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Badalada : le nouveau mot branché de l’été 2025, bientôt dans le Petit Robert?

Le “ badalada “ est une philosophie née dans les pays lusophones, notamment au Portugal et au Brésil, qui incarne un état d’esprit joyeux, libre et affirmé. Littéralement, ce terme signifie “être branché, briller, se faire remarquer”.

Plus qu’une simple mode, le badalada est un véritable manifeste d’acceptation de soi et de célébration de la féminité, porté par une sororité forte et une énergie positive. Cette tendance, popularisée par les it-girls portugaises et brésiliennes, invite à faire fi du regard des autres pour rayonner pleinement.

Pour adopter l’énergie badalada cet été, il suffit de suivre quelques conseils simples : porter du jaune, couleur solaire et sociale, assumer ses cheveux naturels sans artifice, s’inspirer des figures emblématiques comme Tina Kunakey, Rosalia, et surtout s’entourer d’amies audacieuses et bienveillantes. L’objectif est de vivre, vibrer et rayonner en toute confiance, en devenant la protagoniste principale de sa propre vie.

La question est de savoir si le mot « badalada » figurera dans la prochaine édition du Petit Robert, ou s’il est encore trop tôt pour l’envisager. Wait and see…

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Kamel Jendoubi appelle à l’unité dans sa lettre à Abir Moussi

Dans sa lettre adressée à Abir Moussi, Kamel Jendoubi exprime une solidarité face à sa détention arbitraire qui dure depuis plus de 600 jours. Il dénonce toute dérive de réduire au silence les opposants politiques. Cette situation, selon lui, n’est pas un simple incident isolé, mais le reflet d’un climat où « les pratiques injustes deviennent banalisées, menaçant les fondements mêmes de la démocratie tunisienne ».

Kamel Jendoubi appelle à une prise de conscience collective et à une mobilisation forte de toutes les forces attachées aux valeurs de justice, de liberté et de respect des droits humains. Il insiste sur le fait que, malgré les différends politiques et les tensions historiques, il est essentiel de dépasser ces divisions pour construire un véritable pluralisme politique, fondé sur le respect mutuel et la reconnaissance des droits de chacun, sans exclusion ni recours à la violence.

Par ailleurs, il souligne que cette situation ne touche pas uniquement les personnes détenues, mais impacte aussi profondément leurs familles, notamment leurs enfants, privés de la présence et du soutien essentiels de leurs proches.

Pour lui, il est urgent de mettre fin à ce cycle d’injustice afin que la Tunisie puisse retrouver un chemin fondé sur la dignité, la justice et le respect de l’État de droit, condition indispensable à la stabilité et à la paix sociale.

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Aïd El Idhha : qualité, stock et prix maîtrisés

Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche maritime de Sousse, Hassen Latif, a souligné sur les ondes de Mosaïque fm ce dimanche 25 mai 2025 que le stock de la région en moutons pour l’Aïd est estimé à 34 000 têtes, mais ce stock est insuffisant et ne couvre que 50 % des besoins des citoyens.

Il a expliqué que « ce déficit ne constitue pas une source d’inquiétude pour les citoyens, car la région a l’habitude de compléter ses besoins restants par des approvisionnements provenant des gouvernorats voisins afin de garantir un équilibre ».

En outre, il a indiqué que la qualité de la viande des moutons cette année sera très bonne grâce à l’abondance de la couverture végétale et à une alimentation basée en grande partie sur l’herbe, contrairement aux années précédentes où l’alimentation principale était constituée de fourrages composés.
Il a appelé les citoyens à s’adresser directement aux agriculteurs ou aux points de vente organisés pour l’achat de l’Aïd, afin de lutter contre la spéculation sur les prix.

Toutefois, pour revenir au phénomène du vol de moutons à l’approche de l’Aïd, Hassen Latif a indiqué que ce phénomène a nettement diminué dans la région par rapport à la même période des années précédentes, grâce à la vigilance des agriculteurs et à l’efficacité de l’intervention des forces de sécurité.

Il a rappelé que le nombre de moutons disponibles pour l’Aïd 2025 est de 1 100 000 têtes, alors que les besoins des Tunisiens sont estimés à un million de têtes, enregistrant ainsi un excédent de 100 000.

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Bassem Ennaifer: « Le coût élevé des crédits freine la consommation »

L’analyste financier Bassem Ennaifer a souligné dans une déclaration accordée à l’agence tap ( version arabe)  que la baisse de la croissance des crédits bancaires non professionnels, qui est passée d’un écart de 851 millions de dinars en décembre 2023 à 569,3 millions fin 2024, s’explique principalement par deux facteurs. D’une part, la diminution de la consommation,  et d’autre part, le maintien de taux d’intérêt bancaires élevés, rendant le coût de l’endettement trop élevé pour les ménages.

Il explique que ces taux d’intérêt élevés ont été adoptés pour contenir une inflation relativement importante, ce qui a provoqué une hausse des prix et une détérioration du pouvoir d’achat des familles, entraînant une baisse sensible de la demande de crédits à taux élevés. Selon lui, le coût de la vie des Tunisiens augmente plus rapidement que les salaires depuis plusieurs années.

Bassem Ennaifer précise que, malgré une légère hausse de l’encours des crédits à la consommation (5,010 milliards de dinars fin 2024, une hausse  par rapport à 2023), cette progression reste lente, notamment à cause du coût élevé des crédits bancaires.

Il souligne également que les crédits destinés à l’amélioration du logement, qui ont augmenté de 204 millions de dinars, sont souvent détournés à des fins de consommation, en raison de la difficulté d’accès aux crédits à la consommation classiques.

Par ailleurs, il déplore la baisse notable des crédits bancaires pour l’achat de voitures (407 millions de dinars fin 2024). Ce qui pousse de nombreux Tunisiens, y compris des professionnels, à recourir aux sociétés de leasing financier, plus rapides dans le traitement des demandes.

Enfin, concernant les crédits pour l’acquisition de logements, dont la progression est très faible (+58 millions), L’analyste financier met en lumière les difficultés du secteur immobilier, liées au coût élevé des logements et aux taux d’intérêt élevés, qui rendent presque impossible l’accès à la propriété malgré la réduction du taux de TVA à 7 % sur les logements neufs.

Il conclut que l’absence de dynamisme de la consommation incite les Tunisiens à prioriser leurs besoins dans leurs relations avec les banques.

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Ariana, Ennasr et El Menzah: déclin démographique ou renaissance possible ?

Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2024 révèle un dépeuplement préoccupant pour la Tunisie, pays plurimillénaire. Cette situation s’inscrit dans une crise multiforme qui dure depuis deux décennies, aggravée par des turbulences régionales dans les espaces maghrébin, sahélien et euro-méditerranéen. La Tunisie semble menacée par des scénarios à la « libanisation » 

Le déclin démographique est particulièrement marqué dans des villes comme l’Ariana, Ennasr et El Menzah, qui voient partir leurs jeunes, vieillissent et se transforment en cités dortoirs voire fantômes. La politique urbaine est pointée du doigt : priorité au béton, quartiers disparates, manque d’infrastructures sociales et de respect pour les populations âgées.

Face à cette situation, le plan quinquennal 2026-2030 est perçu comme une possible opportunité pour réorienter la politique urbaine et sociale, en mettant l’accent sur la mobilité, les espaces verts, les infrastructures culturelles et sportives. Elyes Kasri, ancien ambassadeur et président de l’association ARAHN Ennasr, insiste sur la nécessité d’un sursaut politique urgent pour stopper la dénatalité, l’exode des jeunes et la désertification sociale, sous peine de voir le pays sombrer dans la disparition démographique ou la perte de souveraineté.

 

Voici le contenu de l’analyse d’Elyes Kasri :

 

« Recensement de la population et de l’habitat 2024: entre dépeuplement inquiétant et le risque de disparition d’un pays plurimillénaire. Les remèdes sont-ils hors de portée ?

Le recensement général de la population et de l’habitat de 2024 révèle de nombreux chiffres et tendances sociales préoccupants et même alarmants pour un pays déjà en crise multiforme depuis deux décennies et situé dans une zone de turbulences qui secoue et menace fortement de s’exacerber dans les espaces maghrébin, sahélien et euro-méditerranéen.

En dépit de ses ressources naturelles, l’Afrique du nord semble avoir pour horizon de plus en plus inéluctable soit un processus de libanisation avec des états fantoches et impuissants ou carrément la « somalisation » avec le règne des seigneurs de guerre ou des chefs de bandes armées.

Outre, la perspective de décroissance démographique et de dépeuplement qui se manifeste d’une manière tangible à la faveur du dernier recensement démographique en Tunisie, avec des villes du grand Tunis comme l’Ariana qui, au lieu de profiter de sa proximité du plus grand pôle économique et administratif du pays, régresse en résidents et en infrastructures en donnant surtout l’impression déconcertante de se vider des jeunes et de devenir des cités inhospitalières pour les jeunes et un refuge d’une population âgée traitée avec un dédain de plus en plus prononcé, en l’absence du respect accordé par les sociétés orientales et la couverture sociale et autres régimes de faveur octroyés par les pays occidentaux.

Le dépeuplement de la cité Ennasr, pourtant considérée au début du siècle comme une banlieue huppée et signe de réussite socioprofessionnelle et en dépit des dizaines d’immeubles résidentiels construits depuis 2014 et encore en voie d’édification qui semblent annoncer une nouvelle cité s’ajoutant à la série numérique qui a caractérisé El Menzah qui a fini par s’arrêter au chiffre 9 mais avec des expansions alphabétiques (a, b, c…).

Le déclin démographique de la commune de l’Ariana avec ses nouveaux quartiers résidentiels comme El Menzah et Ennasr est symptomatique d’un malaise national généralisé mais surtout de l’échec de plus en plus manifeste d’une politique urbaine allant du stade de la planification socio-urbaine à la gestion municipale qui suscite de nombreuses réserves et souvent des interrogations.

Le recensement 2024 annonce une appréhension de l’avenir chez le peuple tunisien qui se laisse disparaître progressivement.

Qui en est responsable? Beaucoup et surtout les responsables de la planification et de la gestion urbaine qui ont laissé pousser des quartiers disparates à la Frankenstein en donnant la priorité au ciment plutôt qu’à l’habitant.

La Tunisie et des cités considérées auparavant d’avenir et de prospérité s’approchent dangereusement du statut de cités dortoirs et même de cités fantômes avec le paradoxe que même les morts n’y ont pas de place faute de cimetières. Ce qui fait dire à certains, avec une pointe d’humour noir, que les habitants d’El Menzah et d’Ennasr n’ont droit ni à la qualité de la vie durant leur vivant ni à la dignité de l’enterrement dans leur voisinage quand ils passent à trépas.

Il y a lieu d’espérer, sans trop d’illusions pour des raisons évidentes d’inertie intellectuelle et bureaucratique et faute de moyens conséquents, que le plan quinquennal de développement 2026-2030, en cours d’élaboration, saura tirer les enseignements alarmants du dernier recensement de la population et mettre fin à la politique, voulue ou subie, des cités dortoir ou les piétons et les habitants, surtout les jeunes, sont tout juste considérés des chiffres et des données statistiques de charges lourdes à subir par un état impuissant et exsangue.

Les trottoirs et une véritable politique humaine et durable de la mobilité, les espaces verts et de divertissement socio-culturel et sportif ne sont désormais plus un luxe, mais un investissement dans l’avenir d’une Tunisie dans une zone de tempêtes et une population qui vit mal et avec une appréhension de plus en plus manifeste de son avenir dans son pays natal.

Il n’est plus rare ou anecdotique de voir les parents qui s’engagent dans l’aventure de la vie en commun et de la paternité, de songer à un nom intégrationniste (moins arabo-islamique et à consonance occidentale) en Europe, avant même la naissance de leur bébé.

Au lieu de faire assumer la responsabilité de cette dénatalité aux femmes qui ne voudraient plus procréer ou un quelconque mythe de la polygamie débridée, un sursaut sérieux s’impose à tous les niveaux.

La Tunisie et les communes tunisiennes sont désormais confrontées à l’exigence vitale d’une nouvelle politique de la ville, sinon, faute d’un vote significatif dans leur pays, les tunisiens et surtout les jeunes toutes catégories confondues, risquent d’abandonner le sol natal et de voter avec leurs pieds vers des horizons plus hospitaliers et cléments.

Il y va de la survie d’un pays plurimillénaire qui est actuellement confronté à des risques et dangers mortels en tant que peuple et de disparition ou de colonisation-protectorat étranger d’un État jadis souverain et indépendant. »

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JORT: Publication de la loi interdisant la sous traitance

La nouvelle loi relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance a été officiellement publiée dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT). 

 

Cette nouvelle loi , adoptée deux jours plus tôt par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) lors d’une séance plénière prolongée, a recueilli un large consensus avec 121 voix pour, 4 abstentions et aucun vote contre.

 

Cette loi introduit des mesures importantes visant à sécuriser les relations de travail en Tunisie. Elle prévoit notamment la transformation automatique en contrats à durée indéterminée (CDI) des contrats à durée déterminée (CDD) qui ne correspondent pas aux exceptions prévues par la loi. Cette disposition s’applique aussi bien aux contrats en cours qu’à ceux interrompus après le 14 mars 2025, à condition que la relation de travail ait été régulière.

 

Par ailleurs, la loi intègre des dispositions transitoires pour régulariser les situations précaires, prenant en compte les périodes d’essai inférieures à six mois. Elle reconnaît également l’ancienneté des salariés sous-traités ou employés de manière durable dans des structures publiques, renforçant ainsi leurs droits.

Plus précisément,  cette loi vise à encadrer strictement les contrats de travail, à limiter la sous-traitance abusive et à garantir une meilleure protection des travailleurs, en particulier ceux en situation précaire ou sous contrat temporaire.

 

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Le PDL lance une initiative politique pour l’unité nationale

Une réunion importante a réuni plusieurs dirigeants et membres du parti du PDL dans la journée du samedi 24 mai 2025, au siège du PDL

Il en va de même de la présence des personnalités influentes telles que l’ancien ministre Néji Jalloul, le professeur de droit constitutionnel Amine Mahfoudh, et des représentants de partis politiques et d’organisations de la société civile.

Cette rencontre, selon Thameur Saad, membre du bureau politique du parti, marque le lancement d’une initiative politique ambitieuse visant à rassembler tous les défenseurs de l’État civil.

Dans son allocution d’ouverture, Thameur Saad a souligné que cette initiative cherche à dépasser les clivages idéologiques et politiques pour unir les forces nationales autour d’un objectif commun : sortir le pays de la profonde crise politique, économique et sociale qu’il traverse. Le parti se veut ouvert à tous les Tunisiens, qu’ils soient résidents à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, afin de bâtir une charte nationale fondée sur un pacte politique, économique et social, garantissant les droits et les valeurs démocratiques.

De son côté, Amine Mahfoudh,a mis l’accent sur l’importance de la création d’un espace propice au dialogue et à la réflexion collective. Et parallèlement, Néji Jalloul a insisté sur la nécessité de redonner aux partis politiques leur rôle moteur dans la vie politique tunisienne, tout en tirant les leçons des erreurs passées. Il a également mis en avant la création urgente d’une Cour constitutionnelle pour restaurer un climat de droits et de libertés dans le pays.

Le diplomate Abdallah Labidi a rappelé que le document final de cette initiative devra prendre en compte toutes les catégories sociales, toutes les régions du pays, ainsi que la diaspora tunisienne, tout en servant de levier pour mobiliser la société autour de valeurs de solidarité malgré les différences.

Enfin, l’écrivain et sociologue Mouldi Guassoumi a insisté sur l’importance d’établir clairement les mécanismes du pouvoir et du contre-pouvoir, soulignant que la coexistence de ces deux forces est essentielle pour une démocratie saine. Il a proposé que le texte final prenne la forme d’un « pacte républicain » fondé sur le respect des principes démocratiques. Cette initiative apparaît ainsi comme un appel fort à l’unité.

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Sébastien Hurtaud: discipline, bienveillance et partage sous le signe de l’universalité

La musique classique, par sa rigueur et son exigence, impose à chacun une discipline de tous les instants. Les heures de répétition, la recherche de la justesse, l’attention portée au moindre détail : tout concourt à faire de chaque concert un moment d’exception. Mais cette discipline n’est pas réservée à une élite ou à une tradition figée. Elle est, au contraire, le socle sur lequel peut s’épanouir la créativité, l’échange, la découverte de l’autre.

Invité par l’Ambassade de France en Tunisie, l’Institut français de Tunisie et l’Opéra de Tunis, le violoncelliste français de renom, Sébastien Hurtaud sera présent à Tunis, à travers une série de concerts exceptionnels ( le 24  mai 2025 à la Cité de Culture, 29 mai 2025 – Palais du Baron d’Erlanger à Sidi Bou Saïd, 20h,  30 mai 2025 – Théâtre Municipal de Sousse, 19h et 31 mai 2025 à l’hôtel Movenpick de Sousse ) qui  n’aurait pas été possible sans l’engagement de l’Institut Français de Tunisie (IFT), de l’Ambassade de France en Tunisie et de l’Opéra de Tunis. Ces institutions, véritables passeurs de culture, jouent un rôle clé dans la promotion de la musique classique et dans le rapprochement des peuples par l’art.

Il convient de rappeler que l’IFT, en particulier, s’investit depuis des années dans la diffusion de la culture française en Tunisie, en soutenant des artistes, en organisant des événements, en favorisant les échanges entre musiciens des deux rives de la Méditerranée. L’Ambassade de France, par son appui logistique et diplomatique, facilite la venue d’artistes internationaux et contribue à faire de la Tunisie une terre d’accueil pour la musique classique. Quant à l’Opéra de Tunis, il offre un écrin prestigieux à ces rencontres, permettant au public de découvrir des œuvres majeures du répertoire dans des conditions exceptionnelles.

 

Qu’est-ce qui rend si spécial le fait de jouer dans un pays où vous n’êtes jamais venu ?

C’est toujours très excitant pour un musicien de se produire dans un pays où il n’a jamais joué auparavant. Cela crée une rencontre unique : tout est nouveau, avec un public totalement différent que je ne connais pas. Vous aurez justement l’occasion de le découvrir demain.

Qu’est-ce qui vous attire particulièrement lorsque vous voyagez pour vos concerts ?

Ce qui m’intéresse quand je voyage, c’est de découvrir un peu l’âme des pays. Par exemple, je connais bien la Nouvelle-Zélande, où l’âme du pays est incarnée par le peuple Maori. De la même façon, je me suis longtemps demandé quelle était l’âme de la musique française, et je pense que Maurice Ravel en est l’incarnation.

Comment décririez-vous la relation entre la scène, le musicien et le public lors d’un concert ?

La scène et le public forment un microcosme et un macrocosme. On a l’impression que le public est à l’extérieur, mais en réalité, tout ce que je ressens, le public le ressent aussi. Il faut donc rester en soi, être dans la musique, tout en écoutant le silence du public. C’est grâce à ce silence que j’espère trouver un moment présent unique. C’est un travail énorme, car on répète des heures et des heures. Pour communiquer, il faut être profondément ancré dans ce que l’on veut exprimer avec la musique et être en communion. Souvent, cela se passe ainsi, j’essaie en tout cas. Dans l’orchestre, chaque musicien apporte sa personnalité, son histoire, mais tous partagent le même respect des œuvres, la même volonté de servir la musique. D’ailleurs,  on ne joue jamais une œuvre de la même façon selon les partenaires. Pour la simple raison est que la discipline permet cette adaptation, cette écoute, cette capacité à trouver un langage commun, même entre musiciens de cultures différentes. C’est là que la musique devient vraiment universelle. 

J’ajouterais qu’il  est important d’avoir des influences actuelles, car Saint-Saëns lui-même s’est inspiré de diverses sources. Je pense qu’il est essentiel que des compositeurs s’intéressent à cela, qu’ils puisent justement dans des origines différentes pour les intégrer dans la musique qu’ils composent. C’est ce qui m’intéresse : créer de nouvelles œuvres qui vont dans ce sens, car c’est toujours une rencontre avec une culture. Quand on est musicien, c’est une grande chance, surtout en tant que soliste, de pouvoir découvrir une culture par le biais de la musique classique.

Pour finir, y a-t-il une citation qui vous parle particulièrement ? Une citation d’un compositeur, d’un écrivain, celle qui vous inspire ?

Il y en a une qui me vient à l’esprit. J’ai une nature extrêmement perfectionniste, mais il y a une citation très pragmatique qui m’aide énormément dans ma vie quotidienne : « Le mieux  est l’ennemi du bien et permet d ‘avancer dans sa quête,son chemin à travers la musique ».

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Nafaâ Laribi alerte sur la santé fragile d’Abir Moussi en détention

Ce vendredi 23 mai 2025, un grand nombre de personnalités issues du monde politique, des milieux publics et de la société civile se sont rassemblées à l’ancienne Place Jeanne d’Arc. Nombre d’entre elles arboraient des t-shirts à l’effigie d’Ahmed Souab, tandis que d’autres portaient ceux à l’effigie d’Abir Moussi.

Lors de cet événement,l’avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, Nafaa Laribi a souligné que la mobilisation d’aujourd’hui est remarquable, avec la présence de presque tous les défenseurs des droits de l’homme ainsi que de tous ceux qui réclament un procès équitable, où il rappelle que « Le procès d’Ahmed El Souheb, accusé de terrorisme, suscite un large soutien, notamment parce qu’il est un confrère engagé pour un procès juste et équitable. »

Nafaa Laribi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a également exprimé son inquiétude quant à l’état de santé de cette dernière, qui souffre de douleurs arthrosiques, ce qui aggrave sa situation en détention. Il a par ailleurs rappelé « qu’un autre procès a été engagé à la suite d’une plainte déposée par une association défendant les minorités, et que ce procès a été reporté au 20 juin 2025. »

Il convient de rappeler que le comité de défense rappelle que la détention d’Abir Moussi a été qualifiée d’arbitraire par le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies, qui a demandé sa libération.

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Gertridus Nsang Ndong Nsuga: « les femmes ont accompli de grands progrès ces dernières années »

Le 23 mai 2025 s’inscrit désormais comme une date symbolique dans le calendrier international avec la célébration de la Journée de l’Afrique en Tunisie. Bien que cette journée ait été officiellement instituée le 25 mai 1963, la Tunisie a choisi cette année d’en avancer la commémoration dans le cadre d’une initiative particulière visant à renforcer les liens entre le continent africain et ses partenaires.

 

Présente à cet événement, Gertridus Nsang Ndong Nsuga, Ambassadeur de la République de Guinée Équatoriale et Doyenne du Groupe des Ambassadeurs Africains accrédités en Tunisie, a partagé son analyse sur l’état des relations entre l’Union européenne et l’Afrique, ainsi que sur la question cruciale de la solidarité intercontinentale.

 

Un bilan des relations Union européenne – Afrique

Dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com, l’ambassadrice a souligné que  « la solidarité entre continents repose avant tout sur l’établissement de relations solides, visant à prévenir les conflits et les guerres. Cette solidarité se manifeste également par un soutien concret au développement humain, notamment à travers la formation des jeunes et des femmes, afin que nous puissions progresser et rester au même niveau que les pays européens « 

Elle rappelle ainsi que cette coopération doit être fondée sur des partenariats durables, capables d’accompagner les transformations sociales et économiques nécessaires au développement des pays africains, en particulier ceux de la région subsaharienne et la Tunisie.

La place des femmes dans la diplomatie africaine : des progrès, mais encore des défis

Interrogée sur la représentation féminine dans la diplomatie africaine, Gertridus Nsang Ndong Nsuga estime que « les femmes ont accompli de grands progrès ces dernières années « . Cependant, elle nuance : « Dans de nombreux pays, des obstacles persistent encore. Il reste beaucoup à faire pour soutenir et encourager les femmes, notamment dans les pays africains où des difficultés liées au mariage ou à l’accès à l’éducation freinent leur avancée ».

L’ambassadrice appelle ainsi à une mobilisation collective : « Il est essentiel que tous les pays réfléchissent à des mesures concrètes pour aider les femmes à progresser, comme cela a déjà été réalisé dans plusieurs pays très avancés ».

 

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Mohamed Ali Nafti:  » La Tunisie, moteur de l’innovation et du multilatéralisme en Afrique »

À l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrébin.com , revient sur le rôle central des Nations Unies dans l’accompagnement du développement africain, l’engagement multilatéral de la Tunisie et la contribution remarquable des jeunes talents tunisiens à travers le continent.

Dans une déclaration à leconomistemaghrébin.com, Mohamed Ali Nafti a tenu à rappeler que, dès l’aube de leur indépendance, les pays africains ont bénéficié du soutien indéfectible des Nations Unies, qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner leur développement multidimensionnel. Selon lui, cette dynamique a permis d’ancrer durablement l’esprit onusien au sein des diplomaties africaines, faisant des Nations Unies le garant de l’égalité internationale et le porteur d’espoir pour les générations futures, malgré les défis rencontrés au fil du temps.

Il souligne que l’attachement de la Tunisie au système onusien et au multilatéralisme n’est pas simplement un choix, mais une véritable appropriation.  » Nous croyons profondément en ce système, et nous œuvrons à renforcer notre position au sein de l’Afrique, en adhérant pleinement aux programmes qui respectent la dignité et l’identité africaines, les choix de nos peuples, ainsi que les aspirations de notre jeunesse et la promotion du rôle des femmes « , affirme-t-il.

Sur le plan diplomatique et économique, Mohamed Ali Nafti met en avant la contribution croissante des jeunes talents tunisiens en Afrique. Il rappelle qu’au plus fort de la pandémie de Covid-19, la présence active de start-upers et de professionnels tunisiens dans de nombreux pays africains, francophones comme anglophones, a été une source de grande fierté nationale. « Malgré les difficultés, nos jeunes ont su non seulement préserver, mais aussi renforcer leur position sur le continent, grâce à leur maîtrise des technologies de l’information et de la communication », explique-t-il.

Pour Mohamed Ali Nafti, cette dynamique illustre la capacité de la jeunesse tunisienne à participer activement à la prospérité partagée de l’Afrique, ouvrant la voie à une nouvelle ère de développement et de coopération sud-sud, portée par l’innovation et le savoir-faire.

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Mohamed Ali Nafti réitère l’engagement solennel de la Tunisie en faveur d’une Afrique prospère, solidaire et résiliente

Le 23 mai 2025 marque désormais une date symbolique dans le calendrier international : la célébration de la Journée de l’Afrique. Bien que la Journée internationale de l’Afrique ait été instituée le 25 mai 1963  cette année, la Tunisie a choisi d’en avancer la commémoration dans le cadre d’une initiative particulière.

La diplomatie tunisienne et l’intégration africaine

 

Aujourd’hui, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a rappelé l’importance de cette journée emblématique, un moment fort pour célébrer ensemble l’Afrique à laquelle nous appartenons et que nous portons dans nos cœurs, nos âmes et notre conscience collective.

Lors de son allocution, le ministre a souligné que cette occasion est propice pour réitérer l’engagement solennel de la Tunisie envers le continent, ses peuples et ses nations, en faveur d’une Afrique prospère, solidaire et résiliente. Il a insisté sur la nécessité de bâtir une Afrique où règne la justice humaine, maîtresse de sa souveraineté, capable de gérer ses ressources naturelles, d’assurer sa sécurité alimentaire, énergétique et hydraulique, et où les technologies de l’information et de la communication évoluent au rythme de son développement.

Engagement et vision de la Tunisie

Le ministre a rappelé que la Tunisie a fait sienne les engagements des bâtisseurs de nos États respectifs, en adoptant une politique étrangère principalement axée sur le développement du continent et la promotion des valeurs de paix, de sécurité et de développement solidaire, partagé avec ses frères africains. Ce message a été porté lors de la 3e réunion ministérielle de l’Union Africaine et de l’Union Européenne, tenue récemment à Bruxelles.

Par ailleurs, la Tunisie se réjouit de son appartenance afro-méditerranéenne et se veut un pont civilisationnel entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe. Au-delà de sa position géographique, le pays ambitionne de contribuer à toute initiative visant à valoriser les compétences féminines et à renforcer la participation des jeunes talents dans le développement du continent africain. La Tunisie demeure attentive et interactive avec tous les partenariats établis avec les différents espaces arabo-africains, arabo-asiatiques et arabo-américains, pourvu que ces partenariats soient fondés sur les principes de coresponsabilité, de respect mutuel et de bénéfices partagés.

Multilatéralisme et célébration de l’Afrique

Il a également rappelé que conformément aux instructions du président de la République, Kaïs Saïed, la Tunisie souhaite que sa diplomatie soit dynamique au niveau des relations bilatérales, que nous nous efforçons de promouvoir et d’élever dans tous les domaines d’intérêt commun. Le choix a été fait de placer la célébration de la Journée de l’Afrique de proclamer l’année 2025 année du multilatéralisme.

Cette initiative revêt une dimension symbolique particulière, puisqu’elle coïncide avec la commémoration du 80e anniversaire de la fondation de l’Organisation des Nations Unies, réaffirmant ainsi l’engagement indéfectible de la Tunisie envers les principes du multilatéralisme et son attachement profond aux valeurs fondatrices de l’ONU.

Profondément attachés aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, les pays africains n’ont cessé de réclamer la place qui leur revient dans le système onusien, qui a été à la base de leur libération. Aujourd’hui, 80 ans après la naissance de l’ONU, force est de reconnaître que des avancées multidimensionnelles ont profité à l’humanité entière et à l’Afrique en particulier.

Défis et perspectives

Cependant, ces réalisations, aussi significatives soient-elles, ne sauraient masquer des souffrances indicibles et des injustices criantes qui persistent, comme le génocide perpétré par l’entité occupante à Gaza, au mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire. Cette situation alarmante est aggravée par l’indifférence et le désengagement de la communauté internationale.

Le Ministère des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, en tant que coordonnateur de l’action diplomatique intergouvernementale, demeure à l’écoute des initiatives et suggestions pour une interaction positive, capable de réaliser nos objectifs communs. Nous sommes persuadés que les autorités ne ménageront aucun effort pour faciliter la tâche de nos ambassades accréditées auprès de vos pays respectifs. Ensemble, nous saurons relever les défis et envisager de nouvelles perspectives pour notre continent.

Positionnement régional et international

Le ministre a également souligné  que malgré les aspirations non réalisées des premières générations ayant vécu ce moment historique, force est de reconnaître que bien des avancées multidimensionnelles ont profité à l’humanité entière et à l’Afrique en particulier. Toutefois, ces réalisations, aussi significatives soient-elles ne sauraient cacher un constat des plus accablants, illustré par des souffrances indicibles et des injustices criantes qui persistent toujours.

Le génocide perpétré par l’entité occupante à Gaza, au mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire en est une illustration frappante. Une situation alarmante face à l’attitude d’indifférence et de désengagement de la communauté internationale. Il conclut: « Ensemble nous saurons relever les défis et envisager de nouvelles perspectives pour notre continent. »

 

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Les Tunisiens passent 61 heures par mois sur Facebook contre 5 heures de lecture

Les Tunisiens passent en moyenne 61 heures par mois à naviguer sur Facebook, contre seulement 5 heures et 16 minutes consacrées à la lecture de livres, selon un sondage réalisé par l’institut Emrhod Consulting. Cette étude, menée entre le 29 avril et le 6 mai 2025 auprès d’un échantillon représentatif de 950 personnes âgées de 18 ans et plus, révèle un déséquilibre marqué entre le temps passé sur les réseaux sociaux et celui dédié à la lecture.

Fethi Ben Abdallah, représentant de l’institut, a précisé lors d’une intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce vendredi 23 mai 2025 que seulement 11 % des Tunisiens ont acheté un livre au cours des douze derniers mois, contre 12 % en 2024. Et que 22 % ont lu au moins un livre durant cette période. Le sondage montre également une faible consommation de livres audio, avec une moyenne annuelle de 2,5 livres écoutés, principalement chez les jeunes.

En parallèle, les réseaux sociaux dominent largement le temps numérique des Tunisiens, avec des moyennes mensuelles de 54 heures sur TikTok, 47 heures sur Instagram, 39 heures sur YouTube et 27 heures sur X (anciennement Twitter). Cette tendance souligne un usage intensif des plateformes numériques au détriment des pratiques culturelles traditionnelles.

Fathi Ben Abdallah a déclaré que 11 % des personnes interrogées ont acheté un seul livre au cours des 12 derniers mois, 22 % d’entre elles ont lu un seul livre, 17 % des personnes interrogées ont consulté un livre sur Internet, et 16 % ont écouté un livre audio durant la même période (les 12 derniers mois).

Concernant le manque d’intérêt des Tunisiens pour la lecture, il a révélé que les réponses des personnes interrogées attribuent cela aux pressions de la vie quotidienne, à la propagation de la technologie, à la hausse des prix des livres et aux dépenses.

Il a souligné que les chiffres concernant la relation des Tunisiens avec la lecture peuvent sembler faibles, mais qu’ils sont en progression comparés à l’année 2015.

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L’administration Trump révoque le droit d’Harvard d’accueillir des étudiants étrangers

L’administration du président américain Donald Trump a annoncé jeudi 22 mai 2025 qu’elle annulait le droit de l’université Harvard d’inscrire des étudiants étrangers, dans un contexte de conflit croissant entre le locataire de la Maison-Blanche et cette prestigieuse institution éducative.

Dans une lettre adressée par la ministre de la Sécurité intérieure des États-Unis, Kristi Noem, à l’Association Ivy League, qui regroupe huit des universités les plus célèbres du pays, il est indiqué : « Avec effet immédiat, la licence accordée au programme des étudiants et visiteurs étrangers de l’université Harvard est annulée », faisant référence au principal système permettant aux étudiants étrangers d’étudier aux États-Unis.

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La semaine mondiale de la gastronomie turque : un voyage des saveurs à ne pas manquer

Pourquoi attendre pour découvrir les saveurs d’ailleurs quand on peut vivre une expérience culinaire unique grâce à la semaine mondiale de la gastronomie turque? Cet événement annuel, qui se déroule du 21 au 27 mai 2025 dans le monde entier, célèbre la richesse et la diversité du patrimoine culinaire de la Turquie, offrant à chacun une invitation au voyage sans quitter son assiette.

De la fameuse soupe de lentilles aux douceurs emblématiques comme la baklava, chaque bouchée est une véritable invitation à explorer la culture turque. Qui aurait cru que le sucre pouvait devenir un passeport aussi savoureux? Cette semaine gastronomique met en lumière les plats classiques de la cuisine turque, véritables piliers d’une tradition culinaire riche, accompagnés de la chaleur légendaire de l’hospitalité turque.

Un événement mondial, un rendez-vous en Tunisie

Ainsi la semaine de la cuisine turque se tient en Tunisie au café-restaurant Gourmandise, situé aux Berges du Lac à Tunis. Cet établissement, reconnu pour son excellence, accueille cette année l’événement avec fierté et enthousiasme.

Une alliance culinaire entre  les deux pays

L’événement offre une plateforme pour rapprocher deux traditions culinaires riches et variées. Les équipes tunisiennes et turques collaborent étroitement pour offrir aux visiteurs une expérience authentique et mémorable. Au programme : dégustations gratuites de mini-plats et pâtisseries turques, master class avec des chefs turcs pour apprendre à préparer la célèbre baklava et d’autres douceurs; ainsi que des petits-déjeuners turcs proposés à la vente.

Si ces nouveautés rencontrent un franc succès auprès des clients tunisiens, Gourmandise envisage d’intégrer ces spécialités turques à sa carte, créant ainsi un délicieux pont gastronomique entre les deux pays.

Vers une réciprocité gastronomique

Ahmet Misbah Demircan, Ambassadeur de la République de Turquie en Tunisie, rappelle l’importance de la gastronomie dans le rayonnement culturel et touristique. Tout en déclarant : “La nourriture est un élément clé qui attire les touristes dans le monde entier. La cuisine turque, riche d’une géographie qui s’étend de l’Asie centrale aux Balkans, de la Méditerranée à la mer Noire, reflète cette diversité. »

Radhia Kamoun, PDG de Gourmandise, souligne : “ La semaine gastronomique turque est bien plus qu’une simple célébration culinaire. C’est une ouverture culturelle, sociale et gastronomique entre la Turquie et la Tunisie. Pour Gourmandise, qui ambitionne de s’exporter, c’est une occasion unique de se faire connaître à l’international”. 

En ce sens, une semaine gastronomique tunisienne en Turquie est envisagée, afin de faire découvrir la richesse culinaire tunisienne à un public international, renforçant ainsi les liens économiques, culturels et sociaux entre les deux pays.

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Au-delà des plats salés, la rencontre des traditions culinaires s’exprime aussi dans les desserts. La douceur turque, incarnée par des spécialités comme la baklava, trouve un écho parfait dans l’hospitalité tunisienne, où les gourmands sont invités à savourer ces délices incontournables. Plus qu’un simple dessert, c’est une véritable expérience gustative qui transporte les palais au cœur des saveurs turques.

De nombreux ambassadeurs étaient présents à l’événement, notamment Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, ainsi que les représentants de l’Ukraine, du Pakistan et d’autres pays, témoignant de l’importance culturelle et diplomatique de cette semaine gastronomique.

En somme, la semaine mondiale de la gastronomie turque est une occasion exceptionnelle de célébrer la diversité et la richesse des saveurs. En réunissant les traditions culinaires turques et tunisiennes, cet événement ouvre la voie à un échange gastronomique prometteur, où chaque plat raconte une histoire, chaque bouchée est un voyage et chaque rencontre un pas vers une meilleure compréhension culturelle.

Alors, pourquoi attendre pour goûter à l’ailleurs quand la Turquie vient à nous, au cœur de Tunis? Bon appétit et à la découverte de ces saveurs universelles qui unissent les peuples autour d’une même table.

 

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Moez Joudi : flexibilité et réalisme pour sauver l’emploi

Alors que la Tunisie fait face à une croissance économique faible voire négative sur certains trimestres récents, avec un taux de croissance autour de -0,2 % entre fin 2024 et début 2025, les défis pour la création d’emplois restent majeurs. L’expert en économie, Moez Joudi alerte sur les risques d’une réglementation trop rigide du marché du travail dans ce contexte fragile, soulignant que la priorité reste la création d’emplois avant toute protection excessive.

Il précise via son post fb: « C’est pourquoi il est important d’adopter une loi pour protéger les travailleurs, mais avant tout, les travailleurs doivent pouvoir trouver un emploi. Une croissance économique négative ne crée pas d’emplois. Et si l’employeur se voit imposer des lois rigides et contraignantes qui tuent la flexibilité du marché du travail dans un contexte de croissance négative, cela retarde et réduit l’investissement ainsi que les recrutements. De plus, dans le secteur industriel par exemple, un bras robotisé fonctionnant à l’intelligence artificielle coûte aujourd’hui environ 15 000 euros, un prix compétitif, et peut remplacer trois ouvriers ou plus. Avec des contrats de travail stricts, l’industriel sera naturellement poussé à choisir cette option pour préserver sa compétitivité, continuer à produire, exporter et générer des devises pour le pays. Les slogans et les discours grandiloquents sont bien, mais il y a des réalités économiques qu’il faut absolument prendre en compte lors de l’élaboration des lois et dans la gestion des rouages de l’État. Le peuple veut de l’emploi, pas du chômage « . 

Il met en garde contre l’impact des nouvelles technologies comme la robotisation, qui, dans un environnement contraint, peuvent accélérer la perte d’emplois industriels.

Autrement dit, son message appelle à une prise en compte réaliste des contraintes économiques pour favoriser l’investissement, la compétitivité et surtout l’emploi, au cœur des attentes des Tunisiens.

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Invité sur RTCI, Hédi Mechri revient sur les enjeux de l’IA

À l’heure où l’intelligence artificielle (IA) bouleverse les règles du jeu mondial. Hédi Mechri, directeur des publications de Promedia, est intervenu sur les ondes de RTCI ce mercredi 21 mai 2025 au micro de Hatem Bourial, lors de l’émission « 120 minutes », pour discuter des enjeux du partenariat Tunisie-Europe, dans un contexte mondial en pleine évolution, marqué notamment par le développement rapide de l’intelligence artificielle. Et ce à l’issue de la 26ème édition du Forum international de L’Économiste Maghrébin.

Tout d’abord, il a insisté sur la nécessité d’un débat public approfondi autour de cette thématique, d’autant plus pertinente à l’occasion du 30ème anniversaire de l’accord d’association Tunisie-Union européenne. En effet, cet accord, signé en 1995 dans un contexte géopolitique et technologique très différent, doit aujourd’hui être repensé pour s’adapter aux transformations industrielles, à l’émergence de nouvelles filières et à l’intégration de l’intelligence artificielle comme levier de modernisation et de compétitivité pour l’économie tunisienne.

Dans cet ordre d’idées, il a rappelé que les bouleversements géopolitiques récents, notamment la guerre commerciale initiée par les États-Unis sous Donald Trump, ont profondément modifié les équilibres internationaux. Ce contexte de tensions et de redéploiement des chaînes de valeur oblige la Tunisie à revoir ses partenariats et ses stratégies de développement.

En ce qui concerne l’accord d’association avec l’UE, il a souligné que celui-ci a joué un rôle majeur dans la transformation de l’industrie tunisienne. En effet, en levant progressivement les protections douanières, il a exposé le secteur à la concurrence internationale, ce qui a contraint les entreprises à s’adapter, innover et se moderniser.

Ce processus a permis de tripler les exportations entre 1995 et 2005 et d’élever les standards de qualité et de compétitivité, ouvrant aussi la voie à de nouveaux marchés, notamment en Afrique.

Cependant, trente ans plus tard, M. Mechri estime qu’un bilan s’impose, car l’architecture mondiale a profondément changé. L’irruption de nouvelles technologies, l’émergence de l’intelligence artificielle et la recomposition des chaînes d’approvisionnement exigent une révision de cet accord pour qu’il corresponde aux réalités actuelles.

Dans cette perspective, il a mis l’accent sur l’intelligence artificielle comme levier stratégique incontournable pour moderniser l’économie tunisienne. L’IA doit permettre de dynamiser les secteurs traditionnels tels que l’automobile, l’aéronautique, la pharmacie et les services financiers, tout en favorisant l’émergence de nouvelles filières. Pour cela, des investissements dans les infrastructures énergétiques, notamment le photovoltaïque, et dans la gestion des données sont indispensables.

Enfin, Hédi Mechri a rappelé que le développement de ces technologies passe par une formation adaptée, de l’école primaire à l’enseignement supérieur.

Au passage, il a identifié trois défis majeurs pour la Tunisie : la gestion de l’eau, la production d’énergie renouvelable et la réforme du système éducatif afin de répondre aux besoins de l’économie de demain.

Pour conclure, il s’est félicité de la qualité des débats lors du Forum international de L’Économiste Maghrébin, qui a réuni experts et diplomates autour de ces enjeux cruciaux. Selon lui, ces échanges ouvrent des perspectives encourageantes pour anticiper les mutations à venir et renforcer la compétitivité et la résilience de la Tunisie dans un monde en pleine transformation.

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Participation du ministre de l’Économie aux réunions annuelles de la Banque islamique à Alger

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a représenté la Tunisie lors des réunions annuelles du groupe de la Banque islamique de développement à Alger les 20 et 21 mai 2025. Cet événement a réuni de nombreuses personnalités et institutions financières internationales autour du thème de la diversification économique et du développement durable.

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Hichem Turki : « Positionner nos talents en IA à l’international »

À l’heure où la Tunisie s’interroge sur ses choix stratégiques face à la transformation numérique et à l’instabilité géopolitique mondiale, la 26ème édition du Forum annuel international de l’Économiste Maghrébin s’est tenue le mardi 20 mai 2025 à l’hôtel Radisson Blu (Avenue Mohamed V, Tunis). Placée sur le thème « La Tunisie face à la nouvelle donne mondiale : Quelles options stratégiques à l’heure de l’Intelligence Artificielle ? », cette rencontre a réuni près de 400 participants, experts, décideurs publics et chefs d’entreprise, autour des défis et opportunités liés à l’intelligence artificielle. L’événement, organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union Européenne à Tunis, a permis d’échanger sur la modernisation des secteurs clés tels que l’automobile, la pharmacie et la finance, afin de renforcer la position de la Tunisie comme hub d’innovation régional.

Hichem Turki : « Créer un écosystème dynamique entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises »

Rencontré en marge de cet événement, Hichem Turki, directeur général de Novation City a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la Tunisie dispose d’un atout fort : ses talents.  il précise dans ce contexte: « Notre priorité consiste à préparer ces talents, à leur donner les moyens d’exceller dans le domaine de l’intelligence artificielle. Pour cela, nous avons investi dans la capacité de calcul afin de leur offrir les ressources nécessaires. Nous avons également créé une Smart Factory, un véritable terrain de jeu pour tester et développer des applications innovantes. Ce projet, implanté sur Novation City, devrait être opérationnel d’ici fin août ou début septembre. Ce site deviendra un endroit phare, idéal pour rassembler étudiants, chercheurs et entreprises autour de la technologie. L’objectif est clair : créer un écosystème dynamique entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises. Ce cadre permet aux talents de rencontrer les acteurs économiques, de collaborer avec eux et de participer au développement de solutions technologiques. Cette synergie vise à générer de la technologie à travers nos talents, et, in fine, à tirer l’économie tunisienne vers le haut. »

Quelles conclusions peut-on tirer du 26ème Forum de l’Économiste Maghrébin ? 

A cette interrogation, il a répondu que « les échanges ont mis en évidence que l’intelligence artificielle n’est pas un choix, mais une obligation. Toute l’industrie et la technologie utilisent désormais l’IA, il est donc impératif que la Tunisie s’inscrive dans ce créneau, non seulement pour elle-même, mais aussi pour participer pleinement au développement mondial. Il existe deux options : soit nous agissons dès maintenant, soit nous risquons d’être dépassés. Notre ambition est donc d’agir, afin de positionner nos talents sur le marché international de l’intelligence artificielle et de servir de relais pour les décideurs, qui doivent être à l’écoute de ces enjeux ».

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