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BNA : un dividende de 1 Tnd par action sera versé le 17 juin 2025

La Banque Nationale Agricole (BNA) a tenu récemment son assemblée générale ordinaire, au cours de laquelle il a été décidé d’affecter le bénéfice distribuable de l’exercice 2024, dont le résultat net s’élève à 254,6 Mtnd.

L’Assemblée a approuvé la distribution d’un dividende de 1,000 Tnd par action, avec une date de mise en paiement fixée au 17 juin 2025.

Par ailleurs, deux groupements de commissaires aux comptes ont été désignés pour certifier les états financiers individuels et consolidés de la BNA pour les exercices 2025, 2026 et 2027. Il s’agit :

  • Du groupement composé du Cabinet CFA et du Cabinet Wajdi Guerfala, représenté par Fethi Saidi,

  • Et du groupement formé par le Cabinet ACB et le Cabinet Walid Tlili, représenté par Zied Khedimallah.

Leur mandat prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les états financiers de l’exercice 2027.

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Crise climatique : 7,8 millions de déplacements enregistrés en Afrique en 2024

En Afrique comme ailleurs, les catastrophes climatiques, inondations, sécheresses, tempêtes, forcent de plus en plus de personnes à fuir leur foyer. En 2024, le continent a enregistré 7,8 millions de déplacements dus à des événements météorologiques extrêmes, selon un rapport de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), soit 1,8 million de plus qu’en 2023.

Ces chiffres comptabilisent les déplacements, et non les individus, plusieurs ayant été contraints de fuir à plusieurs reprises. L’Afrique de l’Est arrive en tête avec 2,8 millions de déplacements, suivie de l’Afrique centrale (2,4 millions), région particulièrement vulnérable où sécheresses, inondations et désertification s’ajoutent aux conflits et aux crises sécuritaires.

Entre 2013 et 2024, les inondations ont été responsables de 30 millions de déplacements en Afrique, représentant plus de 70 % du total. Les sécheresses en ont causé 5 millions (12 %) et les tempêtes 5,1 millions. D’autres phénomènes comme l’élévation du niveau de la mer ou les vagues de chaleur sont encore difficiles à quantifier.

La majorité des personnes déplacées restent à l’intérieur de leur pays, bien que les mouvements transfrontaliers augmentent. Les populations les plus vulnérables, femmes, enfants, personnes âgées ou handicapées, sont les plus exposées. Le changement climatique, combiné à la pauvreté, l’instabilité ou l’insécurité alimentaire, accentue les fragilités existantes.

La FICR prévient que le nombre de déplacés climatiques en Afrique continuera d’augmenter, sous l’effet de la multiplication des événements extrêmes et de la croissance rapide dans les zones côtières exposées à la montée des eaux.

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Sbikha : Plus de 60 % des travaux achevés sur la centrale solaire

Le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, a annoncé que la centrale solaire de Sbikha (gouvernorat de Kairouan) sera opérationnelle d’ici la fin de l’année 2025.Il a précisé que le taux d’avancement des travaux dépasse actuellement les 60 %.

Doté d’une capacité de 100 mégawatts, ce projet mobilise un investissement d’environ 250 millions de dinars. Il s’inscrit dans le cadre des projets pilotes visant à accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, à réduire la dépendance aux énergies fossiles, à encourager le développement durable, à stimuler l’investissement local et à créer des emplois dans les domaines de l’ingénierie, de la construction et de la maintenance.

Intégré à la stratégie nationale de transition énergétique, le projet devrait permettre la création de plus de 400 emplois et générer, après sa mise en service prévue pour 2025, une économie annuelle estimée à près de 50 millions de dinars sur les coûts de production d’électricité et de gaz naturel.

Sahbi Amara, directeur général de la société KSB chargée de la mise en œuvre du projet, a indiqué que la centrale s’étendra sur 200 hectares et comptera 221 000 panneaux solaires, dont 10 % sont déjà installés. Bien que la société d’exécution soit chinoise, 95 % de la main-d’œuvre mobilisée est tunisienne, avec 60 % issue des régions de Metbassta, Sbikha et Alem. La centrale devrait fournir de l’électricité à environ 43 000 foyers.

Le projet a été concédé à la société émiratie Amea Power, spécialisée dans les énergies renouvelables et présente dans 20 pays. Celle-ci avait remporté l’appel d’offres international lancé en 2019 par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines. Les travaux ont débuté en mai 2024.

Cette centrale constitue le premier volet d’un programme de production solaire visant une capacité totale de 500 mégawatts dans le cadre du système de concessions, répartis sur cinq gouvernorats : Tataouine (200 MW), Tozeur (50 MW), Sidi Bouzid (50 MW), Kairouan (100 MW) et Gafsa (100 MW).

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La BCT maintient son taux directeur à 7,5 % malgré le ralentissement économique

Le Conseil d’administration de la Banque Centrale de Tunisie s’est réuni le 30 mai 2025 afin d’examiner la conjoncture économique et financière récente aux niveaux international et national, ainsi que l’évolution de l’inflation. Malgré un léger repli enregistré en avril 2025, cette dernière demeure supérieure à sa moyenne de long terme.

Sur le plan international, les prix mondiaux des principales denrées alimentaires, matières premières et sources d’énergie ont connu un recul quasi généralisé, contribuant à soutenir le processus désinflationniste en cours. Par ailleurs, l’économie mondiale a affiché une certaine résilience au premier trimestre 2025, en dépit d’un contexte marqué par une forte incertitude liée aux révisions tarifaires et aux tensions commerciales entre grandes puissances.

Au niveau national, après plusieurs trimestres d’amélioration, la croissance a ralenti au premier trimestre 2025, atteignant 1,6% en glissement annuel, contre 2,4% au trimestre précédent. Toutefois, la production industrielle a renoué avec une dynamique positive, portée notamment par la reprise du secteur du bâtiment et la bonne performance des industries agroalimentaires.

Concernant le secteur extérieur, le déficit commercial (FOB-CAF) s’est creusé pour s’établir à 7.294 Mtnd à fin avril 2025, contre 4.735 Mtnd un an plus tôt, en raison de l’augmentation des importations et du recul des exportations. Cette dégradation a pesé sur la balance des paiements, entraînant un élargissement du déficit courant à 3.260 Mtnd (1,8% du PIB), contre 1.074 Mtnd (0,6% du PIB) à la même période de l’année précédente, et ce malgré de bons résultats en matière de recettes touristiques et de transferts des travailleurs à l’étranger.

Les réserves en devises ont atteint 22,7 milliards Tnd (équivalant à 98 jours d’importation) au 29 mai 2025, contre 27,3 milliards (121 jours) à la fin de l’année 2024. Quant au taux de change du dinar, il a affiché une relative stabilité face aux principales devises, continuant à appuyer la tendance désinflationniste observée.

En avril 2025, l’inflation a repris sa trajectoire baissière, s’établissant à 5,6% contre 5,9% en mars, un repli notamment attribuable à la hausse temporaire de la demande durant le mois de Ramadan. Ce recul est principalement lié au ralentissement de l’inflation sous-jacente, mesurée hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés, qui est passée de 5,2% en mars à 4,8% en avril. L’atténuation des pressions externes sur les prix et les effets différés des mesures de politique monétaire ont ainsi favorisé la poursuite du repli graduel de l’inflation.

Tout en saluant cette évolution, le Conseil estime qu’il est nécessaire de consolider cette dynamique afin de ramener l’inflation vers sa moyenne de long terme. Il a, en conséquence, décidé de maintenir le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie inchangé à 7,5%.

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La 12e édition de Myinvestia a rassemblé plus de 24 000 participants

La Bourse de Tunis annonce la clôture de la 12e édition du challenge en ligne Myinvestia, ce vendredi 30 mai 2025, et adresse ses remerciements à l’ensemble des participants. La cérémonie de remise des prix, récompensant les quatre portefeuilles ayant enregistré les meilleurs rendements, sera organisée prochainement.

Lancée le 1ᵉʳ octobre 2024, cette édition a rassemblé 24 731 inscrits.

Pour rappel, Myinvestia vise à démocratiser les mécanismes du marché boursier et à initier les participants à la gestion de portefeuilles dans des conditions proches du réel.

La date de lancement de la 13e édition sera annoncée ultérieurement.

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COREangels déploie un fonds de 10 millions de dollars pour soutenir les startups du Moyen-Orient et d’Afrique

COREangels, réseau international d’investisseurs providentiels, a lancé un fonds d’investissement de 10 millions de dollars destiné aux startups en phase de démarrage au Moyen-Orient et en Afrique.

Créée par Maha Mandour et opérant sous la bannière de PTS Investments Holdings, l’initiative COREangels MEA vise à accompagner les jeunes entreprises technologiques alignées sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). Elle repose sur un modèle hybride combinant un réseau mondial d’investisseurs, une expertise locale et un studio d’innovation offrant des services opérationnels pour soutenir leur développement et leur expansion.

Le fonds a récemment tenu son cinquième comité d’investissement au Caire, au cours duquel cinq startups fintech ont été sélectionnées parmi plus de 1 000 candidatures pour bénéficier chacune d’un financement pouvant atteindre 150 000 dollars. Les lauréats sont : eMaisha Pay (Ouganda), RentBeta (Afrique de l’Est), Aqua Offers (Égypte), Monak (région MENA) et Reeple (Nigéria).

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Exportations vers le Brésil : la Tunisie franchit les 137 Mtnd

Les exportations tunisiennes vers le Brésil ont atteint 137 Mtnd (environ 71 millions de dollars) en 2024, portées par les mesures incitatives mises en place par le gouvernement brésilien, notamment l’exonération des droits de douane sur certains produits alimentaires, dont l’huile d’olive extra vierge. C’est ce qu’a indiqué Mourad Ben Hassine, directeur général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), lors du Forum économique tuniso-brésilien organisé jeudi à Tunis par l’UTICA.

Il a souligné que la Tunisie figure désormais au cinquième rang des fournisseurs d’huile d’olive du Brésil, avec une progression de 119 % des exportations de ce produit au cours des deux dernières années, selon un communiqué publié vendredi par le CEPEX.

Les exportations tunisiennes vers le Brésil restent diversifiées, englobant notamment les dattes, le phosphate et ses dérivés, les produits chimiques, les équipements électriques ou encore le prêt-à-porter.

Le Brésil constitue par ailleurs la principale destination des exportations tunisiennes vers les pays du Marché commun du Sud (MERCOSUR), qui comprend l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. En 2024, les échanges commerciaux avec ce marché ont dépassé 1,5 milliard Tnd.

Mourad Ben Hassine a souligné l’importance de relancer les négociations autour d’un accord de libre-échange entre la Tunisie et le MERCOSUR, estimant qu’un tel accord permettrait de dynamiser les investissements bilatéraux.

Il a rappelé que la Tunisie est un pays résolument tourné vers l’export, avec un taux d’exportation représentant 46 % de son PIB et un accès à plus de 80 marchés étrangers, totalisant plus de 1,5 milliard de consommateurs.

En marge du Forum, des rencontres professionnelles bilatérales ont été organisées entre opérateurs tunisiens et brésiliens afin d’explorer de nouvelles pistes de coopération, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des énergies renouvelables, des services numériques ou encore de l’industrie pharmaceutique.

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Capital humain et chômage des diplômés en Tunisie : des constats préoccupants au cœur des Petits Déjeuners de l’économie

Dans le cadre des Petits Déjeuners de l’économie, le projet Savoirs éco, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France en collaboration avec le Programme d’Appui aux Médias en Tunisie (PAMT 2), a organisé un échange autour de la publication « L’économie tunisienne 2025 : quels chemins pour une nouvelle prospérité ? », récemment publiée par le GI4T. L’événement a réuni des chercheurs et des journalistes économiques pour débattre de perspectives de développement fondées sur des données économiques récentes.

Parmi les intervenants, Islem Gafsi, enseignante-chercheuse en sciences économiques et en méthodes quantitatives, a présenté une analyse approfondie sur la substitution du capital humain et les dynamiques de chômage en Tunisie. Elle a notamment insisté sur l’importance du capital humain comme atout majeur pour le pays, tout en soulignant les défis importants auxquels font face les diplômés du supérieur.

Selon les données traitées à partir de l’Enquête emploi 2023, le taux de chômage global s’élève à 16 % en Tunisie. Ce taux varie toutefois fortement selon le genre (13 % pour les hommes et 20 % pour les femmes), le niveau de diplôme et la région. Chez les diplômés de l’enseignement supérieur, le chômage atteint 25 %, et une femme diplômée sur trois est en situation de chômage. Chez les jeunes de 15 à 30 ans, le taux atteint même 35 %, avec des disparités régionales notables : 12 % dans le Grand Tunis contre 38 % dans le Sud-Est.

L’intervention a également mis en lumière le phénomène des « NEET » (un terme anglophone pour désigner les jeunes ni en emploi, ni en formation, ni en études), qui représenteraient environ 740 000 personnes en Tunisie, dont plus de la moitié sont des femmes. Ce phénomène constitue un indicateur particulièrement préoccupant, avec un taux estimé à 34 % dans la population jeune.

Au-delà des chiffres, Islem Gafsi a évoqué l’importance de prendre en compte les profils individuels plutôt que de se limiter aux moyennes nationales. Elle a également insisté sur le rôle du stage dans l’employabilité, notant qu’un stage augmente significativement les chances d’être recruté. Par ailleurs, certaines formations telles que les écoles d’ingénieurs ou les masters professionnels présentent de meilleurs taux d’insertion que d’autres, notamment les licences.

Enfin, l’experte a abordé les défis liés à la migration des diplômés, en particulier des jeunes médecins. Elle a cité une donnée récente selon laquelle 1 600 médecins sur 1 900 issus de la dernière promotion ont passé un concours d’équivalence en France, dans une logique de départ. Ce phénomène, selon elle, interroge sur le coût de la formation et sur les pertes que cela représente pour l’État tunisien.

 

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