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Sommet Choose France : 37 milliards d’euros et 13 000 emplois à la clé

Cette année, le 8e sommet Choose France a réalisé un nouveau record avec l’annonce de 20 milliards d’euros de nouveaux projets et la confirmation de 17 milliards d’euros de projets en intelligence artificielle déjà annoncés en février, lundi 19 mai, rapporte l’AFP.

 

Un afflux d’investissements étrangers, les centres Data en vogue

Selon l’Elysée, un investissement de 37 milliards d’euros est nécessaire de la part de diverses entreprises en France, comprenant 20 milliards inédits, afin de générer environ 13 000 emplois directs ou indirects.

Ces annonces ont eu lieu lors du 8e sommet Choose France, un événement annuel conçu pour attirer les investissements étrangers en France.

A cet effet, ce sont les centres de données qui dégainent les plus grands moyens en mettant sur la table plusieurs projets d’envergure annoncés ou validés suite au Sommet sur l’intelligence artificielle de février dernier, qui avait attiré 109 milliards d’euros de promesses d’investissements privés.

Le canadien Brookfield ouvre les auspices en confirmant une annonce faite en février avec 10 milliards d’euros pour un site à Cambrai. Il est suivi par l’américain Prologis qui prévoit un investissement de 6,4 milliards d’euros.

Digital Realty, une autre entreprise américaine, a également confirmé ses projets d’implantation de centres de données à Marseille et Dugny (Seine-Saint-Denis), pour un montant total de 2,3 milliards.

L’on s’attend également à ce que l’autre projet de plusieurs milliards, impliquant le fonds d’investissement émirati MGX, soit validé pour la création d’un campus d’intelligence artificielle en Île-de-France.

 

L’économie circulaire et la décarbonation de l’industrie

Circ, une entreprise américaine à la pointe du recyclage chimique du textile, prévoit d’investir 450 millions d’euros dans sa première usine de portée mondiale située à Saint-Avold (Moselle), ce qui devrait créer 200 emplois.

Par ailleurs, le secteur de la décarbonation de l’industrie a été abordé à travers huit annonces, dont une joint-venture entre l’entreprise française H2V et l’entreprise allemande Hy2gen, qui prévoit un investissement de 1,5 milliard d’euros pour la production de biocarburants pour avions.

 

La mobilité et la finance

Dans le chapitre de la mobilité, l’allemand Daimler Truck prévoit d’investir 92 millions d’euros dans son usine de production d’autobus électriques à Ligny-en-Barrois (Meuse).

Quant à Windrose Technology, une entreprise chinoise spécialisée dans les camions électriques, elle prévoit d’investir 175 millions d’euros pour établir sa plus grande usine en Europe.

Pour sa part, MSC Croisières, basé en Suisse, va confirmer la commande de deux nouveaux navires auprès des Chantiers de l’Atlantique situés à Saint-Nazaire.

S’agissant du secteur de la finance, Revolut, une entreprise de technologie financière basée au Royaume-Uni, prévoit d’investir un milliard d’euros en France sur trois ans et établira son nouveau siège pour l’Europe de l’Ouest à Paris.

Il y a également Adia (Emirats Arabes Unis) qui a investi 600 millions d’euros dans ECG, le principal acteur européen de l’hébergement en plein air.

En outre, Icon Infrastructure, une société britannique, prévoit d’investir 500 millions d’euros en capital dans le domaine des infrastructures en France.

D’autres entreprises prévoient également d’investir, à l’instar de Netflix, Amazone et Mars.

Le total des investissements annoncés par l’ensemble des entreprises internationales s’élève à 37 milliards d’euros en France, ce qui permettrait la création de 13 000 emplois.

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Alliance Maroc–Émirats : cap sur les grands chantiers d’avenir

Un consortium regroupant le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, TAQA Morocco et NAREVA, a signé trois protocoles d’accord avec le gouvernement marocain et l’ONEE. Ces accords portent sur l’élaboration de nouvelles infrastructures de transport d’eau et d’électricité, ainsi que sur l’accroissement des capacités de dessalement d’eau de mer et de production d’électricité à partir de sources renouvelables et de gaz naturel.

Ce plan stratégique, issu de la déclaration commune signée le 4 décembre 2023 par le Roi Mohammed VI et Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis, a pour but de faire face aux situations d’urgence nationales liées à l’eau et à l’électricité. Il prévoit un investissement conséquent dans des projets novateurs d’ici 2030.

Réduire les conséquences du stress hydrique

Il s’agit ainsi d’un méga programme comprenant diverses composantes essentielles, toutes en adéquation avec les stratégies nationales de l’eau et de l’énergie, poursuivant un but commun : améliorer l’autonomie énergétique et la résilience hydrique du Royaume. Une des composantes porte sur le transport de l’eau, incluant la construction d’infrastructures de transfert entre le bassin de l’Oued Sebou et celui de l’Oued Oum Rabia, pour une capacité annuelle de 800 millions de m³. Ce projet devrait aider à réduire considérablement les conséquences du stress hydrique dans les régions les plus exposées.

Dans le même temps, un vaste effort sera entrepris pour augmenter la capacité nationale de dessalement de l’eau de mer. Le projet inclut la mise en place de stations de dessalement ayant une capacité totale de 900 millions de mètres cubes par an, entièrement approvisionnées par des énergies renouvelables. Le but est d’assurer un prix compétitif, inférieur à 4,5 dirhams hors taxes par mètre cube, conformément aux normes établies pour les projets semblables déjà initiés.

Un corridor énergétique

Concernant le transport électrique, le projet prévoit l’établissement d’une ligne HVDC (haute tension en courant continu) qui reliera le sud au centre du pays sur une distance de 1 400 km, avec une puissance de 3 000 MW. Ce corridor énergétique va faciliter le désengorgement du réseau national et appuyer l’expansion rapide des énergies vertes dans les provinces méridionales.

Dans le domaine de la production d’énergie, le consortium promet un développement supplémentaire de 1 200 MW en énergies renouvelables. Tout en renforçant la souplesse du système par l’installation de centrales à cycle combiné fonctionnant au gaz naturel à Tahaddart, pour une capacité totale approximative de 1 500 MW. Ce mix technologique est conçu pour assurer la sécurité de l’approvisionnement, la constance du réseau et le passage à une énergie plus respectueuse de l’environnement.

 Eventuelles retombées économiques et sociales

Des accords de développement spécifiques seront conclus entre l’ONEE et le consortium pour chaque projet. Dans ce contexte, le premier accord officiel a déjà été conclu en vue du démarrage du projet de centrales à Tahaddart. Le consortium se chargera de structurer et d’obtenir le financement pour l’intégralité du programme, en cherchant des fonds auprès des bailleurs de fonds nationaux et internationaux. Cette démarche vise à garantir la rapidité et la rigueur nécessaires, compte tenu de l’urgence et de l’importance stratégique des enjeux.

Ce programme d’infrastructure, au-delà de ses buts techniques, est à même de générer d’importantes retombées économiques et sociales. On prévoit qu’il créera plus de 25 000 emplois, dont 10 000 permanents, une fois les installations mises en service. Cela favorisera aussi le transfert de technologies, l’émergence d’un réseau industriel local, principalement dans les domaines du dessalement et des énergies renouvelables, et contribuera à l’établissement de filières de formation spécialisées.

A noter in fine que l’application du programme est conditionnée par les autorisations et procédures réglementaires actuelles, notamment celles liées à la supervision des opérations de concentration. Dans l’ensemble, ce programme dépeint une vision précise : allier souveraineté nationale, développement durable et supériorité technologique.

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80 Tunisiens arrêtés à Athènes pour cybercriminalité

Lors d’une descente de police dans un centre d’appel situé à Athènes en centre-ville, du nom d’”Assistwise”, 80 Tunisiens résidant en Grèce ont fait partie des personnes arrêtées, tous employés à la compagnie en question. Les accusations font état de formation de malfaiteurs, fraude, blanchiment d’argent et cybercriminalité.

Les Tunisiens arrêtés et mis en garde à vue depuis vendredi soir, ainsi que les autres mis en cause, ont été présentés au juge d’instruction samedi 17 mai pour investigation et confirmation des actes d’accusation.

Les avocats ont cependant déclaré que les employés, dont les 80 Tunisiens, ne sont pas concernés directement par cette affaire qui vise principalement l’entreprise en question.

A souligner que les avocats tentent de faire annuler le caractère pénal des accusations émises contre les employés, notamment les Tunisiens.

Nous y reviendrons avec plus de détails.

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Aram Belhaj : une partie significative de la dette africaine provient du secteur privé

Le professeur en économie, Aram Belhaj, a affirmé, lors d’une intervention sur les ondes de la radio Express FM, que la dette publique en Afrique s’est transformée en une problématique de premier plan. Les statistiques révèlent d’ailleurs que cette dernière constitue en moyenne 63 % du produit intérieur brut (PIB) du continent. Il a observé que les chiffres diffèrent d’un pays à l’autre, certains d’entre eux atteignant plus de 100%, tandis que d’autres ne dépassent pas 63 %.

Parmi les 54 pays africains, 25 sont considérés comme étant en proie à une grave détresse financière, le service de la dette atteignant un niveau insoutenable, dépassant même dans certains cas les budgets réunis de la santé et de l’éducation dans plusieurs pays du continent. Ces statistiques ont été divulguées lors de la Conférence de l’Union africaine sur la dette publique en Afrique qui s’est tenue à Lomé au Togo du 12 au 14 mai 2025.

Un rééchelonnement des dettes pour certains pays africains

Concernant ce sujet, Aram Belhaj a affirmé qu’une large part de la dette publique n’est pas destinée à l’investissement, mais plutôt au financement des budgets de l’État. Ces derniers sont majoritairement dédiés aux salaires, au soutien et au remboursement de la dette, avec une infime partie orientée vers l’investissement.

Il a aussi mis en évidence que les pays africains contractent des emprunts en devises étrangères, ce qui constitue un enjeu de taille, surtout compte tenu de la dégradation du taux de change. Le professeur d’économie explique qu’une frange considérable de la dette est issue du secteur privé, et non pas de sources bilatérales ou multilatérales. Cela indique que la majorité de la dette est issue d’autres marchés, plutôt que d’autres pays ou de bailleurs de fonds internationaux.

Dans le même registre, Aram Belhaj met en évidence que certains pays tels que le Ghana, la Zambie et l’Éthiopie procèdent à un rééchelonnement de leurs dettes.

Il précise que les recommandations issues de la conférence étaient globales et n’intègrent pas les particularités propres à chaque pays. En effet, les suggestions visaient généralement à demander l’annulation d’une partie de la dette, non seulement auprès des institutions internationales, mais aussi du secteur privé, en raison des taux d’intérêt élevés imposés par l’Union européenne et les États-Unis.

Il convient également de revoir et éventuellement de réformer le cadre commun du G20, dans le but de favoriser les intérêts des nations africaines.

L’importance d’une synergie entre les rôles législatif et exécutif

De plus, Aram Belhaj a mis l’accent sur le fait que les pays africains reconnaissent l’existence de dysfonctionnements en matière de gouvernance et qu’il est indispensable d’instaurer des changements structurels, en particulier concernant la fiscalité, le cadre institutionnel et la loi. Il a également souligné l’importance cruciale du rôle joué par les parlementaires pour garantir la soutenabilité de la dette publique.

La conférence a aussi évoqué l’importance d’une synergie entre les rôles législatif et exécutif et d’une collaboration accrue entre les autorités, tout en soulignant le besoin de renforcer la coopération internationale et les partenariats entre les nations africaines. En effet, une intégration économique et financière, un dynamisme du marché financier et une facilitation des opérations de financement sont indispensables.

Il est essentiel d’appliquer ces recommandations sur le terrain, à même de permettre à l’Afrique de se libérer progressivement de sa dépendance actuelle. Selon Aram Belhaj, l’initiative de l’Union africaine était significative, bien qu’elle ait mis du temps à se matérialiser, et elle portait une responsabilité considérable. Il a mis l’accent sur l’importance de promouvoir l’intégration économique accompagnée d’un marché financier unifié, et pourquoi pas, si nécessaire, l’établissement d’une monnaie unique africaine, à l’image de ce qui est envisagé dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

En conclusion, le professeur d’économie a souligné l’importance pour l’Union africaine de travailler à la mise en œuvre de la zone de libre-échange ZLECAf, puis à la transition vers une union douanière, suivie d’un marché commun et enfin d’une monnaie unique africaine. Il a jugé que ces objectifs étaient audacieux, mais que les nations africaines, disposant de toutes les ressources techniques et humaines, pouvaient les réaliser, surtout en matière d’intégration économique et de construction d’un continent africain unifié.

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Ridha Chkoundali : « La loi sur les chèques est la plus désastreuse jamais élaborée par l’ARP »

La question des conséquences de la loi sur les chèques supportées par l’économie du pays a été au cœur de l’intervention de Ridha Chkoundali, économiste et enseignant universitaire, ce mercredi 14 mai 2025 sur Diwan FM. « Cette loi est la plus désastreuse jamais élaborée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) », a-t-il déclaré.

Pour l’économiste Ridha Chkoundali, cette loi affecte le centre névralgique de l’économie, à savoir la consommation, soulignant que la consommation est le principal catalyseur de la croissance. L’ensemble du secteur commercial a subi des répercussions, et cette législation récente concernant les chèques a stimulé le développement de l’économie informelle, qui ne cesse de croître.

La stratégie du “compter sur soi” est compromise

Poursuivant dans la même veine, Ridha Chkoundali a souligné qu’« il convient d’être vigilant. Nous avons établi un objectif de croissance de 3,2 % dans la loi de finances, et ce n’est qu’une illusion ». Et de reprendre : « L’atmosphère mondiale est déjà conflictuelle à cause des décisions de Trump. Et nous, nous mettons en place une loi qui freine l’un des principaux moteurs de la croissance, à savoir la consommation. Cela occasionne un ralentissement de la croissance, d’où une réduction des ressources fiscales. Ce qui compromet la stratégie du ‘compter sur soi ».

Le professeur universitaire a également exprimé son désaccord quant au fait que cette loi a été conçue par le ministère de la Justice, qui n’a pas les compétences en économie requises. Alors que selon lui, elle aurait dû être élaborée et portée par les ministères du Commerce et de l’Économie. « L’ARP n’a pas abordé l’aspect économique de la loi, elle s’est concentrée uniquement sur le volet pénal », a souligné Ridha Chkoundali, qualifiant cette législation d’imprécise.

Une législation qui rétrograde la Tunisie

Par ailleurs, le professeur d’économie a évoqué le rejet par les commerçants de la traite. Cela a stimulé l’utilisation des paiements en liquide, d’autant plus que la mise en place de la traite nécessite des efforts additionnels et des déplacements vers les établissements bancaires.

« Actuellement, les Tunisiens préfèrent récupérer leurs salaires en liquide plutôt que de les laisser à la banque. Une tendance qui a entraîné une inflation significative du cash et qui encourage l’expansion de l’économie informelle », a dénoncé Ridha Chkoundali. Avant d’ajouter : « Cette législation a rétrogradé la Tunisie de plusieurs années ». De ce fait, il plaide pour sa reformulation dans le but de redresser la situation. « Obtenir une croissance de 3,2 % est extrêmement ardu; atteindre le 1,4 % prévu par le FMI serait déjà impressionnant », a-t-il conclu. Tout en s’interrogeant sur l’absence de divulgation des taux de croissance pour le premier trimestre de 2025.

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