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Giuseppe Perrone : “La stabilité de l’Europe passe par celle de la Tunisie”

Des efforts de réforme sont actuellement déployés par les autorités tunisiennes, et les pays de l’Union européenne s’engagent à les soutenir, a indiqué l’Ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone.

“Nous traversons une phase sensible, marquée par une guerre commerciale sur les droits de douane et des risques accrus de retour au protectionnisme. Cela représente de grands défis pour la Tunisie”, a-t-il déclaré lors d’une interview au studio TV de l’Agence TAP.

Il a poursuivi en soulignant que la Tunisie doit renforcer sa coopération avec ses principaux partenaires, notamment dans cette conjoncture délicate.

L’Ambassadeur a affirmé que la Tunisie dispose d’atouts remarquables, en particulier en termes de compétences humaines, ainsi qu’une jeunesse créative et ambitieuse, qui constitue un levier essentiel pour le développement économique.

Il a également souligné que l’économie tunisienne s’améliorera davantage si elle est mieux intégrée à l’économie européenne.

“La Tunisie est un partenaire très important pour l’UE. Il est essentiel de renforcer ce partenariat, car la stabilité de l’Europe dépend aussi de celle de la Tunisie. C’est le message que je transmets constamment à Bruxelles et aux milieux d’affaires européens”, a-t-il précisé.

L’Ambassadeur a réaffirmé que les objectifs fixés par l’Union européenne pour son partenariat avec la Tunisie sont en adéquation avec ceux définis par les autorités tunisiennes.

Il a ajouté que, même si les orientations à long terme relèvent de la souveraineté tunisienne, l’UE est prête à s’engager pleinement dans toute forme de coopération.

“Nous avons besoin d’une Tunisie prospère, forte et ouverte sur l’Union européenne”, a conclu Giuseppe Perrone.

Appui européen à la Tunisie : près de 1,8 milliard d’euros depuis 2013, et ce n’est pas fini

L’Union européenne poursuivra son appui à la Tunisie sur la période 2025–2027, a affirmé l’ambassadeur de l’UE en Tunisie, Giuseppe Perrone, rappelant que les financements accordés par l’UE à la Tunisie depuis 2013 avoisinent les 1,8 milliard d’euros.

Dans une interview accordée au studio de l’Agence TAP, le diplomate européen a passé en revue l’ensemble des financements budgétaires directs et lignes de crédit mis à disposition de la Tunisie, notamment dans un contexte marqué par des politiques protectionnistes impactant les secteurs exportateurs.

Perrone a précisé que l’Union européenne est le premier bailleur de fonds de la Tunisie depuis 2013, avec 1,1 milliard d’euros accordés sous forme de dons directs au budget de l’État tunisien.

Il a également souligné que de nouveaux plans de soutien sont en cours d’élaboration pour la période 2025–2027. Ces soutiens pourront prendre la forme de crédits, d’aides budgétaires directes ou de dons, avec pour objectif d’accompagner les autorités tunisiennes dans la mise en œuvre des réformes structurelles et le développement d’outils financiers innovants, destinés à financer des projets d’infrastructure prioritaires identifiés par l’État tunisien.

L’ambassadeur a mis en avant les synergies possibles dans le cadre de l’initiative « Team Europe », qui permet d’articuler les financements européens en collaboration avec les États membres. Plusieurs initiatives sont en cours, notamment dans les secteurs de l’eau et des investissements.

Il a conclu en soulignant que grâce à cet éventail d’outils, l’UE est en mesure de soutenir la Tunisie, ses institutions et sa société civile, tant à court qu’à long terme.

Invité sur RTCI, Hédi Mechri revient sur les enjeux de l’IA

À l’heure où l’intelligence artificielle (IA) bouleverse les règles du jeu mondial. Hédi Mechri, directeur des publications de Promedia, est intervenu sur les ondes de RTCI ce mercredi 21 mai 2025 au micro de Hatem Bourial, lors de l’émission « 120 minutes », pour discuter des enjeux du partenariat Tunisie-Europe, dans un contexte mondial en pleine évolution, marqué notamment par le développement rapide de l’intelligence artificielle. Et ce à l’issue de la 26ème édition du Forum international de L’Économiste Maghrébin.

Tout d’abord, il a insisté sur la nécessité d’un débat public approfondi autour de cette thématique, d’autant plus pertinente à l’occasion du 30ème anniversaire de l’accord d’association Tunisie-Union européenne. En effet, cet accord, signé en 1995 dans un contexte géopolitique et technologique très différent, doit aujourd’hui être repensé pour s’adapter aux transformations industrielles, à l’émergence de nouvelles filières et à l’intégration de l’intelligence artificielle comme levier de modernisation et de compétitivité pour l’économie tunisienne.

Dans cet ordre d’idées, il a rappelé que les bouleversements géopolitiques récents, notamment la guerre commerciale initiée par les États-Unis sous Donald Trump, ont profondément modifié les équilibres internationaux. Ce contexte de tensions et de redéploiement des chaînes de valeur oblige la Tunisie à revoir ses partenariats et ses stratégies de développement.

En ce qui concerne l’accord d’association avec l’UE, il a souligné que celui-ci a joué un rôle majeur dans la transformation de l’industrie tunisienne. En effet, en levant progressivement les protections douanières, il a exposé le secteur à la concurrence internationale, ce qui a contraint les entreprises à s’adapter, innover et se moderniser.

Ce processus a permis de tripler les exportations entre 1995 et 2005 et d’élever les standards de qualité et de compétitivité, ouvrant aussi la voie à de nouveaux marchés, notamment en Afrique.

Cependant, trente ans plus tard, M. Mechri estime qu’un bilan s’impose, car l’architecture mondiale a profondément changé. L’irruption de nouvelles technologies, l’émergence de l’intelligence artificielle et la recomposition des chaînes d’approvisionnement exigent une révision de cet accord pour qu’il corresponde aux réalités actuelles.

Dans cette perspective, il a mis l’accent sur l’intelligence artificielle comme levier stratégique incontournable pour moderniser l’économie tunisienne. L’IA doit permettre de dynamiser les secteurs traditionnels tels que l’automobile, l’aéronautique, la pharmacie et les services financiers, tout en favorisant l’émergence de nouvelles filières. Pour cela, des investissements dans les infrastructures énergétiques, notamment le photovoltaïque, et dans la gestion des données sont indispensables.

Enfin, Hédi Mechri a rappelé que le développement de ces technologies passe par une formation adaptée, de l’école primaire à l’enseignement supérieur.

Au passage, il a identifié trois défis majeurs pour la Tunisie : la gestion de l’eau, la production d’énergie renouvelable et la réforme du système éducatif afin de répondre aux besoins de l’économie de demain.

Pour conclure, il s’est félicité de la qualité des débats lors du Forum international de L’Économiste Maghrébin, qui a réuni experts et diplomates autour de ces enjeux cruciaux. Selon lui, ces échanges ouvrent des perspectives encourageantes pour anticiper les mutations à venir et renforcer la compétitivité et la résilience de la Tunisie dans un monde en pleine transformation.

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Inauguration de la 18ème édition du Salon Méditerranéen du Bâtiment MEDIBAT : Haut en couleurs !

Le premier grand rendez-vous du Bâtiment en Tunisie MEDIBAT a été ouvert ce matin à Sfax sous la présidence du Ministre de l’Equipement et de l’Habitat M. Slah Zouari, avec la participation d’environ 300 exposants tunisiens et étrangers et en présence de nombreuses délégations officielles et professionnelles internationales.

Magistralement organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sfax (CCIS), la 18ème édition du Salon Méditerranéen du Bâtiment MEDIBAT, se poursuivra du 21 au 24 mai 2025.

La cérémonie d’inauguration du Salon, haute en couleurs,  a été marquée par la présence des ambassadeurs de Pologne et de Malte et des représentants d’ambassades de l’Algérie, de la Libye, d’Hongrie et du Nigéria, ainsi que de délégations d’hommes d’affaires et de Présidents de Chambres de Commerce de nombreux pays tels que l’Algérie, la Libye, le Cameroun, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Congo Brazzaville, l’Egypte, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, la Malaisie, la Chine en plus de la Tunisie.

L’on a enregistré, également, la présence d’invités de marque représentant la CPCCAF (Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones), la COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) et la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) …

Au-delà de la remarquable présence officielle, le salon s’est présenté comme une vaste aire d’exposition qui s’étend sur 10 mille mètres carrés avec une présence imposante des exposants et professionnels et des pavillons-pays à l’image de celui de la Libye s’étendant sur 360 mètres carrés, celui de l’Algérie s’étendant sur 200 mètres carrés, un pavillon pour l’Italie et un pavillon pour la Chine.

Relancer le secteur du bâtiment

Ouvrant officiellement la session, le ministre de l’équipement et de l’habitat M. Slah Zouari s’est félicité du rôle joué par le Salon et sa contribution dans la dynamisation du secteur du bâtiment et de l’économie de façon générale. Il a mis en valeur, aussi, l’intérêt que revêtent les forums et les manifestations parallèles à l’exposition et traitant des questions d’actualité telles que les nouveautés technologiques du secteur, l’économie verte et circulaire et la construction durable et intelligente. Il a, également, loué la participation libyenne et algérienne et les opportunités de coopération et d’échange avec les pays du continent africain qu’elle présente.

De son côté, le Président de la CCIS M. Habib Hammami, a mis en évidence les divers aspects et avantages que représente la 18ème édition de MEDIBAT dont en particulier la dimension maghrébine de la manifestation à travers le forum d’affaires Tuniso-algéro-libyen, qui permettra d’examiner les potentialités et les défis de ce niveau de coopération.

Il a ajouté que cette session se concentre sur les dernières méthodes scientifiques pour développer le secteur de la construction en utilisant les technologies de l’information et les technologies numériques modernes. Elle ouvre d’après lui également un champ plus large à la coopération et aux partenariats avec l’Italie et la Pologne et, éventuellement, à travers eux, avec le reste de l’Union européenne.

Forum de l’Entrepreneuriat 

Première manifestation du Salon, le Forum : « Entreprendre dans le secteur de la construction et du bâtiment, Economie verte et Circulaire », a été inauguré par M. Hichem Elloumi, directeur général de la Chambre, qui a souligné l’importance du secteur de la construction en tant que pilier clé de l’économie nationale, considérant que l’économie verte et circulaire contribue à la bonne utilisation des ressources pour assurer un développement durable.

Le forum, qui a été clôturé par le ministre de l’Equipement et de l’Habitat, a comporté une série de sessions scientifiques qui ont abordé plusieurs questions telles que l’économie verte et circulaire au niveau national dans le secteur de la construction et au niveau mondial, les mécanismes de financement, d’accompagnement et de formation pour promouvoir la construction verte et l’économie circulaire, la présentation des finalistes du concours organisé par la Chambre pour les meilleures nouvelles start-ups dans le secteur de la construction verte durable, ainsi que des rencontres de partenariat et la présentation de mécanismes de financement.

Partenariat tuniso-polonais

Par ailleurs, la journée d’ouverture du Salon a vu l’organisation d’un forum sur le partenariat tuniso-polonais dans le domaine de la construction en présence de l’ambassadrice de Pologne en Tunisie, Justyna Porazinska, du Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax, Habib Hammami, et d’un certain nombre d’acteurs économiques.

Dans son discours d’ouverture, l’ambassadrice a salué le développement des relations entre les deux pays au cours des dix dernières années, notamment au niveau économique, où le volume des échanges commerciaux a augmenté de 10 % entre 2023 et 2024. Elle a également évoqué l’attractivité du climat des affaires en Pologne et le développement du secteur de la construction, notamment en ce qui concerne l’utilisation de technologies modernes et de solutions innovantes. L’ambassadrice a mentionné l’existence d’un cadre juridique favorable à la coopération entre les deux pays et a appelé à l’intensification des missions économiques pour explorer les opportunités de partenariat dans différents secteurs.

Mohamed Sami KECHAOU

 

                                                                    

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La révolution silencieuse : quand l’IA redessine le paysage financier tunisien

 Lors de la 26ᵉ édition du Forum de l’Économiste maghrébin, tenue le 20 mai 2025, le panel « IA, ingénierie financière et paiement » a révélé une vérité saisissante : la région est en train d’écrire sa propre révolution technologique. Entre prouesses concrètes et défis de taille, les experts ont dressé un bilan sans concession de cette transformation en marche.

En tant que modératrice du panel, Cyrine Sanchou a fait preuve d’une maîtrise approfondie des enjeux de l’intelligence artificielle dans le secteur financier, orchestrant avec habileté les échanges entre les différents intervenants.

Dans son introduction, Mme Sanchou a posé le cadre stratégique de la discussion en soulignant comment « l’IA est en train de révolutionner en masse le secteur financier ».

Elle a identifié avec précision les différentes étapes de cette transformation : d’abord l’automatisation des processus, puis l’amélioration de l’expérience client pour « recentrer le client au cœur de l’industrie financière », jusqu’à l’aide à la prise de décision et, plus récemment, la délégation de certaines décisions financières directement à l’IA.

L’IA au service de la révolution assurantielle

Précurseur dans l’intégration de l’intelligence artificielle au sein du secteur assurantiel, Skander Naija, directeur général de BNA Assurances, a présenté un retour d’expérience éloquent sur la transformation digitale de son entreprise, initiée dès 2019. « L’assurance est une industrie de data depuis des siècles », rappelle-t-il, soulignant que la révolution technologique actuelle constitue « un paradis pour les assureurs », qui disposent enfin des outils nécessaires pour exploiter pleinement leurs données historiques.

Les chiffres présentés par M. Naija sont particulièrement impressionnants : en trois ans seulement, l’implémentation de modèles d’IA dans l’analyse des risques automobiles a permis une baisse du coût du risque de près de 25 %. Pour parvenir à ce résultat, BNA Assurances a collaboré avec quatre entreprises tunisiennes spécialisées, ayant développé des modèles prédictifs de sinistralité fonctionnant en temps réel.

L’automatisation des processus opérationnels grâce à l’IA a également généré des gains de productivité atteignant 80 %, permettant aux collaborateurs de se concentrer sur des tâches à plus haute valeur ajoutée. « Ces 80 % que nous avons gagnés correspondaient aux 80 % de tâches à faible valeur ajoutée », souligne le dirigeant, ce qui a entraîné une hausse de l’engagement des équipes.

Au-delà de l’optimisation opérationnelle, l’IA permet à BNA Assurances d’élargir son offre vers des risques auparavant difficilement assurables, comme les catastrophes naturelles ou les pandémies, grâce à une modélisation plus fine « d’événements de plus en plus rares et catastrophiques ».

Parmi les innovations majeures, la compagnie a noué un partenariat avec Womia, une start-up tunisienne spécialisée dans la prévention cardiaque par imagerie IRM analysée par IA. Cette collaboration illustre le virage stratégique de BNA Assurances vers une logique préventive : « Nous ne sommes pas seulement là pour vous indemniser en cas de problème, mais aussi pour vous aider à l’éviter ».

La protection des données personnelles constitue un enjeu central dans cette transformation. M. Naija détaille les mesures rigoureuses mises en place : « murailles de Chine » internes entre les différentes branches d’assurance, anonymisation systématique des données et conservation exclusive des données en Tunisie. Plus avant-gardiste encore, BNA Assurances réfléchit à l’implémentation d’un « droit à l’oubli », avec une « date limite de consommation » des données personnelles fixée à cinq ans.

Démocratiser l’IA financière malgré les défis de la data

Mohamed Bahri, CEO de Kepler, a partagé sa vision d’une plateforme IA dédiée aux institutions financières, conçue pour intégrer l’intelligence artificielle dans leurs processus métiers quotidiens. Spécialisée dans le scoring et la gestion des risques au sens large, Kepler propose des solutions de détection de fraude, de scoring AML/KYC, de scoring de crédit et de calcul de provisions en mode IFRS9.

Pour illustrer la situation actuelle de l’IA en Tunisie, M. Bahri établit un parallèle éclairant avec l’histoire de la téléphonie : « L’image qui me vient en tête, c’est la téléphonie filaire et la téléphonie mobile. En Europe, ils ont attendu que toute la téléphonie filaire soit bien ficelée avant de passer au mobile. En Tunisie, nous n’avons pas attendu que le réseau filaire soit terminé pour passer au mobile. »

De la même manière, le dirigeant observe que la Tunisie – et plus généralement le Sud global – adopte l’IA de façon accélérée, sans attendre que toute l’infrastructure de traitement et de stockage des données soit parfaitement établie. Cette adoption rapide représente à la fois une opportunité et un défi.

« Personne ne peut se passer d’un téléphone mobile aujourd’hui. Dans 20 ans, personne ne pourra se passer d’intelligence artificielle », prédit-il, qu’il s’agisse de machine learning basique ou d’IA générative.

Le principal obstacle identifié par M. Bahri reste la préparation des données, étape cruciale qui représente « 80 % du temps passé sur un projet data ». Il met en garde contre « l’effet gadgetisation » de l’IA dans le monde financier, avec des promesses irréalistes de solutions fonctionnant en automatique, en plug and play, pour des sommes dérisoires.

« La première étape, c’est vraiment de convaincre le client qu’il doit s’engager dans un processus de mise en place de l’IA au sein de son organisation », explique-t-il, insistant sur la nécessité d’un engagement durable : « Plus il y consacrera du temps pour apprendre à interagir, plus il obtiendra des résultats concrets ».

Les déploiements réalisés par Kepler démontrent des résultats tangibles : « une réduction drastique des faux positifs, une automatisation des processus, un contrôle renforcé et une surveillance plus stricte et précise des transactions ».

L’IA comme moteur de croissance pour les fintech

Amin Ben Abderrahman, CEO de Konnect Networks, a exposé comment l’intelligence artificielle est devenue un facteur de transformation et de croissance décisif pour sa fintech spécialisée dans le paiement digital. Son témoignage offre un aperçu concret des impacts de l’IA sur une start-up en pleine expansion dans l’écosystème tunisien.

« Konnect est une start-up qui opère dans le paiement digital. Nous permettons aux e-commerces d’accepter les paiements par carte et par wallet tunisienne directement sur leur site », explique-t-il, avant de souligner que l’IA a engendré « un vrai changement » dans la structure même de l’entreprise.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec une équipe initiale de seulement 8 personnes (passée à 13 récemment), Konnect a traité 155 millions de dinars de flux en deux ans, captant environ 4 % du flux national de paiements. Une performance qui a impressionné jusqu’aux dirigeants de Visa, conduisant à un investissement historique dans la start-up tunisienne.

« L’IA, c’est ma meilleure amie en ce moment », confie M. Ben Abderrahman, qui l’utilise quotidiennement pour :

  • conduire des entretiens d’embauche en temps réel
  • développer du code plus rapidement et avec une meilleure qualité
  • assurer un support client 24/7 avec des réponses exceptionnelles
  • détecter des anomalies dans les transactions
  • rédiger de la documentation technique et faciliter l’intégration.

Cette intégration profonde de l’IA a transformé l’organisation même de l’entreprise, au point de donner naissance à un agent IA nommé « Alya », chargé du support client. Plus fondamentalement, le dirigeant encourage désormais ses équipes à « devenir elles-mêmes des managers d’IA ». « Même le développeur est un manager, car il doit superviser plusieurs agents travaillant chacun sur un périmètre spécifique », précise-t-il.

Cette transition n’est pas sans conséquences sur les ressources humaines : « Les membres de l’équipe qui n’ont pas su prendre ce virage – c’est-à-dire qui n’ont pas renforcé leur productivité en intégrant l’IA dans leur travail quotidien – se retrouvent complètement distancés ».

Tourné vers l’avenir, M. Ben Abderrahman identifie l’émergence d’un nouveau métier clé : l’architecte IA. Ce rôle consiste à « concevoir des processus complets en interconnectant différents agents pour qu’ils collaborent ». Au-delà de la conception, ces architectes doivent assurer une « maintenance active » de processus qui « évoluent à une vitesse incroyable ».

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26e édition du forum annuel international de l’Economiste Maghrébin – Intelligence artificielle : De nouvelles voies stratégiques à explorer

Lors de la 26e édition du forum annuel international de LEconomiste Maghrébin, une idée maîtresse a dominé les débats : «Construire un nouveau partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne, axé sur les options stratégiques offertes par l’intelligence artificielle afin de repositionner l’économie tunisienne dans un contexte mondial en pleine mutation».

La Presse —  Rassemblant des acteurs de la finance, de l’industrie et de l’investissement, la 26e édition du forum annuel international de LÉconomiste Maghrébin, s’est tenue hier sur le thème «La Tunisie face à la nouvelle donne mondiale : Quelles options stratégiques à l’heure de l’intelligence artificielle ?». 

Lors de cette journée qui a mis le focus sur le rôle catalyseur de l’IA dans le paysage économique mondial, des spécialistes et des intervenants de haut niveau ont débattu des thématiques liées et traitant de l’impact de l’IA sur plusieurs secteurs, notamment l’industrie pharmaceutique, l’automobile ou l’ingénierie financière.

Un thème dont le choix s’explique, selon le directeur des publications de L’Économiste Maghrébin, Hédi Méchri, par un nouveau contexte mondial marqué par de rapides évolutions géopolitiques, dont les premiers signes étaient déjà perceptibles depuis quelque temps, mais qui se sont accélérées avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir.

L’IA et la modernisation de l’économie tunisienne

Il a, en outre, rappelé la guerre commerciale annoncée par le président américain dès son investiture, mais qui a rapidement fait machine arrière — un rétropédalage imposé par les réalités économiques et stratégiques. Évoquant l’impact profond que l’IA génèrera sur le système de pensée humain, les modes de production, de consommation, de soins ou de déplacement, Méchri a affirmé que cette technologie constitue un levier pour accélérer la modernisation de l’économie tunisienne.

«C’est pourquoi l’IA doit être au cœur d’un partenariat tuniso-européen rénové tourné vers l’innovation et la responsabilité. L’objectif étant de préserver et de consolider notre avantage compétitif, ne serait-ce qu’au niveau des chaînes de valeur qui dominent aujourd’hui le paysage industriel tunisien», a-t-il ajouté. Selon lui, la guerre des tarifs douaniers s’est achevée avant même d’avoir véritablement commencé». «L’émergence du Sud global, mené par la Chine, a changé la donne. La Route de la soie est jalonnée d’offres de partenariat stratégique à la fois crédibles et opportunes», a-t-il indiqué. 

Et de conclure: «Pour donner corps et chair aux options stratégiques à l’heure de l’IA, il faut de l’audace, de la solidarité […]. Pour faire face aux défis des évolutions géopolitiques, il n’y a pas mieux que l’union. Il n’y a plus de temps à perdre, pour ouvrir un nouveau chapitre dans notre parcours industriel. Un chapitre porté par l’innovation et la responsabilité».

Nizar Yaiche, ancien ministre des Finances : « La Tunisie peut jouer le rôle d’une plateforme de développement »

Lors du forum, l’ancien ministre des Finances, Nizar Yaïche, a souligné que, face aux changements géopolitiques, la Tunisie peut jouer le rôle de plateforme pour un rapprochement Nord-Sud.

La Presse — Ouvrant le forum annuel international de l’Economiste Maghrébin, l’ancien ministre des Finances, Nizar Yaïche, a donné une conférence au cours de laquelle il est revenu sur les tensions géopolitiques qui malmènent actuellement les économies à travers le monde, avec pour corollaire l’émergence d’un nouvel ordre économique mondial. 

Un nouveau paysage géopolitique

Selon l’intervenant, plusieurs données économiques expliquent ce constat : une Amérique lourdement endettée et en perte de vitesse sur les plans industriel, financier et commercial — ce qui justifie, selon lui, l’agressivité de la guerre commerciale qu’elle vient d’engager; à l’autre bout de la balance, une Chine qui s’apprête à dominer non seulement l’industrie mondiale, mais aussi la recherche scientifique et l’innovation. Sans oublier cette Europe dont le positionnement vis-à-vis des États-Unis est aujourd’hui remis en question. 

Yaïche a, en somme, souligné que dans ce paysage géopolitique, le Grand Sud reste fragilisé par sa fragmentation et par des inégalités économiques qui s’accentuent. Il a ainsi expliqué que les pays du Sud subissent de plein fouet l’inflation importée, les conséquences des politiques monétaires restrictives menées par la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne, avec pour principales retombées une inflation devenue structurelle et un endettement de plus en plus coûteux. 

Nouveaux deals

Dans le même contexte, il a indiqué que les tensions géopolitiques ne cessent de s’exacerber et ont détourné l’attention mondiale des véritables enjeux socioéconomiques: l’extrême pauvreté — qui touche plus de 700 millions de personnes —, l’urgence climatique, la crise migratoire ou encore les bouleversements démographiques. Il a, en outre, affirmé que dans ce contexte mondial, la Tunisie peut jouer un rôle central dans l’axe Nord-Sud entre l’Union européenne et l’Afrique.

«La Tunisie peut jouer un rôle important, prépondérant, entre l’Europe et l’Afrique. Elle peut agir comme une Gateway et une plateforme de développement. Elle peut également occuper une place centrale dans les domaines technologiques, l’intelligence artificielle, les centres de données, etc. Elle devrait aussi consolider sa position sur les marchés classiques, notamment celui de l’huile d’olive», a précisé Yaïche. Toujours selon lui, la Tunisie peut aussi contribuer au renforcement de la compétitivité européenne en lui exportant de l’énergie propre, grâce à son important potentiel dans le domaine des énergies renouvelables. Aux dires de l’ex-ministre, la Tunisie et l’Europe peuvent aujourd’hui lancer de nouveaux projets communs dans ce secteur, tout en inventant de nouveaux schémas de financement.

Projet Taparura à Sfax : une entreprise tuniso-saoudienne chargée des études

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a mandaté l’entreprise tuniso-saoudienne “Al Buhaira Invest” pour mener les études du projet Taparura, vaste programme d’aménagement du littoral nord de la ville de Sfax.

L’annonce a été faite ce mercredi 21 mai 2025 par le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, lors de l’inauguration de la 18ᵉ édition du Salon Méditerranéen du Bâtiment MEDIBAT 2025, qui se tiend du 21 au 24 mai à Sfax.

Selon le ministre, le processus de négociation avec Al Buhaira Invest a été lancé à la fin de l’année 2024. La société a depuis commencé la phase d’études, et son offre complète est attendue au cours du second semestre 2025.

Il est à rappeler que la société Al Buhaira Invest est bien connue dans le domaine du développement urbain, ayant piloté le projet emblématique du Lac de Tunis, qui a fortement contribué à la modernisation de la capitale tunisienne.

Concernant la plage de Taparura, Salah Zouari a souligné que la qualité de l’eau est en constante amélioration. Il a précisé que la Société Taparura continue de jouer un rôle clé dans le contrôle de la qualité des eaux et du bassin urbain.

Le projet Taparura, longtemps en attente, semble désormais sur les rails, avec l’objectif de réconcilier la ville de Sfax avec son front de mer et de créer un pôle urbain durable, attractif et innovant.

27e édition du Forum international de Réalités : 30 ans après, quelle vision et quelle stratégie pour les relations Tunisie-Union Européenne ? 

La 27e édition du Forum international de Réalités se tiendra les 29 et 30 mai 2025 à Hammamet. Cet événement réunira un panel d’experts tunisiens et européens de haut niveau, ainsi que des responsables politiques, universitaires, diplomates, représentants d’organisations internationales et du secteur privé.

La séance d’ouverture de ce forum sera rehaussée par la présence du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Monsieur Mohamed Ali Nafti.

Placée sous le thème « 30 ans après, quelle vision et quelle stratégie pour les relations Tunisie-Union Européenne ? », cette édition s’inscrit dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de la signature de l’Accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne. Cet accord, signé en 1995 et entré en vigueur en 1998, fut le premier du genre entre l’UE et un pays du Sud de la Méditerranée. Il a permis d’instaurer progressivement une zone de libre-échange et jeté les bases d’une coopération élargie dans les domaines politique, économique, scientifique, social et culturel.

Le Forum vise à dresser un bilan critique et constructif des acquis de cet accord au cours des trois dernières décennies, à identifier les insuffisances et à formuler des pistes de réforme pour un partenariat renouvelé, plus équitable et porteur d’avenir. Il s’agira également de repenser les objectifs stratégiques de ce partenariat dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques, des transitions économiques et des défis migratoires communs.

Plusieurs panels meubleront les deux journées du Forum, abordant des thématiques essentielles pour l’avenir du partenariat euro-tunisien.

Consacrée au bilan de la coopération tuniso-européenne, avec la participation d’acteurs économiques et académiques de premier plan, la première session du forum permettra de faire le point sur les effets réels de l’accord dans les secteurs du commerce, de l’investissement et de l’intégration économique.

La seconde session traitera de la fragmentation du monde et de la réponse euro-méditerranéenne, une réflexion géopolitique nécessaire à l’heure où les équilibres mondiaux sont en recomposition.

L’après-midi de la première journée du forum sera consacré à des sessions parallèles sur des thèmes plus ciblés :

Les enjeux économiques et industriels, avec un focus sur le climat des affaires, les investissements, le rôle des institutions financières et la transformation industrielle de la Tunisie.

La coopération universitaire et la recherche scientifique, qui mettra en lumière les opportunités offertes par les programmes européens tels qu’Erasmus+ ou Horizon Europe, ainsi que les besoins spécifiques de l’enseignement supérieur tunisien.

L’énergie et l’environnement, dans un contexte de transition énergétique, de développement durable et de lutte contre le changement climatique. Les experts débattront notamment des interconnexions énergétiques euro-africaines, des projets solaires en Tunisie et du rôle des institutions régionales.

Les enjeux migratoires et sécuritaires, une session incontournable qui abordera les nouvelles dynamiques des migrations, la coopération en matière de sécurité, la responsabilité partagée entre les deux rives de la Méditerranée, ainsi que l’externalisation de la gestion migratoire.

Une session de haut niveau sera consacrée le vendredi 30 mai 2025 à la réflexion sur la nouvelle vision du partenariat et les objectifs stratégiques du futur accord. Des experts internationaux et anciens responsables institutionnels, dont Farid Belhaj, ancien vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA et Jean-François Drévet, ancien haut fonctionnaire européen, interviendront pour proposer des scénarios de coopération renouvelée.

Un autre moment fort de la deuxième journée du Forum sera l’intervention de Slim Khalbous, recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Ancien ministre de l’Enseignement supérieur, il abordera le rôle stratégique de la diplomatie universitaire dans le renforcement du partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne. À travers l’expérience de l’AUF, qui œuvre à l’échelle francophone entre l’Europe, l’Afrique et le Canada, Slim Khalbous mettra en lumière comment la coopération académique et scientifique peut servir d’outil d’influence, de dialogue et de développement partagé, dans un contexte où les enjeux de formation, de recherche et d’innovation sont au cœur des priorités bilatérales.

D’après communiqué

Participation du ministre de l’Économie aux réunions annuelles de la Banque islamique à Alger

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a représenté la Tunisie lors des réunions annuelles du groupe de la Banque islamique de développement à Alger les 20 et 21 mai 2025. Cet événement a réuni de nombreuses personnalités et institutions financières internationales autour du thème de la diversification économique et du développement durable.

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TABC : des projets tunisiens présentés à la BID pour booster les exportations et l’investissement en Afrique

Le Président du Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC) , Anis Jaziri, a déclaré mercredi que le Conseil tient à participer aux différents événements économiques afin de conclure des accords de partenariat et de coopération et obtenir des financements au profit des projets et initiatives présentés par les membres du Conseil.

Jaziri a ajouté dans une déclaration à l’agence TAP, en marge des réunions annuelles du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), tenues actuellement à Alger, du 19 au 22 mai 2025, que la BID est l’une des plus grandes banques qui fournit des financements et investit en Afrique du Nord et le continent africain. Il s’agit d’une excellente opportunité que les acteurs économiques tunisiens devraient saisir, présenter leurs projets et obtenir le soutien financier nécessaire.

Le responsable a précisé que de nombreuses idées et initiatives ont été bien accueillies par les responsables bancaires, qui ont exprimé la volonté de coopérer et d’apporter leur soutien financer, notant que ces initiatives représentent des projets structurels majeurs dans le domaine des infrastructures, l’énergie et les communications en Afrique.

Il a signalé que les membres du TABC ont tenu une série de réunions avec des ministres chargés de l’investissement dans un certain nombre de pays, qualifiés d’importantes pour le développement des partenariats et l’expansion du réseau des relations mondiales, surtout avec le continent africain.

Le président du conseil a relevé  que de telles réunions permettraient à la Tunisie et aux acteurs économiques de développer leurs exportations et d’accroître leurs investissements sur le continent africain.

Il a souligné que le Conseil travaille en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger et celui de l’Économie et de la planification et participe aux événements économiques à l’étranger, dans le but de diversifier les relations de coopération avec de nouveaux partenaires tout en préservant les partenaires traditionnels.

Cet événement connait une très grande participation de la plupart des fonds d’investissement internationaux, institutions financières internationales et investisseurs d’Amérique, d’Europe et d’Asie, a-t-il fait remarquer.

Il est à noter que la Tunisie participe aux réunions annuelles de la Banque islamique de développement 2025 avec une délégation de haut niveau dirigée par le ministre de l’économie et de la planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que des représentants de plusieurs structures économiques.

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Exportations d’huile d’olive tunisienne : un recul des prix pèse sur les revenus

Exportations d’huile d’olive tunisienne : un recul des prix pèse sur les revenus

Selon les dernières données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture, la valeur des exportations tunisiennes d’huile d’olive a enregistré une baisse significative de 28,9 % au cours des six premiers mois de la campagne 2024-2025 (novembre à avril), atteignant 2 442,4 millions de dinars, comparée à la même période de la campagne précédente. Cette diminution […]

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ENIS Sfax : des journées scientifiques sur l’IA, l’Industrie 5.0 et la transition écologique

Des journées scientifiques dédiées à l’innovation technologique et à la transition écologique se tiendront, les 24 et 25 mai 2025, à l’École Nationale d’Ingénieurs de Sfax (ENIS).

Placées sous le thème « Un pas vers la durabilité environnementale : classification intelligente des déchets », ces journées auront pour fil conducteur « Smart Fusion : l’alliance de l’Industrie 5.0, de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets (IoT) ».

Selon la page Facebook « Smart Fusion », cet événement, qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’Études et de Jumelage pour la Compétitivité (PEJC), réunira jeunes chercheurs, doctorants, experts et étudiants ingénieurs autour des synergies entre l’IA, l’IoT et l’Industrie 5.0.

La première journée sera consacrée à des ateliers thématiques sur les enjeux juridiques et éthiques de l’intelligence artificielle, les fondamentaux et applications pratiques du Deep Learning, ainsi que les perspectives offertes par l’Industrie 5.0 et l’IoT dans le domaine de la gestion et la valorisation des déchets en Tunisie.

La deuxième journée s’articulera autour d’un challenge étudiant réservé aux élèves-ingénieurs de première et deuxième année de l’ENIS. Les participants auront trois heures pour concevoir une solution innovante de tri intelligent des déchets, combinant IA et IoT. Ils devront réaliser un prototype fonctionnel, accompagné d’une présentation synthétique, avant de défendre leur projet devant un jury en trois minutes chrono.

Les trois meilleures équipes seront récompensées par des prix et des attestations de mérite. Tous les participants recevront une attestation de participation valorisant leur implication dans cet événement dédié à l’innovation technologique et à la transition écologique.

Ces journées visent à rapprocher les mondes académique et industriel, promouvoir les compétences locales et encourager la recherche appliquée dans les domaines de l’économie circulaire et des technologies vertes.

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Changement climatique : pertes de 28 milliards d’euros par an pour le secteur agricole

L’industrie agricole de l’Union européenne perd 28 milliards d’euros par an en raison des risques climatiques croissants tels que les sécheresses et les inondations, selon une nouvelle étude européenne.

Ce coup dur, dû aux conditions météorologiques défavorables, équivaut à environ 6 % de la production agricole, selon un rapport publié mardi 20 mai par la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Commission européenne.

Et comme le prévient le rapport, les dommages liés au climat pourraient atteindre 40 milliards d’euros d’ici le milieu du siècle.

« Le changement climatique et ses conséquences pourraient limiter l’accès des agriculteurs au financement, car les banques pourraient devenir encore plus réticentes à prendre des risques qu’aujourd’hui ». C’est ce qu’a déclaré Christophe Hansen, commissaire européen à l’Agriculture et à l’Alimentation, dans un communiqué, appelant à agir pour faire face aux risques climatiques dans le secteur.

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La Tunisie réduit légèrement son déficit budgétaire à 10 milliards de dinars en 2024

Le déficit budgétaire de la Tunisie s’est établi à environ 10 milliards de dinars à la fin de l’année 2024, enregistrant une baisse de 6 % par rapport à 2023 (11,4 milliards de dinars), selon les données provisoires publiées par le ministère des Finances sur l’exécution du budget de l’État arrêtée au 31 décembre 2024.

Cette réduction du déficit s’explique principalement par une croissance des ressources budgétaires plus rapide que celle des dépenses.

Les recettes budgétaires ont augmenté de 8,7 %, passant de 43,2 milliards de dinars fin 2023 à 47 milliards de dinars fin 2024. Cette évolution est portée par une progression des recettes fiscales de 9,7 %, atteignant 41,7 milliards de dinars, et par une légère hausse des recettes non fiscales de 3,3 %, qui ont atteint 4,6 milliards de dinars.

En parallèle, les dépenses budgétaires ont connu une hausse de 4,6 %, pour s’établir à 56,4 milliards de dinars à fin 2024, contre environ 54 milliards en 2023. Cette augmentation est due à la progression des dépenses salariales de 2,6 % (de 21,7 à 22,2 milliards de dinars), des dépenses d’intervention de 4 % (portées à 19 milliards), des charges d’intérêt sur la dette de 7,8 % (atteignant 6,2 milliards) et des dépenses d’investissement de 7,4 % (s’élevant à 6 milliards de dinars).

Les ressources de trésorerie ont, quant à elles, augmenté de 10 %, passant de 26,1 à 28,8 milliards de dinars, principalement grâce à un recours accru à l’emprunt intérieur, qui a atteint 23,2 milliards de dinars.

Ces ressources ont été affectées principalement au remboursement du principal de la dette (64,3 % des fonds mobilisés, soit 18,5 milliards de dinars) et au financement du déficit budgétaire (32,7 %, soit 9,4 milliards de dinars).

Le stock de la dette publique s’est allégé, atteignant 81,2 % du PIB à la fin de l’année 2024, contre 84,6 % un an plus tôt.

Huile d’olive tunisienne : baisse des prix et domination du vrac à l’export

Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne ont atteint 2442,4 millions de dinars (MD) au cours des six premiers mois de la campagne 2024/2025 (novembre 2024 – avril 2025), enregistrant une baisse de 28,9 % par rapport à la même période de la campagne précédente, selon les données publiées mercredi par l’ONAGRI.

Seuls 17,7 % de ces recettes proviennent des exportations d’huile d’olive conditionnée. En avril 2025, le prix moyen de l’huile d’olive a chuté de 48,9 % par rapport au même mois de l’année précédente, avec une variation allant de 7,1 à 18 dinars le kilo, selon les catégories.

Le marché européen (UE) reste le principal débouché, représentant 59,5 % du volume exporté, suivi de l’Amérique du Nord (24,9 %) et de l’Afrique (9,6 %).

Les quantités exportées depuis le début de la campagne jusqu’à fin avril 2025 se sont élevées à 180,2 mille tonnes, en hausse de 40,1 % par rapport à la même période de la campagne précédente. L’huile d’olive conditionnée ne représente que 11,9 % des volumes exportés, contre 88,1 % pour l’huile exportée en vrac. La catégorie extra-vierge constitue à elle seule 82,5 % du volume total exporté.

L’Italie demeure le premier importateur de l’huile d’olive tunisienne avec 29 % des quantités exportées, suivie par l’Espagne (26 %) et les États-Unis (19,6 %).

Concernant l’huile d’olive biologique, les exportations ont atteint 34,3 mille tonnes pour une valeur d’environ 469,1 MD à fin avril 2025. Toutefois, l’huile conditionnée ne représente que 5 % du volume exporté dans cette catégorie. Le prix moyen de l’huile d’olive biologique s’élève à 13,68 DT/kg, allant de 13,47 DT/kg pour l’huile en vrac à 17,65 DT/kg pour l’huile conditionnée.

L’Italie est également le premier marché de l’huile d’olive biologique tunisienne, avec 58 % des quantités exportées, suivie de l’Espagne (21 %) et des États-Unis (11 %).

Tunisie : l’Italie, l’Espagne et les USA restent les principaux acheteurs d’huile d’olive en 2025

Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne au cours des six premiers mois de la campagne 2024/2025 (novembre 2024 – avril 2025) ont baissé de 28,9% à 2442,4 MD par rapport à la même période de la campagne précédente, d’après les données publiées, mercredi, par l’ONAGRI.

D’après la même source, seulement 17,7% des recettes proviennent des exportations de l’huile d’olive conditionnée. Le prix moyen de l’huile d’olive durant le mois d’avril 2025 a baissé de 48,9% par rapport au même mois de la campagne précédente avec une variation de 7,1 DT/kg à 18 DT/kg selon les catégories. Le marché européen (UE) détient la plus grande part avec 59,5% du volume des exportations, suivi par l’Amérique du Nord (24,9%) et l’Afrique avec seulement 9,6%.

Les quantités exportées depuis le début de la campagne à fin avril 2025 ont atteint 180,2 mille en hausse de 40,1% par la même période de la campagne précédente.

L’huile d’olive conditionnée représente seulement 11,9% des quantités exportées et le reste est exporté en vrac (88,1%). La catégorie extra-vierge représente à elle seule 82,5% du volume total exporté.

Le premier pays importateur de l’huile d’olive tunisienne est l’Italie avec une part de 29% des quantités exportées durant les six premiers mois de la campagne 2024/2025, suivi par l’Espagne (26%) et les Etats-Unis (19,6%).

S’agissant de l’huile d’olive biologique, le volume des exportations a atteint 34,3 mille tonnes d’une valeur d’environ 469,1 MD à fin avril 2025. Néanmoins, la part de l’huile d’olive biologique conditionnée n’a pas dépassé 5% du volume de l’huile d’olive biologique exporté. Quant au prix, la moyenne de prix de l’huile d’olive biologique est de 13,68 DT/kg variant entre 13,47 DT/kg pour l’huile en vrac et 17,65 DT/kg pour l’huile conditionnée.

L’huile d’olive biologique tunisienne est exportée principalement vers l’Italie, avec une part de 58% des quantités exportées, suivie par l’Espagne (21%) et les Etats-Unis (11%).

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La cuisine tunisienne à l’honneur à la Banque mondiale : une première qui séduit

Le riche patrimoine culinaire de la Tunisie a été mis à l’honneur, pour la toute première fois, au siège de la Banque mondiale, lors d’un événement gastronomique de deux jours qui a enchanté le personnel international de l’institution.

Au cœur de cette initiative savoureuse, la cheffe tunisienne Salma Jribi, ambassadrice de la cuisine authentique tunisienne, a proposé un menu raffiné, mêlant diversité, tradition et créativité, qui a conquis les palais les plus exigeants. De l’entrée au dessert, chaque plat a mis en lumière les saveurs uniques du terroir tunisien.

Parmi les produits phares exposés figuraient l’huile d’olive extra vierge tunisienne, prisée pour sa qualité exceptionnelle, et la Harissa, emblématique condiment épicé récemment inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ces trésors culinaires ont été accompagnés par une exposition d’artisanat tunisien, illustrant le savoir-faire local à travers les créations de marques engagées comme Alyssa Bazar, Zwïta, Khomsa Shop et Amore Trade.

Cet événement a été organisé grâce à la mobilisation de l’ambassade de Tunisie à Washington, dont l’équipe s’est fortement investie pour valoriser la richesse culturelle et gastronomique du pays sur la scène internationale.

Cette opération de promotion de la cuisine tunisienne à la Banque mondiale marque une étape importante dans les efforts de diplomatie culturelle et économique, et ouvre la voie à de futures initiatives visant à renforcer l’image de la Tunisie à l’étranger.

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Tunisie │ Mouna Ben Halima parle du succès de La Badira qui fête ses dix ans  

La Badira, un luxueux complexe balnéaire à Hammamet fête ses 10 ans cette année. Luxus Magazine lui a consacré ainsi qu’à sa fondatrice et Pdg Mouna Ben Halima un article assez élogieux.

Qualifiant Mme Ben Halima de «figure emblématique de l’hôtellerie tunisienne», l’auteur estime qu’elle a réalisé un exploit rare. «Son hôtel est le seul en Tunisie à être membre du prestigieux réseau Leading Hotels of the World», écrit-il en soulignant aussi son action associative militante de longue date «pour une Tunisie plus ouverte, moderne et citoyenne».

Chef d’entreprise et citoyenne engagée, Mouna Ben Halima a cofondé Touensa, une organisation dédiée aux droits civiques, à l’éducation civique et au dialogue national, et préside le comité tunisien de Réseau Entreprendre.

Élue au bureau exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) en 2017, elle a aussi pris la tête de l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (Atuge) en 2021.

«À seulement 24 ans, elle reprend l’hôtel familial après le décès de son père. Aujourd’hui, elle dirige La Badira – ‘‘éclatant comme la pleine lune’’ – un hôtel haut de gamme à une heure de Tunis, qu’elle a transformé en vitrine de l’artisanat local et en lieu de formation d’excellence. Contre toute attente, elle fait le pari du luxe, loin des standards de l’époque : clubs de vacances, formules tout compris et tourisme low cost. Elle rêve d’un hôtel raffiné et inspiré, résolument tourné vers le haut de gamme international. Elle démolit presque entièrement l’ancien bâtiment, ne conservant que les fondations, et s’entoure de jeunes architectes avec lesquels elle dialogue et construit une nouvelle vision. Résultat ? La Badira, un hôtel au design contemporain unique en Tunisie, avec 130 suites, un spa Clarins de 2 500 m², une piscine extérieure, sept bars et restaurants et une plage semi-privée», écrit Luxus Magazine.

Le journal spécialisé cite ensuite Mouna Ben Halima qui déclare : «Aujourd’hui, les touristes recherchent des expériences fortes, originales et authentiques, source d’émotions intenses. Pour répondre à ces nouvelles attentes et séduire les voyageurs d’aujourd’hui, la Tunisie doit déployer d’importants efforts : elle doit développer de nouveaux concepts et promouvoir ses richesses, ses attractions, sa gastronomie, son artisanat et sa culture… Le luxe a un rôle essentiel à jouer dans ce contexte, en valorisant le tourisme et en améliorant l’offre et l’image de la Tunisie».

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