Gaza: Tout ce qui n’a pas été dit sur le 7 octobre 2023

Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – C’est une véritable guerre médiatique qui avait été engagée, et comme par hasard, l’entité sioniste était prête à faire usage d’une force de réplique très forte, avec des armes qui lui ont permis de mener à bons termes ses visées funestes. Des révélations avaient été faites, depuis l’année dernière, sur ce qui se tramait à Gaza, mais la presse occidentale a tout fait pour étouffer ces informations dans l’œuf, afin qu’elles ne se propagent pas.
L’attaque du 7 octobre 2023 est attribuée dans toute la presse au Hamas, bien que tout le monde pense, sans le dire, que ce Hamas a joué un rôle-clé dans le déclenchement des hostilités, mais, il y avait en fait d’autres factions d’attaquants résistants. Mais, après de multiples recoupements, plusieurs analystes ont une seule certitude : les autorités israéliennes ont menti. Elles commencent d’ailleurs à rétropédaler bien timidement, selon eux. Et comme on connait les islamistes, il ne serait pas impossible qu’ils n’aient pas fait partie du plan ourdi par l’entité sioniste, contre les pauvres palestiniens démunis qui errent, actuellement, comme des âmes en peine… affamés et sans aucun soutien international.
La Cour internationale de Justice (CIJ), avait rendu une première décision le vendredi 26 janvier 2025 sur des mesures urgentes contre Israël, accusé de « génocide » dans la bande de Gaza. La présidente de la CIJ a estimé qu’« au moins certains actes [à Gaza] semblent susceptibles de tomber sous le coup de la convention sur le génocide » et a ordonné à Israël de « prévenir et punir » l’incitation au « génocide ».
Les énormes mensonges visent à inverser l’accusation
Des faits invraisemblables ont été rapportés. Les prétendus « sanguinaires assaillants du Hamas » ont été accusés de mettre des bébés israéliens dans des fours, d’éventrer des femmes enceintes, de charcuter femmes et enfants.
Quatre mois après, une écrasante majorité de dirigeants, médias et personnalités continue de qualifier l’action du « Hamas » (sans jamais nommer les autres groupes) de massacre de plus de 1000 victimes. Jusque dans les rangs du mouvement ouvrier, il est question d' »une série de pogrom antisémites ». D’où sortent-ils que « le bilan de ses pogroms est de l’ordre de 1400 morts » ou qu’il s’agissait d' »une opération militaire préparée sous supervision iranienne pour aller massacrer, démembrer, violer, et se retirer ensuite » ou encore d' »une série de pogroms affirmant une visée génocidaire » ?
La fabrique à mensonge en Israël
Lors d’une enquête auprès de relais au New York Times et dans d’autres organes de presse du monde « libre », quelques personnalités ont alors commencé à rétropédaler. Le 12 octobre, Biden avait changé de version à propos de soi-disant bébés décapités.
Quelques médias tels The Craddle, Mondoweiss, The Grayzone, Times of Israel, Haaretz, +972 Magazinze, ont fait remonter à la surface des témoignages de survivants et de militaires, des rapports de police attestant d’une autre version sur le rôle de l’armée israélienne que celle de Netanyahou reprise en chœur par médias et gouvernants occidentaux.
Il sera difficile de connaître toute la vérité mais nous avons maintenant quelques certitudes. Le témoignage de Yossi Landau, chef des opérations de ZAKA pour la région sud d’Israël n’est pas crédible. ZAKA est une organisation religieuse « d’identification des victimes de catastrophes ». The Grayzone précise en effet :
« Malgré la présence de plusieurs témoins potentiels à l’intérieur de Beeri avant l’arrivée de ZAKA pour récupérer les cadavres, aucun témoignage indépendant corroborant les affirmations de Landau n’a encore fait surface. De plus, aucun décès de frères et sœurs âgés de 6 à 8 ans n’a été enregistré à Beeri le 7 octobre. Toute trace d’un jeune enfant tué de la manière décrite par Landau est également inexistante, tout comme les photos de la famille assassinée qu’il a décrite. En fait, les seuls frères et sœurs proches de cette tranche d’âge qui sont morts dans la communauté ce jour-là – les jumeaux Liel et Yanai Hetrzroni, 12 ans – ont été tués par les bombardements de chars israéliens. »
Le « témoignage » de ce Yossi Landau avait été repris par Blinken lui-même qui a rapporté cette « scène horrible destinée à illustrer la sauvagerie du Hamas ». « Un jeune garçon et une jeune fille, âgés de 6 et 8 ans et leurs parents autour de la table du petit-déjeuner ». « l’œil du père a été arraché devant ses enfants. Le sein de la mère a été coupé. Le pied de la fille a été amputé, les doigts du garçon ont été coupés avant leur exécution ». Cet abominable racontar, mille fois répété, est évidemment entièrement faux.
Le journal Libération confirme : « le bilan presque définitif confirme que certaines horreurs alléguées, parfois relayées hâtivement au plus haut niveau pour obtenir le soutien international, n’ont pas eu lieu ». Tout ce qui a été dit sur le massacre de bébés est entièrement faux : « Le mensonge de « 40 bébés massacrés par le Hamas » est parti d’une déclaration d’une correspondante de la chaîne israélienne i24 News (détenue par le milliardaire français Patrick Drahi également propriétaire de BFMTV), à partir d’un Kibboutz qui venait d’être libéré, le 10 octobre ».
Dans toute la presse occidentale, le décompte des victimes n’est fait qu’à partir des données officielles israéliennes. Comment se fait-il qu’en pleine propagande de guerre on ne prenne en compte que les données venant d’un seul camp ? D’ailleurs ces données sont déjà revues à la baisse par les autorités israéliennes elles-mêmes.
Les mensonges mille fois répétés deviendront-ils des vérités ?
Jamais une entreprise du mensonge n’a été aussi monstrueuse que celle de l’Etat d’Israël depuis ce 7 octobre. Les journalistes qui essaient de faire leur métier n’ont jamais été autant en danger. Ils risquent leur vie quotidiennement pour nous faire parvenir des brides de vérité. 81 journalistes ont été tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre. 77 journalistes tués à Gaza en quatre mois selon le décompte du CPJ. Un article de Médiapart qui veut leur rendre hommage précise : « Jamais autant de journalistes ne sont morts en si peu de temps, ni durant les deux guerres mondiales, ni durant les guerres du Vietnam, de Bosnie, d’Irak, d’Afghanistan, pour citer quelques-unes des plus meurtrières. En Ukraine, depuis deux ans, 17 journalistes ont été tué·es, selon le CPJ. »
La férocité du combat contre la vérité des sionistes est à la hauteur de leur projet… Ils sont accusés de génocide par la Cour Internationale de Justice. C’est un blocus de l’information qui est organisé à Gaza pour masquer toutes les atrocités auxquelles se livre l’armée des sionistes. Reporters Sans Frontières a déposé plainte devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre commis contre les journalistes en Palestine et en Israël. Ne comptez pas sur ces criminels pour raconter ce qui s’est réellement passé le 7 octobre.