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Trump : les États-Unis devraient fabriquer des chars, pas des t-shirts

Le président américain Donald Trump a déclaré lundi 26 mai que sa politique tarifaire visait à promouvoir la production nationale de chars et de produits technologiques, et non à fabriquer des baskets et des t-shirts aux États-Unis.

S’adressant aux journalistes, Trump a indiqué qu’il était d’accord avec les commentaires faits le 29 avril par le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, selon lesquels les États-Unis n’avaient pas nécessairement besoin d’une « industrie textile en plein essor ». Des commentaires qui ont suscité des critiques de la part du Conseil national des organisations textiles.

« Nous ne cherchons pas à fabriquer des baskets et des t-shirts. Nous voulons fabriquer du matériel militaire. Nous voulons créer de grandes choses. Nous voulons développer l’intelligence artificielle », a souligné Trump. « Honnêtement, je ne cherche pas à fabriquer des t-shirts. Je ne cherche pas à fabriquer des chaussettes. On peut très bien le faire ailleurs. Nous cherchons à fabriquer des microprocesseurs, des ordinateurs et bien d’autres choses, ainsi que des chars et des navires ».

L’American Apparel & Footwear Association (AAFA) a affirmé, en réponse aux propos de Trump, que les tarifs douaniers n’étaient pas bons pour l’industrie.

« Avec 97 % des vêtements et des chaussures que nous portons importés, et avec l’habillement et les chaussures étant déjà l’industrie la plus soumise aux droits de douane aux États-Unis, nous devons nous concentrer sur des solutions de bon sens qui peuvent changer les choses pour le mieux », estime Steve Lamar, président de l’AAFA, dans un communiqué. « Davantage de droits de douane ne feront qu’entraîner des coûts plus élevés pour les fabricants américains et des prix plus élevés qui nuiront aux consommateurs à faibles revenus », a-t-il ajouté.

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Xi prépare un nouveau « Made in China », malgré les menaces de Trump

Le gouvernement du président Xi Jinping envisage un nouveau plan directeur pour stimuler la production de biens de haute technologie du pays, rapporte Bloomberg. Le président chinois fait état de son intention de maintenir le contrôle de la fabrication malgré les efforts du président américain Donald Trump pour « renvoyer » les usines aux États-Unis.

En particulier, selon un rapport de l’agence citant des sources, les responsables chinois, avec à leur tête Xi Jinping, élaborent des plans pour une future itération de la campagne phare de Xi « Made in China 2025 ».

Le plan pour la prochaine décennie donnera la priorité à la technologie, y compris aux équipements de fabrication de puces, a déclaré l’une des sources, ajoutant qu’il pourrait porter un autre nom pour éviter de susciter des critiques de la part des pays occidentaux.

Les décideurs politiques qui préparent séparément le prochain plan quinquennal de Pékin, qui débutera en 2026, cherchent à maintenir la part du secteur manufacturier dans le PIB à des niveaux stables à moyen et long terme, a déclaré une autre source, soulignant que la restructuration de l’économie chinoise recherchée par les États-Unis pourrait s’avérer irréalisable.

Dans le cadre des consultations, la possibilité d’inclure dans le plan quinquennal un objectif chiffré de consommation, en pourcentage du PIB, a été envisagée. Cependant, les autorités semblent rejeter une telle proposition, car elles ne disposent pas d’outils suffisants pour stimuler la consommation et ne veulent pas s’engager sur un chiffre précis.

Le contenu de ces plans est encore en discussion et pourrait subir des modifications importantes avant leur publication. Le plan quinquennal sera rendu public en mars 2026. Tandis que le prochain plan pour l’industrie du pays pourrait être présenté à tout moment.

La Commission nationale du développement et de la réforme, la principale agence de planification économique de la Chine, connue sous le nom de NDRC, n’a pas répondu aux questions de Bloomberg sur les plans spécifiques.

Cependant, les discussions actuelles à Pékin indiquent que la Chine envisage d’insister sur une stratégie globale qui a été fortement critiquée par les États-Unis et l’Europe, qui estiment qu’elle alimente les déséquilibres commerciaux.

C’est une question qui a été soulevée dans les négociations commerciales avec les États-Unis, qui ont augmenté les tarifs douaniers sur la Chine à 145 % en avril avant de réduire le taux à environ 40 %; et ce, après un week-end de négociations à Genève au début du mois.

L’administration Trump cherche à pousser la Chine à augmenter sa consommation tout en utilisant des contrôles à l’exportation et des tarifs douaniers pour parvenir à un « découplage stratégique » dans le cadre des efforts visant à rendre les États-Unis autosuffisants dans des secteurs tels que l’acier, les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs.

La résistance de Pékin à ces demandes – notamment en maintenant des contrôles sur les exportations de terres rares – reflète ses propres préoccupations en matière de sécurité nationale et les efforts des États-Unis pour empêcher la Chine d’accéder aux puces et aux technologies avancées.

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L’incertitude économique freine les achats de voitures en Europe

Les ventes de voitures en Europe ont chuté en avril, la faible croissance économique et l’incertitude liée aux tensions commerciales ayant rendu les consommateurs plus prudents, évitant les achats importants. 

Plus précisément, les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 0,3 % pour s’établir à 1,08 million d’unités. C’est ce que relève les données de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (European Automobile Manufacturers’ Association – Acea) publiées mardi 27 mai.

Les principaux marchés, dont l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, ont enregistré des baisses.

La faible demande en Europe dresse un tableau sombre pour les constructeurs automobiles, confrontés aux tarifs douaniers américains et à la concurrence de la Chine, le plus grand marché pour les voitures électriques. Volkswagen, Volvo et Mercedes-Benz font partie des constructeurs automobiles qui cherchent à réduire leurs coûts.

Les ventes de modèles à essence et diesel ont connu la plus forte baisse, compensant largement l’augmentation des achats de véhicules électriques et hybrides. Bien que les livraisons de modèles entièrement électriques aient augmenté de 28 % le mois dernier, elles représentent toujours une part de marché plus faible que ce que certains analystes avaient prévu.

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Lagarde : l’euro pourrait devenir une alternative viable au dollar

Les investisseurs mondiaux s’inquiètent des récentes mesures de politique commerciale de Washington, a déclaré la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde.

L’euro pourrait devenir une alternative forte au dollar américain. Et ce, si les 20 pays ayant l’euro comme monnaie commune pouvait réformer son cadre financier et de sécurité. C’est ce qu’a déclaré, lundi 26 mai 2025, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Mme Lagarde.

Le dollar a chuté à son plus bas niveau en trois ans en avril dernier. Alors que les marchés s’inquiétaient de plus en plus de la guerre tarifaire menée par le président américain Donald Trump. Christine Lagarde a affirmé que la politique économique de Washington incitait les investisseurs mondiaux à reconsidérer leur dépendance au billet vert.

En effet, la domination du dollar est également de plus en plus mise à mal en raison des inquiétudes suscitées par l’augmentation de la dette américaine et par l’utilisation de la monnaie par Washington comme arme géopolitique en imposant des sanctions et en gelant des avoirs.

Cependant, l’euro est confronté à des problèmes similaires. Depuis l’imposition de sanctions occidentales à la Russie en réponse de l’invasion de l’Ukraine en 2022, Moscou et ses partenaires commerciaux se sont progressivement détournés de l’euro et du dollar au profit des monnaies nationales. Les données russes indiquent que 90 % des échanges commerciaux du pays avec les membres des BRICS l’an dernier ont été effectués en monnaies nationales…

Mme Lagarde a souligné que pour combler l’écart entre l’euro et le dollar, l’UE devrait achever son marché unique, renforcer la cohérence juridique et réformer les systèmes financiers nationaux. Elle a ajouté que le renforcement de l’utilisation de l’euro dans la facturation des échanges internationaux serait également utile, tout comme l’amélioration des mécanismes de paiement transfrontaliers et le renforcement du soutien aux liquidités sous l’égide de la BCE.

Elle a également fait valoir qu’un financement conjoint accru, notamment dans le domaine de la défense, est nécessaire pour consolider la position de l’euro. « Nous avons besoin de capacités militaires renforcées si nous voulons que le rôle mondial de l’euro s’accroisse », a-t-elle déclaré.

Il est toutefois peu probable que l’euro concurrence le dollar à court terme. Selon le Fonds monétaire international, la monnaie représente actuellement 20 % des réserves de change mondiales, bien loin des 57,3 % du dollar. Bien que sa part ait régulièrement baissé pour atteindre son plus bas niveau depuis près de trois décennies, le dollar demeure ainsi la principale monnaie de réserve mondiale.

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Les prix à l’exportation des oranges égyptiennes atteignent des niveaux records

Les prix à l’exportation des oranges égyptiennes ont atteint des niveaux records cette saison, variant entre 800 et 1 000 dollars la tonne sur plusieurs marchés. Cette situation s’inscrit dans un contexte de demande internationale continue malgré l’approche de la fin de la saison, avec une pénurie évidente de quantités d’exportation disponibles localement.

Le PDG de Sadat Agro Fruit, Haitham El-Saadani, a déclaré le 25 mai à Al Arabiya que les prix à l’exportation des oranges ont connu des augmentations significatives cette année.

Le prix des oranges égyptiennes a augmenté d’environ 4,7 fois cette année, atteignant 20 livres égyptiennes par kilogramme à la ferme, contre pas plus de 3,5 livres la saison dernière, souligne El-Saadani.

A noter que la saison d’exportation des oranges commence en décembre de chaque année et se termine en juin de l’année suivante.

Pourquoi le prix des oranges a-t-il augmenté ?

Mohamed Khalil, directeur du Comité des agrumes au Conseil des exportations agricoles, a attribué la hausse des prix des oranges en Égypte à la demande intérieure croissante du secteur de la fabrication de jus dans le contexte de l’expansion récente de nouvelles installations de fabrication.

Il a expliqué que les prix mondiaux des jus ont récemment connu une augmentation significative, sachant que l’Égypte est l’un des plus grands exportateurs mondiaux d’oranges fraîches. De ce fait, la valeur ajoutée du jus s’accompagnera de meilleurs rendements en termes de revenus en devises fortes…

M. Khalil s’attend à ce que les exportations d’oranges diminuent d’environ 10 % cette année en raison de la demande intérieure accrue. Toutefois, les recettes d’exportation ne seront pas affectées et pourraient même augmenter vers la fin de la saison. Et ce, d’autant plus que les prix à l’exportation ont déjà atteint des niveaux significatifs ces dernières semaines.

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Canada : Tiff Macklem critique les tarifs douaniers de Trump

Les tarifs imposés par le président américain Donald Trump ont été décrits comme le plus grand obstacle à l’économie canadienne par le gouverneur de la Banque centrale du Canada, Tiff Macklem. Il souligne la forte interdépendance des deux pays, dans un article du New York Times.

Dans une interview accordée au journal dimanche 25 mai, M. Macklem a souligné que la « priorité numéro un » pour le Canada est de conclure un nouvel accord commercial avec les États-Unis. Alors même que les entreprises canadiennes envisagent des moyens de diversifier leurs relations commerciales.

Bien que l’impact économique des tarifs n’ait pas encore été pris en compte dans les statistiques officielles, M. Macklem a déclaré que les décideurs politiques surveilleront « de près » dans quelle mesure les augmentations de prix sont répercutées sur les consommateurs.

On rappelle que Trump avait annoncé, en mars, l’imposition d’un tarif de 25 % sur une série de produits canadiens, provoquant des contre-mesures du Canada en imposant des tarifs sur des produits américains spécifiques.

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Venezuela : victoire écrasante de Maduro aux législatives et régionales

Le parti du président vénézuélien Nicolas Maduro a remporté, dimanche 25 mai 2025, une victoire écrasante aux élections législatives et régionales, marquées par l’arrestation de 70 personnes et un boycott de la majeure partie de l’opposition, dix mois après une élection présidentielle que l’opposition a qualifiée de frauduleuse.

C’est une victoire écrasante et sans surprise de la formation de Nicolas Maduro au Venezuela. Car, selon les chiffres officiels du Conseil national électoral (CNE) diffusés dans la soirée, le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) a remporté 23 des 24 postes de gouverneur. L’opposition n’a remporté que l’État de Kochedes, dans le centre-ouest du pays.

La coalition de Maduro a remporté 82,68 % des voix à l’échelle nationale lors des élections législatives, a annoncé le CNE. Le taux de participation a été d’un peu plus de 42 %, alors que l’opposition assure qu’il n’y a pas eu une forte affluence dans les bureaux de vote. Les journalistes de l’AFP à Caracas et dans la province ont constaté une faible participation dans les bureaux de vote.

Parmi les 70 personnes arrêtées avant le vote figure Juan Pablo Guanipa, figure de l’opposition et proche allié de la dirigeante Maria Corina Machado. Il a été arrêté vendredi 23 mai pour appartenance à un « réseau terroriste » qui cherchait à « saboter » les élections de dimanche.

Plus de 400 000 membres des forces de sécurité ont été déployés au cours de la journée de dimanche. Les émeutes post-électorales du 28 juillet 2024 avaient coûté la vie à 28 personnes et 2 400 avaient été arrêtées; 1 900 personnes ont été libérées depuis.

« Cette victoire est la victoire de la paix et de la stabilité pour tout le Venezuela, a déclaré Maduro à ses partisans. Aujourd’hui la République bolivarienne a démontré qu’elle est plus pertinente et plus forte que jamais. Aujourd’hui, nous avons démontré la puissance du chavisme », le mouvement fondé par Hugo Chávez, dont Maduro est l’héritier.

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Droits de douane : Trump adoucit son discours sur l’UE

Donald Trump a indiqué, dimanche 25 mai, avoir pris la décision de prolonger jusqu’au 9 juillet la suspension des tarifs dits « de rétorsion » contre l’Union européenne (UE), suite à la « très bonne discussion » qu’il a eue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Elle m’a appelé et m’a demandé une prolongation de la date limite du 1er juin et a dit qu’elle voulait que nous ayons des négociations sérieuses », a déclaré le président américain avant de s’envoler pour l’État du New Jersey. « Nous avons eu une très bonne discussion et j’ai accepté la prolongation du délai jusqu’au 9 juillet (…) J’ai accepté et elle m’a dit que (les équipes de négociation des deux parties) se réuniraient rapidement et que nous verrions si nous pouvions trouver une solution », a-t-il ajouté.

Plus tôt, von der Leyen avait rapporté via X qu’elle avait dit à Trump, lors d’une « bonne conversation » qu’ils avaient eue, que des négociations seraient nécessaires jusqu’au 9 juillet pour que les parties « parviennent à un bon accord ».

« Bonne conversation avec le président américain. L’Europe est prête à faire avancer les négociations rapidement et résolument. Pour parvenir à un bon accord, nous aurons besoin de temps jusqu’au 9 juillet », a déclaré von der Leyen dans son message.

A rappeler que le vendredi 23 mai, Trump a exprimé son mécontentement quant au rythme des négociations entre les deux parties et a menacé d’augmenter les droits de douane sur les produits importés dans son pays en provenance de l’UE à 50% à partir du 1er juin.

Lire aussi : Trump menace l’Europe de droits de douane de 50% à partir du 1er juin

Début avril, Trump avait donné 90 jours pour conclure un accord entre les États-Unis et l’UE. Ce délai expire le 9 juillet prochain.

Cependant, les États-Unis appliquent des droits de douane de 25 % sur les voitures, l’aluminium et l’acier, ainsi que des droits de « base » de 10 % sur presque tous les autres biens importés sur le marché américain en provenance des États membres de l’UE.

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Gaza : Madrid demande à la communauté internationale d’imposer des sanctions à Israël

La communauté internationale devrait envisager d’imposer des sanctions à Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza. C’est ce qu’a déclaré, dimanche 25 mai 2025, le ministre espagnol des Affaires étrangères, avant un sommet des pays européens et arabes à Madrid sur la question.

« À court terme, pour arrêter cette guerre qui n’a plus de raison d’être et pour que l’aide humanitaire revienne, massivement, sans obstacles, de manière neutre, pour qu’Israël ne décide pas qui peut manger et qui ne peut pas (…), il faudra envisager des sanctions », a déclaré José Manuel Alvarez à la Radio France Info. « Nous devons tout faire, tout envisager pour arrêter cette guerre », a-t-il insisté. Et ce, après que l’Union européenne a dernièrement décidé de réviser son accord de coopération avec Israël.

Suite à la récente expansion des opérations militaires à Gaza, de nombreux pays qu’Israël considère comme des alliés se sont joints à la pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre.

Le blocus de l’enclave, qui dure depuis deux mois, a aggravé les pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments, les organisations internationales exprimant des craintes de famine. Les organisations humanitaires affirment que l’aide minimale qu’Israël a laissé passer ces derniers jours ne peut pas répondre aux besoins.

En effet, Madrid a accueilli, dimanche 25 mai, un sommet de 20 pays européens et arabes, ainsi que d’organisations internationales, sur cette question. La réunion vise à mettre fin à la guerre « inhumaine » et « irrationnelle » d’Israël à Gaza, a indiqué Alvarez aux journalistes avant le début des pourparlers, qui visent également à faire avancer une solution à deux États.

Outre l’Espagne, la Grande-Bretagne, d’Allemagne, l’Italie, l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Maroc, ainsi que des représentants de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique y étaient représentés. Sa oublier l’Irlande, l’Islande, la Norvège, la Slovénie et le Brésil.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui doit rencontrer ce lundi son homologue palestinien à Erevan (Arménie), a souligné la nécessité d’exercer une « pression coordonnée » qui conduira à un cessez-le-feu, à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et à la libération des otages.

A cette occasion, l’Espagne a demandé aux participants d’imposer un embargo sur les armes à Israël et de « ne pas exclure » toute sanction contre ceux qui « veulent détruire à jamais la solution à deux États ».

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Forte baisse de la production de pétrole brut de l’Égypte

La production de pétrole brut de l’Égypte a diminué de 8 %, soit 43 000 barils par jour, au cours du premier trimestre de cette année (2025), poursuivant son déclin à son plus bas niveau en cinq décennies.

Le pays a produit en moyenne 510 000 barils par jour au cours des trois mois de 2025 (janvier, février et mars), contre 553 000 au cours de la même période en 2024, selon des données récentes obtenues par l’Energy Research Unit, basée à Washington.

A noter également que la production de pétrole brut du pays a diminué à 537 000 barils par jour l’année dernière, contre 564 000 et 568 000 barils par jour en 2023 et 2022, respectivement.

Le gouvernement s’efforce de rétablir la production de pétrole et de gaz à des niveaux normaux à partir de cette année en procédant au paiement des cotisations aux sociétés étrangères opérant dans le secteur de l’exploration égyptienne et en augmentant par la suite les taux de recherche et d’exploration pour répondre à la demande croissante.

Cependant, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit que la production pétrolière égyptienne diminuera à 540 000 barils par jour cette année, puis à 510 000 barils par jour en 2026.

La production de pétrole brut de l’Égypte a poursuivi sa quatrième baisse mensuelle consécutive, atteignant 507 000 barils par jour en mars, un niveau jamais vu dans le pays depuis la fin des années 1970. Les chiffres du premier trimestre sont les suivants :

Janvier : 515 000 barils par jour.

Février : 508 000 barils par jour.

Mars : 507 000 barils par jour.

Cette baisse intervient après une diminution de la production de 7,9 % et 8 %, respectivement, en janvier et février, contre 559 000 et 552 000 barils par jour au cours des deux mêmes mois en 2024.

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Le rouble se renforce face au dollar américain

Le rouble russe a atteint son plus haut niveau en deux ans face au dollar américain, soutenu par un regain d’espoir d’une résolution du conflit ukrainien.

La monnaie russe a atteint 78,9 contre le dollar vendredi 23 mai, son niveau le plus élevé depuis la mi-mai 2023, gagnant environ 11 % depuis début mars.

Le rouble a enregistré la meilleure performance parmi les devises des marchés émergents depuis le début de 2025, a déclaré l’analyste actions d’Alfa-Capital, Alina Poptsova, au quotidien économique RBK.

« Le marché est en partie porté par les émotions liées aux signes d’une potentielle normalisation des relations avec les États-Unis et d’un dialogue avec l’Ukraine sur un règlement politique », estime Natalia Pyrieva, analyste en chef chez Tsifra Broker.

Selon les analystes, cette hausse a également été soutenue par la hausse des ventes de devises étrangères par les exportateurs, en prévision du paiement des impôts et des dividendes, et par la baisse de la demande des importateurs. Les acteurs du marché miseraient sur le retour des entreprises étrangères sur le marché russe et sur un éventuel assouplissement des sanctions.

« Les investisseurs anticipent probablement non seulement des progrès diplomatiques, mais aussi un éventuel allègement des sanctions liées aux infrastructures, un retour des capitaux étrangers et une meilleure liquidité des devises – des facteurs qui renforcent l’attrait du rouble », analyse Yuri Kravchenko, responsable de la recherche bancaire et monétaire chez Veles Capital. Il a également cité les « anticipations géopolitiques favorables » comme principal soutien du rouble ces dernières semaines.

Certains experts prévoient une nouvelle hausse, estimant que le rouble pourrait atteindre 75 pour un dollar ce mois-ci, si la dynamique géopolitique se poursuit. Ils préviennent toutefois que cette hausse pourrait être de courte durée, à moins que des développements concrets ne se produisent.

Les dernières séries de sanctions, annoncées par l’UE et le Royaume-Uni cette semaine, ne devraient pas avoir d’impact important sur la monnaie russe, selon les analystes.

Moscou et Washington entretiennent des relations diplomatiques de haut niveau depuis le retour au pouvoir du président américain Donald Trump. Ce dernier a appelé à plusieurs reprises à une résolution rapide du conflit et à une relance des relations bilatérales entre la Russie et les États-Unis. Lundi 19 mai, lui et le président russe Vladimir Poutine ont eu un entretien téléphonique de deux heures et demie, qu’ils ont tous deux qualifié de productif.

La semaine dernière, des délégations russes et ukrainiennes se sont rencontrées à Istanbul pour leurs premiers pourparlers directs depuis que Kiev s’est retiré unilatéralement du processus de paix en 2022…

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L’UE va supprimer les avantages commerciaux accordés à l’Ukraine

Les droits de douane sur les importations agricoles seront rétablis après l’expiration des dérogations actuelles, alors que la pression monte de la part des membres d’Europe de l’Est. 

Les États membres de l’UE ont approuvé, le 23 mai 2025, la réimposition de quotas d’importation sur les produits agricoles ukrainiens, a déclaré Balazs Ujvari, porte-parole de la Commission européenne, cité par Euroactiv. Le régime actuel de libre-échange expire le 5 juin.

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, Bruxelles avait supprimé les droits de douane et les quotas sur les produits agricoles ukrainiens. L’Union européenne avait adopté des réglementations spéciales, appelées « Mesures commerciales autonomes » (MCA), visant à permettre aux céréales et autres produits agricoles ukrainiens d’atteindre les marchés mondiaux. Cependant, l’afflux de produits ukrainiens bon marché dans les pays d’Europe de l’Est a suscité de nombreuses protestations parmi les agriculteurs locaux, notamment en Pologne.

La dernière mesure, approuvée par une majorité de pays de l’UE lors d’une réunion jeudi matin, introduit un ensemble de « mesures transitoires » qui élimineront progressivement les distributeurs automatiques de billets et réimposeront certains contrôles commerciaux.

Certaines restrictions ont déjà été réintroduites l’année dernière, ciblant des produits comme l’avoine, le sucre et les œufs. Ces rétablissements sélectifs font suite à des mois de manifestations en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie et dans d’autres pays voisins de l’Ukraine, où les agriculteurs ont déclaré ne plus pouvoir concurrencer les produits exemptés de droits de douane.

Politico avait précédemment rapporté, citant un projet de loi, que l’UE envisageait de remplacer les distributeurs automatiques de billets par des limites révisées dans le cadre commercial existant de l’Ukraine avec le bloc, connu sous le nom de zone de libre-échange approfondie et complète (DCFTA), plutôt que d’étendre les mesures sur une base annuelle.

Commentant les dernières nouvelles, le président de la commission des affaires économiques du Parlement ukrainien, Dmitry Natalukha, a déclaré à Euractiv que l’arrêt des distributeurs automatiques de billets pourrait coûter à Kiev plus de 3 milliards d’euros (3,4 milliards de dollars), ce qui, selon lui, équivaut à environ 70 % de la croissance économique totale prévue du pays pour l’année en cours.

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Trump menace l’Europe de droits de douane de 50% à partir du 1er juin

Donald Trump a menacé, vendredi 23 mai, de frapper l’Union européenne de droits de douane de 50% à partir du 1er juin ; une menace que l’UE tente de minimiser en appelant au « respect ».

L’Union européenne travaille de « bonne foi » pour parvenir à un accord commercial avec les États-Unis basé sur le « respect » et non sur des « menaces », a répondu le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic. L’UE est « pleinement engagée et déterminée à parvenir à un accord qui fonctionne pour les deux parties », a-t-il ajouté.

De son côté, Donald Trump a écrit sur Truth Social: « Nous avons fixé les termes de l’accord. Il s’agit d’un tarif douanier de 50% ». C’était quelques heures après avoir annoncé ce tarif XXL.

« Il est temps de jouer à ce jeu comme je sais le faire », a ajouté le milliardaire républicain, dont la politique protectionniste repose sur des menaces bruyantes, souvent suivies de revirements tout aussi bruyants.

La Bourse de New York n’a pas paniqué face à ces nouvelles menaces de Trump, contrairement aux marchés européens. En effet, Paris a clôturé à -1,65% et Francfort à -1,54%.

Les pays ont condamné ces nouvelles menaces qui « ne servent à rien », selon le vice-ministre français du Commerce extérieur. Pour le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Vandevoll, cette nouvelle crise tarifaire « ne fait que nuire à l’économie des deux marchés ».

Les États-Unis exportent principalement des logiciels et des services de communication vers l’UE, tandis que l’Europe leur vend principalement des voitures, des machines-outils et du matériel de transport.

Les États-Unis estiment leur déficit avec l’UE en biens à 235 milliards de dollars en 2024, mais la Commission européenne souligne que l’excédent américain en services réduit le déficit commercial à 50 milliards d’euros (environ 57 milliards de dollars).

Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits européens s’élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, avec 2,5% correspondant au niveau d’avant le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier et 10% dans les tarifs supplémentaires annoncés début avril…

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Moody’s confirme le redressement de l’Italie grâce à ses performances budgétaires

L’agence de notation Moody’s a maintenu la note de crédit de l’Italie à Baa3, mais a relevé la perspective de stable à positive.

Dans son communiqué publié vendredi 23 mai 2025, Moody’s note que les perspectives de l’économie italienne se sont améliorées grâce à « des performances budgétaires meilleures que prévu en 2024 » dans un environnement de « stabilité politique » dans le pays.

L’agence souligne toutefois que la dette de l’Italie reste élevée, à 135,3% du PIB en 2024.

Au premier trimestre 2025, le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie a augmenté de 0,3% par rapport au trimestre précédent, grâce aux progrès réalisés dans tous les secteurs, à l’exception des services, selon l’Institut national de la statistique (Istat).

Fin avril 2025, le ministre italien de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, s’est félicité de ces progrès, « plus importants que dans d’autres pays européens ». Il s’agit d’un « signe important, démontrant la justesse de nos prévisions et l’efficacité des politiques économiques du gouvernement », avait-il affirmé.

L’Italie, quatrième exportateur mondial, est l’un des pays membres de l’Union européenne les plus touchés par l’augmentation des droits de douane que les États-Unis veulent imposer aux produits européens.

En 2024, l’Italie a enregistré un excédent commercial de 38,9 milliards d’euros dans ses transactions avec les États-Unis.

À rappeler que le 23 courant, le président américain Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 50% sur les importations de produits en provenance de l’UE à partir du 1er juin.

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Zone euro : l’activité économique privée s’est contractée en mai

L’activité du secteur privé de la zone euro s’est contractée en mai, surprenant les analystes qui s’attendaient à une croissance, le secteur des services enregistrant sa pire performance en 16 mois.

Plus précisément, l’indice composite mondial des directeurs d’achat (PMI) compilé par S&P a chuté en mai à 49,5 points contre 50,4 points en avril, et ce pour la première fois cette année. Les analystes avaient prédit que l’indice augmenterait à 50,6 points.

Les données concernant l’Allemagne ont également surpris les analystes, l’indice PMI étant tombé en dessous de 50 points, avec une retenue correspondante dans le secteur des services. En revanche, la France a réussi à franchir le « seuil de croissance » pour le neuvième mois consécutif.

Dans le même temps, le secteur industriel a dépassé le secteur des services pour la première fois depuis la pandémie. Ce qui peut être attribué aux tarifs douaniers américains et aux efforts des fabricants pour empêcher leur mise en œuvre.

« Les fabricants ont augmenté leur production pour le troisième mois consécutif et pour la première fois depuis avril 2022, les nouvelles commandes n’ont pas diminué », est-il noté.

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Japon : l’inflation ne faiblit pas

L’inflation sous-jacente au Japon a accéléré en avril à son rythme annuel le plus rapide depuis plus de deux ans en raison de la hausse constante des prix des denrées alimentaires. C’est ce qui ressort des données qui viennent d’être publiées, augmentant la probabilité d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année. 

Ces données sur l’inflation soulignent la difficulté de la Banque du Japon à équilibrer les pressions sur les prix dues à l’inflation alimentaire persistante et les vents contraires à la croissance provoqués par les tarifs douaniers du président américain, Donald Trump.

En effet, l’indice des prix à la consommation (IPC) de base, qui exclut les produits frais mais inclut les prix du pétrole, a augmenté de 3,5 %, dépassant les prévisions du marché qui tablaient sur une hausse de 3,4 % et s’accélérant par rapport à une hausse de 3,2 % en mars.

Il s’agit également du rythme de croissance annuel le plus rapide pour l’indice depuis la hausse de 4,2 % en janvier 2023, se maintenant au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale (BoJ) pendant plus de trois ans.

« L’inflation sous-jacente est restée forte en avril malgré la réduction des frais de scolarité dans les lycées publics », a déclaré Marcel Thieliant, responsable de l’Asie-Pacifique chez Capital Economics. « Notre propre point de vue est que la force persistante de l’inflation convaincra la BoJ de relever à nouveau les taux d’intérêt en octobre ».

Un sondage Reuters, réalisé du 7 au 13 mai, a montré que la plupart des économistes s’attendent à ce que la BoJ maintienne ses taux stables jusqu’en septembre, une petite majorité prévoyant une hausse d’ici la fin de l’année.

La récente hausse de l’inflation est principalement due à une flambée des prix alimentaires de 7 %, signe que de nombreuses entreprises ont augmenté leurs prix au début du nouvel exercice fiscal japonais en avril. Le prix du riz a grimpé de 98,6 % le mois dernier par rapport à l’année précédente. Tandis que celui du chocolat a bondi de 31 %.

Un autre indice, excluant les prix du carburant et des produits frais et considéré par la Banque du Japon comme un meilleur indicateur de la pression sur les prix induite par la demande, a progressé de 3,0 % en avril par rapport à l’année précédente, selon les données. Cette hausse s’est accélérée par rapport à la hausse de 2,9 % enregistrée en mars.

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Le G7 met en garde contre les « déséquilibres excessifs » de l’économie mondiale

Les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales du G7 se sont engagés à remédier aux « déséquilibres excessifs » de l’économie mondiale, selon un projet de déclaration cité Bloomberg News, jeudi 22 mai 2025.

Les ministres des Finances du G7 ont souligné la nécessité d’une compréhension commune de la manière dont « les politiques et pratiques non marchandes compromettent la sécurité économique mondiale ». Ils ont déclaré qu’ils étaient d’accord sur l’importance de créer des conditions de concurrence équitables et d’adopter une approche largement coordonnée pour remédier aux dommages causés par ceux qui ne suivent pas les mêmes règles et manquent de transparence.

Ces remarques font partie d’un communiqué final en cours de préparation pour résumer trois jours de réunions (20, 21 et 22 mai) entre des responsables des pays du G7 – les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon – à Banff, au Canada.

Le projet prévoit une analyse de la « concentration du marché et de la résilience de la chaîne d’approvisionnement internationale ».

Il mentionne également la reconnaissance de l’augmentation des expéditions internationales dites de faible valeur, aussi appelées expéditions « de minimis », généralement en provenance de détaillants chinois comme Temu et Shein. « Ces expéditions risquent de surcharger les systèmes douaniers et de perception des impôts et d’être utilisées pour faire passer en contrebande des matières illicites, notamment des drogues ».

Le projet de déclaration ne parvient cependant pas à mettre en évidence l’acrimonie et les profonds désaccords entre les alliés au sujet des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump. Il y a un an, en Italie, le groupe des ministres des Finances avait réitéré son engagement en faveur d’un « système multilatéral libre, juste et fondé sur des règles », mais à Banff, cet engagement a été édulcoré pour se résumer à « la poursuite de nos objectifs politiques communs ».

La déclaration fait référence aux inquiétudes soulevées par les organisations internationales lors de la dernière réunion du groupe en avril concernant la manière dont l’incertitude politique pèse sur la croissance, mais minimise l’évolution de ces risques.

« Nous reconnaissons que l’incertitude en matière de politique économique a diminué depuis son pic et nous travaillerons ensemble pour réaliser de nouveaux progrès », indique le plan.

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Trump : l’UE doit supprimer unilatéralement ses droits de douane, sinon 20 % de riposte

Le Financial Times rapporte, vendredi 23 mai 2025, que les négociateurs commerciaux du président américain Donald Trump font pression sur l’Union européenne pour qu’elle réduise unilatéralement les droits de douane sur les produits américains.

Les négociateurs affirment que sans concessions il n’y aura pas de progrès dans les discussions visant à éviter l’imposition d’un tarif supplémentaire de 20 %, qualifié de « réciproque ».

Selon des sources bien informées citées par le média, le représentant américain au Commerce, Jamison Greer, s’apprête à informer ce 23 mai son homologue européen, Maroš Šefčović, que la dernière « note interprétative » soumise par Bruxelles lors des négociations ne répond pas aux attentes américaines.

Les États-Unis sont consternés par le fait que l’Union européenne n’a proposé que des réductions tarifaires réciproques, au lieu de s’engager à les réduire unilatéralement, comme l’ont proposé certains autres partenaires commerciaux de Washington. L’UE n’a pas non plus réussi à présenter la taxe numérique proposée comme point de négociation. Ce que réclament les États-Unis.

Bien que l’Union européenne cherche à élaborer un texte commun pour encadrer les discussions, les deux parties restent très éloignées, selon des sources proches des discussions citées par le Financial Times.

Réduire le déficit commercial de 192 milliards d’euros

MM. Greer et Šefčović doivent se rencontrer à Paris le mois prochain (juin). Une rencontre qui devrait être un test crucial pour savoir si les deux parties peuvent éviter une escalade de leur conflit commercial. Les États-Unis insistent pour que Bruxelles adopte des mesures visant à réduire le déficit commercial de 192 milliards d’euros.

Malgré l’échange de documents de négociation entre les deux parties, peu de progrès ont été réalisés depuis que Trump a annoncé une période de négociation de 90 jours. Un troisième responsable au courant des discussions a déclaré qu’il n’était pas optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord qui permettrait d’éviter les droits de douane américains sur les importations européennes. « L’échange de messages ne constitue pas un réel progrès… Nous ne faisons toujours pas de réels progrès », a-t-il souligné.

Londres devance l’Union européenne dans l’accord avec Washington

Le Royaume-Uni a conclu un accord qui maintient les tarifs « réciproques » de 10 % imposés par Trump, mais a reçu un quota sans droits de douane pour ses exportations d’acier et une réduction des tarifs à 10 % sur 100 000 voitures. Il a également dû autoriser davantage d’importations d’éthanol et de viande américains…

Certains diplomates européens estiment que les États-Unis maintiendront un minimum de 10 % dans tout accord, un point de vue que de nombreux ministres européens du Commerce considèrent comme une justification à des représailles.

Supprimer tous les droits de douane

Les États-Unis considèrent que l’offre européenne actuelle – qui comprend la suppression de tous les droits de douane sur les produits industriels et certains produits agricoles si Washington fait de même – est dans l’intérêt de Bruxelles, compte tenu de son utilisation de normes réglementaires pour empêcher les importations.

Washington a envoyé à Bruxelles ses conditions standard pour tout accord, qui incluent la facilitation des investissements des entreprises américaines dans l’UE, la réduction des restrictions réglementaires et la reconnaissance des normes alimentaires et de production américaines. Elle appelle également à la suppression des taxes numériques nationales…

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Algérie : lancement de 55 projets d’investissement éligibles au partenariat étranger  

Le gouvernement algérien a lancé 55 projets industriels en partenariat avec des investisseurs locaux et étrangers dans divers secteurs industriels.

Assia Zaarour, directrice générale de l’investissement industriel au ministère de l’Industrie de l’Algérie, a déclaré, jeudi 22 mai, que « le portefeuille de projets d’investissement supervisé par le ministère comprend 55 projets prêts à être étudiés, en vue de partenariats avec des investisseurs étrangers et/ou algériens. Ils sont présentés par 37 établissements publics opérant dans divers secteurs industriels ».

Mme Zaarour a ajouté que les projets exposés couvrent divers secteurs, notamment les industries du textile et du cuir, les technologies de pointe, les industries de l’acier et du métal, l’électricité, l’électronique et l’électroménager, en plus d’autres secteurs prometteurs, selon l’Agence de presse de l’Algérie (APS).

De son côté, Imen Toumi, directrice générale adjointe de l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI), a appelé les investisseurs étrangers à profiter du climat d’affaires stimulant de l’Algérie, évoquant un certain nombre de secteurs qui offrent de réelles opportunités de croissance et d’investissement.

La responsable a indiqué que le secteur agricole, qui répond actuellement à environ 74 % des besoins alimentaires nationaux, a encore besoin d’investissements supplémentaires dans le stockage, la fabrication d’équipements et la production végétale.

Selon elle, le secteur de l’irrigation nécessite des investissements pour établir 10 nouvelles usines de dessalement d’eau de mer, en plus des besoins de fabrication de pompes, de transferts et d’installations de stockage.

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