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Les lauréats des Prix Comar d’Or rencontrent le public  

Dans le cadre de la 29e édition des Prix Comar d’Or pour les romans tunisiens écrits en langues arabe et française, une rencontre littéraire sera organisée le jeudi 22 mai 2025, à 17h30 à l’hôtel Majestic au centre-ville de Tunis.

Les noms des six lauréats de cette édition ont été proclamés lors d’une cérémonie officielle et d’une soirée de gala, samedi 17 mai, au Théâtre municipal de Tunis.

Pour discuter avec le public, seront présents les membres des deux jurys et à leur tête les deux présidents (Ridha Kéfi pour le français et Fathi Nasri pour l’arabe) et les auteur.e.s primé.e.s.  

Il s’agit de :

– Mahdi Hizaoui, lauréat du Prix Comar d’Or pour le roman de langue française pour «Ecris, tu seras aimé des dieux» (Editions Arabesques).  

– Chafiq Targui, lauréat du Prix Comar d’Or pour le roman de langue arabe pour «Liman Tajmaa Wardak aya Makram» (Editions Mayara).  

– Abdellatif Mrabet, lauréat du Prix spécial du Jury pour le roman de langue arabe pour «Le vert et le bleu» (Editions Contrastes).

– Sofiane Rejeb, lauréat du Prix spécial du jury pour «Ashab Al-Hodhod» (Editions Meskiliani).

– Houda Mejdoub, lauréate du Prix Découverte du roman de langue française pour «Ecoute-moi ma fille» (Editions Arabesques).

– Balkis Khalifa, lauréate du Prix Découverte pour le roman de langue arabe pour «Nafidha Ala Chams» (Editions Mayara).

Ce sera une occasion de discuter des romans primés et d’interroger leurs auteur.e.s sur leurs démarches littéraires, esthétiques et philosophiques. Il sera aussi question de la situation de la création littéraire en Tunisie et de l’apport des prix littéraires comme le Comar d’Or à son développement.

I. B.

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Formation de 120 soudeurs tunisiens pour travailler en Italie

L’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, a assisté à la remise des diplômes à des soudeurs tunisiens les habilitant à travailler dans le secteur de la construction navale en Italie, et ce dans le cadre du projet pilote de Fincantieri.

C4est ce que la représentation diplomatique italienne à Tunis a écrit sur ses réseaux sociaux, ajoutant que «la formation professionnelle est au cœur du Plan Mattei et du partenariat Italie-Tunisie».

Fincantieri a lancé en Tunisie un programme de formation civique, linguistique et technique pour un premier groupe de 20 travailleurs, dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique lancé en 2023 par le gouvernement italien.

Les cours, d’une durée totale d’environ 300 heures, vont de l’apprentissage de la langue et de la culture italiennes à la formation technico-professionnelle, comprenant des modules sur la sécurité au travail et des notions de droit contractuel italien.

À la fin du cours, les participants seront embauchés directement par Fincantieri ou par des entreprises opérant dans les secteurs concernés, avec des contrats de travail réguliers, représentant un canal légal et structuré de mobilité professionnelle.

D’après l’agence Ansa.

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Le salon de l’eau et de l’énergie, Irrimed Expo, du 17 au 20 juin à Tunis

Du 17 au 20 juin 2025, le Parc des Expositions du Kram à Tunis accueillera le premier Salon Méditerranéen de l’Eau, de l’irrigation et de l’énergie (Irrimed Expo), événement de référence en Méditerranée dédié à l’eau, à l’irrigation et aux énergies renouvelables.

Ce salon réunira 150 exposants sur 5 000 mètres carrés et devrait attirer près de 15 000 visiteurs, dont des professionnels, des décideurs politiques, des agriculteurs, des chercheurs et des chefs de file de l’industrie.

Dans un contexte de sécheresse structurelle en Tunisie, aggravée par la demande croissante en eau pour l’agriculture, le tourisme et les besoins de la population, Irrimed s’aligne sur la Stratégie nationale pour une économie durable de l’eau pour la période 2030-2050.

Selon le site Internet d’Irrimedexpo, le salon présentera les dernières innovations technologiques en matière de gestion de l’eau, d’irrigation intelligente et d’énergies renouvelables.

Parmi les participants figurent des entreprises de traitement et de distribution d’eau, des fabricants d’équipements d’irrigation et des opérateurs énergétiques, qui présenteront des solutions de pointe.

En parallèle, un riche programme de conférences et d’ateliers aura lieu, avec des experts tunisiens et internationaux qui aborderont des questions clés telles que le dessalement de l’eau, l’irrigation intelligente et la gouvernance de l’eau. Des institutions telles que la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) et l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGed) mèneront des discussions concrètes. Irrimed invite également les universités, les centres de recherche et les organisations internationales à participer en tant que partenaires, offrant une plus grande visibilité à travers les plateformes médiatiques de l’événement.

Des opportunités de partenariat sont disponibles pour ceux qui souhaitent participer à cette rencontre stratégique en Méditerranée. Cet événement marque une étape importante vers la sensibilisation et la mobilisation des acteurs régionaux sur les enjeux environnementaux, la durabilité et l’innovation technologique.

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Conférence à Tunis sur «Les migrations au Maghreb»

L’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) annonce l’organisation d’une conférence-débat intitulée «Migrations au Maghreb et en Afrique de l’Ouest : chiffres, méthodes et savoir-faire», le 29 mai 2025, à 19 heures, à son siège à Mutuelleville, à Tunis.

L’événement, qui se tiendra en français et en anglais, réunira Mariangela Palladino, professeure d’études culturelles et postcoloniales à l’Université de Keele au Royaume-Uni, et Issouf Binaté, anthropologue à l’Université Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire.

La conférence sera modérée par Valentina Zagaria, chercheuse à l’Université de Manchester et chercheuse associée à l’IRMC. Khaoula Matri, socio-anthropologue à l’Université de Sousse et chercheuse associée à l’IRMC, coordonnera cet événement socioculturel.

Organisée par l’IRMC et le réseau Maghreb Action on Displacement and Rights, Maghreb Action sur les déplacements et les droits (Madar), cette conférence-débat s’inscrit dans le cadre du programme «Perspectives transversales sur les migrations au Maghreb et au-delà». Madar est un réseau collaboratif dirigé par l’Université de Keele en partenariat avec l’IRMC, Cread (Algérie), Ami (Maroc), l’Université d’Édimbourg (Royaume-Uni), l’Université de Liverpool (Royaume-Uni) et l’Université de Manchester (Royaume-Uni).

Madar vise à améliorer la protection humanitaire des personnes déplacées vulnérables dans les contextes de conflit dans la région du Maghreb, notamment en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Son objectif est de faciliter les collaborations de recherche et de soutenir des projets qui s’appuient sur l’expertise régionale des chercheurs britanniques et maghrébins travaillant dans les domaines des arts, des sciences humaines et des sciences sociales et politiques. Madar combine une approche interdisciplinaire avec des méthodes participatives et collaboratives, s’appuyant sur des initiatives artistiques et créatives pour mobiliser les voix du monde entier, faciliter la participation des groupes marginalisés et sous-représentés et donner aux personnes déplacées un rôle plus actif dans le processus de recherche et ses résultats.

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Trump au Moyen-Orient ou l’aube du crépuscule 

La récente tournée de Donald Trump au Moyen-Orient n’a rien d’anodin. En Arabie Saoudite, aux Emirats et au Qatar, il déploie une énergie presque messianique, celle des hommes qui n’ont jamais accepté la fin. Il parle, il promet, il vend. Il distribue les rôles, comme s’il avait encore la scène pour lui seul. Et il l’a, en partie. 

Manel Albouchi *

La levée des sanctions militaires contre la Syrie n’est pas un détail. C’est un signal. Comme les mots d’Erdogan «mon ami Trump». Des mots lourds, doux en surface, tranchants en profondeur. Il y a là des deals anciens, des ambitions nouvelles, des intérêts recomposés à l’ombre des alliances. Une chorégraphie huilée entre le faste et la menace. 

On parle de contrats, de milliards, de livraisons d’armes, de satellites, d’intelligence artificielle. Et, en coulisses, la promesse d’un contrôle sur l’Afrique, au nom d’un équilibre fragile, face à la Chine, à la Russie. L’Amérique transactionnelle avance à visage découvert. L’État profond, lui, reste masqué. 

Le pouvoir se donne en spectacle

Mais ce serait une erreur de lire cette visite uniquement à travers les lentilles géopolitiques. Car ce qui se joue ici, c’est aussi une scène intérieure. Une tentative de réécrire le récit. Trump revient là où le pouvoir se donne en spectacle, là où l’autorité peut se rejouer en miroir : entre guerre et paix, entre chaos et contrôle. 

Il donne, il retire. Il flatte, puis menace. Il ne négocie pas, il dramatise. Figure paternelle autoritaire, mais instable. Charismatique, mais inquiétant. 

Et derrière lui, les États-Unis continuent à rejouer leur vieille pièce. Ils veulent encore incarner l’ordre, dicter les termes. L’espoir d’un nouvel ordre mondial, bien sûr, écrit selon leur syntaxe. Mais l’illusion s’effrite. Israël, qui pariait sur la constance américaine, découvre une loyauté qui se renégocie au gré des intérêts. Une alliance historique peut devenir secondaire, quand les ambitions personnelles et les calculs l’emportent. 

Et Gaza ? Et les Palestiniens ? 

Elle disparaît lentement du récit dominant. Sacrifiée sur l’autel de la normalisation. Les «deals de paix» sont devenus des marchés d’armement. La parole des peuples, elle, reste tenue à l’écart. On les montre rarement. On les invite encore moins. 

Les silences trompeurs des peuples  

Pourtant, il faudrait prêter l’oreille. Car c’est dans ces silences, dans ces résistances sans caméra, que naissent les vraies alternatives. 

Après le printemps arabe, un été aride. On attend l’automne. Pour voir ce qui tombera. 

Car peut-être que l’histoire, la vraie, ne se joue pas là où les projecteurs brillent le plus. Peut-être qu’elle est en train déjà de s’écrire ailleurs… dans le murmure. Là où l’on espère sans spectacle. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Vient de paraître │ ‘‘L’Odyssée de Tamra’’ de Issam Marzouki  

Issam Marzouki vient de publier un conte pour enfant intitulé ‘‘L’Odyssée de Tamra’’ racontant l’histoire touchante d’une chienne arrachée à sa ferme située à El Guettar, dans le sud de la Tunisie. Déterminée à retrouver son foyer et son ami Mouldi, Tamra entreprend un périple semé d’embûches à travers forêts et oueds.

Au cours de son voyage, Tamra affronte divers dangers, notamment un caracal, un porc-épic et une meute de loups, illustrant ainsi son courage et sa fidélité inébranlables.

Ce récit de l’auteur Issam Marzouki paru aux éditions La voix du livre (Livox) destiné aux enfants à partir de 6 ans, dirigées par Zakia Bouassida, est disponible au format papier et audio offrant ainsi une expérience de lecture immersive grâce aux illustrations signées Atelier Izotop et à la narration d’Ahlem Ghayaza.

Docteur en littérature, ancien directeur du Département de français à l’Institut Supérieur des Langues de Tunis, écrivain pour la jeunesse, cadre associatif et animateur d’ateliers de théâtre amateur. Il a enseigné la littérature française et comparée, l’analyse filmique et l’histoire du cinéma dans différents établissements de l’enseignement supérieur. Ancien directeur de radio, il a produit des chroniques ainsi que plusieurs pièces de théâtre radiophonique. Il continue à animer une chronique sur les crimes célèbres et des contes pour la chaîne internationale de Radio Tunis (RTCI).

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Génocide à Gaza │La complicité active de l’Occident

«L’Occident a épuisé son capital moral», affirmait Emmanuel Todd. À l’heure où Gaza gît sous les décombres, soumis aux incessants bombardement d’Israël, surarmé par ce même Occident, cette phrase prend une résonance tragique. Plus de dix-neuf mois de guerre, plus de 160 000 morts et blessés côté palestinien, des hôpitaux bombardés, des enfants mutilés, des familles décimées — et toujours pas l’ombre d’une sanction, d’un embargo, d’une action salvatrice. Rien. Le silence. L’Occident a tombé le masque. Définitivement.

Khémaïs Gharbi

Le silence : cette complicité passive (et parfois même active, par les livraisons d’armes à l’agresseur israélien), cette abdication morale, cette reddition devant l’arbitraire. Où sont passés les grands discours ? Où est cette fameuse «communauté internationale», prompte à condamner, à exclure, à diaboliser quand cela sert ses intérêts ?

Témoin des grandes joutes oratoires, combien de fois ai-je entendu les dirigeants occidentaux affirmer, d’un ton ferme : «Le droit international est sacré ! La démocratie est sacrée». Ces mots frappaient mes tympans, vibraient dans mon casque d’interprète. Ils semblaient porteurs d’une vérité universelle.

Mais aujourd’hui, ces mots me blessent. Ils sonnent faux. Creux. Hypocrites.

Des mots qui sonnent faux

Car le droit international, ce prétendu rempart de la civilisation, est devenu un chiffon que l’on piétine à volonté. Il est brandi pour punir les faibles, jamais pour rappeler à l’ordre les puissants ou leurs alliés. Gaza en est la preuve accablante.

Ce n’est pas une guerre. C’est une extermination à huis clos. Un génocide sous caméras, mais sans écho. Une tragédie suivie en direct et tolérée en silence.

Et pourtant, l’Occident continue de bomber le torse, de se faire donneur de leçons, d’exiger de nos dirigeants une démocratie exemplaire, des institutions «transparentes», une liberté de presse «comme chez eux» (copier-coller) — alors que leur propre presse est muselée par l’argent, leur parole verrouillée par la peur de déplaire aux lobbies. Leur démocratie invisible. Qu’ont-ils à nous apprendre? Leur indignation est sélective, leur morale à géométrie variable.

Une morale à géométrie variable

Nous avons longtemps cru qu’il nous manquait quelque chose : la rigueur, la modernité, un peu de démocratie, la maturité politique. Mais nous réalisons aujourd’hui que l’arène internationale n’est pas un lieu de justice, mais de rapports de force. Ce n’est pas notre «retard» qui nous écrase, mais leur cynisme, leur hypocrisie.

Il faut cesser de se culpabiliser. Nos peuples, nos dirigeants, malgré leurs erreurs, ont agi souvent avec courage. Ce ne sont pas des «échecs civilisationnels»; ce sont des résistances asphyxiées, des volontés brisées par un ordre mondial profondément injuste.

Alors, cessons de nous quereller entre nous. Cessons de nous flageller par des critiques sans fin. Ne cherchons plus dans nos origines des raisons de nous diviser : Berbères, Arabes, Africains, Méditerranéens… Encore moins dans nos sensibilités politiques ou philosophiques : gauche, droite, centre, extrêmes, modernistes, opportunistes… Nous sommes tous tunisiens, un seul peuple, aux racines diverses mais au destin commun. Nous soutenons nos dirigeants et ne les saboterons jamais. Nous nous exprimerons à leur égard uniquement dans l’isoloir des bureaux de vote. Dans les intervalles nos critiques seront toujours mesurées et constructives.

Il est temps de redresser la tête, d’unir nos forces, de bâtir une parole souveraine et indépendante. Il est temps d’agir, de penser, de créer hors du regard de ceux qui nous méprisent.

La dignité ne se négocie pas

Ne demandons plus de reconnaissance à ceux qui nous ignorent. Cessons de quémander des droits que nous devons prendre. La dignité ne se négocie pas. Elle se conquiert.

Et que ceux qui nous traitent encore comme des élèves indisciplinés entendent ceci : nous avons cessé d’attendre leurs félicitations. Nous écrivons désormais notre histoire, avec notre encre, sur notre papier, selon nos priorités.

Le temps de la soumission à l’étranger est révolu.

* Ecrivain et traducteur.

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Quatre artistes tunisiennes au Grand Musée égyptien

Quatre artistes tunisiennes : Neila Ben Ayed, Houda Ajili, Alia Derouiche et Aziza Guermazi exposent leurs œuvres au Grand Musée Egyptien au Caire, dans le cadre du Forum international Empower Her Art (Ehaf), qui se tient du 16 au 20 mai 2025.

Ehaf est un rendez-vous majeur de la scène artistique féminine mondiale qui réunit 200 artistes issues de 35 pays, ainsi que des commissaires et chercheuses de tous horizons autour des pratiques de l’art contemporain.

Les quatre artistes tunisiennes dont les œuvres sont réunies dans un pavillon tunisien, sont représentative de la vitalité actuelle de la scène artistique féminine tunisienne, , à la croisée de la mémoire et des identités plurielles, entre héritage et innovation.

L’exposition s’inscrit dans la programmation officielle de la troisième édition du Forum Ehaf, qui investit le Grand Musée égyptien, un lieu emblématique, offrant un écrin exceptionnel à la rencontre entre héritage millénaire et visions d’avenir.
Ce projet a vu le jour grâce à l’engagement de nombreux partenaires et des équipes du Grand Musée égyptien, d’Ehaf et d’Artoday, chapeauté par sa fondatrice Shereen Badr.

Neila Ben Ayed est Tuniso-canadienne, artiste, designer et commissaire d’expositions. Elle a à son actif plus de 200 expositions personnelles et collectives au Canada, en Tunisie, aux États-Unis, en Italie et en France. Elle est très engagée dans la promotion de la diversité culturelle dans les arts visuels. Son travail artistique explore les identités plurielles, l’hybridité culturelle et la mémoire, en utilisant des techniques mêlées de peinture, d’art numérique et de collage dans un processus de création en plusieurs étapes. Ses œuvres, à la croisée de la figuration et de l’abstraction géométrique , expriment la complexité de l’être, la superposition des vécus et la recherche d’harmonie dans la multiplicité.

Houda Ajili est une artiste peintre tunisienne de la nouvelle génération. Elle vit et travaille à Paris. Elle enseigne les arts plastiques et participe à des expositions personnelles et collectives en Tunisie, en Égypte, au Maroc, en Italie et en France, notamment au Salon d’Automne de Paris en 2014.

Alia Derouiche est une artiste visuelle née et ayant grandi à Tunis. Professeure de design de mode, elle enseigne à Tunis depuis plus de vingt ans. Et a à son actif plusieurs expositions personnelles et collectives en Tunisie et à l’étranger.

Tableau de Aziza Guermazi.

Aziza Guermazi, passionnée par l’architecture, s’est entièrement consacrée à la peinture à partir de 2018, en participant à des expositions en Tunisie, au Liban, en Jordanie, en Italie et à Dubaï. Elle explore l’essence de l’être, expérimentant la relation entre le corps et l’esprit à travers ses personnages, tout en mettant en lumière le rôle puissant de la femme dans son œuvre. Son style onirique, parfois enfantin, transcende les frontières et invite les spectateurs à explorer leurs propres souvenirs et rêves.

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Gaza │ Israël condamne à mort les malades de cancer palestiniens

Déjà que la vie à Gaza est un enfer à cause du génocide qu’y perpètre Israël depuis octobre 2023, être en plus atteint d’un cancer est bien plus qu’une épreuve, un supplice et une mort lente surtout que l’armée israélienne a mis sciemment hors service les deux établissements qui pouvaient assurer des soins aux malades. (Ph. Des patients atteints de cancer ont quitté l’hôpital européen de Gaza après sa mise hors service en raison des bombardements israéliens.)

Imed Bahri

L’armée israélienne a d’abord détruit entièrement l’hôpital de l’Amitié palestino-turque intégralement dédié à la cancérologie et qui soignait plus de 10 000 Gazaouis atteints de la maladie. Elle a ensuite bombardé l’hôpital européen qui disposait d’un service d’oncologie. Et comme si tout cela ne suffisait pas, les malades sont empêchés de quitter Gaza et de se soigner à l’étranger. En définitive, Israël condamne à mort les Gazaouis atteint de cancer.

Al Jazeera Net a recueilli des témoignages de jeunes mères atteintes de cancer. Des mères qui luttent à la fois contre une terrible maladie, qui ne sont plus soignées et qui souffrent psychologiquement en pensant à leurs enfants qui seront orphelins le jour où elles ne seront plus de ce monde.

Hadil Shahadeh, 35 ans, décrit son état d’esprit quand elle a appris que l’hôpital européen de Gaza était devenu hors service : «Je me suis sentie étouffée et submergée par des sentiments négatifs comme si la mort était sur le point de m’emporter». C’est par ces mots que le patiente qui souffre d’un lymphome depuis huit ans a résumé la situation tragique à laquelle elle doit faire face. 

Hadil ne dort plus après les violents tirs de l’aviation israélienne sur cet hôpital situé au sud-est de la ville de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 mai. C’est le seul hôpital à fournir des soins médicaux aux patients atteints de cancer après que l’occupation a détruit l’hôpital de l’Amitié palestino-turque de la ville de Gaza et l’a mis hors service.

Suite à cette attaque, le ministère de la Santé a déclaré l’hôpital européen de Gaza hors service. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cela a entraîné la suspension de services vitaux notamment la neurochirurgie, les soins cardiaques et le traitement du cancer, des services non disponibles ailleurs dans la bande de Gaza.

Ali Hamed veille sur sa femme, Mona, atteinte d’un cancer, et s’inquiète pour elle depuis que l’hôpital européen a été mis hors service.

Des services vitaux hors service 

«C’est une condamnation à mort pour des milliers de patients», explique Hadil à Al Jazeera Net en regardant par un trou créé par les frappes aériennes israéliennes sur un poste de police détruit dans le quartier de Nasr, au nord de la ville de Gaza, où elle et ses parents âgés ont trouvé refuge. Le terrain est devenu trop étroit pour eux suite au récent déplacement de la population de la ville de Beit Lahia dans le nord de l’enclave palestinienne.

Hadil a découvert qu’elle avait un cancer en 2017 et, dès lors, elle était régulièrement suivie à l’hôpital de l’Amitié palestino-turque, bombardé par les forces d’occupation israéliennes il y a quelques semaines. L’hôpital était le seul à fournir des services médicaux à environ 10 000 patients atteints de cancer et de tumeurs dans la bande de Gaza.

Suite au déclenchement de la guerre israélienne sur la bande de Gaza en 2023, Hadil et sa famille ont été contraints de fuir le nord de la bande de Gaza vers le sud, se déplaçant à plusieurs reprises d’un endroit à un autre. Atteindre l’hôpital de l’Amitié est devenu impossible et dangereux.

«La guerre est plus dévastatrice pour nous, les malades, car nous sommes confrontés à la mort sous toutes ses formes», dit-elle. Les soins médicaux prodigués à l’hôpital européen de Gaza, qui servait de substitut à l’Amitié, ont été de courte durée et maintenant qu’il est hors service, les malades du cancer sont menacés de mort. 

Tahani Abu Mustafa, une patiente atteinte d’un cancer, craint pour ses six enfants après le martyre de son mari.

25 000 malades et blessées en attente

Hadil a reçu une autorisation pour un traitement à l’étranger depuis octobre dernier mais elle n’a pas pu voyager en raison des restrictions israéliennes sur le passage de Karam Abou Salem que l’occupation israélienne utilise pourtant à titre exceptionnel pour que les personnes gravement malades puissent quitter Gaza et ce, en remplacement du passage terrestre de Rafah.

Hadil fait partie des quelque 25 000 personnes malades et blessées figurant sur les listes d’attente pour être soignés à l’étranger. Elle dit que son traitement n’est pas disponible dans la bande de Gaza. Elle survit grâce aux analgésiques qu’elle reçoit de l’hôpital européen de Gaza mais elle ne sait pas ce qu’elle va faire maintenant que l’hôpital est fermé. Le traitement n’est pas disponible dans les quelques pharmacies encore en activité dans l’enclave palestinienne et en plus, elle n’a pas les moyens financiers de l’acheter même s’il devient disponible.

L’hôpital européen était le dernier espoir de vie pour Mona Agha alors qu’elle attendait l’opportunité de voyager à l’étranger pour se faire soigner d’un cancer de l’estomac, diagnostiqué cinq mois plus tôt et qui s’était propagé dans tout son corps.

Épuisée, Mona qui est âgée de 30 ans est allongée sur un lit du service de médecine interne du complexe médical Nasser depuis que des ambulances l’ont transportée avec d’autres malades de l’hôpital européen de Gaza dont l’administration avait décidé son évacuation après son bombardement. 

Articulant très difficilement et parvenant à peine à parler car essoufflée, Agha confie à Al Jazeera Net : «La situation ici est très mauvaise. Hier, j’avais l’impression de mourir en attendant les analgésiques pour soulager cette douleur intense».

En l’absence de centre d’oncologie au Complexe Nasser, Ali Hamed âgé de 37 ans s’inquiète pour sa femme Mona en raison du manque de traitement et de soins. Il a déclaré à Al Jazeera Net : «À l’hôpital européen, il existe un centre d’oncologie spécialisé et malgré la guerre et le siège, les soins et les services médicaux sont bien meilleurs pour les patients atteints de cancer».

Mona est mère de quatre enfants et vit dans une tente érigée sur les décombres de sa maison détruite dans la ville de Bani Suhaila, à l’est de Khan Yunis. Elle dit être profondément inquiète pour elle-même et ses enfants si l’hôpital européen reste hors service pendant une période prolongée et que les soins médicaux qu’elle y a reçus au centre d’oncologie sont interrompus.

Tahani Abu Mustafa, 38 ans, se trouve sur un lit voisin dans un état d’épuisement extrême à cause d’un cancer de l’abdomen qu’elle a découvert après la mort de son mari lors de la première année de la guerre. Supportant la douleur extrême, Tahani Abu Mustafa a indiqué à Al Jazeera Net qu’elle était profondément inquiète de ce qui arriverait à ses six enfants si elle mourait. Elle a ajouté que son anxiété s’était accrue après que l’hôpital européen de Gaza ait été mis hors service et que le traitement dont elle avait besoin n’était plus disponible ailleurs dans la bande de Gaza.

La patiente Hadeel Shahada a été orientée vers un traitement à l’étranger, mais elle attend depuis octobre dernier.

Augmentation significative des décès par cancer

Tarek Al-Mahrouq, directeur des soins infirmiers au Centre de cancérologie de Gaza, relevant du ministère de la Santé, affirme que des milliers de patients atteints de cancer et de tumeurs sont en réel danger après que l’occupation a ciblé l’hôpital européen de Gaza causant des dommages importants à ses infrastructures et à ses services, le forçant à cesser ses activités.

Al-Mahrouq a déclaré à Al Jazeera Net que le transfert forcé de ces patients vers le complexe médical Nasser représente un risque réel pour leur vie car l’établissement n’est pas qualifié pour traiter le cancer et les tumeurs.

Le responsable de la santé note qu’il y a eu récemment une augmentation significative des décès par cancer en raison des restrictions israéliennes sur l’importation de médicaments et de fournitures médicales.

Il a déclaré que 10 000 personnes atteintes de cancer étaient traitées à l’hôpital de l’Amitié avant qu’il ne soit détruit et qu’il cesse complètement ses activités. Le sort des malades est incertain car il n’existe actuellement aucun établissement médical fournissant les services et les soins nécessaires dans toute la bande de Gaza.

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Ooredoo Tunisie │Rechargez, jouez et gagnez avec Mfawla !

Ooredoo Tunisie a lancé, depuis le 6 mai, Mfawla 2025, un programme inédit et festif qui transforme chaque recharge en une occasion de gagner, sur-le-champ ou à travers de grands tirages mensuels.

Les clients qui effectuent une recharge de 2 DT ou plus, via n’importe quel canal, pourront accéder instantanément au jeu Mfawla. En fonction de leur montant de recharge, ils pourront gagner des bonus attrayants : du volume internet, des minutes d’appels ou encore des points de fidélité. L’expérience est fluide et accessible à tous, que ce soit via l’application MyOoredoo ou par SMS en composant le *3333# pour les utilisateurs de téléphones classiques.

Et ce n’est que le début. Plus les clients rechargent, plus ils augmentent leurs chances de remporter des cadeaux exclusifs chaque mois, en lien avec les temps forts de l’année.

En mai, Mfawla commence avec un prix en argent de 5 000 DT pour la fête des mères. En juin, un autre prix de 5 000 DT sera attribué à l’occasion de l’Aïd.

Juillet réserve une double surprise estivale : 5 000 DT et un voyage de rêve aux Maldives pour deux personnes.

En août, un heureux gagnant repartira avec 5 000 DT et le tout nouvel iPhone 16.

En septembre, pour la rentrée, 5 000 DT et trois smartphones 5G seront mis en jeu. Octobre apportera un souffle d’automne avec encore 5 000 DT à gagner.

Enfin, novembre clôturera en beauté avec un tour du monde, une voiture neuve et un dernier prix en argent spectaculaire.

Avec plus de 120 000 gagnants attendus chaque mois et 14 grands prix à décrocher durant toute la période des jeux

Mfawla 2025 promet d’apporter sourire et émotion aux quatre coins du pays.

«Cette initiative vise à offrir de la joie, de la reconnaissance et des moments inoubliables à nos clients», a déclaré Sunil Mishra, CMO de Ooredoo Tunisie. Et d’ajouter : «C’est notre façon de dire merci et de renforcer le lien avec notre clientèle à chaque recharge.»

Plus qu’un simple programme de récompenses, Mfawla 2025 est une invitation à célébrer les petits gestes du quotidien qui peuvent créer de grandes émotions.

Communiqué.

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Conférence à Carthage │ 95 % des activités du cerveau sont encore méconnues

L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beït Al-Hikma) a organisé, le vendredi 16 mai 2025, à son siège à Carthage-Hannibal, une conférence sur le thème «Interfaces conscient-inconscient et indifférence de l’univers, absurdisme et vivant, et notre refuge dans la négation et la sublimation».

La conférence a été donnée par le médecin, membre de l’Académie, Pr Rafik Boukhris, qui a traité dans son intervention du conscient et de l’inconscient humains dont l’apparition est un événement très récent datant de seulement 2 millions d’années environ.

Pour y arriver, il a fallu que soient remplies plusieurs conditions physiques étranges car le conflit entre déterminisme physique et hasard biologique en ont été les acteurs principaux.

Il a fallu d’abord l’apparition de notre univers (probablement parmi de nombreux autres) il y a 13,8 milliards d’années.

Il a fallu, quelques milliards d’années après, celle de la vie sur notre Terre, un minuscule grain de sable perdu parmi des milliards de milliards d’autres et cela il y a 4,6 milliards d’années.

Il a fallu ensuite d’autres événements essentiels : la grande oxydation de notre planète, il y a 2,3 milliards d’années; l’apparition du premier cerveau animal, il n’y a que 600 millions d’années; pour arriver enfin à la conscience humaine, hier, il y a 2 millions d’années.

Ces différentes notions ont été revues, enchaînant sur le substrat anatomique et le processus fonctionnel qui sous-tendent ce qui constitue notre «Moi».

Un intérêt particulier a été accordé aux dernières données sur les activités de notre cerveau, dont 95% sont encore mystérieuses (celles de notre inconscient) et seulement 5% sont de notre conscient et, en tant que tels, nous y avons accès.

La démarche scientifique du Pr Boukhris est claire, un chemin fascinant, celui de l’émergence du «Moi» humain au sein de l’univers, dont les lois sont, à la fois, d’une rigueur implacable et d’une complexité vertigineuse.

Le sujet traité invite à prendre de la hauteur à travers ces milliards d’années d’évolution cosmique, biologique et cognitive pour mieux comprendre l’émergence du conscient et de l’inconscient.

C’est un voyage qui part de l’origine de l’univers pour atterrir dans les replis de notre système nerveux et qui n’est pas un simple retour vers le passé; c’est une projection vers l’avenir, car, comprendre ce que nous sommes, c’est aussi entrevoir ce que nous pourrions devenir.

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Tendance haussière des températures en Tunisie  

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit pour mai, juin et juillet des températures au plus haut des moyennes saisonnières dans toutes les régions de la Tunisie, traduisant une tendance vers un climat de plus en plus chaud.

Le bulletin de l’INM relatif aux prévisions météorologiques saisonnières ne prévoit pas de précipitations notables durant cette même période. Des pluies restent cependant possibles, notamment au nord et au centre du pays, mais elles seront rares et en dessous des moyennes saisonnières.

I. B.  

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Le moteur d’un train assurant la liaison Sousse-Tunis prend feu  

Le moteur d’un train de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) assurant la desserte Sousse – Tunis a pris feu, ce matin, lundi 19 mai 2025, au niveau de la zone industrielle de Kalâa Kebira.

Selon Mosaïque FM, qui a rapporté cette information, l’incendie a été rapidement maîtrisé sans faire de blessés et la locomotive endommagée a été remplacée pour assurer le transport des passagers vers Tunis.

I. B.

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Tunis │ La grève générale des taxis individuels observée à hauteur de 95%  

Le président du syndicat de base des chauffeurs de taxis individuels, Nader Kazdaghli, a déclaré que la grève générale de ses collègues dans les gouvernorats du Grand-Tunis (Ariana, Manouba, Ben Arous et Tunis) a atteint, ce lundi 19 mai 2025, vers 10 heures du matin, le taux de 95%.

Dans une déclaration à Diwan FM, Kazdaghli a indiqué que cette grève générale a été décidée suite à l’absence de réaction des autorités aux revendications des taxistes, dont l’augmentation du tarif affiché par les compteurs, et ce malgré les nombreux courriers envoyés à cet effet aux services compétents.

Kazdaghli a ajouté que les taxistes grévistes observent aussi un sit-in de protestation devant le siège du ministère des Transport à Tunis et que leurs mains sont tendues pour d’éventuelles négociations sur les différentes doléances du secteur.

Ce secteur est en crise et le dernier communiqué du ministère des Transports ne répond pas aux attentes des professionnels, a souligné Kazdaghli.

I. B.

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Tunisie │ Report du procès du présumé terroriste Bilel Chaouachi

La chambre pénale spécialisée dans les affaires terroristes a décidé de reporter au mois de juin 2025 le procès du terroriste présumé Bilel Chaouachi, et ce à la demande de ses avocats.

Diwan FM, qui a rapporté l’information ce lundi 19 mai 2025, en citant une source bien informée, a indiqué que le ministère de l’Intérieur avait inscrit Bilel Chaouachi sur la liste des éléments terroristes en 2019, pour avoir fait partie des organisations jihadistes Jibhat Al-Nosra et Etat slamique (Daêch) en Syrie.     

La Commission nationale de la lutte contre le terrorisme avait de son côté gelé ses biens et avoirs financiers.

I. B.

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Xinhua : «Pékin s’apprête à approfondir sa coopération avec Tunis»

«La Chine est disposée à approfondir sa coopération avec la Tunisie dans les domaines culturel, universitaire, touristique, médiatique et autres, à renforcer les échanges et l’apprentissage mutuel entre les civilisations, à coordonner et coopérer étroitement dans les affaires internationales et régionales, et à promouvoir le développement stable et durable des relations bilatérales».

C’est ce qu’a déclaré Li Shulei, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et chef du Département de l’information du Comité central du PCC, qui a conduit une délégation du PCC en visite en Tunisie de mercredi 14 à samedi 17 mai 2025 et a rencontré plusieurs responsables tunisiens et à leur tête le président de la république Kaïs Saïed.

Selon l’agence chinoise Xinhua, lors de cette rencontre, qui eut lieu jeudi au Palais de Carthage, M. Li a transmis les salutations cordiales du président Xi Jinping à M. Saïed et a rappelé qu’en mai 2024, les deux chefs d’État avaient annoncé conjointement l’établissement du partenariat stratégique sino-tunisien, traçant ainsi un nouveau cadre pour le développement des relations bilatérales.

Il a souligné que la Chine était prête à travailler avec la Tunisie pour mettre en œuvre l’important consensus atteint par les deux dirigeants, faire progresser l’amitié traditionnelle des deux pays, consolider la confiance politique mutuelle, renforcer les échanges d’expériences en matière de gouvernance et d’administration, et promouvoir conjointement la construction de haute qualité de l’initiative «la Ceinture et la Route» pour des résultats mutuellement bénéfiques, a ajouté Xinhua.

Saïed a demandé à M. Li de transmettre ses sincères salutations et ses meilleurs vœux à M. Xi, affirmant que la Tunisie attache une grande importance au développement de ses relations avec la Chine. Il a également salué les réalisations de la Chine en matière de développement et son rôle crucial dans les affaires internationales, remerciant la Chine pour son soutien au développement économique et social de la Tunisie, précise encore l’agence.

I. B.

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Programme des demi-finales de la Coupe de Tunisie de football

Le tirage au sort des demi-finales de la Coupe de Tunisie de football (2024-2025) a été effectué dimanche 17 mai 2025, au cours de l’émission ‘‘Dimanche Sport’’, sur Al Watania 1.

Le tirage au sort a donné lieu aux confrontations suivantes :

Samedi 24 mai à Monastir (16h00): US Monastir – Stade Tunisien.

Dimanche 25 mai à Ben Guerdane (16h00): US Ben Guerdane – Espérance de Tunis.

En quart de finales, les quatre équipes s’étaient qualifiées face, respectivement, au Club africain, l’Etoile du Sahel, El-Qawafel de Gafsa et l’Espérance de Zarzis.

I. B.  

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Quand le système tue l’âme │ Ce que nous avons perdu et ce que nous pouvons retrouver

Aujourd’hui, face aux guerres, aux bouleversements climatiques, à la montée du désespoir intérieur, je ne peux m’empêcher de me demander : où avons-nous désappris à vivre ? Est-ce que, quelque part, le monde extérieur n’est-il pas le reflet d’un déséquilibre profond entre nos polarités intérieures ?  (Ph. « One of a kind », aquarelle sur papier de Natacha St-Amand, Canada).

Manel Albouchi *

Masculin et féminin : non pas en tant que genres, mais en tant que forces symboliques; principes qui cohabitent, s’opposent, se cherchent en chacun de nous. 

Le déséquilibre entre ces deux pôles semble être devenu une norme. Et peut-être est-ce là que se niche une part de notre mal-être collectif, de notre violence quotidienne, de notre perte de sens. 

Le patriarcat n’est pas qu’une affaire de genre 

Le principe masculin : maîtrise, rationalité, performance, conquête a pris le dessus, non pas sur les hommes ou les femmes, mais sur la dimension symbolique du féminin : accueil, réceptivité, écoute, lenteur. 

Dans une société qui valorise le contrôle, la rentabilité, la domination, où trouve-t-on encore la place pour l’intériorité, le soin, l’intuition ? 

Carl Gustav Jung appelait ces deux polarités l’anima et l’animus : les deux pôles énergétiques de notre psyché. L’équilibre entre ces deux polarités est la clé de la santé psychique. Mais aujourd’hui, nous sommes poussés à nier notre anima intérieure, à fuir le silence et l’introspection, englués dans l’overthinking ** et la course à la performance. 

La violence comme symptôme 

On peut voir aussi dans le déséquilibre de ces polarités une explication, peut-être partielle, des violences qui se manifestent autour de nous. Prenons la violence verbale, banalisée dans nos rues, dans nos maisons, dans nos gestes, dans notre langage et dans les insultes sexistes qui tournent inlassablement autour du sexe, du phallus, du pouvoir de dominer. 

Cette violence symbolique, sourde, qui ne laisse pas de bleus mais qui sape la confiance, détruit l’estime de soi et creuse les fractures sociales, est trop souvent banalisée. 

Et moi, en tant que femme, psychologue, citoyenne : je refuse cette banalisation. Je crois que la dignité commence par le respect de la parole, et que le changement commence par une nouvelle éthique de la relation. 

La blessure écologique  

Mary Douglas, dans ‘‘De la souillure’’, nous montre comment les notions de propre et d’impur ne relèvent pas seulement de l’hygiène, mais de la structure même de nos représentations culturelles. 

Le féminin, comme la Terre, est souvent perçu comme trouble, impénétrable, ambigu, et donc potentiellement dangereux. Cette peur de l’indistinct, de l’organique, du cycle, justifie l’exclusion, le contrôle, la violence symbolique et matérielle. 

Et cette logique a des conséquences tragiques. Le déséquilibre entre le masculin et le féminin se manifeste aujourd’hui dans l’effondrement de notre monde. La Terre, principe féminin par excellence, féconde, enveloppante, nourricière est blessée. 

À Gabès, les nappes phréatiques sont saturées de produits chimiques. Les palmeraies, jadis luxuriantes, étouffent sous les résidus industriels. 

Le stress hydraulique devient chronique, les sources se tarissent, les rivières sont détournées ou bétonnées. 

Les terres se craquellent, mais la sécheresse est aussi intérieure. Nous vivons une sécheresse des affects. Nos cœurs, à force de surmenage, de performance, d’isolement, se dessèchent. 

Nous n’osons plus pleurer, plus écouter, plus sentir. L’émotion devient une faiblesse, l’introspection une perte de temps, la tendresse un luxe. 

L’air, la mer, les sols portent les stigmates d’un système fondé sur l’exploitation, la performance, la domination. 

Ce que nous faisons à la planète, nous le faisons aussi à notre psyché. 

En coupant les arbres, nous avons aussi coupé les liens symboliques, les racines profondes, nous avons stérilisé l’imaginaire. 

En empoisonnant la terre, nous avons empoisonné les mémoires affectives, les récits fondateurs. 

En maîtrisant les cycles naturels, nous avons nié nos propres rythmes internes. Nous avons oublié la lenteur, la respiration, l’écoute. 

Et dans ce saccage, nous avons rendu nos enfants orphelins, orphelins de la Terre, orphelins des grands-mères conteuses, des chants sacrés, des rites de passage, orphelins de l’âme du monde, cette âme nourricière, enveloppante, féminine. 

Alors ils partent. Ils partent à la recherche de ce qu’on ne leur a pas transmis. 

Ils fuient, parfois, dans des ailleurs numériques ou géographiques. Ils errent, déconnectés, car le tissu symbolique est troué. Et dans cette errance, ils cherchent des repères, un sol, une parole, un sens. 

Une sagesse perdue 

Mona Chollet, dans ‘‘Sorcières. La puissance invaincue des femmes’’, nous rappelle combien la modernité s’est construite sur l’exclusion de figures féminines libres et puissantes. Les guérisseuses, les sage-femmes, les femmes qui vivaient sans l’ombre du mari, qui n’attendaient pas d’autorisation, ces femmes qui détenaient un savoir ancestral, transmis de bouche à oreille, de ventre à main, ont été systématiquement persécutées. 

Ces femmes incarnaient une autre manière d’être au monde : en lien avec la terre, les cycles, les rêves, les intuitions. Elles représentaient une autonomie qui faisait peur, car elle échappait au contrôle des dogmes religieux, médicaux ou patriarcaux. 

Le féminin qui soigne a été réduit au silence, au mieux folklorisé. 

Pierre Bourdieu, dans ‘‘La domination masculine’’, montre comment cette logique d’infériorisation du féminin s’est institutionnalisée. Elle est devenue une norme invisible mais structurante, inscrite dans les lois, les langages, les postures, les imaginaires. Le masculin y est vu comme universel, légitime, objectif; le féminin comme particulier, subjectif, secondaire. 

Le corps des femmes est alors codifié, contrôlé, réduit à sa fonction reproductive ou séductrice, mais jamais reconnu comme source de savoir ou de puissance intérieure. 

Et puis il y a Carlos Castaneda et ses enseignements. Il a introduit une autre grille de lecture avec la distinction entre le tonal : le monde visible, rationnel, organisé, et le nagual : l’invisible, le rêve, l’énergie subtile, il nous invite à redonner place à l’intuition, à l’écoute des signes, à l’expérience directe du mystère. 

Cette vision rejoint celle des traditions mystiques orientales et soufies, où la connaissance passe aussi par le ressenti, le corps, l’expérience de l’inconnu. 

Aujourd’hui, cette sagesse ancestrale est à peine audible. Mais elle survit dans les mémoires silencieuses, dans les gestes oubliés, dans les contes, les plantes, les rêves. 

Elle attend que nous la reconnaissions à nouveau, non pas comme folklore, mais comme chemin de connaissance, voie de soin, et réponse à la crise du sens. 

Et maintenant ? 

Je ne prétends pas avoir de solution miracle, mais peut-être pouvons-nous commencer par réapprendre à écouter, à accueillir le silence, à nous reconnecter à la lenteur, à reconnaître la puissance de la vulnérabilité et à oser dire que le féminin en nous, autour de nous, n’est pas une faiblesse, mais un chemin de guérison. 

Ce n’est pas une guerre des sexes. Ce n’est pas un appel à renverser le masculin. C’est un appel à l’équilibre. Une invitation à une transmutation intérieure, à une transformation collective. 

Car c’est là que, peut-être, se trouvent les réponses durables à la violence, aux conflits, et à la crise écologique : dans ce subtil dialogue entre nos polarités, entre la voix qui affirme et celle qui écoute, entre l’esprit qui contrôle et l’âme qui ressent, entre ce que nous avons perdu… et ce que nous pouvons encore retrouver. 

Je nous invite donc à réfléchir, à sentir, et à dialoguer autour de cette question essentielle : comment retrouver cette harmonie en nous et autour de nous ? 

* Psychothérapeute et psychanalyste.

** Littéralement le «penser trop», entendu comme la propension à ressasser en boucle, de façon obsessionnelle, un certain nombre de pensées ou sentiments négatifs

Sources : 

M. Douglas. De la souillure. Essai sur la notion de pollution et de tabou, La découverte. 

P. Bourdieu. La domination masculine, Points. 

C-G. Jung. L’âme et la Vie, Le livre de poche. 

Mona Chollet. Sorcières. La puissance invaincue des femmes, Zones. 

C. Castaneda. Histoires de pouvoir, Folio.  

Carol Gilligan. Une voix différente. Pour une éthique du care, Champs. 

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L’humanité menacée d’un Tchernobyl moral

A l’ère de la communication tous azimuts, nous assistons, impuissants, au règne des mensonges, bobards, infox et autres fake news, porteurs de haines croisées, de démagogie assumée et de violence latente. Et l’avenir de l’humanité n’a jamais été aussi près d’une nouvelle déflagration mondiale. Où allons-nous ?

Fathi Bchir *

Jamais sans doute l’humanité n’a eu à sa disposition autant de moyens de communication. La révolution numérique est passée par là : smartphones, internet, email et autres réseaux sociaux sont des passerelles extraordinaires pour faire passer les idées. On en attendait un surcroît d’actions pour l’éducation, pour l’explication didactique ou la démonstration pédagogique et argumentaire, pour la vulgarisation scientifique et les échanges d’idées et d’informations. Il en est malheureusement autrement.

Les bobards et infox sont partout et s’étalent sur des pages et des pages. La démagogie est reine, le populisme en toile de fond générale. On peut l’observer, un Tchernobyl moral et informationnel est en cours de réalisation. Le risque d’abêtissement général et patent. Le tout nourrit un éveil identitaire malsain qui se bâtit sur une trame de haines croisées.

En arriverons-nous un jour au point où il faudra interdire les réseaux sociaux pour sauver les démocraties, les rapports humains et la saine pensée ? Cela ne sera probablement que par une décision individuelle de chacun, de rester ou non sur ces réseaux maudits. Sachant qu’il est toutefois difficile de s’en passer.

* Journaliste.

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