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Au Pavillon de la Tunisie à Cannes : Élargir la présence du cinéma tunisien à l’international

« Le cinéma tunisien entre passé et présent » est un rendez-vous qui a permis de lever le voile sur la réalité de ce cinéma avec « la richesse de son passé et la vivacité de ses productions émergentes de cinéastes affrontant les défis tout en étant tournés vers un avenir meilleur ».

« L’élargissement de la présence du cinéma tunisien à l’international requiert d’investir dans l’archivage et la numérisation pour protéger la mémoire cinématographique nationale », ont recommandé certains participants à une table ronde autour du cinéma tunisien, organisée, lundi, au Pavillon de la Tunisie à la 78e édition du Festival de Cannes.

Intitulée « Le cinéma tunisien entre passé et présent », cette rencontre est organisée par le Centre national du cinéma et de l’image, dans le cadre de ses événements programmés au Pavillon tunisien à la 78e édition du Festival de Cannes qui se déroule du 13 au 24 mai 2025 dans la ville de Cannes, en France.

La visibilité du cinéma national sur la scène internationale passe également par la mise en place des stratégies dédiées au volet de la formation des professionnels et au réseau de distribution pour les productions nationales, ont encore préconisé les participants.

Selon un communiqué publié, lundi soir, sur la page facebook du Cnci, la rencontre a également permis de souligner « le rôle des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en tant que plateforme inclusive et stimulante pour la créativité et l’innovation ».

Cette rencontre animée par Tarek Ben Chaâbane, directeur de la 34e édition des JCC, prévue Tunis du 13 au 20 décembre 2025, a permis de revenir sur l’histoire du cinéma tunisien étalée sur des décennies marquées par la créativité et les défis.

Des professionnels du cinéma tunisiens et étrangers ainsi que des cinéphiles ont assisté à cet événement qui a jeté la lumière sur les évolutions du cinéma national qui « se caractérise par la diversité des visions et présentant des contenus audacieux », selon le texte du communiqué.

La rencontre a passé en revue les expériences pionnières des cinéastes tunisiens ayant jeté les bases du 7e art sur le plan national et contribué à la visibilité du cinéma national au niveau international, indique le Cnci sans mentionner les expériences évoquées et les principaux participants.

La spécificité de l’expérience tunisienne, à la fois ouverte sur l’autre et ancrée dans la réalité locale, était au cœur des discussions, a-t-on encore noté.

Le débat a également porté sur le rôle croissant de la nouvelle génération de cinéastes tunisiens qui traitent les questions de l’époque à travers des productions indépendantes avec tous les défis de financement et de distribution qui se posent. Cette dynamique cinématographique bénéficie du soutien du Cnci qui joue un rôle primordial, a-t-on précisé, en contribuant au financement des films produits et leur promotion dans les festivals d’envergure internationale.

Ce rendez-vous a permis de lever le voile sur la réalité du cinéma tunisien avec « la richesse de son passé et la vivacité de ses productions émergeantes de cinéastes affrontant les défis tout en étant tournés vers un avenir meilleur ».

Cette année, la Tunisie est représentée dans la sélection officielle du Festival de Cannes par deux films de réalisatrices franco-tunisiennes, « La petite dernière » de Hafsia Herzi et « Promis le ciel » d’Erige Sehiri.

« Promis le ciel » (Promised Sky), deuxième long-métrage d’Erige Sehiri, est soutenu par le ministère des Affaires culturelles, le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci).

Cette fiction sur le phénomène migratoire, qui met en scène trois jeunes femmes ivoiriennes vivant en Tunisie, a fait sa première mondiale à l’ouverture de «Un Certain Regard», section de la sélection officielle du Festival de Cannes. 

« La petite dernière », troisième long métrage de Hafsia Herzi, actrice et réalisatrice, est sélectionné dans la compétition officielle. Ce film est adapté du roman éponyme de Fatima Daas. « La Petite dernière » (192 pages, 2020) est le premier roman de l’autrice française d’origine algérienne.

Le pavillon de la Tunisie au Festival de Cannes est placé sous la direction du Centre national du cinéma et de l’image relevant du ministère des Affaires culturelles. 

Le Cnci affiche annuellement sa présence au village International Riviera installée sur la Croisette et abritant plusieurs centres nationaux présents au festival de Cannes. 

Le pavillon a pour but principal de promouvoir le cinéma tunisien auprès des professionnels du 7e art qui fréquentent ce grand rassemblement mondial annuel.

Naissance de l’UPICA : un nouveau syndicat pour défendre l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Tunisie

L’Union Professionnelle de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (UPICA) est un nouveau syndicat dédié au secteur du cinéma et de l’audiovisuel en Tunisie. Elle est présidée par le producteur Mohamed Ali Ben Hamra.

Selon un communiqué parvenu lundi à l’agence TAP, l’UPICA « regroupe des institutions économiques ainsi que des personnes physiques soumises au régime fiscal et actives dans le secteur de l’industrie cinématographique et audiovisuelle ».

La création de l’Union a été officialisée dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) en date du 14 mai 2025. Son siège est situé au Cinéma Amilcar, à El Manar 1, Tunis.

L’UPICA a présenté sa vision stratégique pour promouvoir et restructurer le secteur en coordination étroite avec les institutions publiques. Elle a également dévoilé la composition de son bureau exécutif, élu lors de son Assemblée générale constitutive. Ce bureau comprend 13 membres, avec à sa tête Mohamed Ali Ben Hamra, entouré de deux vice-présidents : les cinéastes Hicham Ben Ammar et Ihsen Debbich.

L’Union prévoit la mise en place de groupements professionnels sectoriels spécialisés. Les bureaux exécutifs des deux premiers groupements — l’un pour l’industrie cinématographique, l’autre pour l’audiovisuel — seront élus dans les prochains jours.

Lors de sa première réunion, le Conseil administratif de l’UPICA annoncera la composition de son Conseil scientifique.

 

Les objectifs de l’UPICA

L’Union a fixé plusieurs priorités pour dynamiser le secteur :

• Rassembler les institutions du secteur afin d’unir les efforts pour en faire un levier de développement économique.

• Assurer une représentation adéquate des professionnels dans les structures de l’État, notamment au sein du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI).

• Défendre les intérêts des professionnels sur les enjeux stratégiques du secteur.

• Participer aux plateformes de dialogue et aux négociations sociales pour favoriser un climat professionnel sain.

• Développer un réseau de coopération économique performant, durable et respectueux de l’environnement.

• Organiser des ateliers, des journées d’études et des laboratoires de recherche pour formuler des recommandations.

• Proposer des réformes législatives et réglementaires pour renforcer la gouvernance et la qualité des services du CNCI.

• Établir des partenariats avec des structures similaires à l’international.

Bureau exécutif national de l’UPICA

• Président : Mohamed Ali Ben Hamra

• Premier Vice-Président : Hicham Ben Ammar

• Deuxième Vice-Président : Ihsen Debbich

• Trésorier : Ahmed Kéfi

• Chargé de l’information et de la communication : Nizar Trabelsi

• Chargé des producteurs cinématographiques : Chaker Bouajila

• Chargé des exploitants de salles de cinéma : Abdelmajid Housseini

• Chargé des sociétés de distribution et plateformes de diffusion : Yahia Mgarrech

• Chargé des réalisateurs-producteurs : Heifel Ben Youssef

• Chargé des sociétés de services de production : Karim Darragi

• Chargé des sociétés de production audiovisuelle et télévisuelle : Abderraouf Aissaoui

• Chargé des sociétés de services techniques : Fahem Ben Zaida

• Chargé des relations avec les techniciens et professionnels : Nassim Rejichi

La Presse avec Tap

La BID approuve plus de 1,3 milliard de dollars pour des projets de développement durable dans ses pays membres

 

La Banque islamique de développement (BID) a approuvé, lundi, un financement de développement de plus de 1,32 milliard de dollars américains, destiné à stimuler la croissance inclusive, renforcer la résilience face au changement climatique et créer des opportunités économiques dans ses pays membres.

Cette décision a été prise lors de la 360e réunion du Conseil des gouverneurs de la BID, tenue à Alger, en marge des assemblées annuelles de l’institution pour l’année 2025.

Les décisions du conseil ont porté sur un large éventail de projets à fort impact, couvrant notamment les secteurs de la santé, des infrastructures, de la sécurité alimentaire, de la formation professionnelle et de l’approvisionnement en eau.

Ces initiatives traduisent l’engagement constant de la BID à accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et à accompagner les pays membres dans la gestion des défis de développement interconnectés.

Le président de la BID, Muhammad Sulaiman Al Jasser, a souligné à cette occasion :

« L’approbation de ces projets stratégiques confirme l’engagement ferme de la BID à financer des initiatives transformationnelles à fort impact, qui favorisent le progrès social et économique. »

Il a ajouté que les priorités de la Banque incluent :

« l’amélioration de la protection contre les inondations, l’élargissement de l’accès aux soins de santé, le renforcement de la sécurité alimentaire et le développement des compétences essentielles chez les jeunes. »

Selon lui, ce financement permettra « de réaliser des avancées concrètes vers l’atteinte des ODD et de répondre aux priorités évolutives de nos États membres. »

Parmi les projets phares approuvés figurent :

• un projet de barrages résistants aux changements climatiques à Oman pour prévenir les inondations,

• la réhabilitation de la route de Douala au Cameroun,

• la modernisation de 302 km de routes et de 61 km de voies ferrées pour renforcer la connectivité régionale entre le Mali, le Niger, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Dans le domaine de la santé, la BID a validé la création d’un centre national de traitement des tumeurs à Djibouti, pour un montant de 26 millions de dollars, ainsi qu’un projet de 2 millions de dollars visant à renforcer la santé oculaire au Togo.

La Banque a également approuvé plusieurs projets de développement du capital humain, axés sur la formation, l’acquisition de compétences et l’amélioration de l’employabilité des jeunes.

Il convient de rappeler que la 360e réunion du Conseil des gouverneurs s’inscrit dans le cadre des assemblées annuelles de la BID, organisées à Alger du 19 au 22 mai.

L’Égypte dévoile la date de l’Aïd al-Adha 2025

Le Centre national de recherches astronomiques et géophysiques d’Égypte a annoncé aujourd’hui dimanche 18 mai 2025 les prévisions astronomiques pour l’Aïd al-Adha 2025, en précisant la date du début du mois de Dhul-Hijjah et celle du jour de la veille de l’Aïd (Arafat).

Selon les calculs scientifiques, le 1er Dhul-Hijjah 1446 de l’Hégire débutera officiellement le mercredi 28 mai 2025. Cette date est déterminée après l’occurrence de la conjonction entre la lune et le soleil, qui aura lieu le mardi 27 mai 2025 à 5h03 UTC. Le croissant lunaire, qui marque le début du mois islamique, sera visible dans le ciel de Le Caire pendant 47 minutes après le coucher du soleil, et 38 minutes à La Mecque, augmentant ainsi les chances de son observation à l’œil nu.

Le jour de la veille de l’Aïd (Arafat) aura lieu le jeudi 5 juin 2025, soit le 9e jour de Dhul-Hijjah, suivi par l’Aïd al-Adha qui sera célébré le vendredi 6 juin 2025, correspondant au 10e jour de Dhul-Hijjah.

Les festivités de l’Aïd, qui marquent l’un des plus grands événements religieux de l’islam, dureront quatre jours, offrant l’occasion aux musulmans du monde entier de célébrer cette importante fête religieuse.

Ces prévisions astronomiques fournissent des indications essentielles pour la planification des vacances et des célébrations officielles en Égypte et dans de nombreux autres pays musulmans, tout en confirmant les dates clés du calendrier islamique pour cette année.

Hommage à Maya Jribi : Entre mémoire militante et défis politiques

“Maya Jribi : Le legs militant et les défis politiques actuels” — tel était le thème de la conférence organisée par le parti Al-Joumhouri à l’occasion de la commémoration du 7ᵉ anniversaire du décès de son ancienne secrétaire générale, Maya Jribi, disparue le 19 mai 2018 à l’âge de 58 ans, après un long combat contre la maladie.

Les participants ont saisi cette occasion pour mettre en lumière les vertus humaines et les qualités militantes de Maya Jribi, notamment son engagement indéfectible et son militantisme courageux durant le régime du feu président Zine El Abidine Ben Ali.

Prenant la parole, l’écrivain et journaliste Rachid Khachana, ancien rédacteur en chef du journal Al-Mawkif (publié par le Parti démocrate progressiste), a rappelé que Maya Jribi, élue en 2006 secrétaire générale du PDP (devenu en 2012 le Parti Al-Joumhouri), fut l’une des rares à avoir pressenti les signes avant-coureurs de la révolution de 2011, affirmant que le changement était non seulement inévitable, mais imminent.

Dans ce contexte, Khachana a évoqué les propos de Maya Jribi tenus quelques semaines avant le déclenchement de la révolution du 17 décembre 2011. Elle y affirmait que :

“ La Tunisie se trouvait à la croisée des chemins : entre, d’un côté, la voie de la réforme et de l’alternance pacifique au pouvoir dans un cadre démocratique garantissant les droits et les libertés des Tunisiens ; et de l’autre, la voie de la négation de la citoyenneté, le contournement des droits et l’exclusion du peuple des décisions fondamentales, au détriment des principes républicains pour lesquels tant de sacrifices ont été consentis”. 

L’orateur a également rappelé que Maya Jribi s’était engagée sans relâche dans des luttes démocratiques pendant plus de quarante ans, depuis ses débuts au sein du mouvement estudiantin à la fin des années 1970 et au début des années 1980, jusqu’à son engagement actif sur la scène politique nationale.

Le 23 octobre 2011, Maya Jribi fut élue membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC) pour la circonscription de Ben Arous. Le 9 avril 2012, elle est devenue secrétaire générale du Parti Al-Joumhouri, né de la fusion du Parti démocrate progressiste avec Afek Tounes, le Parti Irada, Karama, le Mouvement Bledi, le Parti de la démocratie et de la justice sociale, ainsi que plusieurs personnalités indépendantes.

Recensement 2024 : Une Tunisie plus peuplée, plus féminine et inégalement répartie

Annoncés samedi par l’Institut national de la statistique, les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de l’année 2024 ont révélé une hausse de 989 415 habitants au cours de la dernière décennie.

Au 06 novembre 2024, la Tunisie compte 11 972 169 habitants, contre 10 982 754 habitants en 2014, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 0,87 % sur la même période, ce qui reflète une évolution démographique notable, selon l’INS

Par ailleurs, la population étrangère en Tunisie représente 0,55 % de la population totale, indique la même source.

Concernant la répartition par sexe, les femmes représentent 50,7 % de la population totale, contre 49,3 % pour les hommes, ce qui reflète une stabilité relative de cet indicateur par rapport aux années précédentes.

D’après l’INS, plusieurs facteurs peuvent expliquer la prédominance féminine, notamment l’écart en espérance de vie entre les hommes et les femmes, supérieur en moyenne à quatre ans ; la baisse du taux fécondité, qui est aujourd’hui inférieur au seuil de renouvellement des générations ; ainsi que la migration internationale, généralement marquée par la prédominance masculine.

Cette prédominance féminine croissante soulève, toutefois, des enjeux majeurs en matière de planification, notamment dans les domaines de la santé, et de la sécurité sociale, qui devrait désormais prendre en considération cette réalité démographique.

Les résultats du recensement de 2024 ont, en outre, révélé qu’un peu plus de la moitié de la population totale (soit 59,1 %) réside dans le district 2 qui regroupe les gouvernorats de Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Nabeul et Zaghouan et dans le district 3 qui englobe les gouvernorats de Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Kasserine et Siliana.

Le recensement de 2024 met en lumière des dynamiques démographiques complexes et contrastées entre les différents gouvernorats et régions de la Tunisie. Les données démographiques par gouvernorat révèlent d’importantes disparités, principalement expliquées par l’évolution de la fécondité, les flux migratoires internes et internationaux, ainsi que par les transformations de la structure de la population.

District 1 (Bizerte – Béja – Jendouba – Le Kef) : 1 560 843 habitants, soit 13,04 %

District 2 (Tunis – Ariana – Ben Arous – Manouba – Nabeul – Zaghouan) : 3 949 277 habitants, soit 32,99 %

District 3 (Sousse – Monastir – Mahdia – Kairouan – Kasserine – Siliana) : 3 121 821 habitants, soit 26,08 %

District 4 (Sfax – Gafsa – Sidi Bouzid – Tozeur) : 2 046 271 habitants, soit 17,09 %

District 5 (Gabès – Médenine – Tataouine – Kébili) : 1 293 957 habitants, soit 10,81 %.

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