Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Les besoins des banques en liquidité ont augmenté au premier trimestre 2025

La liquidité bancaire est un indicateur clé, car il traduit la stabilité du système financier dans sa globalité. Sous tension en Tunisie depuis un bon moment, la situation demeure désormais sous contrôle. 

La Banque centrale de Tunisie (BCT) joue un grand rôle à ce niveau, du moment qu’elle intervient pour assurer les besoins en liquidité des établissements de crédits.

L’effet restrictif l’a emporté

Selon les derniers chiffres de la BCT, relatifs au premier trimestre 2025, les besoins mensuels moyens des banques en liquidité se sont inscrits sur une tendance haussière, terminant le mois de mars à 13 553 MTND. La moyenne trimestrielle s’est établie à 12 967 MTND, une hausse de 800 MTND par rapport au dernier quart de 2024.

Cette évolution porte la marque de l’effet restrictif exercé par les facteurs autonomes de la liquidité (791 MTND), ainsi que l’effet engendré par l’augmentation relativement modérée du montant moyen de la réserve requise de 9 MTND.

Le principal facteur de retrait de liquidité au premier trimestre a été l’intervention du Trésor pour s’endetter. Le recours au marché domestique lui a permis de mobiliser 4 016 MTND, répartis entre les émissions de BTA (2 104 MTND) et de BTCT (1 912 MTND).

En contrepartie, les remboursements de la dette interne durant la même période ont atteint 1 353 MTND. Ce qui a contribué à atténuer cet effet restrictif, exercé par les opérations du Trésor, sur la liquidité bancaire.

Deux autres facteurs autonomes ont contribué à l’atténuation des tensions sur la liquidité pendant les trois premiers mois de l’année.

Primo, il y a les avoirs nets en devises, principalement à travers les ventes nettes de devises contre dinars effectuées entre les banques et la BCT, et les opérations de dinarisation des billets de banque étrangers qui ont permis, respectivement, d’apporter des liquidités additionnelles de l’ordre de 538 MTND et à 340 MTND.

Secundo, nous trouvons le retour de 696 MTND de billets et monnaies en circulations aux guichets de banques, qui a exercé un effet expansif.

La BCT a répondu présente

Pour faire face à ces besoins, la BCT a ajusté ses interventions sur le marché monétaire. Au cours du premier trimestre, elle a injecté, en moyenne, 12 908 MDT, soit une augmentation de 739 MTND par rapport au trimestre précédent.

Source des données : BCT

Cette progression résulte, essentiellement, de l’expansion significative des opérations principales de refinancement, dont le volume s’est accru de 1 264 MTND, et des opérations de refinancement à six mois, en hausse de 1 236 MTND. Lesquelles atteignrnt respectivement des encours moyens de 5 177 MTND et 2 172 MTND.

En revanche, les encours des opérations fermes et des opérations de refinancement à un mois ont enregistré une baisse, diminuant respectivement de 1 603 MTND et 158 MTND, pour s’établir à 5 244 MTND et 315 MDT à fin mars 2025.

Au cours du premier trimestre de 2025, les banques ont intensifié leur recours aux instruments relevant de leur initiative. Dans ce cadre, le montant moyen des facilités de prêt marginal a connu une hausse de 145 MTND, passant de 1 025 MTND à 1 170 MTND. Tandis que celui des facilités de dépôt s’est accru de 66 MTND, évoluant de 991 MTND à 1 057 MTND entre le quatrième trimestre 2024 et le premier trimestre 2025.

Un second trimestre calme

Si nous regardons les chiffres aujourd’hui, à mi-chemin du second trimestre 2025, nous constatons que le volume global de refinancement est à 12 714 MTND. Ce qui témoigne de la réduction des tensions de liquidité. Les interventions du Trésor sont plus rationnelles cette année, surtout avec l’absence de l’émission de tranche de l’Emprunt obligataire national.

Durant les semaines à venir, et jusqu’à début juin, nous allons observer une hausse des billets et monnaies en circulation, à cause de la fête de l’aïd. Après, un retour de la liquidité aux guichets de banque sera constaté.

En tout, le trimestre devrait se solder par un repli des besoins par rapport à fin mars 2025.

L’article Les besoins des banques en liquidité ont augmenté au premier trimestre 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Concours de recrutement Banque Centrale 2025 : Conditions, Profils, Dates

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) lance un concours externe pour le recrutement de 116 agents répartis sur plusieurs grades : Sous-Chef de Service, Attaché de Direction, Attaché de Service, Rédacteur et Agent de Bureau. Ces postes concernent aussi bien le siège à Tunis que les succursales régionales.

Conditions générales :

Les candidats doivent être de nationalité tunisienne, âgés de 18 ans minimum et de 40 à 45 ans maximum selon le grade. Des dérogations d’âge sont possibles sous conditions. Les diplômes exigés varient du niveau secondaire au diplôme d’ingénieur ou mastère, selon les postes.

Répartition des postes :

  • Sous-Chef de Service : profils en droit, électromécanique, gouvernance publique.
  • Attaché de Direction : profils en finance, comptabilité, gestion, informatique, génie civil.
  • Attaché de Service : techniciens supérieurs en assistance de direction, mécanique, comptabilité.
  • Rédacteur : techniciens en électricité-bâtiment et formalités douanières.
  • Agent de bureau : agents de caisse, accueil, sécurité, chauffeurs, magasiniers.

Méthode de présélection :

Un score est attribué en fonction des moyennes scolaires et de l’année d’obtention du diplôme. Une attention particulière est portée aux compétences techniques et à l’expérience pour certains profils.

Procédure de candidature :

L’inscription se fait exclusivement en ligne sur le site de la BCT entre le 19 mai et le 2 juin 2025. Chaque candidat ne peut postuler qu’à un seul poste. Les candidats retenus à la présélection devront ensuite envoyer un dossier papier à une adresse spécifique.

Déroulement des épreuves :

  • Écrit : culture générale et spécialité (éliminatoire si note ≤ 8/20).
  • Oral : entretien avec un jury (coefficient 3).
  • Technique (chauffeurs) : test théorique et pratique.

Les candidats seront classés selon les résultats et convoqués progressivement à chaque étape.

Résultats et admission :

Les listes sont publiées sur le site de la BCT. L’admission définitive est soumise à une visite médicale. En cas de désistement ou d’inaptitude, un candidat sur la liste complémentaire sera appelé.

L’article Concours de recrutement Banque Centrale 2025 : Conditions, Profils, Dates est apparu en premier sur WMC.

Le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus bat un nouveau record de 8,844%

Nous avons, enfin, les statistiques financières de 2024, si utiles pour comprendre la trajectoire de l’économie dans les mois à venir. Jusqu’à la fin de l’année dernière, le taux directeur était de 8%. Conjugué à un rythme inédit d’émissions de titres de dettes souverains, essentiellement des bons du Trésor, l’encours des titres de créance de l’État est à un pic.

 

Fin 2024, l’encours de bons du Trésor, toutes maturités confondues, s’est établi à 27 526,725 MTND, dont 7 531,900 MTND à court terme. Cela pousse mécaniquement les charges financières supportées par le budget de l’État.

Au mois de décembre dernier, le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus (toutes échéances confondues) a affiché un nouveau sommet à 8,844%. Une année auparavant, ce taux était de 8,705%. Bien que le taux directeur n’ait pas bougé, la persistance de la demande de liquidité par l’État a poussé les rendements à la hausse. De plus, l’encours est quasiment intégralement composé de papiers récents, donc émis après 2022.

 

Source des données : BCT

 

Par maturité, celle à 9 ans est devenue la plus onéreuse, avec un taux moyen de 9,910%. La seule maturité qui affiche un taux moyen inférieur à 7,000% est celle de 11 ans (6,693%).

À titre de comparaison, en décembre 2010, la moyenne globale était à 6,216%, soit une hausse significative de 262,8 points de base. Dans les finances publiques, ce n’est pas rien. De plus, il y a le volume qui a été multiplié par 4,7x sur la période.

L’ensemble du coût de la dette interne serait plus important, de quelques dizaines de points de base, si nous tenions compte des obligations souveraines. Mais en termes nets, la facture supportée effectivement par l’État n’est pas aussi élevée. Les établissements financiers ont été surtaxés, une sorte d’impôt sur le superprofit réalisé grâce à leurs salles de marchés. Il y a aussi une retenue à la source de 20% sur ces revenus d’intérêts.

Pour sa part, la BCT, qui refinance davantage les banques pour souscrire, ne cesse de réaliser des bénéfices record et verse davantage de dividendes. Ce n’est pas un jeu parfaitement à somme nulle, mais il permet d’arrondir les comptes.

Durant les prochains mois, il faut s’attendre à un début de recul de cette moyenne. L’effet n’est pas immédiatement significatif, vu que l’encours ne sera pas remboursé d’ici là. Si une seconde baisse intervient d’ici la fin de l’année, passer sous la barre de 8,000% fin 2026 est jouable.

L’article Le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus bat un nouveau record de 8,844% est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

E-commerce : la BCT plaide pour un cadre juridique équilibré et la promotion du paiement électronique

La commission de l’organisation et du développement de l’administration, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a tenu, vendredi, une séance lors de laquelle elle a auditionné des représentants de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et des experts de l’Organisation de défense des consommateurs (ODC).

Lors de cette séance consacrée à l’examen de la proposition de loi n°42-2024 portant réglementation de l’exercice du e-commerce , les représentants de la BCT ont mis l’accent sur l’importance de mettre sur pied un cadre juridique régissant le secteur du e-commerce.

Il s’agit pour eux d’un élément-clé pour la réforme et la prospection, tout comme il constitue un pilier essentiel pour réaliser le développement économique, lutter contre la corruption et l’évasion fiscale et établir la transparence des transactions commerciales.

Pour ce faire, les experts de la BCT ont vivement recommandé de concevoir ce projet dans le cadre d’une approche « équilibriste » qui concilie entre l’impératif de protéger l’intérêt général à travers la protection du consommateur et des ressources publiques du pays et l’objectif de préserver la liberté d’exercice des activités économiques.

Ils ont également mis l’accent sur l’importance d’encourager le recours aux modes de paiement électronique, regrettant de voir plus de 70% des transactions financières courantes effectuées à travers le mode de paiement en espèces.

Face à cet état de fait, les experts ont assuré que la BCT se dote d’une stratégie pour développer et promouvoir ce domaine d’activités.

Les experts de la BCT ont également évoqué la question du chevauchement du texte de la proposition de loi avec d’autres textes de loi en vigueur se rapportant à des secteurs pertinents, dont notamment, la loi de 2000 relative aux échanges et au commerce électroniques.

Volet répressif, ils ont recommandé de revoir le dispositif des sanctions prévues dans le texte de la proposition de loi afin qu’elles ne soient pas contraires à la législation en vigueur.

Ils ont en outre appelé à renforcer le contrôle a priori dans le cadre d’une étroite coordination entre la brigade d’investigation et du contrôle du commerce électronique instituée dans le cadre du texte de l’initiative législative et les différents organes de contrôle relevant des ministères intervenants.

Pour les experts de l’Organisation de défense des consommateurs, ils ont émis quelques réserves autour de certains concepts et définitions qui méritent d’être affinées.

Le souci de la simplicité et de souplesse a été évoquée lors des interventions des membres de l’organisation. Pour eux, il est plus opportun de se contenter d”un extrait du Registre national des entreprises (RNE), dès lors qu’il est un document probant permettant d’accéder aux données exactes via interconnexion entre les services de l’État.

L’article E-commerce : la BCT plaide pour un cadre juridique équilibré et la promotion du paiement électronique est apparu en premier sur WMC.

Législation du e-commerce : la BCT et l’ODC éclairent les députés

La Commission de l’organisation et du développement de l’administration, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a auditionné, vendredi 16 mai 2025, des représentants de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et des experts de l’Organisation de défense du consommateur (ODC).

Lors de cette séance consacrée à l’examen de la proposition de loi n°42-2024 portant réglementation de l’exercice du e-commerce, les représentants de la BCT ont mis l’accent sur l’importance de mettre sur pied un cadre juridique régissant ce secteur.

Il s’agit pour eux d’un élément-clé pour la réforme et la prospection, tout comme il constitue un pilier essentiel pour réaliser le développement économique, lutter contre la corruption et l’évasion fiscale et établir la transparence des transactions commerciales, rapporte la TAP.

Concilier impératif de protection générale et objectif de liberté économique

Pour ce faire, les experts de la BCT ont vivement recommandé de concevoir ce projet dans le cadre d’une approche « équilibriste » qui concilie impératif de protéger l’intérêt général à travers la protection du consommateur et des ressources publiques du pays et objectif de préserver la liberté d’exercice des activités économiques, indique l’agence de presse.

Ils ont également mis l’accent sur l’importance d’encourager le recours aux modes de paiement électronique, regrettant de voir plus de 70% des transactions financières courantes effectuées à travers le mode de paiement en espèces.

Face à cet état de fait, les experts ont assuré que la BCT se dote d’une stratégie pour développer et promouvoir ce domaine d’activité.

Éviter les chevauchements

Ils ont également évoqué la question du chevauchement du texte de la proposition de loi avec d’autres textes de loi en vigueur se rapportant à des secteurs pertinents, dont notamment la loi de 2000 relative aux échanges et au commerce électroniques.

Lire aussi: Commerce électronique : vers une régulation stricte des activités en ligne

Volet répressif, explique la TAP, ils recommandent de revoir le dispositif des sanctions prévues dans le texte de la proposition de loi afin qu’elles ne soient pas contraires à la législation en vigueur.

Ils appellent en outre à renforcer le contrôle a priori dans le cadre d’une étroite coordination entre la brigade d’investigation et du contrôle du commerce électronique instituée dans le cadre du texte de l’initiative législative et les différents organes de contrôle relevant des ministères intervenants.

Pour leur part, les experts de l’Organisation de défense du consommateur ont émis quelques réserves autour de certains concepts et définitions qui méritent d’être affinés.

Lire également: BCT : Augmentation de 41,6% de la valeur des paiements en ligne du commerce électronique au cours du premier semestre de 2023

Le souci de simplicité et de souplesse a été évoqué lors des interventions des membres de l’organisation. Ils estiment plus opportun de se contenter d’un extrait du Registre national des entreprises (RNE), dès lors qu’il est un document probant permettant d’accéder aux données exactes via l’interconnexion entre les services de l’État.

L’article Législation du e-commerce : la BCT et l’ODC éclairent les députés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌