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Zone euro : l’activité économique privée s’est contractée en mai

L’activité du secteur privé de la zone euro s’est contractée en mai, surprenant les analystes qui s’attendaient à une croissance, le secteur des services enregistrant sa pire performance en 16 mois.

Plus précisément, l’indice composite mondial des directeurs d’achat (PMI) compilé par S&P a chuté en mai à 49,5 points contre 50,4 points en avril, et ce pour la première fois cette année. Les analystes avaient prédit que l’indice augmenterait à 50,6 points.

Les données concernant l’Allemagne ont également surpris les analystes, l’indice PMI étant tombé en dessous de 50 points, avec une retenue correspondante dans le secteur des services. En revanche, la France a réussi à franchir le « seuil de croissance » pour le neuvième mois consécutif.

Dans le même temps, le secteur industriel a dépassé le secteur des services pour la première fois depuis la pandémie. Ce qui peut être attribué aux tarifs douaniers américains et aux efforts des fabricants pour empêcher leur mise en œuvre.

« Les fabricants ont augmenté leur production pour le troisième mois consécutif et pour la première fois depuis avril 2022, les nouvelles commandes n’ont pas diminué », est-il noté.

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Japon : l’inflation ne faiblit pas

L’inflation sous-jacente au Japon a accéléré en avril à son rythme annuel le plus rapide depuis plus de deux ans en raison de la hausse constante des prix des denrées alimentaires. C’est ce qui ressort des données qui viennent d’être publiées, augmentant la probabilité d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année. 

Ces données sur l’inflation soulignent la difficulté de la Banque du Japon à équilibrer les pressions sur les prix dues à l’inflation alimentaire persistante et les vents contraires à la croissance provoqués par les tarifs douaniers du président américain, Donald Trump.

En effet, l’indice des prix à la consommation (IPC) de base, qui exclut les produits frais mais inclut les prix du pétrole, a augmenté de 3,5 %, dépassant les prévisions du marché qui tablaient sur une hausse de 3,4 % et s’accélérant par rapport à une hausse de 3,2 % en mars.

Il s’agit également du rythme de croissance annuel le plus rapide pour l’indice depuis la hausse de 4,2 % en janvier 2023, se maintenant au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale (BoJ) pendant plus de trois ans.

« L’inflation sous-jacente est restée forte en avril malgré la réduction des frais de scolarité dans les lycées publics », a déclaré Marcel Thieliant, responsable de l’Asie-Pacifique chez Capital Economics. « Notre propre point de vue est que la force persistante de l’inflation convaincra la BoJ de relever à nouveau les taux d’intérêt en octobre ».

Un sondage Reuters, réalisé du 7 au 13 mai, a montré que la plupart des économistes s’attendent à ce que la BoJ maintienne ses taux stables jusqu’en septembre, une petite majorité prévoyant une hausse d’ici la fin de l’année.

La récente hausse de l’inflation est principalement due à une flambée des prix alimentaires de 7 %, signe que de nombreuses entreprises ont augmenté leurs prix au début du nouvel exercice fiscal japonais en avril. Le prix du riz a grimpé de 98,6 % le mois dernier par rapport à l’année précédente. Tandis que celui du chocolat a bondi de 31 %.

Un autre indice, excluant les prix du carburant et des produits frais et considéré par la Banque du Japon comme un meilleur indicateur de la pression sur les prix induite par la demande, a progressé de 3,0 % en avril par rapport à l’année précédente, selon les données. Cette hausse s’est accélérée par rapport à la hausse de 2,9 % enregistrée en mars.

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Le G7 met en garde contre les « déséquilibres excessifs » de l’économie mondiale

Les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales du G7 se sont engagés à remédier aux « déséquilibres excessifs » de l’économie mondiale, selon un projet de déclaration cité Bloomberg News, jeudi 22 mai 2025.

Les ministres des Finances du G7 ont souligné la nécessité d’une compréhension commune de la manière dont « les politiques et pratiques non marchandes compromettent la sécurité économique mondiale ». Ils ont déclaré qu’ils étaient d’accord sur l’importance de créer des conditions de concurrence équitables et d’adopter une approche largement coordonnée pour remédier aux dommages causés par ceux qui ne suivent pas les mêmes règles et manquent de transparence.

Ces remarques font partie d’un communiqué final en cours de préparation pour résumer trois jours de réunions (20, 21 et 22 mai) entre des responsables des pays du G7 – les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon – à Banff, au Canada.

Le projet prévoit une analyse de la « concentration du marché et de la résilience de la chaîne d’approvisionnement internationale ».

Il mentionne également la reconnaissance de l’augmentation des expéditions internationales dites de faible valeur, aussi appelées expéditions « de minimis », généralement en provenance de détaillants chinois comme Temu et Shein. « Ces expéditions risquent de surcharger les systèmes douaniers et de perception des impôts et d’être utilisées pour faire passer en contrebande des matières illicites, notamment des drogues ».

Le projet de déclaration ne parvient cependant pas à mettre en évidence l’acrimonie et les profonds désaccords entre les alliés au sujet des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump. Il y a un an, en Italie, le groupe des ministres des Finances avait réitéré son engagement en faveur d’un « système multilatéral libre, juste et fondé sur des règles », mais à Banff, cet engagement a été édulcoré pour se résumer à « la poursuite de nos objectifs politiques communs ».

La déclaration fait référence aux inquiétudes soulevées par les organisations internationales lors de la dernière réunion du groupe en avril concernant la manière dont l’incertitude politique pèse sur la croissance, mais minimise l’évolution de ces risques.

« Nous reconnaissons que l’incertitude en matière de politique économique a diminué depuis son pic et nous travaillerons ensemble pour réaliser de nouveaux progrès », indique le plan.

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Trump : l’UE doit supprimer unilatéralement ses droits de douane, sinon 20 % de riposte

Le Financial Times rapporte, vendredi 23 mai 2025, que les négociateurs commerciaux du président américain Donald Trump font pression sur l’Union européenne pour qu’elle réduise unilatéralement les droits de douane sur les produits américains.

Les négociateurs affirment que sans concessions il n’y aura pas de progrès dans les discussions visant à éviter l’imposition d’un tarif supplémentaire de 20 %, qualifié de « réciproque ».

Selon des sources bien informées citées par le média, le représentant américain au Commerce, Jamison Greer, s’apprête à informer ce 23 mai son homologue européen, Maroš Šefčović, que la dernière « note interprétative » soumise par Bruxelles lors des négociations ne répond pas aux attentes américaines.

Les États-Unis sont consternés par le fait que l’Union européenne n’a proposé que des réductions tarifaires réciproques, au lieu de s’engager à les réduire unilatéralement, comme l’ont proposé certains autres partenaires commerciaux de Washington. L’UE n’a pas non plus réussi à présenter la taxe numérique proposée comme point de négociation. Ce que réclament les États-Unis.

Bien que l’Union européenne cherche à élaborer un texte commun pour encadrer les discussions, les deux parties restent très éloignées, selon des sources proches des discussions citées par le Financial Times.

Réduire le déficit commercial de 192 milliards d’euros

MM. Greer et Šefčović doivent se rencontrer à Paris le mois prochain (juin). Une rencontre qui devrait être un test crucial pour savoir si les deux parties peuvent éviter une escalade de leur conflit commercial. Les États-Unis insistent pour que Bruxelles adopte des mesures visant à réduire le déficit commercial de 192 milliards d’euros.

Malgré l’échange de documents de négociation entre les deux parties, peu de progrès ont été réalisés depuis que Trump a annoncé une période de négociation de 90 jours. Un troisième responsable au courant des discussions a déclaré qu’il n’était pas optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord qui permettrait d’éviter les droits de douane américains sur les importations européennes. « L’échange de messages ne constitue pas un réel progrès… Nous ne faisons toujours pas de réels progrès », a-t-il souligné.

Londres devance l’Union européenne dans l’accord avec Washington

Le Royaume-Uni a conclu un accord qui maintient les tarifs « réciproques » de 10 % imposés par Trump, mais a reçu un quota sans droits de douane pour ses exportations d’acier et une réduction des tarifs à 10 % sur 100 000 voitures. Il a également dû autoriser davantage d’importations d’éthanol et de viande américains…

Certains diplomates européens estiment que les États-Unis maintiendront un minimum de 10 % dans tout accord, un point de vue que de nombreux ministres européens du Commerce considèrent comme une justification à des représailles.

Supprimer tous les droits de douane

Les États-Unis considèrent que l’offre européenne actuelle – qui comprend la suppression de tous les droits de douane sur les produits industriels et certains produits agricoles si Washington fait de même – est dans l’intérêt de Bruxelles, compte tenu de son utilisation de normes réglementaires pour empêcher les importations.

Washington a envoyé à Bruxelles ses conditions standard pour tout accord, qui incluent la facilitation des investissements des entreprises américaines dans l’UE, la réduction des restrictions réglementaires et la reconnaissance des normes alimentaires et de production américaines. Elle appelle également à la suppression des taxes numériques nationales…

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Algérie : lancement de 55 projets d’investissement éligibles au partenariat étranger  

Le gouvernement algérien a lancé 55 projets industriels en partenariat avec des investisseurs locaux et étrangers dans divers secteurs industriels.

Assia Zaarour, directrice générale de l’investissement industriel au ministère de l’Industrie de l’Algérie, a déclaré, jeudi 22 mai, que « le portefeuille de projets d’investissement supervisé par le ministère comprend 55 projets prêts à être étudiés, en vue de partenariats avec des investisseurs étrangers et/ou algériens. Ils sont présentés par 37 établissements publics opérant dans divers secteurs industriels ».

Mme Zaarour a ajouté que les projets exposés couvrent divers secteurs, notamment les industries du textile et du cuir, les technologies de pointe, les industries de l’acier et du métal, l’électricité, l’électronique et l’électroménager, en plus d’autres secteurs prometteurs, selon l’Agence de presse de l’Algérie (APS).

De son côté, Imen Toumi, directrice générale adjointe de l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI), a appelé les investisseurs étrangers à profiter du climat d’affaires stimulant de l’Algérie, évoquant un certain nombre de secteurs qui offrent de réelles opportunités de croissance et d’investissement.

La responsable a indiqué que le secteur agricole, qui répond actuellement à environ 74 % des besoins alimentaires nationaux, a encore besoin d’investissements supplémentaires dans le stockage, la fabrication d’équipements et la production végétale.

Selon elle, le secteur de l’irrigation nécessite des investissements pour établir 10 nouvelles usines de dessalement d’eau de mer, en plus des besoins de fabrication de pompes, de transferts et d’installations de stockage.

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Bruxelles dévoile un plan d’armement de 150 milliards d’euros

Un nouveau fonds phare pour les achats d’armes a été signé mercredi 21 mai par les ambassadeurs de l’Union européenne, qui sera mis en place rapidement pour fournir des prêts de 150 milliards d’euros (170 milliards de dollars) pour des projets de défense, en raison des craintes concernant la Russie et des doutes sur la future protection de l’Europe contre les États-Unis.

La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, a proposé ce fonds en mars alors que les dirigeants européens craignaient de plus en plus de ne pas être sûrs que l’administration de Donald Trump les défendrait contre les attaques.

Alarmés par la progression de l’armée russe en Ukraine et craignant d’être la prochaine cible de Moscou, les pays de l’UE ont déjà augmenté leurs dépenses de défense de plus de 30 % au cours des trois dernières années. Mais les dirigeants européens estiment que cela n’est pas suffisant.

L’initiative de l’UE, connue sous le nom de Security Action for Europe (SAFE), vise à briser les barrières nationales en finançant des projets communs entre les pays de l’UE et comporte un fort élément « acheter européen » car elle vise à renforcer l’industrie de la défense du continent, comme le rapporte Reuters.

Pour qu’un projet soit éligible au financement SAFE, 65 % de sa valeur doit provenir d’entreprises basées dans l’UE, dans l’Espace économique européen au sens large ou en Ukraine.

Toutefois, les entreprises des pays ayant signé un partenariat de sécurité et de défense avec l’UE peuvent également être éligibles, à condition de remplir des conditions supplémentaires.

Ces prêts seront ouverts aux pays non membres de l’UE, comme la Norvège et l’Ukraine, qui ont signé un partenariat de défense et de sécurité, ainsi qu’au Royaume-Uni. La Grande-Bretagne, qui a signé un accord de partenariat similaire avec l’UE le 19 mai à Londres, ou les pays candidats.

La Commission a utilisé une procédure accélérée pour lancer la législation, contournant le Parlement européen et ne nécessitant qu’une majorité qualifiée des 27 États membres de l’UE.

Les ambassadeurs représentant ces pays se sont mis d’accord mercredi sur une législation négociée au cours des deux derniers mois, qui conserve une grande partie de la proposition initiale. Les ministres devraient l’approuver le 27 mai, dernière étape juridique du processus.

Antonio Costa, président du Conseil européen des dirigeants de l’UE, a salué l’accord de mercredi comme « une étape importante vers une Europe plus forte ».

La proposition de règlement en cours d’approbation stipule que le coût des composants produits par l’industrie européenne de défense (établie dans l’UE, dans un pays de l’EEE/AELE ou en Ukraine) ne doit pas être inférieur à 65 % du coût total de l’équipement militaire final. Le pourcentage restant, jusqu’à 35 %, peut provenir de pays non membres de l’UE, de pays de l’EEE/AELE ou d’Ukraine.

Il est à noter que pour la participation de la Turquie, comme pour tous les autres pays candidats à l’adhésion, un type d’accord différent doit être conclu, qui sera approuvé par le Conseil.

« Safe » fait partie d’un programme plus vaste de réarmement du continent européen, « ReArm Europe », présenté fin mars par la Commission européenne, qui vise à mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros.

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Économie allemande : vers zéro croissance pour 2025 ?

Le Conseil allemand des experts économiques prévoit une croissance nulle pour l’économie allemande cette année. La principale raison étant la politique douanière américaine. L’espoir d’une relance de la croissance est toutefois perceptible dans le prochain plan économique du nouveau gouvernement.

« L’économie allemande sera affectée dans un avenir proche par deux facteurs : la politique douanière américaine et le plan économique du gouvernement ». C’est ce qu’a déclaré mercredi 21 mai la présidente du Conseil allemand des experts économiques, Monika Schnitzer. Elle présentait plus tôt dans la journée le rapport de printemps des « sages » de l’économie et mettait en avant simultanément le défi et l’opportunité de la période actuelle.

« Cependant, les risques risquent de l’emporter sur les avantages cette année. L’économie allemande traverse encore une phase de forte faiblesse et a récemment peu bénéficié de la croissance économique mondiale. L’introduction de droits de douane par les États-Unis pèse sur l’activité économique mondiale et le commerce international de marchandises »,indique encore le rapport. Tout en soulignant que le marché américain est le plus important pour les exportateurs allemands. Puisque ces derniers y ont exporté 10,4 % de leurs marchandises en 2024. Soit le pourcentage le plus élevé depuis 2002.

« Si le conflit commercial entre l’UE et les États-Unis s’intensifie davantage, cette incertitude en matière de politique commerciale pourrait avoir un impact négatif sur les décisions d’investissement des entreprises ». Ainsi ont déclaré les économistes, expliquant la révision à la baisse de leur précédente prévision de croissance de 0,4 %. Sachant que la Commission européenne a déjà révisé ses prévisions pour l’économie allemande, de 0,7 % à zéro. Les cinq « sages » estiment cependant que le PIB allemand augmentera de 1 % en 2026.

Le Conseil s’attend simultanément à un coup de pouce significatif à l’économie grâce au prochain paquet économique du nouveau gouvernement fédéral. Et il évalue positivement les récents changements constitutionnels concernant le « frein à l’endettement ». « Si elles sont utilisées correctement, elles offrent des opportunités de modernisation et de relance économique », souligne le rapport. Et ce, en vue de lever les restrictions d’emprunt et de créer un fonds spécial de 500 milliards d’euros pour l’entretien des infrastructures de base. Le « défi principal » est l’utilisation des fonds pour véritablement conduire à la croissance.

« L’impact à long terme sur le PIB est d’autant plus important que ces fonds sont utilisés à des fins d’investissement. Si, au contraire, ces fonds sont davantage utilisés pour la consommation, cela augmenterait le ratio d’endettement », a averti Achim Truger, membre du Conseil. Tout en qualifiant d’« insuffisantes » les mesures de protection prises jusqu’à présent, qui, estime-t-il, « créent une marge de manœuvre importante pour réaffecter les dépenses du budget principal, à hauteur de 1,2 % du PIB ».

Au final les économistes considèrent que les mesures prises jusqu’à présent pour limiter la bureaucratie sont insuffisantes. De même qu’ils estiment le coût de l’accomplissement des obligations bureaucratiques à environ 65 milliards d’euros par an. Le rapport souligne également que « l’acceptation sociale des changements structurels dépend dans une large mesure de notre capacité à créer des perspectives d’avenir pour les régions particulièrement touchées par la stagnation économique ».

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Le système financier mondial est menacé, alerte la BCE

La Banque centrale européenne (BCE) tire la sonnette d’alarme pour inciter les investisseurs à se tourner vers d’autres actifs que les actifs américains, dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant le risque qui accompagne désormais les « valeurs refuges » traditionnelles en raison des tarifs douaniers de Donald Trump. 

Mercredi 21 mai 2025 dans sa « Revue de stabilité financière », elle a prévenu que les inquiétudes actuelles des investisseurs pourraient avoir un impact sur le système financier mondial.

La BCE estime que l’abandon des actifs considérés comme des « valeurs refuges », tels que le dollar et les obligations d’État américaines, suite aux annonces de Trump sur les tarifs douaniers en avril, pourrait indiquer un « changement de régime fondamental ».

Cela augmente le risque de « changements plus larges dans les flux de capitaux mondiaux ». Et« cela pourrait potentiellement avoir des implications de grande portée pour le système financier mondial ».

« Le changement brutal de la politique tarifaire américaine fait partie d’un changement plus large de l’environnement géopolitique, avec des implications économiques et financières qui pourraient mettre à l’épreuve davantage la stabilité financière de la zone euro, a déclaré le vice-président de la BCE, Luis de Guindos. L’incertitude demeure dans de nombreux domaines politiques importants au-delà du commerce ».

La BCE a également souligné les risques liés aux cryptomonnaies, telles que les stablecoins, notamment compte tenu de la hausse des valorisations et des interconnexions plus étroites entre l’écosystème des actifs numériques et la finance traditionnelle. Cela « augmente les chances de canaux de transmission importants », note la BCE.

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Grande-Bretagne : l’inflation atteint 3,5 % en avril

L’inflation au Royaume-Uni a augmenté plus que prévu, atteignant son taux le plus élevé depuis plus d’un an. Les ménages ayant été touchés par une série de hausses de prix au cours de ce qui a été qualifié de « terrible avril » dans les médias britanniques.

L’augmentation des prix de l’énergie, de l’eau et d’autres prix déterminés administrativement a poussé l’inflation à 3,5 % contre 2,6 %, a déclaré mercredi 21 mai l’Office for National Statistics du Royaume-Uni. Ce chiffre est supérieur aux prévisions de 3,4 % de la Banque d’Angleterre et aux 3,3 % attendus par les économistes.

L’inflation des services, que la Banque d’Angleterre (BoE) surveille de près pour détecter des signes de pressions sous-jacentes sur les prix, s’est accélérée à 5,4 % contre 4,7 %. La banque centrale s’attendait à un taux de 5%.

Ces chiffres reflètent en grande partie une augmentation de 6,4 % du plafond des prix de l’énergie — le plafond maximal autorisé par les fournisseurs pour augmenter les prix du gaz et de l’électricité. Les consommateurs ont également dû faire face à des factures d’eau, des tarifs de train et des taxes locales plus élevés, alors qu’un large éventail de dépenses de base a augmenté.

Ces fortes augmentations ont coïncidé avec l’introduction d’une augmentation de 26 milliards de livres (34,8 milliards de dollars) des cotisations sociales payées par les employeurs et d’une augmentation de près de 7 % du salaire minimum, toutes deux annoncées dans le budget d’octobre.

Les enquêtes ont montré qu’un pourcentage élevé d’entreprises prévoyaient d’augmenter leurs prix afin de protéger leurs marges bénéficiaires.

Cela laisse l’inflation bien au-dessus de son objectif de 2 %, la BoE s’attendant à ce que le taux s’accélère encore pour atteindre un pic de 3,7 % en septembre. Il s’agit d’un nouveau coup dur pour le Premier ministre Keir Starmer, alors que les ménages sont confrontés à une nouvelle pression sur le coût de la vie à un moment où les tarifs douaniers de Donald Trump pèsent sur les perspectives économiques.

La reprise devrait s’avérer temporaire et la BoE ne s’attend pas à des effets secondaires, où les travailleurs et les entreprises réagiraient en augmentant leurs revendications salariales et leurs prix. Cependant, la croissance des salaires restant obstinément élevée, les décideurs politiques continuent de privilégier une approche progressive pour réduire les taux d’intérêt.

Enfin, la livre sterling s’échangeait 0,5 % plus haut par rapport au dollar mercredi matin à Londres.

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Algérie : les cinq plus grandes mines pour un changement qualitatif de l’économie du pays

Les cinq mines les plus importantes d’Algérie figurent en tête de la liste des projets stratégiques sur lesquels l’État compte pour réaliser un changement qualitatif dans la structure de l’économie nationale.

Ces projets représentent un point de départ pratique pour diversifier les sources de revenus, renforcer les industries manufacturières et réduire la dépendance au pétrole et au gaz, soutenus par des investissements massifs et l’emploi de milliers de travailleurs.

Selon les données de l’Energy Platform, basée à Washington publiées le 21 mai 2025, les cinq principales mines d’Algérie sont au cœur de la vision du pays visant à exploiter son potentiel minéral qui jusqu’à récemment n’était exploité qu’à 10 %.

Les cinq principales mines d’Algérie comprennent des ressources de minerai de fer, de phosphate, de zinc et de plomb, et leurs perspectives s’étendent à l’or et même aux diamants.

Avec les directives du président algérien Abdelmadjid Tebboune de faire des ressources minérales une priorité dans la politique économique, le rythme des travaux sur le terrain s’est accéléré pour lancer et activer de grands projets miniers qui avaient été reportés pendant des décennies. Des partenariats nationaux et internationaux ont été mobilisés pour les mener à bien dans des délais records.

2023, année de la résurgence minière

Cette décision représente une véritable transformation, puisque 2023 a été témoin de ce que l’on peut décrire comme « l’année de la résurgence minière », suite au lancement d’un certain nombre de ces projets à travers le pays, du sud-ouest à l’extrême nord-est.

On estime actuellement que l’Algérie n’a exploité que 10 % de ses ressources minérales. Ce qui renforce l’importance des efforts actuels de l’État pour accélérer l’exploitation des cinq mines les plus importantes d’Algérie.

Dans ce contexte, les projets ne représentent pas seulement des sommes colossales dans le budget de l’État, mais plutôt de véritables outils pour remodeler l’économie nationale et parvenir à un développement global dans les différentes régions du pays, du sud-ouest à l’extrême-est.

Grâce à la nouvelle structure législative et à la volonté de créer de la valeur ajoutée, les cinq mines les plus importantes d’Algérie sont sur le point de devenir l’épine dorsale de l’industrie manufacturière et un puissant moteur de croissance économique en dehors du secteur des hydrocarbures.

Les principales mines d’Algérie

Mine de GharJbilet

La mine de Ghar Djebilet est la plus grande des cinq principales mines d’Algérie, avec une réserve massive estimée à 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer, dont 1,75 milliard de tonnes sont directement exploitables.

La mine, découverte en 1952, est située dans le sud-ouest de l’Algérie. Cependant, son exploitation réelle n’a commencé qu’en 2022, ce qui en fait l’un des projets les plus retardés en Algérie, malgré son importance.

Le projet a été lancé dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois sous la supervision de la Société nationale du fer et de l’acier (FERA) et du consortium chinois CMH.

Mine du mont Onq

La mine de Jebel Onq est le deuxième plus grand projet parmi les cinq plus grandes mines d’Algérie et représente l’épine dorsale du projet intégré de phosphate dans l’est du pays.

Selon les données du secteur minier algérien sur la plateforme énergétique spécialisée, Jebel Onq couvre les provinces de Tébessa, Souk Ahras, Skikda et Annaba.

Les réserves de la mine sont estimées à 2,8 milliards de tonnes de phosphate et le projet vise à produire 10 millions de tonnes de matière première par an, 6 millions de tonnes de concentré de phosphate et environ 4 millions de tonnes d’engrais.

La valeur des investissements dans la mine de Jebel Onq s’élève à environ 7 milliards de dollars et est le résultat d’un partenariat entre des sociétés nationales (Asmidal et Mines algériennes) et des sociétés chinoises (Wuhan et Yunnan Tian’an).

Mine de Tala Hamza

La mine de Tala Hamza-Oued Amizour est un nouveau projet inscrit dans les plans du ministère de l’Energie et des Mines. Elle est située dans la région de Tala Hamza de la province de Béjaia et s’étend sur une superficie de 23,4 hectares.

Wadi Amizour est également l’une des cinq premières mines d’Algérie, avec des réserves estimées à 34 millions de tonnes de minerai de zinc, ce qui la place parmi les dix premières au niveau mondial. La première pierre du projet a été posée fin 2023 dans le cadre d’un partenariat algéro-australien avec un investissement de 400 millions de dollars.

Prévue pour être mise en service en juillet 2026, la mine devrait produire environ 170 000 tonnes de concentré de zinc et 30 000 tonnes de plomb par an, créant des milliers d’emplois et soumise à des normes environnementales strictes.

Mine d’Amsemsa

La mine d’or d’Amsemsa, située à 460 kilomètres dans la région d’Ain Guezzam à l’ouest de la province de Tamanrasset, à l’extrême sud du pays près de la frontière avec le Niger, et découverte et développée par GMA Resource Plc, est l’une des cinq premières mines d’Algérie, étant la mine d’or la plus productive du pays.

Les gisements d’or de la mine s’élèvent à environ 70 tonnes, avec des réserves estimées à environ 3,38 millions de tonnes. Elle représente un échantillon des mines dispersées dans la région du Hoggar, dans le sud de l’Algérie, une région au terrain géologique difficile et aux métaux précieux abondants.

L’Algérie possède un stock important de métaux précieux, notamment d’or. Ce qui lui a permis de se classer en tête de la liste des pays d’Afrique et troisième du monde arabe en termes de taille de ses réserves d’or, qui, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de l’or, sont estimées à 173,6 tonnes.

Mine de Jebel Reggane

Bien qu’elle ne soit pas encore pleinement exploitée, la région de Jebel Reggane dans la province d’Adrar est considérée comme ayant un potentiel important de production de diamants, selon des études géologiques récentes.

Ce site fait actuellement l’objet d’une exploration intensive et pourrait devenir une mine prometteuse à l’avenir, le plaçant parmi les cinq premières mines d’Algérie.

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Fusillade à Washington DC : deux diplomates israéliens tués

Deux membres du personnel de l’ambassade d’Israël ont été tués dans une fusillade à Washington DC. Cela s’est produit mercredi soir 21 mai, près du Musée juif de la capitale américaine.

Le ministère israélien des Affaires étrangères confirme que les victimes sont Yaron Lischinsky et Sarah Lynn Milgrim. Un suspect est en garde à vue. « Le suspect a scandé ‘Libérez, libérez la Palestine’ pendant sa détention », déclare Pamela Smith, chef de la police métropolitaine de Washington. « Nous pensons que la fusillade a été commise par un seul suspect », a-t-elle ajouté.

Les dirigeants américains et israéliens ont condamné cette tuerie. Tandis que la Chine a exhorté les parties concernées, en particulier Israël, à ne pas recourir à l’escalade.

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L’UE va octroyer 4 milliards d’euros de prêt à l’Égypte

L’Union européenne fournira 4 milliards d’euros d’aide financière à l’Égypte suite à un accord entre les 27 États membres et le Parlement européen. L’annonce a été faite récemment par le Conseil européen.

Cette assistance macroéconomique, sous forme de prêts, permettra à l’Égypte, en combinaison avec un programme du Fonds monétaire international (FMI), de couvrir une partie de ses besoins de financement, a précisé le Conseil européen dans le communiqué.

Toutefois, le décaissement de cette assistance macroéconomique est lié à des « progrès satisfaisants » dans la mise en œuvre à la fois des mesures prévues dans le programme du FMI, pour la période 2024-2027, et des mesures supplémentaires à convenir par la Commission européenne et le Caire, selon l’annonce.

A souligner également que ledit accord doit être formellement approuvé par les 27 et le Parlement européen.

Rappelons que l’Union européenne et l’Égypte ont signé en mars 2024 un accord bilatéral de « partenariat stratégique » qui comprend une promesse de financement total de 7,4 milliards d’euros, dont 5 milliards d’aide macroéconomique. La première tranche, d’un montant de 1 milliard d’euros, a été libéré en avril 2024.

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Les exportations chinoises de smartphones vers les États-Unis chutent de 72 %

Les expéditions chinoises d’iPhones et d’autres smartphones d’Apple vers les États-Unis sont tombées à leur plus bas niveau depuis 2011 en avril, à 72 %, soulignant l’impact des tarifs douaniers de Trump sur les échanges commerciaux entre les deux plus grandes économies du monde. 

Plus précisément, les exportations de smartphones ont chuté de 72 % en avril, passant sous la barre des 700 millions de dollars. Tandis que les exportations totales chinoises vers les États-Unis ont chuté de 21 %, selon les données publiées le 20 mai par le magazine Capital.

Les investisseurs craignent que les tensions commerciales n’érodent une partie des échanges bilatéraux entre les États-Unis et la Chine, qui ont atteint 690 milliards de dollars en 2024, décimant les industries et augmentant les prix pour les consommateurs.

Les trois principaux produits importés par les États-Unis de Chine en 2024 étaient les smartphones, les tablettes et les batteries lithium-ion.

La valeur des exportations de composants de téléphone vers l’Inde – qui abrite la plus grande base de production d’iPhone d’Apple en dehors de la Chine – a presque quadruplé au cours de l’année écoulée. Apple a accéléré le transfert de sa production vers l’Inde, bien que Trump ait récemment exprimé son opposition.

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Changement climatique : pertes de 28 milliards d’euros par an pour le secteur agricole

L’industrie agricole de l’Union européenne perd 28 milliards d’euros par an en raison des risques climatiques croissants tels que les sécheresses et les inondations, selon une nouvelle étude européenne.

Ce coup dur, dû aux conditions météorologiques défavorables, équivaut à environ 6 % de la production agricole, selon un rapport publié mardi 20 mai par la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Commission européenne.

Et comme le prévient le rapport, les dommages liés au climat pourraient atteindre 40 milliards d’euros d’ici le milieu du siècle.

« Le changement climatique et ses conséquences pourraient limiter l’accès des agriculteurs au financement, car les banques pourraient devenir encore plus réticentes à prendre des risques qu’aujourd’hui ». C’est ce qu’a déclaré Christophe Hansen, commissaire européen à l’Agriculture et à l’Alimentation, dans un communiqué, appelant à agir pour faire face aux risques climatiques dans le secteur.

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France : un rapport pointe l’influence croissante des Frères musulmans

Un rapport sur les « Frères musulmans« , commandé par le gouvernement français, conclut que le groupe représente une « menace pour la cohésion nationale » avec la montée de l’extrémisme islamiste « depuis Al-Qaïda » au niveau municipal. Le document, qui a été consulté par l’AFP, va être examiné mercredi 21 mai par le Conseil de défense.

Le rapport précise : « Cette menace, même en l’absence de recours à des actions violentes, crée le risque de saper le tissu associatif et les institutions républicaines (…) et, plus largement, la cohésion nationale ».

Le rapport souligne que les Frères musulmans « s’appuient sur une organisation solide, mais l’islam politique se propage principalement au niveau local », considérant que la propagation de cet extrémisme islamique « émerge d’Al-Qaïda » et constitue « une menace à court et moyen terme ».

Le rapport souligne le « caractère destructeur du projet des Frères musulmans », soulignant que ce projet vise à « œuvrer sur le long terme pour parvenir progressivement à des changements dans les normes locales et nationales, notamment celles liées à la laïcité et à l’égalité entre les hommes et les femmes ».

A souligner que ledit rapport a été préparé par deux hauts fonctionnaires qui ont interrogé 45 professeurs d’université et effectué des visites en France et à travers l’Europe.

Les auteurs estiment que cet « extrémisme islamique au niveau municipal » pourrait avoir un « impact croissant sur l’espace public et la politique locale », avec des « réseaux œuvrant à créer un isolement sociétal, conduisant à la formation de communautés islamiques de plus en plus nombreuses ».

Selon l’AFP, il existe en France environ 140 lieux de culte liés aux Frères musulmans, auxquels s’ajoutent 68 autres sites considérés comme « proches » de ceux-ci. Il existe également environ 280 associations affiliées actives dans divers domaines, notamment la religion, le travail caritatif, l’éducation, le secteur professionnel, la jeunesse et les activités financières.

Cependant, les superviseurs du rapport ont confirmé qu’« il n’existe aucun document récent démontrant les efforts des Frères musulmans pour établir un État islamique en France ou y appliquer la charia ».

Les auteurs du rapport recommandent « une action à long terme sur le terrain pour freiner la montée de l’islam politique ». Tout en soulignant que cela doit s’accompagner d’une « sensibilisation du public » à travers « un discours laïc renouvelé et des initiatives fortes et positives envers les musulmans ».

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L’UE va réexaminer l’accord d’association avec Israël suite au blocus de Gaza

L’Union européenne va réexaminer l’accord d’association avec Israël, annonce la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, après que la Grande-Bretagne a appuyé sur le bouton des sanctions contre Israël en raison de la crise humanitaire à Gaza.

L’agence de presse néerlandaise ANP, citant le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Feldab, a rapporté que Mme Kallas a décidé d’ordonner la révision de l’accord d’association euro-méditerranéen entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et l’État d’Israël, d’autre part, en raison de la décision d’Israël d’interdire l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. « C’est à Israël d’autoriser l’aide humanitaire », a-t-elle déclaré, selon Reuters.

A noter que l’armée israélienne a annoncé le début d’une nouvelle opération, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël prendrait le contrôle de toute la bande de Gaza.

En outre, Israël bloque l’entrée de l’aide médicale, de la nourriture et du carburant à Gaza depuis début mars. Ce qui a poussé les experts à mettre en garde contre une famine imminente.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lamy, a déclaré que l’attaque n’était pas la solution au retour des otages restants, appelant Israël à mettre fin au blocus de l’aide humanitaire et condamnant ce qu’il a appelé « l’extrémisme » dans certaines parties du gouvernement israélien.

« Nous ne pouvons rester inactifs face à cette nouvelle détérioration. Elle est contraire aux principes qui sous-tendent notre relation bilatérale », a martelé M. Lamy aux parlementaires. « Franchement, c’est un affront aux valeurs du peuple britannique. C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui que nous avons suspendu les négociations avec le gouvernement israélien sur un nouvel accord de libre-échange ».

Pour sa part, M.Starmer a indiqué, mardi 20 mai, que lui-même ainsi que les dirigeants de la France et du Canada étaient choqués par l’escalade militaire à Gaza, réitérant leurs appels à un cessez-le-feu.

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L’Espagne bloque plus de 65 000 annonces Airbnb

Le ministère espagnol de la Protection des droits des consommateurs a annoncé lundi 19 mai avoir ordonné à Airbnb de supprimer plus de 65 000 annonces de location de logements de sa plateforme, affirmant qu’elles violaient la réglementation en vigueur.

Le gouvernement espagnol, ainsi que les municipalités et les autorités régionales, ont lancé une « campagne » pour réprimer la location de logements touristiques via des plateformes telles qu’Airbnb et Booking.com, qui, selon de nombreux Espagnols, alimentent le surtourisme, réduisent les propriétés disponibles et rendent la location hors de portée des locaux.

La majorité des annonces qui seront supprimées de la plateforme Airbnb ne divulguaient pas le numéro de licence, tandis que d’autres ne précisaient pas si le propriétaire était une personne physique ou une entreprise, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Un porte-parole de l’entreprise n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Le ministre de la Consommation, Pablo Bushidui, a déclaré que son objectif était de mettre fin au « manque de contrôle » général et à « l’illégalité » dans les entreprises de location de logements et de « favoriser l’accès au logement et protéger les droits des consommateurs ».

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France – Scandale Nestlé Waters : un rapport sanitaire censuré avec la complicité de l’État

Un rapport sanitaire défavorable à Nestlé Waters aurait été délibérément édulcoré par plusieurs services de l’État pour protéger les intérêts du géant agroalimentaire, révèlent une enquête conjointe de Radio France et Le Monde.

Des échanges entre le préfet du Gard, plusieurs ministères et l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie montrent que ce rapport, concernant la contamination des forages de la marque Perrier à Vergèze (Gard), aurait été modifié à la demande de Nestlé. Il s’agissait de dissimuler la présence de bactéries, d’herbicides, ainsi que de métabolites de pesticides, parfois interdits depuis des années.

Ces révélations, issues du rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur la fraude aux eaux minérales et rendues publiques lundi 19 mai par le rapporteur socialiste Alexandre Ouizille, s’appuient notamment sur le témoignage d’un lanceur d’alerte. Ce dernier rapporte qu’au moins un fonctionnaire a refusé d’avaliser les modifications en retirant sa signature.

Des documents internes consultés par les journalistes révèlent également que ce maquillage du rapport visait à éviter un scandale impliquant directement le gouvernement, inquiet que sa connivence avec Nestlé soit exposée. Des courriels montrent en outre l’inquiétude d’agents sanitaires concernant l’absence de traçabilité dans la destruction de bouteilles contaminées.

Rappelons qu’en 2024, la multinationale Nestlé a admis avoir eu recours à des procédés interdits afin de remédier à des contaminations, notamment d’origine bactérienne. Ces pratiques vont à l’encontre de la réglementation européenne, qui exige que les eaux minérales naturelles soient d’une qualité microbiologique irréprochable.

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Les exportations automobiles coréennes chutent de près de 4 % en avril

Les exportations automobiles coréennes ont diminué en avril par rapport à l’année précédente, en raison d’une forte baisse des exportations vers les États-Unis. Et ce, après que Washington a imposé de lourds droits de douane sur les voitures fabriquées à l’étranger.

Les expéditions sortantes d’automobiles coréennes ont atteint 6,53 milliards de dollars le mois dernier, en baisse de 3,8 % par rapport à l’année précédente. C’est ce qu’il ressort des données du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie publiées le 19 mai.

Par région, les exportations vers l’Amérique du Nord ont chuté de 17,8 % sur un an pour atteindre 3,36 milliards de dollars – celles vers les États-Unis ayant chuté de 19,6 % pour atteindre 2,89 milliards de dollars -, indique l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

En revanche, les exportations de la Corée du Sud vers l’Union européenne ont augmenté de 26,7 %. Soit pour atteindre 953 millions de dollars. Et ce grâce aux fortes ventes de l’EV3 de Kia et du Casper Electric de Hyundai Motor.

Au niveau national, les ventes de voitures ont augmenté pour le troisième mois consécutif en avril, progressant de 6,7 % par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation a été tirée par une forte demande de véhicules électriques et de modèles hybrides. Leurs ventes augmentant respectivement de 50,3 % et de 29,9 % sur un an.

Les véhicules électriques et hybrides représentaient 46 % des 151 000 véhicules vendus sur le marché coréen le mois dernier.

L’industrie automobile sud-coréenne surveille l’impact des droits de douane de 25 % imposés par l’administration Trump. Lesquels sont entrés en vigueur le 3 avril.

En réponse, le gouvernement coréen a annoncé son intention d’injecter 2 000 milliards de wons supplémentaires (1,43 milliard de dollars) de liquidités dans le secteur. Et ce, en plus des 13 000 milliards de wons de financement précédemment promis.

Séoul s’est également engagé à envisager une série de mesures pour stimuler le secteur automobile national. Avec notamment l’élargissement des subventions pour l’achat de véhicules électriques. Mais aussi l’extension des incitations fiscales pour les acheteurs de voitures neuves et des efforts pour diversifier les marchés d’exportation.

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