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L’Espagne bloque plus de 65 000 annonces Airbnb

Le ministère espagnol de la Protection des droits des consommateurs a annoncé lundi 19 mai avoir ordonné à Airbnb de supprimer plus de 65 000 annonces de location de logements de sa plateforme, affirmant qu’elles violaient la réglementation en vigueur.

Le gouvernement espagnol, ainsi que les municipalités et les autorités régionales, ont lancé une « campagne » pour réprimer la location de logements touristiques via des plateformes telles qu’Airbnb et Booking.com, qui, selon de nombreux Espagnols, alimentent le surtourisme, réduisent les propriétés disponibles et rendent la location hors de portée des locaux.

La majorité des annonces qui seront supprimées de la plateforme Airbnb ne divulguaient pas le numéro de licence, tandis que d’autres ne précisaient pas si le propriétaire était une personne physique ou une entreprise, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Un porte-parole de l’entreprise n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Le ministre de la Consommation, Pablo Bushidui, a déclaré que son objectif était de mettre fin au « manque de contrôle » général et à « l’illégalité » dans les entreprises de location de logements et de « favoriser l’accès au logement et protéger les droits des consommateurs ».

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France – Scandale Nestlé Waters : un rapport sanitaire censuré avec la complicité de l’État

Un rapport sanitaire défavorable à Nestlé Waters aurait été délibérément édulcoré par plusieurs services de l’État pour protéger les intérêts du géant agroalimentaire, révèlent une enquête conjointe de Radio France et Le Monde.

Des échanges entre le préfet du Gard, plusieurs ministères et l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie montrent que ce rapport, concernant la contamination des forages de la marque Perrier à Vergèze (Gard), aurait été modifié à la demande de Nestlé. Il s’agissait de dissimuler la présence de bactéries, d’herbicides, ainsi que de métabolites de pesticides, parfois interdits depuis des années.

Ces révélations, issues du rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur la fraude aux eaux minérales et rendues publiques lundi 19 mai par le rapporteur socialiste Alexandre Ouizille, s’appuient notamment sur le témoignage d’un lanceur d’alerte. Ce dernier rapporte qu’au moins un fonctionnaire a refusé d’avaliser les modifications en retirant sa signature.

Des documents internes consultés par les journalistes révèlent également que ce maquillage du rapport visait à éviter un scandale impliquant directement le gouvernement, inquiet que sa connivence avec Nestlé soit exposée. Des courriels montrent en outre l’inquiétude d’agents sanitaires concernant l’absence de traçabilité dans la destruction de bouteilles contaminées.

Rappelons qu’en 2024, la multinationale Nestlé a admis avoir eu recours à des procédés interdits afin de remédier à des contaminations, notamment d’origine bactérienne. Ces pratiques vont à l’encontre de la réglementation européenne, qui exige que les eaux minérales naturelles soient d’une qualité microbiologique irréprochable.

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Les exportations automobiles coréennes chutent de près de 4 % en avril

Les exportations automobiles coréennes ont diminué en avril par rapport à l’année précédente, en raison d’une forte baisse des exportations vers les États-Unis. Et ce, après que Washington a imposé de lourds droits de douane sur les voitures fabriquées à l’étranger.

Les expéditions sortantes d’automobiles coréennes ont atteint 6,53 milliards de dollars le mois dernier, en baisse de 3,8 % par rapport à l’année précédente. C’est ce qu’il ressort des données du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie publiées le 19 mai.

Par région, les exportations vers l’Amérique du Nord ont chuté de 17,8 % sur un an pour atteindre 3,36 milliards de dollars – celles vers les États-Unis ayant chuté de 19,6 % pour atteindre 2,89 milliards de dollars -, indique l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

En revanche, les exportations de la Corée du Sud vers l’Union européenne ont augmenté de 26,7 %. Soit pour atteindre 953 millions de dollars. Et ce grâce aux fortes ventes de l’EV3 de Kia et du Casper Electric de Hyundai Motor.

Au niveau national, les ventes de voitures ont augmenté pour le troisième mois consécutif en avril, progressant de 6,7 % par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation a été tirée par une forte demande de véhicules électriques et de modèles hybrides. Leurs ventes augmentant respectivement de 50,3 % et de 29,9 % sur un an.

Les véhicules électriques et hybrides représentaient 46 % des 151 000 véhicules vendus sur le marché coréen le mois dernier.

L’industrie automobile sud-coréenne surveille l’impact des droits de douane de 25 % imposés par l’administration Trump. Lesquels sont entrés en vigueur le 3 avril.

En réponse, le gouvernement coréen a annoncé son intention d’injecter 2 000 milliards de wons supplémentaires (1,43 milliard de dollars) de liquidités dans le secteur. Et ce, en plus des 13 000 milliards de wons de financement précédemment promis.

Séoul s’est également engagé à envisager une série de mesures pour stimuler le secteur automobile national. Avec notamment l’élargissement des subventions pour l’achat de véhicules électriques. Mais aussi l’extension des incitations fiscales pour les acheteurs de voitures neuves et des efforts pour diversifier les marchés d’exportation.

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UE propose au G7 de réduire le plafond du prix du pétrole russe à 50 dollars le baril

L’Union européenne va proposer aux ministres des Finances du G7 de réduire le plafond actuel du prix du pétrole russe à 60 dollars le baril, dans le cadre du nouveau paquet de sanctions contre Moscou.

« C’est un point que nous avons souligné du côté de la Commission dans le cadre du 18e paquet de sanctions. Je m’attends à un certain intérêt de la part des autres partenaires du G7 à cet égard et à des discussions », a déclaré lundi 19 mai aux journalistes le commissaire européen à l’Économie, Valdis Dombrovskis.

M. Dombrovskis n’a pas mentionné le niveau auquel l’UE souhaiterait que le plafond des prix soit réduit. Mais les responsables de l’UE informés des discussions ont déclaré qu’elle proposerait 50 dollars le baril.

Les pays du G7 comprennent les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. La Commission européenne et le président des ministres des Finances de la zone euro participent également aux réunions des ministres des Finances du G7.

Le plafond des prix du G7 a été convenu en décembre 2022, interdisant le commerce du pétrole brut russe transporté par pétroliers si le prix payé est supérieur à 60 dollars le baril et interdisant aux compagnies de transport maritime, d’assurance et de réassurance de déplacer des cargaisons de brut russe dans le monde entier. Et ce, à moins qu’il ne soit vendu à un prix inférieur au plafond des prix.

Cette mesure visait à réduire les revenus de la Russie afin qu’elle ait moins d’argent pour financer son invasion de l’Ukraine. Tout en empêchant une chute brutale de l’offre mondiale de pétrole.

La Russie a contourné le plafond de prix du G7 grâce à une « flotte fantôme » de pétroliers non assurés par des sociétés occidentales. Et le brut russe Urals URL-E s’est négocié au-dessus du plafond de prix pendant une grande partie de l’année.

Cependant, son prix est tombé en dessous de 60 dollars début avril. Alors que les inquiétudes mondiales concernant la croissance économique suite aux annonces américaines de tarifs douaniers mondiaux ont également affecté les prix du pétrole.

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La Fed adopte une position prudente sur les marchés américains

Les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont abordé, lundi 19 mai 2025, avec prudence les conséquences de la dernière dégradation de la note de crédit du gouvernement américain et des conditions de marché instables. Alors qu’ils continuent de naviguer dans un environnement économique très incertain.

« Nous allons placer cette dégradation dans la même perspective que nous le faisons avec toutes les informations entrantes : quelles sont les implications de cela en termes d’atteinte de nos objectifs mandatés, sans commenter ce que cette dégradation pourrait signifier dans une sorte de contexte d’économie politique ». C’est ce qu’a déclaré le vice-président de la Fed, Philip Jefferson, lors d’une conférence organisée par la Banque fédérale de réserve d’Atlanta.

Vendredi 16 mai, l’agence de notation Moody’s a abaissé d’un cran la note de crédit du gouvernement américain face aux inquiétudes croissantes concernant les déficits et les charges d’intérêts qui persistent à un rythme insoutenable. C’est la dernière des grandes agences de notation à abaisser la note souveraine américaine de son niveau le plus élevé.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème imminent pour la Fed, la hausse des coûts d’emprunt sur le marché, liée à la détérioration de la situation financière des États-Unis, rend le crédit généralement plus cher et freine l’activité économique. Ce facteur influence à son tour la manière dont la Fed définit sa politique monétaire et ses anticipations concernant l’évolution à long terme de l’activité économique.

La dégradation « aura des répercussions sur le coût du capital et sur de nombreux autres aspects, et pourrait donc avoir des répercussions sur l’économie », a déclaré le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, lors d’une interview accordée à CNBC lundi. Compte tenu des fluctuations économiques, « je pense qu’il faudra attendre trois à six mois pour voir comment la situation évolue. Et je pense que cela sera un facteur déterminant pour la volonté et l’appétit des investisseurs pour les États-Unis ».

Alors que les inquiétudes concernant la situation financière du gouvernement existent depuis des années et que les responsables de la Fed ont régulièrement averti que les tendances d’emprunt à long terme étaient sur une trajectoire insoutenable, les niveaux de dépenses énormes et continues, associés à un plan budgétaire républicain actuellement à l’étude qui est susceptible d’ajouter encore plus de dette, font craindre une crise imminente.

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Trump : la Russie et l’Ukraine entameront « immédiatement » des négociations sur un cessez-le-feu

Le président américain Donald Trump a déclaré, lundi 19 mai, que la Russie et l’Ukraine entameraient immédiatement des négociations de cessez-le-feu dans leur conflit qui dure depuis trois ans. Ceci étant, il n’a pas semblé obtenir de concessions majeures du président Vladimir Poutine lors de leur entretien téléphonique de plus de deux heures.

Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, Trump a déclaré avoir transmis le plan de pourparlers au président ukrainien Zelensky ainsi qu’aux dirigeants de l’Union européenne, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne et de la Finlande lors d’un appel de groupe après celui avec Poutine.

« La Russie et l’Ukraine entameront immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu et, plus important encore, de la FIN de la guerre », a déclaré Trump, ajoutant plus tard à la Maison Blanche qu’il pensait que « certains progrès étaient en cours ».

Après avoir parlé à Trump, Poutine a déclaré que les efforts pour mettre fin à la guerre étaient « généralement sur la bonne voie » et que Moscou était prêt à travailler avec l’Ukraine sur un éventuel accord de paix.

« Nous avons convenu avec le président des États-Unis que la Russie proposera et est prête à travailler avec la partie ukrainienne sur un mémorandum sur un éventuel futur accord de paix », a-t-il déclaré aux journalistes près de la station balnéaire de Sotchi, sur la mer Noire.

L’ancien Premier ministre suédois, Carl Bildt, a déclaré sur X que l’appel avec Trump était « incontestablement une victoire pour Poutine ». Le dirigeant russe « a repoussé l’appel à un cessez-le-feu immédiat et peut poursuivre ses opérations militaires tout en exerçant une pression à la table des négociations ».

Réunion de haut niveau

Après avoir parlé avec Trump, Zelensky a déclaré que Kiev et ses partenaires pourraient chercher à organiser une réunion de haut niveau entre l’Ukraine, la Russie, les États-Unis, les pays de l’Union européenne et la Grande-Bretagne dans le cadre d’une initiative visant à mettre fin à la guerre.

Il espère que cela pourrait se produire prochainement et être organisé par la Turquie, le Vatican ou la Suisse. On ignore encore si cela ferait partie des négociations annoncées par Trump comme devant commencer immédiatement.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que la conversation avec Trump était « bonne » et qu’il était « important que les États-Unis restent engagés ».

Le conseiller du Kremlin pour la politique étrangère, Iouri Ouchakov, a affirmé aux journalistes que Poutine et Trump avaient discuté de ce que le dirigeant américain avait qualifié de perspectives « impressionnantes » pour les relations entre leurs pays, ajoutant que la Russie et les États-Unis travaillaient sur un nouvel échange de prisonniers.

Poutine se concentre sur les « causes profondes »

Poutine a déclaré que le mémorandum sur lequel la Russie et l’Ukraine travailleraient au sujet d’un futur accord de paix définirait « un certain nombre de positions, comme par exemple les principes du règlement, le calendrier d’un éventuel accord de paix ».

« L’essentiel pour nous est d’éliminer les causes profondes de cette crise, a-t-il souligné. Il nous faut simplement déterminer les moyens les plus efficaces pour progresser vers la paix ».

Le président russe, dont les forces contrôlent un cinquième de l’Ukraine et progressent, est resté ferme sur ses conditions pour mettre fin à la guerre, malgré la pression publique et privée de Trump et les avertissements répétés des puissances européennes.

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La Colombie sollicite des financements auprès des BRICS, défiant Washington

Le gouvernement colombien a demandé à rejoindre une banque de développement chinoise. Un autre signe de l’éloignement de l’Amérique latine des États-Unis. Alors que les réductions de l’aide étrangère, les barrières commerciales et la répression de l’immigration par l’administration Trump poussent de nombreux dirigeants de la région à rechercher des liens plus étroits avec le rival géopolitique de Washington, Pékin.

Dans ce cadre, le président colombien Gustavo Petro a dernièrement conclu sa visite en Chine par une escale à Shanghai. Il y a rencontré, samedi 17 mai, l’ancienne présidente brésilienne, Dilma Rousseff, directrice de la Nouvelle Banque de Développement (NBD).

Cette banque multilatérale a été créée il y a dix ans par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, les pays dits BRICS, de grands marchés émergents. Et ce pour faire contrepoids aux institutions dominées par les États-Unis comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement.

À ce jour, la Nouvelle Banque de Développement a approuvé des prêts pour 122 projets d’infrastructures. Lesquels totalisent plus de 40 milliards de dollars dans des secteurs tels que les transports, l’assainissement et l’énergie propre, selon Mme Rousseff.

M. Petro, s’adressant aux journalistes en Chine, a déclaré que la Colombie s’était engagée à acheter pour 512 millions de dollars d’actions de la banque. Il a exprimé un enthousiasme particulier pour la possibilité d’obtenir le soutien de la Nouvelle Banque de Développement pour un projet de 120 kilomètres, soit un canal, soit une ligne de chemin de fer, qui relierait les côtes atlantique et pacifique de la Colombie. Ce qui, a-t-il dit, placerait le pays au « cœur » des échanges commerciaux entre l’Amérique du Sud et l’Asie.

La Colombie est le deuxième pays d’Amérique latine à tenter d’adhérer à cette banque; après le petit Uruguay, qui a déposé sa demande d’adhésion en 2021.

Cependant, le rôle traditionnel de la Colombie en tant qu’allié loyal des États-Unis et gardien de la guerre contre la drogue devrait provoquer des réactions à Washington. Le département d’Etat américain a annoncé qu’il s’opposerait « fermement » au financement de projets liés à l’initiative chinoise « Une ceinture, une route » en Amérique latine. Après le soutien apporté à cette initiative par M. Petro lors d’une réunion avec d’autres dirigeants de gauche du Brésil et de Chine.

Gustavo Petro, un ancien guérillero de gauche, a déclaré qu’il ne se laisserait pas décourager par la pression américaine. De même qu’il a réitéré que la Colombie cherchait à rester neutre dans la nouvelle ère de concurrence géopolitique.

« Nous avons pris cette décision librement », a-t-il souligné aux journalistes depuis Shanghai. « Avec les États-Unis, nous pouvons parler face à face, tout comme avec la Chine », concluait-il.

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La Banque du Japon continuera d’augmenter ses taux d’intérêt si…

La Banque du Japon (BOJ) continuera d’augmenter ses taux d’intérêt si l’économie rebondit après l’impact attendu de la hausse des tarifs douaniers américains. C’est ce qu’a indiqué, ce lundi 19 mai, le vice-gouverneur de la Banque centrale, Shinichi Uchida. Celui-ci met en garde contre des perspectives très incertaines.

L’inflation sous-jacente du Japon restera autour de l’objectif de 2 % de la BoJ en cas de rebond économique, a déclaré M. Uchida au Parlement.

Il a noté que les récentes hausses des prix intérieurs étaient en grande partie dues à la hausse des coûts d’importation et à l’augmentation des coûts des denrées alimentaires, comme le riz. « Nous sommes conscients que de telles hausses de prix ont un impact négatif sur les moyens de subsistance et la consommation des populations », a-t-il souligné.

« Si nos prévisions se matérialisent, nous continuerons à augmenter notre taux directeur », ajoute M. Uchida. « Mais l’incertitude est extrêmement grande quant aux perspectives de la politique commerciale de chaque pays et à ses conséquences. Par conséquent, nous déterminerons sans a priori si l’économie et les prix évoluent conformément à nos prévisions ».

Contraction de l’économie japonaise

L’économie japonaise s’est contractée pour la première fois en un an et à un rythme plus rapide que prévu, selon les données du trimestre de mars publiées vendredi, soulignant la nature fragile de sa reprise désormais menacée par la politique commerciale du président américain, Donald Trump.

Après avoir mis fin à une politique de relance de dix ans en 2024, la BoJ a relevé ses taux d’intérêt à 0,5 % en janvier et a signalé sa volonté de continuer à augmenter les coûts d’emprunt si une reprise économique modérée permet au Japon de rester sur la bonne voie pour atteindre durablement son objectif d’inflation de 2 %.

Mais les craintes d’un ralentissement mondial induit par Trump ont forcé la Banque du Japon à réduire fortement ses prévisions de croissance lors de sa réunion de politique monétaire du 30 avril. Et elles ont jeté le doute sur son point de vue selon lequel des hausses de salaires soutenues soutiendront la consommation et l’économie en général.

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Lagarde : le renforcement de l’euro face au dollar est contraire au bon sens

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a déclaré que la récente hausse de l’euro par rapport au dollar était une conséquence des politiques imprévisibles du président américain Donald Trump et représentait une opportunité pour l’Europe.

« Il est frappant de constater que dans une période d’incertitude, où normalement on aurait dû avoir une appréciation significative du dollar, c’est l’inverse qui s’est produit : l’euro s’est apprécié par rapport au dollar », a-t-elle déclaré au journal La Tribune Dimanche le 18 mai. « Cela va à l’encontre du bon sens, mais se justifie par l’incertitude et la perte de confiance des marchés financiers dans les politiques du gouvernement américain ».

Faisant écho à des commentaires précédents, Mme Lagarde a souligné dans son interview que le renforcement de l’euro est « plus qu’une menace, c’est une opportunité » et que « les dirigeants doivent accélérer le processus d’approfondissement de l’Union européenne ».

« À une époque où l’État de droit, le système judiciaire et les règles commerciales sont remis en cause par les États-Unis, où l’incertitude est constante et renouvelée quotidiennement, l’Europe est considérée à juste titre comme une région de stabilité économique et politique avec une monnaie saine et une Banque centrale indépendante », explique la présidente de la BCE.

Christine Lagarde a fait état des enjeux de l’euro numérique et du marché unique des capitaux, affirmant qu’il y a « une vague plus forte en leur faveur que tout ce que j’ai vu au cours de mes six années de mandat. Nous devons également parvenir à une harmonisation de la supervision, comme nous avons réussi à le faire dans le secteur bancaire ».

L’euro, monnaie de réserve ?

En effet, les investisseurs se sont précipités pour abandonner le dollar américain depuis le début de l’année. Ce qui a entraîné sa chute par rapport à toutes les autres devises majeures suivies par Bloomberg. Cela reflète en grande partie les inquiétudes concernant les politiques du président Trump, allant des politiques tarifaires perturbatrices – qui pourraient nuire à l’économie du pays – aux menaces contre l’indépendance de la Réserve fédérale.

Par ailleurs, Mme Lagarde n’est pas la seule à la tête de la BCE à affirmer que l’Europe et l’euro traversent actuellement une période critique de leur histoire. Le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, a déclaré que l’euro pourrait être une alternative au dollar comme monnaie de réserve si l’Europe accroît ses efforts d’intégration.

De même, Isabelle Schnabel, membre du directoire, a déclaré samedi 17 courant : « Nous avons désormais une opportunité historique de renforcer encore le rôle international de l’euro. »

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Trump et Poutine vont discuter d’un cessez-le-feu en Ukraine, ce lundi

Le président américain Donald Trump s’entretiendra ce lundi 19 mai avec son homologue russe Vladimir Poutine afin de discuter d’un possible cessez-le-feu en Ukraine. Alors que les dirigeants européens exhortent le Kremlin à mettre fin au conflit, le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022, qui a entraîné la plus grave confrontation entre Moscou et l’Occident depuis la crise des missiles de Cuba, Trump cherche à s’imposer comme un médiateur de paix. Il a multiplié les appels pour stopper ce qu’il qualifie de « bain de sang », une guerre que son administration décrit comme un affrontement indirect entre les États-Unis et la Russie.

Sous l’impulsion de Trump, des représentants des deux nations en guerre se sont réunis à Istanbul jeudi 15 mai – une première depuis mars 2022 – à la suite d’une proposition de pourparlers directs de Poutine et d’une demande ferme des Européens et de l’Ukraine pour un cessez-le-feu immédiat.

« L’appel portera sur la fin de cette guerre sanglante, qui coûte la vie à plus de 5 000 soldats russes et ukrainiens chaque semaine, ainsi que sur des questions commerciales », a écrit Trump sur son réseau Truth Social. « J’espère que cette journée sera productive, qu’un cessez-le-feu sera convenu et que cette guerre, qui n’aurait jamais dû commencer, prendra fin ».

Trump a affirmé qu’aucun progrès vers la paix ne serait possible tant qu’il ne rencontrerait pas Poutine personnellement. Il a annoncé qu’un échange téléphonique est prévu ce lundi, vers 14h00 GMT. Le Kremlin a confirmé que les préparatifs de cet appel sont en cours.

Vers de nouvelles sanctions contre Moscou

Il prévoit également de discuter avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky ainsi qu’avec plusieurs membres de l’OTAN. Son administration a prévenu que de nouvelles sanctions pourraient frapper la Russie si elle ne s’engageait pas sérieusement dans le processus de paix.

Sur le terrain, la Russie continue d’occuper environ 20 % du territoire ukrainien et progresse. Malgré les pressions de Trump et les avertissements répétés des puissances européennes, Vladimir Poutine reste inflexible sur ses conditions de fin de guerre. Dimanche 18 mai, Moscou a lancé sa plus vaste attaque de drones depuis le début du conflit, et les services de renseignement ukrainiens suspectent que la Russie pourrait également tirer un missile balistique intercontinental, bien que cette information n’ait pas été confirmée.

Les exigences de Poutine

En juin 2024, Poutine avait exigé que l’Ukraine renonce formellement à intégrer l’OTAN et retire ses troupes des quatre régions que la Russie revendique.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a tenu, le 18 mai, des échanges avec les dirigeants des États-Unis, de l’Italie, de la France et de l’Allemagne sur la situation en Ukraine. Emmanuel Macron a déclaré sur X : « Demain (lundi), le président Poutine doit montrer sa volonté de paix en acceptant le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le président Trump, soutenu par l’Ukraine et les Européens ».

Méfiance du Kremlin

Cependant, le Kremlin se montre méfiant à l’idée d’un cessez-le-feu temporaire, estimant que les combats doivent se poursuivre tant que certaines conditions fondamentales ne sont pas clarifiées.

Les dirigeants européens, quant à eux, doutent des intentions pacifiques de Poutine. Ils redoutent également que Trump n’impose un accord déséquilibré qui entérinerait la perte d’une partie du territoire ukrainien sans offrir de garanties de sécurité solides face à une future agression russe.

De son côté, Poutine affirme que cette guerre marque un tournant dans les relations entre la Russie et l’Occident, accusé d’avoir humilié Moscou après la chute de l’URSS en élargissant l’OTAN et en interférant dans ce qu’il considère comme sa sphère d’influence naturelle, notamment en Ukraine.

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Le Maroc est devenu une destination privilégiée des Russes

Les arrivées de touristes russes au Maroc ont augmenté cette année, les réservations pour l’été 2025 ayant presque quintuplé par rapport à la même période de l’année dernière.

La plateforme touristique russe OneTwoTrip déclare, dans un rapport, que le Maroc connaîtrait un afflux sans précédent de touristes russes en 2025.

Sur la base des données de réservation anticipée, la plateforme a révélé que le Maroc est devenu une destination privilégiée pour les Russes à la recherche de nouvelles expériences de voyage par rapport aux destinations traditionnelles, selon le site web marocain Al Omq.

Cette importante augmentation reflète un changement significatif dans la position du Maroc sur la carte du tourisme russe au cours de la période actuelle.

Selon une analyse des tendances de voyage des touristes russes, l’Abkhazie se classe au deuxième rang en termes de croissance de la demande. Tandis que les destinations européennes comme l’Espagne ont enregistré une croissance de 9,1 %.

Sur le continent africain, l’Égypte et l’Afrique du Sud ont conservé leur position de premières destinations pour les touristes russes, avec des réservations en hausse respectivement de 75 % et de 57 %.

Globalement, le ministère marocain du Tourisme indique que le Maroc a accueilli 5,7 millions de touristes au cours des quatre premiers mois de 2025, soit un taux de croissance de 23 % par rapport à la même période en 2024.

A noter que le Maroc ambitionne d’attirer 17,5 millions de touristes d’ici 2026 et de créer 200 000 nouvelles opportunités d’emploi dans le secteur du tourisme.

Selon les données officielles marocaines, 2024 a vu un nombre record de 17,4 millions de touristes arriver au Maroc. Soit une augmentation de 20 % par rapport à 2023.

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L’inflation annuelle en Russie à 10,23% en avril

Dans le segment non alimentaire, les prix ont baissé dans un contexte de baisse accélérée des prix des produits électriques et autres appareils électroménagers, des voitures et des chaussures.

L’inflation annuelle en Russie en avril 2025 a été enregistrée à 10,23%, a déclaré, vendredi 16 mai, le ministère du Développement économique de la Fédération de Russie dans un rapport sur la situation actuelle des prix.

En avril 2025, l’inflation sur le marché de la consommation a continué de ralentir et s’est élevée à 0,40%. Dans le secteur alimentaire, le taux de croissance des prix a diminué à 0,71%…

Selon le ministère, dans le secteur non alimentaire, les prix ont baissé (-0,07%) dans un contexte de baisse accélérée des prix des produits électriques et autres appareils électroménagers, des voitures et des chaussures. Dans le secteur des services, la croissance des prix a ralenti à 0,53%.

En mars, le taux d’inflation annuel était de 10,34%, en février de 10,06%.

Le ministère du Développement économique prévoit que l’inflation en Russie se stabilisera à 4,5% en 2025, et à 4% en 2026-2027.

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Vers la création d’un méga-centre d’intelligence artificielle italo-émirati

La société de développement d’IA basée aux Émirats arabes unis « G42 » sera le principal financeur de la première phase du projet.

Le ministre italien de l’Industrie, Adolfo Urso, a déclaré, vendredi 16 mai 2025, que son pays et les Émirats arabes unis s’étaient convenus de développer un centre d’intelligence artificielle en Italie.

Cité dans un communiqué, il a précisé que le groupe G42 d’Abou Dhabi s’est associé à la société italienne iGenius pour construire « la plus grande infrastructure informatique d’IA en Europe ». Et G42 sera le principal financeur de la première phase du projet, a-t-il ajouté.

Lors d’un événement à Milan, Urso a expliqué que l’objectif de l’accord est de construire un supercalculateur, autrement dit un ordinateur géant capable de traiter des quantités massives de données et de stocker une énorme quantité d’informations et de programmes.

Il a déclaré qu’il y avait de « fortes opportunités » pour développer le centre dans la région des Pouilles, dans le sud-est de l’Italie.

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Dégradation de la note de crédit des États-Unis: Moody’s déclenche la colère de la Maison-Blanche

La présidence américaine a réagi, samedi 17 mai 2025, avec colère et agressivité à la nouvelle dégradation de la note de crédit du gouvernement américain par l’agence internationale de notation Moody’s vendredi.

Le directeur de la communication de la Maison-Blanche, Stephen Chang, s’en est pris sur Twitter à l’économiste Mark Zandi, « conseiller de (l’ancien président démocrate Barack) Obama » et « donateur de la candidate démocrate malheureuse à la présidentielle de 2016, Hillary Clinton », qu’il a décrit comme un adversaire juré du président Donald Trump.

« Personne ne prend son analyse au sérieux. Il a été maintes fois démenti », a ajouté M. Chang.

Cependant, le fait que cette agence de notation – la dernière des trois soi-disant « grandes » qui la maintenaient encore au niveau dit triple A – ait privé le public américain de sa meilleure note est considéré comme un coup dur pour l’administration Trump.

Pour la première fois, Moody’s a abaissé la note de crédit du gouvernement américain de AAA à Aa1 avec perspective stable, une décision justifiée par les déficits élevés, la lourde dette de Washington et le coût de son service.

Fitch avait abaissé la note de crédit des États-Unis en 2023 à AA+, invoquant des crises politiques répétées concernant la limite d’emprunt.

Standard and Poor’s a été la première à la dégrader, en 2011, à AA+, où elle la maintient toujours.

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Ukraine-Russie : accord sur l’échange de prisonniers, pas de cessez-le-feu à Istanbul

Les discussions entre la Russie et l’Ukraine, qui se sont achevées à Istanbul vendredi 16 mai dans l’après-midi, n’ont pas abouti sur un cessez-le-feu, mais ont permis quelques avancées malgré des tensions persistantes.

Un accord partiel sur les prisonniers de guerre

Malgré ces divergences, un accord concret a été trouvé : l’échange de 1 000 prisonniers de guerre de chaque côté, soit 2 000 personnes au total, a été annoncé par le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov. Ce dernier a également évoqué la possibilité d’une rencontre entre les présidents Zelensky et Poutine, ainsi qu’un futur cycle de négociations.

Vers un cessez-le-feu ?

Les deux parties ont discuté des contours d’un futur cessez-le-feu. Umerov a indiqué que ce point faisait partie des objectifs principaux de l’Ukraine lors des pourparlers, bien qu’aucun détail concret n’ait encore été communiqué. Les équipes poursuivront les discussions techniques à ce sujet.

Des exigences russes jugées excessives

Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, a confirmé que la Russie avait formulé de nouvelles exigences, plus strictes que celles émises lors des précédentes discussions. Certaines d’entre elles sont jugées « inacceptables » par Kiev. Malgré cela, les responsables ukrainiens ont adopté une posture calme durant les échanges.

Une satisfaction russe modérée

Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinsky, a déclaré être « satisfait » des discussions et a assuré que Moscou était prêt à poursuivre les négociations. Il a confirmé l’accord sur l’échange de prisonniers et pris note de la demande ukrainienne d’un sommet entre les deux chefs d’État.

Un rôle accru pour la diplomatie turque

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué la réunion comme « un jour important pour la paix mondiale ». Il a souligné l’importance de l’échange de prisonniers comme « mesure de confiance » et a annoncé que les deux camps s’étaient engagés à transmettre par écrit leurs conditions pour un cessez-le-feu.

Position commune des leaders occidentaux

Depuis Tirana, en Albanie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé la volonté de son pays de progresser rapidement vers la paix. Il a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu total et inconditionnel, faute de quoi des sanctions renforcées contre la Russie devraient suivre.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a participé au sommet de la Communauté politique européenne, aux côtés de Macron, Merz, Tusk et Zelensky, a dénoncé la position russe, jugée inacceptable. Une conversation à ce sujet a eu lieu avec le président américain Donald Trump. Macron a rappelé qu’il était « inacceptable » que la Russie ignore pour la seconde fois les appels conjoints des Européens et des Américains à un cessez-le-feu.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa ont réaffirmé leur soutien total à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne a promis d’accroître la pression sur Moscou, notamment via de nouvelles sanctions, pour forcer Vladimir Poutine à revenir à la table des négociations.

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Tsahal lance l’opération « Chars de Gideon » sur Gaza

L’armée israélienne a annoncé, vendredi 16 mai, le début des premières étapes d’une nouvelle offensive de grande envergure sur Gaza, baptisée opération « Chars de Gideon », un développement qui intervient le jour même où le président américain Donald Trump a achevé sa visite dans la région.

« Au cours de la dernière journée, nos forces ont lancé des attaques intensives et mobilisé leurs forces pour prendre le contrôle de zones stratégiques dans la bande de Gaza, dans le cadre des premières étapes de l’opération Véhicules blindés de Gideon et de l’extension de la campagne à Gaza, pour atteindre tous les objectifs de la guerre à Gaza, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas », indique Tsahal dans un communiqué.

Cette évolution intervient après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment annoncé que les habitants de Gaza seraient déplacés vers le sud à la suite de l’approbation par le cabinet de sécurité d’une opération militaire élargie qu’un ministre a décrite comme un plan visant à « conquérir » la bande de Gaza.

Jeudi 15 mai, l’armée israélienne a intensifié ses opérations à travers Gaza, tuant plus de 100 personnes, et promettant de poursuivre les bombardements, alors même que Trump proposait de créer une « zone de liberté » dans la bande de Gaza.

Selon la Défense civile de Gaza, de nombreuses victimes sont tombées à Jabalia, dans le nord de Gaza, et à Khan Younis, dans le sud.

Désaccords avec les États-Unis

La nouvelle attaque de Tsahal survient dans un contexte de désaccords croissants entre les gouvernements américain et israélien. Trump a dernièrement déclaré qu’il souhaitait mettre fin à la « guerre brutale » à Gaza. À noter au passage qu’il n’a pas visité Israël lors de sa tournée au Moyen-Orient.

Il a également contourné Israël à deux reprises ce mois-ci en concluant des accords bilatéraux avec le Hamas, qui a libéré un otage américano-israélien, et avec le groupe Houthi au Yémen, qui a accepté un cessez-le-feu sur les navires américains en mer Rouge tout en s’engageant à continuer de combattre Israël.

« J’ai de très bonnes idées pour Gaza. Je pense que c’est une zone de liberté. Laissons les États-Unis intervenir et en faire simplement une zone de liberté », a-t-il indiqué lors de l’étape de Qatar.

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Géopolitique de l’énergie : les USA relâchent la pression sur la Russie

Le gouvernement américain a autorisé, jeudi 15 mai 2025, les entreprises américaines et internationales à reprendre leurs activités pétrolières dans le cadre d’un important projet lié à la Russie visant à approvisionner le marché mondial en pétrole de la mer Caspienne. La licence, qui lève les restrictions pesant sur le Consortium du pipeline de la mer Caspienne (CPC) et la société kazakhe Tengizchevroil (TCO), a été délivrée par le département du Trésor.

Le CPC compte parmi ses actionnaires de grandes compagnies pétrolières américaines telles que Chevron et ExxonMobil et facilite principalement l’exportation du pétrole kazakh à travers la Russie et son expédition à l’international.

La nouvelle licence générale n° 124 autorise toutes les transactions qui ont été bloquées en vertu d’une décision du 10 janvier interdisant certains services pétroliers impliquant des infrastructures énergétiques liées à la Russie.

La CPC exploite un important oléoduc qui transporte le pétrole de l’ouest du Kazakhstan jusqu’à la côte russe de la mer Noire, d’où il est expédié dans le monde entier par pétrolier. Cet oléoduc de 1 511 kilomètres est l’une des principales voies d’exportation du pétrole kazakh, acheminant plus de 80 % des exportations de brut du pays.

Le pipeline est détenu conjointement par plusieurs entreprises et gouvernements. La Russie détient une participation de 24 % par l’intermédiaire de l’opérateur public Transneft. Parmi les autres actionnaires majeurs figurent Chevron, ExxonMobil, le russe Lukoil et la compagnie pétrolière nationale kazakhe KazMunayGas. Plusieurs petites entreprises internationales détiennent également des parts.

La licence générale n° 121, délivrée en janvier, autorisait déjà temporairement certains services pour CPC et TCO. Cette licence reste valable jusqu’au 28 juin 2025, mais la nouvelle licence semble clarifier et réaffirmer que les entreprises peuvent poursuivre leur participation à ces projets sans pénalité jusqu’à cette date.

Selon le Trésor américain, la licence couvre des activités telles que le forage, le raffinage, le transport et la commercialisation du pétrole, à condition qu’elles soient liées à CPC ou à Tengizchevroil.

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Trump demande à Apple de ne pas construire en Inde

Le président américain a conseillé à Tim Cook d’éviter d’étendre les opérations de fabrication de l’Apple en Inde.

Le président américain Donald Trump a conseillé, le 15 mai, au PDG d’Apple, Tim Cook, d’éviter d’étendre les opérations de fabrication de l’entreprise en Inde, selon plusieurs sources.

« J’ai eu un petit problème avec Tim Cook hier », aurait déclaré Trump à Doha jeudi, selon CNBC« Je lui ai dit : « Mon ami, je t’ai très bien traité. Tu arrives ici avec 500 milliards de dollars, mais j’entends maintenant que tu construis partout en Inde ». Je ne veux pas que tu construises en Inde ».

Trump a affirmé qu’à la suite de sa conversation avec Cook, Apple augmenterait sa production aux États-Unis, toujours selon la même source.

Apple a étendu ses opérations en Inde, où elle renforce sa production locale

De son côté, Reuters a rapporté en avril qu’Apple prévoyait de fabriquer la majorité des iPhones vendus aux États-Unis en Inde d’ici la fin de 2026. Les médias locaux ont dernièrement rapporté qu’Apple avait déclaré au ministère indien des Communications qu’il prévoyait de déplacer l’assemblage de tous les iPhones vers le pays depuis la Chine.

Les observateurs du secteur estiment que la dernière directive de Trump à Apple de cesser la production en Inde simplifie à outrance les complexités des chaînes d’approvisionnement mondiales et risque d’avoir des conséquences économiques imprévues.

Par ailleurs, implanter la production d’iPhone aux États-Unis, où Apple ne dispose pas d’installations existantes, nécessiterait beaucoup de temps et d’investissements, a déclaré à RT Sonam Chandwani, associé directeur de KS Legal & Associates.

Mardi, l’Inde a contacté l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avec une proposition visant à imposer des droits de rétorsion contre les États-Unis en raison des tarifs américains sur l’acier et l’aluminium.

Toutefois, New Delhi met actuellement la dernière main à un accord commercial bilatéral avec Washington. Le vice-président américain J.D. Vance a annoncé le mois dernier, alors en visite en Inde, que les deux pays s’étaient mis d’accord sur les termes de négociations commerciales bilatérales. Tout en qualifiant cela de feuille de route vers un accord final.

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L’UE et les États-Unis vont intensifier les négociations en vue d’un accord

L’Europe est prête à conclure un accord avec les États-Unis de Trump pour éviter une guerre commerciale plus large. Mais elle semble aussi prête à réagir en cas d’échec.

L’UE et les États-Unis ont convenu d’intensifier les discussions sur un éventuel accord commercial. C’est ce qu’a indiqué, jeudi 15 mai 2025, le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič.

« J’ai eu une autre conversation constructive avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick. Nous avons convenu d’intensifier notre collaboration au niveau technique. Et je suis en contact régulier avec lui. Je pense que nous nous rencontrerons très prochainement, probablement ici à Bruxelles ou lors des réunions de l’OCDE », a-t-il souligné.

Le ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, a déclaré le même jour que l’UE devait s’unir contre les tarifs douaniers américains. De même qu’elle était prête à agir si les négociations avec Washington ne conduisaient pas à une solution. « Nous devons répondre aux tarifs américains avec unité et détermination », a-t-il dit devant les parlementaires allemands. Avant de préciser : « Nous espérons que les négociations […] aboutiront à un bon résultat. Mais je voudrais également préciser très clairement que nous sommes prêts à agir si cela n’aboutit pas. »

Un rapport de Politico publié mercredi 14 mai indique que Washington a envoyé une lettre à la Commission européenne. Ce qui constitue une première indication de sa volonté d’engager des négociations avec les 27 pour trouver une solution à leur guerre commerciale.

Selon le même média, il s’agit du premier signe positif et substantiel d’engagement de la part de l’administration Trump. Et ce, depuis que les deux parties ont fait une « pause » dans l’imposition de leurs tarifs douaniers et de leurs mesures de rétorsion.

Au final, la lettre est une réponse à une liste de concessions possibles que l’Union européenne s’est déclarée en privé prête à offrir, indiquent des sources diplomatiques.

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