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Coolny, les biscuits personnalisés devenus une marque plébiscitée

Ce qui n’était au dĂ©part qu’une petite idĂ©e pour gagner un peu d’argent et pouvoir s’offrir un voyage est devenu, au fil des annĂ©es, un business. Oumayma Hajjej, 29 ans, fondatrice de Coolny, raconte avec authenticitĂ© comment ses biscuits personnalisĂ©s ont conquis les cƓurs
 et les papilles des Tunisiens.

 Oumayma Hajjej a toujours nourri le rĂȘve d’entreprendre. «Depuis que je suis petite, j’aime ĂȘtre une femme d’affaires et lancer mon propre business, mais je ne savais pas quoi exactement», confie-t-elle. L’étincelle est venue d’une recherche en ligne, oĂč elle a dĂ©couvert un blog de biscuits personnalisĂ©s. L’idĂ©e de crĂ©er des biscuits avec des messages uniques la sĂ©duit instantanĂ©ment.

Avec le soutien de son pĂšre, elle se lance dans l’aventure. Les dĂ©buts avaient l’empreinte de l’apprentissage et de l’expĂ©rimentation. «Je n’étais pas du tout passionnĂ©e par la cuisine. L’attrait Ă©tait de construire la marque et de faire grandir le projet petit Ă  petit», explique Oumayma. Les premiĂšres commandes sont prises Ă  la facultĂ©, et la production se fait Ă  domicile, dans des conditions parfois difficiles, mais la satisfaction des clients et le sentiment d’indĂ©pendance financiĂšre sont un moteur puissant.

Le lancement sur Instagram et Facebook est un succĂšs immĂ©diat. «J’ai commencĂ© en publiant des photos, et j’ai eu ma premiĂšre commande d’une fille de ma fac», se souvient-elle. TrĂšs vite, les commandes affluent, et la quantitĂ© Ă  produire augmente.

Le déclic du B2B

Le vĂ©ritable tournant pour Coolny est une proposition de collaborations en B2B (Business to Business). Les entreprises commencent Ă  solliciter Coolny pour des commandes personnalisĂ©es. Cette demande croissante exige une structure plus formelle. «J’ai Ă©tĂ© obligĂ©e de crĂ©er une facture, d’avoir un brevet et de quitter la maison pour un atelier», raconte Oumayma. C’est en 2020 que Coolny prend ses quartiers dans un atelier dĂ©diĂ©, marquant le dĂ©but d’une nouvelle Ăšre.

L’évolution ne s’arrĂȘte pas lĂ . Initialement axĂ©e sur les biscuits personnalisĂ©s, Coolny diversifie son offre avec les fonds de tarte, qui deviendront un produit phare. Cette diversification a Ă©tĂ© une consĂ©quence inattendue de la pandĂ©mie de Covid-19. «GrĂące au Covid, j’ai pu dĂ©buter les fonds de tarte», dit Oumayma. Le confinement a en effet poussĂ© l’entreprise Ă  innover et Ă  chercher de nouvelles solutions pour subsister, notamment en collaborant avec des Ă©piceries pour vendre les produits.

Aujourd’hui, Coolny propose des biscuits personnalisĂ©s, des fonds de tarte, et des “cookie cups”. L’entreprise dessert presque toutes les villes de Tunisie, collaborant avec des Ă©piceries fines et des entreprises.

Une équipe grandissante et une gestion quotidienne organisée

Ce qui a commencĂ© comme une entreprise individuelle, avec l’aide prĂ©cieuse du pĂšre d’Oumayma, est devenu une Ă©quipe de huit personnes Ă  temps plein. Oumayma, qui est maintenant entiĂšrement dĂ©diĂ©e Ă  Coolny, supervise les opĂ©rations au quotidien.

Sa journĂ©e commence tĂŽt Ă  l’atelier, oĂč elle vĂ©rifie les commandes, prĂ©pare les factures et assure le suivi des livraisons. La communication avec les clients est primordiale: «Je prĂ©fĂšre toujours la proximitĂ© avec le client», insiste-t-elle. Elle confirme donc elle-mĂȘme les commandes et recueille les retours.

La production est gĂ©rĂ©e par une chef d’atelier, Lamia, qui a rejoint Coolny dĂšs les dĂ©buts. Lamia, expĂ©rimentĂ©e dans la pĂątisserie traditionnelle, a apportĂ© un savoir-faire prĂ©cieux pour adapter les recettes Ă  la production en grande quantitĂ© et faire face aux dĂ©fis techniques, comme l’exemple des “cookie cups” qui ont demandĂ© de nombreux essais pour atteindre la recette parfaite.

Les dĂ©fis et la vision d’avenir

Coolny a su dĂ©passer de nombreux dĂ©fis, allant de la pĂ©nurie de matiĂšres premiĂšres aux imprĂ©vus quotidiens liĂ©s Ă  la gestion d’une entreprise. Mais «le vrai challenge est la persĂ©vĂ©rance», affirme-t-elle.

Au bout de quatre ans d’existence, Coolny est bien plus qu’un small business. Oumayma voit un avenir prometteur pour sa marque. L’objectif principal est de passer Ă  l’exportation, en ciblant d’abord les marchĂ©s d’Afrique du Nord (Libye, AlgĂ©rie, Maroc), oĂč une forte demande a Ă©tĂ© identifiĂ©e grĂące aux rĂ©seaux sociaux. Elle ne compte pas brĂ»ler les Ă©tapes et prĂ©fĂšre une croissance progressive et solide.

Outre Coolny, Oumayma a Ă©galement d’autres projets en tĂȘte. Sa passion pour l’apprentissage et le dĂ©fi sont ses moteurs. «Tant que j’apprends de nouvelles choses, que je rencontre de nouvelles personnes, tant que j’ai l’envie, je continuerai», dĂ©clare Oumayma.

L’histoire de Coolny est une source d’inspiration pour tous ceux qui rĂȘvent de se lancer dans l’entrepreneuriat. Oumayma estime que son expĂ©rience dans les clubs et associations universitaires lui a forgĂ© des compĂ©tences essentielles en leadership et en gestion de projet.

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1% de taxe US sur les envois d’argent, un risque pour les pays africains?

La mise en place d’une taxe amĂ©ricaine de 1% sur les transferts d’argent envoyĂ©s depuis les États-Unis vers l’Afrique risque de rĂ©duire les envois formels de fonds, fragilisant ainsi les Ă©conomies africaines dĂ©pendantes de ces ressources. Cette baisse pourrait encourager le recours Ă  des circuits informels, plus risquĂ©s et difficiles Ă  tracer, avec des impacts Ă©conomiques lourds: diminution des devises, recul de la consommation et des investissements dans plusieurs pays du continent.

Le 4 juillet 2025, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a signĂ© le «One Big Beautiful Bill Act», qui introduit cette taxe applicable dĂšs le 1er janvier 2026. Initialement proposĂ©e Ă  3,5%, la taxe a Ă©tĂ© abaissĂ©e Ă  1% pour financer des dĂ©penses fĂ©dĂ©rales liĂ©es Ă  l’immigration et Ă  la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure.

Ces transferts de fonds, appelĂ©s remises migratoires, constituent une source vitale pour de nombreuses Ă©conomies africaines. En 2023, le continent a reçu 100 milliards de dollars via ces envois, soit environ 6% de son PIB. Ce montant dĂ©passe largement l’aide publique au dĂ©veloppement (42 milliards de dollars) et les investissements directs Ă©trangers (48 milliards). Les États-Unis sont la principale source de ces fonds pour plusieurs pays comme le Nigeria, le Kenya ou le Maroc.

Certains pays plus petits, comme le Lesotho ou les Comores, sont encore plus dĂ©pendants, avec des transferts reprĂ©sentant plus de 20% de leur PIB. Cette taxe s’ajoute aux frais Ă©levĂ©s dĂ©jĂ  pratiquĂ©s par les opĂ©rateurs comme Western Union, oĂč envoyer 200 dollars coĂ»tait en moyenne 7,9% en Afrique subsaharienne au dernier trimestre 2023.

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La Tunisie valide la souscription au Fonds international pour le développement agricole

La commission des finances de l’ARP a approuvĂ©, jeudi 17 juillet 2025, un projet de loi autorisant l’État Ă  souscrire au treiziĂšme renouvellement des ressources du Fonds international pour le dĂ©veloppement agricole (FIDA) pour la pĂ©riode 2025-2027.

La contribution tunisienne passe de 1 million Ă  1,25 million de dollars. Cette augmentation vise Ă  renforcer l’accĂšs aux dons, Ă  l’assistance technique et aux prĂȘts Ă  conditions favorables, dont la durĂ©e de remboursement peut atteindre 25 ans avec une pĂ©riode de grĂące de 8 ans.

Le FIDA finance des projets agricoles et ruraux ciblant les populations à faibles revenus. La Tunisie collabore avec ce fonds depuis 1980, pour un montant cumulé de 215 millions de dollars, ayant permis la réalisation de 14 projets, dont certains à Siliana, Tataouine et Kébili.

Le ministĂšre de l’Agriculture a indiquĂ© que 65 projets ont Ă©tĂ© financĂ©s via la coopĂ©ration internationale, dont 31% concernent le dĂ©veloppement agricole intĂ©grĂ©. Parmi les projets en cours: un programme Ă  Kairouan (20,75 millions d’euros de prĂȘt et 0,63 million d’euros de don) et un projet au Nord-Ouest (30 millions de dollars), destinĂ© Ă  1 937 familles dans 15 dĂ©lĂ©gations.

Des dĂ©putĂ©s ont demandĂ© des prĂ©cisions sur les montants des abonnements prĂ©cĂ©dents, les taux appliquĂ©s, la gouvernance des projets et les critĂšres de sĂ©lection. Ils ont aussi Ă©voquĂ© des projets non rĂ©alisĂ©s, notamment dans le domaine de l’eau potable.

Les reprĂ©sentants des ministĂšres ont expliquĂ© que les montants sont dĂ©terminĂ©s tous les dix ans dans le cadre du plan d’investissement du FIDA. Les projets sont choisis selon les prioritĂ©s de dĂ©veloppement dĂ©finies par les ministĂšres, accompagnĂ©es d’études de faisabilitĂ©. Le suivi est assurĂ© par des rapports rĂ©guliers, mais le manque de personnel dans les rĂ©gions pousse Ă  recourir Ă  des bureaux d’études.

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Ces freins qui ralentissent encore le tourisme en Tunisie


MalgrĂ© des recettes en hausse et des perspectives prometteuses pour la saison 2025, le secteur du tourisme en Tunisie reste confrontĂ© Ă  une sĂ©rie d’obstacles majeurs. C’est ce qui ressort de la sĂ©ance d’audition du ministre du Tourisme, organisĂ©e le 16 juillet 2025 par la Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat Ă  l’AssemblĂ©e.

 

 

Parmi les principaux freins évoqués:

– La chertĂ© du foncier: les investisseurs font face Ă  une flambĂ©e des prix des terrains privĂ©s et Ă  des procĂ©dures complexes pour changer leur vocation.
– Le faible accĂšs au financement: l’endettement du secteur reste Ă©levĂ©, et les banques hĂ©sitent Ă  soutenir de nouveaux projets touristiques.
– La lourdeur administrative: les dĂ©marches actuelles freinent la crĂ©ation d’unitĂ©s touristiques, notamment dans l’hĂ©bergement alternatif.
– Le manque de ressources humaines spĂ©cialisĂ©es: de nombreux Ă©tablissements peinent Ă  recruter du personnel qualifiĂ©, y compris pour les fonctions de contrĂŽle qualitĂ©.
– La faiblesse des moyens de promotion: les budgets allouĂ©s au marketing restent limitĂ©s, en particulier pour les actions de communication digitale.
– Les lacunes du transport aĂ©rien: l’irrĂ©gularitĂ© des vols et le manque de liaisons pĂ©nalisent l’accĂšs Ă  certaines destinations.
– Les dĂ©sĂ©quilibres tarifaires: les dĂ©putĂ©s ont relevĂ© le coĂ»t Ă©levĂ© des sĂ©jours pour les Tunisiens, comparĂ© aux tarifs souvent prĂ©fĂ©rentiels pour les Ă©trangers.
– La fermeture de nombreuses unitĂ©s touristiques: plusieurs Ă©tablissements restent inactifs, sans plans clairs de rĂ©habilitation.
– Les atteintes aux droits des usagers: des cas de vente conditionnĂ©e, de restrictions Ă  l’accĂšs aux plages ou encore d’imposition vestimentaire ont Ă©tĂ© signalĂ©s.
– La dĂ©sorganisation du secteur artisanal: les artisans font face Ă  un manque de matiĂšres premiĂšres, Ă  des coĂ»ts Ă©levĂ©s et Ă  une faible prĂ©sence d’évĂ©nements de valorisation, notamment dans les rĂ©gions.
– Le flou autour des plateformes numĂ©riques: certaines plateformes Ă©trangĂšres opĂšrent en dehors du cadre rĂ©glementaire tunisien, notamment dans l’hĂ©bergement alternatif.

Face à ce diagnostic, les parlementaires ont appelé à une réforme structurelle du secteur, à la fois sur le plan législatif, organisationnel et financier, afin de lever ces blocages et garantir un développement durable et inclusif du tourisme tunisien.

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Artes: la famille Mzabi vend, deux entreprises achĂštent

Le capital d’Artes a connu une rĂ©organisation stratĂ©gique notable, Ă  la suite d’importants mouvements de titres enregistrĂ©s le 11 juillet 2025. Ces opĂ©rations, rendues publiques par la Bourse des valeurs mobiliĂšres de Tunis (BVMT) aujourd’hui 17 juillet, traduisent une redistribution interne des participations au sein de la famille Mzabi, via ses diffĂ©rentes structures.

Deux membres de la famille, Azza Mzabi et Faouzia Mzabi, ont cédé respectivement 1 750 267 et 1 690 668 actions Artes, à un prix unitaire de 7,550 dinars tunisiens. Le montant global des deux opérations dépasse 25,9 millions de dinars.

Dans le mĂȘme temps, Alpha Action Management — une entitĂ© dirigĂ©e par Azza Mzabi — a acquis le mĂȘme volume que celui cĂ©dĂ© par cette derniĂšre, soit 1 750 267 actions pour un montant Ă©quivalent de 13,2 millions de dinars. 

En parallĂšle, FMZ Holding, autre sociĂ©tĂ© liĂ©e Ă  la famille Mzabi, reprĂ©sentĂ©e par Faouzia Mzabi en qualitĂ© de gĂ©rante, a Ă©galement dĂ©clarĂ© une acquisition significative. Selon la dĂ©claration officielle publiĂ©e le 17 juillet, FMZ Holding a acquis 1 690 668 actions Artes Ă  la mĂȘme date, au prix de 7,550 dinars, pour un montant total de 12,76 millions de dinars.

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Neila Ben Zina dĂ©corĂ©e chevalier de la LĂ©gion d’honneur pour son engagement entre l’Europe et l’Afrique

L’entrepreneure franco-tunisienne Neila Ben Zina a Ă©tĂ© nommĂ©e chevalier de la LĂ©gion d’honneur le 14 juillet. Cette distinction, la plus prestigieuse de la RĂ©publique française, vient saluer un parcours exemplaire Ă  la croisĂ©e de la technologie, de l’inclusion et de la formation entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e.

Fondatrice et dirigeante de Wimbee, Campusna et Holberton School Tunis, elle est aussi trĂšs active au sein de la French Tech Tunis et du RĂ©seau Entreprendre Tunisie. À travers ces engagements, elle contribue Ă  faire de la data et de l’intelligence artificielle des outils d’émancipation et de requalification professionnelle, en particulier pour les jeunes et les talents sous-reprĂ©sentĂ©s.

La distinction vient confirmer un parcours dĂ©jĂ  saluĂ© par plusieurs institutions. Pour mĂ©moire, Neila Ben Zina figurait en avril 2025 dans le classement “50 Over 50” de Forbes France, qui met Ă  l’honneur les femmes les plus influentes de plus de 50 ans. Elle y Ă©tait reconnue pour son leadership visionnaire et son impact Ă  l’échelle euro-africaine.

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Startups tunisiennes: de l’idĂ©e Ă  l’échec, franchir 5 ans reste un exploit

CrĂ©er une startup, c’est d’abord croire que son idĂ©e va apporter du changement. Premier challenge: convaincre le premier client. Mais entre le rĂȘve, l’ambition et la rĂ©alitĂ©, le gap est Ă©norme: dans le monde, 95% des startups ne franchissent jamais le cap des cinq ans. En Tunisie, malgrĂ© une jeunesse crĂ©ative, les murs sont encore plus hauts. Bureaucratie, manque de financement, monnaie non convertible
, les embĂ»ches sont multiples, mais quelques rares funambules trouvent encore comment garder l’équilibre.

Fluoink, par exemple, est nĂ©e dans un petit local Ă  l’automne 2022. Quatre chercheurs dĂ©cident de manipuler l’invisible: des nanoparticules capables de dĂ©sinfecter surfaces et matĂ©riels. TrĂšs vite, leur premier produit est prĂȘt. Mais en Tunisie, innover ne suffit pas. Les autorisations se transforment en labyrinthe administratif. 18 mois d’attente. Alors, au lieu de sombrer, ils envoient un Ă©chantillon aux États-Unis. LĂ -bas, les portes s’ouvrent: brevet amĂ©ricain, validation par un labo indĂ©pendant, investisseurs saoudiens sĂ©duits Ă  l’Arab Health de DubaĂŻ. Fluoink comprend qu’ici, survivre rime souvent avec partir. «Notre salut passe par l’international», rĂ©pĂšte Ramzi Maalej, cofondateur.

Ne pas mourir deux fois


D’autres ont dĂ» se rĂ©inventer sur place. Quand la pandĂ©mie a paralysĂ© le pays, Teskerti, premiĂšre billetterie en ligne de Tunisie, s’est retrouvĂ©e sans aucun Ă©vĂ©nement Ă  vendre. Plus un dinar de recettes. Deux ans de silence. Karim Jelliti, son fondateur, se souvient de cette traversĂ©e du dĂ©sert: «On Ă©tait des fantĂŽmes, mais on savait qu’il fallait revenir plus forts». L’équipe a resserrĂ© ses rangs, revu son expĂ©rience client, et fait du digital le cƓur de sa relance. Aujourd’hui, Teskerti revendique plus de 500 000 utilisateurs et triple son chiffre d’affaires d’avant-Covid.

Ceux qui tiennent la distance partagent un mĂȘme rĂ©flexe: abandonner les batailles perdues. Ghazi Saddem, expert en stratĂ©gie et membre du CollĂšge Startups, le martĂšle aux jeunes fondateurs: «Si tu dĂ©penses ton Ă©nergie sur un marchĂ© trop petit, sans scalabilitĂ©, tu finis par t’épuiser». Pour lui, une startup qui dure est une boĂźte qui apprend Ă  fuir l’immobilisme. S’adapter, pivoter, viser les marchĂ©s qui comprennent son produit : voilĂ  le vrai test.

Comprendre le terrain pour survivre

 

Pour Ghazi Saddem, la survie se joue sur trois leviers: compĂ©titivitĂ©, scalabilitĂ© et luciditĂ©. «La survie se rĂ©sume Ă  la rapiditĂ© d’exĂ©cution, la maĂźtrise opĂ©rationnelle et la fidĂ©lisation client». Mais l’écosystĂšme reste Ă©touffant. RĂ©gulations fiscales kafkaĂŻennes, loi des changes qui bloque l’accĂšs aux devises pour acheter des services stratĂ©giques comme l’IA, et un accompagnement souvent inadaptĂ©: «90% des programmes forment mais n’agissent pas. On recycle des mĂ©thodes pensĂ©es pour des business classiques, pas pour des startups qui doivent scaler». RĂ©sultat: beaucoup choisissent de s’installer ailleurs.
Certains secteurs trinquent plus vite: e-commerce local Ă©crasĂ© par des plateformes internationales, fintech coincĂ©e par une rĂ©gulation archaĂŻque, apps «lifestyle» fragilisĂ©es par des comportements utilisateurs volatils. Ghazi Saddem est cash: «Quand une startup perd ses clients, brĂ»le sa trĂ©sorerie et voit son fondateur dĂ©moralisĂ©, elle signe son arrĂȘt de mort». Pour Ă©viter cela, il rappelle une rĂšgle: comprendre la diffĂ©rence entre croissance et scalabilitĂ©. Vouloir lancer plusieurs produits d’un coup dilue tout. «Le product market fit doit ĂȘtre validĂ© avant de s’éparpiller».
Son conseil: piloter ici, scaler ailleurs. Tester le marchĂ© local, sĂ©curiser sa base, puis aller chercher des relais de croissance lĂ  oĂč les freins rĂ©glementaires tombent. Comme l’a fait Fluoink en dĂ©crochant son brevet aux États-Unis pour contourner les blocages locaux.
La vraie boussole? «Rester pragmatique, Ă©couter ses clients, anticiper les signaux d’alerte. Et, surtout, ne pas vivre dans l’utopie».
Ce que Fluoink et Teskerti racontent, c’est qu’en Tunisie, la survie est une Ă©quation entre luciditĂ© et dĂ©brouillardise. L’écosystĂšme reste fragile: fiscalitĂ© complexe, blocage des services internationaux, levĂ©es de fonds limitĂ©es. Trop de jeunes boĂźtes confondent vitesse et prĂ©cipitation. Elles se dispersent au lieu de grandir pas Ă  pas. Les signaux d’alerte sont toujours lĂ : cash qui fond sans clients fidĂšles, fondateur Ă©puisĂ©, modĂšle jamais clarifiĂ©.
Traverser cinq ans, ce n’est pas un exploit. C’est une preuve qu’une startup est capable de sauter les murs sans perdre l’équilibre.

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Le dinar atteint 2,893 face au dollar: voici les chiffres de la BCT

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publiĂ©, le 16 juillet 2025, ses derniers indicateurs financiers quotidiens. Les rĂ©serves en devises reculent, les bons du TrĂ©sor Ă  court terme s’effondrent, tandis que les opĂ©rations de refinancement s’intensifient. En parallĂšle, les transactions interbancaires poursuivent leur redressement.

Le signal le plus notable reste la diminution des avoirs nets en devises, qui atteignent 23 299,3 millions de dinars (Mtnd) contre 24 424,8 Mtnd Ă  la mĂȘme date en 2024, soit une baisse de 1 125,5 Mtnd en un an. En nombre de jours d’importation, les rĂ©serves couvrent dĂ©sormais 101 jours, contre 111 jours l’an passĂ©.

Autre mouvement fort: la chute brutale des encours de bons du TrĂ©sor Ă  court terme, passĂ©s Ă  3 651,2 Mtnd contre 12 529 Mtnd l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Concernant les transactions interbancaires, elles poursuivent leur dynamique haussiĂšre, atteignant 2 695,2 Mtnd contre 2 192,2 Mtnd en 2024.

Enfin, sur le plan des taux de change, le dinar tunisien atteint 2,893 face au dollar, un signe positif pour la Tunisie.

Il est bon de rappeler que le dinar tunisien avait atteint son plus haut niveau face au dollar avec une hausse de 6,7% le 11 juillet, s’établissant autour de 2,90 dinars.

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La chinoise Shandong Haiwang va investir 95 millions de dollars en Tunisie

La sociĂ©tĂ© chinoise Shandong Haiwang Chemical Co a annoncĂ© son intention d’investir 95 millions de dollars dans un nouveau projet industriel en Tunisie. Ce projet vise la production annuelle d’environ 92 000 tonnes de dĂ©rivĂ©s de bromure (Br).  

Cette annonce a Ă©tĂ© faite lors d’une rencontre tenue le 16 juillet 2025 au ministĂšre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie entre la ministre Fatma Thabet Chiboub et le vice-prĂ©sident de la sociĂ©tĂ©, Wu Yonghong, en prĂ©sence de hauts responsables tunisiens. L’objectif est de renforcer la coopĂ©ration tuniso-chinoise dans le secteur minier, notamment autour de l’exploitation des gisements de sels et de matiĂšres Ă  forte valeur ajoutĂ©e.

Shandong Haiwang dĂ©tient dĂ©jĂ  deux permis de recherche dans les zones de Chott El-JĂ©rid nord et Dhouibiat sud, et ambitionne de passer Ă  la phase de production industrielle. La ministre a assurĂ© le soutien continu de son dĂ©partement aux investisseurs du secteur, notamment en matiĂšre d’encadrement, de simplification administrative et de facilitation des procĂ©dures.

Fondée en 2003, Shandong Haiwang est le premier producteur de brome en Chine et le troisiÚme au monde. Elle affiche une capacité de production annuelle de 80 000 tonnes de brome et 170 000 tonnes de ses dérivés.

Ce nouvel investissement s’inscrit dans un contexte plus large de renforcement des relations Ă©conomiques entre la Tunisie et la Chine. En 2024, les Ă©changes commerciaux entre les deux pays ont atteint prĂšs de 3 milliards de dollars, en hausse de 8%. La Chine multiplie les projets en Tunisie, notamment dans les secteurs du ciment, des composants automobiles, des phosphates et des infrastructures. En mars 2025, un groupe chinois a ainsi finalisĂ© l’acquisition d’une cimenterie tunisienne pour plus de 100 millions de dollars, et des discussions sont en cours sur d’autres projets dans les Ă©nergies renouvelables et les mines.

Le partenariat stratĂ©gique sino-tunisien, officialisĂ© en mai 2024, a renforcĂ© l’attractivitĂ© de la Tunisie pour les investisseurs chinois, en raison de sa position gĂ©ographique privilĂ©giĂ©e et de ses accords de libre-Ă©change avec l’Afrique et l’Europe. 

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Deglet Ennour maintient sa place de leader dans les exportations de dattes

Les exportations de dattes tunisiennes ont reculĂ© de prĂšs de 6% entre octobre 2024 et fin juin 2025, selon les derniĂšres donnĂ©es de l’Onagri. MalgrĂ© cette baisse, la variĂ©tĂ© Deglet Ennour reste ultra-dominante, reprĂ©sentant plus de 80% du volume exportĂ©.

L’Union europĂ©enne est le principal marchĂ©, suivie de l’Afrique et de l’Asie. Le Maroc figure en tĂȘte des pays importateurs de dattes tunisiennes. Du cĂŽtĂ© des dattes biologiques, la filiĂšre reste encore marginale et accuse une baisse plus marquĂ©e.

Ce repli s’explique notamment par une lĂ©gĂšre baisse des prix et la conjoncture internationale moins favorable. Pour les acteurs de la filiĂšre, la Deglet Ennour reste toutefois un atout majeur pour maintenir la place de la Tunisie sur le marchĂ© mondial.

 

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La Tunisie renforce l’approvisionnement en cafĂ© pour la consommation familiale

Le ministĂšre du Commerce et du DĂ©veloppement des exportations a annoncĂ© le lancement d’un programme exceptionnel pour amĂ©liorer l’offre nationale de cafĂ© destinĂ© Ă  la consommation familiale et rĂ©guler le marchĂ©, face aux tensions d’approvisionnement observĂ©es ces derniers temps.

Cette mesure est entrĂ©e en vigueur depuis le dĂ©but de la semaine, conformĂ©ment aux dĂ©cisions prises lors de la rĂ©union des directeurs rĂ©gionaux du commerce et du dĂ©veloppement des exportations, tenue le lundi 7 juillet 2025. À cette occasion, une nouvelle stratĂ©gie de distribution a Ă©tĂ© mise en place pour rĂ©pondre plus efficacement aux besoins des consommateurs Ă  l’échelle nationale.

Dans le détail, ce programme prévoit:
Des quantitĂ©s hebdomadaires attribuĂ©es via les circuits habituels grĂące Ă  l’application numĂ©rique gĂ©rĂ©e par l’Office du commerce de Tunisie.
Des volumes supplĂ©mentaires distribuĂ©s de maniĂšre proportionnelle selon les spĂ©cificitĂ©s de chaque rĂ©gion, pour approvisionner en prioritĂ© les unitĂ©s de torrĂ©faction qui s’engagent rĂ©ellement Ă  soutenir l’offre au niveau local.
Une dotation directe de quantitĂ©s additionnelles vers les grandes surfaces commerciales du pays, afin d’augmenter la disponibilitĂ© du cafĂ© dans les points de vente organisĂ©s.

Le ministĂšre a prĂ©cisĂ© que ce programme s’inscrit dans une dĂ©marche plus large visant Ă  garantir la rĂ©gularitĂ© de l’approvisionnement, renforcer l’offre dans toutes les rĂ©gions et prĂ©server la stabilitĂ© du marchĂ© pour rĂ©pondre aux besoins des consommateurs dans de bonnes conditions.

En parallĂšle, les unitĂ©s de torrĂ©faction, notamment les plus petites, sont appelĂ©es Ă  manifester leur intĂ©rĂȘt pour intĂ©grer ce dispositif. Elles peuvent dĂ©poser leurs demandes auprĂšs des directions rĂ©gionales du commerce et du dĂ©veloppement des exportations ou des centres de l’Office du commerce de Tunisie.

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Nouveaux tarifs de pĂ©age sur l’autoroute: tout ce que vous devez savoir!

Le gouvernement tunisien a officiellement modifiĂ© les tarifs de passage sur l’autoroute reliant Hammam-Lif Ă  Msaken. Selon le dĂ©cret du 15 juillet 2025, publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique tunisienne (JORT), cette nouvelle mesure rĂ©vise la tarification de cette section autoroutiĂšre, impactant directement les usagers quotidiens.

Cette mise Ă  jour rĂ©glementaire, validĂ©e aprĂšs avis du Conseil des ministres et du Tribunal administratif, prĂ©cise que les tarifs sont dĂ©sormais calculĂ©s selon le point de dĂ©part de chaque vĂ©hicule et comprennent la taxe sur la valeur ajoutĂ©e (TVA). Le nouveau barĂšme entrera en vigueur Ă  partir d’aujourd’hui mercredi 16 juillet 2025 Ă  minuit.

Il est Ă  noter que l’exploitation reste concĂ©dĂ©e Ă  la SociĂ©tĂ© Tunisienne des autoroutes, conformĂ©ment Ă  l’accord et au cahier des charges dĂ©jĂ  en vigueur.

Ce qui change concrĂštement

Désormais:

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Les Tunisiens peuvent dĂ©sormais bĂ©nĂ©ficier gratuitement d’un Wallet e-Dinar auprĂšs de La Poste

La Poste tunisienne met Ă  la disposition de tous les citoyens un «Wallet e-Dinar» gratuit, disponible dans l’ensemble de ses bureaux, dans le but de renforcer l’inclusion financiĂšre, de dĂ©velopper le paiement numĂ©rique et de simplifier l’accĂšs Ă  ses services.

Selon le communiquĂ© publiĂ© hier 15 juillet, cette solution numĂ©rique se veut sĂ©curisĂ©e, facile d’utilisation et valable pendant dix ans. GrĂące Ă  ce Wallet, les citoyens peuvent rĂ©aliser un large Ă©ventail d’opĂ©rations financiĂšres, que ce soit via l’application mobile D17 de la Poste ou directement en ligne.

ConcrĂštement, le Wallet e-Dinar permet:

  • de transfĂ©rer de l’argent instantanĂ©ment,
  • d’envoyer et de recevoir des mandats,
  • de rĂ©gler des achats auprĂšs des commerçants affiliĂ©s,
  • de payer diverses factures (internet, Ă©lectricitĂ© – Steg, eau – Sonede, opĂ©rateurs mobiles),
  • de rĂ©gler des services administratifs comme les frais de contrĂŽle technique ou d’autres taxes via les plateformes officielles,
  • d’effectuer des paiements sĂ©curisĂ©s sur tous les sites e-commerce,
  • de payer les frais d’inscription universitaire et de logement pour les Ă©tudiants Ă  distance,
  • et mĂȘme de faciliter l’inscription scolaire, le paiement des examens nationaux ou de la cantine pour les Ă©lĂšves.

Autre nouveautĂ© pratique: les utilisateurs pourront retirer de l’argent sans carte bancaire directement aux distributeurs automatiques de billets (DAB) de la Poste tunisienne.

 

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Désormais plus de visa pour les Tunisiens au Kenya

Le Kenya vient d’annoncer la suppression des visas pour les ressortissants de tous les pays africains et de la plupart des pays des CaraĂŻbes, rapportent plusieurs mĂ©dias locaux citant le gouvernement kĂ©nyan. DĂ©sormais, ces voyageurs n’ont plus besoin d’autorisation de voyage Ă©lectronique (ETA) ni de payer de frais de visa.

Les visiteurs africains pourront rester jusqu’à deux mois, tandis que les citoyens de la CommunautĂ© de l’Afrique de l’Est (CAE) bĂ©nĂ©ficieront d’un sĂ©jour prolongĂ© de six mois, conformĂ©ment aux accords de libre circulation de la rĂ©gion.

Cette mesure s’inscrit dans la stratĂ©gie du gouvernement pour dynamiser le tourisme et renforcer l’intĂ©gration rĂ©gionale. Le prĂ©sident William Ruto a soulignĂ© que cette simplification des formalitĂ©s devrait faciliter les dĂ©placements et resserrer les liens entre le Kenya, l’Afrique et les CaraĂŻbes.

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BientĂŽt La Badira Ă  AĂŻn Draham!

À AĂŻn Draham, dans les hauteurs verdoyantes du Nord-Ouest tunisien, Mouna Ben Halima, PDG de La Badira, se prĂ©pare Ă  insuffler une nouvelle vie Ă  l’un des hĂŽtels les plus emblĂ©matiques de la rĂ©gion: l’hĂŽtel Les ChĂȘnes, un Ă©tablissement centenaire, Ă  l’abandon depuis prĂšs de 30 ans.

Pour Ben Halima, le choix d’AĂŻn Draham s’est imposĂ© comme une Ă©vidence. Elle explique avoir Ă©tĂ© sĂ©duite par le potentiel patrimonial du site: «C’est un hĂŽtel historique, il date de 1907 et il a vu dĂ©filer les plus grandes personnalitĂ©s du XXe siĂšcle», raconte-t-elle avec une Ă©motion non dissimulĂ©e. FermĂ© depuis trois dĂ©cennies pour vĂ©tustĂ©, l’établissement est restĂ© propriĂ©tĂ© de Ctama assurances, qui a pris l’initiative de chercher un partenaire hĂŽtelier pour rĂ©habiliter ce lieu de mĂ©moire.

Restaurer le passĂ© pour dynamiser l’avenir

Pour Mouna Ben Halima, passionnĂ©e par la valorisation du patrimoine, ce projet s’inscrit dans une vision plus large: rendre chaque recoin de la Tunisie accessible grĂące Ă  des infrastructures d’accueil dignes de ce nom. «Chaque mĂštre carrĂ© de la Tunisie mĂ©rite d’avoir des unitĂ©s d’hĂ©bergement de haut standing. On a un pays tellement riche en sites naturels et archĂ©ologiques qu’il faut donner aux gens la chance de dĂ©couvrir chaque rĂ©gion dans les meilleures conditions», insiste-t-elle.

À la diffĂ©rence de La Badira Hammamet, fleuron du luxe balnĂ©aire, le nouveau projet s’ancre dans un concept intimiste et montagnard. Avec seulement 28 chambres. Spa, restaurant Ă  la carte et services haut de gamme seront au rendez-vous pour garantir le mĂȘme standing que la maison mĂšre.

Tisser des synergies pour la région

Au-delĂ  de la simple exploitation d’un hĂŽtel, la PDG espĂšre contribuer activement Ă  la dynamique locale. Elle souligne l’importance de collaborer avec les autres acteurs touristiques dĂ©jĂ  prĂ©sents pour dĂ©velopper des offres communes et renforcer l’attractivitĂ© d’AĂŻn Draham. «On peut faire des programmes communs pour rendre la rĂ©gion encore plus attrayante. C’est une rĂ©gion trĂšs riche, elle mĂ©rite d’ĂȘtre redĂ©couverte», affirme-t-elle.

Livraison prévue pour début 2026

Les travaux de rĂ©novation devraient s’achever au premier trimestre 2026. Pour la patronne de La Badira, ce chantier dĂ©passe la simple ambition commerciale: il s’agit de prĂ©server une part d’histoire tout en offrant aux visiteurs une expĂ©rience unique, entre forĂȘts de chĂȘnes et traditions locales.

Avec ce nouveau pari, Mouna Ben Halima réaffirme une conviction forte: le tourisme tunisien a tout à gagner à se diversifier, pour mieux révéler ses trésors souvent méconnus.

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Une appli pour bloquer les rĂ©seaux sociaux aux mineurs: 5 pays passent Ă  l’action

La Commission europĂ©enne a lancĂ©, le 14 juillet 2025, un test pilote d’application de vĂ©rification d’ñge pour protĂ©ger les plus jeunes face aux risques du numĂ©rique. Cinq pays participent Ă  cette premiĂšre: la France, le Danemark, la GrĂšce, l’Italie et l’Espagne. Objectif: permettre aux internautes de prouver facilement qu’ils ont plus de 18 ans, sans rĂ©vĂ©ler d’informations personnelles superflues.

Conçu en open source, ce dispositif doit ĂȘtre interopĂ©rable avec les futurs portefeuilles europĂ©ens d’identitĂ© numĂ©rique. Chaque pays pourra l’adapter selon ses prioritĂ©s: par exemple, bloquer certains rĂ©seaux sociaux aux mineurs ou interdire l’accĂšs Ă  des services comme l’achat d’alcool en ligne.

Sur X (ex-Twitter), le prĂ©sident français Emmanuel Macron a saluĂ© «une victoire pour la protection de nos enfants»: « La Commission europĂ©enne vient de confirmer la possibilitĂ© pour les États membres d’interdire les rĂ©seaux sociaux sous un certain Ăąge. Nous y travaillons depuis des annĂ©es. Je m’y suis engagĂ©: la France sera au rendez-vous!»

Pour renforcer cet engagement, Bruxelles a publiĂ© une liste de recommandations destinĂ©es aux plateformes: paramĂ©trer les comptes des mineurs en mode privĂ© par dĂ©faut, limiter les captures d’écran et dĂ©sactiver certaines notifications pour Ă©viter la surexposition en ligne.

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Voici pourquoi la Bourse de Tunis affiche +13,3% de bénéfice global

La Bourse des valeurs mobiliĂšres de Tunis (BVMT) a publiĂ© le 14 juillet une note dĂ©taillant l’évolution des rĂ©sultats annuels des sociĂ©tĂ©s cotĂ©es pour l’exercice 2024, rĂ©vĂ©lant une performance globalement trĂšs positive. Sur les 74 sociĂ©tĂ©s cotĂ©es, 64 ont dĂ©jĂ  publiĂ© leurs Ă©tats financiers, et le rĂ©sultat global de ces entreprises s’est amĂ©liorĂ© de 13,3% par rapport Ă  l’exercice 2023, atteignant un montant total de 3 101 millions de dinars (Mtnd ) contre 2 738 Mtnd en 2023.

Cette dynamique positive est largement portée par une majorité de sociétés, puisque 46 des 64 sociétés ayant publié leurs résultats ont affiché une progression de leurs bénéfices.

Le Tunindex20, fer de lance de cette croissance

Les sociĂ©tĂ©s composant le Tunindex20, l’indice boursier de rĂ©fĂ©rence, ont jouĂ© un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans cette performance, accaparant 77,5% du rĂ©sultat global pour l’exercice 2024, soit un montant de 2 403 Mtnd. Leur progression s’élĂšve Ă  10,7% par rapport Ă  2023.

Plusieurs entreprises du Tunindex20 ont enregistré des croissances remarquables de leurs résultats:

  • ICF a bondi de 193,06%.
  • Euro-Cycles a progressĂ© de 121,34%.
  • STB a vu ses rĂ©sultats augmenter de 73,06%.
  • SAH a enregistrĂ© une amĂ©lioration de 72,82%.

Cependant, quelques sociétés ont connu des reculs, notamment UIB (-42,50%) et One Tech Holding (-21,22%).

Politique de dividendes en nette amélioration

Pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, la politique de distribution des dividendes s’est considĂ©rablement amĂ©liorĂ©e. En 2025, au titre de l’exercice 2024, 49 sociĂ©tĂ©s cotĂ©es ont distribuĂ© des dividendes, contre 47 en 2023. Le montant total distribuĂ© a atteint 1 568 Mtnd, en hausse par rapport aux 1 383 Mtnd de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Performance sectorielle diversifiée et majoritairement positive

L’analyse sectorielle rĂ©vĂšle une forte dynamique. Sur les neuf secteurs, huit ont enregistrĂ© des performances positives en 2024.

  ‱ Secteur financier: ce secteur a affichĂ© une progression globale de 9%, avec un rĂ©sultat total de 1 986 Mtnd .

    â—Š Les 12 banques cotĂ©es ont vu leurs rĂ©sultats progresser de 8,4%, atteignant 1 683 Mtnd.

    â—Š Les 7 sociĂ©tĂ©s de leasing ont enregistrĂ© une croissance de 10,7%, pour un rĂ©sultat de 116,6 Mtnd.

    â—Š Les 6 compagnies d’assurances ont amĂ©liorĂ© leurs rĂ©sultats de 10%, se situant Ă  151 Mtnd.

  • Secteur des biens de consommation: le rĂ©sultat global a progressĂ© de 15,2%. Les trois grands groupes de l’agroalimentaire (Poulina Group Holding, DĂ©lice Holding et SFBT) ont progressĂ© de 7,3%, atteignant 546 Mtnd.
  • Secteur des services aux consommateurs: ce secteur a connu la meilleure performance, avec une forte progression de 73,8%. Les concessionnaires automobiles cotĂ©s ont Ă©galement affichĂ© une croissance de 22,8%. Fait notable, les deux enseignes de la grande distribution cotĂ©es (Monoprix et Magasin GĂ©nĂ©ral), bien qu’encore dĂ©ficitaires, ont vu leur dĂ©ficit global se rĂ©duire significativement, passant d’une perte de 41 Mtnd en 2023 Ă  un dĂ©ficit de 3 Mtnd en 2024.
  • Les sous-secteurs “distribution” et “produits mĂ©nagers et de soins personnels” ont rĂ©alisĂ© les plus fortes progressions.

Les sociĂ©tĂ©s n’ayant pas encore publiĂ© leurs Ă©tats financiers

À la date de publication de cette note (14/07/2025), 10 sociĂ©tĂ©s cotĂ©es n’ont pas encore publiĂ© leurs Ă©tats financiers annuels pour l’exercice 2024. Il s’agit de: AeTECH, Alkimia, Sanimed, Somocer, Sotemail, Siphat, STIP, Tunisair, TGH et UADH.

Ces résultats sont basés sur les états financiers annuels publiés par les sociétés cotées

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Tunisie: vers la crĂ©ation d’une banque postale?

Le dĂ©putĂ© Zied El Maher a confirmĂ©, ce lundi 14 juillet 2025, sur les ondes d’Express FM dans l’émission de Wassim Bel Arbi, le dĂ©pĂŽt officiel d’un projet de loi visant Ă  crĂ©er une «banque postale» en Tunisie. Ce texte vient d’ĂȘtre transmis Ă  la Commission des finances de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple, qui entamera prochainement une sĂ©rie d’auditions Ă  raison d’une sĂ©ance hebdomadaire, mĂȘme durant la session parlementaire exceptionnelle estivale.  

Pour le député El Maher, le but est clair: désengorger les banques traditionnelles, souvent centrées sur des logiques commerciales et peu enclines à accorder de petits crédits sans garanties lourdes.
Il est à noter que le capital de départ de la banque postale peut atteindre 60 millions de dinars sur 4 ans, avec une participation possible des banques et entreprises publiques.

Le projet vise notamment:                      

  • Ă  renforcer l’accĂšs au microcrĂ©dit pour artisans et auto-entrepreneurs;
  • Ă  proposer des garanties souples, basĂ©es sur des cautions plutĂŽt que sur des hypothĂšques lourdes;
  • Ă  digitaliser une partie des services financiers pour mieux toucher les jeunes et les zones rurales.

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Le gĂ©ant brĂ©silien Embraer veut s’installer en Tunisie

Le constructeur aĂ©ronautique brĂ©silien Embraer confirme son intĂ©rĂȘt grandissant pour la Tunisie en franchissant une nouvelle Ă©tape vers une implantation directe dans le pays. Le 10 juillet 2025, une dĂ©lĂ©gation de haut niveau menĂ©e par Francisco Moraes, vice-prĂ©sident Africa Commercial Aviation chez Embraer, a Ă©tĂ© accueillie par Jalel Tebib, directeur gĂ©nĂ©ral de Fipa-Tunisia, au siĂšge de l’agence.

Cette visite s’inscrit dans la continuitĂ© des discussions entamĂ©es en mai dernier, lorsque Embraer, dĂ©jĂ  classĂ© troisiĂšme constructeur aĂ©ronautique mondial derriĂšre Airbus et Boeing, avait exprimĂ© son ambition de participer au dĂ©veloppement de l’écosystĂšme aĂ©ronautique tunisien. Il y a un mois, le groupe avait soulignĂ© son intĂ©rĂȘt pour la fabrication d’avions, la fourniture de piĂšces de rechange, mais aussi pour la formation et le transfert de compĂ©tences, dans l’objectif de renforcer la flotte nationale tunisienne.

Cette fois, l’enjeu est plus concret: Ă©valuer le potentiel de la Tunisie pour accueillir une implantation directe et examiner comment intĂ©grer les entreprises locales de la chaĂźne d’approvisionnement aĂ©ronautique dans le rĂ©seau mondial du gĂ©ant brĂ©silien. Pour Fipa-Tunisia, l’objectif est clair: attirer des investissements de rĂ©fĂ©rence pour dynamiser davantage le secteur, dĂ©jĂ  fort d’un savoir-faire reconnu en structures aĂ©ronautiques, usinage de prĂ©cision et matĂ©riaux composites.

Rappelons qu’Embraer est spĂ©cialisĂ© dans les avions rĂ©gionaux de petite et moyenne taille, prisĂ©s par de nombreuses compagnies Ă  travers le monde, mais aussi dans les segments de l’aviation d’affaires et de la dĂ©fense.

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