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Thameur Saad: « l’initiative unificatrice a pour objectif de revitaliser la scène politique actuelle »

Ce mercredi 28 mai 2025, lors de l’émission Midi Show, Thameur Saad, membre du bureau politique du PDL a déclaré que  » l’initiative politique unificatrice des partisans de l’État civil, lancée par le parti samedi dernier, est une idée  de la présidente du parti, Abir Moussi. Et le parti s’est chargé de l’encadrer et d’en définir les grandes orientations. »

Il a ajouté que plusieurs partis politiques, organisations et personnalités nationales reconnues participent à cette initiative. Les réactions après la première réunion, qui s’est tenue à la fin du week-end dernier, ont été qualifiées de  » très positives ». Le parti a reçu de nombreux appels de la part de partis, d’organisations et de personnalités souhaitant rejoindre cette dynamique.

Thameur Saad a également révélé que la « commission élargie de rédaction « , composée de neuf membres, est en train de finaliser la charte de l’initiative, qui sera rendue publique dans environ dix jours. La signature de ce document constituera un engagement formel à respecter les dispositions qu’il contient.

 

Il a précisé : « Cette initiative vise à préparer les prochaines élections législatives et présidentielles, en établissant des principes et des fondements clairs ». Il a insisté sur le fait que  » cette initiative ne se limite pas à un simple regroupement de l’opposition, contrairement à ce que certains pensent, mais constitue une tentative de redynamiser la scène politique actuelle ».

Abir Moussi détenue illégalement selon Thameur Saad

Par ailleurs, Thameur Saad a affirmé que la présidente du parti, Abir Moussi, est « détenue sans autorisation légale » dans le cadre de l’affaire engagée contre elle par l’ISIE.  Selon lui, sa détention se poursuit « après l’expiration de la durée de sa peine », alors qu’elle aurait dû être libérée mardi 27 mai.

Il a expliqué que  « la défense n’a reçu aucune justification légale concernant cette situation ». Il a également souligné que « les mandats de dépôt en prison liés aux autres affaires la concernant ont également expiré « . Enfin, il a précisé que « la détenue a adressé deux notifications à la défense et à l’administration pénitentiaire, signalant qu’elle est consciente de l’expiration de sa peine, mais elle n’a reçu aucune autorisation de sortie « . 

 

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Abir Moussi : peine terminée, détention contestée

Abir Moussi, détenue à la prison, indique que sa peine de 16 mois a officiellement pris fin le 26 mai 2025. Cependant, l’administration pénitentiaire refuse de lui délivrer un document officiel attestant cette libération. Elle demeure en détention sur la base de deux mandats d’incarcération dont la validité est expirée depuis plusieurs mois, sans qu’aucun nouveau mandat légal ne justifie sa détention.
L’administration a précisé qu’elle ne procédera pas à sa libération tant qu’elle n’aura pas reçu d’instructions, ce qui soulève des questions quant à l’application des dispositions du Code de procédure pénale tunisien. Cette situation illustre, selon Mme Moussi, une évolution du système carcéral vers une forme de détention prolongée sans fondement légal clair, sous l’influence possible de décisions administratives ou politiques.
Elle souligne également le risque que les garanties constitutionnelles et internationales relatives aux droits fondamentaux soient perçues comme non contraignantes, appelant à une réflexion sur le respect des droits humains dans ce contexte.

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Mohamed Ali Nafti : « Les solutions aux défis du continent doivent être afro-africaines »

À l’occasion de la clôture de la Journée internationale de l’Afrique, la Tunisie a réaffirmé son attachement indéfectible à la prospérité et à la résilience du continent africain. Et ce, en présence de Gertridus Nsang Ndong Nsuga, Ambassadeur de la République de Guinée Équatoriale et Doyenne du Groupe des Ambassadeurs Africains accrédités en Tunisie ainsi que des autres ambassadeurs des quatre coins du globe. Les célébrations ont mis en lumière l’engagement de la Tunisie en faveur de la fraternité et de la coopération panafricaines.

Dans son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a insisté sur la jeunesse africaine, qualifiée de « locomotive du changement et du progrès ». Il a souligné l’importance de la solidarité agissante et la nécessité de construire des solutions endogènes, adaptées aux réalités du continent. Selon lui, c’est dans la mobilisation et l’engagement des jeunes Africains que réside le véritable potentiel d’une Afrique émergente et prospère.

La Tunisie a profité de cette célébration pour réitérer son attachement à la voix de l’Afrique sur la scène internationale, défendant les aspirations du continent à la stabilité et au développement harmonieux. Le thème retenu par l’Union africaine pour 2025, « Justice et réparation pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine », a été salué comme un prolongement des combats historiques contre les injustices.

Lors des grands rendez-vous internationaux – du Sommet de l’Avenir à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba en février 2025, jusqu’à la réunion ministérielle conjointe UA-UE à Bruxelles en mai 2025 – la Tunisie s’est positionnée comme un pont entre l’Afrique, le Moyen-Orient et la Méditerranée. Elle a également réitéré son soutien inconditionnel au peuple palestinien, témoignant d’une solidarité historique entre peuples opprimés.

À l’approche de nouvelles échéances majeures, comme le Forum sur la Coopération sino-africaine et la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, la Tunisie entend défendre un partenariat fondé sur le respect mutuel et les intérêts réciproques.

Enfin, Mohamed Ali Nafti a insisté sur la nécessité de rester fidèle aux principes fondateurs de l’Organisation de l’Unité africaine et de l’Union africaine. Il a rappelé que les solutions aux défis du continent doivent être afro-africaines, innovantes et endogènes, respectant l’indépendance souveraine des États et le principe de non-ingérence.

Cette célébration marque une nouvelle étape dans le renforcement des liens fraternels et d’une coopération panafricaine constructive, cohérente et durable. Vive l’Afrique stable, intégrée et prospère!

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JAZZ’IT FESTIVAL : la Tunisie vibre au rythme du jazz !

Qui dit Jazz, dit aussi interaction et spontanéité entre l’artiste et son public qui font la magie de cette musique qui se déguste essentiellement en « Live ».

En effet, le jazz incarne depuis ses origines l’interaction et la spontanéité, autant entre les musiciens qu’entre l’artiste et son public. Cette proximité, essentiellement vécue lors de performances en « live », fait toute la magie de ce genre musical unique.

Du 29 au 31 mai 2025, Tunis devient le cœur du monde du jazz avec la première édition du JAZZ’IT FESTIVAL, imaginé et dirigé par Malek Lakhoua. Installé à la Cité de la Culture, au Théâtre des Jeunes Créateurs, ce festival rassemble près de 3000 festivaliers venus de Tunisie et de l’étranger. Au programme : concerts, workshops, expositions photo, animations et actions artistiques variées, offrant une immersion totale dans l’univers du jazz.

Ainsi Malek Lakhoua souligne l’importance de la culture comme vecteur de lumière et d’espoir, et voit dans ce festival un message de paix et de solidarité. Le soutien de partenaires institutionnels et médiatiques renforce la portée de l’événement, faisant de ce rendez-vous un moment phare du monde du jazz.

Le festival célèbre la diversité du jazz contemporain, en réunissant des artistes internationaux (France, Belgique, Canada, États-Unis) et tunisiens. Cinq concerts majeurs sont prévus, chacun explorant une palette de styles et d’émotions.

Programme phare :

Jeudi 29 mai : ouverture par le saxophoniste belge Pietro Vaiana et son nouvel album Camera Obscura, suivi d’un set exceptionnel du saxophoniste Seamus Blake et du pianiste Moncef Genoud (tuniso-suisse).

Vendredi 30 mai : soirée dédiée aux sorties vinyles du label Jazzit Records, avec le batteur Mourad Benhammou (Silk & Soul) et le pianiste américain Kyle Schaefer (Tunisian Vibes), qui revisite les standards tunisiens.

Samedi 31 mai : concert unique du guitariste Mark Whitfield, légende du jazz moderne.

Le monde du jazz, c’est aussi la transmission. Le festival propose des workshops et masterclasses animés par les artistes invités, offrant aux jeunes musiciens et au public une occasion unique d’apprendre auprès des plus grands. Le Jazzit Club prolonge les échanges après les concerts dans une ambiance conviviale.

Le jazz, miroir du monde

Né aux États-Unis au début du XXe siècle, le jazz est le fruit du croisement des cultures africaines, européennes et caribéennes. Il se distingue par l’improvisation, la liberté d’expression et la richesse rythmique.

Aujourd’hui, le monde du jazz se caractérise par la diversité et  le métissage. Ce qui  fait qu’il intègre de nombreux styles (swing, bebop, fusion, free jazz) et s’enrichit sans cesse de nouvelles influences culturelles. En outre, il  favorise l’échange entre les peuples et les générations, à travers des collaborations internationales et des festivals comme JAZZ’IT FESTIVAL.

En somme, pour finir le jazz, bien plus qu’une musique, est une philosophie de vie : un langage universel qui réunit les êtres humains autour de valeurs communes – créativité, liberté, partage et ouverture sur le monde.

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Etude : rester assis pendant de longues périodes pourrait causer la maladie d’Alzheimer

Une récente étude scientifique publiée dans la revue Alzheimer’s & Dementia met en lumière les effets néfastes d’un mode de vie sédentaire sur la santé cérébrale. Selon cette recherche, rester assis pendant de longues périodes entraîne une réduction significative du volume cérébral, d’où la maladie d’Alzheimer même chez les personnes qui respectent les recommandations d’activité physique hebdomadaire.

L’étude a suivi plus de 400 adultes âgés de 50 ans et plus pendant sept ans, combinant mesures d’activité physique, tests neuropsychologiques et imageries par résonance magnétique (IRM) cérébrale. Les résultats sont sans appel : les individus très sédentaires présentent un rétrécissement du cerveau ainsi qu’une détérioration de la mémoire et des fonctions cognitives, ce qui est un terrain favorable pour développer un Alzheimer malgré une pratique régulière d’au moins 150 minutes d’exercice par semaine.

Toujours selon  l’étude de l’université Vanderbilt aux États-Unis, il a été souligné de l’importance de réduire le temps passé assis, suggérant que cette simple modification pourrait constituer une stratégie efficace pour prévenir le déclin cognitif lié à l’âge.

En effet, l’étude concerne plus de 400 adultes âgés de 50 ans ou plus, à qui l’on a demandé de porter des appareils mesurant leur activité physique au cours d’une semaine et qui ont été soumis à une série de tests neuropsychologiques et de scanners cérébraux sur une période de sept ans.

Il apparaît que les individus ayant un mode de vie sédentaire sont exposés au rétrécissement cérébral et à la dégradation des capacités mnésiques et de recherche d’informations.

On a constaté cette dégradation chez les individus qui demeurent en position assise pendant de longues durées, bien que 87 % d’entre eux souhaitaient s’adonner à des activités sportives conformément aux standards fixés par les experts.

« L’étude confirme que diminuer la durée de la position assise peut être une approche potentiellement efficace pour éviter l’aggravation des fonctions neurologiques et le déclin subséquent des capacités cognitives du cerveau ». C’est ce qu’a déclaré le responsable de l’équipe de recherche de l’université Vanderbilt, comme rapporté par HealthDay.

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Abir Moussi affirme la fin de sa peine et conteste la prolongation de sa détention

La présidente du PDL Abir Moussi a annoncé, dans une lettre adressée à l’opinion publique, que sa peine de 16 mois a pris fin le 26 mai 2025.

Elle indique que les mandats de dépôt justifiant sa détention ont expiré légalement sans avoir été renouvelés, ce qui, selon elle, devrait entraîner sa libération immédiate. Cependant, l’administration pénitentiaire continue de la retenir, estimant qu’elle purge toujours une peine.

Elle conteste cette prolongation de détention et met en cause la responsabilité des autorités judiciaires, administratives et politiques. Par ailleurs, elle demande à ses avocats de saisir les instances nationales et internationales compétentes afin de faire respecter ses droits et garantir le respect de l’État de droit.

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Samir Abdelhafidh appelle à réviser la loi sur les marchés publics

Lors d’une séance plénière au Parlement, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a indiqué que le taux de consommation des crédits alloués au programme régional de développement ne dépasse pas 11 %, un niveau qu’il a qualifié de très faible. Il a exhorté toutes les parties concernées, en particulier au niveau régional, à accélérer la mise en œuvre des projets.

Le ministre a attribué cette faible consommation à plusieurs difficultés, notamment celles liées aux entreprises de travaux, ainsi qu’à certains aspects de la loi sur les marchés publics, dont plusieurs articles compliquent la réalisation des projets.

Enfin, il a confirmé que le gouvernement travaille actuellement à une révision de la loi sur les marchés publics.

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L’ARP donne son feu vert à un nouveau prêt

L’Assemblée des représentants du peuple  ARP a adopté, à une large majorité, le projet de loi portant approbation de l’accord de prêt conclu avec le Fonds arabe pour le développement économique et social. Ce financement  a recueilli 100 voix favorables, 5 abstentions et 12 voix contre. D’ailleurs, il est  destiné à soutenir le projet d’élargissement et de réhabilitation de la route nationale n°20 dans le gouvernorat de Kébili.

 

Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a précisé que le montant du prêt s’élève à 70 millions de dinars. Cette enveloppe permettra de réaliser les travaux d’aménagement sur un tronçon de 73 kilomètres, alors que le coût global du projet est estimé à près de 82 millions de dinars, hors taxes.

 

Le ministre a par ailleurs souligné que le prêt bénéficie d’un taux d’intérêt fixe de 3 %, avec une période de remboursement de 30 ans, dont 4 ans de grâce. Il a insisté sur l’importance de ce projet pour le développement régional et l’amélioration de l’infrastructure routière dans la région de Kébili.

 

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Hausse du cash et initiatives financières : les explications d’Abdeljalil Heni à l’ARP

Abdeljalil Heni est le président de la commission des finances et du budget à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Il a tenu à expliquer les raisons de la hausse de 13 % de la masse monétaire et de l’utilisation du cash en une année en Tunisie. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Jawhara fm, ce lundi 26 mai 2025.

Il a souligné deux facteurs principaux : l’impact de la loi sur les chèques, qui a fortement accru l’utilisation du cash; et le mois de Ramadan, période traditionnellement propice à une augmentation des paiements en espèces.

En outre, il a critiqué les banques pour leur manque d’innovation en matière de moyens de paiement différé. Tout en rappelant qu’elles avaient largement profité de l’ancienne réglementation sur les chèques, notamment grâce aux frais générés.

Dans ce contexte, il a annoncé une initiative parlementaire pour améliorer l’efficacité de l’usage de la traite. Tout en précisant qu’avant cette hausse du cash, une masse monétaire fictive de 10 milliards de dinars circulait déjà dans le système via les chèques.

Enfin, il a évoqué un nouveau prêt de 100 millions de dinars à taux fixe de 3 %. Celui-ci est destiné au financement d’infrastructures, notamment à la construction d’une route nationale.

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Bernard Kleynhoff, président de risingSUD : « Travailler main dans la main pour une croissance durable gagnant-gagnant »

Depuis plusieurs années, les liens entre la Tunisie et la région Sud de la France se renforcent plus que jamais grâce à des relations économiques solides. Ces deux territoires développent d’ailleurs une véritable complicité, portée par l’enthousiasme des entrepreneurs et l’émergence de projets innovants. Animée par une collaboration de terrain orchestrée par risingSUD et ses partenaires, cette dynamique favorise le développement de partenariats industriels, technologiques, et d’échanges en matière de formation, avec un accent particulier sur les enjeux des transitions écologique et numérique. Bernard Kleynhoff, président de risingSUD, revient sur l’importance de bâtir un écosystème riche en opportunités, propice à l’investissement et à une croissance durable, renforçant ainsi son rôle clé au cœur de la Méditerranée. Et ce, lors de sa participation au Forum Afrique-France de la transition écologique et énergétique, organisé récemment à Tunis. Interview.

 

Comment envisagez-vous d’exploiter le potentiel des entrepreneurs tunisiens déjà présents en région Sud pour renforcer les liens économiques avec la Tunisie ?

Les relations économiques entre la région Sud de la France et la Tunisie sont excellentes. Depuis 2021, la région Sud a accueilli 23 projets de 19 entreprises tunisiennes. En 2022, la Tunisie s’est même hissée à la 2ème marche du podium des investisseurs étrangers en région, derrière les Etats-Unis, mais devant le Royaume-Uni, avec 13 projets. risingSUD, l’agence d’attractivité et de développement économique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a notamment convaincu le groupe SELT Marine, qui transforme des algues marines biologiques en gélifiants et épaississants pour l’industrie alimentaire, cosmétique et pharmaceutique, de s’implanter à Vedène, dans le Vaucluse, pour développer son activité.

En 2024, la Tunisie fait toujours partie du TOP 5 des investisseurs étrangers en région, avec 10 projets dont celui de Medpackinter, pour la production d’emballages en carton et de notices pour l’industrie pharmaceutique à Nice et de Guépard, entreprise spécialisée dans la simplification et la sécurisation des données, désormais implantée à Marseille.

Ces projets sont souvent des premières implantations d’entreprises tunisiennes en Europe, en complément de leur siège et de leurs équipes en Tunisie. Ce qui prouve que la région Sud est une porte d’entrée stratégique, par sa position mais aussi son écosystème, vers les marchés français et européens.

Quelles stratégies pourraient être mises en place pour favoriser les partenariats industriels et technologiques entre les entreprises de la région Sud et celles de Tunisie, notamment dans les secteurs liés aux transitions écologique et numérique ?

La stratégie de la région Sud et de risingSUD passe par le terrain. Nous travaillons, avec l’ensemble de nos partenaires, sur des dispositifs sur-mesure, pour encourager des synergies entre les acteurs et les filières d’excellence de la région Sud et de la Tunisie.

En février 2024, risingSUD a mené une mission de prospection en Tunisie pour rencontrer des entreprises tunisiennes industrielles innovantes, qui ont toutes montré un fort intérêt pour venir s’implanter en région Sud. Certains projets pourraient se concrétiser prochainement.

En avril 2025, risingSUD s’est rendu au Forum Afrique-France de la transition écologique et énergétique avec six entreprises régionales (Clarke Energy, Ovinalp, Data Green, Société du canal de Provence, Ast Formation et Messibat International) pour créer là aussi de nouvelles opportunités, business, technologiques ou industrielles, du Sud vers la Tunisie et de la Tunisie vers le Sud.

Dans le cadre de votre rôle à risingSUD et à la Commission développement économique, comment comptez-vous accompagner les entreprises des deux territoires dans leurs démarches d’innovation et d’export, en particulier face aux défis des transitions ?

Chaque année, nous sélectionnons, préparons et accompagnons des délégations d’entreprises de la région Sud pour participer à des salons professionnels, comme VivaTechnology à Paris, mais aussi Pollutech à Lyon, le World Impact Summit à Bordeaux, SLUSH sur la levée de fonds à Helsinki, le Bio sur la santé à San Diego, le Gitex sur la tech à Dubaï et ailleurs… En parallèle, nous continuons d’accompagner les entreprises tunisiennes pour trouver le meilleur endroit et les meilleurs partenaires pour concrétiser leurs projets en région Sud. Bien sûr, les transitions, à travers les énergies de demain mais aussi la smart tech et l’IA, sont au cœur des opportunités entre nos deux territoires. Toutes ces actions participent à l’émergence de nouveaux modèles pour faire du Sud et de la Méditerranée que nous partageons des espaces d’excellence, d’innovation et de transition résolument tournée vers l’avenir.

Quels dispositifs ou initiatives de coopération régionale pourraient être développés pour faciliter les échanges, la formation et le transfert de compétences entre la Tunisie et la région Sud, en s’appuyant sur les réseaux comme ANIMA ou d’autres acteurs méditerranéens ?

Nous avons une feuille de route très claire entre la région Sud et la Tuni- sie que nous déployons depuis 3 ans avec BUSINESS FRANCE et les partenaires de la Team France Export, mais aussi avec des réseaux comme ANIMA Investment Network et Africalink. La place de la Tunisie dans le classement des investisseurs étrangers en région Sud en est la preuve !

Cette feuille de route passe bien sûr par des missions économiques, en région Sud et en Tunisie, mais aussi par de grands événements où nous, acteurs méditerranéens, pouvons nous retrouver, partager nos enjeux et mettre en commun nos forces. La région Sud organise notamment Méditerranée du Futur, le rendez-vous mondial de l’adaptation au changement climatique. Elle accueillera en juin prochain la Conférence des Nations unies sur l’Océan à Nice.

La formation est un enjeu crucial de part et d’autre de la Méditerranée pour pourvoir aux emplois de demain permettant l’émergence de nouvelles filières et donc de trouver de nouveaux leviers de croissance. Nous pouvons apprendre les uns des autres et j’ai été frappé par la capacité de la Tunisie à former et à retenir ses talents dans des filières qui nous sont stratégiques. Il y a tout intérêt à construire des programmes de formation franco-tunisiens par filière pour constituer des réservoirs de talents que nous pourrions partager.

Comment percevez-vous le rôle des institutions publiques et des agences de développement dans la création d’un écosystème favorable à l’investissement et à la croissance durable entre la Tunisie et la région Sud ?

risingSUD est évidemment la bonne porte d’entrée pour les entreprises tunisiennes, quel que soit leur besoin: implantation, extension, reprise, recherche de partenaires économiques, scientifiques ou académiques, recherche de financements…

La méthode éprouvée par la région Sud, chef de file du développement économique sur son territoire, est d’avancer en mode Task Force : constituer et animer des groupes de partenaires (Etat, ses services et agences, chambres consulaires, organisations patronales, métropoles et EPCI, réseaux d’entreprises) pour accompagner nos entre- prises endogènes et exogènes dans leur croissance et concrétiser des projets structurants pour nos territoires. Cette méthode implique un entre-soi avec des acteurs bien identifiés qui se connaissent et se retrouvent régulière- ment. C’est cette méthode qu’il nous faut établir avec la Tunisie, et avec l’ensemble des pays du sud de la Méditerranée, et c’est ce que nous sommes en train de concrétiser à travers les différentes missions et échanges orchestrés par notre agence risingSUD.

Maintenant, nous nous connaissons et nous allons nous habituer à travailler main dans la main pour accroître les investissements croisés entre la région Sud et la Tunisie et parvenir à une croissance durable gagnant-gagnant!

Cette interview est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 920 du 21 mai au 4 juin 2025 

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Badalada : le nouveau mot branché de l’été 2025, bientôt dans le Petit Robert?

Le “ badalada “ est une philosophie née dans les pays lusophones, notamment au Portugal et au Brésil, qui incarne un état d’esprit joyeux, libre et affirmé. Littéralement, ce terme signifie “être branché, briller, se faire remarquer”.

Plus qu’une simple mode, le badalada est un véritable manifeste d’acceptation de soi et de célébration de la féminité, porté par une sororité forte et une énergie positive. Cette tendance, popularisée par les it-girls portugaises et brésiliennes, invite à faire fi du regard des autres pour rayonner pleinement.

Pour adopter l’énergie badalada cet été, il suffit de suivre quelques conseils simples : porter du jaune, couleur solaire et sociale, assumer ses cheveux naturels sans artifice, s’inspirer des figures emblématiques comme Tina Kunakey, Rosalia, et surtout s’entourer d’amies audacieuses et bienveillantes. L’objectif est de vivre, vibrer et rayonner en toute confiance, en devenant la protagoniste principale de sa propre vie.

La question est de savoir si le mot « badalada » figurera dans la prochaine édition du Petit Robert, ou s’il est encore trop tôt pour l’envisager. Wait and see…

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Kamel Jendoubi appelle à l’unité dans sa lettre à Abir Moussi

Dans sa lettre adressée à Abir Moussi, Kamel Jendoubi exprime une solidarité face à sa détention arbitraire qui dure depuis plus de 600 jours. Il dénonce toute dérive de réduire au silence les opposants politiques. Cette situation, selon lui, n’est pas un simple incident isolé, mais le reflet d’un climat où « les pratiques injustes deviennent banalisées, menaçant les fondements mêmes de la démocratie tunisienne ».

Kamel Jendoubi appelle à une prise de conscience collective et à une mobilisation forte de toutes les forces attachées aux valeurs de justice, de liberté et de respect des droits humains. Il insiste sur le fait que, malgré les différends politiques et les tensions historiques, il est essentiel de dépasser ces divisions pour construire un véritable pluralisme politique, fondé sur le respect mutuel et la reconnaissance des droits de chacun, sans exclusion ni recours à la violence.

Par ailleurs, il souligne que cette situation ne touche pas uniquement les personnes détenues, mais impacte aussi profondément leurs familles, notamment leurs enfants, privés de la présence et du soutien essentiels de leurs proches.

Pour lui, il est urgent de mettre fin à ce cycle d’injustice afin que la Tunisie puisse retrouver un chemin fondé sur la dignité, la justice et le respect de l’État de droit, condition indispensable à la stabilité et à la paix sociale.

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Aïd El Idhha : qualité, stock et prix maîtrisés

Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche maritime de Sousse, Hassen Latif, a souligné sur les ondes de Mosaïque fm ce dimanche 25 mai 2025 que le stock de la région en moutons pour l’Aïd est estimé à 34 000 têtes, mais ce stock est insuffisant et ne couvre que 50 % des besoins des citoyens.

Il a expliqué que « ce déficit ne constitue pas une source d’inquiétude pour les citoyens, car la région a l’habitude de compléter ses besoins restants par des approvisionnements provenant des gouvernorats voisins afin de garantir un équilibre ».

En outre, il a indiqué que la qualité de la viande des moutons cette année sera très bonne grâce à l’abondance de la couverture végétale et à une alimentation basée en grande partie sur l’herbe, contrairement aux années précédentes où l’alimentation principale était constituée de fourrages composés.
Il a appelé les citoyens à s’adresser directement aux agriculteurs ou aux points de vente organisés pour l’achat de l’Aïd, afin de lutter contre la spéculation sur les prix.

Toutefois, pour revenir au phénomène du vol de moutons à l’approche de l’Aïd, Hassen Latif a indiqué que ce phénomène a nettement diminué dans la région par rapport à la même période des années précédentes, grâce à la vigilance des agriculteurs et à l’efficacité de l’intervention des forces de sécurité.

Il a rappelé que le nombre de moutons disponibles pour l’Aïd 2025 est de 1 100 000 têtes, alors que les besoins des Tunisiens sont estimés à un million de têtes, enregistrant ainsi un excédent de 100 000.

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Bassem Ennaifer: « Le coût élevé des crédits freine la consommation »

L’analyste financier Bassem Ennaifer a souligné dans une déclaration accordée à l’agence tap ( version arabe)  que la baisse de la croissance des crédits bancaires non professionnels, qui est passée d’un écart de 851 millions de dinars en décembre 2023 à 569,3 millions fin 2024, s’explique principalement par deux facteurs. D’une part, la diminution de la consommation,  et d’autre part, le maintien de taux d’intérêt bancaires élevés, rendant le coût de l’endettement trop élevé pour les ménages.

Il explique que ces taux d’intérêt élevés ont été adoptés pour contenir une inflation relativement importante, ce qui a provoqué une hausse des prix et une détérioration du pouvoir d’achat des familles, entraînant une baisse sensible de la demande de crédits à taux élevés. Selon lui, le coût de la vie des Tunisiens augmente plus rapidement que les salaires depuis plusieurs années.

Bassem Ennaifer précise que, malgré une légère hausse de l’encours des crédits à la consommation (5,010 milliards de dinars fin 2024, une hausse  par rapport à 2023), cette progression reste lente, notamment à cause du coût élevé des crédits bancaires.

Il souligne également que les crédits destinés à l’amélioration du logement, qui ont augmenté de 204 millions de dinars, sont souvent détournés à des fins de consommation, en raison de la difficulté d’accès aux crédits à la consommation classiques.

Par ailleurs, il déplore la baisse notable des crédits bancaires pour l’achat de voitures (407 millions de dinars fin 2024). Ce qui pousse de nombreux Tunisiens, y compris des professionnels, à recourir aux sociétés de leasing financier, plus rapides dans le traitement des demandes.

Enfin, concernant les crédits pour l’acquisition de logements, dont la progression est très faible (+58 millions), L’analyste financier met en lumière les difficultés du secteur immobilier, liées au coût élevé des logements et aux taux d’intérêt élevés, qui rendent presque impossible l’accès à la propriété malgré la réduction du taux de TVA à 7 % sur les logements neufs.

Il conclut que l’absence de dynamisme de la consommation incite les Tunisiens à prioriser leurs besoins dans leurs relations avec les banques.

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Ariana, Ennasr et El Menzah: déclin démographique ou renaissance possible ?

Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2024 révèle un dépeuplement préoccupant pour la Tunisie, pays plurimillénaire. Cette situation s’inscrit dans une crise multiforme qui dure depuis deux décennies, aggravée par des turbulences régionales dans les espaces maghrébin, sahélien et euro-méditerranéen. La Tunisie semble menacée par des scénarios à la « libanisation » 

Le déclin démographique est particulièrement marqué dans des villes comme l’Ariana, Ennasr et El Menzah, qui voient partir leurs jeunes, vieillissent et se transforment en cités dortoirs voire fantômes. La politique urbaine est pointée du doigt : priorité au béton, quartiers disparates, manque d’infrastructures sociales et de respect pour les populations âgées.

Face à cette situation, le plan quinquennal 2026-2030 est perçu comme une possible opportunité pour réorienter la politique urbaine et sociale, en mettant l’accent sur la mobilité, les espaces verts, les infrastructures culturelles et sportives. Elyes Kasri, ancien ambassadeur et président de l’association ARAHN Ennasr, insiste sur la nécessité d’un sursaut politique urgent pour stopper la dénatalité, l’exode des jeunes et la désertification sociale, sous peine de voir le pays sombrer dans la disparition démographique ou la perte de souveraineté.

 

Voici le contenu de l’analyse d’Elyes Kasri :

 

« Recensement de la population et de l’habitat 2024: entre dépeuplement inquiétant et le risque de disparition d’un pays plurimillénaire. Les remèdes sont-ils hors de portée ?

Le recensement général de la population et de l’habitat de 2024 révèle de nombreux chiffres et tendances sociales préoccupants et même alarmants pour un pays déjà en crise multiforme depuis deux décennies et situé dans une zone de turbulences qui secoue et menace fortement de s’exacerber dans les espaces maghrébin, sahélien et euro-méditerranéen.

En dépit de ses ressources naturelles, l’Afrique du nord semble avoir pour horizon de plus en plus inéluctable soit un processus de libanisation avec des états fantoches et impuissants ou carrément la « somalisation » avec le règne des seigneurs de guerre ou des chefs de bandes armées.

Outre, la perspective de décroissance démographique et de dépeuplement qui se manifeste d’une manière tangible à la faveur du dernier recensement démographique en Tunisie, avec des villes du grand Tunis comme l’Ariana qui, au lieu de profiter de sa proximité du plus grand pôle économique et administratif du pays, régresse en résidents et en infrastructures en donnant surtout l’impression déconcertante de se vider des jeunes et de devenir des cités inhospitalières pour les jeunes et un refuge d’une population âgée traitée avec un dédain de plus en plus prononcé, en l’absence du respect accordé par les sociétés orientales et la couverture sociale et autres régimes de faveur octroyés par les pays occidentaux.

Le dépeuplement de la cité Ennasr, pourtant considérée au début du siècle comme une banlieue huppée et signe de réussite socioprofessionnelle et en dépit des dizaines d’immeubles résidentiels construits depuis 2014 et encore en voie d’édification qui semblent annoncer une nouvelle cité s’ajoutant à la série numérique qui a caractérisé El Menzah qui a fini par s’arrêter au chiffre 9 mais avec des expansions alphabétiques (a, b, c…).

Le déclin démographique de la commune de l’Ariana avec ses nouveaux quartiers résidentiels comme El Menzah et Ennasr est symptomatique d’un malaise national généralisé mais surtout de l’échec de plus en plus manifeste d’une politique urbaine allant du stade de la planification socio-urbaine à la gestion municipale qui suscite de nombreuses réserves et souvent des interrogations.

Le recensement 2024 annonce une appréhension de l’avenir chez le peuple tunisien qui se laisse disparaître progressivement.

Qui en est responsable? Beaucoup et surtout les responsables de la planification et de la gestion urbaine qui ont laissé pousser des quartiers disparates à la Frankenstein en donnant la priorité au ciment plutôt qu’à l’habitant.

La Tunisie et des cités considérées auparavant d’avenir et de prospérité s’approchent dangereusement du statut de cités dortoirs et même de cités fantômes avec le paradoxe que même les morts n’y ont pas de place faute de cimetières. Ce qui fait dire à certains, avec une pointe d’humour noir, que les habitants d’El Menzah et d’Ennasr n’ont droit ni à la qualité de la vie durant leur vivant ni à la dignité de l’enterrement dans leur voisinage quand ils passent à trépas.

Il y a lieu d’espérer, sans trop d’illusions pour des raisons évidentes d’inertie intellectuelle et bureaucratique et faute de moyens conséquents, que le plan quinquennal de développement 2026-2030, en cours d’élaboration, saura tirer les enseignements alarmants du dernier recensement de la population et mettre fin à la politique, voulue ou subie, des cités dortoir ou les piétons et les habitants, surtout les jeunes, sont tout juste considérés des chiffres et des données statistiques de charges lourdes à subir par un état impuissant et exsangue.

Les trottoirs et une véritable politique humaine et durable de la mobilité, les espaces verts et de divertissement socio-culturel et sportif ne sont désormais plus un luxe, mais un investissement dans l’avenir d’une Tunisie dans une zone de tempêtes et une population qui vit mal et avec une appréhension de plus en plus manifeste de son avenir dans son pays natal.

Il n’est plus rare ou anecdotique de voir les parents qui s’engagent dans l’aventure de la vie en commun et de la paternité, de songer à un nom intégrationniste (moins arabo-islamique et à consonance occidentale) en Europe, avant même la naissance de leur bébé.

Au lieu de faire assumer la responsabilité de cette dénatalité aux femmes qui ne voudraient plus procréer ou un quelconque mythe de la polygamie débridée, un sursaut sérieux s’impose à tous les niveaux.

La Tunisie et les communes tunisiennes sont désormais confrontées à l’exigence vitale d’une nouvelle politique de la ville, sinon, faute d’un vote significatif dans leur pays, les tunisiens et surtout les jeunes toutes catégories confondues, risquent d’abandonner le sol natal et de voter avec leurs pieds vers des horizons plus hospitaliers et cléments.

Il y va de la survie d’un pays plurimillénaire qui est actuellement confronté à des risques et dangers mortels en tant que peuple et de disparition ou de colonisation-protectorat étranger d’un État jadis souverain et indépendant. »

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JORT: Publication de la loi interdisant la sous traitance

La nouvelle loi relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance a été officiellement publiée dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT). 

 

Cette nouvelle loi , adoptée deux jours plus tôt par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) lors d’une séance plénière prolongée, a recueilli un large consensus avec 121 voix pour, 4 abstentions et aucun vote contre.

 

Cette loi introduit des mesures importantes visant à sécuriser les relations de travail en Tunisie. Elle prévoit notamment la transformation automatique en contrats à durée indéterminée (CDI) des contrats à durée déterminée (CDD) qui ne correspondent pas aux exceptions prévues par la loi. Cette disposition s’applique aussi bien aux contrats en cours qu’à ceux interrompus après le 14 mars 2025, à condition que la relation de travail ait été régulière.

 

Par ailleurs, la loi intègre des dispositions transitoires pour régulariser les situations précaires, prenant en compte les périodes d’essai inférieures à six mois. Elle reconnaît également l’ancienneté des salariés sous-traités ou employés de manière durable dans des structures publiques, renforçant ainsi leurs droits.

Plus précisément,  cette loi vise à encadrer strictement les contrats de travail, à limiter la sous-traitance abusive et à garantir une meilleure protection des travailleurs, en particulier ceux en situation précaire ou sous contrat temporaire.

 

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Le PDL lance une initiative politique pour l’unité nationale

Une réunion importante a réuni plusieurs dirigeants et membres du parti du PDL dans la journée du samedi 24 mai 2025, au siège du PDL

Il en va de même de la présence des personnalités influentes telles que l’ancien ministre Néji Jalloul, le professeur de droit constitutionnel Amine Mahfoudh, et des représentants de partis politiques et d’organisations de la société civile.

Cette rencontre, selon Thameur Saad, membre du bureau politique du parti, marque le lancement d’une initiative politique ambitieuse visant à rassembler tous les défenseurs de l’État civil.

Dans son allocution d’ouverture, Thameur Saad a souligné que cette initiative cherche à dépasser les clivages idéologiques et politiques pour unir les forces nationales autour d’un objectif commun : sortir le pays de la profonde crise politique, économique et sociale qu’il traverse. Le parti se veut ouvert à tous les Tunisiens, qu’ils soient résidents à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, afin de bâtir une charte nationale fondée sur un pacte politique, économique et social, garantissant les droits et les valeurs démocratiques.

De son côté, Amine Mahfoudh,a mis l’accent sur l’importance de la création d’un espace propice au dialogue et à la réflexion collective. Et parallèlement, Néji Jalloul a insisté sur la nécessité de redonner aux partis politiques leur rôle moteur dans la vie politique tunisienne, tout en tirant les leçons des erreurs passées. Il a également mis en avant la création urgente d’une Cour constitutionnelle pour restaurer un climat de droits et de libertés dans le pays.

Le diplomate Abdallah Labidi a rappelé que le document final de cette initiative devra prendre en compte toutes les catégories sociales, toutes les régions du pays, ainsi que la diaspora tunisienne, tout en servant de levier pour mobiliser la société autour de valeurs de solidarité malgré les différences.

Enfin, l’écrivain et sociologue Mouldi Guassoumi a insisté sur l’importance d’établir clairement les mécanismes du pouvoir et du contre-pouvoir, soulignant que la coexistence de ces deux forces est essentielle pour une démocratie saine. Il a proposé que le texte final prenne la forme d’un « pacte républicain » fondé sur le respect des principes démocratiques. Cette initiative apparaît ainsi comme un appel fort à l’unité.

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Sébastien Hurtaud: discipline, bienveillance et partage sous le signe de l’universalité

La musique classique, par sa rigueur et son exigence, impose à chacun une discipline de tous les instants. Les heures de répétition, la recherche de la justesse, l’attention portée au moindre détail : tout concourt à faire de chaque concert un moment d’exception. Mais cette discipline n’est pas réservée à une élite ou à une tradition figée. Elle est, au contraire, le socle sur lequel peut s’épanouir la créativité, l’échange, la découverte de l’autre.

Invité par l’Ambassade de France en Tunisie, l’Institut français de Tunisie et l’Opéra de Tunis, le violoncelliste français de renom, Sébastien Hurtaud sera présent à Tunis, à travers une série de concerts exceptionnels ( le 24  mai 2025 à la Cité de Culture, 29 mai 2025 – Palais du Baron d’Erlanger à Sidi Bou Saïd, 20h,  30 mai 2025 – Théâtre Municipal de Sousse, 19h et 31 mai 2025 à l’hôtel Movenpick de Sousse ) qui  n’aurait pas été possible sans l’engagement de l’Institut Français de Tunisie (IFT), de l’Ambassade de France en Tunisie et de l’Opéra de Tunis. Ces institutions, véritables passeurs de culture, jouent un rôle clé dans la promotion de la musique classique et dans le rapprochement des peuples par l’art.

Il convient de rappeler que l’IFT, en particulier, s’investit depuis des années dans la diffusion de la culture française en Tunisie, en soutenant des artistes, en organisant des événements, en favorisant les échanges entre musiciens des deux rives de la Méditerranée. L’Ambassade de France, par son appui logistique et diplomatique, facilite la venue d’artistes internationaux et contribue à faire de la Tunisie une terre d’accueil pour la musique classique. Quant à l’Opéra de Tunis, il offre un écrin prestigieux à ces rencontres, permettant au public de découvrir des œuvres majeures du répertoire dans des conditions exceptionnelles.

 

Qu’est-ce qui rend si spécial le fait de jouer dans un pays où vous n’êtes jamais venu ?

C’est toujours très excitant pour un musicien de se produire dans un pays où il n’a jamais joué auparavant. Cela crée une rencontre unique : tout est nouveau, avec un public totalement différent que je ne connais pas. Vous aurez justement l’occasion de le découvrir demain.

Qu’est-ce qui vous attire particulièrement lorsque vous voyagez pour vos concerts ?

Ce qui m’intéresse quand je voyage, c’est de découvrir un peu l’âme des pays. Par exemple, je connais bien la Nouvelle-Zélande, où l’âme du pays est incarnée par le peuple Maori. De la même façon, je me suis longtemps demandé quelle était l’âme de la musique française, et je pense que Maurice Ravel en est l’incarnation.

Comment décririez-vous la relation entre la scène, le musicien et le public lors d’un concert ?

La scène et le public forment un microcosme et un macrocosme. On a l’impression que le public est à l’extérieur, mais en réalité, tout ce que je ressens, le public le ressent aussi. Il faut donc rester en soi, être dans la musique, tout en écoutant le silence du public. C’est grâce à ce silence que j’espère trouver un moment présent unique. C’est un travail énorme, car on répète des heures et des heures. Pour communiquer, il faut être profondément ancré dans ce que l’on veut exprimer avec la musique et être en communion. Souvent, cela se passe ainsi, j’essaie en tout cas. Dans l’orchestre, chaque musicien apporte sa personnalité, son histoire, mais tous partagent le même respect des œuvres, la même volonté de servir la musique. D’ailleurs,  on ne joue jamais une œuvre de la même façon selon les partenaires. Pour la simple raison est que la discipline permet cette adaptation, cette écoute, cette capacité à trouver un langage commun, même entre musiciens de cultures différentes. C’est là que la musique devient vraiment universelle. 

J’ajouterais qu’il  est important d’avoir des influences actuelles, car Saint-Saëns lui-même s’est inspiré de diverses sources. Je pense qu’il est essentiel que des compositeurs s’intéressent à cela, qu’ils puisent justement dans des origines différentes pour les intégrer dans la musique qu’ils composent. C’est ce qui m’intéresse : créer de nouvelles œuvres qui vont dans ce sens, car c’est toujours une rencontre avec une culture. Quand on est musicien, c’est une grande chance, surtout en tant que soliste, de pouvoir découvrir une culture par le biais de la musique classique.

Pour finir, y a-t-il une citation qui vous parle particulièrement ? Une citation d’un compositeur, d’un écrivain, celle qui vous inspire ?

Il y en a une qui me vient à l’esprit. J’ai une nature extrêmement perfectionniste, mais il y a une citation très pragmatique qui m’aide énormément dans ma vie quotidienne : « Le mieux  est l’ennemi du bien et permet d ‘avancer dans sa quête,son chemin à travers la musique ».

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Nafaâ Laribi alerte sur la santé fragile d’Abir Moussi en détention

Ce vendredi 23 mai 2025, un grand nombre de personnalités issues du monde politique, des milieux publics et de la société civile se sont rassemblées à l’ancienne Place Jeanne d’Arc. Nombre d’entre elles arboraient des t-shirts à l’effigie d’Ahmed Souab, tandis que d’autres portaient ceux à l’effigie d’Abir Moussi.

Lors de cet événement,l’avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, Nafaa Laribi a souligné que la mobilisation d’aujourd’hui est remarquable, avec la présence de presque tous les défenseurs des droits de l’homme ainsi que de tous ceux qui réclament un procès équitable, où il rappelle que « Le procès d’Ahmed El Souheb, accusé de terrorisme, suscite un large soutien, notamment parce qu’il est un confrère engagé pour un procès juste et équitable. »

Nafaa Laribi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a également exprimé son inquiétude quant à l’état de santé de cette dernière, qui souffre de douleurs arthrosiques, ce qui aggrave sa situation en détention. Il a par ailleurs rappelé « qu’un autre procès a été engagé à la suite d’une plainte déposée par une association défendant les minorités, et que ce procès a été reporté au 20 juin 2025. »

Il convient de rappeler que le comité de défense rappelle que la détention d’Abir Moussi a été qualifiée d’arbitraire par le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies, qui a demandé sa libération.

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