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TSI Tunisie : Le CMF nomme un administrateur judiciaire pour gérer la crise de la société d’intermédiation

Le Conseil du Marché Financier (CMF) a reçu, le 22 mai 2025, la copie exécutoire de l’ordonnance de référé rendue en date du 15 mai 2025 par le Tribunal de première instance de Tunis, ordonnant la désignation de l’expert Bilel Errahmouni en qualité d’administrateur judiciaire de la société d’intermédiation en bourse “Tuniso-Séoudienne d’Investissement” (TSI), pour une durée de trois mois.

D’après un communiqué publié, jeudi après-midi, par le CMF, cette procédure vise à « assurer la gestion administrative et financière de la société, et ce, sous la supervision d’un juge contrôleur ».

Le Conseil a précisé, aussi, que « l’administrateur judiciaire constitue la partie habilitée à représenter la société et à agir en son nom vis-à-vis de toutes les parties concernées, qu’il s’agisse des clients, des banques ou des autorités de régulation », et ce, à compter de sa nomination.

« Il est également l’interlocuteur de référence pour le traitement des réclamations et demandes liées à l’activité de la société, dans le cadre d’un contrôle judiciaire direct et sous le suivi du CMF », « en vue d’assurer la bonne gestion des intérêts liés à la société durant la période de l’administration judiciaire », lit-on encore dans le communiqué.

Il convient de noter que cette décision intervient dans le cadre du suivi rigoureux et approfondi assuré par le CMF quant à la situation de la société d’intermédiation en bourse “Tuniso-Séoudienne d’Investissement”, « laquelle fait actuellement face à de graves manquements en matière de gouvernance et de gestion, ayant conduit à une situation fragile et instable, susceptible d’avoir des répercussions négatives sur les droits et les avoirs des clients ».

Le CMF a réaffirmé, enfin, la poursuite de l’instruction approfondie de ce dossier dans le cadre de la procédure disciplinaire en cours, parallèlement aux actions judiciaires engagées, dans le but de renforcer la protection des épargnants et d’assurer l’intégrité et la stabilité du marché financier.

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Algérie : lancement de 55 projets d’investissement éligibles au partenariat étranger  

Le gouvernement algérien a lancé 55 projets industriels en partenariat avec des investisseurs locaux et étrangers dans divers secteurs industriels.

Assia Zaarour, directrice générale de l’investissement industriel au ministère de l’Industrie de l’Algérie, a déclaré, jeudi 22 mai, que « le portefeuille de projets d’investissement supervisé par le ministère comprend 55 projets prêts à être étudiés, en vue de partenariats avec des investisseurs étrangers et/ou algériens. Ils sont présentés par 37 établissements publics opérant dans divers secteurs industriels ».

Mme Zaarour a ajouté que les projets exposés couvrent divers secteurs, notamment les industries du textile et du cuir, les technologies de pointe, les industries de l’acier et du métal, l’électricité, l’électronique et l’électroménager, en plus d’autres secteurs prometteurs, selon l’Agence de presse de l’Algérie (APS).

De son côté, Imen Toumi, directrice générale adjointe de l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI), a appelé les investisseurs étrangers à profiter du climat d’affaires stimulant de l’Algérie, évoquant un certain nombre de secteurs qui offrent de réelles opportunités de croissance et d’investissement.

La responsable a indiqué que le secteur agricole, qui répond actuellement à environ 74 % des besoins alimentaires nationaux, a encore besoin d’investissements supplémentaires dans le stockage, la fabrication d’équipements et la production végétale.

Selon elle, le secteur de l’irrigation nécessite des investissements pour établir 10 nouvelles usines de dessalement d’eau de mer, en plus des besoins de fabrication de pompes, de transferts et d’installations de stockage.

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Tunisie │ Recul de l’indice de la production industrielle

L’industrie tunisienne va très mal. Les investissements dans le secteur sont en recul, ainsi que sa part dans les exportations globales du pays. Et pour ne rien arranger, l’indice de la production industrielle a baissé de 3,6% passant de 91,3 en décembre 2023 à 88 en décembre 2024.

C’est ce qui ressort du Tableau de bord de la conjoncture économique relatif au mois de mars 2025, publié par l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (Itceq), qui explique cette diminution par, principalement, la baisse de production observée au niveau des secteurs de l’énergie (-22%), des textiles, habillement et cuir (-3%), des industries chimiques (-0,9%) et des industries de matériaux de construction, céramique et verre (-0.8%).

En revanche, la production a augmenté dans le secteur des mines (+27,9%), des industries agro-alimentaires (8,3%) et des industries diverses (0,4%).

I. B. (avec Tap).

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La Tunisie lance une nouvelle étape pour renforcer la compétitivité de ses PME à l’export

Une conférence de presse a été organisée récemment à Tunis dans le cadre du lancement du programme “Trade and Competitiveness Programme (TCP), un projet financé par l’Union européenne (UE) en partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et d’autres institutions. Ce programme vise à améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises tunisiennes, particulièrement sur les chaînes de valeur exportatrices prioritaires: agriculture, agroalimentaire, textile et automobile.

Le TCP s’inscrit dans une dynamique de soutien renforcé au tissu économique tunisien. Il combine plusieurs leviers: appui technique, facilitation de l’accès au financement et accompagnement à la transition verte. Lors de cette rencontre, les intervenants ont souligné l’importance stratégique des PME, qui représentent 96% du tissu économique national, tout en jouant un rôle crucial dans la création d’emplois et le développement régional.

Pour Marco Stella, chef de section Développement économique de l’UE en Tunisie, le programme traduit la volonté de l’Union européenne de soutenir l’économie réelle. Il a rappelé que l’initiative, portée par l’UE en partenariat avec la Délégation de l’UE en Tunisie et l’Agence de développement et d’investissement de l’organisation internationale (ADIOI), permettra de mobiliser des ressources additionnelles au profit des PME tunisiennes. L’objectif est de créer un environnement propice à l’investissement, à l’innovation et à l’exportation, tout en intégrant les enjeux de durabilité.

De son côté, Jean-Luc Revéreault, chef de la Représentation de la BEI en Tunisie, a présenté les instruments mis en place pour appuyer les PME, en particulier une ligne de crédit de 170 millions d’euros, signée avec la Banque centrale de Tunisie, destinée à améliorer l’accès au financement. Il a également évoqué une future ligne de garantie pour inciter les banques à accompagner des PME à plus fort profil de risque mais à fort potentiel. Ces dispositifs s’inscrivent dans un effort régional plus large de relance post-crise et de résilience face aux enjeux géopolitiques, climatiques et économiques.

Le programme prévoit également un accompagnement spécifique pour aider les entreprises à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, à réduire leur empreinte carbone et leur consommation d’eau, notamment dans des secteurs comme le textile. Cette approche vise aussi à anticiper les nouvelles normes européennes, telles que la taxe carbone aux frontières.

Cette initiative vient renforcer la coordination entre les acteurs européens présents en Tunisie dans le cadre de l’approche Team Europe, qui fédère les efforts de la Commission européenne, de la BEI et des agences bilatérales de développement des États membres. Elle est également alignée sur les priorités du gouvernement tunisien, notamment en matière de relance économique et de soutien aux PME.

 

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TABC : des projets tunisiens présentés à la BID pour booster les exportations et l’investissement en Afrique

Le Président du Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC) , Anis Jaziri, a déclaré mercredi que le Conseil tient à participer aux différents événements économiques afin de conclure des accords de partenariat et de coopération et obtenir des financements au profit des projets et initiatives présentés par les membres du Conseil.

Jaziri a ajouté dans une déclaration à l’agence TAP, en marge des réunions annuelles du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), tenues actuellement à Alger, du 19 au 22 mai 2025, que la BID est l’une des plus grandes banques qui fournit des financements et investit en Afrique du Nord et le continent africain. Il s’agit d’une excellente opportunité que les acteurs économiques tunisiens devraient saisir, présenter leurs projets et obtenir le soutien financier nécessaire.

Le responsable a précisé que de nombreuses idées et initiatives ont été bien accueillies par les responsables bancaires, qui ont exprimé la volonté de coopérer et d’apporter leur soutien financer, notant que ces initiatives représentent des projets structurels majeurs dans le domaine des infrastructures, l’énergie et les communications en Afrique.

Il a signalé que les membres du TABC ont tenu une série de réunions avec des ministres chargés de l’investissement dans un certain nombre de pays, qualifiés d’importantes pour le développement des partenariats et l’expansion du réseau des relations mondiales, surtout avec le continent africain.

Le président du conseil a relevé  que de telles réunions permettraient à la Tunisie et aux acteurs économiques de développer leurs exportations et d’accroître leurs investissements sur le continent africain.

Il a souligné que le Conseil travaille en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger et celui de l’Économie et de la planification et participe aux événements économiques à l’étranger, dans le but de diversifier les relations de coopération avec de nouveaux partenaires tout en préservant les partenaires traditionnels.

Cet événement connait une très grande participation de la plupart des fonds d’investissement internationaux, institutions financières internationales et investisseurs d’Amérique, d’Europe et d’Asie, a-t-il fait remarquer.

Il est à noter que la Tunisie participe aux réunions annuelles de la Banque islamique de développement 2025 avec une délégation de haut niveau dirigée par le ministre de l’économie et de la planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que des représentants de plusieurs structures économiques.

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Investir dans l’IA : opportunité réelle ou excès d’optimisme ?

Cette interrogation, loin d’être une simple hypothèse de travail, traduit un constat “amer“ pour les entreprises qui ont peut-être “trop“ misé sur l’intelligence artificielle (IA), en y investissant d’importantes fortunes.  

Ainsi, une étude de IBM nous apprend que « l’investissement sur des projets en lien avec l’IA n’apporte pas spécialement une garantie de retour sur investissement ». Et pour parvenir à ce diagnostic, IBM a sondé 2 000 dirigeants dans 33 pays opérant dans 24 secteurs d’activités sur les premiers bilans qu’ils pouvaient tirer de l’IA et sur son développement dans les prochaines années. C’est ce que rapporte BDM.

Si l’on en croit l’étude d’IBM, « seulement 25 % des projets en lien avec l’IA ont atteint le retour sur investissement prévu au cours des dernières années ». Encore plus grave, « seuls 16 % (en France c’est 18 %) des projets mis en place se sont déployés à l’échelle de toute l’entreprise ».

Course à l’aveugle

Et l’étude de conclure sur ce volet : « En voulant développer rapidement des solutions à base d’intelligence artificielle, les entreprises se sont lancées dans une course à l’aveugle sans connaître tous les tenants et les aboutissants qu’un tel projet pouvait déclencher ».

Or, quand on a interrogé les chefs d’entreprise sur ce qui les a poussés à se lancer dans cette précipitation, ils ont répondu que c’est « la peur de se faire distancer par les concurrents ». Plus précisément, des 64 % des répondants reconnaissent que le risque de rester à la traîne « les pousse à investir dans certaines technologies avant même d’avoir une compréhension claire de ce qu’elles apportent à l’entreprise », et ce contre 37 % qui estiment qu’« il vaut mieux être rapide et prendre des risques plutôt que d’être prudent et de prendre son temps ».

Pas découragés

Pourtant ce faible retour sur investissement (16%) aurait pu refroidir les entreprises à investir dans des projets liés à l’intelligence artificielle, mais ce n’est pas le cas pour une majorité d’entre elles. D’ailleurs, « 61 % des dirigeants confirment qu’ils se préparent à développer des agents IA à grande échelle dans les deux prochaines années ». Et ce même si cette ambition reste tempérée par les performances à court terme de l’IA : « 65 % des dirigeants déclarent suivre attentivement le retour sur investissement avant de poursuivre ou d’augmenter leurs investissements. Une prudence assez contradictoire avec leur volonté affichée de déployer l’IA à grande échelle ».

Emploi: quant l’IA menace l’humain

L’étude d’IBM considère par ailleurs que l’humain est pris en considération dans l’investissement dans l’IA. En effet, « parmi les dirigeants interrogés, 69 % estiment que la réussite de leur entreprise réside dans leur capacité à maîtriser des stratégies complexes afin de prendre des décisions cruciales, ce qui n’est pour le moment pas réalisable avec l’intelligence artificielle ».

Ceci étant, plus de 30 % d’entre eux affirment que «… la main-d’œuvre devra se recycler ou se requalifier au cours des 3 prochaines années afin de répondre aux enjeux de l’IA ». Et l’étude de poursuivre : « Dans un marché du travail en pleine mutation, les entreprises capables de s’adapter rapidement auront une longueur d’avance. Aujourd’hui, 54 % des organisations (et 74 % en France) recrutent pour des postes liés à l’IA qui n’existaient pas encore l’an dernier. Une illustration claire de la transformation accélérée du monde professionnel ».

Conclusion : une certaine déception pour les entreprises ayant cru que l’IA était la solution toute faite pour rentabiliser leurs investissements. Cependant, l’espoir est permis, car on n’arrêtera pas cette révolution.

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