. Cette approche, qui sera présentée en juin prochain, mettra en avant un lien entre travail, droits et croissance, avec l’économie sociale et solidaire comme pilier central.

Le ministre a également évoqué les expériences historiques de la Tunisie dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, telles que les expériences des coopératives agricoles entre 1964 et 1969, et en 2005, des compagnies d’assurance mutuelle et du fonds d’assurance mutuelle agricole.

Il a estimé que ces expériences ont été réussies, mais qu’il était nécessaire de les encadrer légalement.

Pour sa part, Kofi Agossou, directeur régional pour l’Afrique de l’OIT, a valorisé le projet « JEUN’ESS  », en Tunisie, qui a permis à de nombreux jeunes, dans différentes régions du pays, de concrétiser leurs idées en projets réels.

Il a déclaré, après avoir visité le salon dédié au projet, avoir découvert des projets innovants dans des secteurs clés pour l’économie tunisienne et africaine, tels que la valorisation des déchets et des sols, les nouvelles technologies, ainsi que des projets agricoles féminins.

Il a réaffirmé que la justice sociale est une condition essentielle à la paix et au développement social, et que l’économie sociale et solidaire a contribué à réduire les inégalités sociales, à intégrer les catégories vulnérables et les travailleurs du secteur informel dans l’économie réelle.

Il a cependant souligné que le principal défi pour l’économie sociale et solidaire en Afrique, y compris en Tunisie, reste le financement, tout en saluant l’engagement de certaines banques tunisiennes dans une approche participative pour financer ce modèle économique.

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a révélé que les résultats du projet sont impressionnants, ayant permis à de nombreux jeunes tunisiens, en majorité des femmes, de transformer leurs rêves en projets concrets.

Il a précisé que le projet lancé en 2021, avec un financement de 8 millions d’euros (environ 26,4 millions de dinars), a permis la création de 170 projets dans divers domaines, répartis sur 6 gouvernorats : Kébili, Le Kef, Tunis, Gabès, Kairouan et Kasserine.

Ce projet a aussi créé plus de 3 600 emplois directs, dont la moitié occupés par des femmes.

Il a conclu en annonçant l’accord de prolongation du projet de six mois supplémentaires, tout en affirmant que l’Union européenne travaille actuellement avec la Tunisie pour développer d’autres projets similaires à travers des approches innovantes.

L’article Tunisie : Vers la création d’une Banque dédiée à l’économie sociale et solidaire est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : bientôt une banque de l’économie sociale et solidaire

Issam Lahmar, ministre des Affaires sociales, a annoncé, lundi 26 mai 2025 à Tunis, que le gouvernement se penche actuellement sur l’élaboration du cadre juridique et exécutif de la création de la Banque de l’économie sociale et solidaire.

Participant au Forum de l’économie sociale et solidaire (ESS), visant à présenter un ensemble de projets dans le cadre de l’initiative « JEUN’ESS  », financée par l’Union européenne et l’Organisation internationale du travail (OIT), Issam Lahmar a précisé que la création de cette banque s’inscrit dans le cadre de la loi n°30 de l’année 2020 relative à l’économie sociale et solidaire.

Il a souligné que la pérennité de ce modèle économique dépend du financement par des institutions et des lignes de crédit spécifiques à ce type d’économie.

Le ministre n’a pas précisé de date exacte pour le lancement de la Banque de l’économie sociale et solidaire (BESS), ajoutant qu’en parallèle, le travail se poursuit sur la mise en œuvre des textes réglementaires liés au projet de loi n°30 de 2020 et aux autres projets connexes.

D’un autre côté, Lahmar a insisté sur le fait que ce type d’économie ne se substitue ni à l’initiative privée ni au secteur public, mais qu’il s’agit d’une initiative collective centrée sur l’humain.

Il a ajouté que l’économie sociale et solidaire va de pair avec la conception de la justice sociale en Tunisie, telle que mentionnée dans la Constitution de juillet 2022, la loi n°30 de 2020 et la loi sur les sociétés communautaires, à travers un modèle économique et social qui combine création de richesse et service social ayant pour objectif de redistribuer équitablement les richesses pour réaliser les principes de justice sociale.

Le ministre a aussi indiqué que le directeur général de l’OIT a récemment proposé l’élaboration d’un nouveau contrat social, repensant la relation entre économie et société. Cette approche, qui sera présentée en juin prochain, mettra en avant un lien entre travail, droits et croissance, avec l’économie sociale et solidaire comme pilier central.

Le ministre a également évoqué les expériences historiques de la Tunisie dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, telles que les expériences des coopératives agricoles entre 1964 et 1969, et en 2005, des compagnies d’assurance mutuelle et du fonds d’assurance mutuelle agricole.

Il a estimé que ces expériences ont été réussies, mais qu’il était nécessaire de les encadrer légalement.

Pour sa part, Kofi Agossou, directeur régional pour l’Afrique de l’OIT, a valorisé le projet « JEUN’ESS  », en Tunisie, qui a permis à de nombreux jeunes, dans différentes régions du pays, de concrétiser leurs idées en projets réels.

Il a déclaré, après avoir visité le salon dédié au projet, avoir découvert des projets innovants dans des secteurs clés pour l’économie tunisienne et africaine, tels que la valorisation des déchets et des sols, les nouvelles technologies, ainsi que des projets agricoles féminins.

Il a réaffirmé que la justice sociale est une condition essentielle à la paix et au développement social, et que l’économie sociale et solidaire a contribué à réduire les inégalités sociales, à intégrer les catégories vulnérables et les travailleurs du secteur informel dans l’économie réelle.

Il a cependant souligné que le principal défi pour l’économie sociale et solidaire en Afrique, y compris en Tunisie, reste le financement. Tout en saluant l’engagement de certaines banques tunisiennes dans une approche participative pour financer ce modèle économique.

De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a révélé que les résultats du projet sont impressionnants. Car ils ont permis à de nombreux jeunes tunisiens, en majorité des femmes, de transformer leurs rêves en projets concrets.

Il a précisé que le projet lancé en 2021, avec un financement de 8 millions d’euros (environ 26,4 millions de dinars), a permis la création de 170 projets dans divers domaines, répartis sur six gouvernorats : Kébili, Le Kef, Tunis, Gabès, Kairouan et Kasserine.

Ce projet a aussi créé plus de 3 600 emplois directs, dont la moitié occupée par des femmes.

Il a conclu en annonçant l’accord de prolongation du projet de six mois supplémentaires. Tout en affirmant que l’Union européenne travaille actuellement avec la Tunisie pour développer d’autres projets similaires à travers des approches innovantes.

L’article Tunisie : bientôt une banque de l’économie sociale et solidaire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌