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Ferjani souligne la disposition de la Tunisie à devenir un hub régional pour la fabrication de vaccins et de médicaments

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a affirmé, lors des travaux de la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé, la disposition de la Tunisie à devenir une plateforme régionale pour la fabrication de vaccins et de médicaments, notamment après avoir été choisie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les pays bénéficiaires de la technologie des vaccins à ARN messager (ARNm).

En marge des travaux de cet évènement mondial organisé depuis lundi sous la présidence des Philippines, le ministre de la Santé a tenu une série de rencontres bilatérales avec ses homologues d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Irak, de Mauritanie, de France et d’Irlande, ainsi qu’une réunion avec le directeur exécutif du Medicine Patent Pool (organisation de santé publique soutenue par les Nations Unies, dont la mission est d’améliorer l’accès à des médicaments essentiels dans les pays à revenu faible et intermédiaire).

Ces rencontres ont permis d’aborder les opportunités de coopération dans les domaines de la formation, du financement et de l’industrie de la santé.

Avec TAP

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Technologie : Trois startups tunisiennes sélectionnées pour le programme « Qualcomm Make In Africa 2025 »

Trois startups tunisiennes ont été sélectionnées pour bénéficier du programme « Qualcomm Make In Africa 2025  » qui soutient l’émergence de l’écosystème deep-tech (fortement technologique) africain via des programmes de mentorat, ainsi que des formations techniques, commerciales et en propriété intellectuelle.

La liste des 10 startups sélectionnées pour l’édition 2025 de « Qualcomm Make in Africa » a été annoncée, mardi 20 mai, et les startups tunisiennes concernées sont AmalXR, spécialisée dans la rééducation en réalité virtuelle, validée cliniquement et assistée par l’IA, Ecobees, spécialisée en apiculture intelligente pour le suivi de la santé des ruches, de l’humidité et du climat et Pixii Motors (Scooters électriques avec optimisation IA/IoT de la batterie et stations d’échange de batteries), indique le programme « Qualcomm », dans un communiqué.

Première initiative du genre en Afrique, « Qualcomm Make in Africa » a été lancé en 2023. Il est destiné aux startups technologiques en phase de démarrage qui souhaitent exploiter les technologies avancées de connectivité et de traitement telles que la 5G, l’intelligence artificielle en périphérie, la puissance de calcul et l’IoT dans des solutions intégrées innovantes. Le programme s’adresse essentiellement aux jeunes entreprises qui se distinguent par leur capacité à intégrer ces technologies de manière innovante dans des solutions concrètes à fort impact.

Pour l’édition 2025 du programme, l’appel à candidatures a suscité un fort engouement avec environ 435 dossiers reçus, provenant de 19 pays du continent.

Les startups sélectionnées bénéficieront de plateformes matérielles gratuites, d’un mentorat personnalisé, d’un accompagnement commercial, de conseils techniques pour le développement de leurs produits, ainsi que d’un soutien à la protection de leur propriété intellectuelle.

À l’issue du cycle de mentorat, les startups seront éligibles au Fonds d’Impact Social fourni par l’initiative Qualcomm Wireless Reach. Ce fonds accompagne les startups dans l’amplification de leur portée sociétale et de leur développement commercial. L’une d’entre elles sera sélectionnée pour recevoir le fonds en reconnaissance de son usage innovant des technologies sans fil au service des communautés. Les neuf autres bénéficieront quant à elles de bourses de développement.

Qualcomm a encore souligné les progrès de la plateforme d’e-learning L2Pro Africa, un programme de formation gratuit destiné à renforcer les compétences des startups, PME et chercheurs africains en matière de protection, valorisation et sécurisation de leurs innovations. Ce programme a été développé en partenariat avec Adams and Adams, premier cabinet africain spécialisé en propriété intellectuelle. Le contenu pédagogique a été enrichi avec des procédures détaillées de dépôt de brevets, dessins industriels et marques au Kenya, Nigeria, Ouganda, Ghana, Rwanda, ainsi que dans les deux organisations régionales de propriété intellectuelle, ARIPO et OAPI, couvrant 43 pays africains. Ces guides pratiques permettent aux inventeurs d’interagir efficacement avec les professionnels de la propriété intellectuelle et les offices compétents. À ce jour, plus de 135 étudiants africains se sont inscrits à la formation, et plusieurs startups ont déjà entamé le processus de dépôt de brevets.

Qualcomm Incorporated est une entreprise américiane engagée dans le développement et la commercialisation de technologies fondamentales pour l’industrie du sans fil. Elle propose un vaste portefeuille de solutions intégrant IA de pointe, puissance de calcul, faible consommation énergétique et connectivité.

Avec TAP

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Bizerte-nord : La liste préliminaire des candidats aux législatives partielles sera annoncée, vendredi 23 mai

L’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) a indiqué que la liste préliminaire des candidats aux élections législatives partielles dans la circonscription de Bizerte-nord sera annoncée lors d’un point de presse ce vendredi 23 mai, au siège de l’instance électorale régionale (Irie Bizerte).

Le calendrier des élections législatives partielles pour la circonscription Degache-El Hamet Jerid-Tamaghza sera, par la même occasion, dévoilé, informe l’instance dans un communiqué publié, mardi 20 mai.

Le président de l’ISIE Farouk Bouasker a annoncé le 3 avril 2025 le calendrier des élections législatives partielles à Bizerte-nord suite à la vacance du siège après le décès du député Sami Sayed.

Le vote et l’opération du dépouillement se dérouleront le 29 juin 2025 tandis que l’annonce des résultats est prévue pour le 30 juin 2025.

Le dépôt des candidatures a démarré le 12 mai et se poursuit jusqu’au 21 du même mois. La campagne électorale s’étend du 16 au 24 juin 2025.

Rappelons que suite au décès du député Nabih Thabet de la circonscription de Degache–El Hamma du Jérid–Tamaghza, un décret en date du 16 mai 2025 portant convocation des électeurs au vote, le 17 août 2025, a été publié au JORT.

Avec TAP

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Les outils numériques ont renforcé la transparence administrative et l’accès à l’information

Les outils numériques ont contribué à renforcer la transparence administrative et l’accès à l’information, notamment à travers des initiatives comme TUNEPS (Unité d’achat public en ligne) et des portails de données ouvertes. C’est ce qu’a révélé une étude publiée par l’organisation Democracy Reporting International (DRI) – Bureau Tunisie sur « les impacts de la transformation digitale sur la transition démocratique en Tunisie » et présentée mardi lors d’une rencontre organisée à cet effet.

Réalisée par le Tunisien le docteur en sciences économiques, maître de conférences à l’Université Côte d’Azur, Adel Ben Youssef, l’étude montre que l’adoption de ces outils numériques reste disparate entre un secteur privé relativement dynamique et un secteur public freiné par des rigidités institutionnelles et des ressources limitées.

Il en ressort, également, que le numérique offre de nouvelles opportunités d’engagement citoyen, en facilitant la participation et la mobilisation via les réseaux sociaux, tout en posant des défis en termes de désinformation et de qualité du débat public. Malgré ces avancées, les inégalités numériques persistent, relève l’étude qui souligne que les disparités géographiques, les fractures socio-économiques et les écarts générationnels et de genre continuent de limiter l’inclusion et l’accès équitable aux services numériques.

Par ailleurs, le cadre juridique et institutionnel actuel apparaît insuffisant pour accompagner les mutations rapides induites par la transformation digitale, freinant ainsi l’innovation, la protection des données personnelles et la mise en œuvre d’une gouvernance ouverte et participative, constate la même étude.

Parmi les recommandations formulées dans cette étude figurent, notamment, l’élaboration d’une stratégie nationale intégrée d’e-gouvernance, la révision du cadre réglementaire pour renforcer la protection des données personnelles et la promotion d’un accès équitable aux technologies pour tous les citoyens.

Avec TAP

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Investissement agricole privé : 743 opérations réalisées, d’une valeur de 102,6 MD, à fin avril 2025 (APIA)

Quelque 743 opérations d’investissement agricole privé ont été réalisées, durant les quatre premiers mois de l’année 2025, représentant une valeur de 102,6 millions de dinars (MD), ce qui devrait permettre la création de 682 emplois permanents, a annoncé l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA).

L’Agence a précisé que 472 opérations concernent la création de nouveaux projets d’une valeur de 58,4 MD, alors que le reste (271 opérations) concerne des projets d’extension et de renouvellement d’une valeur de 44,2 MD. Le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés estimés à 46 MD, suivi du secteur des services liés à l’agriculture et à la pêche maritime avec 32.1 MD, puis du secteur de l’aquaculture avec 17.4 MD, du secteur de la pêche avec 6.2 MD, et enfin du secteur de la première transformation des produits agricoles et de la pêche maritime avec 1 MD. D’après l’APIA, les investissements dans le secteur de l’aquaculture ont augmenté de 1060% par rapport à la même période de l’année 2024, passant de 1,5 MD, à fin avril 2024, à 17,4 MD, actuellement. Il importe de noter que 129 opérations d’investissement ont été approuvées au profit des jeunes promoteurs (représentant un investissement de 12.4 MD), 57 opérations au profit des femmes promotrices (5,6 MD), et 7 opérations au profit des sociétés communautaires (1,6 MD). L’ensemble des opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions de l’ordre de 24,9 MD, ce qui représente 24,3% des investissements.

En ce qui concerne le ratio de crédit, il s’est élevé à 30,1% de la valeur des investissements approuvés, à fin avril 2025, après avoir été d’environ 26,2% au cours de la même période de l’année 2024. Les crédits ont contribué au financement de 344 projets, soit 46% du nombre total de projets approuvés. L’APIA a souligné, en outre, que 1950 opérations d’investissement ont été déclarées, durant les quatre premiers mois de l’année 2025, pour un montant de 400,6 MD.

Avec TAP

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En hommage à Ravel, le violoncelliste français Sebastien Hurtaud sera en concert à Tunis et Sousse

A l’occasion de la commémoration du 150ème anniversaire de la naissance du compositeur français, Maurice Ravel, le violoncelliste français de renommée internationale, Sébastien Hurtaud, se produira au Théâtre de l’Opéra, à Ennejma Ezzahra et au Théâtre Municipal de Sousse.

Sébastien Hurtaud sera accompagné par l’Orchestre Symphonique de Tunis (OST), sous la direction de Fadi Ben Othman. Le violoncelliste sera en duo avec la pianiste française Pamela Hurtado, et en duo Jazz avec Omar El Ouaer.

Trois concerts sont programmés dont « Ravel – Saint-Saëns », le 24 mai, au Théâtre de l’Opéra de Tunis et « Mosaïque du Monde » le jeudi 29 mai, à Ennejma Ezzahra, Palais du Baron d’Erlanger, à Sidi Bou Said.

« Sous Les Cieux de Tunisie » est un concert Jazz & Violoncelle de Sébastien Hurtaud en duo avec le pianiste Omar El Ouaer, prévu le vendredi 30 mai à 19H au Théâtre Municipal de Sousse.

Artiste souvent comparé à des légendes du violoncelle, « L’âme d’un Rostropovich, la virtuosité d’un Feuerman, le grand son d’un André Navarra» (BBC Mag, New-Zealand Herald, Strad Magazine), Sébastien Hurtaud est Professeur de violoncelle à l’école Normale Alfred Cortot à Paris, et est invité comme soliste dans de nombreux pays par des orchestre prestigieux.

Cette série de concerts est organisée par l’Ambassade de France en Tunisie et l’Institut français de Tunisie, le Ministère des affaires culturelles en Tunisie, le Théâtre de l’Opéra de Tunis, le Palais du Baron d’Erlanger, et le Théâtre Municipal de Sousse.

Ravel – Saint-Saëns :

Le programme de cette soirée proposera des œuvres de Maurice Ravel, incluant la Sonate posthume, la Pavane et le célèbre Boléro et un Concerto de Camille Saint-Saëns pour violoncelle et orchestre N°1.

La Sonate posthume pour violon et piano de Maurice Ravel arrangée au violoncelle, composée en 1897 mais publiée seulement en 1975, révèle un jeune compositeur déjà empreint d’une sensibilité unique. En un seul mouvement d’environ quinze minutes, elle oscille entre une mélancolie rêveuse et des élans passionnés, préfigurant certaines harmonies et atmosphères de ses œuvres ultérieures.

Place ensuite à l’interprétation du Concerto pour violoncelle n°1 de Camille Saint-Saëns, une pièce maîtresse du répertoire pour violoncelle. Pour rappel, ce Concerto pour violoncelle en la mineur, opus 33, fut créé à Paris le 19 janvier 1873, avec Auguste Tolbecque, dédicataire de l’œuvre, au violoncelle, accompagné par l’Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire.

Mosaïque du Monde :

Le deuxième concert-duo avec la pianiste française Pamela Hurtado, se déroulera dans le cadre enchanteur du Palais Ennejma Ezzahra – Palais du Baron d’Erlanger.

Pamela Hurtado, pianiste soliste, chambriste et pédagogue d’origine multiculturelle, est reconnue pour son jeu lyrique et virtuose. Elle s’est produite sur diverses scènes médiatiques, notamment NHK, France Musique et France Inter.

Lauréate de plusieurs prix internationaux (Fulbright, Zaleski, San Sebastian, Sante Fe), elle a également étudié auprès de maîtres tels que Joaquim Achucarro et Rena Scherecheskaya, bénéficiant par ailleurs de l’enseignement de grands pianistes tels que Philippe Entremont et Menahem Pressler. Son jeu allie la puissance russe et la finesse du répertoire français.

Au programme :

* Kadour Srarfi : Inspiration (arr. Sébastien Hurtaud pour violoncelle solo) : Une pièce contemporaine tunisienne, arrangée pour mettre en valeur la richesse expressive du violoncelle seul.

* Pablo Casals : Le Chant des Oiseaux : Une mélodie catalane emblématique, pleine de poésie et de nostalgie, souvent interprétée avec une grande sensibilité.

* Claude Debussy : Sonate pour Violoncelle et Piano : Une œuvre impressionniste qui explore des atmosphères subtiles et des harmonies novatrices, mettant en dialogue les timbres du violoncelle et du piano.

* Igor Stravinsky : Suite Italienne (arr. Igor Piatigorsky pour violoncelle et piano) : Une suite vive et spirituelle basée sur des thèmes de Pergolèse, arrangée avec l’esprit néoclassique de Stravinsky. * Amine Bouhafa : Chant pour Violoncelle et piano (arr. Sébastien Hurtaud) : Une œuvre contemporaine explorant de nouvelles sonorités et textures pour le duo violoncelle-piano.

* Isaac Albéniz : Sevilla (arr. pour violoncelle et piano) : Une pièce emblématique de la musique espagnole, pleine de charme et de virtuosité.

* Leonard Bernstein: Medley West Side Story * Manuel de Falla: Rituel du feu

* Maurice Ravel : Sonate Op. Posthume (pour violoncelle et piano) : Une occasion d’entendre cette œuvre sous sa forme originale pour violoncelle et piano, révélant une intimité différente de l’arrangement orchestral.

* Georges Bizet : Carmen (arr. Buxton Orr pour violoncelle et piano) : Des extraits de l’opéra célèbre, arrangés de manière inventive pour le duo instrumental.

* Gabriel Yared : Le patient Anglais (extrait pour violoncelle et piano) : La musique poignante et mélancolique du film, transcrite pour le violoncelle et le piano.

Sous Les Cieux de Tunisie – Jazz & Violoncelle :

Soirée exceptionnelle où se rencontrent Violoncelle et Jazz, duo entre Sébastien Hurtaud et Omar el Ouaer.

Une nuit en Tunisie/ D. Guillespi

Luisa/Antonio Carlos Jobim

How insensitive (Tango Art)/ Antonio Carlos Jobim

All the things you are

The Man I lLove

Jazz Waltz

Besame mucho

COR-FATY

Avec TAP

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Le Salon International de l’Alimentation pour l’Afrique s’ouvrira en juillet 2025 à Tunis

Plus de 100 exposants représentant 17 pays participeront au Salon International de l’Alimentation pour l’Afrique (IFSA Africa), qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2025 au palais des expositions du Kram à Tunis.

Placé sur le thème « Au service du développement du partenariat et des échanges intra-africains », l’événement sera organisé sous le patronage du Ministère du Commerce et du Développement des Exportations et du Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Selon le site web du salon IFSA Africa, l’événement devrait attirer plus de 7800 visiteurs professionnels de 28 pays, dont plus de mille participants internationaux. Des exposants de Belgique, France, Italie, Sénégal, Ghana, Turquie, Iran et Pakistan, entre autres, présenteront leurs innovations dans toute la chaîne de valeur agroalimentaire.

L’IFSA Africa couvrira l’ensemble de la chaîne de valeur agroalimentaire, de la production agricole aux technologies alimentaires, en passant par les équipements industriels et les solutions d’emballage.

Pour faciliter les échanges internationaux, le salon propose un programme d’acheteurs hébergés, offrant à 73 acheteurs internationaux sélectionnés un accès privilégié aux innovations du secteur. Cette initiative vise à stimuler les exportations africaines et à renforcer la présence des produits du continent sur les marchés mondiaux.

Des ateliers techniques, des conférences sectorielles et des sessions de mise en relation complèteront le programme, visant à stimuler les collaborations et l’innovation dans l’industrie alimentaire africaine.

En marge de l’IFSA Africa se dérouleront les Concours Internationaux d’Huile d’Olive de Carthage et la Coupe Internationale des Chefs de Carthage, renforçant ainsi l’attractivité de l’événement.

Ce salon s’inscrit dans une stratégie de renforcement des partenariats économiques intra-africains et d’accès aux marchés internationaux pour les entreprises du continent.

Avec TAP

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Hausse de 10,25 % du TUNINDEX à la clôture du premier trimestre 2025

L’indice de référence de la Bourse de Tunis, TUNINDEX, a enregistré une hausse de 10,25 % à la clôture du premier trimestre 2025 contre un rendement de 1,95.% pour la même période de l’année 2024.

L’indice TUNINDEX20 a affiché, durant la même période, une hausse de 11,72 % contre une progression de 3,76 % durant la même période de l’année 2024, d’après les indicateurs d’activité des sociétés cotées publiés, mardi 20 mai, par la Bourse de Tunis.

Dix des douze indices sectoriels publiés par la Bourse de Tunis ont enregistré des performances positives à la clôture du premier trimestre 2025. Les meilleures performances reviennent à l’indice «Produits Ménagers et de Soins Personnels» avec 16,69 % et à l’indice « Matériaux de Base » avec 15,28 %. En revanche, deux indices sectoriels ont enregistré des performances négatives. L’Indice « Bâtiment et Matériaux de Construction » a connu la plus forte baisse (-2,55 %) suivi par l’indice « Industries » ( -1,09 %).

Avec TAP

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Le revenu global des sociétés cotées a augmenté de 3 %

Le revenu global des sociétés cotées a augmenté de 3 % à 6,1 milliards de dinars au premier trimestre 2025 par rapport à la même période de l’année 2024. C’est ce que révèlent les indicateurs d’activité des sociétés cotées publiés, mardi 20 mai, par la Bourse de Tunis.

65 % des sociétés ayant publié leurs indicateurs du premier trimestre 2025, soit 46 sur 71, ont amélioré leurs revenus par rapport à la même période de l’année précédente. Les 20 sociétés qui composent le Tunindex20 ont accaparé 3,8 milliards de dinars (ou 62 % du revenu global), en hausse de 1,8 % par rapport à la même période de l’année écoulée.

Dans le secteur financier, les 12 Banques cotées ont réalisé un produit net bancaire (PNB) cumulé de 1 776MD en progression de 2,1 %. Le revenu global net des sept sociétés de Leasing cotées a augmenté de 5,4 % durant le premier trimestre 2025 par rapport au même trimestre de 2024, pour atteindre 138 MD. Les six compagnies d’Assurances cotées ont vu le montant global des primes émises atteindre 521MD, soit une importante progression de 9,1%.

Le Secteur Financier dans son ensemble a amélioré son revenu global au 1er trimestre 2025 de 3,5 % par rapport à la même période de l’année écoulée.

Concernant le secteur des Biens de Consommation, le revenu global des trois grands groupes opérant dans l’agroalimentaire (Poulina Group Holding, Délice Holding et SFBT) a progressé de 4,5 % à 1 499 MD. Dans ce même secteur, les quatre concessionnaires automobiles (hors UADH) ont vu leur chiffre d’affaires global régresser légèrement de 0,7 % pour se situer à 275 MD.

Pour le secteur des Services aux Consommateurs, le chiffre d’affaires global des deux enseignes de la grande distribution cotées en Bourse (Monoprix et Magasin Général) a connu une hausse remarquable de 7,2 % au premier trimestre 2025, pour atteindre 458 MD.

Au total, sur neuf secteurs, sept ont vu leurs revenus augmenter. Le secteur Pétrole et Gaz a réalisé la plus forte progression avec 40,8 % suivi par le Secteur Matériaux de Base avec 15,4 %. La plus forte baisse a été affichée par le Secteur Industries avec une régression de 9,2 %.

Sur les douze sous-secteurs, dix ont marqué des performances positives. Les plus fortes hausses reviennent aux sous-secteurs « Chimies » avec 30,2 %, « Automobiles et Equipementiers » avec 21 %, et « Produit Managers et De Soins Personnels » avec 8,9 %.

Les plus fortes hausses de revenus ont été respectivement réalisées par les sociétés suivantes ; ARTES (+169 %), NEW BODY LINE (+45,3 %), ASSAD (+42,1 %), SOTRAPIL (+40,8 %) et PLACEMENT DE TUNISIE SICAF (+40,7 %).

En revanche, les plus fortes baisses de revenus ont été enregistrées par SIMPAR (-95,2 %), SITS (-34,2%), SOTEMAIL (-30,2%), CELLCOM (-30,1 %) et CARTHAGE CEMENT (-28,6 %).

Avec TAP

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Tunisie-Irlande: Un premier vol direct en provenance de Dublin arrive à l’aéroport Enfidha-Hammamet

Un premier vol direct en provenance de Dublin (Irlande) est arrivé à l’Aéroport International Enfidha-Hammamet, le 19 mai 2025. « Les passagers et l’équipage ont été chaleureusement accueillis par les équipes de TAV Tunisie dans une ambiance festive, avec distribution de fleurs et installation d’une banderole de bienvenue », commente, dans un communiqué, le groupe TAV Airports, qui exploite les aéroports d’Enfidha-Hammamet et de Monastir.

Opéré par TUI Airlines Nederland, ce vol marque le lancement de la nouvelle liaison aérienne Dublin-Enfidha-Hammamet et constitue « une avancée majeure dans la diversification des marchés émetteurs vers la Tunisie, en particulier à travers l’accès à un marché stratégique tel que l’Irlande », ajoute la même source.

La ligne sera opérée du 19 mai au 15 septembre 2025. Un Boeing 737-800 d’une capacité de 189 sièges assurera ces vols.

« Nous sommes très heureux d’accueillir cette première liaison directe avec Dublin, qui vient consolider notre stratégie d’ouverture vers de nouveaux marchés européens. L’aéroport Enfidha-Hammamet confirme ainsi son rôle central dans le développement du tourisme tunisien, en offrant aux compagnies aériennes partenaires des infrastructures modernes et des

services de haute qualité », a déclaré Mélanie Lefebvre, Directrice Générale de TAV Tunisie.

Cette nouvelle ligne illustre la confiance renouvelée des opérateurs internationaux dans le potentiel de la destination Tunisie, ainsi que dans la capacité de l’aéroport Enfidha- Hammamet, premier aéroport touristique du pays, à accueillir un trafic croissant dans des conditions optimales, lit-on dans le communiqué de TAV-Tunisie.

Avec TAP

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Tunisie – Naissance de l’Union professionnelle de l’industrie du cinéma

L’Union professionnelle de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (UPICA), c’est le nom d’un nouveau syndicat professionnel dédié au secteur du cinéma et de l’audiovisuel en Tunisie, qui sera présidé par le producteur Mohamed Ali Ben Hamra.

Ce nouveau syndicat « regroupe des institutions économiques ainsi que des personnes physiques soumises au régime fiscal et actives dans le secteur de l’industrie cinématographique et audiovisuelle », indique un communiqué de l’UPICA parvenu lundi à l’agence TAP.

L’Union Professionnelle de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (UPICA) dont la décision de création est parue au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) en date du 14 mai 2025, aura pour siège Cinéma Amilcar, à el Manar 1, Tunis.

L’Union a annoncé sa vision stratégique en faveur du secteur du cinéma et de l’audiovisuel en présentant les principaux objectifs pour la promotion du secteur et sa restructuration en collaboration étroite avec le secteur public.

L’UPICA a également dévoilé la liste des membres de son bureau exécutif. Lors de l’Assemblée générale constitutive, les membres du bureau exécutif national de l’UPICA ont été élus, indique l’Union.

Le bureau exécutif a entamé la mise en place de groupements professionnels sectoriels spécialisés au sein de ses structures. Dans les prochains jours, les membres des bureaux exécutifs de deux groupements – l’un dédié à l’industrie cinématographique, l’autre à l’industrie audiovisuelle – seront élus.

À l’occasion de la première réunion du Conseil administratif, la composition du Conseil scientifique de l’UPICA sera également annoncée.

L’Union professionnelle de l’industrie cinématographique et audiovisuelle a annoncé qu’elle œuvrera à atteindre les objectifs suivants :

• Rassembler les institutions économiques opérant dans le secteur cinématographique et audiovisuel, dans leurs différentes spécialités, pour unir les efforts en vue de faire du secteur un levier de développement et un contributeur à l’économie nationale.

• Coordonner et dialoguer avec les structures de l’État ainsi que les autorités de tutelle pour assurer une représentation adéquate des professionnels de l’industrie cinématographique et audiovisuelle dans toutes les commissions sectorielles et consultatives, en particulier les conseils du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI).

• Exprimer les positions des institutions membres de l’Union à propos des enjeux cruciaux liés à l’avenir du secteur du cinéma et de l’audiovisuel.

• Participer activement à toutes les plateformes de dialogue et aux différentes négociations avec les autres syndicats ainsi que les entités sociales concernées, en vue d’instaurer un climat propice aux relations professionnelles et sociales entre toutes les parties.

• Contribuer au développement du réseau de relations des institutions membres de l’Union en vue de promouvoir la création d’entreprises économiques performantes, efficaces et respectueuses de l’environnement.

• Organiser des ateliers de réflexion, des journées d’étude et mettre en place des laboratoires de recherche permettant à l’Union de proposer des recommandations pour améliorer le climat des affaires et stimuler l’investissement dans ce secteur.

• Élaborer des propositions de révision des textes législatifs et réglementaires encadrant le secteur et suggérer des mécanismes pour améliorer le fonctionnement du Centre National du Cinéma et de l’Image, renforcer sa gouvernance, sa gestion et améliorer la qualité de ses services.

• Établir des programmes de coopération, d’échange d’expertises et de projets avec les organisations homologues des pays frères et amis, ainsi qu’avec les organisations internationales spécialisées.

Voici le bureau exécutif national de l’UPICA :

– Président : Mohamed Ali Ben Hamra

– Premier Vice-Président : Hicham Ben Ammar

– Deuxième Vice-Président : Ihsen Debbich

– Trésorier : Ahmed Kéfi

– Vice-Président chargé de l’information et de la communication : Nizar Trabelsi

– Vice-Président chargé des producteurs cinématographiques : Chaker Bouajila

-Vice-Président chargé des exploitants de salles de Cinéma : Abdelmajid Housseini

– Vice-Président chargé des sociétés de distribution et des plateformes de diffusion : Yahia Mgarrech

– Vice-Président chargé des réalisateurs-producteurs : Heifel Ben Youssef

– Vice-Président chargé des sociétés de services de production : Karim Darragi

– Vice-Président chargé des sociétés de production audiovisuelle et télévisuelle : Abderraouf Aissaoui

– Vice-Président chargé des sociétés de services techniques : Fahem Ben Zaida

– Vice-Président chargé des relations avec les techniciens et les professionnels : Nassim Rejichi.

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26ème édition du Forum de l’Economiste : l’allocution de M. Hédi Mechri

Le Forum de l’Économiste 2025 Mardi 20 mai « La Tunisie face à la nouvelle donne économique mondiale » « Quelles options stratégiques à l’heure de l’IA ? »

Merci, un grand merci du fond du cœur pour avoir répondu à notre invitation de si belle manière. Je voudrais vous dire toute ma joie de vous accueillir toujours aussi nombreux, en dépit de vos charges et de vos obligations professionnelles.

Et vous réaffirmer tout l’intérêt pour nous d’échanger et de débattre d’un sujet au premier rang des préoccupations mondiales.

Dans le nouveau contexte mondial marqué par de rapides évolutions géopolitiques, nous sommes -une fois de plus- confrontés à d’énormes défis. C’est pourquoi nous avons chois pour thème central :

« La Tunisie face à la nouvelle donne économique mondiale ».

Avec cette ultime question « qu’elles sont les options stratégiques à mettre en œuvre à l’heure de l’IA ». Et c’est précisément cette question qui sera au cœur de notre problématique.

En vérité, la question du changement, voire du basculement géopolitique n’est pas nouvelle. Nous en avons débattu ici-même, à plusieurs reprises. Sauf que l’attaque tous azimuts lancée par le président Donald Trump, dès son investiture, contre le multilatéralisme a accéléré le processus et amplifié son échelle de gravité.

La guerre des tarifs douaniers, dont il n’a exclu aucun pays, a mis le monde en ébullition. Et provoqué un choc terrible et des réponses plus ou moins mesurées. En voulant rendre sa puissance à l’Amérique, qui n’a jamais été aussi puissante, le président américain s’en est pris à ses alliés au même titre qu’il a déclaré la guerre à la Chine, l’ennemi stratégique.

Il a plongé, le monde dans le chaos. Les nouveaux tarifs douaniers, s’ils venaient à être appliqués, vont freiner les échanges commerciaux. La guerre des tarifs va déclencher un climat d’incertitude et un affaissement de la croissance mondiale. L’Amérique de Trump n’en sortira pas vainqueur. Il n’a pas mis longtemps pour s’en convaincre.

Au final, l’hégémonie tout autant que l’unilatéralisme américains ont révélé leurs propres limites face à la riposte mondiale. Les principes de réalités économiques, et stratégiques, ont fini par l’emporter. L’Amérique de Trump semble gagnée par la raison -du moins à ce niveau- moyennant quelques ajustements de tarifs douaniers, loin de faire écrouler toute l’architecture de l’économie mondiale.

Il n’empêche ! L’alerte aura agi comme un véritable détonateur, un accélérateur et un amplificateur des évolutions géopolitiques qui ne sont pas sans conséquence pour notre économie.

Ce basculement géopolitique aux effets diffus et aux conséquences incertaines ne saurait ni ne devrait remettre totalement en question nos anciens repères géostratégiques et moins encore notre ancrage dans l’espace euro-méditerranéen, fondé à la fois sur des considérations historiques,  géographiques et culturelles.

L’UE, notre principal  partenaire, a beau s’élargir d’Est en Ouest, elle est et restera notre principal partenaire économique, commercial et financier. L’Accord d’association signé en 1995, en dépit de ses insuffisances et de ses zones d’ombre, en est l’illustration. Sauf que cet accord ne répond plus aujourd’hui, trente ans après, aux aspirations et aux besoins de l’économie tunisienne.

L’Accord de 1995 relève plus d’un accord de libre-échange aux effets largement asymétriques qu’il ne met en place un véritable partenariat fondé sur une communauté d’intérêt de chaque instant et d’un destin partagé.

La Tunisie est aujourd’hui à un tournant décisif de son histoire. Elle peut se prévaloir de la richesse de ses talents, de la résilience et de la vitalité de son tissu économique. Elle a la prétention et l’ambition de se positionner sur la scène internationale à travers le redéploiement mondial des chaînes de valeur.

Seul bémol : pour pouvoir peser, voire compter dans le monde, il faut y être. L’ennui, c’est qu’on est beaucoup moins catégorique à cet égard. Les difficultés des transitions politiques et économiques sont passées par là.

Monsieur le ministre, Excellences, mesdames et messieurs,

Quelles options stratégiques à l’heure de l’IA devrons-nous mettre en perspective et avec quels moyens et quels supports technologiques ?  À ce stade de l’analyse, le rôle de l’IA paraît central. Elle n’est plus une promesse ou une option mais déjà une réalité, une nécessité. On sait qu’elle va transformer de manière radicale notre système de pensée, notre mode de produire, de consommer, de soigner et de nous déplacer.

Elle nous permet d’accélérer la modernisation de notre économie. Et elle nous offre l’opportunité de construire une croissance forte, durable et souveraine. C’est pourquoi l’IA doit être au cœur d’un partenariat tuniso-européen rénové tourné vers l’innovation et la responsabilité. L’objectif étant de préserver et de consolider notre avantage compétitif, ne serait-ce qu’au niveau des chaînes de valeur qui dominent aujourd’hui le paysage industriel tunisien.

J’entends par là, au-delà de l’industrie textile, les filières notamment celles des composants automobiles et aéronautiques, de l’industrie pharmaceutique et des services financiers. C’est d’ailleurs à dessein que les trois dernières filières font l’objet de trois panels conçus et programmés à l’effet de nous éclairer sur la manière dont l’IA peut-en améliorer l’efficacité, le développement et la pérennité.

Je suis sûr que nos conférenciers et nos panélistes, que je remercie, nous diront comment et à quel point le levier stratégique qu’est l’IA participe à la résilience, la compétitivité et la souveraineté dans un contexte marqué par les turpitudes géopolitique.

Excellences, mesdames et messieurs,

La guerre des tarifs douaniers s’achève avant même de commencer. La fièvre est tombée mais l’incertitude demeure. Quelle direction prendre ? Quelles options stratégiques choisir ? Et avec quels partenaires ?

L’émergence du Sud global, mené par la Chine, a changé la donne. La route de la soie est jalonnée d’offres de partenariat stratégique à la fois crédibles et opportunes.

Quoi qu’il en soit,  une chose est certaine : il faut accompagner cette transformation par une volonté d’agir et avec détermination. En redonnant l’envie d’investir aux chefs d’entreprise, en stimulant la créativité des startups poussées au départ dès la première  levée de capitaux. Et en créant des conditions de vie et de travail décentes pour freiner l’exode de nos compétences jeunes et moins jeunes.

Pour donner corps et chair aux options stratégiques à l’heure de l’IA. Et ça sera ma conclusion : il faut de l’audace, de la solidarité. Il faut construire la confiance en injectant de la sérénité et de l’apaisement sous toutes ses formes. Pour faire face aux défis des évolutions géopolitiques, il n’y a pas mieux que l’union. Il n’y a plus de temps à perdre. Pour ouvrir un nouveau chapitre dans notre parcours industriel. Un chapitre porté par l’innovation et la responsabilité.

Merci de votre attention.

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Bourse de Tunis: les sociétés cotées ont dégagé 6,1 Mrds de dinars de revenu au 31 mars 2025

Les indicateurs d’activité des sociétés cotées au premier trimestre 2025 font ressortir une hausse de leur revenu global de 3,0 % par rapport à la même période de l’année 2024, pour se situer à 6,1 milliards de dinars contre 6 milliards de dinars.

65 % des sociétés ayant publié leurs indicateurs du premier trimestre 2025, soit 46 sur 71 sociétés, ont amélioré leurs revenus par rapport à la même période de l’année précédente.

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Tunisie – Pas de révolution des lois sans révolution des services publics

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, a été reçue en audience, lundi 19 mai, au Palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed. 

Lors de cette rencontre, le chef de l’État a affirmé que la Tunisie a besoin non seulement de nouvelles législations, mais également de personnes sincères et dévouées pour les mettre en œuvre, indique un communiqué de la présidence de la République. Car, dit-il, la révolution législative ne peut se réaliser qu’à travers une révolution dans la gestion des services publics.

Dans ce contexte, Kaïs Saïed souligne que de nombreux services publics ne sont pas gérés comme il se doit, rappelant au passage qu’il n’existe qu’un seul État tunisien et non pas deux dénonçant les parties qui cherchent à semer des troubles. « Tous ces individus seront, sans doute, sanctionnés pour leurs actes par la loi », a-t-il affirmé.

Le chef de l’État a précisé que la Constitution tunisienne stipule que l’administration publique et l’ensemble des services de l’État sont au service du citoyen (article 15), sur la base de la neutralité et de l’égalité soulignant que toute discrimination fondée sur une quelconque appartenance est un crime puni par la loi.

Par ailleurs, le président de la République a insisté sur la nécessité d’adopter une approche nationale globale pour tous les dossiers abordés. Les approches sectorielles peuvent apporter des solutions dans un ou deux domaines, mais elles ne mèneront pas à des solutions collectives.

Il a réaffirmé que les efforts se poursuivent pour concrétiser les revendications légitimes du peuple tunisien soulignant que le pays regorge de compétences capables d’apporter une contribution illimitée, à condition que les portes leur soient ouvertes avec une pensée et des visions nouvelles.

Avec TAP

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Kaïs Saïed ordonne la diversification des sources de financement des caisses sociales

Les législations relatives, particulièrement, aux relations professionnelles ont été au centre d’un entretien tenu, lundi 19 mai au Palais de Carthage, entre le président de la République, Kaïs Saïed, et le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.

A cette occasion, le chef de l’État a souligné que la justice et l’équité sont les objectifs recherchés, selon un communiqué de la présidence de la République.

Il a, dans ce contexte, indiqué que l’investissement dans un système juste qui garantit les droits des travailleurs, les valorise et leur procure un sentiment de sécurité est le garant du développement et de la stabilité. En revanche, « en l’absence de justice sociale et de justice en général, il n’y aura point de stabilité », a-t-il affirmé.

Le chef de l’Etat a également donné ses instructions pour trouver de nouvelles formules visant à diversifier les sources de financement de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS), de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

« Le peuple aspire à un Etat social qui préserve la dignité de ses citoyens et il l’aura », a-t-il promis.

Avec TAP

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Papier scolaire : la SNCPA anticipe la rentrée 2025-2026

La présidente-directrice générale de la Société nationale de cellulose et de papier Alfa (SNCPA) basée à Kasserine, Samia Briki, a annoncé, lundi 19 mai, le lancement anticipé de la production de papier destiné à la rentrée scolaire 2025-2026.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du Conseil ministériel du 21 janvier 2025, qui a officiellement confié à l’entreprise la responsabilité d’assurer l’intégralité de la production de papier nécessaire à l’impression des manuels et cahiers scolaires.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, la PDG a indiqué que la SNCPA prévoit de produire 10 750 tonnes de papier pour les manuels scolaires et 5 000 tonnes pour les cahiers subventionnés, soit 1 000 tonnes de plus que les années précédentes.

Cette hausse vise à réduire la dépendance aux importations. Elle a également précisé que la capacité quotidienne est passée de 50 à 60 tonnes, signe d’une amélioration du rendement industriel.

La SNCPA a entamé la production dès la seconde moitié du mois de février 2025. À la mi-mai, elle avait déjà atteint un volume de 2 800 tonnes de papier pour manuels scolaires, soit 50 % de l’objectif global. Les opérations de livraison aux imprimeries ont débuté dès avril, avec 1900 tonnes déjà distribuées et un stock de sécurité de 900 tonnes conservées en réserve.

Un redémarrage anticipé qui s’inscrit dans la relance stratégique de la SNCPA, à laquelle l’État a renouvelé sa confiance après sept années d’interruption de mission. Il résulte d’un accompagnement étroit du ministère de l’Industrie, à la suite de la visite du président de la République, Kaïs Saïed, en janvier 2024, marquant un tournant décisif pour la sauvegarde de cette entreprise nationale menacée de fermeture.

Adopté en janvier 2025, le plan de redressement inclut le rééchelonnement des dettes, la relance des unités de production et l’adoption d’un nouveau cadre juridique et organisationnel. La garantie de l’État a permis de mobiliser les financements nécessaires à l’importation des intrants, assurant la continuité de la production.

Les arrêts techniques ont été mis à profit pour réaliser des opérations de maintenance et de réhabilitation, renforçant l’efficacité industrielle de l’usine, a fait remarquer Briki, saluant l’engagement du personnel, en dépit des difficultés financières et techniques.

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26 ème édition du forum de l’Economiste Maghrébin: L’allocution de M. Hédi Mechri

L’édition 2025 du Forum de l’Économiste maghrébin se focalise sur un thème majeur : l’Accord d’association Tunisie-UE, trente ans après sa signature en 1995. Lors de son intervention, Hédi Mechri, directeur des publications de Promedia, a souligné que cet accord, qui prolongeait des partenariats antérieurs, a profondément transformé l’industrie tunisienne en levant progressivement ses protections, exposant ainsi le secteur à la concurrence internationale dans le cadre d’une dérégulation réfléchie et maîtrisée.

L’Accord d’association Tunisie-UE, 30 ans après 

Messieurs les ministres

Monsieur  Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’UE, 

Si Habib Karaouli, président du Forum

Excellences

Nos chers invités/Mesdames et messieurs et chers amis

Je voudrais vous dire toute ma joie de vous accueillir ce soir, vous remercier du fond du cœur pour avoir répondu à notre invitation.

Vous dire aussi tout l’intérêt et l’importance de l’édition 2025. Non que les précédents Forums ne le furent pas assez. L’édition 2025, coïncide, -au-delà de l’onde de choc du basculement géopolitique- avec le trentenaire de l’Accord d’association Tunisie-UE. 

Une étape qui fut en son temps l’un des principaux marqueurs de l’industrie tunisienne. Il y eut un avant et un après Accord d’association Tunisie-UE.

Ce soir, nous allons précisément débattre de cet accord.

Ce soir, nous avons également une pensée pour Si Tahar Sioud, qui nous a quittés pour un autre monde il y a moins d’un mois. Grand commis de l’État comme ce pays a su en produire, il a pris part, -tout au long de ses mandats-, aux différentes étapes des négociations tuniso-européennes.

Natif de Mahdia, l’ancienne capitale fatimide, largement ouverte sur le large, Méditerranéen convaincu, il fut un fervent militant d’un partenariat Tunisie-UE juste, responsable et inclusif. Et ne s’en cachait pas pour le faire savoir.   

Trente ans, une éternité dans un monde qui évolue et se transforme à un rythme effréné. Jamais l’accélération de l’histoire n’aura été aussi forte et aussi rapide. Trente ans d’un Accord partiel et donc forcément partial, même si, à bien des égards, on ne peut en contester les effets. 

En trente ans, le monde, tout autant que le pourtour méditerranéen ont considérablement changé. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont de Carthage et entre les deux rives de la Méditerranée. On ne compte plus les failles et les fractures provoquées par la dérive des continents. L’ancien ordre économique mondial vacille, le nouvel ordre tarde à se mettre en place. 

Cela n’enlève rien au fait que l’Accord d’association signé en 1995, qui prolonge des accords antérieurs, a contribué à changer la physionomie de l’industrie tunisienne. Il lui a ôté son puissant voile protecteur et l’a exposée, quoique progressivement, à la concurrence internationale. Une dérégulation réfléchie et maîtrisée.

Cet accord n’a pas fait que des émules. Il était, en son temps et depuis, salué par les uns et dénoncé par d’autres qui y voyaient la démonstration d’un accord proche des traités inégaux des temps anciens, d’échange inégal ou tout au moins d’un accord asymétrique : le pot de fer contre le pot de terre.

Loin de cette controverse stérile, l’Accord a, en vérité, provoqué un électrochoc salvateur et contraint les industriels tunisiens à entreprendre une véritable révolution copernicienne, une mutation technologique et des transformations sans lesquelles ils auraient précipité leur déclin. 

Un plan d’accompagnement fut mis en place de manière à inciter et encourager les entreprises à engager des programmes de mise à niveau à l’effet d’élever leur niveau de productivité et de compétitivité à l’égal des standards mondiaux. 

Elles ont d’autant plus de mérite qu’elles ont pris à leur charge, l’essentiel du coût du PMN et donc de leur nécessaire transformation, loin des idées reçues selon lesquelles elles auraient largement bénéficié de la manne financière de l’Etat et de l’UE. 

On aimerait écouter à ce propos le témoignage de Si Afif Chalbi, ministre de l’Industrie de l’époque et principal architecte de nos politiques sectorielles industrielles : qui ont solidement forgé l’attractivité du site Tunisie.

D’un mot, l’Accord d’association a projeté davantage les entreprises tunisiennes dans la mondialisation. Elle ne fut pas heureuse pour toutes. Elle les a, en tout cas, contraintes à des remises en cause, à des efforts d’adaptation, de transformation, d’innovation et surtout à quitter leur éphémère zone de confort à force de protection douanière, pour se frotter à la concurrence internationale.

Trente ans après, un large bilan s’impose. Quid des avancées, mais aussi des zones d’ombre si tant est qu’elles existent ? 

L’architecture mondiale n’est plus ce qu’elle était. L’irruption de nouvelles activités, de nouveaux métiers, de technologies émergentes, de l’IA, d’un nouveau déploiement des chaînes de valeur et d’approvisionnement dans le monde a radicalement transformé le paysage industriel et fait émerger de nouvelles puissances régionales et mondiales. 

L’UE elle-même, à force de s’élargir, n’est plus ce qu’elle était. Elle s’ouvre sur elle-même et davantage encore sur le reste du monde. Canada, Amérique latine, Asie en quête de nouveaux traités et accords d’association et de partenariat. Ce qui n’est pas, quoi qu’on ait pu dire, sans impacter sa politique vis-à-vis de son voisinage.

Messieurs les ministres 

Monsieur l’ambassadeur de l’UE

Excellences

Nos chers invités/Mesdames et messieurs et chers amis

Un accord rénové, complet, global, ouvert sur de nouveaux horizons industriels et technologiques, plus adapté que celui de 1995 est nécessaire au regard des liens historiques, des enjeux stratégiques et sécuritaires. Un accord a l’effet de créer une véritable communauté d’intérêt de tous les instants et un destin partagé pour un nouveau départ.

Au-delà de l’aspect sécuritaire lié à l’immigration illégale -devenue la principale préoccupation de l’UE-, un accord plus audacieux, plus responsable est possible dans l’intérêt de tous. Un accord qui soit un facteur de résilience, de souveraineté et de compétitivité. 

C’est le moment de donner plus de chair à la politique de voisinage pour écrire une nouvelle page de notre histoire industrielle, une page tournée vers l’innovation et la responsabilité.

Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire. Et rien n’est définitivement figé. Les équilibres d’aujourd’hui ne sont pas voués à l’éternité et ne résisteront pas aux vents des turbulences géopolitiques et des mouvements des plaques tectoniques qui sont à l’œuvre. Que dire en conclusion sinon que pour parer à  tous les dangers, la Tunisie et l’UE ont l’obligation de bâtir un avenir plus efficace, plus sûr et plus inclusif.

Toutes ces questions, et bien d’autres encore, seront abordées avec plus de détails, de précision, et de profondeur – ce qui, promet -comme de coutume- un débat enrichissant, suivi d’effets et de décisions.

J’étais hélas, comme à mon habitude, très long. Je vous remercie de votre patience et de votre attention.

                                                           

 

 

  

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Bourse de Tunis:Le Tunindex clôture lundi dans le vert(+0,1%)

Le marché Boursier a clôturé la séance de lundi, 19 mai 2025, dans le vert, s’appréciant de 0,1 % à 11376 points, dans un modeste volume de 7,2 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING s’est offert la palme des hausses. L’action du leader du secteur du leasing en Tunisie s’est bonifiée de 3,9 % à 19,850 D, en animant le marché avec des échanges de 886 mille dinars.

Le titre ATB a terminé la séance sur une note positive. L’action de la filiale du groupe Arab Bank a signé une avancée de 3,2 % à 3,240 D notant que la valeur a amassé des échanges de 258 mille dinars sur la séance.

Le titre SIAME a essuyé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action du spécialiste des appareillages électriques a reculé de –5,6 % à 3,200 D, dans un flux dérisoire de 2 mille dinars.

Le titre ASSAD a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. Transigée à hauteur de 38 mille dinars, l’action du leader des batteries automobiles en Tunisie a reculé de –4 % à 1,920 D.

Le titre Amen Bank a chapeauté le palmarès des échanges sur la séance. L’action du bras financier du groupe PGI a marqué une pause sur la séance à 41,600D, en alimentant le marché avec des capitaux de 1,4 MD.

Avec TAP

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Critères de sélection des experts : le ministère sort de son silence

Le ministère le la Justice affirme s’être particulièrement basé sur les critères de la transparence et de l’intégrité dans l’établissement de la liste des experts judiciaires.

Le département répondait à une question écrite adressée au sujet de plaintes sur des soupçons de « favoritisme et d’exclusion arbitraire» constatées après la publication de la liste.

Le ministère ajoute, dans une publication publiée sur le site officiel du Parlement tunisien, que les dossiers des candidats ont été étudiés conformément aux critères juridiques fixés par la loi n°33/2010 portant organisation du métier des experts judiciaires.

Les critères de sélection adoptés reposent, notamment, sur la compétence scientifique, le professionnalisme, la satisfaction des spécialités requises, un casier judiciaire vierge, l’indépendance et la répartition géographique, ajoute le département.

Critères de sélection

Quant au point lié à la liste préliminaire publiée en 2023, le ministère précise que les critères appliqués ont été définis de manière à garantir l’objectivité de la sélection et à préserver la crédibilité du processus.

La liste officielle est celle publiée au JORT et la liste figurant sur le site électronique du ministère a été publiée à titre indicatif et ne revêt pas un caractère obligatoire, affirme la même source.

Quid des exclusions ?

Concernant l’exclusion des ingénieurs-experts en topographie, le ministère a expliqué que la décision ministérielle fixant la liste des experts judiciaires ne peut pas inclure cette catégorie puisque la loi confie cette compétence au ministre chargé de l’Équipement et de l’Habitat, seul habilité à établir une liste propre à cette spécialité.

En réponse à une interrogation sur la sollicitation, par les juges, des experts en topographie, le ministère a indiqué qu’il revient aux tribunaux compétents, dans le cadre d’un litige spécifique, de désigner un expert figurant sur la liste publiée par le ministre de l’Équipement et de l’Habitat.

En ce qui concerne la question relative à la désignation des fonctionnaires de l’État comme experts judiciaires, à la place des professionnels indépendants ayant déjà effectué des missions d’expertise pour les tribunaux, le département a mis en avant le souci de faire respecter les critères fixés par la loi.

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